Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1909-06-02
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 135307 Nombre total de vues : 135307
Description : 02 juin 1909 02 juin 1909
Description : 1909/06/02 (Numéro 3792). 1909/06/02 (Numéro 3792).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k642183x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/11/2008
CPtutT.ietJnn
DOUABNENEZ
TOMBÉS SOUS UNE CHARRETTE
Oenx entante, par un prodigieux hasard,
s'en ttreot avec quelques cootnsiona
Hier lundi, une lourde charrette passait à
une allure très modérée par la rue Sainte-
Hélèr.e. En face de chez M. Le Qwr, phar-
macien. deux jeunes entante, on ne sait
trop comment, roulèrent sous le véhicule
qui leur passa sur le corps.
Les deux enfants furent aussitôt relevés
et troiisportc's a la pharmacie, où un exa-
men succinct permit la consultation d'au-
cune fracture.
Ils en ont été quittes pour beaucoup do
peur et quelque? lépères contusions. L'imi
d'eux. cepeaidani. portail les trace*, appa-
rentes des roue; de la charrette sur les
deux pieds 1
SAINT-POL-DE-IXON
LE MOUVEMENT
SYNDICALISTE RURAL
Une grande réunion publique
Au moment où k n Sillon Il tient son con-
fis répionaJ à Guinpamp. un de ses mem-
bre». NI. BcreoL faisait de la bonne beso-
«ne syndicale à Saini-Pol-de-Léon.
La réunion u ew lieu dans k« vastes hal-
ies de Saint-Pal et au moment où nous y
pénétrons, nous sommes impressionnés de-
vant l'imposant auditoire qui s'etst proupé
autour d'une tribune improvisée, de laquelle
le camarade Hirrien, de i'réflaoii^iuiii. ex-
pose la question syndiIl ne imgii pair. di!-il d'une œuvre «llo!i-
niete, ni d'une ( ouvre ]>oliliqur. Il >;ipit
Unit simplotiK-nt fMinr les professionnels île
i» cuJIitre maraîchère H, de l'agrioiriliire. de
se grouper pour la défense de leurs inté-
rêts oeonoin kpios et aussi de leur dignité
d'homme*.
Car il faul. je dire hautement.la question de
dignité de. cultivateurs est la raison ac-
tnelle de ce mouvement.
Les expéditeurs <]<• pommes de lerrc ont
̃décTt'tt" que œlles- ni lie seraient plus arhe-
tées qu'au marché rt que par suite les nnl-
tivat.eurs seraient obli«6* de se rendre à ce
marché qui n'exii-lail pas avant ces jours
derniers.
Il faut que les cuJtivateOTB montrent
qu'cux auesi ont droit ù la parole dans la
question et qu'ils ne sont pas des esclaves
ou. des serfs aue l'on mène de cette maniè-
re.
Ii fallait d'abord les consuller.Mais il faut
•ugsi quo maintenant eunscients de leur
fon-p. ils ne la mellent en acte que pour
i-omhattre pour la justice.
Puis Ir i-nmarade Ilirrieit propose è ras-
semblée dr* domier la parole hu camarade
Bewst. de Sainl-Malo. syndiriiK" lui aussi,
et qui a bien voulu venir leur parler d'uiv»
question qu'il connaît particulièrement.
La salle. toua il l'heure un peu hruvnnte,
tion et expo»e ce que doit être le syndical,
rour lwruel déjà, le mercredi précédent, 162
adhésions avaient, été' recueillies. Il doit
être purement rrofessionnel et. par suite,
n'accepter dans .son sein rrue les produc-
teurs, propriôtajres ti;n dillant eux-mêmes
fusion. femii«rs ou métayer. elc.
11 faut ahs-kimont laisser L la porte 1ou-
tes les diverpeivw politiques, Le syndical
ne dr>ii eliv ni républicain, ni inSpctiannairtv
jl .d&l ùtre accessible à tous, «fin -que »a>
force en soit augmentée.
Beresf appuie sur la différence qu'il faut
faire entre Je pixip.rieta.ire qui. cultivateur
lui-même, travaille de ses mains et fait de
son travail une ptofession el ]<• propriétaire
qui se contenite de voir ses fermiers pour
toucher les fermages et ses lerres pour
faire aux édifices (jwkjues réparations, la
plvpart. du tofnps indispensables.
La raison de la réunion «Huelle est le
conflit, qui exwtait dé.jj'i latent, jnflis
qui es4 devenu plus aifiu. cuire le* nu'odair-
teurs et les expéditeurs qui suni des inter-
médiaires.
Ge conflit est à l'état latent. I'exipéditeur
Pt le marchand ayant intérêt particulier à
acheter meMlnur marché jxjssible. tandis
que le cultivateur a intérêt à vendre le plus
cher possible, afin de vivre plus à son aise
rI. aussi de pouvoir se ménager des res-
sources pour ses vieux jours
La manière d'opérer des expéditeurs les
rend .pour ainsi dire les malti^es de lu situa-
tion. Et. la meilleur* preuve qu'ils se sen-
tent des mattres, c'est, que, sans consulter
préalablement los producteur, ils ont » dé-
crété n qu'il y aurait un marché aux pom-
mes de terne, finissant à onze heures ».
et. qni'il ne serait rien acheta qu'au marché!
Les cultivateurs ne se sont pas arrêtés à
.s* demander si /v marché cfait favorable
ou préjudiciable à leurs intérêt ils ont
vu !ou. siinpJoniont. dans cet acte « aufo-
craticroe » une atteinte à leur d.igrtilé pro-
fessionnelle, et c'est pour faire respecter
leur dignité, qu'ils ont créé ce mouvement
(Les applaudissements de la salle font
bien ressortir que c'est bien la ce qui a mo-
tjvé ce mouvement d'un pays tout entier).
Ils croient avoir le droit, continue Bérest
d'être respectés et d'élever en face des
acheteurs un syndicat qui défendra leurs
intérêts.
Que sera donc le syndicat et quelle be.
»ngne devra-t-il accomplir ?
D'abord il devra se tenir sur le terrain
strictement professionnel.
Il respectera, et les statuts élaborés le
lisent clairenrent, les convictions religieu-
ses ou politiques de ses membres, saluaut
avec reconnaissance les forces morales
qu'ils peuvent y trouver.
Quel sera son objet ? La défense des in-
téréts professionnels des syndiqués. Par
suite il défendra les intérêts de ses mem-
bres tant contre les expéditeurs que contre
tes propriétaires. Il sera par suite une force
qui pourra arriver il obtenir un abaisse-
ment des ferrages devenus par trop éle-
vés. Mais alors si les fermiers par la voie
du syndicat parviennent a améliorer leur
situation matérielle, ce sera de toute justi-
ce qu'ils n'oublient pas qu'à côté d'eux se
trouvent les ouvriers agricoles qui font
nussi le travail de la terre et dont le sorl
nérite amélioration.
L'orateur a confiance dans le sentiment
Je justice qui anime le cœur du Léonard
oour opérer cette amélioration du sort de
fouvrier agricole, quand lui-même aura
obtenu satisfaction.
Et élevant le débat. Bérest montre qu'il
est temps que les ruraux se mettent à leur
tour & profiter des lois sociales que la Ré-
publique nous a données et qu'à l'exemple
des ouvriers des villes, ils sachent récla-
mer leurs droits et défendre leurs intérêts.
Et aux longs applaudissements de la salle,
il termine en invitant les cultivateurs à dé-
fendre leur dignité et leurs droits dans le
syndicat et en demandant la nomination
immédiate d'un bureau provisoire.
Le bureau provisoire est aussitôt nommé
et celui-ci invite les cultivateurs a se grou-
per tout de suite par commune afin de pro-
céder entre eux au choix de celui des leurs
in fera partie de la comuoisslun adminis-
trative du syndicat.
La séance est suspendue pour que ce
choix puisse se faire et aussi pour recueil-
lir les adhésions au syndicat.
Et c'est une file ininterrompue de culti-
vateurs qui viennent s'inscrire.
Peu d'auditeurs sont sortis. Les conver-
sations sont animées dans les groupes. Et
l'on remarque qu'un groupe de plus en
plus important se forme autour de NI. Du
l'enhoat, propriétaire à Tronjoly, à Ciéder.
Sa conversation t hostile au syndi-
cat. Le groupe qui l'entoure devenant de
plus en plus nombreux des cris ci à la
Iribune Il se font entendre nombreux. Bé-
l'est prend alors la parole et invite instam-
ment M. du Penhoat à monter il la tribune
et ce dernier se décide à prendre la parole.
Son principal argument contre la réunion
c'est que les expéditeurs avec lesquels le
syndicat devra entrer en pourparlers pour
amener une entente n'ont pas été convo-
qués.
Bérest de reprendre la parole et d'expliquer
ce qu'ils veulent.
Celui-ci réplique à NI. Du Penhoat que
lorsque les commerçants ont. décrété leur
marché, les cultivateurs n'ont été consultés
ni en particulier ni en général.
NI. Du Penhoat s'efforce alors de montrer
que le syndicat n'était nullement indispen-
sable.
Il critique l'article des statuts d'après le-
quel le syndicat aura'pour but de défendre
les intérêts des fermiers contre les :proprié-
[aires.
Après une intervention de Bérest. Her-
rien demande de clôturer la sbance en vo-
tant des remerciements au camarade Bé-
rest. La salle répond par un immense cri
de Vive Bérest.
Celui-ci se lève ému et d'une voix forte
invite la salle il lever la séance au cri de
ci Vive le Syndicat et la salle comme un
immense écho répond par le même cri de
Vive le Syndicat.
Bonne journée pour les ruraux du Léon
et qui aura sa répercussion chez Icurs frè-
res des autres régions.
Le bureau du syndicat est aussitôt cons-
titué
Président, M. Louis Le Dizès, de Bron-
dusval. en Saint-Pol de Léon vice-prési-
dents MM. François Cabioch, de Roscoff,
et Jean-Marie Créach, de .Ponplaincoat, en
Plougoulm; secrétaire M. Jacques Créach,
de Kerrom, en Saint-Pol de Léon tréso-
rier M..Henri Tanguy, de Saint-NI de
Léon membres MM." Charles Jacq, de
Kerlavan, en Sibiril Jean-François Cafir,
de Tycarn, en Plouénan Louis Cloarec, du
Rozdu, en Cléder Pierre Combot, du
Pouldu, en Santec Jean-Marie Seité, de
Poulvéach. en Ploueseat Vincent Cabioch,
de Roscoff Louis Emily. de Cléder Jean.
Louis Cadiou. de Plougoulm Hirrien de
Tréflaouénan Pierre Olivier, de Kerzen-
gar, en Sibiril.
Plounévézel
LE PARDON. Dimanche n eu lieu au
petit bourg de Ptounévézel le f( pardon »
annuel, placé sous le. vocable de sainf Pier-
re. De nombreux Carha.isiens étaient
rendus et avaient donné de l'animation à
cette fête locale.
