Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1907-03-09
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 09 mars 1907 09 mars 1907
Description : 1907/03/09 (Numéro 2979). 1907/03/09 (Numéro 2979).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413673
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2008
L*Otie«t
5
LA PECHE AUX HUITRES
Lorient, 8 mars. 144 bateaux ont pris
,nerf hier ft lapcclie aux huîtres, sur les
Mines du Scorff et en ont dragué envirin
Wuooo.
Ces huîtres se sont vendues 10 à 11 fr.
Il mine.
LA PERTE DE L' ALCYON
La Rnrhrllp. 8 mars. Te chalutier à
«appiir Vr»">n. rient on est sons notnel'ca
depiii* i>i':v>iirs jours et qai est considéré
oemme octiIh corps et biens, avait un équi-
page de dix hommes.
Vnici Vs noms de ces malheureux MM.
Le Resqnft. patron, inscrit à Vannes; Nico-
las Le (;nff. second, inscrit à Lnnninn: Adot-
phe Cnllene, matelot. inscrit à Relie Isle;
Stanislas Le niche, monsse, inscrit il. Au-
i»v: rrxi" r!mnff«nr, inscrit è Lannioo;
Riant, rtsii'fifiir. fnsrrit La Rnrhelle
Knout Bi'i Il. chef mécanicien, inscrit a
N«n«ps; Pierre Cnnlnn, matelot, inscrit a
Anrav: Alprandre Rouera matelot, insrrit
Vannes; Jean Le Visage, mousse, inscrit
& Auray.
FINISTERE
A DAOULAS
Terrible incendie
;9mt ferme incendiée. Trois enfants Eius
les décombres
Le village de Guilliec-Névez, à Haoiilas,
!)Ment d'élre jeté dans la consternation par
tin terrible incendie qui a fait trois victi-
mes. Voici ce qui s'est passé.
hier. vers 2 heures de l'après-midi, M.
Bothorel, marchand de grains au Faou,
passant 1&W- le viiJage. aperçut une épaisse
fumée sorlanl de la ferme habitée par les
épniix Il avertit aussitôt le jeunes
Muzcllec (.Joseph), 16 ans, du village de
Guilliec-Vraz, qui travaillait dans un champ
voisin.
Ils se rendirent tons deux à la ferme, d'où
la fumée sortait avec intensité par les fe-
oétres et 1., cheminée. Ils ne purent ouvrir
la por!r et. ̃!•« rmrros de fer barricadant
les fenêlri", il- oe purent rien' voir a l'in-
térieur rcn.pli de fi;1. 6c et n'y perçurc. au-
cun cri.
Impuissants, ils appelèrent alors au se-
cours et le sacristain sonna aussitôt le toc-
̃m Miis déjà la ferme était la proie des
gammes.
On vit a!ors Mme Hamily accourir en
criant Mes enfants 1 Mes pauvres en-
tanle I »
Elle s'nrrne.luiit les cheveux de désespoir.
On apprit alors que le mari étnit parti la
veille pour la Hoche- Maurice, laissant :) la
maison, avec ^a femme, ses trois entants,
une fillette et deur garçons, de b, 3 et 2
ans Ceux-ci ^niaient le lit. atteints de la
rougeole N'ayant pas de domestique. Mme
Hamily était 'partie peu avant l'incendie
prendre de l'cair dans un village voisin, a-
près a\ ">ir fermé clef la porte.
Comment le feu prit-il ? Il est probable
que les enfants ce sont empa.rés des allu-
mettes et ont mis le feu au lit
Pour les sauver, la mère, folle de flou-
leur, voulut se jeter dans le brasier. KUe se
précipita sur les fenêtres et se coupa aux
mains et aux bras,, et se brûla assez sérieu-
sement On diit'l'ékiipner.
Cependant les secours s'organisaient. M.
Legall (Jean Marie), 45 ans, conseiller mu-
nicipal Il S.-i nUUrbin, averti par la 111:(' du
sacrilas. On pul protéger des tas de bois et des
irvi|p de fourrage à proximité mais l'eau
manquait.
La porte fut enfoncée. Mais alors le !nn-
cher s'effondra. ensevelissant les pauvres
petits qui se trouvaient dans la cuisine au
rez-de-chaussée.
La ferme mesurant 10 mètres do Ion' sur
5 do et 5 rie hauteur, élait neuve et
Cr vert(' Cn iiidnise. Une petite boulangerie
de 4 mélivs (Ir long, sur 3 de large et 2 de
hauteur y allcnuit. Elle était déjà en tbm-
mes quand arrivèrent les gendarmes. On
en relira 1 pain et les ustensiles.
Bientôt ii ne resin plus nue les qnalre
rrr <• s'effondrer.
M. Morvan, instituteur, partit en voiture
6 la Roche-Maurice prévenir M. Hamily do
ton malhr-nr. Le père arriva vers sept heu-
l'et! du soir. Sa femme s'étai! rendue à sa
rencontre. On devine la scène déchirante
qui eut lieu.
M llannly voulut aussi se jeter a travers
les flninmcs, où il aurait fatalement péri, si
tof fiPiidarmcD ne l'en avaient cmpGch''1.
Les yeux sur l'endroit où étaient Icnrs cn-
gants, les parents restèrent en face de 1. nr
maison, hé lie lés. On les éloigna de cet !ior-
rible spectacle, et des voisins donnèrent
-Pbospilalité aux pauvres parents.
Toute la soirée, les gendarmes MaquercI
bt Mahni, de la brigade de Daoulas, réitè-
rent sur les lieux. M. Maquerel .voulut, a
J'aide d'un croc, fouiller les décombres.
Mais il n'nil ,ue le temps de se retirer
avant relï-iiulrcincnt tî'iin mur.
La famille qui habitait la ferme
depnia 18 mois:, n'est pas assurée. La mère,
qui est sur le oint d'avoir un autre enfant,
est dans un élat de prostration qui fait
craindre pour sa raison.
Aujourd'hui, i! a encore été Impossible de
retrouver les cadavres. Les décombres sont
toujours fumants. La violence du feu ne
permet gu're d'espérer qu'on retrouve les
restes des siclimcs.
Le propriétaire. NI. Person (Jean-Marie),
69 ans, etnit assuré.
LOIRE -INFERIEUR
Saint-Naz;
CHKS. Hier malin, la police a arrêté les
nommés L/ marin Kngcne Mariée, 30 ans, marin
ChBil's (îaliirun. dit a tiros-Larri .le
18 ans .losrph Nicolleau, 19 ans, c'iifpur.
.ces deux derniers dingereux soutene
venant de Nantes, et les filles Jeunne l'ail-
lard, 20 ar>c. • t Mailhe Corgnet, dite l'au-
letle ii, 11' ans, tous repris -de justice.
Dans la soirée d'hier jeudi, "vers Il heu-
res. aux environs de Rel-Air, celle bande a
dévalisé, nprea U*vr'ir à demi assommé,
un de leur; anciens rama rades de noce,
nommé JiiM.n (îrpne!iftr, âgé de 30 ans.
S;i mintre rt sa chaîne lui ont été enlevées.
Grutiotier ét/iit dans un tel état qu'on a dû
le transporter h l'hopitaL
EIAT-CIVIL. Naissances. Marcotte
Guillon, rue du Dolmen, 31.
Décès. Joséphine Boulais, ̃i-6 ans, ('ni-
Biniére, nvenue de Penhouet, 27 Edouard
Ralier, 51 ans ajii-î'ur. rue de Trignno, 81.
Le Croisic
TFNTATIVR DE SniC.IDIî. Un: ta
matinée de mardi, surpris de ne pas \uic^
son voisin Auguste l'incelte, figé de 35 ans,
épicier au Croisic, ouvrir son magasin à
l'heure hahiluelle, Ni. Baholet, Irnirneiii. r ue
de l'Kfflise. penéini, vers 11 heure8, riana
la maison. en escaladant le mur de la cour.
Baholet était étendu sur son lit, sans con-
naissance, et paraissant éprouver de terri-
bleç souffrances.
M. !e docteur Constantin, appelé, luiiM-dea soins il. deux lieures après, son état
f'Msflt %mélioré, Baholet déclare qu'il avait
UoU de s'empoisonner en absorbant du sel
fttSBilèt Son état reste "ses grave»
Dernière Heure
Dépêches de nos correspondant» particuliers et des Jlgences
Paris dans
les ténèbres
L' « Ouest-Eclair annonce 24 heures avant
les journaux de Parte un événement
parlden. Les théâtres font relâ-
che. Chez M. Fallières on
allume toutes les vieilles
lampes à huile exhu-
mées des placards
Paris, 8 mars
u onie heures, on ne sait encore quand
rsicctHcUé recommencera fonctionner. La
stupéfaction a clf grande dans les calas
lorsque les lampes se sont éteintes brusque.
.ment. Les liqrtes téh'plumiques des secteurs
ont été demandées par des centaines de
consommateurs désireux d'être rcnsrignds
sur la durée probab!c de l'interruption du
courant.
Dans les administrations, d la prd/ecture
de police notamment, on a dû aller chercher
dans les armoires où elks sont conservées
les antiqucs lampr.s à huile, mais il a fallu
du temps povr les mettre en état.
Sur les boulevards, la consternation est
générale. L'O déon et F Opéra-Comique ont
dû faire relAr.he. A la Présidence, de fn Uâ-
publique, qui est éclairée téleclricité, la
mdme perturbation s'est produite. On a al-
lui??(, des lampes jusque dans les bureaux
de M. Fallidrcs.
Au Sénat, r'r.st peint si la suspension
de l'électricité cet rrmarquéc. Le gaz cont-
me lumière de secours est en effet organisé
partout dans le Palais, et en cas d'arrêt de
le lumière électrique, les becs de gaz s'al-
lument automatiquement au moyen d'un
procédé électrique.
Sur de novihrcu.r points, les ngcnls se
promènent avec des torchcs allumées.
A 7 heures, l'électricité il recommencé il
fonctionner dans le seul quartier des
Champs-Elysées.
De nombreux journaux ne pourront pas
paraître
Paris, S mars.
Il est probable qu'à la suite de la grève
des électriciens de nombreux journaux du
matin ne pourront pas paraître. Aucun
théâtre n'a pu jouer ce .soir. les grands boit-
levards sont plongés dans une âcuii-obscu-
rité. Ijcs viaqwin's sont fermés. Les terras-
scs dos calés nr sont éilairées qu\) l'aide
de guirlandes de lampions multicolore;.
L'intéiicur des cafés est éclairé i l'aide de
bougies.
Tyes journaux font amener de nombreuses
voitures électriques dont ils déchargent les
accumulateurs pour leurs ntachincs. D'au-
fres installent des machines d vapeur. D'at!-
Ires font un tirage réduit sur une, dcux ou
trois pages.
