Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1907-09-14
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 septembre 1907 14 septembre 1907
Description : 1907/09/14 (Numéro 3165). 1907/09/14 (Numéro 3165).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6415560
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2008
C'OUEST-ÊftffAIft
<3
VAima
DEPART Dus UMUUNBS. Dou«
«Mt parties kier ma-
tia par le traia de dix heures et demie, à*
tolinitirm de Mùan, pour y fonder une
Ma oeuf beuroe et éemie, la cour oc la
«arc était rriplin de mate. On rooter-
jfMtit M. Le Oifetd, «miaiar, et le cba-
eotne Anglade. Un ornai*» emens les
•œurs, qw furent nçme* m cri de « Vive
da Mberté 1 Vivent le» Mann t
Plusieurs conaeiDen nwteÉpauK. accom-
pagnai de 400 personnes, ont passé sur le
•jnai de la fan. A ce moment. un millier de
pmeonnne le trouvait dons la cour de ta
«ara. Ln eœurs ont été l'objet d une mani-
Wtation aplendide. Planeurs serbes de
\leurs leur ont é16 alertai, da nooit^
le train s'est ébndé, lu ova6ons se sont
répétée une dernière fois aous le hall de la
gare. Baud
LIS FETES. Le grain spécial, mis en
BMirti entre Locané et Baud-Camors, le
ÉaiMniii» 15 septeaara, à l'occasion des
Misa, partira de Locrainé à midi et non à
̃aidi 30, de Ptumetin à 12 b. 10 au beu de
at h. 40, de la Chapelle-Neuve à 12 b. 23
au lieu de 12 h. 53, et arrivera à Band-
Camore a 12 h. 35 au lieu de 1 h. 5 du soir.
Cfcach
INCENDIE. Une maison, habitée par
is* époux Binvel et un autre locataire, a été
la prue des fismmes. M. Binvel, dont les
s'élèvent à 2.170 francs, est assuré;
te deuxième locataire, dont les pertes s'élè-
jrent 6 600 francs, ne 1 est pas.
pontton
LA FETE DE GYMNASTIQUE. Le les-
tival de gymnastique dn 22 septembre s'an-
nonoe comme devant avoir un grand suc-
cès déjà neuf société, à l'effectif de 250
gymnastes. se sont fait inscrire. Le matin,
S"la gare, réception des sociétés l'après-
midi, défilé à travers les principales rues
de la ville à l'issue du défilé. lète sur le
petit terrain de manœuvree mouvEmcnts
d'ensemble, mouvements dirers, pyrami-
des, boxe, bâton, appareils, etc. Une fête
de nwl clôturera cetle journée sportive.
Trois entrées faciliteront l'accès du ter-
nain l'une rue Jullien, pour tes membres
honoraires de la Pontivycnne les deux
antres rue Marengo, près la Mairie, et quai
d'Arcole, près la poste.
DELIT DE PECHE. Le 'nomme Jcan-
Loois Rochard, âgé de 70 ans, habitant
Guettas, quoique muni d'un permis de pê-
che, ignorait à combien de lignes flottari:
U avait droit. Rencontré par tes gendarmes,
il a été gratifié d'une contravention.
Pleura,
PENDU. Le 11 seplembre, le sieur
Dengo, cultivateur à Plouray, rentrait, vers
il heures du matin, dans l'une de ses éta-
bles. lorsqu'il aperçu! le corps de son cousin
Hétct, âgé de 45 ans, qui, suspendu par le
cou G une corde servant a attacher les bes-
liaux, se balançait dans le vide il coupa
de suite la corde el se mit co devoir de
frictionner énergiquement le corps de son
cousin, mais il ne put, malgré tous ses
•oins, le ramener à la vie.
On ignore les causes qui ont poussé Hétet
'a commettre cet acte.
Baud
OBSEQUES. Hier matin, a dix heures
et demie, avaient lieu. au milieu d'une as-
sistance aussi nombreuse que recueillie,
les funéraiUes de M. Louis Le Sciellour,
dont le décès prématuré a brisé une car-
rière qui s'anrwnçait heureuse et féconde.
Fils alné de M. Le Sciellour, juge sup-
pléant du canton, et l'un des plus dévoués
des conseillers municipaux de Baud, le dé-
funt, qui avait fait de brillantes études de
droit, passait son doctorat brillamment, il
y a trois semaines.
Le nombre des assistants et leur émotion
est, pour cette famille à nouveau et si cruel-
lement éprouvée, un adoucissement su-
prême. Branderion
ETAT-CIVIL. Xaissance$. Roger Gue-
nail, au bourg. Aura?
DEPART DE TROUPES, Hier à la
pointe du jour, l'infanterie cantonnée à Au-
ray est partie sur Vannes pour se faire
désarmer la ville a repris son aspect cal-
me. regrettant que les soldats n'aient pas
passé plus de temps ici.
SOIREE, Demain dimanche, salle Ste-
Anne, à 8 heures précises, grande soirée
théâtrale La Veillée », scène bretonne,
et le Le Rêve de Noël n, petite féerie; Le
Choix d'un Gendre », pièce en un acte; « La
Vie de Jeanne d'Arc n, tableaux vivants
chœurs de jeunes filles. monologues, chan-
sonnettes, composeront le programme de
cette soirée de gala.
Les places fr., 1 fr. et 0 fr. 50.
VOL AVEC EFtRACTION. Le 30 août
dernier, Mf Le Gall, cultivateur au Lifunc,
en Crach, a été victime d'un vol avec ef-
fraction. Le voleur est activement recher-
Beignon
COUPS. Le 7 septembre courant, vers
8 heures et demie du soir, Pierre Lavnay,
charpentier, 54 ans, demeurant au Plessix
en Beignon, revenait du bourg où il avait
lravaillé toute l'après-midi Il une machine
a battre. Arrivé à 500 mètres de sa demeu-
re et au lieu appelé La Fontaine du Chê-
ne », il rencontra Pierre .Tamet. 25 ans, cul-
tivateur au môme endroit, qui avait égale-
men: battu du grain avec lui.
Les deux hommes eurent une discussion
et bientôt ils en vinrent aux mains. Jamet
donna à son adversaire plusieurs coups de
poing et d?p coups de pied à l'estomac,
lui faisant des blessures qui rotiennent au
Ut le malheureux. Interrogé, Jnmet déclare
que c'est Launav qui a commencé lâ dis-
pute, et Il nie lui avoir donné des coups de
pied.
FOIRE DE SAINT-CORNELI. Vendre-
di, grande foire au pave de Ssint-Oorneli.
La bénédiction des bêtes, qui se faisait, se-
lon une vieille coutume, depuis nombre
d'années, n'a pas eu lieu. Tous les nom-
breux étrangers ont été fort étonnés.
Nos tan g
ETAT-CIVTL. Lude Jubin,
6 Locçueltas Vincent Le Floc! au moulin de
Snint-Georgcs.
Louis veuf de
Louise Le Bouêdec. Il Ogevfn.
Gnégon
INCENDIE VOLONTAIRE Un incen-
die s'est déclaré au village de la Ville-
Ruaud, en Guégon, et a détruit une maison
d'habitation et un appentis, au préjudice
des époux Garel (Joseph?, 59 ans, cultiva-
teurs audit lieu.
L'eau faisant défaut, tout est devenu la
proie des flammes, on dut se borner à pré-
serxer les habitations voisines.
Cet incendie serait. panait-il, dû à la mal-
vcillunce d'une pauvre folle. Jeflnne-Marie
Bon. tgéf de 66 an», qui élé arrêtée. Les
pertes sont évaluées a 3.000 francs environ.
Caro
INCENDIE. Le 10 septembre courant,
on incendie dont les causes sont inconnues
a détruit, au village de la Pommeraie, en
Caro, une certaine quantité de gerbes d'une
.valeur de 6.930 francs environ, appartenant
à M. Marsé (Joseph), cultivateur audit lieu.
Ce jour-lé. on battait à la ferme et la ma-
chine à battre a été légèrement endomma-
gée. Les pertes sont en partie assurées.
Gner
CONFERENCE. Le «arodi 14 septem
*re, à 8 heures et demie du soir, soin mm
naoea, conférence publique et ooatrad»elol-
re par Pierre BeedeHérre, du CI Sffloa Rea-
mati ••, air Ce que veut le Sinon n.
Bukry
Omre, IL
IHcèt. Louis Le Baller! 54 ans, t Kcror-
ffuen Miche! Le Slunff. d6 ans, à SafnMfo-
vé.
La-
ETAT-CI VH. KsitÊÊHcet. Anloàe Gué-
f«H. au boum.
IMe&s. Loxi Le Il ans, largeroa, à
Butory.
UN MALHEUR*'
A ROCJAIHTANDRE
Aux carrières de la VŒe d'Er, deux mineurs
sont arièvemeat blessés et l'un d'eux
meurt des suites de ses blessures
Mardi 4arruer, ven 8 heures du matin.
les noouaée Jean Moisan, demeurant à h
Touche-Carnée, en Bofr£aint-André, et Jean
Htmon, 57 ans, demearanl à Plinet, en la
même commune, tous deux ouvriers mi-
neurs aux carrienes d'élain de la Ville d'Er,
étaient occupées descendre à l'aide d'une
benne des outils dans un puits de la mine,
profond de 195 mètres environ. Sur la plate-
forme du puits, désigné sous le nom de
Puits Saint-Michel si, il y a un treuil mené
par quatre hommes, deux a chaque mani-
velle pour desservir au moyen d'une benne
de'90 titres environ. Iz fond de la mine.
Les deux ouvriers y travaillaient t ce mo-
ment, quand. on ne sait comment, le cà-
ble de fer qui soutient la benne reliée par
un anneau s'accrocha très probablement
un morceau de bois qui immobilisa un ins-
tant la benne, mais par son poids, celle-ci
fit céder ce qui accrochait la chatne, et cette
énorme secousse empêcha les deux hommes
de demeurer maîtres du treuil. M. Jean Moi-
san fut atteint par la manivelle nord il. la
poitrine, le blessant assez grièvement. Son
collègue, Jean Hémon, reçut également à
la poitrine, par !a manivelle sud, de très
graves blessures.
Aussitôt prévenu. M. Baraigp Elie, ingé-
nieur technique, directeur de la mine, s'em-
pressa auprès des blessés et les fit trans-
porter à leur domicile repectif; pendant ce
temps, M. le docteur Trégouêt, de Mates-
'trnit, qne l'on avait été chercher en tourte
hâte, arrivait prodiguer ses soins aux deux
victimes. Mais, matheureusemeni, M. Hé-
mon était blessé mortellement, et il a expiré
le même jour vers 9 heures du soir. Quant
à son camarade, sou état est assez satisafai-
sant et l'on espère le sauver.
FINISTERE
BREST
ESCROQUERIE Trois réservistes
d'infanterie coloniale, Pierre Gicquel, Jean
Jaulr et Pierre Le Moine avaient confié
leurs effets civils, en venant faire leurs 28
jours, à la femme Gouzien, née Jeannie Le
verger, débitante, 75, rue de la Mairie, âgée
de 46 ans.
Leur période finie, les troie réservistes
s'en vinrent réclamer leur d0 la dame,
qui fit l'ignorante et prélendit ne savoir de
quell6 affaire ils voulaient parler,
Ceux-ci ont porté plainte et procès-verbal
a été dressé contre la femme Gouzien.