LAVAL
JAMBE BRISEE. Lundi soir, NI. Le-
prince, menuisier et. cafetier, rue de l'Huis-
sorie. marchait dans la rue. prés sa de-
meule. lorsqu'en posant le pied sur une
pierre roulante, il «lissa sur le sol et lomtva
si malheureusement yu'il se brisa une jam-
be lu hauteur du genou.
^prince.; tjyfr fut
«oiniéHé- '»où'1 if a-'reçtt-. les
soms de NI. Je docteur Dupne. Ce dernier a
au blessé un long repos.
MARIAGE. Mardi, à onze heures du
matin, a été célébré en l'église cathédrale
•de Lava. en présence d'une assistance
nombreuse, le mariage de Mlle Jeanne
Veillard, fille aînée de l'honorable négo-
ciant de la rue de l'Hôtel de Ville, avec M.
Edouard Granier. négociant en vins rue
Crossardière. flls de feu NI. Granier, an-
cien conseiller municipal de Laval.
BRAS CASSE. Samedi -dernier, vers
trois heures de l'après-midi, le jeune Bau-
dry, âgé de 12 ans, demeurant chez ses
parents, rue de l'Huisserie, s'amusait sur
la. place du Gast, avec un camarade nom-
me Colin. Tout à coup, celui-ci passa un
croc en jambe à Bandry, qui tomba sur le
sol. Sa chute fut si malheureuse qu'il se
cassa le bras gauche. Le petit Baudry fut
reconduit à son domicile, où il reçut les
soins de M, le docteur Bucquct. Le m6de-
cin, après avoir réduit la fracture, a pres-
crit cinq à six semaines de repos.
LE LEGS JAMEAl". Le maire de La-
val a demandé aux patrons de la ville de
lui indiquer les candidats à ce legs, qui con-
tient les dispositions suivantes
Désirant, encourager les ouvriers à se
bien eonduire et à avoir la moralité néoes-
saire à un bon père de famille, je donne en-
tre les mains du Conseil municipal de la
ville de Lavât, une somme de cinq mille
francs, quitta de droits, de laquelle somme
ladite ville fera l'intérêt à cinq pour cent
avec ses revenus et à perpétuité ledit. Con-
seil municipal délivrera chaque année, nux
pères de famillr qui lauront le mieux mé-
rité, soit par leur bonne conduite ou leur
aptitude au travail, deux livrets de Caisse
d é.pargne de chacun moitié de l'intérêt pro-
duit par cette somme l'un de ces livrefs
sera donné aux om-riere tisserands et l'au-
tre aux divers états, tous habitant la ville
de Laval. Ils ne seront délivrés Qu'une fois
au même individu, à moins qu'il ne s'en
frouverail pas d'autres les mériter.
ETAT-CIVIL. Naissances. Kléber
Gr-eweidinger, rue Haute-FoUis Alphon-
Mariaqr.s. Joseph Bezier, charron, à
.l'Aulne de Saint-Berthévin, et Charlotte Pi-
que%, s. p.. rue du Eu-
gène Déchois, domestique A Chailland, et
Aurélie Trillon, ouvrière en robes, quai
Sadi-Carnot Henri Girard, couvreur, rue
du Pont de Mayemne, et Marie Lemoine,
cuisinière, rue du Pont de Mayenne Emile
Pelle, comptable à ViWers Bocage, et Louise
Derouaille, employée de commencé, rue Am-
brovse Paré Edou.vrd Granier, négociant
en vims, rue Crossardière, et. Jeanne Veil-
lard, sans profession, rue de l'Hôtél-de-
ViHe.
DtWs. Rosalie Priolet, s. p.. épouse de
Pierre David, 59 ans, rue du Gué d'Orger
Victoire Lefèvre, sans profession, veuve de
Jean Lamoreux, 73 ans, rue Sainte-Anne
Zoé Mtellier, sans profession, veuve de
Louis Pihellier, 79 ans, rue du Mans José-
phine I^amy, s. p., veuve de Michel Bous-
sard. fi4«nis, rue Sainte-Anne.
Publications de mariages. Emile Fouil-
leul, menuisier à Ernéè, et Marie Jolivier,
cuisinière, rue du Brètais Stanislas For-
lin. forgeron. Grand-Rue, et Marie Bossé,
passeuse, rue Haule des Tuyaux Georges
Jarrv, dresseur il l'usine de Bootz, rue de
lo Filature, et Marguerite Farard, ouvrière
de fabrique, chemin de Vaufleury 'Albert
Portier, carrossier, rue des Fosses, et Ma-
ne t'ouin. s. p., rue de Rarumw Joseph
Chaumont, tisserand, rue du .Port. et Marie
Perré, ouvrière de fabrique, il la Fourniè-pe:
Albm Morice, maooii. rue d'Bmée et Marie
Hautbois, o.vi dense, à Tbévalies Alexan-
dre Hautbois, gatochiier. rue de Payenne, et
Marie BriQet. ouvrière de fcfr" Grande,
QUATRIEME EDITION
FABRIQUE DE COULEURS EN FEU
Paris, tir juin.
L'n uiolcnt incendie a relaté celle après*
midi, 118, avenue Dawnesnil, à l'usine de
MM. Peyardet et Tienbert, fabricants de
cniticurs et vernis.
Il riait une twiurc et les ouvriers rega-
fluaient leurs postes, lorsqu'une fumée in-
têtue s'éleoa tout coup sur te granier à
fourrage, attenant aux ateliers. U alarma
{ut aussitôt donnée et le personnel de l'usi-
ne se mit aussitôt à travailler pour com-
battre le. sinislre. Ce ne lui qu'd grand'peine
qu'an put sortir de l'écurie les quatre che.
vaux qui s'y trouvaient. Effrayés par les
flammes, les animaua refusaient d'obéir.
On teur ent;etnppa la 10,le auec de.i-couvèr-
furcs pour les co)\duirc au dehors. les
pompiers de ta caserne de Chaligny ne tar-
dèrent pas à accourir sur Ir lieu du sinis-
trr. Les drm pompes inondèrent le bâti-
ment en flammes.
Malqré ta rapidité" de.s srcours il fallut
renoncer à sauver la partir droite de t'usi..
ne. rt sr borner à protéger l'aile gauche, où
était accumulé une quantité considérable de
vernis à l'alcool susceptible ds provoquer
une explosion formidable. Grâce au courage
et l'activité des sauveteurs, font danger
fui écarté. Il ne reste plus que ks quatre
mins du bâtiment sinistré. Les iipâts s'élè-
vent plusieurs centaines de mille francs.
Le sinistre a causé une vive émotion dans
lr quartier. Un service d'ordre important
avait ?wi.nc il. maintenir le flot de euriru.r
qui se pressa.'¡/ autour du. bâtiment incendié.
Il Il' a hcurevsewrnt ru aucun accident
de lier sonne déplorer.
Une enquête est ouverte.
ARTHRITIQUES, GOUTTEUX
BOIRS AUX REPAS
VICHY-CÈLESTINS
LA GREVE DES INSCRITS
A Saint-Nazaire
Siiint-Na/.airc 1" juin.
La grève continue. la suite d'entrevues
qui onl eu lieu entre les grévistes et M.
GrandpeiTcl. agent piincipal dc la Compa-
gnie Transatlantique, aucun accord n'a pu
se faire.
Les grévistes n'ont soulevé aucune diffi-
culté en cc qui concerne les paquebots, dont
la est absolument réglée maiS en
pu arriver à faire l'enlonle si, désirée pour-
tflnl dn tout le monde.
La Compagnie avait accordé, jusqu'ici,
à la suite d<- pn' .Ailentes réclamations, le
service par trois quarts, de t
heures i>ar bordée; mois la nouvelle rcglr-
mcntfif.ion srr les effectifs ne maintenant
ce service que sw les navires effectuant un
parcours de pkis de MTQ milfes, d'un port à
un autre et les grévistes demandant à con-
tinuer fi bi-néiicier par lu suilc des mèmrs
avantages, aucune entente n'a élé possible
et, !"s pourparlers commencés mil dû ctro
rompus.
•̃ DANS,L'ARMEE
CORPS DE SANTE COLONIAL. Méde-
cin major de le el. n° 2, Lepinay, du 2e
d'inf. col. à Brest 3. Martel, du 1" d'art,
col. à Lorient. Médee. maj. de 2* CI. n° 1,
Doreau, du 2' d'inf. roi. à Brest 3. Mu-
nier. dm G" d'inf. col. il Brest 5. Le Corre,
du 1" d'art, col. à Lorient. méd. maj. de
le ci. n° 2. Blain, du l'r d'art, col. il I>o-
rient. méd. aide-maj. de 2e cl. n° 2, Hi-
vière. du 5« d'inf. coL à Cherbourg .1. Bas-
que, du 2e d'art, col. à Cherbourg Dau-
vergne. du Ce d'inf. col. à Brest.: 7. Kuvrard.
du r>« d'inf. cal., à Cherbourg officier
d'administratinn du corps de santé n° 3,
Chameau, de Brest.
INTENDANCE COLONIALE. Adjoints
à l'iniendance n° 1. Pelitgirard. do Lo-
rient 2. Roper. de Cherbourg attachés
de 1" cl. 1. Crâne, de Cherbo-mrg 2, Gouev,
de Brest off. d'adm. (bureaux) 2, Bi-
daux, de Cherbourg n. Soulié. de Brest.
Saint-Loup-du-Gast
COUPS, M. Arsène Bel ton. il ans,
cultivateur à la Touche, en Saint-Loup-dUr
Gast, vendredi dernier vers 9 heures du
soir, sortait de chez M. Victor Bu.sson, 41
ans. cultivateur au village de la Conterie,
même commune, lorsqu'il fit la rencontre
des épow Jean Beunard et de leur fils Au-
guste, cultivateurs au même lieu. Ces der.
ni-eps. qui l'attendaient, après lui avoir pris
son balon qu'il tenait à la main, lui en por-
tèrent plusieurs coups sur la téte'et sur le
corps. Plainte est portée.
saint'Calais du Désert
INCENDIE. Dans la nuit de lundi a
mardi dernier, vers 1 heure du matin, NI.
Pierre Lemeunier, 76 ans, propriétaire au
hameau de ChAtelier, en St-Calais-du-Dé-
sert, fut réveillé par un bruit anormal pa.
raissant venir du dehors. Etant sorti, il
constata que la toiture en chaume de son
habitation était en flamme.
Comme tout secours était inutile et qu'il
n'y avait aucun danger pour les habita-
tions voisines, il laissa le tout se consumer.
Ayant brûlé la veille des feuilles sèches
pour faire cuire sa soupe, NI. Lewionnier.
suppose qu'une flammèche sera tombée sur
la toiture et aura allumé cet incendie.