La transmission des télégrammes n'aura
pas à souffrir, car l'administration dés pos-
les a un secteur privé.
La grève rsf générale. P.llc s'étend d une
dizaine de .serfrurs. L'éclairage des halles
et du Il, arrondissent-»! *><̃! »'"m' var tin
secleur municipal.
Le préfet donne pleins pouvoirs aux ingé-
nieurs pour assurer l'éclairage, mais
les pièces indispensables au fonc-
t;onnement des machines ont
été brisées.
Paris, S mnrs
Le préfet a donné pleins pouvoirs aux in.
aénicurs chargés a* service, pour prendre
toutes Irs décisions qu'ils jugeront utiles en
vur d'assurer l'éclairage électrique.
Au sectrur Clichy. aucun des ouvriers du
service dr nuil w s'est présenté à l'usine.
A 2 heures demain matin quelques ouuriers
prendront peul-étie leur service de rempfa-
cement. En tout ras, on assure ici qu'on ne
pourra pas donner de lumière durant tonte
la nuit.
On s'attend rl drs troubles porrr demain
matin à 7 heures au moment de la rentrée.
Il n'y a pas tie m'ivice d'ordre autour des
usincs.
Au secteur de la Rive gaurhe, 121 boule-
nard Saint-Germain, on déclare qu'on ne
peut par aucun inmjen. faire fonctionner l's
machines. l.rs pièces indispensables ont été
hiisées dans tons les secteurs.
Quelle durée aura la grève Elle peut
durer une nuit comme, huit jours. Jamais
on ne rit pareille entente chc: les i.îuO ou-
vriers électriciens.
A la Bourse du travail
Paris, S mais
La Bourse du travail a été ferviéc 6 heu-
res i5. Les uns ilisent que c'est cnusr de
l'absence dr la lumière électrique, d'autres
qu'on a voulu empêcher la réunion des ou-
vriers électriciens cn lui devait c'fre
tenue 9 heures.
A1. Bousquet, secrétaire dc la Fédération
de l'alimentation, a protcsfé contre la fer-
meture de la llourse, où les ouvriers de l'a-
limentation devaient également tcnir une
réunion dans la soirée.
Au Conseil municipal
Paris, S mars.
A la (in de la séance du conseil munici-
pal, M. llozicr est monté d la -tribune pour
annoncrr que les ouuriers des secteurs rc-
naient de se mettre en grève.
Chargé de soulrnir devant le conseil les
revendications du prrsnnncl l'orateur a dé-
claré qu'il n'approuvait pas la décision qui
venait d'elle prise^subilcment. Il soliiritrra
les ouvriers i'e reprendre immédiatement
sidérer cette façon d'agir comme un essai
d'intimidation annuel il refuserait de céder.
M. Roussel, président de la 1" commis-
sion a toujours arcueilii favorablement les
revendications dcs ouvriers et s'est efforcé
de leur donner satisfaction.
Lr préfet de la Seine dit que. rien ne per-
mettait de prévoir une grève aussi sou-
daine..
et Le conseil, ajoute-t-il, a le devoir de ne
pas céder à moyen d'intimidation et
1rs ouvriers dans Vinlé.rél même de leur
cause feront bien de rrprendre le travail. Il
Les grévistes ront 1.300. Ils ont tenu une
réunion ea plein air, et votent la résis-
tance
Paris, S mars.
Le nombre drs électriciens grévistes r.st
de 1.300. tes ouvriers de cinq compagnies
sonl totalement en grcve. Le secteur des
Champs-Elxisécs est partiellement atteint
mnis fonctionne cn partie. Le secteur muni-
cipal fonctionne totalement.
/.a HoursG dn travail ayant été fermée
faute de lumière, les abords en furent gar-
di's par d" nombreur agents.
'on électriciens grévistes ont tcnu rn
plein air à la clarté de lampions une réu-
nion où M. Merriirvn. de la Confédération
du travail, et M. l'atard, du syndical de l'in-
dustrie électrique les encouragèrent à la
résistance.
Un ordre du jour dans ce sens lui vole".
La sortie de la réunion s'est effectuée au
cri de u Vive la grtvc
L'union des sijndicats aurait fMenlion
de. proteslrr contre ta fermeture de la Bour-
se du gravaü.
Les gaziez vont faire cawe commune avec
les électriciens
Paris, 8 mars.
Les aaziers vont se soffdariser avec les
électriciens et sont en pourparlers à cet ef-
(et, n se pourrait qm demain Paris fut com-
plètement sans lumière,
La crise religieuse
LES SEMINARISTES A LA CASERNE
Le recours des séminaristes au Conseil
d'Etat contre l'ordre d'pppel du général
Piccroart et la circulaire de M.
Briand
Paris, 8 mars. C'est aujourd'hui, com-
me nous l'avons annoncé, que commence
dcvaqt le Ccmseil d'Klat l'examen des récla-
mations formées par les séminaristes con-
tre la décision rendue le 21 décembre 1906
et par laquelle le ministre de la guerre leur
ordonne de rejoindre leurs corps et contre
la décision de M. Briand qui a refusé de
viser les certificats destinés à justifier la
dispense qu'ils réclamaient.
Ces réclamations reposent sur des ques-
tions particulièrement délicates. On sait
que, d après la loi du 15 juillet 1889, la dis-
pense de service après un an passé sous les
drapeaux était accordée aux jeunes gens
admis à titre d'élèves ecclésiastiques à
continuer leurs études en vue d'exercer le
ministère de leur culte reconnu pur l'Etat
Lorsqu'intervint la loi de séparation, il fut
admis par l'article 39 que lès jeunes gens
ayant obtenu une dispense continueraient à
en bénéficier, mais à condition qu'à t'age de
26 ans. ils seraient pourvus d'un emploi de
ministre du culte rétribué par une associa-
tion cultuelle.
Or, il ne s'est pas formé d'associations
cultucllcs par conséquent, l'article 39 ne
pourra plus jouer de rôle à l'avenir, mais
il y avait une période transitoire et il a
semblé aux intéressés que dans les dispo-
sitions favorables de cet article on trouve
un argument en leur faveur. C'est le laps de
temps qui a suivi la promulgation de la loi
du 9 décembre 1905.
Pendant cette période, disent-ils, la loi
elle-méme prévoyaitqu'il pouvait ne pas y
nvoir encore partout des associations cul-
tuelles et que la situation des élèves ecclé-
siastiques devait etre réglée par des stipu-
lations indépendantes de l'existence de ces
associations. C'est ce qu'on fit.
En effet, un décret du 22 mai 1900 divi-
sait les élèves ecclésiastiques on trois caté-
gories
1' Les éï.'ivcs qui poursuivant lr>m\= etiMes.
n'avaient pas encore 26 ans. Oiix-lft dcvntrnt
justifier de leur continuation d'études par la
prcuction 'un certifient (modèle A) délivré par
le bureau d'administrnlinn du séminaire.
2' Les élèves qui avant terminé leurs études
n'avaient pu encore. Sfi ans devaient, pou. ob-
tenir une dispense, justifier d'un certificat (mo-
dèle R!. délivré également par le bureau du
séminaire.
3' Les f-V-vos qui, nynnt atteint l'Ase de 86
finitive par la production d'un eoriiricnt rtfllvrc
par la fabrique tt constatant ffi'ils (Mnlent atta-
ché à IVglisc en nunlité de prêtre nu vinnire.
Tous ces certificat'! drvairnt, nnx termes
du décret du 24 mai liNXi, être visés, npres
vérification, par le ministre des cultes.
Lorsqu'approcha le terme .de la période
transitoire, après lequel, en l'absence d'as-
soeiiilion, aucune autorité qualifiée n'exis-
tait plus pour délivrer un certificat en vue
de la dispense, les élèves ecclésiastiques et
les vicaires nouvellement ordonnés et atta-
clfi's a des paroisses après nvoir atteint
l'ago de 20 ans se préoccupèrent de se met-
tre en règle pour bénéficier de ln faveur qui
résultait de la période transitoire.
Ils prévoyaient que la production du cer-
tificat aurait lieu du 15 septembre au 15 oc-
tobre et ils adressèrent à l'administration
des cultes, avant le 15 octobre, leurs certi-
ficats délivrés par les séminaires et les fa-
briques, mais entre temps était intervenue
une décision du ministre de la guerre.
Celui-ci, usant de son droit de choisir l'é-
poque à laquelle doit s'efferluer le rappel
des dispensés, t'avait fixé au mois de dé-
cembre. Il en résulta que les certificats, qui
devaient élre l'expression de la situation lé-
gale des intéressés nu moment de ]'appel,
c'est-a-dire en décembre, ne devenaient plus
utilrs au mois d'octobre l'administration
de la guerre.
En conséquence, le ministre décida qu'ils
ne seraient réelamés que le 15 décembre.
Dès lors le ministre refusa de viser en oc-
tobre les certificats regardé par lui comme
prématurément produits.
La période transitoire s'écoula sans que
les certificats fussent visés, mais quand on
atteignit le 15 décembre, les fabriques et
les séminaires n'existaient plus et la déli-
vraison de ces certificats ne pouvait plus
appartenir qu'à des associations culluclles.
En l'abaencc de ces associations, les in-
téresscs furent appelés sous les drapcaux.
C'est dans ces conditions qu'ils se sont
pourvus devant le Conseil d'Etat.
Il faut remarquer que ce pourvoi, s'il ve-
nait à être accueilli par la haule juridiction,
n'aurait qu'un effet purement dilatoire pour
les jeunes gens des deux premières catégo-
ries.
Puisqu'aujourd'hui il ne se trouve ni éta-
blissements publics du culte ni associations
cultuelles pour leur délivrer les certificats
nécessaires pour la continuation de la dis-
ense, il n'y aurait un aésullat définitif qu'à
l'égard d'une partie des jeunes gens qui,
pendant la période transitoire, out atteint
l'âge de 2G ar et ont été pourvus d'un em-
plui de ministre du culte.
Une partie de ceux qui exercent des
fonctions paroissiale.s ont obtenu, d'ailleurs,
le visa de leur certificat en temps utile et
pour eux la question est 'réglée. Mais le
visa a été refusé à certains d'entre eux
qui, étant professeurs de petits séminaires,
se sont vu contester par l'administration
l'assimilation de leur situation avec celle
des ministres du culte, favorisés par l'arti-
cle 37 de la loi de Séparation, Pour ces der-
niers surtout, la solution à intervenir a
une grande importance. Cette solution sera
vraisemblablement connue à huitaine.
Les conclusions du commissaire du gouver-
nement
Paris, 8 mars.
Le commissaire du gouvernement, M.
Paul Arrivière, a pris ceüe après-midi ses
conclusions au Conseil d'Etat dans l'affaire
des réclamations des séminaristes.