A LA GENDARMERIE. Le matelot ca-
nonnier Quévellec (Eugène-Corentin) sera
dirigé vers la prison militaire de Nantes, en
prévention de conseil de guerre, pour vol.
CARHADC
Expulsion des Ursulines
Les religieuses Ursulines installées chez
tous depuis trois cents ans, dans une pro-
priété leur appartenant, ont été expulsées
par la force jeudi soir. Dès le matin, la po-
pulation surveillait le couvent: des gendar-
mes arrivaient à tout ins!ant par petits
groupes, on sentait donc quelque chose d'in-
solite. A quatre heures, quoique le secret ait
été bien gardé, des amis arrivaient au cou-
vent et annonçaient que les gendarmes mas-
sés dans la cour de la caserne, s'apprêtaient
à monter à cheval.
La foule se masse devant le couvent, tan-
dis qu'une (entame d'amis, hommes et fem-
mes, s'enferment avec les religieuses, les
portes sont fennecs et barricadées. Les re-
ligieuses sont au chœur.
Après une heure d'attente, les gendai'iaes
cernent le couvent repoussant la foule dans
la rue Saint-Joseph et sur le boulevard. Le
Tambour de ville de Carhaix, Tanguy, s'a-
vance sur un signe du commissaire spécial
de Quimper et fait un roulement de tam-
bour. Le commissaire s'av,wce accompagné
du représentant du liquidateur et constate
la fermeture des portes, puis il somme d'a-
voir à ouvrir; naturellement il n'obtient au-
cune réponse; il déclare alors qu'on va user
de la force. Deux individus arrivent armés
de masses; les premiers coupe s,üt portas
avec violence. La foule rrie <̃ au Mjthj
Au Maroc La porte, barricadée; résiste
quelque temps. Il faut briser les planches.
Les oipulsetiirs pénètrent alors dans la conr.
Le commissaire escorté d'une douzaine
de gendarmes arrive au chœur, où sont réu-
nies les religieuses, et leurs amis. Le com-
missairc déclare qu'il vient prendre posses-
sion de l'immeuble en vertu de la loi et .n-
vite les personnes présentes à se retirer
« Jamais, jamais, nous sommes chez nous Il
lui répond-on, Il faut saisir chaqie |»»r-
sonne, l'arracher du choeur et la conduire
au dehors.
Des personnes de la ville ont élé heureux-
ses de donner l'hospitalité aux religieuses
explusées.
Poullaouen
LES PRESBYTERES, MM. les recteurs
de Piounévézel et Poullaouen viennent de se
voir notifier d'avoir à quitter leurs presby-
tères dans un délai de 15 jours, sous peine
d'en être expulsés,
NI. le curé de Carunix, ainsi que nous l'a-
vons dit, s'est vu notifier, lui aussi, le mê-
me arrêté. Cela fait donc trois expulsions
en perspective pour bientôt. Er gué- Armel
AMATEURS DE MIEL Dans la nuit
du 9 eu 10 codant, des malfaiteurs demeu-
rés jusqu'à présent inconnus, ont dérobé, au
préjudice de Mine Catherine Le Berre, veu-
ve Conan, cultivatrice au Moulin des Lan-
des, quatre ruchers d'abeilles, d'une valeur
de 60 francs.
Pour transporteur plus facilement leur bu-
tin, les noctambules ont eu soin de creuser
des trous dans le verger même où se trou-
vaient les ruchers et d asphyxier les abeilles
en les soufrant.
La gendarmerie a ouvert une enquête
pour découvrir ces audacieux voleurs.
Kerfeunteun
INCENDIE. Hier, ver- deux heures de
l'après-midi, en t'absence de M. Jean-Louis
Masson, cultivateur, un incendie s'est dé-
clarv au village de Kerlavidic. En un clin
d'oeil et avant que tout secours put être or-
anisé, 3 meules de pailles et 2 meules
de foin devinrent la proie des flammes. Le
brasier formé par ces matières inflamma-
bles prit de telles proportions qu'à un mo-
ment donné, on crut le village entier me-
nacé. Déjà un hangar et une étable à pores
4tai"nt anéantis par le fléau dévaatateac,,
Grâce cependant au concours dévoué des
nombreuses personnes acccuruea sur \es
lieux du aimstrc, au put, âpres un travail
acharné, circonscrire le feu et préserver la
maison d'habitation et un immeuble voisin.
Le loitnire-. M. Le Masson. subit un pré-
judice de 2.r>00 a 3.000 francs, valeur de ses
fourrages. Il est assuré, mais pour 1.500 tr.
seulement.
Clohars-Camobt
ACCIDENT DE BICYCLETTE. Mlle
Gcrmaina Bouvière, actuellement en villé-
giature aux Grands-Sables, près le Pouldu,
revenait à bicyclette du bourg de Glohars,
en compagnie de sa sœur Louise et de quel-
ques amis. Arrivés au lieu dit Langlazic,
les cyclistes croisèrent une voiture venant
en sons inverse et appartenant à M. Pus-
toch, maréchal-ferrant il Quimpcrlé.
Cette voiture allait à une bonne allure, et
Mlle Rouvière n'ayant pu se garer à temps,
fut projetée dans le fossé eù elle se blessa
à L jambe et au pied gauches elle a eu
en outre la robe déchirée, et la roue ar-
rière de sa machine a été littcn! rient tor-
due.
VOUS AUREZ DE MES NOUVELLES
Mardi dernier, les gendarmes étant en tour-
née Clohars aperçurent un groupe de
chiens errant eu liberté.
Comme aux termes d'un récent 3^r»té de
M. le Préfet du Finistère, les chien? 'iront
être tenus en laisse, les gendarmes voulu-
rent connaître les noms des propriétaires,
et l'un d'eux poursuivait même l'un des ani-
maux jusque dans la cour de la villa de M.
Bargain, où il fit deux ou trois pas, entrât
né par l'élan des deux chevaux qu'il tenait
en main.
Au moment de s'en retourner, les gendar-
mes virent un groupement de plusieurs
personnes qui criaient et gesticulaient en
s'adressant à eux s'approchant du groupe,
ils perçurent nettement ces paroles, qui é-
taient proférées par M. Bargain, clerc de
notaire domicilié au Faouët Vous avez
commis une violation de domicile. Vous au-
rez de mes nouvelles.
Pour calmer les nerfs du clerc de notaire
trop surexcité, procès-verbal lui a été dres-
sé.
Quant aux pertes subies par le proprié-
taire, M. Alavoine, ancien avoué, demeu-
rant à Quimper, elles n'ont pu encore être
évaluées Il est assuré également.
JuBqu'à.présent, les causes du sinistre
sont inconnues.
Landivisiau
NECROLOGIE. Hier, venredi, ont eu
lieu à 10 heures, a Landivisiau, les obsè-
ques de Mme veuve Hamon Nicolas. née
Marguerite festin, décédée le 11 septembre,
à l'âge de i>t$ ans, son domicile, rue de la
Trinité.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM. Armand Tréanton, Albert Le Roux,
François Pouliquen, et François Moutfort'
M. Pierre Hamon, fils de la défunte, et M.
Baptiste Corre, son gendre, conduisaient le
deuil.
Dans l'assistance, très nombreuse, nous
avons remarqué les principalee personna-
lités de la ville, la plupart des membres du
Conseil municipal, dont M. Pierre Ilamon
fait partie, M. Simon, maire de Lambézel-
lec, el beaucoup d'autres personnes de Gui-
pavas, d'où la défunte était originaire, et
de St-Pierre-Quilbignon.
M. Guillou, recteur de Pleybert-Chrtat, a
fait la levée du corps, M. le Curé de Lan-
divisiau a chanté la messe d'enterrement,
et M l'abbé Kerboul, principal du collège
de St-Pol de Léon, a donné l'absoute. Plus
d'une vingtaine d'auires ecclésiastiques as-
siùaient également à la cérémonie.
Nous prions la famille, et en particulier
notre ami M. Pierre Hamon, d'agréer nos
condoléances les plus sincères et les plus
cordiales.
Plouescat
ACCIDENTS. M. Prizer, de Kersooua-
ruec, a eu la main droite traversée pur
la pointe d'une fourche an fer, en chargeant
de la paille.
M. Claude Rohou, de Kervoa, condui-
sait une charrette chargée d'oignons à des-
tination de Roscoff.
Auprès de St-Pol, il engagea par mégar-
de sou pied droit sous le lourd véhicule qui
ne pesait pas moins de 1.000 kilos, et eut
le pouce complètement écrasé.
LE PORT, Une réunion de la commis-
sion d'études du port proje4é, et des pé-
cheurs intéressés, a eu lieu hier à ia mairie
de Plouescat.
Il a été définitivement dbcidé qr;e le port
serait construit au Pors-Guen.
LOIRE=INFERIEURE
NANTE8
Une pétition des épiciers défaillants
La Chambre syndicale des Epiciers dé-
taillants nous communique la pétition sui-
vante que nous insérons à titre de docu-
ment
Il Monsieur le Préfet,
La Chambre syndicale des Epiciers dé-
taillanta de la Loire-Inférieure a l'honneur
de signaler à votre bienveillante attention
la situation grave créée aux épiciers détail-
lauls de tout un quartier de Nantes et de
Chantenay par l'institution à la caserne des
douanes de ia rue du Roi-Baco d'une société
coopérative de consommation.
» Cette société, qui fonctionne depuis le
1" août, approvisionne les douaniers, les
retraités des dtfuanes, leurs familles et,
parait-il, leurs parents, voisins et amis,
enlevant ainsi aux épiciers du quartier une
grande partie de leur clientèle.
Accablés par les lourdes charges îisœ-
les qui s'aocroissont d'année en année, les
petits épiciers traversent en ce moment une
crise terrible, car il leur faut se défendre
la fois
Contre les sociétés de timbras qui pré-
lèvent sur eux une dlme importante
u Contre les roulottiers qui vont partout
à la ville comme à la campagne relancer les
clients jusque chez eux pour leur placeur
des marchandises de qualité intérieure,
mais l'appât d'une prime insignifiante
fait acheter quand même
Contre les société capitaliste oui cou-
vrent Nantes et la région de leurs -suceur.
sales, s'efforcent, par une réclame savante,
mais pas toujours loyale, d'enlever Ions nos
clients pourles Taire affluer vers elles et
nous ne parlons pas des sociétés coopérati-
ves et dcs économats qui sont créés dans un
grand nombre d'usines et de manufactures,
ne faisant qu'accroître les dühcultés avec
lesquelles nocs étions déjà aux prises.
>i Pour ces raisons qui ont déjà fait tant
de victimes en ruinant des quantités de pe-
tits commerçants, nous arons l'honneur do
vous supplier, Monsieur le Préfet, de vou-
loir bien intervenir auprès de Ni. lo Ministre
des finances pour qu'il fasse entondre aux
agents dcs douanes qu'ils yont il l'encontre
dos intérêts du commerce qui les fait vivre
en M formant en sociétés que celles-ci
créent au commerce local une situation des
plus préjudiciables, que, dans l'intérêt
même de son administration, 'il ne saurait
tolérer un seul instant.