Les pertes non assurées sont évaluées à
G00 francs.
LE FEU. Un incendie s'est déclaré
dans la nuit du 28 au 29 mai dernier dans
un bâtiment mesurant Il m. 40 de lon-
gueur, sur G m. 30 de largeur, servant de
maison d'habitation, de cabinet et de cave
et appartenant ù M. Désiré Rébulard, 33
ans, cultivateur au lieu dit Valoup, en
Lasser.
S'étant levé au plus vite, Ni. Rébulard
constata en effet que la toiture de sa cave
était enflammée. Il prévint sa femme en
toute hâte et pendant que son neveu Mar-
cel Marie), et son voisin Stunislas Briant,
allaient donner l'alarme à St-Fraimbault-
de-Prières et à Lassay, aidé de sa femme,
il fit sortir les bestiaux des étables.
Dès que les premières personnes arrivè-
rent sur les lieux, il fallut se borner à sau-
ver simplement la literie et le plus de linre
possible, car les llammes ayant déjà enva-
his l'intérieur de la maison, cette dernière
devint, bientôt la proie des flammes.
T,es pertes assurées pour le fermier M.
RébuJard, sont estimées à 1.346 franc?.
Quant à celles de NI. Mariel. propriétaire
de l'immeuble, demeurant, 88, rue de Pa.
ris, il Clichy, elles sont évaluées à 2.000 fr.
Cause inconnue.
LISEZ LES ANNONCES
DE L' « OUEST-ECLAIR n
VOUS Y TROUVEREZ TOUJOURS
DES RENSEIGNEMENTS UTILE*
LE MYSTERE TARDIYEL
Le juge d'instruction a entendu la martre.
drAllaire, ce dernier et Tardivel
Paris. 1" juin.
L'audition par le juge drinsta-uetion de la
femme Batifolier, maîtresse d'AUaire,
de Tairdivel et d'Allaire, a routé sur le
point. de savoir si Tardive avait oui ou
non déclaré il. ADaine qu'il connaissait les
assassins de NI. Steinheil.
Ia femme Batifolier a aUi'irmé que son
amant lui avait déclaré que Tardivel lui
avait avoué avoir tué quelqu'un, mais sans
préciser qui.
A Maire confirma les délcarations de sa
maîtresse. Mais il a ajouta qu'il avait bien
pu oublier qu'il s'agissait du crime de l'im-
pass eRonsan.
Tardive) a nié les propos que lui avait
prêtés Allaire. les trailant de fables.
Au sujet de- la clef trouvée dans une do
ses valises, Tardivel a dit qu'il ne pourra
répondre, que quand il aura vu cette clef.
LA SERBIE S'ARME
Belgrade, If, juin.
Le ministère de la guerre a invité plu-
sieurs fabriques d'armes en Europc lui
adresser 87.000 /usils il. répétition, et H0
millions de cartouches. Il achètera en outre
d'ii'i peu de temps iO canons de forteresse
de gros calibre, J abusiers et trois batteries
de mortiers.
LES EDILES LONDONIENS A NANCY
Nancy, 1" juin.
Le., délégués dit London Coanty Cnuncll
du franco british alliannr, membms du
anglais ou représentants des
classes anglai.srr, au nombrr de 60 envi-
ron, sont arrivés ce soir il 9 heures par
train spécial Nancy, oit ils viennent vi-
siter l'exposition. Le maire, les adjoints ra
les conseillers municipaux les ont reçus d
la gare.
Sur le parcours de la gare à la place Sta-
nislas, la foule a accueilli par des acclama-
lions enthousiastes le passage dv cortège.
Toutes les voitures étaient rscorlér.s par
des gendarmes cheval. La réccption of-
ficielle des visiteurs anglais a cu, lieu en-
suite l'Hôtel de Ville.
La délégation anglaise séjournera Nan-
cy pendant unr semaine. De nombreuses
fétes auront lieu, rn leur honneur..
DANS LES P. T. T.
Ceux qui profitaient de la grève
rtrras, In juin.
Après l'arrestation de Buscail, agent des
Il. 'f. T., chez, rlui on trouva une. quantité
dr cartes postairs illustrées, d'échantillons
el dn timbres-postes non oblitérées, la bri-
(jatlr mobile a arrêté t'abassus Kerv.aud,
'âi/é de 20 ans, originaire de l'Aycyron, rt
Fcrnts Marina, dgé de 2n ans, originaire de
VAriègr. ('hr': le premier on. trouva des
crayons, et des timbres-postes non oblilé-
*ïm,' èhcy'la. une montre
envoyée comme échantillon, qu'il arait re-
çue dr Cabassus. qili l'avait dérobée. l'rr-
rus en connaissait la provenance délie-
tueuse.
LE RAID DU « ZEPPELIN »
Brrfin, Il' juin.
Le Zeppelin a atterri sans incident à neuf
heures, près de Schemnerberg, à côté de la
ligne de chemin de fer dr Lanlhcis Ribe.-
rach.
Le Zeppelin a atterri dans unr prairie
près de Schemnerberg, 60 kilomètres au
notd de Friedrrikshavcn. sans aucun acci-
dent. La cause de cet atterrissage est seu-
lement la perle de gaz rendue inévitable
par le rafraîchissement de la températuire.
à l'approche rlr la nuit.
Pendant celle ttuit, on va transporter sur
les lieux, le matériel nécessaire, pmtr lui
fournir .sa provision de ga:. Mais il nr s'é-
Muera pas demain avant 8 heures dit ma-
lin. Tout est en crrrltmt état.
LE JOURNAL OFFICIEL
Paris, lw juin,
INSTRUCTION PUBLIQUE. Un décret
aux termes duquel NI. Misimal, poète, est
promu au grade de commandeur de la Lé-
gion d'honneur.
GUERRE. Décision porlant mutation,
tour de service 'Colonial.
Dépêches
maritimes
MARINE DE GUERRE
DEMISSION. La démission ,de son
grade offerte par l'ens. de v. Hersant de la
Villeinarqué, de Lorient, est acceptée, p.
compter du 25 mai.
BREST
MUTATIONS HEBDOMADAIRES. Em6ar.
ques ù la défense fixe de Biaertc, AI. Buinier,
2* m. de man. au cadre du deuxième dépôt. S.
Keixlraon, 2' m, fourr. sur la Couronnc, Y. Sa-
laun, ii1 ni. voilier sur le Chasseloup-Laubat,
E. Abgrall, p. ]il. commis à l'hôpital maritime,
J. Nadec, E. Donval. 2' in. inf. sur lu Jrannc
d'Arc, Y. Rebours, p. m. torp. il la Ilotlillo
de torp. de lu 11(dit.. s. Flaux, p. m. pilote au
cadre du l' dcp., J. llnrvéou, Y. Guénodeu, i'
in. canonn. sur l'Indomptable, V. DattS, 2' m.
oanoiui. il la 1" floll. de Inrp. de la Manche,
J. Dard, 2' ni. de man. sur le Cosmao, i. Ma-
tha, m. rnécan. ,ur le Haint-Louiï, P. Lts-
couarch, p. ni. de timon. sur le Harpon, J. Le
Oiien, 2* m. ,de mouaq. au .V dépôt..1. Kcflftiéis,
2' ni. canon* sur le Caïman. P. Billion, ni.
de ntan. sur le Marnéna, i". Jegou, pjii. charp.;
sur le Brennus, H. Sévec, 2" m. mécan. sur le
Morceau, F. Pasiec, p. m commis sur l'Amiral
Tréhouart, G. Qoarec. 2" m. de nian. au Il dé-
pôt, F. Tanguy, 2* ni. canonn. sur le Sham-
rock, Y. Bouffant. 2' m, de man. à l'esc8dre
de la Médit., L. Potier. 2* m. oanonn. sur le
rt«rfc>u.T, V. Damnée. 2' m.Couronne, F. Simnn, 2* m. de limon. sur le
PoiAuou. J. Jaouen, 2" m. timon. sur \o~Jem-
mapts, E. Garel, 2' m. de timon. sur le Char-
les-Martel, S. Sandrac, 2' in. limon. sur VArr,
J. Saout. 2' m. de mousq. à l'escadre de'la Mé-
dit., P. Normand. 2' m. mfcan. torp. Y.Louam,
2' ni. de mousq.; H. Le Gallait, 2' m. timon. au
à dtoot. J. Miuhin, 2' m. louw. sur le Latou-
BAIGNADE MODULE
Saint-Nazairc, 1" uin.
Dans l'après-midi de dimanche dernier,
.NI. Robinet, 29 ans, déchargeur aux Usines
métallurgiques de la Baase-Loire, eut l'idée
de prendre un bain dans une pièce d'eau
servant à l'alimentation des condenseurs
de l'usine.
NI. Robinet venait de déjeuner et il était
à peine entré dans l'eau qu'il coula et dis-
parut sous les herbes.
Ce n'est qu'après trois heures de recher-
ches que plusieurs personnes accourues
purent ramener sur la berge, à l'aide d'un
grappin, le cadavre du malheureux ou-
vrier.
RENNES
LA UGUE DES DROITS DE L'HOMME
A propos de la peine de mort
Monsieur le Directeur,
Dans M compte-rendu que vous publiez ce ma-
tin de la soence du Congrès de la Ligiio des
Droits de l'Honunn d'hier aprt»-nHtf!<> cérémonie du Lyooo, vous dites que. sur la
question de Ia suppression de lu peine de mort,
un M'iU dédiai" (."est uni; envur.
A l'énoncé de la conliv-eprcuvo, j'ai
seul IL lev^r la main, mais je n'ai ol6 seul qm:
pendant deux secondes u peine. Le président
ayant annono!. en effet, qu'il il nvait. une voix
contre, plusieurs aulr,s mains se sont !nimd internent levées.
Ce n'était pas l'heure, où cette question
sur laquelle los avis sont trtw pflrlngés a été
ahnrdoe, qu'on pouvait intervenir uMlemont.
Il est évident, qu'a la Ligue où l'nn a cite sou-
vent, hier, sur d'autres questions, l'ewmplo de
l'Anglelrrpe, si l'on ciloii- rrmimo je t'aurais
f.iii si jr mVtnis rendu rompt»? que m«s i'olK>-
(,'uiw n'avaient d'autre dteir que celui de partir
rupidTwnt IVwofHpl*» dr In ntf'mp nation on
faveur des chul.imenl.s Oiirpon%, la' jnnjoriti':
pousserait, des dointurs de protol/itions.
Et. c'est pourquoi jP me suis r.inlTité rln voter
en bloc contre les conclusions du rapport pii>
xnlé, et que j'étais t-n ccln. d'accort nvec plu-
sieurs autres congressistes.
Veuillez agréer, etc.