Il a conclu au rejet des pourvois, sauf
de celui qui a été formulé par un dispensé
qui avait terminé ses études et qui, ayant
moins de f5 ans, n'était pas tenu pour être
libéré définitivement d'être pourvu avait
cet âge d'un emploi do ministre du culte.
Paroisses sans curé
La Rochelle, 7 mura, Le Conseil muni-
cipal d'Argentan, ayant fix6 un chiffre très
élevé pour la location du presbytère, le curé
a quit!é la. commune et il n'y a plus de
culte.
Lyon, 8 mars. La « Semaine Religieu-
se » publie, dans la partie locale, la note
En présence des conditions trop onéreu-
ses qui étaient faites par la municipalité au
curé de Taudelly-Saint-Claude, pour la lo-
cation du presbytère, et vu l'impossibilité
de trouver un autre logement. Son Eminen-
laisser cette paroisse sans prêtre jusqu'à
nouvel ordre.
pt.i«Ia¥aine.
LA ROUGEOLE
Lille, 8 mars
Plusieurs cas de rougeole, dont quelques.
uns mortels se sont prnduifs d Lille.
Trois cas'nonvcaux s'étant déclarés au G*
chasseurs à cheval, les réservistes ont été
licenciés dix jours avanl la fin de la pé·
riode.
THÉ CHAMBARD
LE MEILLEUR REMÈDE de l(k
CONSTIPATION
LA REPRESSION DE LA FRAUDE
Paris, 8 mars
Le garde des scenur a adressé aux pro-
curer généraux unc circulai™ relative d
la répression des contraventions fiscales et
des fraudes dans la vente des marchandi-
ses. M. Guyot'Dcssaigne insiste pour que
les dispositions iégislatives applicables en
l'espèce soient appliquées rigoureusement.
ci Le ministère public, dit-il, ne devra pas
perdre de vue qu'il a le devoir impérieux de
prendre Il l'audience des réquisitions très
sévères car il s'agit de sauvegarder la santé
publique.
« l'appelle tout spécialement votre atten-
tion sur les dispositions contenues dans les
articles 6 et 8 de la Ioi du 5 août 1905 {affi-
chage, confiscation, inapplicabilité de la loi
de sursis, etc..)
7/ aura lieu d'exercer trne surveillance
très active sur les agissements de certains
industriels qul mettent en vente des pro-
duits fabriqués, cnrrompus ou toxiques (ha-
ricots cl pois de Java, etc..) ou encore cer-
fains conlposés destinés soit Il la prépara-
tion des vins artificiels ou (1 la falsification
de denrées alimentaires, délits préuus et
sévèrement punis par les paragraplrrs i et
b de l'article 3 de la loi du !° août 1005. »
CONFUSION REGRETTABLE
On confond généralement en France, sous
la rubrique Ic apéritifs avec les absinthes
et vcrmouths, Ics vins de Liqueur. Confu-
sion bien regrettable, car si les premiers
renferment des infusions amères, nuisibles
il la santé, les vins de Xérès, Maloga ou
Porto sont absolument naturels.
Le VINO MISA, pur vin de Xérès n'est
pas un Il apéritif n.
MAROC
L'insaisissable Erraïsouli
Tanpcr, 8 ntars.
Malgré ies mesures prises par la mé h al-
la pour bloquer Taieroulh et s'emparer
d'Iirraisouli, celui-ci a pu fuir et se réjugier
chez Sidi-el-Mechi. On est persuadé qu'il
peut (vir encore plus loin, s'il est néces-
saire.
RENNES
TOMBE D'UN ARBRE
Le jardinier de Ni. nousquct. propriéfaire,
avenue du Mail d'Onges, 31, Ni. Honoré X.,
élait occupé à tailler, hier l'après-midi, un
arbre, quand l'infortuné, qui est &gé de GO
ans, perdit l'équilibre et tomba sur le sol.
On se précipita il son secours et un mé-
decin fut mandé en hâte.
Le docteur, ayant examiné le père Hono-
ré, comme on le désigne familièrement,
constata que le vieillard avait une fracture
du crâne qui met sa vie enUanger, et com-
me l'état du hlcssl n'aurait peut-être pas
permis il celui-ci d'élre transporte à l'ilôlcl-
Dieu, le médecin le lit conduire à son do-
micile,, situé non loin de la maison Bous-
quet.
LE BANQUET DES COIFFEURS. On
nous communique la note suivante
Il Nous tenons à rappeler une dernière
fois aux ouvriers coiffeurs qui ne se seraient
pas encore procures de cartes que M. Gau-
tier, maison Fortin, rue du Pré-Botté, se
tient toujours à leur disposition.
Il Nous espérons vaincre les dcrnières hé-
sitations qm se sont manifestées parmi nos
camarades, que nous ne comprenons pas
tïès bien et que tous ceux qui, jusqu'ici^'
n'ont pas cru devoir prendre part il notre
fête anniversaire, feront enfin preuve d'un
peu de volonté.
« Nous prions (galement les ouvriers
d'être exacts au rendez-vous donné et qu'à
six heures et demie,' dimanche soir, tous
soient_réunis faubourg d'Antrain n.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
Paris, 8 mars.
BEUHRES. Pour les beurres rn mnttes,
on cote le kUo en fermiers français, Isigny,
2.70 a 6.G0 rn marchands français. Bretagne,
çais, Normandie, 2.70 il 4.40 Dretagne, 2.90
il 3.47 Charente. 3.00 4.24.
ŒUFS. On cote en colis de 1.000 œufs
les gros de Rrrlafinc. 92 à 08 les rnovrns, 72
Il 82 les extrns de Normandie, 103 fi 113 les
gros, 96 il.100 les ordinaires, 80 d no les
rcufc do l;i Mayenne, 00 a lOG ceux de la Sur-
flic, 9G à 115.
VIANDES (lA kilo)
QlUiitltM 'iim.i li'ir 170.131
B-.ill Tl.'lfiJ It. I Miminm L'S.lOItll
Itreur. IM *»ttMM 0 90 a 1 56 0 ni 1 56
lit d«T»nt. 0 G0 ) :U U U') 1 1 H0
Caisses 1 09 i 2 50 1 «I 2 50
X1ot»« 1 (X) 140 1 C0 t 1 *J
Venu. Exlr» 1 sa 2 00 1 !P i! 1«
1" m»!iti. 1 60 1 80 170 1 80
21 quille. 1 46 156 I 51 1 80
3- qmliti 1 30 1 40 I X > 1 40
tlouto-» lw outillé 2 00 2 10 !• qstiila 1 80 2 00 180 2 00
Blgoli 1 M j 1 ?0 1 5) 1 70
Carrés 1 50 » S 41» 150.250
l»orc l'-milll». 1 50 i 1 6fi 15) 1 au
.!• qn>iil< 1 00 1 1 48 1 OU 1 46
Kllill 1 50 « 2 H) 128 L' 10
Jn
Tendance calme.
MARCHÉ DE LA VOLETTE du 8 Mars
PRIX DU KILO NET
e.,». Am. v. £;,£. £ PriI 8It.|Vente
Haute 1,914 2.413 1 60 1 45 1.30 1.50 I W milv
VaohM 1.326 I i S2 l.DS !.4U 1.25 1.10 a l.HS
Taaruux. C.2^ O.liK t 25 I 15 1.01 Il,90 i 1.30
Voaui 1.4?0 I.IOO 2.VII 1 SO 1 6') il. 4() > 2.tf)l
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Bœufs. 0.87 0.68 0.64 0.68 à 0 72
Vaches. U.6S Il,60 0.56 0.52 à 0.12
Taureaux 0_63 0.00 0.56 0.SÏ a 0.7S
Veaux. 1.S8 f.91 1.00 0.7' A 1 «0
Mouton* U.98 0,00 1.09 0.70 à 1.00
Porot.J 1.08 1.07 1.00 ] i '.93 il 1.08
Orge –ail*" et torr»il-« ror i m- br«»c.é Tré« «3«»til et nll ilNilitt.
MEIUL-U» PLUS HYG3_P!V-J£«- 4 ~OI8 SOINS CHM qu- le CAFB
TvttntpiMn*. 1 1/2 Uvre. ViNïc MICLU 3c. M.i_>»*«- U_ji= JUVIVTIS i.»*.ou
MARCHE AUX CHEVAUX du 8 Mars
Vente calme.
Prixeitn pamtfirptl*
En lit» Mon d')»
Ctiartox noa trait. 500 à IX© 150 à 400
Chevxz irait Mz»r 4M k K»l 125 à 275
Chevaux ««Ile M cabriolet. 600 à 105H 200 450
Choraux rfx honeinri» 1 g a 175 40 t A
Ami I*à IM 40 à 70
Mnleti 150à Wl 75 k 150
Amenas 409 chevaux ânes 19.
MARCHE AUX SUIFS
Paris, 8 mars.
On cite les 100 kilos les suifs de 11 bouche-
rlo de Parts, en nains, R8 les suif* riv la nro-
vinec. «nfiVftq, 83 lelv suifs en branch»1» pour
11 nroTlne*. an rendemnnt de 70 fil M les
sults nrosscs bouche, 112 les suifs de fabri-
que, 110.
BOURSE DE COMMERCE
Paris, 8 mars.
Blés les 100 kilos net, Avoine les 100 kil. nets
1 h. S_b. 11h. ] l!i.
Avril 1 2Î. 83 5C Avril IM 5.' fi 75
Mal-iain. S3 or. SS W Mai-Juin. \î0 ?•- :1
4 de Mai. 2.1 S5 23 5f do Mai. 90 50 20 13
Juillet-Août 53 GO 83 S; Juillet-Août J23 .>• 80 S5
Tendance caime Tendance couenne
Circulât, (qtx) nulle Circulât. |qtx) 4.7*0
Farlne fleur lOOi. nets Seigle es h.'j >. nets
h 11. ), Il. 3h.
Courant. 39 2r. 89 5r 'nnranl. 18 25 13 25
Avril 29 50 29 ?fi Avril 17 7* 17 i5
Mai-Juin. 30 •“ 30 Uni-Juin. 17 75 17 75
4 de Mai. 30 85 30 5f I de Mal. 17 7' 17 75
Juillet-Aout 30 50 30 2t Juillet-Août 17 75 17 75
Tendance calme Tendance: calme.
Circulât, (qti) 10.910 Circulât, (qti) nulle.
Farine de consommation 33.12.
Sucres les 100 k. net Spiritueux i'hcctn iire
1 h. S Ii. h. 5 II.