» Mieux que tout autre, en effet, M. le
sinistre des finances sait quelle énorme
contribution les commerçants, grands et
petite, mais les petits surtout car, plus
nombreux, ils supportent aussi des impôts
proportionnellement plus lourde ils ap-
portent chaque année au budget de l'Etat,
» Dans t'espoir que vous daigner» ac-
cueillir favorablement la présente supplique;
nous vous prions, Monsieur le Préfet, de
vouloir bien agrter l'assorence de notre
gratitude et de nos sentiment» respectueu-
sement dévoués.
Le président de le Chambra syndicale.
Signé i. Oimt-LacHAT. «
POUR LES CHASSEURS. La direction
de l'octroi de Nantes a l'honneur de porter
à la connaissant des chasseurs qu'il leur
est toujours loisible de se procurer A l'a.
vance non seulement aju bureau central de
l'octroi. situé la mairie, mais encore dans
tous les bureaux de perception placés aux
entrées de la ville et dans l'intérieur des
gares des voyageurs, des tickets de chasse
au prix de- 0 fr. 20 pour les cailles et les
bécassines, 0 fr. 25 pour les lapins de ga-
renne, perdrix, bécasses, oies et canards
saurages, et 1 franc pour les lièvres.
Lee tickets non utilisés dans l'année sont
valables pour les année auivantes.
Exiger le cachet du bure.» sur chaque
ticket, aussi bien sur le coupon que «ur
l'ampliation.
SAUfT-NAZAIRE
LA CRÈVE DES CHARBONNIERS
Une réunion a eu I ce matin à la Bour-
se du travail, 6 laquelle assistaient environ
200 grévistes. M. Albert Wilm, député de
Paris, y a fait une conférence.
A noter ce détail piquant le conférencier
élait venu dans une somptueuse automobile
qui stationnait devant la Bourse du travail,
aux regard§ émervdiiiés des charbonniers
grévistes.
Tout est calme sur les quais.
FETES D'INAUGURATION. Les fèi*-
d'inauguration de la nouvelle entrée du
port se préparent activement.
Un comité d'organisation se propose d'of-
frir, par souscription, à l'occasion des fê-
tes, un bal aux officiers des états-majors
des bâtiments de l'escadre participant à ces
fêtes. Le bal aurait lieu dans les salons du
Grand-Hôtel le samedi 21 septembre, dix
heures du soir.
Au cours de la journée officielle du lundi
23 septembre, chacun des trois mimstrea
prononcera un discours.
Au banquet offert par la ville et la cham-
bre, de commerce, c'est M. Briand, minis-
tre de l'instruction publique, qui prendra
la parole et prononcera probablement un
disoours politique.
M. Thomson, ministre de la marine, par-
lera lors de la cérémonie d'inauguration de
ta nouvel'e entrée, et M. Barthou répondra
à M. J. Un. Roux, uitodent de la Compa-
gnie tiuasatlunUque, bord de la u Na-
varre H.
VISITE DU PREFET. M. Rault, préfet
de la Loire-Inférieure, a reçu ce matin, en
l'hôtel de la sous-préfecture, la Municipali-
té, la Chambre de commerce, le corps con-
sulaire, les officiers de la garnison, les
fonctionnaires des administrations et les
délégations des corps constitué.
M. Rault, dans les diverses allocutions
adressées aux corps qui lui ont été présen-
tés, s'est déclaré partisan de la politique
do concentration républicaine. Préfet poli-
tique, mais aussi préfet d'affaires, il espère
obtenir dans notre département les succès
qu'il obtint en ÏUe-et-VHaine.
A 11 heures, les réceptions éfa;ent ter-
minées.
ARRIVEE DE L'ESCADRE. Un com-
muniqué officiel informe que deux divisions
de l'escadre du Nord, sous le commande-
menrt de l'amiral Jauréguiberry, arriveront
sur rade de Saint-Nazair?, le jeudi 19 sep-
tembre, dans la soirée.
ETAT-CIVIL. Naissances. Yvonne
Ségtnineau, me Thiers, 31: Simons Selten-
meyer, rue Alcide Benoit, 33.
Déc.ds. Marcelline Durand, femme Mon-
toueffé, 32 ans, ménagère, rue d'Anjou, 27;
Denis Thomas, 28 ans, dessinateur, rue
René-Guillouzo, 25; Pierre Olivier, 34 ans,
retraité, rue de Cran, 51.
MANCHE
CONSEIL DE GUERRE MARITIME
Désertion ô L'étranger. Le prévenu Francis
Boutoleau, matelot môcunicien de 3' classe, du
Henri IV, n'ost pas un inconnu pour nous.
Engagé volontaire en l'.KM, il se fit remar-
quer de ses chefs par sa mauvaise tOte » et
encourut pour absentes de nombreuses puni-
tions.
Le 28 mars 1907, le 1* consetl de guerre ma-
ritime rie.Uicrbourg le vayait comparaître pour
désertion.
M* be.-15a.rde qui le défendait produisit à
l'appui de la plaidoirie la lettre d'un député de
Pans, attestant que pendant son absence. Bou-
toleau avait travaillé poar venir en a:de à sa
mère.
Une condamnation légère daux mois de
prison avec sursis fut prononcée contre lui.
Le 23 mai •dernier, Boutoleau qtùttalt le Ilen-
ri IV avec une permission de la nuit et ne ro-
v'int pas.
11 partit iL Gand (RelRicrue) et, ayant eu l'im-
prudence de venir a Liua, fut arrêté par la SC-
reté le 16 juillet.
Cette lois, le oons.iii se montre intraitable et
condamne Boutùleau a deux ans de prison, pei-
ne qu'il subira oussMôt après celle de deux
mois, prononcée contre lui le 29 mars dernier.
Défenseur M' Agneray.
CHERBOURG
OFFICIER BLEàSE. M. Chanoz, sous-
lieutenant d'artillerie coloniale, passait à
bicyclette sur la route de Martinvust, lors-
qu'à l'intersection du chemin de la Loge, il
fut renversé par une voiture- de laitier up-
pwtenant à M. Lebrun, cultivateur à la
Brunerie.
L'officier, qui s'était évanoui, fut trans-
porté dans un débit voisin où il ne tarda
pas à reprendre ses sens.
Il regagna Cherbourg en voiture. Quant à
la bicyclette, elle est complètement hors de
service.
EN BORDEE. II y a quelques jours, la
eûrgent de garde à la porte de la caserne
du 1" génie, à Versailles, voyait arriver
trois marins du Dupleix qui lui déclaré.
rent qu'ils avaient déserté leurs bord.
Conduits devant l'adjudant-majort de se-
mains, iea trois matelots déclarèrent se
iiouiui' t Krançois Oeorgcs. 20 ans, Louis
Leberge, 24 ans, et Léon Pasquier, 21 an3.
Ils racontèrent qu'ayant envie de tirer
une bordé» Il à Paris, ils avaient quitté le
̃ Dupleix » le 31 août dernier mais que
Leberge, qui était le trésorier du trio, s'étant
fait entôler de 131 francs erur le boulevard
Rocheehouart, ils se trouvaient sans res-
sources et avaient décidé de se rendre.
Ils vont être dirigés sur Cherbourg,
VENTE D'iïKFKTS. Les matelots Saya
(Honri), du 1" diipot. et Chapotte. de l' In-
domptable il, se trouvant sans argent, réso-
lurent de vendre une partie de leur cc sac
Ces faits étant venus il la connaissance
de l'autorité maritime, les pauvres diables
ont été mis en prévention de conseil de
guerre et écroués a la maison d'arrêt.
EN MANOEUVRES. Une épidémie de
diarrhée cholériforme sévit actuellement
aux l*r el 50 colonial.
Une cinquantaine de militaires apparte-
nant à cas régiments ont dù être envoyés à
l'hôpital maritime.
Une enquête est ouverte par la service de
santé sur \es cauaes de cette épidémie.
Plo3ieun médecins de la marine pensent
qu'elle pourrait bien être attribuée aux
eaux d'alimentation non flltrées fourniM à
la marine.
LA C G. T A CHERBOURG, On an-
nonce, pour la tin du moi», MW conférence
du citoyen Griffaelhes, secrétaire générai
de la Confédémtion générale du travail
Entrée 0 (r. 20.
SYNDICAT DES OUVRIERS DE L'AR-
SENAL. La dernière réunion cet prtsi-
dée rar le camarade Lahaye.
Aprés lecture du procèa-Terbal, qui .?st
adopté, il est donné leetare d'un projet de
circulas qui sera distribuée.
Le texte en est adopté l'unanimité
M. Le Baron, d)e la 42» sectioc, demande
ai les ouvriers faisant partie des commis-
sion; d'avancement peuvent prendre copie
des points donnés aux ouvriers. Ii est ré-
pondu que, dans plusieurs corn missions,
les nvfiri>re3 ont pu prendre copie des notes
d'autres membres et ont pu oonsf rver l'ori-
ginal de leur travail.
Il! camarade Langlois, des Ingoufs. r&p-
pelk ta réclamation qu'il avait faite relati-
vement Il aa radiation des listes d'avan-
tement. 1I ramera» le bvreau Je l'avoir
aidé à obtenir mtiatuAkm.
Un camarade demande qu'il soit écrit
pour que la bibliothèque de l'arsenal soit
ouverte à une heure où les ouvriers sont
libms. Une réclamation en oe sen3 sera
adressée au préfet maTitime.
Un apprenti de la fonderie 3e plaint de
ce que les apprentis de cet atelier aiont été
privés d'avancement. Dea renseignements
seront pris à ce suj-ot.
Le camarade. Paysaul se plaint du petit
nombre d'effets de («Ligue qui sont déli-
vrés à l'atelier cte la raenuiaeria. Une ré-
clamation sera adressée au directeur.
Il est donné lecture d'une circulaire mi-
iJ3térielle relative au fonctionnement des
commissions d'avancemeat
Il est donné îectur? de la lettre adressée
au ministre concernant bes essais du
u Frian4. et de celle se rapportant aux
essais de:, appareils réparés à l'atelier des
machines.
M. que les vaaiatas du
hangar los torpineurs soient ouverts, afin
que ia fucuée des forges poisse se dégager.
Le camarade Pasqu»?t est désigné coimne
receveur de 1a 65, section.
Une délégation se rendra auprès de Ni.
Mahieu pour traiter diverses questions re-
latives au décret de 1907.
A BORD DU .< PRETORIA Uns de.
p iche de Paris avait aviaé la police se-
cinle que le sieur Zasaduy, fonctionnaire
des postes c-n Autriche, at recherché pour
des détournements s'-itevant à 10.000 "cou-
ronnes, se trouvait avec sa femme à borJ
du tran.satlantiqiw.1 v Pretoria m.
ûncTre avait été diymé de les mettre en
état d'arrestation s'ils avaient voulu dé-
barquer.
Les c.'jinmissoire? spéciaux 3e rentrent
à bord, où le couple se trouvait effective-
ment.
Ne pouvant débarquer à CUerbourg, le
voleur et sa femme ont continué leur vova-
ge jusqu'à Hambourg, tù la police alle-
mande, informée, procédera à leur arresta-
tion.
QUARTIER MAITRE MAL INSPIRE.
M. G. ^uarUer-maltre .du > Honri IV »,
regagnait mercredi soir son bord, iorsqu'U
fut accosté par les filies publiques Angèle
Faron et Eu.génie Boy -if, qui l'invitèrent à
les suivre sur le terî-aîa de Chaiitereyna.
G. accepta, uiaiâ une heure après s'a-
perçut qu'i- avait ét< S'iuiagé. de son porte-
moniia«i.
