Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1907-03-26
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 mars 1907 26 mars 1907
Description : 1907/03/26 (Numéro 2995). 1907/03/26 (Numéro 2995).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
Description : Collection numérique : BIPFPIG35 Collection numérique : BIPFPIG35
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k641384n
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2008
L'Ouest -Eclair
5
taie, de Vannes; Camille, c Papon. de Lu-
ron; à Qnimper, le 25, Fédrunaise, du
Mesquer: à Perros-Guirec, te 2b, Aviflic,
c Lanetois, de Caen; Adèle. c. Lescornec,
du I^mi^: Roulopne, le 25, Raulnnnaisg,
e Ronlet de Snint Serran; 8 Caen. le 25,
Rélrnc, c. Lnnit, du Havre; à Dnnkerque,
le 25, Allred-Jeapne, de Requpjnrln; à
Par. le 24, La Fronce, de Boulogne;
Londres, le 24. Nouvelle-Diane.
A Hrest, c^lctle Clara, cap. Coadon, ve-
rmnt de Rouen.
Partit t
De Tr*cri:ifr, le 24. Toussaint, c. NirM, p.
Le Guildo: N° 1, c. Pincemin,p p. l'Ile Gran-
de; de Ln Rochelle, le 23. MilArrd, p. Ro-
yardville: du Palais (Relle-IleV le 24,
Vninn-fait-ln-Torce, c. liaudet, p. Quimper;
de Rnint-Maln. le 25, Anne-Marie, c. Pa-
renthnfn. p. SI-Brinc; de Cherbourg, le
€4, Gaulois, c. Pain, p. Paimpnl: le 25. Mau-
rice. c. ïIrwmiu, p. Pooli; de Tlnnkcrqne,
le 23 Marie Ijiurc (et nnn Snivt-TMurcnl).
p Oirrhourp: de Perros-Gnirec, le
saivl-Yves, c. T.'Hoslis, et Rédempteur, c.
Le Bozec. p. L,6pif.
FINISTERE
•" QUIMPERLB
Obsèques de François
Le Bail
ce corps de l'infortuné Fran cois-Louis Le
,-Bail. canonnier breveté, tué lors de In ca-
tastrophe du ci léne » est arrivé le 22 en
gare de QuimperJé à 4 heures du soir. M.
.'Chassaine, commissaire de police, s'est
vendu à lu gare pour pmcéder il la lev£e
Ues scellés.
Le cercueil. apn'-s avoir été béni par M.
ll'abbJ Pcron, curé de Sainte-Croix, a été
.placé sur un corbillard qui s'est dirigé vers
(t jta Mairie suivi de MM. Le Gonidec, maire;
Wamic adjo ChassainR, commissaire de
[police; le père et la mère du mort et quel-
,;(Vies autres personnes.
A l'entrée de la salle des séances de la
(Mairie, M. l'abbé IV: on a reçu le cnrps qui
if a dé
La salle était transformée en chaprllc ar-
dente. Les murs et le plafond étn;ent tendues
|<2p draperies noires armées larmes d'nr-
cent. Autour du plnfond courait une bordure
tricolore en torsades. Sur les tentures du
ton se détachaient en lcttres d'argent les
mota Il Iéna, Tanneur, Patrie Il.
Le cat-falTue qui supportait le cercueil
|T" couvert d'un pavillon tricolore, Hall formé
T? magnifiques t'.aperies bordées d'argent.
Dimanche, ont eu lien les obsèques. A
1 heures, tout le clergé de Quimperlé (Basse
fet limite ville) est -rivé et anssitAt n com-
jmencé l'envoi des couronnes et des horquots
qui éta; nt au nombre d'une vinctainn. les
porteurs disposés, les =Pi#»urs-poinpitTs ont
deof.ndu le cercueil et l'ont placé sur le
corbillard qui <'l«it recouvert 'une draperie
tricolore, Ensuite)1' corlèce s'est ms en
marche pour F- rendre à Véalise qui (-lait
pavoisée de drapeaux tricolores.
Avant de terminer la cérémonie, M. l'ab-
bé Peron a fait un discours retraçant la vie
de \j> Bail depuis sa jeunesse.
La cérémonie terminée à l'église, on s'est
̃c.é sur le cimetière de Sa!nt-Avit. Le
nombre de pe: -onnes suivant le convoi s'é-
'levait à plus de 5.000.
Le préfet marilim- de Lorient s'était fait
représenter par M. I.iézeL, administrateur
'Me la marine.
Le cimetière, cependant grand, ne pou-
jftrait contenir ti
CLEDER
Obsèques du
canonnier Le Guen
Dimanche ont eu lieu les obsèques rlu ca-
ïionnier breveté Le Guen, victime du /Cria.
Bien avant les vêpres, l'on voit arriver
des marins de Saint-Pol-de-Léon, de l'inues-
eut. Citons MM. Le Gnll, 1* mnllre; l'ont
et Jacques, l>" mitres. etc.. Puis ce sont
deux j3end:\rmes et le brigadier de lierven
une délégation de douaniers, sous les or-
dres du brigadier Heudé des facteurs
;Mmc des F.ssarls, institutrice M. IVnrec,
'directeur de l'Ecole communale, et MM. les
instituteurs adjoints.
A l'issue des vépres, nous remarquons
MM. de Krrmenguy, maire Paul Marc et
Paul Quéfininer, adjoints au maire les
conseillers n:unicipuux Cueff et Mévol, de
Vieux marins, la poitrine couve-te de mé-
dailles.
La foule est alors énorme. Nous l'éva-
,luons à trois mille personnes.
Le drapeau de la mairie est en berne.
A 3 h. 45 commence la cérémonie funè-
bre. To'-it 1" clergé de la paroisse et des sé-
minaristes y prennent part. M. l'abbé Léon,
recteur, fait la levée du corps.
La croix, qui ouvre la marche, est por-
tée par deux quartiers-maîtres. Suivent les
porteurs de couronnes, également des ma-
due sont encore des marins qui portent le
cercueil, sur lequel le quartier-mat Ire Co-
quin, du l.r.voisicr, a fait étendre le dra-
peau national.
Au cimetière, le corps est déposé un ins-
tant au pied de la croix, c'est la tradition.
On entre il 1 église. M. Léon officie.
A 4 h. 30 le cortège prend le chemin du
cimetière.
Le silence religieux n'est interrompu que
par le bruit des sanglots.
Quand le clergé s'est retiré, la foule dé-
file devant la tombe rt l'asperge d'eau hé-
nite.
OUESSANT
Obsèques du quartier-
maître Berthelé
Le corps du quartier-maître chauffeur
Berthelé avail été embarqué sur le remor-
queur de la direction du port a Labori -ux n.
Ce bâtiment est sorti de l'arsenal il sept
heures dimanche.
Tous les navires actuellement dans le
port de guerre ont aussitôt mis leur pavil-
Un en berne.
Le « Laborieux n s'est amarré au pont
Gueydon, pour permettre aux personnes
devant prendre passage à bord d'cinhnr-
quer.
t De suput#>os couronnes et de nomhrcux
bouquets sont accrochés et déposés sur la
bière.
A huit heures précises, le commandant
Bohn donne l'ordre d'appareiller. Le* amar-
res sont et le n Laborieux se
met lentement en marche.
à population d'Ouessant descend vers Ir port.
En un instant les ;etées sont envahies par
la foule venue pour rendre un dernier hom-
mage au mort.
Les bateaux due pèche et la Confiance Il,
8es ponte e4 chaussées, mouillés dans le
port, mettent leur pavillon en berne.
Ven midi 35. la population d'Ouessant
«'achemine du côté des quais, pendant qu'à
¡bord du « Laborieux M on n'occupe de des-
eendre te cercueil dans le grand canot.
A 1 heure précise, te corps quitte le La-
,'ttoheux M.
La famille a pris place dana le canot con-
tenan! la dépoui le mortelle, ais la balei-
Le corps se dirige vers la cale du port,
où déjà se trouve massée toute la population
ouessantine.
Le canot mortuaire accoste. Un peloton
de s Udats d'infanterie coloniale s'avance et
aide les matelots à mettre le cercueil à terre.
Le cor'ge se forme et quitte la cale ou
port,. puis Il se rend à l'église, trop petite
pour contenir les assistants.
Après le service religieux, le cortège s'é-
parpille dans cimtière contigu il. l'église.
Après les dernières prières, prononcées
par M. l'abbl .>alaun. curé d'Ouessant, M.
le lieutenant de vaisseau Bohn s'avance
près du cercueil et prononce un discours.
M. Le Treune, président de l'association
des anciens soldats et marins lui sueccue
et prononce à son tour une allocution.
LOIRE-INFERIEIT
SAINT-NAZATRE
L'A GREVE DES CHANTIERS
DE .L'ATLANTIQUE
Le mouvement gréviste s'accentue tou-
jours hier matin, les grévistes étaient au
nombre de 720, dont 146 chauffeurs de ri-
vets. 211 aides et jeunes charpentiers, et
3G3 riveurs, teneurs de tas et frappeurs.
Une réunion, à laquelle assistaient une
centaine de charbonniers et dockers, a eu
lieu dimanche matin, salle de la Jeunesse.
le citoyen Marck, de la Confédération gé-
nérale du travail, a exposé la situation des
dockers de Nantes. Sans préciser particuliè-
rement, l'orateur a invité les charbonniers
à demander la journée de huit heures et a
préconisé la solidarité entre dockers et
charbonniers.
Après quelques mots du citoyen Gautier,
secrétaire de la Bourse du travail, l'ordre
du jour suivant a été voté
« 200 charbonniers et dockers, réunis il la
salle de la Jeunesse, après avoir entendu
l'exposé fait par le citoyen Marck des grè-
ves de Ni' "tes et des-ciramsiances qui ont
amené le meurtre de Charles, protestent
contre l'intervention de la troupe, de la
gendarmerie et des agents dans les grèves,
interventinn qui a amené la mort de Char-
les se séparent au cri de Il Vive la TK&yot-
lution sociale Il
ETAT-CIVIL. Naissances. Louis Le-
fort, rue de Ponvchet. Pierre Simon, il.
Penhouet. Simone Mahé, rue Waldeck-
Rousseau, 39.
Publications de mariages. Auguste Le-
chérie, mann'uvre, il Montoir, et Marie Le
Chesne. couturière, rue des Halles, 30.