Délégué do Paris-il, au Congres dr. Rtnnes.
rhe-TrevilIr. A. Maohup! 2' m. fouir. n l'psrnd.
ci. la Médit. n. Lo Gnllos, 2' m. Iminn. sur lo
Morceau, d. Caroleau, 2' m. timon. A Vcfnàre
du Nord, S. Botquekn, 2" m. canonn. sur le
Brennus. J. Cozan. p. ni. de man. sur lti Car.
not. Y. Hello, 2' m. de man. sur le Masséna,
1.. Guilloss.in, 2" m. Tourr. sur Y Amiral Char-
ntr, Y. CaW, 21 m. fourr.
FLOTTE
ARRIVES. A Quibrron. Dujniay-
Tronin», ..Tonnerre»; à Marseille, le t*,
«Oriflamme», «Arbalète».
PARTI, De Marseille, le 1'. «Coute-
las».
MARINE « COMMERCE
MOUVEMENT DU PERSONNEL.- Sont
embarqués
MM. les capitaines au long-cours E.
Perdrigeon, de Toulon, comme comman-
dant sur le paquebot Chicago M. Leprê-
Ire, du Havre E. Robert, de St-Nazaire
T. Josselin, de Dinan, et H. Maisaudon, de
Limoges, comme second capitaine, 1", 2°
et 3* lieutenant sur le paquebot Chicago.
M. le commissaire de bord H. Villeneu-
ve, comme commissaire de bord sur le pa-
quebot Chicago.
MM. les docteurs L,eclerc et Hamel,
comme médecin sanitaire sur le paquebot
Chicago parti du Havre, p. New-York le
22 mai.
MM. les mécaniciens brevetés de !'• clas-
se C. Chatelus, du Havre E. Audouin,
de Paris 1. Audouis, de St-Nazaire. et X.
Bréan, de Vannes, comme chef, 2'. 3* et 4*
mécaniciens sur le paquebot Chicago.
TERRE-NEUVE ET ISLANDE
Arrivés
A Bordeaux, le lori Héléne, venant d'Is.
lande, avec 25.000 morues de la Biquette,
25.000 de la Bretonne, et 25.000 de la Renée;
à St-Pierre MiqueJon, le 31 mai, goél.
locale Ondine, venant des Bancs, avec 100
quintaux de morues (a perdu sa touée) le
1" juin, Normande, des Antilles Prési-
dent-Armand, d'Halifax goél. locale :1,ni-
ta, des Bancs, avec 300 quintaux de morues
(a perdu sa touée).
VOILIERS LONGS-COURRIERS
Arrivés <
A San-Francisco, le 30 mai, Ernest-Siegfried,
c. Corée, de Greenock a Rouen, le 31, Que-
villy, c. Lagniel, de Philadelphie à New-
casue, le l' juin, Brenn, c. Henri, de San-Kren-
cisco A Ptymouth, le l', Armen. c. IXcvel, de
Portland (Oregon). 3
Partis
De Falmoiilh. le 31 mal. nue d'Aumaîe, c. La-
lande, p. Ipswich, 4 ordres.
A Prawle-Point, le 31 mai, Saint-Rogatitn. c. <
Iliaque!1. allant d'Australie a Hambourg, et Biar. t
ritz, c. Robinot, allant de Dunkerque à Nouméa.
Rencontrés
Le 19 mai, 29* N. et 29* 0.. EugAùa-Ftnttrel. c
c. Lequerré, allant de CardiK a Junin (Chili'. 2
PAQUEBOTS ET VAPEURS r,
LONGS COURRIERS
Arrivés ?
AmlralDupcrré. le 30, à Montevideo, c
d' Yokohama. r
Amiral-Eicelmans, le 28, à Snanghal,
d'Anvers.
Amiral-Jauréguiberry, le 31, au Havre.
de la Pluta. v
Amiral-Ponty, le 29, au Havre, de Dun-
kerque.
Ariadne, le 31, à Foundiougne, de Mar- x
seille. r
AurélienrScliolL le 31, & St.Lol1is (Séné- 1
gall, de Dakar.
Bordeattx, le 30, au Havre, de St-Nazaire.
Chicago, le 31, d New-York, du Havre..
Formosa, le 31, la Plata, de Marseille,
Honduras, le lw, il. Bordeaux, du Havre.
lie de France, le 31, il Alexandrie, de
Marseille.
Lonqwy, le 1", à Barry. de Nantes.
Mexico, le !• fi Bordeaux, de Dunkerque, i
Sydney, te 1". à Shanghai, de Marseille.
Tournée. le 1.. à Singapore, de Mar- j
&tes-vous ailes de Rennes
à Châteaubriant ?
Si vous vous plaignez du mal rie dos et de
rlouleurti dans les reins, si vous avez quel-
l'iu'un dans volre famille qui souffre de
troubles urinaires. décrété du sang, d'op-
pression, de battements de cœur, c'est pour
vous une • crasion d';ill.>r à i:hàteaubrian«
et de vous aupn'-s de \t. J.-Nf.,
Aul'frny, faclcm- dM Postes, rue de la Li-
berté, Si ninteniibrirint, >omn»nl il ,i été
îîuéii. En .îttendanl. vnu» avez tout intérêt!
ir lire re qu'il imius (!-il: Il y IL au moird
cinq ans que j'end-urais des souffrances
atroces dniw tes reins, dn^s vraisemblable-
nterrl. au senice fatigiml H aux marches
excessives que je suis force de faire. J'évi-
tais do m'asseoir et de nie reposer en route
car au ni'unent de me relever j'étais pris
d'une douleur aiffiië. comme si, l'on m'avait!
nrra^hé les reins. Parfois .Ma m« produi-
sait des tiraillements jusque dans l'estomac
et les njh'-s mes niques étaient troubles
et épaisses mnime do la boue, mon son¡.
meil était fl^'it. ff en nie levnnt j'avais une
frrande f»i ligue d
Aussi lui. qui' j'eus pris «luelquos Pihiles
Fosler pour les !trins, vendues à la Grande
Pharmacie Nouvelle, derrirn» l'Hôtel do
Villf. iL Rennes, j'en ressentis les effets
urines étaient. n
Pilules Kosfer pour los F?pins. j» su-is main-
fmunt très n.triio. j'ai. beaucoup plus de sou-
plesse dan; les reins rt. fais mon servie*
aussi fo<-iU-nienf. que si j'avais L'ô ans..le
certifie o.\aW ne ipii prén'-ilc et, \ous auto.
fWiws avec h si^niLlniv .liinies Kosteç et
refusez »''ner^î»niem«'iif. t'wite imiTat'ion ou
substitution. En vente dans toutes les phar-
maries, 3 fr. M la botlo. 10 fr. les six ou
franco contre mandaf Spécialités Foster,
H. Binac, Pharmacien, 23. rue Saint-Fer-
dinand, Paris.
Partis
Amiral-Fourichon, le 31, d'Anvers, p.
Yokohama.
Annral-.Xiclly, le 29. d'llaïphong, p. te
Havre.
Amiral-Troude, le 30, de Lisbonne, p. la
Plata.
Californie, le 29, de New- York. p. Bor-
deaux.
Campinas, le 29, de Dakar, p. Dunker-
que.
Dantabe, le 1". de Bonifacio, p. Marseille.,
Equateur, le ln, de Ronifacio p. Mar-
seille.
Francr fT. M.), le 29, de la Plata, de Mar.
seille.
La Brrtagne, le 30, du Cap Race, p. M
Havre.
Malte, le 20. de Si-Vincent (Cap Vert), n.
la Plata.
Pmmpa, le 30. de Dakar, p. Marseille.
Richelieu, le 29, de Dakar, p. Bordeaux-
Iniormations Financières
Paris, 1" juin.
f.e marcha se retrouve apnS 1 lussi bonnes dispositions qu'auparavant on est
ferme partout. L'tiesilalicm se fait irnarnuer
!>ar une certain tension daru les reports. Le taux
i'etabLt vers 3 1/2 en moyenne. La ftsute ler-
mine en (cxnicto CiT.liT. 1^, ronds étrangers
-estent san,, clvaiigement sur leurs cours precé-
iLnts uvec une leiiiu- ft,rm«-. On note particulie-
̃ement Jas fion.s du à QUI donnent
icu a un bon ootimnt. de demandes. ^u.\ sociétds
le crédit, on insciit de nouvelles avances. Ban-
lue de Paris 1655. Lyonnais U10. Union pari,
rtenne 833. Fermeté du Comptoir national d'et.
compte à 718 et de la Scciéii ycnérale à 811. la
Hanque ottomane est soutenue à 729. Parmi les
•ntreprisas de transport, les Omnibus sont plus
'aibleô il 13G6. Le Mctrn .lvct. Jnuru à Il Thont-
Ion at son même onurs de TOfi. [,e Sord-Sud sa
n. 'i m tient il 33j Le Rio franclut le cours de nom
rants, pour finir à 1992 contre 1084 cette après-
nidl. Certaines valeurs russes s.int de noti-vçjiii
xwâàées on retroiivu- HriainL a 27S. Sosno-
uicr iinit I5f>5. en hausee. ^aiis motif Appre-
table, ainsi que Aakou A 795. Par contre, lf«-
Krska reste lounlv A 1A5. 'uns' que l« Sel oem-
no ft 337. A;i\ ^'eurs divers-'s. l'Industrielle
oneière so maiotient très fernic. On sait que le
livideede a Att* li.A. par l'assemblée générale du
"J avril dernier, à 13 francs par action, soit
1/2 °; du onpiln! verse. A l'issue de cette as-
emblée. président a !nfor;n^ Ics nctionnunvt
fue le développement de« «ifflairns sociales, et no-
«mmen1. la conclusion d'opérations nouvelles
mjioriantes et intéressantes «mènerait le ('.on.
eil d'administrall'in penser que Itieure flttrt
̃nnue le donner ;i l'ihict de la Sonate !*am-
*»rr mjo .ru&B!i« l'ension conlmiieiV de a»
iptaiUoru. l^t- aciionnaircs pj-ftsenKs ayant !!on.
ié !eur assentiment unanime a l,i proposition du
onseil, la réunion l'une assembla extraûrdi-
lalre n élt^ diVid^e relt* ;uleu le j^idi juin. En banque. tes mines d'or
ont toujours i l'ordre du jour. On falt de nou-
vaux pmerf1* »ir la Rnnd Mines ni\ ga,j
land Il M*>. La PerrHra à 568 k fitS.
>c Bcers ht siationnaire à 372. Les litres rua-
os sont ass« soutenus. Le PJalifu notamment
«s» à 415. L'avance du Rin imprime une no«-
̃ftlla «vanre aux titres cuprlferse.La Tharsis Il..
lit à 159 et Cape Copper a 21B.
L Informateur Finmeiet,
16. rue Drouot, Paris.
Lt ttranl Tâtonna DUCUM
ImprtBMrie da l'Ouait-Bdaw.