Courant îfi 00 26 Courant il 00 Il fO
4 de Mal. ̃•« L'ô SB 2-: de Mai. 12 T.' 13 00
Juillet- Août JK 87 26 87 1 derniers 38 Ï5 3S 50
4 d'octobre.. S7 CI) E7 OP d'octobre. 37 2& 37 50
Tendance sont. Tendance ca'me
Circulât, l'acs) lr8.8ÛC Circulât. 0.47i
lucres raffinés disponible*, les 10: kil.' En pain:
58. M à 58.5". En rnrton de 5 !.il. rançê».).
S8.50 59 00, En cai se de M) kit. LD.LO a
FO.O0. Roui le* 100 kil. ÏJ.05 a où. pu.
Colza (huile) 100k nets Lin (huile) 100 1 nota
1 h. 3 Il 1 h S h.
Courant 67 10 PS < Courant. '3 52 75
4 de Mai. 63 5n F* n 1 de Mai. S3 CO GO
J de-taier».04 10 Ci 7.- 4 derniers. 13 00 S3 CO
Tendance faible Tendance ferme
Cireulat. (qlx) Circulât. Iqtx) 500
Colza épuré 77 50 i 73 •>»
MARCHE AUX FOURRAGES et PAILLES
La Chapelle, 9
Marche
Fritte de Il 30
de seigle 35
27
Foin
Luzerne.
Recoin. 58 a 59
00 a 00
Le tout rendu dans Paris, nu domicile d.i l'a.
cl pteur, frnis rie cnmirtnnngo et rlroiLs d'entrée
compris par 101 balles de 5 kilos. savoir G fr.
pour fourras «̃̃'• fr. 40 pour la paille. Pour-
boire en nts 1 fr.-r.ir 1fA !̃̃•"<>«.
MARCHE DU HAVRE du 8 Mars
COTONS I.AINI'.S CAl'>:
l'.ti ordiuaiMi HomoiATi-- .Siulo<
l.oniiiana Iballi»! «n iaiot|li*l<
On»«rT.cTôtn« Ôur? cTît On.. Ct.
Mar> 7i 00 'M 71 12 n> ISO 00 190 PO 40
ATrll' ;i 40 2i
Jntet 7, ) 10 5t>
t'ioiohri' 70 J7 ̃ 70 50 191 OU lt| 00 i n 41 7>
J«nTlar.
fo.nor.
Tendance soutenue pour les Ininos, calme
pour les colnn<; et les cflfC-s.
N'ente a.UOÛ liallcs 'li> colon, 175 boitas de
laine, 4.000 sucs de calé.
PARTOUT ET ICI
Toute In presse française et flranj^rc
parle avec rnlhousi.-ismo des Pillées Cos-
ter pour Ies reins. Des récita comme celui
qui suit prouvent que cr':l rsl avec rai-
son. Lisez Mme Jung, 9, rue du Canal, An-
pcrs, nous dit « C'est senlement depuis
que je prends les I'ilules rosier que ni
enfin réussi à me guérir de maux de rems
qui ne m'avaient pas quittée depuis vingt
ans h la suite de mauvaises couches et me
tenaient parfois tout le dos d'une façon si
aiguc que je ne pouvais faire le moindre
mouvement sans soujïrir. Le mal ne me
laissait pas un inslant de repos, pas plus
la nuit que le jour et malgré tous les trai-
tements suivis, j'allais toujours de mal
en pis. Mes jambes et mes chevilles étaient
enlftns, mon ventre bnllonné et nu moin-
dre mouvement il me passait des sueurs
suivies de frissons? je n'avais pns de goût
pour quoi que ce soit et j'étais bien déso-
lée lorsque je me décidai à essayer les Pi-
lules Poster pour Ici reins dont j'avais en-
tendu vanter l'efficacité et que l'on trouve
il la Grande Pharmucie Nouvelle, derrière
l'Hôtel de Ville Rennes. Je ne saurais vous
exprimer ma gratitude pour le résultat
obtenu car dès les premiers jours je me
sentis mieux il l'aise je reprenais appétit,
je goûtais un peu de repos et moins de
quinze jours après mes douleurs étaient
beaucoup moins fortes, mes jambes et
mes clrevilles étaient désontléos, mon corps
n'était plus ballonné et comme je pouvais
dormir la nuit; je me sentais le matin
forte et couragense. C'est donc bien chau-
dement que je veux recommander un aussi
bon remède à tous ceux qui souffrent com-
me j'ai souffert moi-même pendant si long-
temps. Je certifie exact ce qui précède et
vous autorise à le publier. »
Le mal de dos est un signe de maladie
des reins car la douleur nè vient pas du
dos, mais des reins qui sont placés juste
au bas du dos. La douleur est causée par
différent, poisons l'acide urique cn autres
qui paralysent l'action des reins et la
snnlé ne peut revenir que lorsque ces poi-
sons sont éliminés de 1 organisme. Les Pi-
lules Foster pour les reins sont le remède
spéciale pour les maladies des reins et de la
vessie. On trouve les Pilules Foster (mar-
que originale) chez tous les pharmaciens
3 fr. 50 boite, 19fr. les six ou franco con-
tre mondât Spécialités Fosler H. "Tiinac,
pharmacien, 25, rite Saint-Ferdinand, Pa-
ris. Dans l'intérêt de votre santé, exigez
la véritable botte avec la signature n Ja-
mes Poster Il et refusez toute imitation ou
•ubttituUon. 20.
VIVE LA REINE!
Vivo la reine de3 pastilles 1 la PAS-
TILLE POKHELET qui depuis vingt ana,
gaérit chaque hiver des milliers de mn!«ite3
et qui est reconnue par tons les mé'lecim
comme le remède le pins énergique contre
le rhume, la grippe, la bronchite, l'asthme,
IVpprcssion, etc.
VOITURES D'ENFANTS
les plus souples, les moins chères
DOCK DU VOYAGE, RENNES
On accepta en paiement lu LUUU du Cridit
Commercial. fTatnlnci» niintré franco.)
AVIS DE CONVOI
Vous £lcs prié dtis.-i^lcr au
convoi funèbre de
Monsieur fleuri LE FER
de la GERVINAIS
décédé le 6 mars, à l'Age de 60
ans, muni des sacrements de
Li cérémonie religieuse aura
lieu en réalise paroissiale de
Plcurtiiit. aujourd'hui 9 mars.
A il heures.
On se réunira au Ponlphily,
à 10 heures 1/4.
Les personnes qui, pnr oubli,
n'mirnipnt pas reçu de letln»
:le faire-part. sont priées dp
considérer le présent avis coin-
mo en tenant lieu.
Agriculture et commerce
FOURNITURES A LA MARINE
Plusieurs adjudications ont eu lieu a
Drest, le 6, pour divrsea fournitures A fai.
re il la marme. Ont été décimés adjudica-
taires
Cuivre rouse en barres M. flubin, au
prix total de 1.590 fr. 05.
Objets de robinetterie en bronze MM.
Autier et O, de Lille, au prix total de
06.989 fr. 71.
ffuile do'live il fabriqua pour graissage
(en trnis lots) M. Pitel, de Brest, un loi
A 100 fr 55, un a T." fr. 67, un A 107 fr. 71
les 100 kilos.
Vin rouge A 10 degrés (iOO.OOO litres, en
R lois) M. Garnier, de Paris, 14 fr. 14 l'hec-
tolilrc.
Vin rouge 9 degrés (350.000 litres, en
7 lots) M. Chauve!, de La Rochelle,
13 fr. n et 13 fr. n:i rhecfniiire.
a^^B »
Marchés de la région
CRAON (M.-ivenne). Marché du 4 mars.
Farine, prcrnicrn qualité, les 10O kilos, 31 a.
.11. M» (urine, aimllW. HO 50 A 3|- (.le1
ii.Ut il 2Ï.75: siiri'ii-ln, 21 A ?l 2T>; nVdin". 30.51)
1 21: or«e, 1!) A 19.50; son, Il.50 ;1 15; rrmou-
loRes. 17 A 17.50.
I.ANIMVISIAM. .MnrHiit >i>i 6 mars.
Froment, Ici im kilos. 23 métril. 18 50; 3ci-
¡lIe 18; or^e, K..W; s,ii-riizln, 18: nvoiniï. 18;
pommos de lerre, N>iirre en gros, le kilo,
2.15; lieturr» rn détail, le kilo, 2.30- reuts, la
PMNT-SEUVAN. Marché du 3 mars.
Farine, première qualité, Ici 100 kilos, 3O.5i) a
31; farine, deuxième qualité, 29.50 Il 30; tro-
ment. ^.50 il 22.75; seiffle, 16 a 16.50; sarrasin.
1U.50 20; avoine, 20 A "f.50; or! 1H h 1S.5O;
son, 15.50 Il 16.50; pommos de terre, 9 il 10.50;
rnin. les 500 kilos, 63 A G8; faille, :ii i\ 39
Ui-uf. le hlo sur pied, 0.00 A 0.C5 vache. 0.55
A O.fiO: vrau, 0.75 A 0.S0; mouton. 0.80 Il l'.tû:
porc, 0.70 IL 0.75; fourre, te kilo en cros, 0.80
Il t) S" porc. 0.70 Il 0.75 beurre, le kilo en
«ru-i, 2.40 .1 :.50 et en détail, 2.55 ,i 2.70; r .-fe,
Ia douzaine, 1.05 Il 1.20; poalets, la co-r->,
:.50 il ;.50: cidre, la. barrique. 18 A 22; bols,
les trois stores. 35 il 3R: rtinde la pièce. 9 A
9.50; nie, la pièce, 6 A 6.50.
HENNES. Marché du 8 mnrs. Beurres
petil-cloux, les 100 kilos. 232 236 beurres
ninyoi; i. 240; bei!rri\100 douzaines. 00. Prix s')n3 chnn^fment,
tenfinnro fermc.
OlUMPEnLÈ. Marché du 8 mars. Fa-
rine, première >iuuhté. Il'8 100 kilos, 30.50 K
31 farine, deuxième iiuulili' 2S à 29 froment,
22.75 A 23.^5; seigle, 17 A 17.50; sarrasin, 22 h
21: Mv.-vin". 18.50 A 10 25: orpe. 17 A 1750; son,
11! n f7; prmimv.<: de !kilos, 7? 73; r>uil! ;'? 1 30; hiTiif. le ki'n .«iir
pied. Il.00 A 0.05; vnche, 0 50 ,i 055; veau, 0.60
,Il 0fir.; moiit-nn, 0 70 pnrc. 1.10 A 1.15; l.'urre,
le kilo en pros 2.20 A 2.30. et en détail, 2.60 à
2.S0; rrufs, la douzaine, 0.75 A 0.80; poulets, la
cauple, 3 il 4.50; cidre, la barrique. 24 A 2fi.