Pierre Michel, manœuvre, rue de la Paix,
10, et Caroline Laurent, ménagère, -rue de
la Paix, 10. Viclor Anger, matelot des
Douanes, Boulevard Laferme, et Pran-
çoise place du Bassin, 8. Rlie
Bernard, dessinateur, rue Marceau, :19, et
Amélie Crespin, rue de la Paix, 20. Genr-
es Scheller, maréchal-ferrant, rue des Ca-
boteurs, 4i. et Paille Uigolage, rue des Ca-
bnteurs, 4,2.
Décès. lulicn Denier, 80 ans, cultiva-
tour, à l'Immaculée. Germaine Lemert,
19 jours, rue Marceau, 3. Guillaume Ma-
ra, f7 ans, rcîraité, rue delà Paix, 18.
Nantes
CONTRIBUTIONS DIRECTES. M. Ba-
ril, percepteur des Contributions directes i1
Nantes, est admis à faire valoir ses droits
à la retraite.
ETAT-CIVIL. Naissances. Le-
jade, rue de Gï-néral Mousnicr, 4.
l'romesscs de mariage. –• Louis Bernard, em-
ployé de comiiicirc, rue Malhelin Nodier, 13,
et Marie f.iulicral, couluriùiic, il Fonlcnav le
Comte François Bireuu, serrurier, rue de (,.or-
nulier 7, et lvonne Landais, tailleuse, rue de
Cornuljcr, 4 Lron I3ouyer, tonnelier, quai de
Flandres, 3, et Mûrie Dupont, a Saint-Fiacre
Jean-Baptiste Cct.l)i'on, jardinier, à Vallet. et
Germaine limeriaud, boulevard Dclorme, 2
Louis Chevalier La Bar-he, avocat, rue de Yer-
tais, 49, et Germaine du Rochet de la Porte,
boulevald Delorme, 20 Paul Civel, plâtrier,
il Cliuntenay. rue Happai). 24, et Germaine Ilcr-
vouet, employée de commerce, rue Uivoy-Sniiit-
Bi'ilan, 5 Adrien Cive). chaudronnier, 6 Saint-
Nazaire, et Marie Tattcvin, coutiuiere, a Saint-
Nuznire Uciic Duvid, innnn'iivn». me Saints
LOiinurd, 23, et Anne Miiiic Niçot. ddinu&iiniu'i
nicirn. rue d'1 Bonnes, 185, et Marie Lasnier,
lingire, rue des Uauls-l'avôs, G3 François Du
puts, voilirt". chemin de Casterneau, et Cons-
tance l'écot, femme de chambre, rue des Vieil-
lus-Douves, 3 Charles Durand, ajusteur à Chan-
tenay. et Marie i^haslor, rue Talensac, 5 Au-
gustin liven, négocinnt en bois, à Arthon. et'
Marie Jalot, rue Emik'-PiMian, 24 Jean-Marie
Fcri'ul. chaisier, rue de Coulmiers, 14, eî. Ma-
rie Hlonrhaiil. journalifre, rue de Cou Uni ors,
H Jean-Marie Gurpan, inécnnicien, rue Dos-
d'Ane, 51, et Mnrtoloinc Pielle, professeur de
pinno, posinge dits Ecoles, 10.
Uccfs. Jcanne-Mnrie Le Picard,57 nns, mé-
nngi're. rue des Orplu lins, 15 Georges' noté,-
tango 52 nos. vovngour de coniinrrce, quai de
ni6i>ilal Madeleine Bondet. 19 nns, rue de
Rennes, 114 Marie Tre.ssard. femme Coyan,
50 ans. cigarièip. rue des Récollets, i Armnnde
Tostcvin, veuve Marfoi'n. ans. propriétaire,
rue de Coutances, 19 Rose Terrien, veuve Té-
tard, 49 ans rue de Bel-Air, 45 bis Jeanne Fa-
vercau, 20 jonrs, plnce Viarmes, 22 Gabriel
Marsaud, 10 ans. quai de J'Hôpital..
Sainte-Anne-de-Campbon
UN CAnWRK. On n trouva dans le.<= ma-
rais de la en Sainlo-Annc de Camp-
bon, le cadavre d'un individu dont on ne con-
naît pas le nom. iimis qu'on croit èlre de Saint-
i)ulay Il 11 seinlilc ficré de 35 A 40 ans.
SI\ mort est due a une congestion causée -r le
froid.
Tribunal correctionnel de Châteaubriant
Affaire de Régie. Pour avoir ouvert
un débit sans en faire la déclaration, Jo-
seph Richou, carrier à Bourruen. commune
de Vay, est condamné a trois amendes de
lu francs chacune, et al la confiscation des
objets saisis lar les agents des contribu-
tions indirectes.
Homicide par imprudence, Nous avons
raconte en son temps l'accident arrivé il
Ilougron, ouvrier nia^on il Nozav qui, dans
la soirée du 19 janvier, vers 7' heures et
demie, se trouvait en compagnie des Cou-
ruussé ù environ 400 moires de Nozay, à la
jonction de la route de Puoeul, fut écrasé
par la voilure de Pierre Hamon, cultivateur
a la Touche-Daguenais, commune de No-
zay.
Cette affaire vient d'avoir son dénoue-
ment devant le tribunal correctionnel. A-
près une très belle plaidoirie de NI* Robcr:,
avoué, qui démontre que Hamon n'a com-
mis aucune faute et que si l'accident est
arrivé, il est imputable à la victime elle-
même. Le tribunal acquitte Pierre Hamon.
Voleur de poules. François Ripaud, 67
ans, cultivateur h la No6 en Lusangcr,
trouve que. le meilleur moyen de s'enrichir
est de prendre le bien d'autrui, c'est ainsi
qu'il ne trouva rien de mieux que de voler
des poules à ses voisins Visset et Daniel
et du bois de châtaignier à MM. Roussel,
de Lion.
Le tribunal vu son âge, se montre indul-
gent et le condamne a 25 francs d'amende
avec sursis.
Les vols du Bois Hamon. Depuis le
mois de déoemhre dernier, les fermiers du
Bois Ilamon, cn Chiteaubriant, s'jrpcrec-
voient que des fagots appartenant au pro-
priétaire de la métairie, 'disparaissaient à
vue d'oeil, 1.200 fagots avaient déjà dis-
paru. Une enquête amena la découverte
d'une partie des voleurs qui sont aujour-
d'hui au banc de la correctionnelle Parmi
eux se trouvent quatre enfants de 12 à 13
ans, Alexandre Cmpel, Alexandre Besnier,
Jean-Marie Courcoul, Jean-Marie Pelé. A-
près une sévtre admonestation du prési-
dent, ils sont remis à leurs parents comme
ayant agi sans discernement,
Jean Brizard, 43 ans, sans profession
Philomène Laurent, 54 ans, veuve Breger,
ménagère, et Louis-Marie Pinson. 35 ans,
journalier, tous demeurant à Cliôteaubriant
sont condamnés chacun à deux jours de
prison, seule, la veuve Breger bénéficie du
sursis.
Dernière Heure
Dépêches de nos correspondants particuliers et edes Agences
Les affaires marocaines
La séance de la Chambre débutera par un
débat sur les incidents du Maroc
Paris, 25 mars.
On donne comme certain qu'un débat se-
ra soulevé demain au début de la séance
à la Chambre, sur les incidents du Maroc.
Al. Chaussier, en elle(, doit questionner
sur Va.tsassinat du docteur Mauchamp, et
M. Dubief a manifesté le désir d'interpeller
sur le même strict.
En admettant que let deux député.s de
Saône-et-Loire renoncent à leur projet, Fi-
nitiative d'une demande d'explications sur
la portée des mesures prises par le gouver-
nement sera, à n'en pas douter, prise par
les socialistes.
Af. Dubief a en sa possession des lettres
fo. importantes du docteur Mauchamp,
dans lesquelles l'infortunée victime de hfar-
raliech se plaint beaucoup de Cabandnn
dans lequel il était laissé, et qui contiennent
de vives critiques à l'adresse des autorités
françaises.
Ce qu'on dit à Londres
Londres, 25 mars.
Tous les journaux du soir semblent dire
au sujet du Maroc a Que va faire la Fran-
ce
La Pall-Mall-Gazelte déclare que les Ma-
rocains s'exagèrent l'appui de l'Allemagne
contre la France. Elle ajoute CI Le meur-
Ire de Af, Mauchamp n'est qu'une unité
dans la série des attentats commis au Ma-
roc sous l'excitation de l'Allemagne. Celle-
ci veut pousser la France, ou à se laisser
humilier ou à agir et à amener alors des
prétextes de guerre n..
Les réparations exigées du gouvernement
Chérifien
Paris, !5 mars.
La décision du conseil des ministres re-
lative à l'occupation iPOudia a été prise à
l'unanimité.
Parmi les réparations qui ront dire exi-
gées du gouvernement chérifien, on cite
le châtiment des coupables de l'assassinat
du dorteur Afauchamp, le versement d'une
inJemnité à la famille de la victime, l'affec-
tation d'une somme importante à la créa-
lion d'une œuvre française de bienfaisance
au Afaroc.
L'énacuaHnn d'Oudja aura lieu drs que
ces satisfactions auront été accordées.
Manifestations hostiles contre les Européens
Tanger, 25 mars
L'assassinat du docteur Mauchamp ne
pouvait manqucr d'avoir sa répercussion
sur l'état d'esprit des indigènes. A Casa-
blnnca, sous prétexte de s'opposer à l'ins-
tallation de la télégraphie sans fil, la popu-
lation s'est liurée à des manifestations hos-
tiles contre les Européens et a tenté des dé-
prédalions contre leurs propriétés.
CONTRE LA GRIPPE
.pRFiviiz i,rc rmii'iivEOL
du Prof MACS, 4, rue de Totllouse, Rennes
LA CATASTROPCE DU « IENA
L'enlèvement des obus. La mise en état
du cuirassé.
Toulon, 25 mars.
Tandis que se poursuit l'enlèvement des
projectiles 205 et iGh.i contenus dans les
soutes du Iéna, on continue d installer un
dispositif pour l'enlèvement des obus dan-
gereux qui gisent dans le fond arrière du
bassin. A cet effet, trois poutres horizonta-
les en bois munies de glissières en tdlc, ma-
nœuvrées du bord du quai et du fond du
bassin et disposées à bâbord arrière du
Iéna, permettront de soulever avec précau-
̃ tions les projectiles et de les déposer sur
dr,ux chalands d'un type spécial construits
dans l'arsenal.