IL rue du Prt-Botu. R«a«,
Compote w machines ttontmnm
W«t«B BËHRENS, li, rue rSutoST Pum.
DOUABNENEZ
TOMBÉS SOUS UNE CHARRETTE
Oenx entante, par un prodigieux hasard,
s'en ttreot avec quelques cootnsiona
Hier lundi, une lourde charrette passait à
une allure très modérée par la rue Sainte-
Hélèr.e. En face de chez M. Le Qwr, phar-
macien. deux jeunes entante, on ne sait
trop comment, roulèrent sous le véhicule
qui leur passa sur le corps.
Les deux enfants furent aussitôt relevés
et troiisportc's a la pharmacie, où un exa-
men succinct permit la consultation d'au-
cune fracture.
Ils en ont été quittes pour beaucoup do
peur et quelque? lépères contusions. L'imi
d'eux. cepeaidani. portail les trace*, appa-
rentes des roue; de la charrette sur les
deux pieds 1
SAINT-POL-DE-IXON
LE MOUVEMENT
SYNDICALISTE RURAL
Une grande réunion publique
Au moment où k n Sillon Il tient son con-
fis répionaJ à Guinpamp. un de ses mem-
bre». NI. BcreoL faisait de la bonne beso-
«ne syndicale à Saini-Pol-de-Léon.
La réunion u ew lieu dans k« vastes hal-
ies de Saint-Pal et au moment où nous y
pénétrons, nous sommes impressionnés de-
vant l'imposant auditoire qui s'etst proupé
autour d'une tribune improvisée, de laquelle
le camarade Hirrien, de i'réflaoii^iuiii. ex-
pose la question syndi
niete, ni d'une ( ouvre ]>oliliqur. Il >;ipit
Unit simplotiK-nt fMinr les professionnels île
i» cuJIitre maraîchère H, de l'agrioiriliire. de
se grouper pour la défense de leurs inté-
rêts oeonoin kpios et aussi de leur dignité
d'homme*.
Car il faul. je dire hautement.la question de
dignité de. cultivateurs est la raison ac-
tnelle de ce mouvement.
Les expéditeurs <]<• pommes de lerrc ont
̃décTt'tt" que œlles- ni lie seraient plus arhe-
tées qu'au marché rt que par suite les nnl-
tivat.eurs seraient obli«6* de se rendre à ce
marché qui n'exii-lail pas avant ces jours
derniers.
Il faut que les cuJtivateOTB montrent
qu'cux auesi ont droit ù la parole dans la
question et qu'ils ne sont pas des esclaves
ou. des serfs aue l'on mène de cette maniè-
re.
Ii fallait d'abord les consuller.Mais il faut
•ugsi quo maintenant eunscients de leur
fon-p. ils ne la mellent en acte que pour
i-omhattre pour la justice.
Puis Ir i-nmarade Ilirrieit propose è ras-
semblée dr* domier la parole hu camarade
Bewst. de Sainl-Malo. syndiriiK" lui aussi,
et qui a bien voulu venir leur parler d'uiv»
question qu'il connaît particulièrement.
La salle. toua il l'heure un peu hruvnnte,
tion et expo»e ce que doit être le syndical,
rour lwruel déjà, le mercredi précédent, 162
adhésions avaient, été' recueillies. Il doit
être purement rrofessionnel et. par suite,
n'accepter dans .son sein rrue les produc-
teurs, propriôtajres ti;n dillant eux-mêmes
fusion. femii«rs ou métayer. elc.
11 faut ahs-kimont laisser L la porte 1ou-
tes les diverpeivw politiques, Le syndical
ne dr>ii eliv ni républicain, ni inSpctiannairtv
jl .d&l ùtre accessible à tous, «fin -que »a>
force en soit augmentée.
Beresf appuie sur la différence qu'il faut
faire entre Je pixip.rieta.ire qui. cultivateur
lui-même, travaille de ses mains et fait de
son travail une ptofession el ]<• propriétaire
qui se contenite de voir ses fermiers pour
toucher les fermages et ses lerres pour
faire aux édifices (jwkjues réparations, la
plvpart. du tofnps indispensables.
La raison de la réunion «Huelle est le
conflit, qui exwtait dé.jj'i latent, jnflis
qui es4 devenu plus aifiu. cuire le* nu'odair-
teurs et les expéditeurs qui suni des inter-
médiaires.
Ge conflit est à l'état latent. I'exipéditeur
Pt le marchand ayant intérêt particulier à
acheter meMlnur marché jxjssible. tandis
que le cultivateur a intérêt à vendre le plus
cher possible, afin de vivre plus à son aise
rI. aussi de pouvoir se ménager des res-
sources pour ses vieux jours
La manière d'opérer des expéditeurs les
rend .pour ainsi dire les malti^es de lu situa-
tion. Et. la meilleur* preuve qu'ils se sen-
tent des mattres, c'est, que, sans consulter
préalablement los producteur, ils ont » dé-
crété n qu'il y aurait un marché aux pom-
mes de terne, finissant à onze heures ».
et. qni'il ne serait rien acheta qu'au marché!
Les cultivateurs ne se sont pas arrêtés à
.s* demander si /v marché cfait favorable
ou préjudiciable à leurs intérêt ils ont
vu !ou. siinpJoniont. dans cet acte « aufo-
craticroe » une atteinte à leur d.igrtilé pro-
fessionnelle, et c'est pour faire respecter
leur dignité, qu'ils ont créé ce mouvement
(Les applaudissements de la salle font
bien ressortir que c'est bien la ce qui a mo-
tjvé ce mouvement d'un pays tout entier).
Ils croient avoir le droit, continue Bérest
d'être respectés et d'élever en face des
acheteurs un syndicat qui défendra leurs
intérêts.
Que sera donc le syndicat et quelle be.
»ngne devra-t-il accomplir ?
D'abord il devra se tenir sur le terrain
strictement professionnel.
Il respectera, et les statuts élaborés le
lisent clairenrent, les convictions religieu-
ses ou politiques de ses membres, saluaut
avec reconnaissance les forces morales
qu'ils peuvent y trouver.
Quel sera son objet ? La défense des in-
téréts professionnels des syndiqués. Par
suite il défendra les intérêts de ses mem-
bres tant contre les expéditeurs que contre
tes propriétaires. Il sera par suite une force
qui pourra arriver il obtenir un abaisse-
ment des ferrages devenus par trop éle-
vés. Mais alors si les fermiers par la voie
du syndicat parviennent a améliorer leur
situation matérielle, ce sera de toute justi-
ce qu'ils n'oublient pas qu'à côté d'eux se
trouvent les ouvriers agricoles qui font
nussi le travail de la terre et dont le sorl
nérite amélioration.
L'orateur a confiance dans le sentiment
Je justice qui anime le cœur du Léonard
oour opérer cette amélioration du sort de
fouvrier agricole, quand lui-même aura
obtenu satisfaction.
Et élevant le débat. Bérest montre qu'il
est temps que les ruraux se mettent à leur
tour & profiter des lois sociales que la Ré-
publique nous a données et qu'à l'exemple
des ouvriers des villes, ils sachent récla-
mer leurs droits et défendre leurs intérêts.
Et aux longs applaudissements de la salle,
il termine en invitant les cultivateurs à dé-
fendre leur dignité et leurs droits dans le
syndicat et en demandant la nomination
immédiate d'un bureau provisoire.
Le bureau provisoire est aussitôt nommé
et celui-ci invite les cultivateurs a se grou-
per tout de suite par commune afin de pro-
céder entre eux au choix de celui des leurs
in fera partie de la comuoisslun adminis-
trative du syndicat.
La séance est suspendue pour que ce
choix puisse se faire et aussi pour recueil-
lir les adhésions au syndicat.
Et c'est une file ininterrompue de culti-
vateurs qui viennent s'inscrire.
Peu d'auditeurs sont sortis. Les conver-
sations sont animées dans les groupes. Et
l'on remarque qu'un groupe de plus en
plus important se forme autour de NI. Du
l'enhoat, propriétaire à Tronjoly, à Ciéder.
Sa conversation t hostile au syndi-
cat. Le groupe qui l'entoure devenant de
plus en plus nombreux des cris ci à la
Iribune Il se font entendre nombreux. Bé-
l'est prend alors la parole et invite instam-
ment M. du Penhoat à monter il la tribune
et ce dernier se décide à prendre la parole.
Son principal argument contre la réunion
c'est que les expéditeurs avec lesquels le
syndicat devra entrer en pourparlers pour
amener une entente n'ont pas été convo-
qués.
Bérest de reprendre la parole et d'expliquer
ce qu'ils veulent.
Celui-ci réplique à NI. Du Penhoat que
lorsque les commerçants ont. décrété leur
marché, les cultivateurs n'ont été consultés
ni en particulier ni en général.
NI. Du Penhoat s'efforce alors de montrer
que le syndicat n'était nullement indispen-
sable.
Il critique l'article des statuts d'après le-
quel le syndicat aura'pour but de défendre
les intérêts des fermiers contre les :proprié-
[aires.
Après une intervention de Bérest. Her-
rien demande de clôturer la sbance en vo-
tant des remerciements au camarade Bé-
rest. La salle répond par un immense cri
de Vive Bérest.
Celui-ci se lève ému et d'une voix forte
invite la salle il lever la séance au cri de
ci Vive le Syndicat et la salle comme un
immense écho répond par le même cri de
Vive le Syndicat.
Bonne journée pour les ruraux du Léon
et qui aura sa répercussion chez Icurs frè-
res des autres régions.
Le bureau du syndicat est aussitôt cons-
titué
Président, M. Louis Le Dizès, de Bron-
dusval. en Saint-Pol de Léon vice-prési-
dents MM. François Cabioch, de Roscoff,
et Jean-Marie Créach, de .Ponplaincoat, en
Plougoulm; secrétaire M. Jacques Créach,
de Kerrom, en Saint-Pol de Léon tréso-
rier M..Henri Tanguy, de Saint-NI de
Léon membres MM." Charles Jacq, de
Kerlavan, en Sibiril Jean-François Cafir,
de Tycarn, en Plouénan Louis Cloarec, du
Rozdu, en Cléder Pierre Combot, du
Pouldu, en Santec Jean-Marie Seité, de
Poulvéach. en Ploueseat Vincent Cabioch,
de Roscoff Louis Emily. de Cléder Jean.
Louis Cadiou. de Plougoulm Hirrien de
Tréflaouénan Pierre Olivier, de Kerzen-
gar, en Sibiril.
Plounévézel
LE PARDON. Dimanche n eu lieu au
petit bourg de Ptounévézel le f( pardon »
annuel, placé sous le. vocable de sainf Pier-
re. De nombreux Carha.isiens étaient
rendus et avaient donné de l'animation à
cette fête locale.