DINAN. Mirehc du 8 mnrj. Foire de la
IVÎI-Oircme. K-iriin1. pnMnii're qualité. les 100
kilos, 3t A 32: fnrinc, deuxième qualitc. 30 A
31: fromsnt, 21 Il 2150: -r-rnsin. 19 A :0: Il.
voine, 21 A 21.50: ?on. 15 h 1S.50; p-imima de
terre, fi. 50 il 7: foin, les 500 kilo*. 56 A 60; noille.
23 A 30; hreuf. le kilo sur pied. 0.65 A .70
vache. 0.55 il 0.66 venu. 0.7."i mouton. 0 >r> A
0.!«): porc, 1 à beurre, le kilo en fli-oa, 3
A 3.05. et en dctiil. H.05 A 3.10 neufs, la doit-
znine. 0.W il 0.90 pouleb;. la couple, 3.!5 A 1 25;
cidre, la hnrriqii», 1!J A 92.
CHATEAIII.IN. Mnrrhé du 7 mars. Fa-
rino, première qualité. 1rs 100 kilos, 31.50 a 32;
fartne .deuxième qualité. 29.50 il 30, froment,
21.50 A Î2; soiRle, 17 A 17.50, sarrasin. 2n.5O
21: avoine, 1A.50 A ?0 orpe. 1G.50 A 17; ·nn,
15.50 Il 16: pommes de terre. 7 50 A 8: bœuf, le
kilo sur pied. 0.60 A 0.65: whe. 0 55 0.60:
veau. 0.65 A 0.70; mouton, 0.70 A 0.75: porc, 1
Il 1.10 beurre, le kilo en cros. 2.70 A 2.80, et en
détail, 200 à 3: œufs, la douzaine, 1 & 1.10
poulo'q, la couple, 3 il 4.25; cidre, la barioue,
30 A 35.
LISEZ t:S AKNOilCES
L'OUEST -ÉCLAIR
COMPAGNIE DES TRAMWAYS
A VAPEUR D'UiB-ET- VILAINE
Train spécial orgnnlse a l'oooaalorj de la foire
de Fougères du samedi 9 triai"»
RmiM» Fouaéru d6part do Hanow. B»r«
5
LA PECHE AUX HUITRES
Lorient, 8 mars. 144 bateaux ont pris
,nerf hier ft lapcclie aux huîtres, sur les
Mines du Scorff et en ont dragué envirin
Wuooo.
Ces huîtres se sont vendues 10 à 11 fr.
Il mine.
LA PERTE DE L' ALCYON
La Rnrhrllp. 8 mars. Te chalutier à
«appiir Vr»">n. rient on est sons notnel'ca
depiii* i>i':v>iirs jours et qai est considéré
oemme octiIh corps et biens, avait un équi-
page de dix hommes.
Vnici Vs noms de ces malheureux MM.
Le Resqnft. patron, inscrit à Vannes; Nico-
las Le (;nff. second, inscrit à Lnnninn: Adot-
phe Cnllene, matelot. inscrit à Relie Isle;
Stanislas Le niche, monsse, inscrit il. Au-
i»v: rrxi" r!mnff«nr, inscrit è Lannioo;
Riant, rtsii'fifiir. fnsrrit La Rnrhelle
Knout Bi'i Il. chef mécanicien, inscrit a
N«n«ps; Pierre Cnnlnn, matelot, inscrit a
Anrav: Alprandre Rouera matelot, insrrit
Vannes; Jean Le Visage, mousse, inscrit
& Auray.
FINISTERE
A DAOULAS
Terrible incendie
;9mt ferme incendiée. Trois enfants Eius
les décombres
Le village de Guilliec-Névez, à Haoiilas,
!)Ment d'élre jeté dans la consternation par
tin terrible incendie qui a fait trois victi-
mes. Voici ce qui s'est passé.
hier. vers 2 heures de l'après-midi, M.
Bothorel, marchand de grains au Faou,
passant 1&W- le viiJage. aperçut une épaisse
fumée sorlanl de la ferme habitée par les
épniix Il avertit aussitôt le jeunes
Muzcllec (.Joseph), 16 ans, du village de
Guilliec-Vraz, qui travaillait dans un champ
voisin.
Ils se rendirent tons deux à la ferme, d'où
la fumée sortait avec intensité par les fe-
oétres et 1., cheminée. Ils ne purent ouvrir
la por!r et. ̃!•« rmrros de fer barricadant
les fenêlri", il- oe purent rien' voir a l'in-
térieur rcn.pli de fi;1. 6c et n'y perçurc. au-
cun cri.
Impuissants, ils appelèrent alors au se-
cours et le sacristain sonna aussitôt le toc-
̃m Miis déjà la ferme était la proie des
gammes.
On vit a!ors Mme Hamily accourir en
criant Mes enfants 1 Mes pauvres en-
tanle I »
Elle s'nrrne.luiit les cheveux de désespoir.
On apprit alors que le mari étnit parti la
veille pour la Hoche- Maurice, laissant :) la
maison, avec ^a femme, ses trois entants,
une fillette et deur garçons, de b, 3 et 2
ans Ceux-ci ^niaient le lit. atteints de la
rougeole N'ayant pas de domestique. Mme
Hamily était 'partie peu avant l'incendie
prendre de l'cair dans un village voisin, a-
près a\ ">ir fermé clef la porte.
Comment le feu prit-il ? Il est probable
que les enfants ce sont empa.rés des allu-
mettes et ont mis le feu au lit
Pour les sauver, la mère, folle de flou-
leur, voulut se jeter dans le brasier. KUe se
précipita sur les fenêtres et se coupa aux
mains et aux bras,, et se brûla assez sérieu-
sement On diit'l'ékiipner.
Cependant les secours s'organisaient. M.
Legall (Jean Marie), 45 ans, conseiller mu-
nicipal Il S.-i nUUrbin, averti par la 111:(' du
sacri
irvi|p de fourrage à proximité mais l'eau
manquait.
La porte fut enfoncée. Mais alors le !nn-
cher s'effondra. ensevelissant les pauvres
petits qui se trouvaient dans la cuisine au
rez-de-chaussée.
La ferme mesurant 10 mètres do Ion' sur
5 do et 5 rie hauteur, élait neuve et
Cr vert(' Cn iiidnise. Une petite boulangerie
de 4 mélivs (Ir long, sur 3 de large et 2 de
hauteur y allcnuit. Elle était déjà en tbm-
mes quand arrivèrent les gendarmes. On
en relira 1 pain et les ustensiles.
Bientôt ii ne resin plus nue les qnalre
rrr <• s'effondrer.
M. Morvan, instituteur, partit en voiture
6 la Roche-Maurice prévenir M. Hamily do
ton malhr-nr. Le père arriva vers sept heu-
l'et! du soir. Sa femme s'étai! rendue à sa
rencontre. On devine la scène déchirante
qui eut lieu.
M llannly voulut aussi se jeter a travers
les flninmcs, où il aurait fatalement péri, si
tof fiPiidarmcD ne l'en avaient cmpGch''1.
Les yeux sur l'endroit où étaient Icnrs cn-
gants, les parents restèrent en face de 1. nr
maison, hé lie lés. On les éloigna de cet !ior-
rible spectacle, et des voisins donnèrent
-Pbospilalité aux pauvres parents.
Toute la soirée, les gendarmes MaquercI
bt Mahni, de la brigade de Daoulas, réitè-
rent sur les lieux. M. Maquerel .voulut, a
J'aide d'un croc, fouiller les décombres.
Mais il n'nil ,ue le temps de se retirer
avant relï-iiulrcincnt tî'iin mur.
La famille qui habitait la ferme
depnia 18 mois:, n'est pas assurée. La mère,
qui est sur le oint d'avoir un autre enfant,
est dans un élat de prostration qui fait
craindre pour sa raison.
Aujourd'hui, i! a encore été Impossible de
retrouver les cadavres. Les décombres sont
toujours fumants. La violence du feu ne
permet gu're d'espérer qu'on retrouve les
restes des siclimcs.
Le propriétaire. NI. Person (Jean-Marie),
69 ans, etnit assuré.
LOIRE -INFERIEUR
Saint-Naz;
CHKS. Hier malin, la police a arrêté les
nommés L/
ChBil's (îaliirun. dit a tiros-Larri .le
18 ans .losrph Nicolleau, 19 ans, c'iifpur.
.ces deux derniers dingereux soutene
venant de Nantes, et les filles Jeunne l'ail-
lard, 20 ar>c. • t Mailhe Corgnet, dite l'au-
letle ii, 11' ans, tous repris -de justice.
Dans la soirée d'hier jeudi, "vers Il heu-
res. aux environs de Rel-Air, celle bande a
dévalisé, nprea U*vr'ir à demi assommé,
un de leur; anciens rama rades de noce,
nommé JiiM.n (îrpne!iftr, âgé de 30 ans.
S;i mintre rt sa chaîne lui ont été enlevées.
Grutiotier ét/iit dans un tel état qu'on a dû
le transporter h l'hopitaL
EIAT-CIVIL. Naissances. Marcotte
Guillon, rue du Dolmen, 31.
Décès. Joséphine Boulais, ̃i-6 ans, ('ni-
Biniére, nvenue de Penhouet, 27 Edouard
Ralier, 51 ans ajii-î'ur. rue de Trignno, 81.
Le Croisic
TFNTATIVR DE SniC.IDIî. Un: ta
matinée de mardi, surpris de ne pas \uic^
son voisin Auguste l'incelte, figé de 35 ans,
épicier au Croisic, ouvrir son magasin à
l'heure hahiluelle, Ni. Baholet, Irnirneiii. r ue
de l'Kfflise. penéini, vers 11 heure8, riana
la maison. en escaladant le mur de la cour.
Baholet était étendu sur son lit, sans con-
naissance, et paraissant éprouver de terri-
bleç souffrances.
M. !e docteur Constantin, appelé, lui
f'Msflt %mélioré, Baholet déclare qu'il avait
UoU de s'empoisonner en absorbant du sel
fttSBilèt Son état reste "ses grave»
Dernière Heure
Dépêches de nos correspondant» particuliers et des Jlgences
Paris dans
les ténèbres
L' « Ouest-Eclair annonce 24 heures avant
les journaux de Parte un événement
parlden. Les théâtres font relâ-
che. Chez M. Fallières on
allume toutes les vieilles
lampes à huile exhu-
mées des placards
Paris, 8 mars
u onie heures, on ne sait encore quand
rsicctHcUé recommencera fonctionner. La
stupéfaction a clf grande dans les calas
lorsque les lampes se sont éteintes brusque.
.ment. Les liqrtes téh'plumiques des secteurs
ont été demandées par des centaines de
consommateurs désireux d'être rcnsrignds
sur la durée probab!c de l'interruption du
courant.