Ces chalands seront déposés au fond du
bassin puis sitôt les projectiles accores, on
introduira l'eau pour les faire flotter. Ils
seront alors remorqués au large et coulés
à l'aide, d'un appareil de noyngc par quatre
ou cinq cents mètres de fond.
Qn espère éviter ainsi tout accident.
Le personnel de dessinateurs des coques
et machines commencera demain matin à
relever l'état 4u navire pour permettre d'é-
tablir le prix des réparations et de mise en
état du cuirassé.
La commission d'enquête s'est rendue à
bord du Il Iéna »
Toulotv, 25 mars.
La commission d'enquéte nommée par le
vice-amiral Marquis en vue de rechercher
le point initial de l'explosion et la marche
successive des différents phénomènes qui
se sont produits, s'est rendue il bord du
Iéna.
Parmi ks débris, un mrmbre de la com-
mission a trouvé une douille renfermant en-
core de la poudre, pourtant cette poudre a
été soumise, du fait de l'incendie, à une
température très élevée. Cette constatation
ajoutée aux observations scientifiques sem-
ble confirmer l'opinion exprimée sur la pou-
dre B, c'est-d-dire qu'elle ne pouvait être la
cause de la catastrophe.
Une nouvelle hypothèse sera examinée
celle de savoir st la poudre noire pourrait
en être rendue responsable. La poudre noi-
re en effet dégage un fluide qui répandu
sur un long parcours s'enflamme avec une
extrême facilité et une rapidité non moins
grande. A-t-on manipulé de la poudre noire
le jour de l'explosion et k pulvérin, par
suite, ne ,est-il pas répandu ? Voilà la
question que les membres de la commission
se sont posée incidemment. Il est très pro-
bable qu'elle sera examinée par la commis-
sion parlementaire.
tm^àt frtBçtiii fAtiurancii sur la ne
'ntrtprtte prM» anultM* au Contrit» de l'État
Augmentation dn Revenu
Le PHENIX offre les Taux les plus noantageux.
ASSURANCES EN CAS DE DÉCLS ET ES CAS DE VIE
USUFRUITS NUES-PROPRIÉTÉS
Siège Social 33, Rue Ln Fayette, Paria.
Aoixts Gixiuoi suis roos us AuanDUgtnanB.
ENTRE BOURSE ET SYNDICAT
Lorient, 25 mars
Le conflit entre la Bourse du travail et
le syndicat du port s'acccntuf. Répondant
d tordre du jouf de blâme voté par le sun-
dicat du port au secrétaire pénérai de la
Bourse, celle-ci a reconnu sa confiance au
secrétaire. D'autre part, en ce qui concerne
la rivalité entre ks ouvriers de l'arsenal
par tuile de la concurrence faite par les
ouvriers des diverses corporation, coit-
feurs, cordonniers, menuisiers, etc., la
Bourse va demander que des mesures spé-
oùUes toienl priset pour. /aire cesser, cette
concurrence préjudiciable aux ouvriers in-
dustriels.
LA VARIOLE
Toulon, 25 mars
Six nouveaux cas de variole sans suites
mortelles ont été siqnatés. 700 personnes
se sont lait vacciner celle après-midi à la
suite de l'appel du maire faisant connaître
qu'il y a eu cinq décès depuis le 1" mars.
JUSTICE DE PAIX
Paris, 25 mars.
Sont nommés suppléantes de juge de paix:
A Belle-Ile-en-Terrc, M. Lecocq à Maure
M. Guillotin.
ASSISTANCE PUBLIQUE
Paris, 25 mars.
A la suite de Cexamen d'aptitude prévu
par l'article 10 du décret du 10 novembre
1906 pour les emplois d'inspecteurs et de
sous-directeurs de l'Assistance publique, les
candidats dont les noms suivent, ont été ad-
mis à titre définitif.
MM. Dire, Bouvier, Caillai, Coudreau,
Tcrloche, Fabre, Fillon, Jaillot, Millot,
Paul, Petijoscph, Petit-Paul, Rames, bimon-
nin.
DISPARITION DES RATS
(Extrait d'un article du docteur P. Le Tellier
de Paris)
Les méfaits des rongeurs ne se comptent
plus. Ils jouent le principal rôle dans la
naissance et la propagation des épidémies
telles que la peste et diverses autres mala-
dies contagieuses.
On cherche à les empoisonner avec de
l'arsenic, de la strychnine, des sels de ba-
ryte, mais en visant le rat, on atteint d'au-
tres animaux domestiques et quelquefois
des êtres humains.
On a donc songé il leur donner, par l'in-
gestion d'un virus particulier, une mala-
die spéciale, contagieuse uniquement pour
l'espèce et absolument inoffensive pour tout
autre être qui aurait absorbé le virus.
Par l'absorpion du virus, la maladie dé-
truit avec rapidité les rongeurs, qui vont
mourir d'asphyxie loin des habitations.
Le viras est un bouillnn de culture dont
on imbibe de petits morceaux de pain qu'on
place iL l'entrée des trous et sur le parcours
des rongeurs.
C'est après beaucoup d'études et d'expé-
riences de laboratoire qu'on est arrivé il.
trouver ce nouveau bouillon raticide, et
c'est le moyen le plus efficace de destruc-
tion.
Le bouillon de culture auquel le Docteur
P. Le Tellier de Paris réfère est présenté
au public sous la marque déposée de
« Batile n, dont le dépôt général est chez
MM. Michelat et Snuillard, 2 et 4, rue du
Marché des Blancs Manteaux, Paris.
Se trouve chez MM. les Pharmaciens et
Droguistes.
Voir en Dernière Page.
FORET DE PINS INCENDIEE
Biarritz, 25 mars.
On a tenté, hier soir d'incendier des fo-
rêts de pins environnemt la Barre de t A-
dour et le lac Chibcrta.
Un seul bois de jeunes pins, d'une su-
perficie de vingt ares, a été la proie des
flammes.
Les troupes du 428 de ligne, aussitôt ap-
pelées, ont pu circonscrire l'incendie après
un effort acharné.
REDONES ET RENNAIS
Depuis les Redones, nos ancêtres, bien
des générations se sont éteintes, qui ont
fj. place aux Rennois, lesquels s'inspirant
des principes pratiques de leurs pères ont
toujours aimé leur bien-éire.
L'hygiène de la tête a toujours préoccupé
nos sommités qui recommandent après les
soins de propreté une coiffure légère et
b.i seyante.
A ce sujet, il est bon de rappeler l'ou-
verturo du Rayon de chapeaux (chez Gueu-
det, rue de Toulouse, qui coiffe légèrement,
élégamment.
Tons savent du reste que la direction de
cette maison sait réunir dans tous ses
articles du costume, la solidité, l'élégance
Lt le confort, qualités si appréciées de la
clientèle.
ANGLE-TERRE
LES MARINS RUSSES A LONDRES
Londres, 25 mars.
Demain matin arriveront d Londres une
partie des ollicierç et des marins de l'es-
cadre russe, entrée ce matin a Portsmouth.
Dcmain soir ils assisteront à une soirée de
gala donnée en leur ionneur à l'Alhambra.
RUSSIE
A la Douma
Saint-PSlrrsbourri, mar.s
Les députés polonais, musulmans et octobris-
tes, se joignent à la molinn (1rs Cadets, en la-
veur de l'abrogation des cours martiales de
campnrnc. On entend un certain nombre dc dé-
putôs, dont lYvCque Eulonius, qui demandent
la Douma de condamner tes actes de terrorisme.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
Paris, 25 mare
BEURRES. Tendance soutenue.
Pour les beurres en mnilAs, on cote le kilo
en fermiers français, Isigny. ".U Il >.»• en
marchands français, Bretagne, 2.60 il 3.20; Vire,
2.70 A 3.20; en laitiers français, Normandie, 3.00
A 4 38; Bretagne, 3.00 il 3.S2 Charente, 3.36 il
4.16
Arrivages beurres en mottes, 38.330 beur-
res en livres, G76 petits beurres, 459.
ŒUFS. Venlo fictive.
On cote en colis do 1.000 neufs les gros de
Bretnene, 80 a 8fi les moyens, 60 A 76 les ex-
tras de Normandie, 00 A 112 les gros. 82 A 00;
les ordinaires, 70 Il 78 les œufs de la Alayenne,
88 6 98 ceux de la Sarlhe, 80 à 100.
Arrivages du jour 1.549 colis de 1.000 œufs.
Réserve du jour précédent, 1.880. Talai, 1.829.
VIANDES (le kilo)
Qtanlii' 'ciiiiux hier Sà&CIS
V«ox., 1U.I6» | i'orri
Prtc«dMit Aponrdhul
lt0BOf.ir^l« rf.r.HM. 0 90 a 1 60 0 lil clivant 0 60 1 11(0
CqIiiii 10O>ï6U 1 OU 2»
AloTia I M i 1 4'< 100 1 56
Venu allia 1 U) 2 00 1 Il) 2 lu
1" qnalili. 1 «I t I 9< 17U I 86
» Q«*ilU 1 tt 1 56 1 50 1 BJ
<<̃ «uliU. 1 10 1 40 1 30 1 Ip
Slont*»;- l'-qutliti. I 20 i S in 2 00 2 A
f OB»liU. 180.2 01 ISO «00
Sinon 180» a 70 1 80 Z 80
Curét 140» 3*0 141 400
l'are. j !̃ qmilU. 1 a I 70 1 &0 17»
ï-.qaillU. l «0.1*1 170 I ««
Fil. ti. 1 H) i S 20 I X> 8 10
JiiUMt'A.. IKil HjlU 1M
MARCHE DE LA VILLETTE du 25 Man
PHIX UU KILU NE[
E.pt..i JAm. V«. Prlx «t. Vent.