LAVAL
JAMBE BRISEE. Lundi soir, NI. Le-
prince, menuisier et. cafetier, rue de l'Huis-
sorie. marchait dans la rue. prés sa de-
meule. lorsqu'en posant le pied sur une
pierre roulante, il «lissa sur le sol et lomtva
si malheureusement yu'il se brisa une jam-
be lu hauteur du genou.
^prince.; tjyfr fut
«oiniéHé- '»où'1 if a-'reçtt-. les
soms de NI. Je docteur Dupne. Ce dernier a
au blessé un long repos.
MARIAGE. Mardi, à onze heures du
matin, a été célébré en l'église cathédrale
•de Lava. en présence d'une assistance
nombreuse, le mariage de Mlle Jeanne
Veillard, fille aînée de l'honorable négo-
ciant de la rue de l'Hôtel de Ville, avec M.
Edouard Granier. négociant en vins rue
Crossardière. flls de feu NI. Granier, an-
cien conseiller municipal de Laval.
BRAS CASSE. Samedi -dernier, vers
trois heures de l'après-midi, le jeune Bau-
dry, âgé de 12 ans, demeurant chez ses
parents, rue de l'Huisserie, s'amusait sur
la. place du Gast, avec un camarade nom-
me Colin. Tout à coup, celui-ci passa un
croc en jambe à Bandry, qui tomba sur le
sol. Sa chute fut si malheureuse qu'il se
cassa le bras gauche. Le petit Baudry fut
reconduit à son domicile, où il reçut les
soins de M, le docteur Bucquct. Le m6de-
cin, après avoir réduit la fracture, a pres-
crit cinq à six semaines de repos.
LE LEGS JAMEAl". Le maire de La-
val a demandé aux patrons de la ville de
lui indiquer les candidats à ce legs, qui con-
tient les dispositions suivantes
Désirant, encourager les ouvriers à se
bien eonduire et à avoir la moralité néoes-
saire à un bon père de famille, je donne en-
tre les mains du Conseil municipal de la
ville de Lavât, une somme de cinq mille
francs, quitta de droits, de laquelle somme
ladite ville fera l'intérêt à cinq pour cent
avec ses revenus et à perpétuité ledit. Con-
seil municipal délivrera chaque année, nux
pères de famillr qui lauront le mieux mé-
rité, soit par leur bonne conduite ou leur
aptitude au travail, deux livrets de Caisse
d é.pargne de chacun moitié de l'intérêt pro-
duit par cette somme l'un de ces livrefs
sera donné aux om-riere tisserands et l'au-
tre aux divers états, tous habitant la ville
de Laval. Ils ne seront délivrés Qu'une fois
au même individu, à moins qu'il ne s'en
frouverail pas d'autres les mériter.
ETAT-CIVIL. Naissances. Kléber
Gr-eweidinger, rue Haute-FoUis Alphon-
Mariaqr.s. Joseph Bezier, charron, à
.l'Aulne de Saint-Berthévin, et Charlotte Pi-
que%, s. p.. rue du Eu-
gène Déchois, domestique A Chailland, et
Aurélie Trillon, ouvrière en robes, quai
Sadi-Carnot Henri Girard, couvreur, rue
du Pont de Mayemne, et Marie Lemoine,
cuisinière, rue du Pont de Mayenne Emile
Pelle, comptable à ViWers Bocage, et Louise
Derouaille, employée de commencé, rue Am-
brovse Paré Edou.vrd Granier, négociant
en vims, rue Crossardière, et. Jeanne Veil-
lard, sans profession, rue de l'Hôtél-de-
ViHe.
DtWs. Rosalie Priolet, s. p.. épouse de
Pierre David, 59 ans, rue du Gué d'Orger
Victoire Lefèvre, sans profession, veuve de
Jean Lamoreux, 73 ans, rue Sainte-Anne
Zoé Mtellier, sans profession, veuve de
Louis Pihellier, 79 ans, rue du Mans José-
phine I^amy, s. p., veuve de Michel Bous-
sard. fi4«nis, rue Sainte-Anne.
Publications de mariages. Emile Fouil-
leul, menuisier à Ernéè, et Marie Jolivier,
cuisinière, rue du Brètais Stanislas For-
lin. forgeron. Grand-Rue, et Marie Bossé,
passeuse, rue Haule des Tuyaux Georges
Jarrv, dresseur il l'usine de Bootz, rue de
lo Filature, et Marguerite Farard, ouvrière
de fabrique, chemin de Vaufleury 'Albert
Portier, carrossier, rue des Fosses, et Ma-
ne t'ouin. s. p., rue de Rarumw Joseph
Chaumont, tisserand, rue du .Port. et Marie
Perré, ouvrière de fabrique, il la Fourniè-pe:
Albm Morice, maooii. rue d'Bmée et Marie
Hautbois, o.vi dense, à Tbévalies Alexan-
dre Hautbois, gatochiier. rue de Payenne, et
Marie BriQet. ouvrière de fcfr" Grande,
QUATRIEME EDITION
FABRIQUE DE COULEURS EN FEU
Paris, tir juin.
L'n uiolcnt incendie a relaté celle après*
midi, 118, avenue Dawnesnil, à l'usine de
MM. Peyardet et Tienbert, fabricants de
cniticurs et vernis.
Il riait une twiurc et les ouvriers rega-
fluaient leurs postes, lorsqu'une fumée in-
têtue s'éleoa tout coup sur te granier à
fourrage, attenant aux ateliers. U alarma
{ut aussitôt donnée et le personnel de l'usi-
ne se mit aussitôt à travailler pour com-
battre le. sinislre. Ce ne lui qu'd grand'peine
qu'an put sortir de l'écurie les quatre che.
vaux qui s'y trouvaient. Effrayés par les
flammes, les animaua refusaient d'obéir.
On teur ent;etnppa la 10,le auec de.i-couvèr-
furcs pour les co)\duirc au dehors. les
pompiers de ta caserne de Chaligny ne tar-
dèrent pas à accourir sur Ir lieu du sinis-
trr. Les drm pompes inondèrent le bâti-
ment en flammes.
Malqré ta rapidité" de.s srcours il fallut
renoncer à sauver la partir droite de t'usi..
ne. rt sr borner à protéger l'aile gauche, où
était accumulé une quantité considérable de
vernis à l'alcool susceptible ds provoquer
une explosion formidable. Grâce au courage
et l'activité des sauveteurs, font danger
fui écarté. Il ne reste plus que ks quatre
mins du bâtiment sinistré. Les iipâts s'élè-
vent plusieurs centaines de mille francs.
Le sinistre a causé une vive émotion dans
lr quartier. Un service d'ordre important
avait ?wi.nc il. maintenir le flot de euriru.r
qui se pressa.'¡/ autour du. bâtiment incendié.
Il Il' a hcurevsewrnt ru aucun accident
de lier sonne déplorer.
Une enquête est ouverte.
ARTHRITIQUES, GOUTTEUX
BOIRS AUX REPAS
VICHY-CÈLESTINS
LA GREVE DES INSCRITS
A Saint-Nazaire
Siiint-Na/.airc 1" juin.
La grève continue. la suite d'entrevues
qui onl eu lieu entre les grévistes et M.
GrandpeiTcl. agent piincipal dc la Compa-
gnie Transatlantique, aucun accord n'a pu
se faire.
Les grévistes n'ont soulevé aucune diffi-
culté en cc qui concerne les paquebots, dont
la est absolument réglée maiS en
tflnl dn tout le monde.
La Compagnie avait accordé, jusqu'ici,
à la suite d<- pn' .Ailentes réclamations, le
service par trois quarts, de t
heures i>ar bordée; mois la nouvelle rcglr-
mcntfif.ion srr les effectifs ne maintenant
ce service que sw les navires effectuant un
parcours de pkis de MTQ milfes, d'un port à
un autre et les grévistes demandant à con-
tinuer fi bi-néiicier par lu suilc des mèmrs
avantages, aucune entente n'a élé possible
et, !"s pourparlers commencés mil dû ctro
rompus.
•̃ DANS,L'ARMEE
CORPS DE SANTE COLONIAL. Méde-
cin major de le el. n° 2, Lepinay, du 2e
d'inf. col. à Brest 3. Martel, du 1" d'art,
col. à Lorient. Médee. maj. de 2* CI. n° 1,
Doreau, du 2' d'inf. roi. à Brest 3. Mu-
nier. dm G" d'inf. col. il Brest 5. Le Corre,
du 1" d'art, col. à Lorient. méd. maj. de
le ci. n° 2. Blain, du l'r d'art, col. il I>o-
rient. méd. aide-maj. de 2e cl. n° 2, Hi-
vière. du 5« d'inf. coL à Cherbourg .1. Bas-
que, du 2e d'art, col. à Cherbourg Dau-
vergne. du Ce d'inf. col. à Brest.: 7. Kuvrard.
du r>« d'inf. cal., à Cherbourg officier
d'administratinn du corps de santé n° 3,
Chameau, de Brest.
INTENDANCE COLONIALE. Adjoints
à l'iniendance n° 1. Pelitgirard. do Lo-
rient 2. Roper. de Cherbourg attachés
de 1" cl. 1. Crâne, de Cherbo-mrg 2, Gouev,
de Brest off. d'adm. (bureaux) 2, Bi-
daux, de Cherbourg n. Soulié. de Brest.
Saint-Loup-du-Gast
COUPS, M. Arsène Bel ton. il ans,
cultivateur à la Touche, en Saint-Loup-dUr
Gast, vendredi dernier vers 9 heures du
soir, sortait de chez M. Victor Bu.sson, 41
ans. cultivateur au village de la Conterie,
même commune, lorsqu'il fit la rencontre
des épow Jean Beunard et de leur fils Au-
guste, cultivateurs au même lieu. Ces der.
ni-eps. qui l'attendaient, après lui avoir pris
son balon qu'il tenait à la main, lui en por-
tèrent plusieurs coups sur la téte'et sur le
corps. Plainte est portée.
saint'Calais du Désert
INCENDIE. Dans la nuit de lundi a
mardi dernier, vers 1 heure du matin, NI.
Pierre Lemeunier, 76 ans, propriétaire au
hameau de ChAtelier, en St-Calais-du-Dé-
sert, fut réveillé par un bruit anormal pa.
raissant venir du dehors. Etant sorti, il
constata que la toiture en chaume de son
habitation était en flamme.
Comme tout secours était inutile et qu'il
n'y avait aucun danger pour les habita-
tions voisines, il laissa le tout se consumer.
Ayant brûlé la veille des feuilles sèches
pour faire cuire sa soupe, NI. Lewionnier.
suppose qu'une flammèche sera tombée sur
la toiture et aura allumé cet incendie.
Les pertes non assurées sont évaluées à
G00 francs.