Dans les administrations, d la prd/ecture
de police notamment, on a dû aller chercher
dans les armoires où elks sont conservées
les antiqucs lampr.s à huile, mais il a fallu
du temps povr les mettre en état.
Sur les boulevards, la consternation est
générale. L'O déon et F Opéra-Comique ont
dû faire relAr.he. A la Présidence, de fn Uâ-
publique, qui est éclairée téleclricité, la
mdme perturbation s'est produite. On a al-
lui??(, des lampes jusque dans les bureaux
de M. Fallidrcs.
Au Sénat, r'r.st peint si la suspension
de l'électricité cet rrmarquéc. Le gaz cont-
me lumière de secours est en effet organisé
partout dans le Palais, et en cas d'arrêt de
le lumière électrique, les becs de gaz s'al-
lument automatiquement au moyen d'un
procédé électrique.
Sur de novihrcu.r points, les ngcnls se
promènent avec des torchcs allumées.
A 7 heures, l'électricité il recommencé il
fonctionner dans le seul quartier des
Champs-Elysées.
De nombreux journaux ne pourront pas
paraître
Paris, S mars.
Il est probable qu'à la suite de la grève
des électriciens de nombreux journaux du
matin ne pourront pas paraître. Aucun
théâtre n'a pu jouer ce .soir. les grands boit-
levards sont plongés dans une âcuii-obscu-
rité. Ijcs viaqwin's sont fermés. Les terras-
scs dos calés nr sont éilairées qu\) l'aide
de guirlandes de lampions multicolore;.
L'intéiicur des cafés est éclairé i l'aide de
bougies.
Tyes journaux font amener de nombreuses
voitures électriques dont ils déchargent les
accumulateurs pour leurs ntachincs. D'au-
fres installent des machines d vapeur. D'at!-
Ires font un tirage réduit sur une, dcux ou
trois pages.
La transmission des télégrammes n'aura
pas à souffrir, car l'administration dés pos-
les a un secteur privé.
La grève rsf générale. P.llc s'étend d une
dizaine de .serfrurs. L'éclairage des halles
et du Il, arrondissent-»! *><̃! »'"m' var tin
secleur municipal.
Le préfet donne pleins pouvoirs aux ingé-
nieurs pour assurer l'éclairage, mais
les pièces indispensables au fonc-
t;onnement des machines ont
été brisées.
Paris, S mnrs
Le préfet a donné pleins pouvoirs aux in.
aénicurs chargés a* service, pour prendre
toutes Irs décisions qu'ils jugeront utiles en
vur d'assurer l'éclairage électrique.
Au sectrur Clichy. aucun des ouvriers du
service dr nuil w s'est présenté à l'usine.
A 2 heures demain matin quelques ouuriers
prendront peul-étie leur service de rempfa-
cement. En tout ras, on assure ici qu'on ne
pourra pas donner de lumière durant tonte
la nuit.
On s'attend rl drs troubles porrr demain
matin à 7 heures au moment de la rentrée.
Il n'y a pas tie m'ivice d'ordre autour des
usincs.
Au secteur de la Rive gaurhe, 121 boule-
nard Saint-Germain, on déclare qu'on ne
peut par aucun inmjen. faire fonctionner l's
machines. l.rs pièces indispensables ont été
hiisées dans tons les secteurs.
Quelle durée aura la grève Elle peut
durer une nuit comme, huit jours. Jamais
on ne rit pareille entente chc: les i.îuO ou-
vriers électriciens.
A la Bourse du travail
Paris, S mais
La Bourse du travail a été ferviéc 6 heu-
res i5. Les uns ilisent que c'est cnusr de
l'absence dr la lumière électrique, d'autres
qu'on a voulu empêcher la réunion des ou-
vriers électriciens cn lui devait c'fre
tenue 9 heures.
A1. Bousquet, secrétaire dc la Fédération
de l'alimentation, a protcsfé contre la fer-
meture de la llourse, où les ouvriers de l'a-
limentation devaient également tcnir une
réunion dans la soirée.
Au Conseil municipal
Paris, S mars.
A la (in de la séance du conseil munici-
pal, M. llozicr est monté d la -tribune pour
annoncrr que les ouuriers des secteurs rc-
naient de se mettre en grève.
Chargé de soulrnir devant le conseil les
revendications du prrsnnncl l'orateur a dé-
claré qu'il n'approuvait pas la décision qui
venait d'elle prise^subilcment. Il soliiritrra
les ouvriers i'e reprendre immédiatement
sidérer cette façon d'agir comme un essai
d'intimidation annuel il refuserait de céder.
M. Roussel, président de la 1" commis-
sion a toujours arcueilii favorablement les
revendications dcs ouvriers et s'est efforcé
de leur donner satisfaction.
Lr préfet de la Seine dit que. rien ne per-
mettait de prévoir une grève aussi sou-
daine..
et Le conseil, ajoute-t-il, a le devoir de ne
pas céder à moyen d'intimidation et
1rs ouvriers dans Vinlé.rél même de leur
cause feront bien de rrprendre le travail. Il
Les grévistes ront 1.300. Ils ont tenu une
réunion ea plein air, et votent la résis-
tance
Paris, S mars.
Le nombre drs électriciens grévistes r.st
de 1.300. tes ouvriers de cinq compagnies
sonl totalement en grcve. Le secteur des
Champs-Elxisécs est partiellement atteint
mnis fonctionne cn partie. Le secteur muni-
cipal fonctionne totalement.
/.a HoursG dn travail ayant été fermée
faute de lumière, les abords en furent gar-
di's par d" nombreur agents.
'on électriciens grévistes ont tcnu rn
plein air à la clarté de lampions une réu-
nion où M. Merriirvn. de la Confédération
du travail, et M. l'atard, du syndical de l'in-
dustrie électrique les encouragèrent à la
résistance.
Un ordre du jour dans ce sens lui vole".
La sortie de la réunion s'est effectuée au
cri de u Vive la grtvc
L'union des sijndicats aurait fMenlion
de. proteslrr contre ta fermeture de la Bour-
se du gravaü.
Les gaziez vont faire cawe commune avec
les électriciens
Paris, 8 mars.
Les aaziers vont se soffdariser avec les
électriciens et sont en pourparlers à cet ef-
(et, n se pourrait qm demain Paris fut com-
plètement sans lumière,
La crise religieuse
LES SEMINARISTES A LA CASERNE
Le recours des séminaristes au Conseil
d'Etat contre l'ordre d'pppel du général
Piccroart et la circulaire de M.
Briand
Paris, 8 mars. C'est aujourd'hui, com-
me nous l'avons annoncé, que commence
dcvaqt le Ccmseil d'Klat l'examen des récla-
mations formées par les séminaristes con-
tre la décision rendue le 21 décembre 1906
et par laquelle le ministre de la guerre leur
ordonne de rejoindre leurs corps et contre
la décision de M. Briand qui a refusé de
viser les certificats destinés à justifier la
dispense qu'ils réclamaient.
Ces réclamations reposent sur des ques-
tions particulièrement délicates. On sait
que, d après la loi du 15 juillet 1889, la dis-
pense de service après un an passé sous les
drapeaux était accordée aux jeunes gens
admis à titre d'élèves ecclésiastiques à
continuer leurs études en vue d'exercer le
ministère de leur culte reconnu pur l'Etat
Lorsqu'intervint la loi de séparation, il fut
admis par l'article 39 que lès jeunes gens
ayant obtenu une dispense continueraient à
en bénéficier, mais à condition qu'à t'age de
26 ans. ils seraient pourvus d'un emploi de
ministre du culte rétribué par une associa-
tion cultuelle.
Or, il ne s'est pas formé d'associations
cultucllcs par conséquent, l'article 39 ne
pourra plus jouer de rôle à l'avenir, mais
il y avait une période transitoire et il a
semblé aux intéressés que dans les dispo-
sitions favorables de cet article on trouve
un argument en leur faveur. C'est le laps de
temps qui a suivi la promulgation de la loi
du 9 décembre 1905.
Pendant cette période, disent-ils, la loi
elle-méme prévoyaitqu'il pouvait ne pas y
nvoir encore partout des associations cul-
tuelles et que la situation des élèves ecclé-
siastiques devait etre réglée par des stipu-
lations indépendantes de l'existence de ces
associations. C'est ce qu'on fit.
En effet, un décret du 22 mai 1900 divi-
sait les élèves ecclésiastiques on trois caté-
gories
1' Les éï.'ivcs qui poursuivant lr>m\= etiMes.
n'avaient pas encore 26 ans. Oiix-lft dcvntrnt
justifier de leur continuation d'études par la
prcuction 'un certifient (modèle A) délivré par
le bureau d'administrnlinn du séminaire.
2' Les élèves qui avant terminé leurs études
n'avaient pu encore. Sfi ans devaient, pou. ob-
tenir une dispense, justifier d'un certificat (mo-
dèle R!. délivré également par le bureau du
séminaire.
3' Les f-V-vos qui, nynnt atteint l'Ase de 86
finitive par la production d'un eoriiricnt rtfllvrc
par la fabrique tt constatant ffi'ils (Mnlent atta-
ché à IVglisc en nunlité de prêtre nu vinnire.
Tous ces certificat'! drvairnt, nnx termes
du décret du 24 mai liNXi, être visés, npres
vérification, par le ministre des cultes.
Lorsqu'approcha le terme .de la période
transitoire, après lequel, en l'absence d'as-
soeiiilion, aucune autorité qualifiée n'exis-
tait plus pour délivrer un certificat en vue
de la dispense, les élèves ecclésiastiques et
les vicaires nouvellement ordonnés et atta-
clfi's a des paroisses après nvoir atteint
l'ago de 20 ans se préoccupèrent de se met-
tre en règle pour bénéficier de ln faveur qui
résultait de la période transitoire.
Ils prévoyaient que la production du cer-
tificat aurait lieu du 15 septembre au 15 oc-
tobre et ils adressèrent à l'administration
des cultes, avant le 15 octobre, leurs certi-
ficats délivrés par les séminaires et les fa-
briques, mais entre temps était intervenue
une décision du ministre de la guerre.
Celui-ci, usant de son droit de choisir l'é-
poque à laquelle doit s'efferluer le rappel
des dispensés, t'avait fixé au mois de dé-
cembre. Il en résulta que les certificats, qui
devaient élre l'expression de la situation lé-
gale des intéressés nu moment de ]'appel,
c'est-a-dire en décembre, ne devenaient plus
utilrs au mois d'octobre l'administration
de la guerre.
En conséquence, le ministre décida qu'ils
ne seraient réelamés que le 15 décembre.
Dès lors le ministre refusa de viser en oc-
tobre les certificats regardé par lui comme
prématurément produits.
La période transitoire s'écoula sans que
les certificats fussent visés, mais quand on
atteignit le 15 décembre, les fabriques et
les séminaires n'existaient plus et la déli-
vraison de ces certificats ne pouvait plus
appartenir qu'à des associations culluclles.