!1 se rendit aussitôt au pssto il' noiiee et,
9iir le signalement qu'il donna dèlles. les
deux coquines r- tardèrent pas- à être arrê-
tées.
Elles ant été écroué*s à ia niaison. d' ar-
rêt.
AGRESSION NOCTURNE. L' 1. Ouest-
Eclair x de jeudi, relatait le transport à
I'h6pital d'un soldat l'infanterie coioiuaie,
nommé Lecout'jrer, qui avait reçu, dans 3
dos circonstance.? assez mystériauseô. un
coup de baïonnette on sein droit
biii: voulu nous les communiquer M. Du-
h'iutoit. l'actif commissaire de la section
O'jest.
Lecû-dlurier passait seul, à dix heures -et
d:nde du soir, rue Amtrai Troude, lorsqu'il
croisa un groupe de soldats de son arme,
qu'il ne connaissaa pas.
Il los avait déjà dépassés, lorsque l'an
d'iTJE se détacha du groupe et. sans un
mot, se j?la sur Lecoutorier, qu'il renversa
d'un coup de tute da.r..> la poitruve.
S'acharnant sur sa \icUme, io marsouin
lui poi'Ui plusieurs coups de pLed sur diver-
ses p.i_-lies du cor?3 et au-dessus de l'œil
droit
Le' forcené, voulant mettre sa signature
au bas de ce chef-d'œuvre, porta à Lecou-
turier, q'ii avait pca*du connaissance, un
coup de baïonnette au-dessus du sein droit.
Une enquête est ouverte pour découvrir
les quatre soWaU d'infanterie coloniale en
»;TVT-C:v*IL. tfaisitncet. Françote
•Audoux, eoceinU» miutfi|re. caserne Prot-jau.
Alaurice Hamel, w du Rivape. a.
Alice Lepîsquan, S, rue Boudor.
Mariage. Albert Gras, 2" maître mécatu-
CitMi, et Mari'* Plasstlly.
[){ct0 Josôphme Jeanne, femmes Large-
teau, MoturiOre, 43 ans, rue Hélain, 18
te Poile, 22 Louas Geiuau, 1 an, impasse Le-
rr.acr.ent, <> Rose Rouvlftro. veuve Leselher,
74 ans, rue BoPl-Meslin, 9 Gabrielle Lehot,
sans an3, ne da Président Lou-
1)61 1. VALOGNI»
CONTRIBUTIONS INDIRECTES. NI.
Delangle, avocat Valognes, vient d'ètre
nommé avocat de l'administration des con-
tributions indirecte, pour l'arrondisse-
nient de Valognes, en remplacement da
VAGABONDAGE ET MENDICITr:.
La gendarmerie de .-tc-Mèr- l'égli-?, a opé-
ré l'arrestation d'un sieur Villard, 2t ana,
originaire de Concarneau (Finistère), in-
culpé de vagabondage ?t de mendicité.
Equeurdrevifle
UN DESESPERE Vendredi dernier.
M. Duchesne, cordonnier à Equeurdreville.
disparaissait de son domicile, plongeant ses
proches dans le désespoir.
Toutes les recherches étaient restées
sans résultats, lorsque, mardi soir, un de
no: compatriotes, se promenant sur la lan-
de de Digoqvitle, flt la découverte d'un ca-
davre portant la R*npe«ne horrible bles-
sure faite par un revolver que le suicide te-
nait encore à la main.
Le cadavre identifié fut reconnu pour être
celuLde- M. Duchesne.
Dans ses poches, on trouva deux leftres,
dont une adressée a sa femme, l'autre un
notaire d'Octeville.
Le malheureux ne pas de toutes
ses facultés mentales
A VR ANCHES
\IOLENT INCENDIE. Un violent in-
cendw a éclaté mercredi 11 septembre, vars
10 heures du matin, au village du Har-
douin, proohe t'endroit nommé Roche-
commune n, commune de St-Osvin, 9 kilo-
mètres d'Avranches. Les voisins sont ve'
nus en toute hâte demander secours à
Avranche3. On a battu en ville la générale
à midi et demi, et peu de temps après,
l'autobus faisant le service d'Avranches-
Granville par le littoral, a amené environ
30 pompiers et une pompe. Les derniers
pompiers vînt partis sur le lieu du sinis-
tre, conduisant leur matériel, avec des che-
« .taux réquisitionnés.
oaauémnês par cet iwcewhe ae 9« sidér^Mes.
VIOLENT fNCEVTUF n r^idia
axceasivement violent 1 éclaté hier mm»
credi 11 septembre, van 10 kmrM du m»
tin, au village du Hardoaia, proche l'en.
droU nommé a Roche conuaua », 4 arvra
9 kUomMns d'Avraackes, et d4p«adMt
la oomimne de St-Osrin. Les halHtaaU de
ce village, voyant les proportioas iTHfni>hm-
tes du leu, à cause e la sâcbareue, sont
venus demander secours aux habitant*
d'Avranches. On a battu la générale en va-
le à m:di et demie. Peu de tempe après, l'a«-
tobua faisani actuellement le service d'A-
,ranches à Granvitle par le littoral, a ent-
mené une trentaine de pompiers suivi»
d one pompe, ils aont arrivée sur le tireu de
sinistre 20 minutes seulement après leni
départ, et ont organisé lu secours. Le resta
des pompiers s'est rendu sur le lieu de
incendia, auasi vite que aoasibte aaoaur
p^né.du matériel, avec des dww ti
qutsitionné* pour la circonstance.
Le feu avait pris, en l'absence des la,-
rrùers partis an marché de St-Hilaire de
Harcouét, dans un corps de ferme apporta-
nant à M. Lemasle-Latouche, propriétair»
rue du Palet, à Avranches.
Les pompiers ont fait le possible, aid68
des personnes acconrues sur le lieu du si-
nistre, pour arrêter la marche de l'incendie^
et l'empêcher de se communiquer aux ba-
timeote voisins, travail difficile on la sa,¡..
son a cause du temps de sécheresse que
nous subissons depuis huit jours. Il ne fai-
sait pas ou peu de vent, heureusement.
Tout le corps de bâtiments, d'une lon-
gueur d'une quarantaine de mètres, oom-
prenant maison d'habitation, pressoir et
grange, a été la proie des flammes. On a
pu sauver, toutefois, les animaux de la fer-
me, du mobilier et les tonneaux de cidre.
C'est une perte très importante pour le8
sinistrés. Nous ne savons s'il v a assuran-
ces totales ou partielles.
Les pompiers sont rentres à Avranche»
1-* soir à 8 heures.
ETAT-CIVIL. Saùsances. Jean-
René-Paul Martin, rue de Malesné; René
Mancèl, rue Neuve d'office; Georgette Rault.
rue des Chapeliers: Renée Bloufe, rue Mo»
rin.
Mariages. Jules Jamanlî, et VUaiina
Catherine: JuAen Pays et Angèle Vaugran-
Décès. Pauline Edouard, religieuse car-
mélite, 6t ans, rue de Brémesnil.
[si
BELLE CONDUITE D'UN REPRIS DB
JUSTICE. Mardi dernier, vers 10 heures
du soir, on frappa violemment à la porte
de M. Lemasson (Aristide;, qui était couché.
Ce dernier reconnut, à la voix, un nommé
Pierre Parain. âgé de 10 ans, qui venait toi
réclamer des outils.
M. Lemasson refusa d'adhérer a cette ré-
cla:nation, attendu que Parain, son ancien
serviteur, lui était redevable d'une certaine
somme obtenue par des moyens peu déli·
cats.
Furieux. Parain, qui est un repris dc jus-
tice considéré comme très dangereux quand
il est ivre, ce qui était son cas ce soir-là4
se saisit d'une barre de fer et essaya de dé-
foncer la porte, résultat qu'il ne put obtenir,
parce qu'il fut menacé d'un revolver.
Le lendemain. M. Lemasson constata
qu'on lui avait brisé la barrière de son
plant, arraché ses choux, mutilé des pom-
miers, eic.
Parn:n nie être l'auteur de ces faits mal.
hf?trreus?ment pour lui, il s'en est vanté
quelques personnes et il lui sera difficile de
persister dans ses dénégations.
Parain sera poursuivi en correctionnelle,
d?*'ar,t laquelle il zn présentera pour la
treizième fois.
La Mancelliére
L.\ICISATTON. Par arrêté préfectoral,
lécole de fille» de La Manceflière a été
lafcisée.
Marcey
GRAVE ACCIDENT DE MACHINE A
BATTRE. Un grave accident de machine
à battre vient de se produire à Marcey,
proche la ville d'Avranchea.
M. Nicolle, cultivateur en la dite commu-
ne de rlarcey, village de Marigny. faisait
battre à la machine, et occupait, pour la
circonstance, un cultivateur de cette com-
mune, M. Brault, demeurant au village da
Pavé, lorsque tout à coup, une lame du
batteur est venue frnpper à la figure ce
dernier qui a été grièvement blessé, et a
l'oeil gauche perdu.
NI. le docteur Sévin. d'Avranclies, appeM
en toute hâte, a donné des soins au blessé.
Il pense sauver M. Brault, sauf complica-
tions du cOté du cerveau, vu la gravité dt
̃»•»
SAINT LO
CONDAMNÉE MORT PAR SON PElff
Le tribunal correctionnel de Saint-L*
\dent de condamner iL quatre mois de prison
un nommé Jules Gouix, âgé de quarante-
cinq ans, demeurant il Moon-sur-Elk, pour
avoir corrigé sa petite fille, Fernande, àgée
de six ans, dans des circonatances particu-
liérenveat étranges.
Jules Gouix, qui est impotent, est, depuis
l'année dernière, condamné à une immobi-
lité absolue. Il occupe ses loisirs à boire,
tandis que ses sept petits enfants vont et
viennent aulour de son lit.
Dans le coursant du mois dernier, l'un-
dt's gamins, le petit Louis, s'approche du
lit do son père et lui posa la queslion sui-
vante
C est-il vrai que tu vas bientôt aller au
cimetière ?
G nouvelle.
De ma petite sœur Fernande, déclare
l'enfant.
Gouix fit aussitôt appeler ta ailette et la
questionna. Fernande avoua avoir tenu la
propos.
Le père, furieux, fit agenouiller sa fille et
lui urdonna de dire sa prière, car il allait ta
tuer. Pendant que. terrorisée, la fillette, à
genoux, récitait sa prière, Gouix chargea
son fusil de chasse avec de la poudre ce
mine et fit feu sur la pauvre pctae, qui eut
le 'sage horriblement brllé.
Gouix a déclaré la gendarmerii qu'il
avait ainsi agi pour punir l'enfant le 3er
COUT ANGES
LE MONUMENT DE
Demain a. ira lieu à Coûtantes l'inaugur»
tion du monument élevé par souscription
pubuqix? et par legs de M. Barbier, déoéd6,
ancien a\ocat au barreau de Cou tancée, à la
mémoire du comte do Tourville, vice-amiral
de France, générai des armées navale* de
Loui.- XIV, -Il des solctàU et des marin»
morts pour la patrie.
L'emplacement choisi pour le monument
est la place du Parvis Notre-Dame, devant
la cathédrale, ?n face du nouvel HOtel de
ville.