LE FEU. Un incendie s'est déclaré
dans la nuit du 28 au 29 mai dernier dans
un bâtiment mesurant Il m. 40 de lon-
gueur, sur G m. 30 de largeur, servant de
maison d'habitation, de cabinet et de cave
et appartenant ù M. Désiré Rébulard, 33
ans, cultivateur au lieu dit Valoup, en
Lasser.
S'étant levé au plus vite, Ni. Rébulard
constata en effet que la toiture de sa cave
était enflammée. Il prévint sa femme en
toute hâte et pendant que son neveu Mar-
cel Marie), et son voisin Stunislas Briant,
allaient donner l'alarme à St-Fraimbault-
de-Prières et à Lassay, aidé de sa femme,
il fit sortir les bestiaux des étables.
Dès que les premières personnes arrivè-
rent sur les lieux, il fallut se borner à sau-
ver simplement la literie et le plus de linre
possible, car les llammes ayant déjà enva-
his l'intérieur de la maison, cette dernière
devint, bientôt la proie des flammes.
T,es pertes assurées pour le fermier M.
RébuJard, sont estimées à 1.346 franc?.
Quant à celles de NI. Mariel. propriétaire
de l'immeuble, demeurant, 88, rue de Pa.
ris, il Clichy, elles sont évaluées à 2.000 fr.
Cause inconnue.
LISEZ LES ANNONCES
DE L' « OUEST-ECLAIR n
VOUS Y TROUVEREZ TOUJOURS
DES RENSEIGNEMENTS UTILE*
LE MYSTERE TARDIYEL
Le juge d'instruction a entendu la martre.
drAllaire, ce dernier et Tardivel
Paris. 1" juin.
L'audition par le juge drinsta-uetion de la
femme Batifolier, maîtresse d'AUaire,
de Tairdivel et d'Allaire, a routé sur le
point. de savoir si Tardive avait oui ou
non déclaré il. ADaine qu'il connaissait les
assassins de NI. Steinheil.
Ia femme Batifolier a aUi'irmé que son
amant lui avait déclaré que Tardivel lui
avait avoué avoir tué quelqu'un, mais sans
préciser qui.
A Maire confirma les délcarations de sa
maîtresse. Mais il a ajouta qu'il avait bien
pu oublier qu'il s'agissait du crime de l'im-
pass eRonsan.
Tardive) a nié les propos que lui avait
prêtés Allaire. les trailant de fables.
Au sujet de- la clef trouvée dans une do
ses valises, Tardivel a dit qu'il ne pourra
répondre, que quand il aura vu cette clef.
LA SERBIE S'ARME
Belgrade, If, juin.
Le ministère de la guerre a invité plu-
sieurs fabriques d'armes en Europc lui
adresser 87.000 /usils il. répétition, et H0
millions de cartouches. Il achètera en outre
d'ii'i peu de temps iO canons de forteresse
de gros calibre, J abusiers et trois batteries
de mortiers.
LES EDILES LONDONIENS A NANCY
Nancy, 1" juin.
Le., délégués dit London Coanty Cnuncll
du franco british alliannr, membms du
anglais ou représentants des
classes anglai.srr, au nombrr de 60 envi-
ron, sont arrivés ce soir il 9 heures par
train spécial Nancy, oit ils viennent vi-
siter l'exposition. Le maire, les adjoints ra
les conseillers municipaux les ont reçus d
la gare.
Sur le parcours de la gare à la place Sta-
nislas, la foule a accueilli par des acclama-
lions enthousiastes le passage dv cortège.
Toutes les voitures étaient rscorlér.s par
des gendarmes cheval. La réccption of-
ficielle des visiteurs anglais a cu, lieu en-
suite l'Hôtel de Ville.
La délégation anglaise séjournera Nan-
cy pendant unr semaine. De nombreuses
fétes auront lieu, rn leur honneur..
DANS LES P. T. T.
Ceux qui profitaient de la grève
rtrras, In juin.
Après l'arrestation de Buscail, agent des
Il. 'f. T., chez, rlui on trouva une. quantité
dr cartes postairs illustrées, d'échantillons
el dn timbres-postes non oblitérées, la bri-
(jatlr mobile a arrêté t'abassus Kerv.aud,
'âi/é de 20 ans, originaire de l'Aycyron, rt
Fcrnts Marina, dgé de 2n ans, originaire de
VAriègr. ('hr': le premier on. trouva des
crayons, et des timbres-postes non oblilé-
*ïm,' èhcy'la. une montre
envoyée comme échantillon, qu'il arait re-
çue dr Cabassus. qili l'avait dérobée. l'rr-
rus en connaissait la provenance délie-
tueuse.
LE RAID DU « ZEPPELIN »
Brrfin, Il' juin.
Le Zeppelin a atterri sans incident à neuf
heures, près de Schemnerberg, à côté de la
ligne de chemin de fer dr Lanlhcis Ribe.-
rach.
Le Zeppelin a atterri dans unr prairie
près de Schemnerberg, 60 kilomètres au
notd de Friedrrikshavcn. sans aucun acci-
dent. La cause de cet atterrissage est seu-
lement la perle de gaz rendue inévitable
par le rafraîchissement de la températuire.
à l'approche rlr la nuit.
Pendant celle ttuit, on va transporter sur
les lieux, le matériel nécessaire, pmtr lui
fournir .sa provision de ga:. Mais il nr s'é-
Muera pas demain avant 8 heures dit ma-
lin. Tout est en crrrltmt état.
LE JOURNAL OFFICIEL
Paris, lw juin,
INSTRUCTION PUBLIQUE. Un décret
aux termes duquel NI. Misimal, poète, est
promu au grade de commandeur de la Lé-
gion d'honneur.
GUERRE. Décision porlant mutation,
tour de service 'Colonial.
Dépêches
maritimes
MARINE DE GUERRE
DEMISSION. La démission ,de son
grade offerte par l'ens. de v. Hersant de la
Villeinarqué, de Lorient, est acceptée, p.
compter du 25 mai.
BREST
MUTATIONS HEBDOMADAIRES. Em6ar.
ques ù la défense fixe de Biaertc, AI. Buinier,
2* m. de man. au cadre du deuxième dépôt. S.
Keixlraon, 2' m, fourr. sur la Couronnc, Y. Sa-
laun, ii1 ni. voilier sur le Chasseloup-Laubat,
E. Abgrall, p. ]il. commis à l'hôpital maritime,
J. Nadec, E. Donval. 2' in. inf. sur lu Jrannc
d'Arc, Y. Rebours, p. m. torp. il la Ilotlillo
de torp. de lu 11(dit.. s. Flaux, p. m. pilote au
cadre du l' dcp., J. llnrvéou, Y. Guénodeu, i'
in. canonn. sur l'Indomptable, V. DattS, 2' m.
oanoiui. il la 1" floll. de Inrp. de la Manche,
J. Dard, 2' ni. de man. sur le Cosmao, i. Ma-
tha, m. rnécan. ,ur le Haint-Louiï, P. Lts-
couarch, p. ni. de timon. sur le Harpon, J. Le
Oiien, 2* m. ,de mouaq. au .V dépôt..1. Kcflftiéis,
2' ni. canon* sur le Caïman. P. Billion, ni.
de ntan. sur le Marnéna, i". Jegou, pjii. charp.;
sur le Brennus, H. Sévec, 2" m. mécan. sur le
Morceau, F. Pasiec, p. m commis sur l'Amiral
Tréhouart, G. Qoarec. 2" m. de nian. au Il dé-
pôt, F. Tanguy, 2* ni. canonn. sur le Sham-
rock, Y. Bouffant. 2' m, de man. à l'esc8dre
de la Médit., L. Potier. 2* m. oanonn. sur le
rt«rfc>u.T, V. Damnée. 2' m.
PoiAuou. J. Jaouen, 2" m. timon. sur \o~Jem-
mapts, E. Garel, 2' m. de timon. sur le Char-
les-Martel, S. Sandrac, 2' in. limon. sur VArr,
J. Saout. 2' m. de mousq. à l'escadre de'la Mé-
dit., P. Normand. 2' m. mfcan. torp. Y.Louam,
2' ni. de mousq.; H. Le Gallait, 2' m. timon. au
à dtoot. J. Miuhin, 2' m. louw. sur le Latou-
BAIGNADE MODULE
Saint-Nazairc, 1" uin.
Dans l'après-midi de dimanche dernier,
.NI. Robinet, 29 ans, déchargeur aux Usines
métallurgiques de la Baase-Loire, eut l'idée
de prendre un bain dans une pièce d'eau
servant à l'alimentation des condenseurs
de l'usine.
NI. Robinet venait de déjeuner et il était
à peine entré dans l'eau qu'il coula et dis-
parut sous les herbes.
Ce n'est qu'après trois heures de recher-
ches que plusieurs personnes accourues
purent ramener sur la berge, à l'aide d'un
grappin, le cadavre du malheureux ou-
vrier.
RENNES
LA UGUE DES DROITS DE L'HOMME
A propos de la peine de mort
Monsieur le Directeur,
Dans M compte-rendu que vous publiez ce ma-
tin de la soence du Congrès de la Ligiio des
Droits de l'Honunn d'hier aprt»-nH
question de Ia suppression de lu peine de mort,
un M'iU dédiai" (."est uni; envur.
A l'énoncé de la conliv-eprcuvo, j'ai
seul IL lev^r la main, mais je n'ai ol6 seul qm:
pendant deux secondes u peine. Le président
ayant annono!. en effet, qu'il il nvait. une voix
contre, plusieurs aulr,s mains se sont !nim
Ce n'était pas l'heure, où cette question
sur laquelle los avis sont trtw pflrlngés a été
ahnrdoe, qu'on pouvait intervenir uMlemont.
Il est évident, qu'a la Ligue où l'nn a cite sou-
vent, hier, sur d'autres questions, l'ewmplo de
l'Anglelrrpe, si l'on ciloii- rrmimo je t'aurais
f.iii si jr mVtnis rendu rompt»? que m«s i'olK>-
(,'uiw n'avaient d'autre dteir que celui de partir
rupidTwnt IVwofHpl*» dr In ntf'mp nation on
faveur des chul.imenl.s Oiirpon%, la' jnnjoriti':
pousserait, des dointurs de protol/itions.
Et. c'est pourquoi jP me suis r.inlTité rln voter
en bloc contre les conclusions du rapport pii>
xnlé, et que j'étais t-n ccln. d'accort nvec plu-
sieurs autres congressistes.
Veuillez agréer, etc.
Délégué do Paris-il, au Congres dr. Rtnnes.
rhe-TrevilIr. A. Maohup! 2' m. fouir. n l'psrnd.
ci. la Médit. n. Lo Gnllos, 2' m. Iminn. sur lo
Morceau, d. Caroleau, 2' m. timon. A Vcfnàre
du Nord, S. Botquekn, 2" m. canonn. sur le
Brennus. J. Cozan. p. ni. de man. sur lti Car.
not. Y. Hello, 2' m. de man. sur le Masséna,
1.. Guilloss.in, 2" m. Tourr. sur Y Amiral Char-
ntr, Y. CaW, 21 m. fourr.