Borafi Z 093 !.04n I 50 f>R 1.30 I.Î0 « I 70 bonne
Vêtu. 1.7' 6 |5i« 2.10 1.80 1 50 1.30 i2ii msvT
Mettent.. 2:: 378 SI 378 2.30 2.00 1 M) 1.S0 » Ï.40 calme
Pores Î.6SO» 3610 1.9b 1 8S I 751.7J a 1.D5 moy
PP. IX DU KILO VIF
ESPECES l'· quai. !• quai. 3- quai. Prix
Boeufs. 0.87 0.70 0.64 0.68 à 0.78
Vaches. 0.68 Il,6Õ 0.56 0.^2 à 0.70
Taureaux 0.8S 0.60 0.5S 0.5i à 0.70
Veaux. l.HS 1.00 1.00 0,71 à 121
Moutons.. d.98 0.91 0.80 0.70 à 1 02
Porc» 1.08 1.14 1.00 0.96 à LOS
On cote le demi-kilo au poids vif pour les
porcs au poids net pour les vaches, les bœufs
et les veaux.
Vaches. Choletnises ou vendéennes, 0.63 &
0.73.
Vcrufs. Cholptnt3 ou nantais, 0.65 a' 0 75
vendéens, 0.63 à 0.73.
Veau.r. Manceaux anglaisés, 1.03 ordinal-
res, 0.90 à 0.95.
Porcs. Vendée, 0.65 à 0.67 normands, 0.65
A 0.67 Ille-et-Vilaine, 0.64 à 0.66 Côtes-du-
Nord, 0.63 h 0.65.
MARCHE AUX CHEVAUX du 25 Mars
Tendance ferme,
Fn axa Hor« d'»*«
Charnu rroi trait 500 1200 gn a 400
Cheranx trait léger 4M 4 100-) 1K i ?75
Chovani selle et cabriolet G)O à 1050 200 il AT>
Chevaux de fconcheria 125 i 175 40 à 80
Anes 1n0 â 150 40» ffi
Mnleti ir.0 250 73 i 150
Amenés 405 chevaux 13 unes.
BOURSE DE COMMERCE
Paris, 25 mars.
Blés les 100 kllos net Avoine les 100 kil. nef
1 h. S h. i !• i i,.
Courant. 52 50 ?? 7"- 'oiirun». 20 or, SI) 25
Avril =? 75 33 rp Avril ?0 2S «fi în
Mai-juin. f0 23 5r Mai-Juin. 20 5H °0 75
4 de Mai. 23 fin 23 2.' de Mai. "I 2"> °0 ;0
Juillet-Août 23 00 23 ï.! Juillet-Août 13 71 20 CO
Tendance calme Tendance calme.
Circulât, fqtx) 700 Circulât, (qtx) 1.003
Farine fleur tOOIc. nets Seigle r-s :u kr. net.
1 lv ̃ h 3 h.
Courant. 2q ?'̃ ?9 ?r "onrant 19 25 19 JS
Avril. 29 °- 29 r>r Avril 18 nn 1S ^0
Mai-Juin. 89 75 30 r. Mai-Juin 17 75 17 75
4 de Mai. 3' 0(1 3(1 Or dr Mn: 17 7f. 17 75
Juillet-Aout 30 00 30 2e. Juillet-Août 17 au 17 50
Tendance: calme Tendance calme.
Circutat. (qtx) 900 Circulât, (qtx)
Farine de consommation 33.12.
Sucres les no k, cet Spiritueux v.ectoiitr
Courant. 5S 75 2e 7 Courant. 41 ?0 41 50
Avril. 26 Ofl 26 00 Avril 43 m 4' r.O
4 de Mai. -:fi r,0 2S 5 i de Mai. 1? 75 43 00
Juillet Aout :6 sn ?fi 7' t derniers ?8 2.i 38 :.D
4 d'octobre.. 26 75 C6 7r d'octobre. 37 00 37 £5
Tendance calme, Tendance calme.
Circulât, Isacsl «6.700 Circulat. 0.40T
Sucres raffinés disponible?, les 10: kil. En nain:
58. on a 58.5'). En carton de l'il. iranjreO,
58.50 i 59 00, En cai-se do r,0 kil. Tn 10 a
56.00. Houx le. 100 kil. ;3 25 à C0.00.
MARCHE AUX FOURRAGES et PAILLES
Marché ordinaire. Montrouge. 25 mars.
'•• nua!. "̃ oui! "• m al
Paille de h\è «. 30 à 00 îfi à 27 23 ?4
de «eiçle 45 h 48 33 ri AS :'3 24
d'aToine 30 il 32 26 t S8 T2 23
Foin f9 -> 70 58 i 6ï 50 5t
Luzerne 69 ;v 7>1 t.S ;i 62 ;,0 51
•Wain 58 a 59 10 n T,d -il 41
Sainfoin 00 a 00 00 00 00 00
Le tout rendu dans Paris, au domlcilo de l'n
creteur, r-nis de r.nminnnnfr» d. droits d'enlnV
compris par 101 hottes de 5 kilos, snvofr 6 fr.
pour '̃• V; pour la raille. Pour-
voira en e fer '̃"̃ 't.,a_
MARCHE DU HAVRE du 25 Mars
très ordinaires ç1
Loniiiana en snint i.?i? i?iu
(1.. :'0 kilo.) les U0 kilos kll°-
U»« 67 75 t 66 62 Or 189 50 1*9 50 4" 0^ 3!) '&
Avtil (17 50 il un (X) Un 190 (X) in) u il) 0 Ï9 7:.
M»1 l;' O.i •̃̃ firt 62 0t<' 1!K) I»' 60 40 10 0 aU 75
Juif et 67 1» > 66 87 W M 50 191 5 4 i 0 30 75
Août B; '3 'I 192 5 192 5U t0 O> 39 75
Sept. 6' 37 67 12-1" [m 5U 93 5H |U U -T) 70
Oetobl Ii7 23 67 00 :• 1S)3 il 193 51' 10 i", «:i 00
Novembre 67 1> n 3ii ,«7 if 193 UC 193 0. 40 :i 40 OU
llécemr.,0 6; 01 .'•' 67 00 .'Il 1S6 OU ISO 0 10 5 1 00
Janvier (.7 lï H7 UJ OR- isfi (W HG IV vlô 0 05
(̃«tnor. U7 12 ul 67 U5 ̃ Ii6 10 16S GO «J 5, 40 15
Tendance sont. mont oïl
Vente. 8.7*Jballaj la hile. 7,OOUsaos
COQUETTE EN 8 JOURS
Qu'est-ce qui contribue le plus il rendre
une femme jolie ? C'est assurément de bâties
dents blanches. Eh bien, lisez
m Messieurs. -J'ai usé du Dentot comme
dentifrice, pendant 8 jours et, au bout de ce
temps ,mes dents étaient d'une hlnncheur
éclatante. Je veux donc continuer il emplo-
yer un dentifrice qui donne si rapidement
les meilleurs résulluts.
Il Signé r'Amolic Bai.i.auceau, Marans (Cli««-
Amélie BALLARGEAU
Le Dentol (eau, p.V
te et poudre) est, en
effet, un dentifrice il
la fois souveraine-
ment antiseptique et
doué du parfum le
plus agréable.
Créé d'après les
travaux de Pasteur,il
détruit tous les mau-
vais microbes de la
bouche il empêche
aussi et gurrit sûre-
ment la carie des
dents, les intlamma-
lions des gencives et
les maux de gorge. En peu de jours, il don-
no nux dents une blancheur éclatante et dé
truit le tartre. 11 laisse dans la bouche une
sensation de fraîcheur délicieuse et persis-
tante.
Mis pur sur du coton, il calme instantané-
ment les ra£<\s de dents les plus violentes.
Le Dentol se trouve chez MM. les coif-
feurs-parfumeurs et dans toutes les bonnes
maisons vendant de la parfumerie. Dépôt
général, 19, rue Jacob, Paris.
VINAIGRE DENTOL. Antiseptique
aouverain pour guérir 1<îs piqûres des mau-
vaises mouches, moustiques, guoj-.es, abeil-
les, frélons et nulrpS insectes nuisibles.
SAVON DENTOL. Antiseptie de la
toilette. Hygiène de la peau. Pâte douce,
onctueuse.
NOTA. Il suffit d'envoyer à la maison
Frère, 19, me Jacob, Paris, cinquante cen-
times en timbres-poste en se recommandant
de l'Ouest-Eclair pour recevoir franco par
la poste un délicieux coffret contentant un
petit Flaoon de Dentol, une botte de Pâte
Dentol, une boîte de Poudre Dentol un
échantillon de Viuaigre Dentol et un petit
pain do savon Dentol.
MODES
Mme BLANDIN
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OUVERTURE DE LA SAISON
Le Mercredi 27 Mars
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lt; Avril.
Grèce, Constcntlnople et Brousse I
départ 2i Avril.
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reglempnt msn?uel de 50 francs
l Enîf(?B*i:;?n rratn iai un Bicir.ntf, D.i -.r
L'ORT0GRAFE_SIMPLIFÎÉE
Simplifier l'orlonrafe,
C'est dnner des pensée
C'est rendre facile, l'étude de la lannue.
Lortofîrafo des Réformistes ne comporte
aucune ro.gle nouvMn Elle ne fnif mio sn-
primer les oxeepeions que ri n ne jusMfie-
h veut que les mêmes cauzes produisent
toujonrs les marnes éfets.
Les Réformistes ortofjrapent donc de
mrme façon les mots de mfimr nriiine et de
memn nature. Ils pnr 1,
rome fantôme abatlmr. ic \ctlrrai je ca'-
chelle, marmotter et carotte, p ̃ un rnme
abalaije, l'achèterai, j'achète, barboter et
compote paysanne, résonner, cantonnier
nn: nenr, tonner, par un ti, cnrnr courtisane
résonance, cmiinnnl, honorer <•! iti'lnner
siffler et souiller par un covie persifler
ol boursoufler renouvellement et tutelle
par un corne écarlèlement et clientèle
hasard et par nn come bazar et
horizon confidentiel, par nn r. come artifi-
ciel geôle, par j, comc enjôler des rfnwr,
par s, corne des landaus appétits et trappe
pnr nn seul p, corne apéritif et chausse'-
trape etc., etc.
On voit clairement que, fou1 en réR.ilurf-
znn: ln prononciation, ces simplifications ne
ohanjont rien a la lanarn» ft tendent il faire
ccoik.nii7.rr le temps que les Ecoliers gas-
pillent pour aprondre les actuels caprices
nrtosrrifiqtie. qui le plus souvent sont en
complète contradicsion aus.si bien avec la
tradicion, qu'avec litimolojie et in lojique.