Le monument se compose d'un socle
carré en pierre blanche, portant d"un côté
un corsaire tenant d'une main la hache d'a-
bordage, de l'autre l'écoute d*uae voile, et
semblant attend» rwore du combat Lt
<3
VAima
DEPART Dus UMUUNBS. Dou«
«Mt parties kier ma-
tia par le traia de dix heures et demie, à*
tolinitirm de Mùan, pour y fonder une
Ma oeuf beuroe et éemie, la cour oc la
«arc était rriplin de mate. On rooter-
jfMtit M. Le Oifetd, «miaiar, et le cba-
eotne Anglade. Un ornai*» emens les
•œurs, qw furent nçme* m cri de « Vive
da Mberté 1 Vivent le» Mann t
Plusieurs conaeiDen nwteÉpauK. accom-
pagnai de 400 personnes, ont passé sur le
•jnai de la fan. A ce moment. un millier de
pmeonnne le trouvait dons la cour de ta
«ara. Ln eœurs ont été l'objet d une mani-
Wtation aplendide. Planeurs serbes de
\leurs leur ont é16 alertai, da nooit^
le train s'est ébndé, lu ova6ons se sont
répétée une dernière fois aous le hall de la
gare. Baud
LIS FETES. Le grain spécial, mis en
BMirti entre Locané et Baud-Camors, le
ÉaiMniii» 15 septeaara, à l'occasion des
Misa, partira de Locrainé à midi et non à
̃aidi 30, de Ptumetin à 12 b. 10 au beu de
at h. 40, de la Chapelle-Neuve à 12 b. 23
au lieu de 12 h. 53, et arrivera à Band-
Camore a 12 h. 35 au lieu de 1 h. 5 du soir.
Cfcach
INCENDIE. Une maison, habitée par
is* époux Binvel et un autre locataire, a été
la prue des fismmes. M. Binvel, dont les
s'élèvent à 2.170 francs, est assuré;
te deuxième locataire, dont les pertes s'élè-
jrent 6 600 francs, ne 1 est pas.
pontton
LA FETE DE GYMNASTIQUE. Le les-
tival de gymnastique dn 22 septembre s'an-
nonoe comme devant avoir un grand suc-
cès déjà neuf société, à l'effectif de 250
gymnastes. se sont fait inscrire. Le matin,
S"la gare, réception des sociétés l'après-
midi, défilé à travers les principales rues
de la ville à l'issue du défilé. lète sur le
petit terrain de manœuvree mouvEmcnts
d'ensemble, mouvements dirers, pyrami-
des, boxe, bâton, appareils, etc. Une fête
de nwl clôturera cetle journée sportive.
Trois entrées faciliteront l'accès du ter-
nain l'une rue Jullien, pour tes membres
honoraires de la Pontivycnne les deux
antres rue Marengo, près la Mairie, et quai
d'Arcole, près la poste.
DELIT DE PECHE. Le 'nomme Jcan-
Loois Rochard, âgé de 70 ans, habitant
Guettas, quoique muni d'un permis de pê-
che, ignorait à combien de lignes flottari:
U avait droit. Rencontré par tes gendarmes,
il a été gratifié d'une contravention.
Pleura,
PENDU. Le 11 seplembre, le sieur
Dengo, cultivateur à Plouray, rentrait, vers
il heures du matin, dans l'une de ses éta-
bles. lorsqu'il aperçu! le corps de son cousin
Hétct, âgé de 45 ans, qui, suspendu par le
cou G une corde servant a attacher les bes-
liaux, se balançait dans le vide il coupa
de suite la corde el se mit co devoir de
frictionner énergiquement le corps de son
cousin, mais il ne put, malgré tous ses
•oins, le ramener à la vie.
On ignore les causes qui ont poussé Hétet
'a commettre cet acte.
Baud
OBSEQUES. Hier matin, a dix heures
et demie, avaient lieu. au milieu d'une as-
sistance aussi nombreuse que recueillie,
les funéraiUes de M. Louis Le Sciellour,
dont le décès prématuré a brisé une car-
rière qui s'anrwnçait heureuse et féconde.
Fils alné de M. Le Sciellour, juge sup-
pléant du canton, et l'un des plus dévoués
des conseillers municipaux de Baud, le dé-
funt, qui avait fait de brillantes études de
droit, passait son doctorat brillamment, il
y a trois semaines.
Le nombre des assistants et leur émotion
est, pour cette famille à nouveau et si cruel-
lement éprouvée, un adoucissement su-
prême. Branderion
ETAT-CIVIL. Xaissance$. Roger Gue-
nail, au bourg. Aura?
DEPART DE TROUPES, Hier à la
pointe du jour, l'infanterie cantonnée à Au-
ray est partie sur Vannes pour se faire
désarmer la ville a repris son aspect cal-
me. regrettant que les soldats n'aient pas
passé plus de temps ici.
SOIREE, Demain dimanche, salle Ste-
Anne, à 8 heures précises, grande soirée
théâtrale La Veillée », scène bretonne,
et le Le Rêve de Noël n, petite féerie; Le
Choix d'un Gendre », pièce en un acte; « La
Vie de Jeanne d'Arc n, tableaux vivants
chœurs de jeunes filles. monologues, chan-
sonnettes, composeront le programme de
cette soirée de gala.
Les places fr., 1 fr. et 0 fr. 50.
VOL AVEC EFtRACTION. Le 30 août
dernier, Mf Le Gall, cultivateur au Lifunc,
en Crach, a été victime d'un vol avec ef-
fraction. Le voleur est activement recher-
Beignon
COUPS. Le 7 septembre courant, vers
8 heures et demie du soir, Pierre Lavnay,
charpentier, 54 ans, demeurant au Plessix
en Beignon, revenait du bourg où il avait
lravaillé toute l'après-midi Il une machine
a battre. Arrivé à 500 mètres de sa demeu-
re et au lieu appelé La Fontaine du Chê-
ne », il rencontra Pierre .Tamet. 25 ans, cul-
tivateur au môme endroit, qui avait égale-
men: battu du grain avec lui.
Les deux hommes eurent une discussion
et bientôt ils en vinrent aux mains. Jamet
donna à son adversaire plusieurs coups de
poing et d?p coups de pied à l'estomac,
lui faisant des blessures qui rotiennent au
Ut le malheureux. Interrogé, Jnmet déclare
que c'est Launav qui a commencé lâ dis-
pute, et Il nie lui avoir donné des coups de
pied.
FOIRE DE SAINT-CORNELI. Vendre-
di, grande foire au pave de Ssint-Oorneli.
La bénédiction des bêtes, qui se faisait, se-
lon une vieille coutume, depuis nombre
d'années, n'a pas eu lieu. Tous les nom-
breux étrangers ont été fort étonnés.
Nos tan g
ETAT-CIVTL. Lude Jubin,
6 Locçueltas Vincent Le Floc! au moulin de
Snint-Georgcs.
Louis veuf de
Louise Le Bouêdec. Il Ogevfn.
Gnégon
INCENDIE VOLONTAIRE Un incen-
die s'est déclaré au village de la Ville-
Ruaud, en Guégon, et a détruit une maison
d'habitation et un appentis, au préjudice
des époux Garel (Joseph?, 59 ans, cultiva-
teurs audit lieu.
L'eau faisant défaut, tout est devenu la
proie des flammes, on dut se borner à pré-
serxer les habitations voisines.
Cet incendie serait. panait-il, dû à la mal-
vcillunce d'une pauvre folle. Jeflnne-Marie
Bon. tgéf de 66 an», qui élé arrêtée. Les
pertes sont évaluées a 3.000 francs environ.
Caro
INCENDIE. Le 10 septembre courant,
on incendie dont les causes sont inconnues
a détruit, au village de la Pommeraie, en
Caro, une certaine quantité de gerbes d'une
.valeur de 6.930 francs environ, appartenant
à M. Marsé (Joseph), cultivateur audit lieu.
Ce jour-lé. on battait à la ferme et la ma-
chine à battre a été légèrement endomma-
gée. Les pertes sont en partie assurées.
Gner
CONFERENCE. Le «arodi 14 septem
*re, à 8 heures et demie du soir, soin mm
naoea, conférence publique et ooatrad»elol-
re par Pierre BeedeHérre, du CI Sffloa Rea-
mati ••, air Ce que veut le Sinon n.
Bukry
Omre, IL
IHcèt. Louis Le Baller! 54 ans, t Kcror-
ffuen Miche! Le Slunff. d6 ans, à SafnMfo-
vé.
La-
ETAT-CI VH. KsitÊÊHcet. Anloàe Gué-
f«H. au boum.
IMe&s. Loxi Le Il ans, largeroa, à
Butory.
UN MALHEUR*'
A ROCJAIHTANDRE
Aux carrières de la VŒe d'Er, deux mineurs
sont arièvemeat blessés et l'un d'eux
meurt des suites de ses blessures
Mardi 4arruer, ven 8 heures du matin.
les noouaée Jean Moisan, demeurant à h
Touche-Carnée, en Bofr£aint-André, et Jean
Htmon, 57 ans, demearanl à Plinet, en la
même commune, tous deux ouvriers mi-
neurs aux carrienes d'élain de la Ville d'Er,
étaient occupées descendre à l'aide d'une
benne des outils dans un puits de la mine,
profond de 195 mètres environ. Sur la plate-
forme du puits, désigné sous le nom de
Puits Saint-Michel si, il y a un treuil mené
par quatre hommes, deux a chaque mani-
velle pour desservir au moyen d'une benne
de'90 titres environ. Iz fond de la mine.
Les deux ouvriers y travaillaient t ce mo-
ment, quand. on ne sait comment, le cà-
ble de fer qui soutient la benne reliée par
un anneau s'accrocha très probablement
un morceau de bois qui immobilisa un ins-
tant la benne, mais par son poids, celle-ci
fit céder ce qui accrochait la chatne, et cette
énorme secousse empêcha les deux hommes
de demeurer maîtres du treuil. M. Jean Moi-
san fut atteint par la manivelle nord il. la
poitrine, le blessant assez grièvement. Son
collègue, Jean Hémon, reçut également à
la poitrine, par !a manivelle sud, de très
graves blessures.
Aussitôt prévenu. M. Baraigp Elie, ingé-
nieur technique, directeur de la mine, s'em-
pressa auprès des blessés et les fit trans-
porter à leur domicile repectif; pendant ce
temps, M. le docteur Trégouêt, de Mates-
'trnit, qne l'on avait été chercher en tourte
hâte, arrivait prodiguer ses soins aux deux
victimes. Mais, matheureusemeni, M. Hé-
mon était blessé mortellement, et il a expiré
le même jour vers 9 heures du soir. Quant
à son camarade, sou état est assez satisafai-
sant et l'on espère le sauver.
FINISTERE
BREST
ESCROQUERIE Trois réservistes
d'infanterie coloniale, Pierre Gicquel, Jean
Jaulr et Pierre Le Moine avaient confié
leurs effets civils, en venant faire leurs 28
jours, à la femme Gouzien, née Jeannie Le
verger, débitante, 75, rue de la Mairie, âgée
de 46 ans.
Leur période finie, les troie réservistes
s'en vinrent réclamer leur d0 la dame,
qui fit l'ignorante et prélendit ne savoir de
quell6 affaire ils voulaient parler,
Ceux-ci ont porté plainte et procès-verbal
a été dressé contre la femme Gouzien.
A LA GENDARMERIE. Le matelot ca-
nonnier Quévellec (Eugène-Corentin) sera
dirigé vers la prison militaire de Nantes, en
prévention de conseil de guerre, pour vol.
CARHADC
Expulsion des Ursulines
Les religieuses Ursulines installées chez
tous depuis trois cents ans, dans une pro-
priété leur appartenant, ont été expulsées
par la force jeudi soir. Dès le matin, la po-
pulation surveillait le couvent: des gendar-
mes arrivaient à tout ins!ant par petits
groupes, on sentait donc quelque chose d'in-
solite. A quatre heures, quoique le secret ait
été bien gardé, des amis arrivaient au cou-
vent et annonçaient que les gendarmes mas-
sés dans la cour de la caserne, s'apprêtaient
à monter à cheval.
La foule se masse devant le couvent, tan-
dis qu'une (entame d'amis, hommes et fem-
mes, s'enferment avec les religieuses, les
portes sont fennecs et barricadées. Les re-
ligieuses sont au chœur.
Après une heure d'attente, les gendai'iaes
cernent le couvent repoussant la foule dans
la rue Saint-Joseph et sur le boulevard. Le
Tambour de ville de Carhaix, Tanguy, s'a-
vance sur un signe du commissaire spécial
de Quimper et fait un roulement de tam-
bour. Le commissaire s'av,wce accompagné
du représentant du liquidateur et constate
la fermeture des portes, puis il somme d'a-
voir à ouvrir; naturellement il n'obtient au-
cune réponse; il déclare alors qu'on va user
de la force. Deux individus arrivent armés
de masses; les premiers coupe s,üt portas
avec violence. La foule rrie <̃ au Mjthj
Au Maroc La porte, barricadée; résiste
quelque temps. Il faut briser les planches.
Les oipulsetiirs pénètrent alors dans la conr.
Le commissaire escorté d'une douzaine
de gendarmes arrive au chœur, où sont réu-
nies les religieuses, et leurs amis. Le com-
missairc déclare qu'il vient prendre posses-
sion de l'immeuble en vertu de la loi et .n-
vite les personnes présentes à se retirer
« Jamais, jamais, nous sommes chez nous Il
lui répond-on, Il faut saisir chaqie |»»r-
sonne, l'arracher du choeur et la conduire
au dehors.
Des personnes de la ville ont élé heureux-
ses de donner l'hospitalité aux religieuses
explusées.
Poullaouen
LES PRESBYTERES, MM. les recteurs
de Piounévézel et Poullaouen viennent de se
voir notifier d'avoir à quitter leurs presby-
tères dans un délai de 15 jours, sous peine
d'en être expulsés,
NI. le curé de Carunix, ainsi que nous l'a-
vons dit, s'est vu notifier, lui aussi, le mê-
me arrêté. Cela fait donc trois expulsions
en perspective pour bientôt. Er gué- Armel
AMATEURS DE MIEL Dans la nuit
du 9 eu 10 codant, des malfaiteurs demeu-
rés jusqu'à présent inconnus, ont dérobé, au
préjudice de Mine Catherine Le Berre, veu-
ve Conan, cultivatrice au Moulin des Lan-
des, quatre ruchers d'abeilles, d'une valeur
de 60 francs.
Pour transporteur plus facilement leur bu-
tin, les noctambules ont eu soin de creuser
des trous dans le verger même où se trou-
vaient les ruchers et d asphyxier les abeilles
en les soufrant.
La gendarmerie a ouvert une enquête
pour découvrir ces audacieux voleurs.
Kerfeunteun
INCENDIE. Hier, ver- deux heures de
l'après-midi, en t'absence de M. Jean-Louis
Masson, cultivateur, un incendie s'est dé-
clarv au village de Kerlavidic. En un clin
d'oeil et avant que tout secours put être or-
anisé, 3 meules de pailles et 2 meules
de foin devinrent la proie des flammes. Le
brasier formé par ces matières inflamma-
bles prit de telles proportions qu'à un mo-
ment donné, on crut le village entier me-
nacé. Déjà un hangar et une étable à pores
4tai"nt anéantis par le fléau dévaatateac,,
Grâce cependant au concours dévoué des
nombreuses personnes acccuruea sur \es
lieux du aimstrc, au put, âpres un travail
acharné, circonscrire le feu et préserver la
maison d'habitation et un immeuble voisin.
Le loitnire-. M. Le Masson. subit un pré-
judice de 2.r>00 a 3.000 francs, valeur de ses
fourrages. Il est assuré, mais pour 1.500 tr.
seulement.
Clohars-Camobt
ACCIDENT DE BICYCLETTE. Mlle
Gcrmaina Bouvière, actuellement en villé-
giature aux Grands-Sables, près le Pouldu,
revenait à bicyclette du bourg de Glohars,
en compagnie de sa sœur Louise et de quel-
ques amis. Arrivés au lieu dit Langlazic,
les cyclistes croisèrent une voiture venant
en sons inverse et appartenant à M. Pus-
toch, maréchal-ferrant il Quimpcrlé.
Cette voiture allait à une bonne allure, et
Mlle Rouvière n'ayant pu se garer à temps,
fut projetée dans le fossé eù elle se blessa
à L jambe et au pied gauches elle a eu
en outre la robe déchirée, et la roue ar-
rière de sa machine a été littcn! rient tor-
due.
VOUS AUREZ DE MES NOUVELLES
Mardi dernier, les gendarmes étant en tour-
née Clohars aperçurent un groupe de
chiens errant eu liberté.
Comme aux termes d'un récent 3^r»té de
M. le Préfet du Finistère, les chien? 'iront
être tenus en laisse, les gendarmes voulu-
rent connaître les noms des propriétaires,
et l'un d'eux poursuivait même l'un des ani-
maux jusque dans la cour de la villa de M.
Bargain, où il fit deux ou trois pas, entrât
né par l'élan des deux chevaux qu'il tenait
en main.
Au moment de s'en retourner, les gendar-
mes virent un groupement de plusieurs
personnes qui criaient et gesticulaient en
s'adressant à eux s'approchant du groupe,
ils perçurent nettement ces paroles, qui é-
taient proférées par M. Bargain, clerc de
notaire domicilié au Faouët Vous avez
commis une violation de domicile. Vous au-
rez de mes nouvelles.
Pour calmer les nerfs du clerc de notaire
trop surexcité, procès-verbal lui a été dres-
sé.
Quant aux pertes subies par le proprié-
taire, M. Alavoine, ancien avoué, demeu-
rant à Quimper, elles n'ont pu encore être
évaluées Il est assuré également.
JuBqu'à.présent, les causes du sinistre
sont inconnues.
Landivisiau
NECROLOGIE. Hier, venredi, ont eu
lieu à 10 heures, a Landivisiau, les obsè-
ques de Mme veuve Hamon Nicolas. née
Marguerite festin, décédée le 11 septembre,
à l'âge de i>t$ ans, son domicile, rue de la
Trinité.
Les cordons du poêle étaient tenus par
MM. Armand Tréanton, Albert Le Roux,
François Pouliquen, et François Moutfort'
M. Pierre Hamon, fils de la défunte, et M.
Baptiste Corre, son gendre, conduisaient le
deuil.
Dans l'assistance, très nombreuse, nous
avons remarqué les principalee personna-
lités de la ville, la plupart des membres du
Conseil municipal, dont M. Pierre Ilamon
fait partie, M. Simon, maire de Lambézel-
lec, el beaucoup d'autres personnes de Gui-
pavas, d'où la défunte était originaire, et
de St-Pierre-Quilbignon.
M. Guillou, recteur de Pleybert-Chrtat, a
fait la levée du corps, M. le Curé de Lan-
divisiau a chanté la messe d'enterrement,
et M l'abbé Kerboul, principal du collège
de St-Pol de Léon, a donné l'absoute. Plus
d'une vingtaine d'auires ecclésiastiques as-
siùaient également à la cérémonie.
Nous prions la famille, et en particulier
notre ami M. Pierre Hamon, d'agréer nos
condoléances les plus sincères et les plus
cordiales.
Plouescat
ACCIDENTS. M. Prizer, de Kersooua-
ruec, a eu la main droite traversée pur
la pointe d'une fourche an fer, en chargeant
de la paille.
M. Claude Rohou, de Kervoa, condui-
sait une charrette chargée d'oignons à des-
tination de Roscoff.
Auprès de St-Pol, il engagea par mégar-
de sou pied droit sous le lourd véhicule qui
ne pesait pas moins de 1.000 kilos, et eut
le pouce complètement écrasé.
LE PORT, Une réunion de la commis-
sion d'études du port proje4é, et des pé-
cheurs intéressés, a eu lieu hier à ia mairie
de Plouescat.
Il a été définitivement dbcidé qr;e le port
serait construit au Pors-Guen.
LOIRE=INFERIEURE
NANTE8
Une pétition des épiciers défaillants
La Chambre syndicale des Epiciers dé-
taillants nous communique la pétition sui-
vante que nous insérons à titre de docu-
ment
Il Monsieur le Préfet,
La Chambre syndicale des Epiciers dé-
taillanta de la Loire-Inférieure a l'honneur
de signaler à votre bienveillante attention
la situation grave créée aux épiciers détail-
lauls de tout un quartier de Nantes et de
Chantenay par l'institution à la caserne des
douanes de ia rue du Roi-Baco d'une société
coopérative de consommation.
» Cette société, qui fonctionne depuis le
1" août, approvisionne les douaniers, les
retraités des dtfuanes, leurs familles et,
parait-il, leurs parents, voisins et amis,
enlevant ainsi aux épiciers du quartier une
grande partie de leur clientèle.
Accablés par les lourdes charges îisœ-
les qui s'aocroissont d'année en année, les
petits épiciers traversent en ce moment une
crise terrible, car il leur faut se défendre
la fois
Contre les sociétés de timbras qui pré-
lèvent sur eux une dlme importante
u Contre les roulottiers qui vont partout
à la ville comme à la campagne relancer les
clients jusque chez eux pour leur placeur
des marchandises de qualité intérieure,
mais l'appât d'une prime insignifiante
fait acheter quand même
Contre les société capitaliste oui cou-
vrent Nantes et la région de leurs -suceur.
sales, s'efforcent, par une réclame savante,
mais pas toujours loyale, d'enlever Ions nos
clients pourles Taire affluer vers elles et
nous ne parlons pas des sociétés coopérati-
ves et dcs économats qui sont créés dans un
grand nombre d'usines et de manufactures,
ne faisant qu'accroître les dühcultés avec
lesquelles nocs étions déjà aux prises.
>i Pour ces raisons qui ont déjà fait tant
de victimes en ruinant des quantités de pe-
tits commerçants, nous arons l'honneur do
vous supplier, Monsieur le Préfet, de vou-
loir bien intervenir auprès de Ni. lo Ministre
des finances pour qu'il fasse entondre aux
agents dcs douanes qu'ils yont il l'encontre
dos intérêts du commerce qui les fait vivre
en M formant en sociétés que celles-ci
créent au commerce local une situation des
plus préjudiciables, que, dans l'intérêt
même de son administration, 'il ne saurait
tolérer un seul instant.
» Mieux que tout autre, en effet, M. le
sinistre des finances sait quelle énorme
contribution les commerçants, grands et
petite, mais les petits surtout car, plus
nombreux, ils supportent aussi des impôts
proportionnellement plus lourde ils ap-
portent chaque année au budget de l'Etat,
» Dans t'espoir que vous daigner» ac-
cueillir favorablement la présente supplique;
nous vous prions, Monsieur le Préfet, de
vouloir bien agrter l'assorence de notre
gratitude et de nos sentiment» respectueu-
sement dévoués.