En l'abaencc de ces associations, les in-
téresscs furent appelés sous les drapcaux.
C'est dans ces conditions qu'ils se sont
pourvus devant le Conseil d'Etat.
Il faut remarquer que ce pourvoi, s'il ve-
nait à être accueilli par la haule juridiction,
n'aurait qu'un effet purement dilatoire pour
les jeunes gens des deux premières catégo-
ries.
Puisqu'aujourd'hui il ne se trouve ni éta-
blissements publics du culte ni associations
cultuelles pour leur délivrer les certificats
nécessaires pour la continuation de la dis-
ense, il n'y aurait un aésullat définitif qu'à
l'égard d'une partie des jeunes gens qui,
pendant la période transitoire, out atteint
l'âge de 2G ar et ont été pourvus d'un em-
plui de ministre du culte.
Une partie de ceux qui exercent des
fonctions paroissiale.s ont obtenu, d'ailleurs,
le visa de leur certificat en temps utile et
pour eux la question est 'réglée. Mais le
visa a été refusé à certains d'entre eux
qui, étant professeurs de petits séminaires,
se sont vu contester par l'administration
l'assimilation de leur situation avec celle
des ministres du culte, favorisés par l'arti-
cle 37 de la loi de Séparation, Pour ces der-
niers surtout, la solution à intervenir a
une grande importance. Cette solution sera
vraisemblablement connue à huitaine.
Les conclusions du commissaire du gouver-
nement
Paris, 8 mars.
Le commissaire du gouvernement, M.
Paul Arrivière, a pris ceüe après-midi ses
conclusions au Conseil d'Etat dans l'affaire
des réclamations des séminaristes.
Il a conclu au rejet des pourvois, sauf
de celui qui a été formulé par un dispensé
qui avait terminé ses études et qui, ayant
moins de f5 ans, n'était pas tenu pour être
libéré définitivement d'être pourvu avait
cet âge d'un emploi do ministre du culte.
Paroisses sans curé
La Rochelle, 7 mura, Le Conseil muni-
cipal d'Argentan, ayant fix6 un chiffre très
élevé pour la location du presbytère, le curé
a quit!é la. commune et il n'y a plus de
culte.
Lyon, 8 mars. La « Semaine Religieu-
se » publie, dans la partie locale, la note
En présence des conditions trop onéreu-
ses qui étaient faites par la municipalité au
curé de Taudelly-Saint-Claude, pour la lo-
cation du presbytère, et vu l'impossibilité
de trouver un autre logement. Son Eminen-
laisser cette paroisse sans prêtre jusqu'à
nouvel ordre.
pt.i«Ia¥aine.
LA ROUGEOLE
Lille, 8 mars
Plusieurs cas de rougeole, dont quelques.
uns mortels se sont prnduifs d Lille.
Trois cas'nonvcaux s'étant déclarés au G*
chasseurs à cheval, les réservistes ont été
licenciés dix jours avanl la fin de la pé·
riode.
THÉ CHAMBARD
LE MEILLEUR REMÈDE de l(k
CONSTIPATION
LA REPRESSION DE LA FRAUDE
Paris, 8 mars
Le garde des scenur a adressé aux pro-
curer généraux unc circulai™ relative d
la répression des contraventions fiscales et
des fraudes dans la vente des marchandi-
ses. M. Guyot'Dcssaigne insiste pour que
les dispositions iégislatives applicables en
l'espèce soient appliquées rigoureusement.
ci Le ministère public, dit-il, ne devra pas
perdre de vue qu'il a le devoir impérieux de
prendre Il l'audience des réquisitions très
sévères car il s'agit de sauvegarder la santé
publique.
« l'appelle tout spécialement votre atten-
tion sur les dispositions contenues dans les
articles 6 et 8 de la Ioi du 5 août 1905 {affi-
chage, confiscation, inapplicabilité de la loi
de sursis, etc..)
7/ aura lieu d'exercer trne surveillance
très active sur les agissements de certains
industriels qul mettent en vente des pro-
duits fabriqués, cnrrompus ou toxiques (ha-
ricots cl pois de Java, etc..) ou encore cer-
fains conlposés destinés soit Il la prépara-
tion des vins artificiels ou (1 la falsification
de denrées alimentaires, délits préuus et
sévèrement punis par les paragraplrrs i et
b de l'article 3 de la loi du !° août 1005. »
CONFUSION REGRETTABLE
On confond généralement en France, sous
la rubrique Ic apéritifs avec les absinthes
et vcrmouths, Ics vins de Liqueur. Confu-
sion bien regrettable, car si les premiers
renferment des infusions amères, nuisibles
il la santé, les vins de Xérès, Maloga ou
Porto sont absolument naturels.
Le VINO MISA, pur vin de Xérès n'est
pas un Il apéritif n.
MAROC
L'insaisissable Erraïsouli
Tanpcr, 8 ntars.
Malgré ies mesures prises par la mé h al-
la pour bloquer Taieroulh et s'emparer
d'Iirraisouli, celui-ci a pu fuir et se réjugier
chez Sidi-el-Mechi. On est persuadé qu'il
peut (vir encore plus loin, s'il est néces-
saire.
RENNES
TOMBE D'UN ARBRE
Le jardinier de Ni. nousquct. propriéfaire,
avenue du Mail d'Onges, 31, Ni. Honoré X.,
élait occupé à tailler, hier l'après-midi, un
arbre, quand l'infortuné, qui est &gé de GO
ans, perdit l'équilibre et tomba sur le sol.
On se précipita il son secours et un mé-
decin fut mandé en hâte.
Le docteur, ayant examiné le père Hono-
ré, comme on le désigne familièrement,
constata que le vieillard avait une fracture
du crâne qui met sa vie enUanger, et com-
me l'état du hlcssl n'aurait peut-être pas
permis il celui-ci d'élre transporte à l'ilôlcl-
Dieu, le médecin le lit conduire à son do-
micile,, situé non loin de la maison Bous-
quet.
LE BANQUET DES COIFFEURS. On
nous communique la note suivante
Il Nous tenons à rappeler une dernière
fois aux ouvriers coiffeurs qui ne se seraient
pas encore procures de cartes que M. Gau-
tier, maison Fortin, rue du Pré-Botté, se
tient toujours à leur disposition.
Il Nous espérons vaincre les dcrnières hé-
sitations qm se sont manifestées parmi nos
camarades, que nous ne comprenons pas
tïès bien et que tous ceux qui, jusqu'ici^'
n'ont pas cru devoir prendre part il notre
fête anniversaire, feront enfin preuve d'un
peu de volonté.
« Nous prions (galement les ouvriers
d'être exacts au rendez-vous donné et qu'à
six heures et demie,' dimanche soir, tous
soient_réunis faubourg d'Antrain n.
Dépêches commerciales
HALLES CENTRALES
Paris, 8 mars.
BEUHRES. Pour les beurres rn mnttes,
on cote le kUo en fermiers français, Isigny,
2.70 a 6.G0 rn marchands français. Bretagne,
çais, Normandie, 2.70 il 4.40 Dretagne, 2.90
il 3.47 Charente. 3.00 4.24.
ŒUFS. On cote en colis de 1.000 œufs
les gros de Rrrlafinc. 92 à 08 les rnovrns, 72
Il 82 les extrns de Normandie, 103 fi 113 les
gros, 96 il.100 les ordinaires, 80 d no les
rcufc do l;i Mayenne, 00 a lOG ceux de la Sur-
flic, 9G à 115.
VIANDES (lA kilo)
QlUiitltM 'iim.i li'ir 170.131
B-.ill Tl.'lfiJ It. I Miminm L'S.lOItll
Itreur. IM *»ttMM 0 90 a 1 56 0 ni 1 56
lit d«T»nt. 0 G0 ) :U U U') 1 1 H0
Caisses 1 09 i 2 50 1 «I 2 50
X1ot»« 1 (X) 140 1 C0 t 1 *J
Venu. Exlr» 1 sa 2 00 1 !P i! 1«
1" m»!iti. 1 60 1 80 170 1 80
21 quille. 1 46 156 I 51 1 80
3- qmliti 1 30 1 40 I X > 1 40
tlouto-» lw outillé 2 00 2 10
Blgoli 1 M j 1 ?0 1 5) 1 70
Carrés 1 50 » S 41» 150.250
l»orc l'-milll». 1 50 i 1 6fi 15) 1 au
.!• qn>iil< 1 00 1 1 48 1 OU 1 46
Kllill 1 50 « 2 H) 128 L' 10
Jn
Tendance calme.
MARCHÉ DE LA VOLETTE du 8 Mars
PRIX DU KILO NET
e.,». Am. v. £;,£. £ PriI 8It.|Vente
Haute 1,914 2.413 1 60 1 45 1.30 1.50 I W milv
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Orge –ail*" et torr»il-« ror i m- br«»c.é Tré« «3«»til et nll ilNilitt.
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Ami I*à IM 40 à 70
Mnleti 150à Wl 75 k 150
Amenas 409 chevaux ânes 19.
MARCHE AUX SUIFS
Paris, 8 mars.
On cite les 100 kilos les suifs de 11 bouche-
rlo de Parts, en nains, R8 les suif* riv la nro-
vinec. «nfiVftq, 83 lelv suifs en branch»1» pour
11 nroTlne*. an rendemnnt de 70 fil M les
sults nrosscs bouche, 112 les suifs de fabri-
que, 110.
BOURSE DE COMMERCE
Paris, 8 mars.
Blés les 100 kilos net, Avoine les 100 kil. nets
1 h. S_b. 11h. ] l!i.
Avril 1 2Î. 83 5C Avril IM 5.' fi 75
Mal-iain. S3 or. SS W Mai-Juin. \î0 ?•- :1
4 de Mai. 2.1 S5 23 5f do Mai. 90 50 20 13
Juillet-Août 53 GO 83 S; Juillet-Août J23 .>• 80 S5
Tendance caime Tendance couenne
Circulât, (qtx) nulle Circulât. |qtx) 4.7*0
Farlne fleur lOOi. nets Seigle es h.'j >. nets
h 11. ), Il. 3h.
Courant. 39 2r. 89 5r 'nnranl. 18 25 13 25
Avril 29 50 29 ?fi Avril 17 7* 17 i5
Mai-Juin. 30 •“ 30 Uni-Juin. 17 75 17 75
4 de Mai. 30 85 30 5f I de Mal. 17 7' 17 75
Juillet-Aout 30 50 30 2t Juillet-Août 17 75 17 75
Tendance calme Tendance: calme.
Circulât, (qti) 10.910 Circulât, (qti) nulle.
Farine de consommation 33.12.