Jean RAITS.
t
AVIS DE CONVOI
Vous Oins prié d'assister au
f'.nvm funfhre. qui aura Ji.-u )>̃
mercredi 27 mars, pour le re-
pns de
Mme Vvonoe-Oésirée FAVERAIS
'•ri son vivant veuve de M Rnr,
hnt, rtfeiWe ft Ool. dans sa 83"
.̃IllIlrC
f.n cérémonie relipicuse nurn
lion en ln cathftlrnle de Ool, il
10 hpures du matin.
Les personnes qui pnr oubli
n'auraient pns rpçu de Int'jo df
fniro-pnrt. sont prises de consi
il'i'i3!' lo prisent (ivi= comme en
tenant lieu.
Marchés de la région
PONT1YY. Marcha du 25 mars. Karia*.
prem^i-o quaHte. les MX) kilos, SI h 38 fariné,
deimi-mo qualité, 21) à 31 fnuuenl, 22 a 23
avoine, 19 à 20 foin, les 500 kilos. S5 1\ fiO
pnill* i\ bœuf, le kilo sur pied. 0.60 ft O.fi5
,'ache, 0.50 ù 0.60 mouton, 0.90 il 1; beurre, le
kilo, 2.M à 2.60; o-urs. In douzeine, 0.75 à 0.80;
cidre, la borlique, 28 i 30.
PORTnîF.I'X. .Marché du 22 mars. F*.
r¡ne, première qualité, los 100 kilos, 31 50: de«-
xième qualité, 29 4 30 blé. £2; sa-rnsin. 22
avoine. IS.50 il 19 orge, 17.50 son, 15 Ii 15.50.
REOON. Marché du 25 mars Fnrino. or»,
mitre qnalité, les 100 kilo*. 30 5fi: fnrine,
me qualité, 29.50: froment. 22; SfiRle, 16.50; saifc
rnsln, 21: nvolnp, !0 a 81 orpe. 17; son. 17; pnm.
mes de terre, 1"; foin, les 500 kilos, 60 pmlte,
35 beurre, le kilo, 2 M ? si: mite, ln dmi/.nine
0.80 noulots, la 3 il 6 cJdr».. Ia bais
rique, 25.
CHEMINS DE FER DE L'OUfST
Le Conseil d'administration, dnns as W
séance du 18 mars 1906, a liici^é qu'il pro-
poserait à l'Asaemblée cècéralo Jes action-
naires de fixer a 38 fr. ^0 par re»
venu total de l'exercice i906, sur lequet
17 fr. 50 ont été distribués, pour intérêts, le
1* octobre ÎMK.
5
taie, de Vannes; Camille, c Papon. de Lu-
ron; à Qnimper, le 25, Fédrunaise, du
Mesquer: à Perros-Guirec, te 2b, Aviflic,
c Lanetois, de Caen; Adèle. c. Lescornec,
du I^mi^: Roulopne, le 25, Raulnnnaisg,
e Ronlet de Snint Serran; 8 Caen. le 25,
Rélrnc, c. Lnnit, du Havre; à Dnnkerque,
le 25, Allred-Jeapne, de Requpjnrln; à
Par. le 24, La Fronce, de Boulogne;
Londres, le 24. Nouvelle-Diane.
A Hrest, c^lctle Clara, cap. Coadon, ve-
rmnt de Rouen.
Partit t
De Tr*cri:ifr, le 24. Toussaint, c. NirM, p.
Le Guildo: N° 1, c. Pincemin,p p. l'Ile Gran-
de; de Ln Rochelle, le 23. MilArrd, p. Ro-
yardville: du Palais (Relle-IleV le 24,
Vninn-fait-ln-Torce, c. liaudet, p. Quimper;
de Rnint-Maln. le 25, Anne-Marie, c. Pa-
renthnfn. p. SI-Brinc; de Cherbourg, le
€4, Gaulois, c. Pain, p. Paimpnl: le 25. Mau-
rice. c. ïIrwmiu, p. Pooli; de Tlnnkcrqne,
le 23 Marie Ijiurc (et nnn Snivt-TMurcnl).
p Oirrhourp: de Perros-Gnirec, le
saivl-Yves, c. T.'Hoslis, et Rédempteur, c.
Le Bozec. p. L,6pif.
FINISTERE
•" QUIMPERLB
Obsèques de François
Le Bail
ce corps de l'infortuné Fran cois-Louis Le
,-Bail. canonnier breveté, tué lors de In ca-
tastrophe du ci léne » est arrivé le 22 en
gare de QuimperJé à 4 heures du soir. M.
.'Chassaine, commissaire de police, s'est
vendu à lu gare pour pmcéder il la lev£e
Ues scellés.
Le cercueil. apn'-s avoir été béni par M.
ll'abbJ Pcron, curé de Sainte-Croix, a été
.placé sur un corbillard qui s'est dirigé vers
(t jta Mairie suivi de MM. Le Gonidec, maire;
Wamic adjo ChassainR, commissaire de
[police; le père et la mère du mort et quel-
,;(Vies autres personnes.
A l'entrée de la salle des séances de la
(Mairie, M. l'abbé IV: on a reçu le cnrps qui
if a dé
La salle était transformée en chaprllc ar-
dente. Les murs et le plafond étn;ent tendues
|<2p draperies noires armées larmes d'nr-
cent. Autour du plnfond courait une bordure
tricolore en torsades. Sur les tentures du
ton se détachaient en lcttres d'argent les
mota Il Iéna, Tanneur, Patrie Il.
Le cat-falTue qui supportait le cercueil
|T" couvert d'un pavillon tricolore, Hall formé
T? magnifiques t'.aperies bordées d'argent.
Dimanche, ont eu lien les obsèques. A
1 heures, tout le clergé de Quimperlé (Basse
fet limite ville) est -rivé et anssitAt n com-
jmencé l'envoi des couronnes et des horquots
qui éta; nt au nombre d'une vinctainn. les
porteurs disposés, les =Pi#»urs-poinpitTs ont
deof.ndu le cercueil et l'ont placé sur le
corbillard qui <'l«it recouvert 'une draperie
tricolore, Ensuite)1' corlèce s'est ms en
marche pour F- rendre à Véalise qui (-lait
pavoisée de drapeaux tricolores.
Avant de terminer la cérémonie, M. l'ab-
bé Peron a fait un discours retraçant la vie
de \j> Bail depuis sa jeunesse.
La cérémonie terminée à l'église, on s'est
̃c.é sur le cimetière de Sa!nt-Avit. Le
nombre de pe: -onnes suivant le convoi s'é-
'levait à plus de 5.000.
Le préfet marilim- de Lorient s'était fait
représenter par M. I.iézeL, administrateur
'Me la marine.
Le cimetière, cependant grand, ne pou-
jftrait contenir ti
CLEDER
Obsèques du
canonnier Le Guen
Dimanche ont eu lieu les obsèques rlu ca-
ïionnier breveté Le Guen, victime du /Cria.
Bien avant les vêpres, l'on voit arriver
des marins de Saint-Pol-de-Léon, de l'inues-
eut. Citons MM. Le Gnll, 1* mnllre; l'ont
et Jacques, l>" mitres. etc.. Puis ce sont
deux j3end:\rmes et le brigadier de lierven
une délégation de douaniers, sous les or-
dres du brigadier Heudé des facteurs
;Mmc des F.ssarls, institutrice M. IVnrec,
'directeur de l'Ecole communale, et MM. les
instituteurs adjoints.
A l'issue des vépres, nous remarquons
MM. de Krrmenguy, maire Paul Marc et
Paul Quéfininer, adjoints au maire les
conseillers n:unicipuux Cueff et Mévol, de
Vieux marins, la poitrine couve-te de mé-
dailles.
La foule est alors énorme. Nous l'éva-
,luons à trois mille personnes.
Le drapeau de la mairie est en berne.
A 3 h. 45 commence la cérémonie funè-
bre. To'-it 1" clergé de la paroisse et des sé-
minaristes y prennent part. M. l'abbé Léon,
recteur, fait la levée du corps.
La croix, qui ouvre la marche, est por-
tée par deux quartiers-maîtres. Suivent les
porteurs de couronnes, également des ma-
due sont encore des marins qui portent le
cercueil, sur lequel le quartier-mat Ire Co-
quin, du l.r.voisicr, a fait étendre le dra-
peau national.
Au cimetière, le corps est déposé un ins-
tant au pied de la croix, c'est la tradition.
On entre il 1 église. M. Léon officie.
A 4 h. 30 le cortège prend le chemin du
cimetière.
Le silence religieux n'est interrompu que
par le bruit des sanglots.
Quand le clergé s'est retiré, la foule dé-
file devant la tombe rt l'asperge d'eau hé-
nite.
OUESSANT
Obsèques du quartier-
maître Berthelé
Le corps du quartier-maître chauffeur
Berthelé avail été embarqué sur le remor-
queur de la direction du port a Labori -ux n.
Ce bâtiment est sorti de l'arsenal il sept
heures dimanche.
Tous les navires actuellement dans le
port de guerre ont aussitôt mis leur pavil-
Un en berne.
Le « Laborieux n s'est amarré au pont
Gueydon, pour permettre aux personnes
devant prendre passage à bord d'cinhnr-
quer.
t De suput#>os couronnes et de nomhrcux
bouquets sont accrochés et déposés sur la
bière.
A huit heures précises, le commandant
Bohn donne l'ordre d'appareiller. Le* amar-
res sont et le n Laborieux se
met lentement en marche.
à
En un instant les ;etées sont envahies par
la foule venue pour rendre un dernier hom-
mage au mort.
Les bateaux due pèche et la Confiance Il,
8es ponte e4 chaussées, mouillés dans le
port, mettent leur pavillon en berne.
Ven midi 35. la population d'Ouessant
«'achemine du côté des quais, pendant qu'à
¡bord du « Laborieux M on n'occupe de des-
eendre te cercueil dans le grand canot.
A 1 heure précise, te corps quitte le La-
,'ttoheux M.
La famille a pris place dana le canot con-
tenan! la dépoui le mortelle, ais la balei-
Le corps se dirige vers la cale du port,
où déjà se trouve massée toute la population
ouessantine.
Le canot mortuaire accoste. Un peloton
de s Udats d'infanterie coloniale s'avance et
aide les matelots à mettre le cercueil à terre.
Le cor'ge se forme et quitte la cale ou
port,. puis Il se rend à l'église, trop petite
pour contenir les assistants.
Après le service religieux, le cortège s'é-
parpille dans cimtière contigu il. l'église.
Après les dernières prières, prononcées
par M. l'abbl .>alaun. curé d'Ouessant, M.
le lieutenant de vaisseau Bohn s'avance
près du cercueil et prononce un discours.
M. Le Treune, président de l'association
des anciens soldats et marins lui sueccue
et prononce à son tour une allocution.
LOIRE-INFERIEIT
SAINT-NAZATRE
L'A GREVE DES CHANTIERS
DE .L'ATLANTIQUE
Le mouvement gréviste s'accentue tou-
jours hier matin, les grévistes étaient au
nombre de 720, dont 146 chauffeurs de ri-
vets. 211 aides et jeunes charpentiers, et
3G3 riveurs, teneurs de tas et frappeurs.
Une réunion, à laquelle assistaient une
centaine de charbonniers et dockers, a eu
lieu dimanche matin, salle de la Jeunesse.
le citoyen Marck, de la Confédération gé-
nérale du travail, a exposé la situation des
dockers de Nantes. Sans préciser particuliè-
rement, l'orateur a invité les charbonniers
à demander la journée de huit heures et a
préconisé la solidarité entre dockers et
charbonniers.
Après quelques mots du citoyen Gautier,
secrétaire de la Bourse du travail, l'ordre
du jour suivant a été voté
« 200 charbonniers et dockers, réunis il la
salle de la Jeunesse, après avoir entendu
l'exposé fait par le citoyen Marck des grè-
ves de Ni' "tes et des-ciramsiances qui ont
amené le meurtre de Charles, protestent
contre l'intervention de la troupe, de la
gendarmerie et des agents dans les grèves,
interventinn qui a amené la mort de Char-
les se séparent au cri de Il Vive la TK&yot-
lution sociale Il
ETAT-CIVIL. Naissances. Louis Le-
fort, rue de Ponvchet. Pierre Simon, il.
Penhouet. Simone Mahé, rue Waldeck-
Rousseau, 39.
Publications de mariages. Auguste Le-
chérie, mann'uvre, il Montoir, et Marie Le
Chesne. couturière, rue des Halles, 30.
Pierre Michel, manœuvre, rue de la Paix,
10, et Caroline Laurent, ménagère, -rue de
la Paix, 10. Viclor Anger, matelot des
Douanes, Boulevard Laferme, et Pran-
çoise place du Bassin, 8. Rlie
Bernard, dessinateur, rue Marceau, :19, et
Amélie Crespin, rue de la Paix, 20. Genr-
es Scheller, maréchal-ferrant, rue des Ca-
boteurs, 4i. et Paille Uigolage, rue des Ca-
bnteurs, 4,2.
Décès. lulicn Denier, 80 ans, cultiva-
tour, à l'Immaculée. Germaine Lemert,
19 jours, rue Marceau, 3. Guillaume Ma-
ra, f7 ans, rcîraité, rue delà Paix, 18.
Nantes
CONTRIBUTIONS DIRECTES. M. Ba-
ril, percepteur des Contributions directes i1
Nantes, est admis à faire valoir ses droits
à la retraite.
ETAT-CIVIL. Naissances. Le-
jade, rue de Gï-néral Mousnicr, 4.
l'romesscs de mariage. –• Louis Bernard, em-
ployé de comiiicirc, rue Malhelin Nodier, 13,
et Marie f.iulicral, couluriùiic, il Fonlcnav le
Comte François Bireuu, serrurier, rue de (,.or-
nulier 7, et lvonne Landais, tailleuse, rue de
Cornuljcr, 4 Lron I3ouyer, tonnelier, quai de
Flandres, 3, et Mûrie Dupont, a Saint-Fiacre
Jean-Baptiste Cct.l)i'on, jardinier, à Vallet. et
Germaine limeriaud, boulevard Dclorme, 2
Louis Chevalier La Bar-he, avocat, rue de Yer-
tais, 49, et Germaine du Rochet de la Porte,
boulevald Delorme, 20 Paul Civel, plâtrier,
il Cliuntenay. rue Happai). 24, et Germaine Ilcr-
vouet, employée de commerce, rue Uivoy-Sniiit-
Bi'ilan, 5 Adrien Cive). chaudronnier, 6 Saint-
Nazaire, et Marie Tattcvin, coutiuiere, a Saint-
Nuznire Uciic Duvid, innnn'iivn». me Saints
LOiinurd, 23, et Anne Miiiic Niçot. ddinu&iiniu'i
nicirn. rue d'1 Bonnes, 185, et Marie Lasnier,
lingire, rue des Uauls-l'avôs, G3 François Du
puts, voilirt". chemin de Casterneau, et Cons-
tance l'écot, femme de chambre, rue des Vieil-
lus-Douves, 3 Charles Durand, ajusteur à Chan-
tenay. et Marie i^haslor, rue Talensac, 5 Au-
gustin liven, négocinnt en bois, à Arthon. et'
Marie Jalot, rue Emik'-PiMian, 24 Jean-Marie
Fcri'ul. chaisier, rue de Coulmiers, 14, eî. Ma-
rie Hlonrhaiil. journalifre, rue de Cou Uni ors,
H Jean-Marie Gurpan, inécnnicien, rue Dos-
d'Ane, 51, et Mnrtoloinc Pielle, professeur de
pinno, posinge dits Ecoles, 10.
Uccfs. Jcanne-Mnrie Le Picard,57 nns, mé-
nngi're. rue des Orplu lins, 15 Georges' noté,-
tango 52 nos. vovngour de coniinrrce, quai de
ni6i>ilal Madeleine Bondet. 19 nns, rue de
Rennes, 114 Marie Tre.ssard. femme Coyan,
50 ans. cigarièip. rue des Récollets, i Armnnde
Tostcvin, veuve Marfoi'n. ans. propriétaire,
rue de Coutances, 19 Rose Terrien, veuve Té-
tard, 49 ans rue de Bel-Air, 45 bis Jeanne Fa-
vercau, 20 jonrs, plnce Viarmes, 22 Gabriel
Marsaud, 10 ans. quai de J'Hôpital..
Sainte-Anne-de-Campbon
UN CAnWRK. On n trouva dans le.<= ma-
rais de la en Sainlo-Annc de Camp-
bon, le cadavre d'un individu dont on ne con-
naît pas le nom. iimis qu'on croit èlre de Saint-
i)ulay Il 11 seinlilc ficré de 35 A 40 ans.
SI\ mort est due a une congestion causée -r le
froid.
Tribunal correctionnel de Châteaubriant
Affaire de Régie. Pour avoir ouvert
un débit sans en faire la déclaration, Jo-
seph Richou, carrier à Bourruen. commune
de Vay, est condamné a trois amendes de
lu francs chacune, et al la confiscation des
objets saisis lar les agents des contribu-
tions indirectes.
Homicide par imprudence, Nous avons
raconte en son temps l'accident arrivé il
Ilougron, ouvrier nia^on il Nozav qui, dans
la soirée du 19 janvier, vers 7' heures et
demie, se trouvait en compagnie des Cou-
ruussé ù environ 400 moires de Nozay, à la
jonction de la route de Puoeul, fut écrasé
par la voilure de Pierre Hamon, cultivateur
a la Touche-Daguenais, commune de No-
zay.
Cette affaire vient d'avoir son dénoue-
ment devant le tribunal correctionnel. A-
près une très belle plaidoirie de NI* Robcr:,
avoué, qui démontre que Hamon n'a com-
mis aucune faute et que si l'accident est
arrivé, il est imputable à la victime elle-
même. Le tribunal acquitte Pierre Hamon.
Voleur de poules. François Ripaud, 67
ans, cultivateur h la No6 en Lusangcr,
trouve que. le meilleur moyen de s'enrichir
est de prendre le bien d'autrui, c'est ainsi
qu'il ne trouva rien de mieux que de voler
des poules à ses voisins Visset et Daniel
et du bois de châtaignier à MM. Roussel,
de Lion.
Le tribunal vu son âge, se montre indul-
gent et le condamne a 25 francs d'amende
avec sursis.
Les vols du Bois Hamon. Depuis le
mois de déoemhre dernier, les fermiers du
Bois Ilamon, cn Chiteaubriant, s'jrpcrec-
voient que des fagots appartenant au pro-
priétaire de la métairie, 'disparaissaient à
vue d'oeil, 1.200 fagots avaient déjà dis-
paru. Une enquête amena la découverte
d'une partie des voleurs qui sont aujour-
d'hui au banc de la correctionnelle Parmi
eux se trouvent quatre enfants de 12 à 13
ans, Alexandre Cmpel, Alexandre Besnier,
Jean-Marie Courcoul, Jean-Marie Pelé. A-
près une sévtre admonestation du prési-
dent, ils sont remis à leurs parents comme
ayant agi sans discernement,
Jean Brizard, 43 ans, sans profession
Philomène Laurent, 54 ans, veuve Breger,
ménagère, et Louis-Marie Pinson. 35 ans,
journalier, tous demeurant à Cliôteaubriant
sont condamnés chacun à deux jours de
prison, seule, la veuve Breger bénéficie du
sursis.
Dernière Heure
Dépêches de nos correspondants particuliers et edes Agences
Les affaires marocaines
La séance de la Chambre débutera par un
débat sur les incidents du Maroc
Paris, 25 mars.
On donne comme certain qu'un débat se-
ra soulevé demain au début de la séance
à la Chambre, sur les incidents du Maroc.
Al. Chaussier, en elle(, doit questionner
sur Va.tsassinat du docteur Mauchamp, et
M. Dubief a manifesté le désir d'interpeller
sur le même strict.
En admettant que let deux député.s de
Saône-et-Loire renoncent à leur projet, Fi-
nitiative d'une demande d'explications sur
la portée des mesures prises par le gouver-
nement sera, à n'en pas douter, prise par
les socialistes.
Af. Dubief a en sa possession des lettres
fo. importantes du docteur Mauchamp,
dans lesquelles l'infortunée victime de hfar-
raliech se plaint beaucoup de Cabandnn
dans lequel il était laissé, et qui contiennent
de vives critiques à l'adresse des autorités
françaises.
Ce qu'on dit à Londres
Londres, 25 mars.
Tous les journaux du soir semblent dire
au sujet du Maroc a Que va faire la Fran-
ce
La Pall-Mall-Gazelte déclare que les Ma-
rocains s'exagèrent l'appui de l'Allemagne
contre la France. Elle ajoute CI Le meur-
Ire de Af, Mauchamp n'est qu'une unité
dans la série des attentats commis au Ma-
roc sous l'excitation de l'Allemagne. Celle-
ci veut pousser la France, ou à se laisser
humilier ou à agir et à amener alors des
prétextes de guerre n..
Les réparations exigées du gouvernement
Chérifien
Paris, !5 mars.
La décision du conseil des ministres re-
lative à l'occupation iPOudia a été prise à
l'unanimité.
Parmi les réparations qui ront dire exi-
gées du gouvernement chérifien, on cite
le châtiment des coupables de l'assassinat
du dorteur Afauchamp, le versement d'une
inJemnité à la famille de la victime, l'affec-
tation d'une somme importante à la créa-
lion d'une œuvre française de bienfaisance
au Afaroc.
L'énacuaHnn d'Oudja aura lieu drs que
ces satisfactions auront été accordées.
Manifestations hostiles contre les Européens
Tanger, 25 mars
L'assassinat du docteur Mauchamp ne
pouvait manqucr d'avoir sa répercussion
sur l'état d'esprit des indigènes. A Casa-
blnnca, sous prétexte de s'opposer à l'ins-
tallation de la télégraphie sans fil, la popu-
lation s'est liurée à des manifestations hos-
tiles contre les Européens et a tenté des dé-
prédalions contre leurs propriétés.
CONTRE LA GRIPPE
.pRFiviiz i,rc rmii'iivEOL
du Prof MACS, 4, rue de Totllouse, Rennes
LA CATASTROPCE DU « IENA
L'enlèvement des obus. La mise en état
du cuirassé.
Toulon, 25 mars.
Tandis que se poursuit l'enlèvement des
projectiles 205 et iGh.i contenus dans les
soutes du Iéna, on continue d installer un
dispositif pour l'enlèvement des obus dan-
gereux qui gisent dans le fond arrière du
bassin. A cet effet, trois poutres horizonta-
les en bois munies de glissières en tdlc, ma-
nœuvrées du bord du quai et du fond du
bassin et disposées à bâbord arrière du
Iéna, permettront de soulever avec précau-
̃ tions les projectiles et de les déposer sur
dr,ux chalands d'un type spécial construits
dans l'arsenal.
Ces chalands seront déposés au fond du
bassin puis sitôt les projectiles accores, on
introduira l'eau pour les faire flotter. Ils
seront alors remorqués au large et coulés
à l'aide, d'un appareil de noyngc par quatre
ou cinq cents mètres de fond.
Qn espère éviter ainsi tout accident.
Le personnel de dessinateurs des coques
et machines commencera demain matin à
relever l'état 4u navire pour permettre d'é-
tablir le prix des réparations et de mise en
état du cuirassé.
La commission d'enquête s'est rendue à
bord du Il Iéna »
Toulotv, 25 mars.
La commission d'enquéte nommée par le
vice-amiral Marquis en vue de rechercher
le point initial de l'explosion et la marche
successive des différents phénomènes qui
se sont produits, s'est rendue il bord du
Iéna.
Parmi ks débris, un mrmbre de la com-
mission a trouvé une douille renfermant en-
core de la poudre, pourtant cette poudre a
été soumise, du fait de l'incendie, à une
température très élevée. Cette constatation
ajoutée aux observations scientifiques sem-
ble confirmer l'opinion exprimée sur la pou-
dre B, c'est-d-dire qu'elle ne pouvait être la
cause de la catastrophe.
Une nouvelle hypothèse sera examinée
celle de savoir st la poudre noire pourrait
en être rendue responsable. La poudre noi-
re en effet dégage un fluide qui répandu
sur un long parcours s'enflamme avec une
extrême facilité et une rapidité non moins
grande. A-t-on manipulé de la poudre noire
le jour de l'explosion et k pulvérin, par
suite, ne ,est-il pas répandu ? Voilà la
question que les membres de la commission
se sont posée incidemment. Il est très pro-
bable qu'elle sera examinée par la commis-
sion parlementaire.
tm^àt frtBçtiii fAtiurancii sur la ne
'ntrtprtte prM» anultM* au Contrit» de l'État
Augmentation dn Revenu
Le PHENIX offre les Taux les plus noantageux.
ASSURANCES EN CAS DE DÉCLS ET ES CAS DE VIE
USUFRUITS NUES-PROPRIÉTÉS
Siège Social 33, Rue Ln Fayette, Paria.
Aoixts Gixiuoi suis roos us AuanDUgtnanB.
ENTRE BOURSE ET SYNDICAT
Lorient, 25 mars
Le conflit entre la Bourse du travail et
le syndicat du port s'acccntuf. Répondant
d tordre du jouf de blâme voté par le sun-
dicat du port au secrétaire pénérai de la
Bourse, celle-ci a reconnu sa confiance au
secrétaire. D'autre part, en ce qui concerne
la rivalité entre ks ouvriers de l'arsenal
par tuile de la concurrence faite par les
ouvriers des diverses corporation, coit-
feurs, cordonniers, menuisiers, etc., la
Bourse va demander que des mesures spé-
oùUes toienl priset pour. /aire cesser, cette
concurrence préjudiciable aux ouvriers in-
dustriels.
LA VARIOLE
Toulon, 25 mars
Six nouveaux cas de variole sans suites
mortelles ont été siqnatés. 700 personnes
se sont lait vacciner celle après-midi à la
suite de l'appel du maire faisant connaître
qu'il y a eu cinq décès depuis le 1" mars.
JUSTICE DE PAIX
Paris, 25 mars.
Sont nommés suppléantes de juge de paix:
A Belle-Ile-en-Terrc, M. Lecocq à Maure
M. Guillotin.
ASSISTANCE PUBLIQUE
Paris, 25 mars.
A la suite de Cexamen d'aptitude prévu
par l'article 10 du décret du 10 novembre
1906 pour les emplois d'inspecteurs et de
sous-directeurs de l'Assistance publique, les
candidats dont les noms suivent, ont été ad-
mis à titre définitif.
MM. Dire, Bouvier, Caillai, Coudreau,
Tcrloche, Fabre, Fillon, Jaillot, Millot,
Paul, Petijoscph, Petit-Paul, Rames, bimon-
nin.
DISPARITION DES RATS
(Extrait d'un article du docteur P. Le Tellier
de Paris)
Les méfaits des rongeurs ne se comptent
plus. Ils jouent le principal rôle dans la
naissance et la propagation des épidémies
telles que la peste et diverses autres mala-
dies contagieuses.
On cherche à les empoisonner avec de
l'arsenic, de la strychnine, des sels de ba-
ryte, mais en visant le rat, on atteint d'au-
tres animaux domestiques et quelquefois
des êtres humains.
On a donc songé il leur donner, par l'in-
gestion d'un virus particulier, une mala-
die spéciale, contagieuse uniquement pour
l'espèce et absolument inoffensive pour tout
autre être qui aurait absorbé le virus.
Par l'absorpion du virus, la maladie dé-
truit avec rapidité les rongeurs, qui vont
mourir d'asphyxie loin des habitations.
Le viras est un bouillnn de culture dont
on imbibe de petits morceaux de pain qu'on
place iL l'entrée des trous et sur le parcours
des rongeurs.
C'est après beaucoup d'études et d'expé-
riences de laboratoire qu'on est arrivé il.
trouver ce nouveau bouillon raticide, et
c'est le moyen le plus efficace de destruc-
tion.
Le bouillon de culture auquel le Docteur
P. Le Tellier de Paris réfère est présenté
au public sous la marque déposée de
« Batile n, dont le dépôt général est chez
MM. Michelat et Snuillard, 2 et 4, rue du
Marché des Blancs Manteaux, Paris.
Se trouve chez MM. les Pharmaciens et
Droguistes.
Voir en Dernière Page.
FORET DE PINS INCENDIEE
Biarritz, 25 mars.
On a tenté, hier soir d'incendier des fo-
rêts de pins environnemt la Barre de t A-
dour et le lac Chibcrta.
Un seul bois de jeunes pins, d'une su-
perficie de vingt ares, a été la proie des
flammes.
Les troupes du 428 de ligne, aussitôt ap-
pelées, ont pu circonscrire l'incendie après
un effort acharné.
REDONES ET RENNAIS
Depuis les Redones, nos ancêtres, bien
des générations se sont éteintes, qui ont
fj. place aux Rennois, lesquels s'inspirant
des principes pratiques de leurs pères ont
toujours aimé leur bien-éire.
L'hygiène de la tête a toujours préoccupé
nos sommités qui recommandent après les
soins de propreté une coiffure légère et
b.i seyante.
A ce sujet, il est bon de rappeler l'ou-
verturo du Rayon de chapeaux (chez Gueu-
det, rue de Toulouse, qui coiffe légèrement,
élégamment.
Tons savent du reste que la direction de
cette maison sait réunir dans tous ses
articles du costume, la solidité, l'élégance
Lt le confort, qualités si appréciées de la
clientèle.
ANGLE-TERRE
LES MARINS RUSSES A LONDRES
Londres, 25 mars.
Demain matin arriveront d Londres une
partie des ollicierç et des marins de l'es-
cadre russe, entrée ce matin a Portsmouth.
Dcmain soir ils assisteront à une soirée de
gala donnée en leur ionneur à l'Alhambra.
RUSSIE
A la Douma
Saint-PSlrrsbourri, mar.s
Les députés polonais, musulmans et octobris-
tes, se joignent à la molinn (1rs Cadets, en la-
veur de l'abrogation des cours martiales de
campnrnc. On entend un certain nombre dc dé-
putôs, dont lYvCque Eulonius, qui demandent
la Douma de condamner tes actes de terrorisme.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
Paris, 25 mare
BEURRES. Tendance soutenue.
Pour les beurres en mnilAs, on cote le kilo
en fermiers français, Isigny. ".U Il >.»• en
marchands français, Bretagne, 2.60 il 3.20; Vire,
2.70 A 3.20; en laitiers français, Normandie, 3.00
A 4 38; Bretagne, 3.00 il 3.S2 Charente, 3.36 il
4.16
Arrivages beurres en mottes, 38.330 beur-
res en livres, G76 petits beurres, 459.
ŒUFS. Venlo fictive.
On cote en colis do 1.000 neufs les gros de
Bretnene, 80 a 8fi les moyens, 60 A 76 les ex-
tras de Normandie, 00 A 112 les gros. 82 A 00;
les ordinaires, 70 Il 78 les œufs de la Alayenne,
88 6 98 ceux de la Sarlhe, 80 à 100.
Arrivages du jour 1.549 colis de 1.000 œufs.
Réserve du jour précédent, 1.880. Talai, 1.829.
VIANDES (le kilo)
Qtanlii' 'ciiiiux hier Sà&CIS
V«ox., 1U.I6» | i'orri
Prtc«dMit Aponrdhul
lt0BOf.ir^l« rf.r.HM. 0 90 a 1 60 0
CqIiiii 10O>ï6U 1 OU 2»
AloTia I M i 1 4'< 100 1 56
Venu allia 1 U) 2 00 1 Il) 2 lu
1" qnalili. 1 «I t I 9< 17U I 86
» Q«*ilU 1 tt 1 56 1 50 1 BJ
<<̃ «uliU. 1 10 1 40 1 30 1 Ip
Slont*»;- l'-qutliti. I 20 i S in 2 00 2 A
f OB»liU. 180.2 01 ISO «00
Sinon 180» a 70 1 80 Z 80
Curét 140» 3*0 141 400
l'are. j !̃ qmilU. 1 a I 70 1 &0 17»
ï-.qaillU. l «0.1*1 170 I ««
Fil. ti. 1 H) i S 20 I X> 8 10
JiiUMt'A.. IKil HjlU 1M
MARCHE DE LA VILLETTE du 25 Man
PHIX UU KILU NE[
E.pt..i JAm. V«. Prlx «t. Vent.
Borafi Z 093 !.04n I 50 f>R 1.30 I.Î0 « I 70 bonne
Vêtu. 1.7' 6 |5i« 2.10 1.80 1 50 1.30 i2ii msvT
Mettent.. 2:: 378 SI 378 2.30 2.00 1 M) 1.S0 » Ï.40 calme
Pores Î.6SO» 3610 1.9b 1 8S I 751.7J a 1.D5 moy
PP. IX DU KILO VIF
ESPECES l'· quai. !• quai. 3- quai. Prix
Boeufs. 0.87 0.70 0.64 0.68 à 0.78
Vaches. 0.68 Il,6Õ 0.56 0.^2 à 0.70
Taureaux 0.8S 0.60 0.5S 0.5i à 0.70
Veaux. l.HS 1.00 1.00 0,71 à 121
Moutons.. d.98 0.91 0.80 0.70 à 1 02
Porc» 1.08 1.14 1.00 0.96 à LOS
On cote le demi-kilo au poids vif pour les
porcs au poids net pour les vaches, les bœufs
et les veaux.
Vaches. Choletnises ou vendéennes, 0.63 &
0.73.
Vcrufs. Cholptnt3 ou nantais, 0.65 a' 0 75
vendéens, 0.63 à 0.73.
Veau.r. Manceaux anglaisés, 1.03 ordinal-
res, 0.90 à 0.95.
Porcs. Vendée, 0.65 à 0.67 normands, 0.65
A 0.67 Ille-et-Vilaine, 0.64 à 0.66 Côtes-du-
Nord, 0.63 h 0.65.
MARCHE AUX CHEVAUX du 25 Mars
Tendance ferme,
Fn axa Hor« d'»*«
Charnu rroi trait 500 1200 gn a 400
Cheranx trait léger 4M 4 100-) 1K i ?75
Chovani selle et cabriolet G)O à 1050 200 il AT>
Chevaux de fconcheria 125 i 175 40 à 80
Anes 1n0 â 150 40» ffi
Mnleti ir.0 250 73 i 150
Amenés 405 chevaux 13 unes.
BOURSE DE COMMERCE
Paris, 25 mars.
Blés les 100 kllos net Avoine les 100 kil. nef
1 h. S h. i !• i i,.
Courant. 52 50 ?? 7"- 'oiirun». 20 or, SI) 25
Avril =? 75 33 rp Avril ?0 2S «fi în
Mai-juin. f0 23 5r Mai-Juin. 20 5H °0 75
4 de Mai. 23 fin 23 2.' de Mai. "I 2"> °0 ;0
Juillet-Août 23 00 23 ï.! Juillet-Août 13 71 20 CO
Tendance calme Tendance calme.
Circulât, fqtx) 700 Circulât, (qtx) 1.003
Farine fleur tOOIc. nets Seigle r-s :u kr. net.
1 lv ̃ h 3 h.
Courant. 2q ?'̃ ?9 ?r "onrant 19 25 19 JS
Avril. 29 °- 29 r>r Avril 18 nn 1S ^0
Mai-Juin. 89 75 30 r. Mai-Juin 17 75 17 75
4 de Mai. 3' 0(1 3(1 Or dr Mn: 17 7f. 17 75
Juillet-Aout 30 00 30 2e. Juillet-Août 17 au 17 50
Tendance: calme Tendance calme.
Circutat. (qtx) 900 Circulât, (qtx)
Farine de consommation 33.12.
Sucres les no k, cet Spiritueux v.ectoiitr
Courant. 5S 75 2e 7 Courant. 41 ?0 41 50
Avril. 26 Ofl 26 00 Avril 43 m 4' r.O
4 de Mai. -:fi r,0 2S 5 i de Mai. 1? 75 43 00
Juillet Aout :6 sn ?fi 7' t derniers ?8 2.i 38 :.D
4 d'octobre.. 26 75 C6 7r d'octobre. 37 00 37 £5
Tendance calme, Tendance calme.
Circulât, Isacsl «6.700 Circulat. 0.40T
Sucres raffinés disponible?, les 10: kil. En nain:
58. on a 58.5'). En carton de l'il. iranjreO,
58.50 i 59 00, En cai-se do r,0 kil. Tn 10 a
56.00. Houx le. 100 kil. ;3 25 à C0.00.
MARCHE AUX FOURRAGES et PAILLES
Marché ordinaire. Montrouge. 25 mars.
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L'ORT0GRAFE_SIMPLIFÎÉE
Simplifier l'orlonrafe,
C'est dnner des pensée
C'est rendre facile, l'étude de la lannue.
Lortofîrafo des Réformistes ne comporte
aucune ro.gle nouvMn Elle ne fnif mio sn-
primer les oxeepeions que ri n ne jusMfie-
h veut que les mêmes cauzes produisent
toujonrs les marnes éfets.
Les Réformistes ortofjrapent donc de
mrme façon les mots de mfimr nriiine et de
memn nature. Ils pnr 1,
rome fantôme abatlmr. ic \ctlrrai je ca'-
chelle, marmotter et carotte, p ̃ un rnme
abalaije, l'achèterai, j'achète, barboter et
compote paysanne, résonner, cantonnier
nn: nenr, tonner, par un ti, cnrnr courtisane
résonance, cmiinnnl, honorer <•! iti'lnner
siffler et souiller par un covie persifler
ol boursoufler renouvellement et tutelle
par un corne écarlèlement et clientèle
hasard et par nn come bazar et
horizon confidentiel, par nn r. come artifi-
ciel geôle, par j, comc enjôler des rfnwr,
par s, corne des landaus appétits et trappe
pnr nn seul p, corne apéritif et chausse'-
trape etc., etc.
On voit clairement que, fou1 en réR.ilurf-
znn: ln prononciation, ces simplifications ne
ohanjont rien a la lanarn» ft tendent il faire
ccoik.nii7.rr le temps que les Ecoliers gas-
pillent pour aprondre les actuels caprices
nrtosrrifiqtie. qui le plus souvent sont en
complète contradicsion aus.si bien avec la
tradicion, qu'avec litimolojie et in lojique.
Jean RAITS.
t
AVIS DE CONVOI
Vous Oins prié d'assister au
f'.nvm funfhre. qui aura Ji.-u )>̃
mercredi 27 mars, pour le re-
pns de
Mme Vvonoe-Oésirée FAVERAIS
'•ri son vivant veuve de M Rnr,
hnt, rtfeiWe ft Ool. dans sa 83"
.̃IllIlrC
f.n cérémonie relipicuse nurn
lion en ln cathftlrnle de Ool, il
10 hpures du matin.
Les personnes qui pnr oubli
n'auraient pns rpçu de Int'jo df
fniro-pnrt. sont prises de consi
il'i'i3!' lo prisent (ivi= comme en
tenant lieu.
Marchés de la région
PONT1YY. Marcha du 25 mars. Karia*.
prem^i-o quaHte. les MX) kilos, SI h 38 fariné,
deimi-mo qualité, 21) à 31 fnuuenl, 22 a 23
avoine, 19 à 20 foin, les 500 kilos. S5 1\ fiO
pnill* i\ bœuf, le kilo sur pied. 0.60 ft O.fi5
,'ache, 0.50 ù 0.60 mouton, 0.90 il 1; beurre, le
kilo, 2.M à 2.60; o-urs. In douzeine, 0.75 à 0.80;
cidre, la borlique, 28 i 30.
PORTnîF.I'X. .Marché du 22 mars. F*.
r¡ne, première qualité, los 100 kilos, 31 50: de«-
xième qualité, 29 4 30 blé. £2; sa-rnsin. 22
avoine. IS.50 il 19 orge, 17.50 son, 15 Ii 15.50.
REOON. Marché du 25 mars Fnrino. or»,
mitre qnalité, les 100 kilo*. 30 5fi: fnrine,
me qualité, 29.50: froment. 22; SfiRle, 16.50; saifc
rnsln, 21: nvolnp, !0 a 81 orpe. 17; son. 17; pnm.
mes de terre, 1"; foin, les 500 kilos, 60 pmlte,
35 beurre, le kilo, 2 M ? si: mite, ln dmi/.nine
0.80 noulots, la 3 il 6 cJdr».. Ia bais
rique, 25.
CHEMINS DE FER DE L'OUfST
Le Conseil d'administration, dnns as W
séance du 18 mars 1906, a liici^é qu'il pro-
poserait à l'Asaemblée cècéralo Jes action-
naires de fixer a 38 fr. ^0 par re»
venu total de l'exercice i906, sur lequet
17 fr. 50 ont été distribués, pour intérêts, le
1* octobre ÎMK.
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