Le président de le Chambra syndicale.
Signé i. Oimt-LacHAT. «
POUR LES CHASSEURS. La direction
de l'octroi de Nantes a l'honneur de porter
à la connaissant des chasseurs qu'il leur
est toujours loisible de se procurer A l'a.
vance non seulement aju bureau central de
l'octroi. situé la mairie, mais encore dans
tous les bureaux de perception placés aux
entrées de la ville et dans l'intérieur des
gares des voyageurs, des tickets de chasse
au prix de- 0 fr. 20 pour les cailles et les
bécassines, 0 fr. 25 pour les lapins de ga-
renne, perdrix, bécasses, oies et canards
saurages, et 1 franc pour les lièvres.
Lee tickets non utilisés dans l'année sont
valables pour les année auivantes.
Exiger le cachet du bure.» sur chaque
ticket, aussi bien sur le coupon que «ur
l'ampliation.
SAUfT-NAZAIRE
LA CRÈVE DES CHARBONNIERS
Une réunion a eu I ce matin à la Bour-
se du travail, 6 laquelle assistaient environ
200 grévistes. M. Albert Wilm, député de
Paris, y a fait une conférence.
A noter ce détail piquant le conférencier
élait venu dans une somptueuse automobile
qui stationnait devant la Bourse du travail,
aux regard§ émervdiiiés des charbonniers
grévistes.
Tout est calme sur les quais.
FETES D'INAUGURATION. Les fèi*-
d'inauguration de la nouvelle entrée du
port se préparent activement.
Un comité d'organisation se propose d'of-
frir, par souscription, à l'occasion des fê-
tes, un bal aux officiers des états-majors
des bâtiments de l'escadre participant à ces
fêtes. Le bal aurait lieu dans les salons du
Grand-Hôtel le samedi 21 septembre, dix
heures du soir.
Au cours de la journée officielle du lundi
23 septembre, chacun des trois mimstrea
prononcera un discours.
Au banquet offert par la ville et la cham-
bre, de commerce, c'est M. Briand, minis-
tre de l'instruction publique, qui prendra
la parole et prononcera probablement un
disoours politique.
M. Thomson, ministre de la marine, par-
lera lors de la cérémonie d'inauguration de
ta nouvel'e entrée, et M. Barthou répondra
à M. J. Un. Roux, uitodent de la Compa-
gnie tiuasatlunUque, bord de la u Na-
varre H.
VISITE DU PREFET. M. Rault, préfet
de la Loire-Inférieure, a reçu ce matin, en
l'hôtel de la sous-préfecture, la Municipali-
té, la Chambre de commerce, le corps con-
sulaire, les officiers de la garnison, les
fonctionnaires des administrations et les
délégations des corps constitué.
M. Rault, dans les diverses allocutions
adressées aux corps qui lui ont été présen-
tés, s'est déclaré partisan de la politique
do concentration républicaine. Préfet poli-
tique, mais aussi préfet d'affaires, il espère
obtenir dans notre département les succès
qu'il obtint en ÏUe-et-VHaine.
A 11 heures, les réceptions éfa;ent ter-
minées.
ARRIVEE DE L'ESCADRE. Un com-
muniqué officiel informe que deux divisions
de l'escadre du Nord, sous le commande-
menrt de l'amiral Jauréguiberry, arriveront
sur rade de Saint-Nazair?, le jeudi 19 sep-
tembre, dans la soirée.
ETAT-CIVIL. Naissances. Yvonne
Ségtnineau, me Thiers, 31: Simons Selten-
meyer, rue Alcide Benoit, 33.
Déc.ds. Marcelline Durand, femme Mon-
toueffé, 32 ans, ménagère, rue d'Anjou, 27;
Denis Thomas, 28 ans, dessinateur, rue
René-Guillouzo, 25; Pierre Olivier, 34 ans,
retraité, rue de Cran, 51.
MANCHE
CONSEIL DE GUERRE MARITIME
Désertion ô L'étranger. Le prévenu Francis
Boutoleau, matelot môcunicien de 3' classe, du
Henri IV, n'ost pas un inconnu pour nous.
Engagé volontaire en l'.KM, il se fit remar-
quer de ses chefs par sa mauvaise tOte » et
encourut pour absentes de nombreuses puni-
tions.
Le 28 mars 1907, le 1* consetl de guerre ma-
ritime rie.Uicrbourg le vayait comparaître pour
désertion.
M* be.-15a.rde qui le défendait produisit à
l'appui de la plaidoirie la lettre d'un député de
Pans, attestant que pendant son absence. Bou-
toleau avait travaillé poar venir en a:de à sa
mère.
Une condamnation légère daux mois de
prison avec sursis fut prononcée contre lui.
Le 23 mai •dernier, Boutoleau qtùttalt le Ilen-
ri IV avec une permission de la nuit et ne ro-
v'int pas.
11 partit iL Gand (RelRicrue) et, ayant eu l'im-
prudence de venir a Liua, fut arrêté par la SC-
reté le 16 juillet.
Cette lois, le oons.iii se montre intraitable et
condamne Boutùleau a deux ans de prison, pei-
ne qu'il subira oussMôt après celle de deux
mois, prononcée contre lui le 29 mars dernier.
Défenseur M' Agneray.
CHERBOURG
OFFICIER BLEàSE. M. Chanoz, sous-
lieutenant d'artillerie coloniale, passait à
bicyclette sur la route de Martinvust, lors-
qu'à l'intersection du chemin de la Loge, il
fut renversé par une voiture- de laitier up-
pwtenant à M. Lebrun, cultivateur à la
Brunerie.
L'officier, qui s'était évanoui, fut trans-
porté dans un débit voisin où il ne tarda
pas à reprendre ses sens.
Il regagna Cherbourg en voiture. Quant à
la bicyclette, elle est complètement hors de
service.
EN BORDEE. II y a quelques jours, la
eûrgent de garde à la porte de la caserne
du 1" génie, à Versailles, voyait arriver
trois marins du Dupleix qui lui déclaré.
rent qu'ils avaient déserté leurs bord.
Conduits devant l'adjudant-majort de se-
mains, iea trois matelots déclarèrent se
iiouiui' t Krançois Oeorgcs. 20 ans, Louis
Leberge, 24 ans, et Léon Pasquier, 21 an3.
Ils racontèrent qu'ayant envie de tirer
une bordé» Il à Paris, ils avaient quitté le
̃ Dupleix » le 31 août dernier mais que
Leberge, qui était le trésorier du trio, s'étant
fait entôler de 131 francs erur le boulevard
Rocheehouart, ils se trouvaient sans res-
sources et avaient décidé de se rendre.
Ils vont être dirigés sur Cherbourg,
VENTE D'iïKFKTS. Les matelots Saya
(Honri), du 1" diipot. et Chapotte. de l' In-
domptable il, se trouvant sans argent, réso-
lurent de vendre une partie de leur cc sac
Ces faits étant venus il la connaissance
de l'autorité maritime, les pauvres diables
ont été mis en prévention de conseil de
guerre et écroués a la maison d'arrêt.
EN MANOEUVRES. Une épidémie de
diarrhée cholériforme sévit actuellement
aux l*r el 50 colonial.
Une cinquantaine de militaires apparte-
nant à cas régiments ont dù être envoyés à
l'hôpital maritime.
Une enquête est ouverte par la service de
santé sur \es cauaes de cette épidémie.
Plo3ieun médecins de la marine pensent
qu'elle pourrait bien être attribuée aux
eaux d'alimentation non flltrées fourniM à
la marine.
LA C G. T A CHERBOURG, On an-
nonce, pour la tin du moi», MW conférence
du citoyen Griffaelhes, secrétaire générai
de la Confédémtion générale du travail
Entrée 0 (r. 20.
SYNDICAT DES OUVRIERS DE L'AR-
SENAL. La dernière réunion cet prtsi-
dée rar le camarade Lahaye.
Aprés lecture du procèa-Terbal, qui .?st
adopté, il est donné leetare d'un projet de
circulas qui sera distribuée.
Le texte en est adopté l'unanimité
M. Le Baron, d)e la 42» sectioc, demande
ai les ouvriers faisant partie des commis-
sion; d'avancement peuvent prendre copie
des points donnés aux ouvriers. Ii est ré-
pondu que, dans plusieurs corn missions,
les nvfiri>re3 ont pu prendre copie des notes
d'autres membres et ont pu oonsf rver l'ori-
ginal de leur travail.
Il! camarade Langlois, des Ingoufs. r&p-
pelk ta réclamation qu'il avait faite relati-
vement Il aa radiation des listes d'avan-
tement. 1I ramera» le bvreau Je l'avoir
aidé à obtenir mtiatuAkm.
Un camarade demande qu'il soit écrit
pour que la bibliothèque de l'arsenal soit
ouverte à une heure où les ouvriers sont
libms. Une réclamation en oe sen3 sera
adressée au préfet maTitime.
Un apprenti de la fonderie 3e plaint de
ce que les apprentis de cet atelier aiont été
privés d'avancement. Dea renseignements
seront pris à ce suj-ot.
Le camarade. Paysaul se plaint du petit
nombre d'effets de («Ligue qui sont déli-
vrés à l'atelier cte la raenuiaeria. Une ré-
clamation sera adressée au directeur.
Il est donné lecture d'une circulaire mi-
iJ3térielle relative au fonctionnement des
commissions d'avancemeat
Il est donné îectur? de la lettre adressée
au ministre concernant bes essais du
u Frian4. et de celle se rapportant aux
essais de:, appareils réparés à l'atelier des
machines.
M. que les vaaiatas du
hangar los torpineurs soient ouverts, afin
que ia fucuée des forges poisse se dégager.
Le camarade Pasqu»?t est désigné coimne
receveur de 1a 65, section.
Une délégation se rendra auprès de Ni.
Mahieu pour traiter diverses questions re-
latives au décret de 1907.
A BORD DU .< PRETORIA Uns de.
p iche de Paris avait aviaé la police se-
cinle que le sieur Zasaduy, fonctionnaire
des postes c-n Autriche, at recherché pour
des détournements s'-itevant à 10.000 "cou-
ronnes, se trouvait avec sa femme à borJ
du tran.satlantiqiw.1 v Pretoria m.
ûncTre avait été diymé de les mettre en
état d'arrestation s'ils avaient voulu dé-
barquer.
Les c.'jinmissoire? spéciaux 3e rentrent
à bord, où le couple se trouvait effective-
ment.
Ne pouvant débarquer à CUerbourg, le
voleur et sa femme ont continué leur vova-
ge jusqu'à Hambourg, tù la police alle-
mande, informée, procédera à leur arresta-
tion.
QUARTIER MAITRE MAL INSPIRE.
M. G. ^uarUer-maltre .du > Honri IV »,
regagnait mercredi soir son bord, iorsqu'U
fut accosté par les filies publiques Angèle
Faron et Eu.génie Boy -if, qui l'invitèrent à
les suivre sur le terî-aîa de Chaiitereyna.
G. accepta, uiaiâ une heure après s'a-
perçut qu'i- avait ét< S'iuiagé. de son porte-
moniia«i.
!1 se rendit aussitôt au pssto il' noiiee et,
9iir le signalement qu'il donna dèlles. les
deux coquines r- tardèrent pas- à être arrê-
tées.
Elles ant été écroué*s à ia niaison. d' ar-
rêt.
AGRESSION NOCTURNE. L' 1. Ouest-
Eclair x de jeudi, relatait le transport à
I'h6pital d'un soldat l'infanterie coioiuaie,
nommé Lecout'jrer, qui avait reçu, dans 3
dos circonstance.? assez mystériauseô. un
coup de baïonnette on sein droit
biii: voulu nous les communiquer M. Du-
h'iutoit. l'actif commissaire de la section
O'jest.
Lecû-dlurier passait seul, à dix heures -et
d:nde du soir, rue Amtrai Troude, lorsqu'il
croisa un groupe de soldats de son arme,
qu'il ne connaissaa pas.
Il los avait déjà dépassés, lorsque l'an
d'iTJE se détacha du groupe et. sans un
mot, se j?la sur Lecoutorier, qu'il renversa
d'un coup de tute da.r..> la poitruve.
S'acharnant sur sa \icUme, io marsouin
lui poi'Ui plusieurs coups de pLed sur diver-
ses p.i_-lies du cor?3 et au-dessus de l'œil
droit
Le' forcené, voulant mettre sa signature
au bas de ce chef-d'œuvre, porta à Lecou-
turier, q'ii avait pca*du connaissance, un
coup de baïonnette au-dessus du sein droit.
Une enquête est ouverte pour découvrir
les quatre soWaU d'infanterie coloniale en
»;TVT-C:v*IL. tfaisitncet. Françote
•Audoux, eoceinU» miutfi|re. caserne Prot-jau.
Alaurice Hamel, w du Rivape. a.
Alice Lepîsquan, S, rue Boudor.
Mariage. Albert Gras, 2" maître mécatu-
CitMi, et Mari'* Plasstlly.
[){ct0 Josôphme Jeanne, femmes Large-
teau, MoturiOre, 43 ans, rue Hélain, 18
te Poile, 22 Louas Geiuau, 1 an, impasse Le-
rr.acr.ent, <> Rose Rouvlftro. veuve Leselher,
74 ans, rue BoPl-Meslin, 9 Gabrielle Lehot,
sans an3, ne da Président Lou-
1)61 1. VALOGNI»
CONTRIBUTIONS INDIRECTES. NI.
Delangle, avocat Valognes, vient d'ètre
nommé avocat de l'administration des con-
tributions indirecte, pour l'arrondisse-
nient de Valognes, en remplacement da
VAGABONDAGE ET MENDICITr:.
La gendarmerie de .-tc-Mèr- l'égli-?, a opé-
ré l'arrestation d'un sieur Villard, 2t ana,
originaire de Concarneau (Finistère), in-
culpé de vagabondage ?t de mendicité.
Equeurdrevifle
UN DESESPERE Vendredi dernier.
M. Duchesne, cordonnier à Equeurdreville.
disparaissait de son domicile, plongeant ses
proches dans le désespoir.
Toutes les recherches étaient restées
sans résultats, lorsque, mardi soir, un de
no: compatriotes, se promenant sur la lan-
de de Digoqvitle, flt la découverte d'un ca-
davre portant la R*npe«ne horrible bles-
sure faite par un revolver que le suicide te-
nait encore à la main.
Le cadavre identifié fut reconnu pour être
celuLde- M. Duchesne.
Dans ses poches, on trouva deux leftres,
dont une adressée a sa femme, l'autre un
notaire d'Octeville.
Le malheureux ne pas de toutes
ses facultés mentales
A VR ANCHES
\IOLENT INCENDIE. Un violent in-
cendw a éclaté mercredi 11 septembre, vars
10 heures du matin, au village du Har-
douin, proohe t'endroit nommé Roche-
commune n, commune de St-Osvin, 9 kilo-
mètres d'Avranches. Les voisins sont ve'
nus en toute hâte demander secours à
Avranche3. On a battu en ville la générale
à midi et demi, et peu de temps après,
l'autobus faisant le service d'Avranches-
Granville par le littoral, a amené environ
30 pompiers et une pompe. Les derniers
pompiers vînt partis sur le lieu du sinis-
tre, conduisant leur matériel, avec des che-
« .taux réquisitionnés.
oaauémnês par cet iwcewhe ae 9«
VIOLENT fNCEVTUF n r^idia
axceasivement violent 1 éclaté hier mm»
credi 11 septembre, van 10 kmrM du m»
tin, au village du Hardoaia, proche l'en.
droU nommé a Roche conuaua », 4 arvra
9 kUomMns d'Avraackes, et d4p«adMt
la oomimne de St-Osrin. Les halHtaaU de
ce village, voyant les proportioas iTHfni>hm-
tes du leu, à cause e la sâcbareue, sont
venus demander secours aux habitant*
d'Avranches. On a battu la générale en va-
le à m:di et demie. Peu de tempe après, l'a«-
tobua faisani actuellement le service d'A-
,ranches à Granvitle par le littoral, a ent-
mené une trentaine de pompiers suivi»
d one pompe, ils aont arrivée sur le tireu de
sinistre 20 minutes seulement après leni
départ, et ont organisé lu secours. Le resta
des pompiers s'est rendu sur le lieu de
incendia, auasi vite que aoasibte aaoaur
p^né.du matériel, avec des dww ti
qutsitionné* pour la circonstance.
Le feu avait pris, en l'absence des la,-
rrùers partis an marché de St-Hilaire de
Harcouét, dans un corps de ferme apporta-
nant à M. Lemasle-Latouche, propriétair»
rue du Palet, à Avranches.
Les pompiers ont fait le possible, aid68
des personnes acconrues sur le lieu du si-
nistre, pour arrêter la marche de l'incendie^
et l'empêcher de se communiquer aux ba-
timeote voisins, travail difficile on la sa,¡..
son a cause du temps de sécheresse que
nous subissons depuis huit jours. Il ne fai-
sait pas ou peu de vent, heureusement.
Tout le corps de bâtiments, d'une lon-
gueur d'une quarantaine de mètres, oom-
prenant maison d'habitation, pressoir et
grange, a été la proie des flammes. On a
pu sauver, toutefois, les animaux de la fer-
me, du mobilier et les tonneaux de cidre.
C'est une perte très importante pour le8
sinistrés. Nous ne savons s'il v a assuran-
ces totales ou partielles.
Les pompiers sont rentres à Avranche»
1-* soir à 8 heures.
ETAT-CIVIL. Saùsances. Jean-
René-Paul Martin, rue de Malesné; René
Mancèl, rue Neuve d'office; Georgette Rault.
rue des Chapeliers: Renée Bloufe, rue Mo»
rin.
Mariages. Jules Jamanlî, et VUaiina
Catherine: JuAen Pays et Angèle Vaugran-
Décès. Pauline Edouard, religieuse car-
mélite, 6t ans, rue de Brémesnil.
[si
BELLE CONDUITE D'UN REPRIS DB
JUSTICE. Mardi dernier, vers 10 heures
du soir, on frappa violemment à la porte
de M. Lemasson (Aristide;, qui était couché.
Ce dernier reconnut, à la voix, un nommé
Pierre Parain. âgé de 10 ans, qui venait toi
réclamer des outils.
M. Lemasson refusa d'adhérer a cette ré-
cla:nation, attendu que Parain, son ancien
serviteur, lui était redevable d'une certaine
somme obtenue par des moyens peu déli·
cats.
Furieux. Parain, qui est un repris dc jus-
tice considéré comme très dangereux quand
il est ivre, ce qui était son cas ce soir-là4
se saisit d'une barre de fer et essaya de dé-
foncer la porte, résultat qu'il ne put obtenir,
parce qu'il fut menacé d'un revolver.
Le lendemain. M. Lemasson constata
qu'on lui avait brisé la barrière de son
plant, arraché ses choux, mutilé des pom-
miers, eic.
Parn:n nie être l'auteur de ces faits mal.
hf?trreus?ment pour lui, il s'en est vanté
quelques personnes et il lui sera difficile de
persister dans ses dénégations.
Parain sera poursuivi en correctionnelle,
d?*'ar,t laquelle il zn présentera pour la
treizième fois.
La Mancelliére
L.\ICISATTON. Par arrêté préfectoral,
lécole de fille» de La Manceflière a été
lafcisée.
Marcey
GRAVE ACCIDENT DE MACHINE A
BATTRE. Un grave accident de machine
à battre vient de se produire à Marcey,
proche la ville d'Avranchea.
M. Nicolle, cultivateur en la dite commu-
ne de rlarcey, village de Marigny. faisait
battre à la machine, et occupait, pour la
circonstance, un cultivateur de cette com-
mune, M. Brault, demeurant au village da
Pavé, lorsque tout à coup, une lame du
batteur est venue frnpper à la figure ce
dernier qui a été grièvement blessé, et a
l'oeil gauche perdu.
NI. le docteur Sévin. d'Avranclies, appeM
en toute hâte, a donné des soins au blessé.
Il pense sauver M. Brault, sauf complica-
tions du cOté du cerveau, vu la gravité dt
̃»•»
SAINT LO
CONDAMNÉE MORT PAR SON PElff
Le tribunal correctionnel de Saint-L*
\dent de condamner iL quatre mois de prison
un nommé Jules Gouix, âgé de quarante-
cinq ans, demeurant il Moon-sur-Elk, pour
avoir corrigé sa petite fille, Fernande, àgée
de six ans, dans des circonatances particu-
liérenveat étranges.
Jules Gouix, qui est impotent, est, depuis
l'année dernière, condamné à une immobi-
lité absolue. Il occupe ses loisirs à boire,
tandis que ses sept petits enfants vont et
viennent aulour de son lit.
Dans le coursant du mois dernier, l'un-
dt's gamins, le petit Louis, s'approche du
lit do son père et lui posa la queslion sui-
vante
C est-il vrai que tu vas bientôt aller au
cimetière ?
G
De ma petite sœur Fernande, déclare
l'enfant.
Gouix fit aussitôt appeler ta ailette et la
questionna. Fernande avoua avoir tenu la
propos.
Le père, furieux, fit agenouiller sa fille et
lui urdonna de dire sa prière, car il allait ta
tuer. Pendant que. terrorisée, la fillette, à
genoux, récitait sa prière, Gouix chargea
son fusil de chasse avec de la poudre ce
mine et fit feu sur la pauvre pctae, qui eut
le 'sage horriblement brllé.
Gouix a déclaré la gendarmerii qu'il
avait ainsi agi pour punir l'enfant le 3er
COUT ANGES
LE MONUMENT DE
Demain a. ira lieu à Coûtantes l'inaugur»
tion du monument élevé par souscription
pubuqix? et par legs de M. Barbier, déoéd6,
ancien a\ocat au barreau de Cou tancée, à la
mémoire du comte do Tourville, vice-amiral
de France, générai des armées navale* de
Loui.- XIV, -Il des solctàU et des marin»
morts pour la patrie.
L'emplacement choisi pour le monument
est la place du Parvis Notre-Dame, devant
la cathédrale, ?n face du nouvel HOtel de
ville.
Le monument se compose d'un socle
carré en pierre blanche, portant d"un côté
un corsaire tenant d'une main la hache d'a-
bordage, de l'autre l'écoute d*uae voile, et
semblant attend» rwore du combat Lt
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