Sucres les 100 k. net Spiritueux i'hcctn iire
1 h. S Ii. h. 5 II.
Courant îfi 00 26 Courant il 00 Il fO
4 de Mal. ̃•« L'ô SB 2-: de Mai. 12 T.' 13 00
Juillet- Août JK 87 26 87 1 derniers 38 Ï5 3S 50
4 d'octobre.. S7 CI) E7 OP d'octobre. 37 2& 37 50
Tendance sont. Tendance ca'me
Circulât, l'acs) lr8.8ÛC Circulât. 0.47i
lucres raffinés disponible*, les 10: kil.' En pain:
58. M à 58.5". En rnrton de 5 !.il. rançê».).
S8.50 59 00, En cai se de M) kit. LD.LO a
FO.O0. Roui le* 100 kil. ÏJ.05 a où. pu.
Colza (huile) 100k nets Lin (huile) 100 1 nota
1 h. 3 Il 1 h S h.
Courant 67 10 PS < Courant. '3 52 75
4 de Mai. 63 5n F* n 1 de Mai. S3 CO GO
J de-taier».04 10 Ci 7.- 4 derniers. 13 00 S3 CO
Tendance faible Tendance ferme
Cireulat. (qlx) Circulât. Iqtx) 500
Colza épuré 77 50 i 73 •>»
MARCHE AUX FOURRAGES et PAILLES
La Chapelle, 9
Marche
Fritte de Il 30
de seigle 35
27
Foin
Luzerne.
Recoin. 58 a 59
00 a 00
Le tout rendu dans Paris, nu domicile d.i l'a.
cl pteur, frnis rie cnmirtnnngo et rlroiLs d'entrée
compris par 101 balles de 5 kilos. savoir G fr.
pour fourras «̃̃'• fr. 40 pour la paille. Pour-
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MARCHE DU HAVRE du 8 Mars
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parle avec rnlhousi.-ismo des Pillées Cos-
ter pour Ies reins. Des récita comme celui
qui suit prouvent que cr':l rsl avec rai-
son. Lisez Mme Jung, 9, rue du Canal, An-
pcrs, nous dit « C'est senlement depuis
que je prends les I'ilules rosier que ni
enfin réussi à me guérir de maux de rems
qui ne m'avaient pas quittée depuis vingt
ans h la suite de mauvaises couches et me
tenaient parfois tout le dos d'une façon si
aiguc que je ne pouvais faire le moindre
mouvement sans soujïrir. Le mal ne me
laissait pas un inslant de repos, pas plus
la nuit que le jour et malgré tous les trai-
tements suivis, j'allais toujours de mal
en pis. Mes jambes et mes chevilles étaient
enlftns, mon ventre bnllonné et nu moin-
dre mouvement il me passait des sueurs
suivies de frissons? je n'avais pns de goût
pour quoi que ce soit et j'étais bien déso-
lée lorsque je me décidai à essayer les Pi-
lules Poster pour Ici reins dont j'avais en-
tendu vanter l'efficacité et que l'on trouve
il la Grande Pharmucie Nouvelle, derrière
l'Hôtel de Ville Rennes. Je ne saurais vous
exprimer ma gratitude pour le résultat
obtenu car dès les premiers jours je me
sentis mieux il l'aise je reprenais appétit,
je goûtais un peu de repos et moins de
quinze jours après mes douleurs étaient
beaucoup moins fortes, mes jambes et
mes clrevilles étaient désontléos, mon corps
n'était plus ballonné et comme je pouvais
dormir la nuit; je me sentais le matin
forte et couragense. C'est donc bien chau-
dement que je veux recommander un aussi
bon remède à tous ceux qui souffrent com-
me j'ai souffert moi-même pendant si long-
temps. Je certifie exact ce qui précède et
vous autorise à le publier. »
Le mal de dos est un signe de maladie
des reins car la douleur nè vient pas du
dos, mais des reins qui sont placés juste
au bas du dos. La douleur est causée par
différent, poisons l'acide urique cn autres
qui paralysent l'action des reins et la
snnlé ne peut revenir que lorsque ces poi-
sons sont éliminés de 1 organisme. Les Pi-
lules Foster pour les reins sont le remède
spéciale pour les maladies des reins et de la
vessie. On trouve les Pilules Foster (mar-
que originale) chez tous les pharmaciens
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AVIS DE CONVOI
Vous £lcs prié dtis.-i^lcr au
convoi funèbre de
Monsieur fleuri LE FER
de la GERVINAIS
décédé le 6 mars, à l'Age de 60
ans, muni des sacrements de
Li cérémonie religieuse aura
lieu en réalise paroissiale de
Plcurtiiit. aujourd'hui 9 mars.
A il heures.
On se réunira au Ponlphily,
à 10 heures 1/4.
Les personnes qui, pnr oubli,
n'mirnipnt pas reçu de letln»
:le faire-part. sont priées dp
considérer le présent avis coin-
mo en tenant lieu.
Agriculture et commerce
FOURNITURES A LA MARINE
Plusieurs adjudications ont eu lieu a
Drest, le 6, pour divrsea fournitures A fai.
re il la marme. Ont été décimés adjudica-
taires
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prix total de 1.590 fr. 05.
Objets de robinetterie en bronze MM.
Autier et O, de Lille, au prix total de
06.989 fr. 71.
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(en trnis lots) M. Pitel, de Brest, un loi
A 100 fr 55, un a T." fr. 67, un A 107 fr. 71
les 100 kilos.
Vin rouge A 10 degrés (iOO.OOO litres, en
R lois) M. Garnier, de Paris, 14 fr. 14 l'hec-
tolilrc.
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7 lots) M. Chauve!, de La Rochelle,
13 fr. n et 13 fr. n:i rhecfniiire.
a^^B »
Marchés de la région
CRAON (M.-ivenne). Marché du 4 mars.
Farine, prcrnicrn qualité, les 10O kilos, 31 a.
.11. M» (urine, aimllW. HO 50 A 3|- (.le1
ii.Ut il 2Ï.75: siiri'ii-ln, 21 A ?l 2T>; nVdin". 30.51)
1 21: or«e, 1!) A 19.50; son, Il.50 ;1 15; rrmou-
loRes. 17 A 17.50.
I.ANIMVISIAM. .MnrHiit >i>i 6 mars.
Froment, Ici im kilos. 23 métril. 18 50; 3ci-
¡lIe 18; or^e, K..W; s,ii-riizln, 18: nvoiniï. 18;
pommos de lerre, N>iirre en gros, le kilo,
2.15; lieturr» rn détail, le kilo, 2.30- reuts, la
PMNT-SEUVAN. Marché du 3 mars.
Farine, première qualité, Ici 100 kilos, 3O.5i) a
31; farine, deuxième qualité, 29.50 Il 30; tro-
ment. ^.50 il 22.75; seiffle, 16 a 16.50; sarrasin.
1U.50 20; avoine, 20 A "f.50; or! 1H h 1S.5O;
son, 15.50 Il 16.50; pommos de terre, 9 il 10.50;
rnin. les 500 kilos, 63 A G8; faille, :ii i\ 39
Ui-uf. le hlo sur pied, 0.00 A 0.C5 vache. 0.55
A O.fiO: vrau, 0.75 A 0.S0; mouton. 0.80 Il l'.tû:
porc, 0.70 IL 0.75; fourre, te kilo en cros, 0.80
Il t) S" porc. 0.70 Il 0.75 beurre, le kilo en
«ru-i, 2.40 .1 :.50 et en détail, 2.55 ,i 2.70; r .-fe,
Ia douzaine, 1.05 Il 1.20; poalets, la co-r->,
:.50 il ;.50: cidre, la. barrique. 18 A 22; bols,
les trois stores. 35 il 3R: rtinde la pièce. 9 A
9.50; nie, la pièce, 6 A 6.50.
HENNES. Marché du 8 mnrs. Beurres
petil-cloux, les 100 kilos. 232 236 beurres
ninyoi; i. 240; bei!rri\100 douzaines. 00. Prix s')n3 chnn^fment,
tenfinnro fermc.
OlUMPEnLÈ. Marché du 8 mars. Fa-
rine, première >iuuhté. Il'8 100 kilos, 30.50 K
31 farine, deuxième iiuulili' 2S à 29 froment,
22.75 A 23.^5; seigle, 17 A 17.50; sarrasin, 22 h
21: Mv.-vin". 18.50 A 10 25: orpe. 17 A 1750; son,
11! n f7; prmimv.<: de !
pied. Il.00 A 0.05; vnche, 0 50 ,i 055; veau, 0.60
,Il 0fir.; moiit-nn, 0 70 pnrc. 1.10 A 1.15; l.'urre,
le kilo en pros 2.20 A 2.30. et en détail, 2.60 à
2.S0; rrufs, la douzaine, 0.75 A 0.80; poulets, la
cauple, 3 il 4.50; cidre, la barrique. 24 A 2fi.
DINAN. Mirehc du 8 mnrj. Foire de la
IVÎI-Oircme. K-iriin1. pnMnii're qualité. les 100
kilos, 3t A 32: fnrinc, deuxième qualitc. 30 A
31: fromsnt, 21 Il 2150: -r-rnsin. 19 A :0: Il.
voine, 21 A 21.50: ?on. 15 h 1S.50; p-imima de
terre, fi. 50 il 7: foin, les 500 kilo*. 56 A 60; noille.
23 A 30; hreuf. le kilo sur pied. 0.65 A .70
vache. 0.55 il 0.66 venu. 0.7."i mouton. 0 >r> A
0.!«): porc, 1 à beurre, le kilo en fli-oa, 3
A 3.05. et en dctiil. H.05 A 3.10 neufs, la doit-
znine. 0.W il 0.90 pouleb;. la couple, 3.!5 A 1 25;
cidre, la hnrriqii», 1!J A 92.
CHATEAIII.IN. Mnrrhé du 7 mars. Fa-
rino, première qualité. 1rs 100 kilos, 31.50 a 32;
fartne .deuxième qualité. 29.50 il 30, froment,
21.50 A Î2; soiRle, 17 A 17.50, sarrasin. 2n.5O
21: avoine, 1A.50 A ?0 orpe. 1G.50 A 17; ·nn,
15.50 Il 16: pommes de terre. 7 50 A 8: bœuf, le
kilo sur pied. 0.60 A 0.65: whe. 0 55 0.60:
veau. 0.65 A 0.70; mouton, 0.70 A 0.75: porc, 1
Il 1.10 beurre, le kilo en cros. 2.70 A 2.80, et en
détail, 200 à 3: œufs, la douzaine, 1 & 1.10
poulo'q, la couple, 3 il 4.25; cidre, la barioue,
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Train spécial orgnnlse a l'oooaalorj de la foire
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RmiM» Fouaéru d6part do Hanow. B»r«
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