FLOTTE
ARRIVES. A Quibrron. Dujniay-
Tronin», ..Tonnerre»; à Marseille, le t*,
«Oriflamme», «Arbalète».
PARTI, De Marseille, le 1'. «Coute-
las».
MARINE « COMMERCE
MOUVEMENT DU PERSONNEL.- Sont
embarqués
MM. les capitaines au long-cours E.
Perdrigeon, de Toulon, comme comman-
dant sur le paquebot Chicago M. Leprê-
Ire, du Havre E. Robert, de St-Nazaire
T. Josselin, de Dinan, et H. Maisaudon, de
Limoges, comme second capitaine, 1", 2°
et 3* lieutenant sur le paquebot Chicago.
M. le commissaire de bord H. Villeneu-
ve, comme commissaire de bord sur le pa-
quebot Chicago.
MM. les docteurs L,eclerc et Hamel,
comme médecin sanitaire sur le paquebot
Chicago parti du Havre, p. New-York le
22 mai.
MM. les mécaniciens brevetés de !'• clas-
se C. Chatelus, du Havre E. Audouin,
de Paris 1. Audouis, de St-Nazaire. et X.
Bréan, de Vannes, comme chef, 2'. 3* et 4*
mécaniciens sur le paquebot Chicago.
TERRE-NEUVE ET ISLANDE
Arrivés
A Bordeaux, le lori Héléne, venant d'Is.
lande, avec 25.000 morues de la Biquette,
25.000 de la Bretonne, et 25.000 de la Renée;
à St-Pierre MiqueJon, le 31 mai, goél.
locale Ondine, venant des Bancs, avec 100
quintaux de morues (a perdu sa touée) le
1" juin, Normande, des Antilles Prési-
dent-Armand, d'Halifax goél. locale :1,ni-
ta, des Bancs, avec 300 quintaux de morues
(a perdu sa touée).
VOILIERS LONGS-COURRIERS
Arrivés <
A San-Francisco, le 30 mai, Ernest-Siegfried,
c. Corée, de Greenock a Rouen, le 31, Que-
villy, c. Lagniel, de Philadelphie à New-
casue, le l' juin, Brenn, c. Henri, de San-Kren-
cisco A Ptymouth, le l', Armen. c. IXcvel, de
Portland (Oregon). 3
Partis
De Falmoiilh. le 31 mal. nue d'Aumaîe, c. La-
lande, p. Ipswich, 4 ordres.
A Prawle-Point, le 31 mai, Saint-Rogatitn. c. <
Iliaque!1. allant d'Australie a Hambourg, et Biar. t
ritz, c. Robinot, allant de Dunkerque à Nouméa.
Rencontrés
Le 19 mai, 29* N. et 29* 0.. EugAùa-Ftnttrel. c
c. Lequerré, allant de CardiK a Junin (Chili'. 2
PAQUEBOTS ET VAPEURS r,
LONGS COURRIERS
Arrivés ?
AmlralDupcrré. le 30, à Montevideo, c
d' Yokohama. r
Amiral-Eicelmans, le 28, à Snanghal,
d'Anvers.
Amiral-Jauréguiberry, le 31, au Havre.
de la Pluta. v
Amiral-Ponty, le 29, au Havre, de Dun-
kerque.
Ariadne, le 31, à Foundiougne, de Mar- x
seille. r
AurélienrScliolL le 31, & St.Lol1is (Séné- 1
gall, de Dakar.
Bordeattx, le 30, au Havre, de St-Nazaire.
Chicago, le 31, d New-York, du Havre..
Formosa, le 31, la Plata, de Marseille,
Honduras, le lw, il. Bordeaux, du Havre.
lie de France, le 31, il Alexandrie, de
Marseille.
Lonqwy, le 1", à Barry. de Nantes.
Mexico, le !• fi Bordeaux, de Dunkerque, i
Sydney, te 1". à Shanghai, de Marseille.
Tournée. le 1.. à Singapore, de Mar- j
&tes-vous ailes de Rennes
à Châteaubriant ?
Si vous vous plaignez du mal rie dos et de
rlouleurti dans les reins, si vous avez quel-
l'iu'un dans volre famille qui souffre de
troubles urinaires. décrété du sang, d'op-
pression, de battements de cœur, c'est pour
vous une • crasion d';ill.>r à i:hàteaubrian«
et de vous aupn'-s de \t. J.-Nf.,
Aul'frny, faclcm- dM Postes, rue de la Li-
berté, Si ninteniibrirint, >omn»nl il ,i été
îîuéii. En .îttendanl. vnu» avez tout intérêt!
ir lire re qu'il imius (!-il: Il y IL au moird
cinq ans que j'end-urais des souffrances
atroces dniw tes reins, dn^s vraisemblable-
nterrl. au senice fatigiml H aux marches
excessives que je suis force de faire. J'évi-
tais do m'asseoir et de nie reposer en route
car au ni'unent de me relever j'étais pris
d'une douleur aiffiië. comme si, l'on m'avait!
nrra^hé les reins. Parfois .Ma m« produi-
sait des tiraillements jusque dans l'estomac
et les njh'-s mes niques étaient troubles
et épaisses mnime do la boue, mon son¡.
meil était fl^'it. ff en nie levnnt j'avais une
frrande f»i ligue d
Aussi lui. qui' j'eus pris «luelquos Pihiles
Fosler pour les !trins, vendues à la Grande
Pharmacie Nouvelle, derrirn» l'Hôtel do
Villf. iL Rennes, j'en ressentis les effets
urines étaient. n
Pilules Kosfer pour los F?pins. j» su-is main-
fmunt très n.triio. j'ai. beaucoup plus de sou-
plesse dan; les reins rt. fais mon servie*
aussi fo<-iU-nienf. que si j'avais L'ô ans..le
certifie o.\aW ne ipii prén'-ilc et, \ous auto.
fWiws avec h si^niLlniv .liinies Kosteç et
refusez »''ner^î»niem«'iif. t'wite imiTat'ion ou
substitution. En vente dans toutes les phar-
maries, 3 fr. M la botlo. 10 fr. les six ou
franco contre mandaf Spécialités Foster,
H. Binac, Pharmacien, 23. rue Saint-Fer-
dinand, Paris.
Partis
Amiral-Fourichon, le 31, d'Anvers, p.
Yokohama.
Annral-.Xiclly, le 29. d'llaïphong, p. te
Havre.
Amiral-Troude, le 30, de Lisbonne, p. la
Plata.
Californie, le 29, de New- York. p. Bor-
deaux.
Campinas, le 29, de Dakar, p. Dunker-
que.
Dantabe, le 1". de Bonifacio, p. Marseille.,
Equateur, le ln, de Ronifacio p. Mar-
seille.
Francr fT. M.), le 29, de la Plata, de Mar.
seille.
La Brrtagne, le 30, du Cap Race, p. M
Havre.
Malte, le 20. de Si-Vincent (Cap Vert), n.
la Plata.
Pmmpa, le 30. de Dakar, p. Marseille.
Richelieu, le 29, de Dakar, p. Bordeaux-
Iniormations Financières
Paris, 1" juin.
f.e marcha se retrouve apnS 1
ferme partout. L'tiesilalicm se fait irnarnuer
!>ar une certain tension daru les reports. Le taux
i'etabLt vers 3 1/2 en moyenne. La ftsute ler-
mine en (cxnicto CiT.liT. 1^, ronds étrangers
-estent san,, clvaiigement sur leurs cours precé-
iLnts uvec une leiiiu- ft,rm«-. On note particulie-
̃ement Jas fion.s du à QUI donnent
icu a un bon ootimnt. de demandes. ^u.\ sociétds
le crédit, on insciit de nouvelles avances. Ban-
lue de Paris 1655. Lyonnais U10. Union pari,
rtenne 833. Fermeté du Comptoir national d'et.
compte à 718 et de la Scciéii ycnérale à 811. la
Hanque ottomane est soutenue à 729. Parmi les
•ntreprisas de transport, les Omnibus sont plus
'aibleô il 13G6. Le Mctrn .lvct. Jnuru à Il Thont-
Ion at son même onurs de TOfi. [,e Sord-Sud sa
n. 'i m tient il 33j Le Rio franclut le cours de nom
rants, pour finir à 1992 contre 1084 cette après-
nidl. Certaines valeurs russes s.int de noti-vçjiii
xwâàées on retroiivu- HriainL a 27S. Sosno-
uicr iinit I5f>5. en hausee. ^aiis motif Appre-
table, ainsi que Aakou A 795. Par contre, lf«-
Krska reste lounlv A 1A5. 'uns' que l« Sel oem-
no ft 337. A;i\ ^'eurs divers-'s. l'Industrielle
oneière so maiotient très fernic. On sait que le
livideede a Att* li.A. par l'assemblée générale du
"J avril dernier, à 13 francs par action, soit
1/2 °; du onpiln! verse. A l'issue de cette as-
emblée. président a !nfor;n^ Ics nctionnunvt
fue le développement de« «ifflairns sociales, et no-
«mmen1. la conclusion d'opérations nouvelles
mjioriantes et intéressantes «mènerait le ('.on.
eil d'administrall'in penser que Itieure flttrt
̃nnue le donner ;i l'ihict de la Sonate !*am-
*»rr mjo .ru&B!i« l'ension conlmiieiV de a»
iptaiUoru. l^t- aciionnaircs pj-ftsenKs ayant !!on.
ié !eur assentiment unanime a l,i proposition du
onseil, la réunion l'une assembla extraûrdi-
lalre n élt^ diVid^e relt* ;u
ont toujours i l'ordre du jour. On falt de nou-
vaux pmerf1* »ir la Rnnd Mines ni\ ga,j
land Il M*>. La PerrHra à 568 k fitS.
>c Bcers ht siationnaire à 372. Les litres rua-
os sont ass« soutenus. Le PJalifu notamment
«s» à 415. L'avance du Rin imprime une no«-
̃ftlla «vanre aux titres cuprlferse.La Tharsis Il..
lit à 159 et Cape Copper a 21B.
L Informateur Finmeiet,
16. rue Drouot, Paris.
Lt ttranl Tâtonna DUCUM
ImprtBMrie da l'Ouait-Bdaw.
IL rue du Prt-Botu. R«a«,
Compote w machines ttontmnm
W«t«B BËHRENS, li, rue rSutoST Pum.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.41%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.41%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Fonds régional : Bretagne Fonds régional : Bretagne /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Bretagn1" Yroise, bibliothèque numérique de Brest Yroise, bibliothèque numérique de Brest /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "GMBrst001"
- Auteurs similaires
-
-
Page
chiffre de pagination vue 5/6
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k642183x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k642183x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k642183x/f5.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest