Titre : Le Moniteur de la coiffure : journal mensuel de l'art du coiffeur
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1869-06-10
Contributeur : Bouchard, Alphonse. Éditeur scientifique
Contributeur : Croisat. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34443630r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 juin 1869 10 juin 1869
Description : 1869/06/10. 1869/06/10.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413394g
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V-11954
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
8 Lli MONITEUR DE LA COll"nHlE
hybrides de la femme, du mari et de l'amant. L'adultère a
toujours été très mélodramatique. Bien qu'elle porte à elle
seule, depuis longtemps déjà, le poids de tout le répertoire
moderne, l'intéressante Mme Dumont d'Emile de Girardin,
la Muse, l'Elsbeth et la Camille de Musset, l'Antonia de
Galilée, la Léa de Pattl Forestier, l'Esther des Faux-Ména-
ges, Mlle Favart en un mot, condamnée par l'auteur à mou-
rir de la rupture d'un anévrisme, a su rendre à merveille
les soubresauts et les défaillances de cette terrible agonie.
A côté d'elle, Lafontaine et Febvre se sont montrés grands
comédiens.
Au Gymnase, Le Filleul de Pompignac, ainsi que cela
se Yoit du reste tous les jours, a en réalité pour parrain
Alexandre Dumas fils, son véritable père, qui a bien de la
peine à se cacher sous le nom d'un de ses héros les meil-
leurs. L'esprit éminemment parisien du Colomb du Demi-
Monde se reconnaîtrait entre mille. Donc; succès unanime,
dont une large part revient aux acteurs, à Ravel, à Pujol,
à Berton surtout. Nous voudrions bien composer un ma-
drigal en l'honneur des dames qui jouent dans la comédie
en question, mais la vérité est qu'elles ne font guère que
la traverser à moitié muettes.
Bonne reprise de Jaguarita l'Indienne, une des perles du
riche écrin d'Halévy, à l'Opéra-Comique. Si Mme Cabel
compte quatorze années de plus qu'à la création, on ne
s'en aperçoit pas beaucoup, je vous le jure, et la hardiesse
et la pureté de ses arpèges m'ont étonné mieux que jamais,
Le théâtre Lyrique a terminé sa campagne avec Don
Quicholte, partition agréable de M. Ernest Boullenger,
chantée délicieusement par :Meitlet.et Giraudet.
Enfin, M. Boulet s'est décidé à nous offrir une primeur,
à la Gaîté: Le Moulin Rouge. Je regrette seulement qu'il
ait si mal choisi. Il n'est pas possible que sur le nombre
des manuscrits déposés dans ses archives, il n'ait pu en
trouver un moins mauvais. Ce serait à désespérer de l'ave-
nir du drame en France.
Les quatre Henri continuent la série des tableaux histo-
riques que l'Ambigu aime à présenter à son public habi-
tuel.
Signalons encore une parodie de Pairie, Poterie/ au
Palais-Royal.
Pendant que l'œuvre maîtresse de Sardou sera portée à
Bruxelles par ses créateurs, on parle de remonter d'une
façon splendide Le Chevalier de Maison llouge, à la Porte
Saint-Martin.
Le Vaudeville va donner une comédie en trois actes, de
MM. About et de Najac, intitulée : Retiré des Affaires. Cette
pièce accompagnée du Choix d'un gendre, complétera un
spectacle fort attrayant.
A l'intention des innombrables lecteurs du dernier et
palpitant roman de Victor Hugo, le théâtricule Déjazet a
>' monté la franche charge de L'homme qui sourit,
j Quelques nouvelles du Châtelet. La direction est passée
- entre les mains habiles du spirituel Nestor Roqueplan, qui
k'-' fit jadis des miracles rue Lepeletier. Pour la réouverture,
irrévocablement fixée au lrr août prochain, on rentoile Lu
1 ; P.oudre de Pcrlinpinpin, la J'°lnp llef) féeries, rajeunie et
remaniée par les auteurs, MM. Cogniard frères, les maîtres
du genre. Plusieurs tableaux à effet seront rajoulés. En at-
tendant, les anciens artistes de M. Fischer, réunis en so-
ciété, vont risquer pour leur propre compte une pièce iné.
dite et à costumes.
Terminons par deux lignes sur le cirque de l'Impéra-
trice où se presse toujours une élégante compagnie. Une
écuyère des plus intrépides, Mlle Besnard, les débuts d'une
agile danseuse de corde, Mme Clara Loyal, et la prestesse
de l'incomparable Bonnaire ajoutent en ce moment aux
éléments de curiosités prodigués par M. Dejean au rond-
point des Champs-Elysées.
Adolphe ROSAY.
Renseignements précieux pour les Coiffeurs
L'auréoline de llobare. Eau sans pareille pour IÎLOKDIII,
dorer et régénérer la chevelure.
Celle eau, la plus innocente que l'on ait jamais vue, it la pro-
priété de rendre aux cheveux, après qu'on l'a employée deux ou
trois fois, celle couleur dorée si magnifique, que l'on admire lant,
et que l'on recherche partout.
1 Seuls propriétaires:
R. Hovcnden et Sons. - London.
Lait autéiilièliqiie. Si, employé à l'élat pur, le Lait antè-
phêliqiie est la seule préparation qui enlève le masque de gros-
sesse et les taches de rousseur, il est également incontestable
que ce Lait, coupé avec plus ou moins d'eau, est la plus saine et
la plus efficace des eaux do toilette pour conserver ou rétablir la
pureté, la souplesse et la transparence de la peau du visage.
Le Lait antép/iélique, dont le mode d'emploi a du être traduit
dans toutes les langues commerciales pour satisfaire aux deman-
des d'exportation, se trouve chez les principaux parfumeurs el
coiffeurs de Paris, de France et de l'étranger.
(Dépôl général : Candès, 25, boulevart Saint-Denis.) I
JGau brésilienne, préparation supérieure, tonique et l'afmt-
chissante. Récompense à l'exposition du Havre. Rien n'est
comparable à l'Eau brésilienne, pour ramener soi-mêmo pro-
gressivement, en cinq jours, les cheveux el la barbe a leur couleur
primitive, sans le plus léger inconvénient.
Celte eau est aussi souveraine pour détruire toute irritation du
cuir chevelu, combattre les démangeaisons, enlever les pellicules
et entretenir la peau dans un parfait état d'hygiène,
LVxcellence de sa préparation a valu à l'Eau brésilienne les
plus brillants succès.
Une récompense à la dernière exposition du Havre, un brevet
de fournisseur de S. M. l'empereur du Brésil, de très-nombreuses
approbaiions des personnes les plus distinguées du monde élé-
gant, une vente considérable, tels sont encore les litres qui re-
commandent cette eau merveilleuse afanenuon du publie.
Dépôt général chez M. Ferdinand, 8, rue du Faubourg-Monl-
mariro, 8, à Paris, et chez les principaux Coiffeurs et Parfumeur
de France et de l'Etranger.
Eau Fontaine de Jouvence. Les cheveux blonds dorés,
sont de plus en plus à la mode, surtout depuis la précieuse décou-
verte de M. E. II. THIELLAV, do Londres,[qui est parvenu à blon-
.qtii est parvei-iii à I) I oii-
dir les cheveux en leur donnant des reflets d'or, et cela en irès-
peu de lomps et sans aucun danger, car il n'entre dans sa compo-
sition, ni acides, ni corrosifs d'aucune sorte. Au contraire, l'usage
hybrides de la femme, du mari et de l'amant. L'adultère a
toujours été très mélodramatique. Bien qu'elle porte à elle
seule, depuis longtemps déjà, le poids de tout le répertoire
moderne, l'intéressante Mme Dumont d'Emile de Girardin,
la Muse, l'Elsbeth et la Camille de Musset, l'Antonia de
Galilée, la Léa de Pattl Forestier, l'Esther des Faux-Ména-
ges, Mlle Favart en un mot, condamnée par l'auteur à mou-
rir de la rupture d'un anévrisme, a su rendre à merveille
les soubresauts et les défaillances de cette terrible agonie.
A côté d'elle, Lafontaine et Febvre se sont montrés grands
comédiens.
Au Gymnase, Le Filleul de Pompignac, ainsi que cela
se Yoit du reste tous les jours, a en réalité pour parrain
Alexandre Dumas fils, son véritable père, qui a bien de la
peine à se cacher sous le nom d'un de ses héros les meil-
leurs. L'esprit éminemment parisien du Colomb du Demi-
Monde se reconnaîtrait entre mille. Donc; succès unanime,
dont une large part revient aux acteurs, à Ravel, à Pujol,
à Berton surtout. Nous voudrions bien composer un ma-
drigal en l'honneur des dames qui jouent dans la comédie
en question, mais la vérité est qu'elles ne font guère que
la traverser à moitié muettes.
Bonne reprise de Jaguarita l'Indienne, une des perles du
riche écrin d'Halévy, à l'Opéra-Comique. Si Mme Cabel
compte quatorze années de plus qu'à la création, on ne
s'en aperçoit pas beaucoup, je vous le jure, et la hardiesse
et la pureté de ses arpèges m'ont étonné mieux que jamais,
Le théâtre Lyrique a terminé sa campagne avec Don
Quicholte, partition agréable de M. Ernest Boullenger,
chantée délicieusement par :Meitlet.et Giraudet.
Enfin, M. Boulet s'est décidé à nous offrir une primeur,
à la Gaîté: Le Moulin Rouge. Je regrette seulement qu'il
ait si mal choisi. Il n'est pas possible que sur le nombre
des manuscrits déposés dans ses archives, il n'ait pu en
trouver un moins mauvais. Ce serait à désespérer de l'ave-
nir du drame en France.
Les quatre Henri continuent la série des tableaux histo-
riques que l'Ambigu aime à présenter à son public habi-
tuel.
Signalons encore une parodie de Pairie, Poterie/ au
Palais-Royal.
Pendant que l'œuvre maîtresse de Sardou sera portée à
Bruxelles par ses créateurs, on parle de remonter d'une
façon splendide Le Chevalier de Maison llouge, à la Porte
Saint-Martin.
Le Vaudeville va donner une comédie en trois actes, de
MM. About et de Najac, intitulée : Retiré des Affaires. Cette
pièce accompagnée du Choix d'un gendre, complétera un
spectacle fort attrayant.
A l'intention des innombrables lecteurs du dernier et
palpitant roman de Victor Hugo, le théâtricule Déjazet a
>' monté la franche charge de L'homme qui sourit,
j Quelques nouvelles du Châtelet. La direction est passée
- entre les mains habiles du spirituel Nestor Roqueplan, qui
k'-' fit jadis des miracles rue Lepeletier. Pour la réouverture,
irrévocablement fixée au lrr août prochain, on rentoile Lu
1 ; P.oudre de Pcrlinpinpin, la J'°lnp llef) féeries, rajeunie et
remaniée par les auteurs, MM. Cogniard frères, les maîtres
du genre. Plusieurs tableaux à effet seront rajoulés. En at-
tendant, les anciens artistes de M. Fischer, réunis en so-
ciété, vont risquer pour leur propre compte une pièce iné.
dite et à costumes.
Terminons par deux lignes sur le cirque de l'Impéra-
trice où se presse toujours une élégante compagnie. Une
écuyère des plus intrépides, Mlle Besnard, les débuts d'une
agile danseuse de corde, Mme Clara Loyal, et la prestesse
de l'incomparable Bonnaire ajoutent en ce moment aux
éléments de curiosités prodigués par M. Dejean au rond-
point des Champs-Elysées.
Adolphe ROSAY.
Renseignements précieux pour les Coiffeurs
L'auréoline de llobare. Eau sans pareille pour IÎLOKDIII,
dorer et régénérer la chevelure.
Celle eau, la plus innocente que l'on ait jamais vue, it la pro-
priété de rendre aux cheveux, après qu'on l'a employée deux ou
trois fois, celle couleur dorée si magnifique, que l'on admire lant,
et que l'on recherche partout.
1 Seuls propriétaires:
R. Hovcnden et Sons. - London.
Lait autéiilièliqiie. Si, employé à l'élat pur, le Lait antè-
phêliqiie est la seule préparation qui enlève le masque de gros-
sesse et les taches de rousseur, il est également incontestable
que ce Lait, coupé avec plus ou moins d'eau, est la plus saine et
la plus efficace des eaux do toilette pour conserver ou rétablir la
pureté, la souplesse et la transparence de la peau du visage.
Le Lait antép/iélique, dont le mode d'emploi a du être traduit
dans toutes les langues commerciales pour satisfaire aux deman-
des d'exportation, se trouve chez les principaux parfumeurs el
coiffeurs de Paris, de France et de l'étranger.
(Dépôl général : Candès, 25, boulevart Saint-Denis.) I
JGau brésilienne, préparation supérieure, tonique et l'afmt-
chissante. Récompense à l'exposition du Havre. Rien n'est
comparable à l'Eau brésilienne, pour ramener soi-mêmo pro-
gressivement, en cinq jours, les cheveux el la barbe a leur couleur
primitive, sans le plus léger inconvénient.
Celte eau est aussi souveraine pour détruire toute irritation du
cuir chevelu, combattre les démangeaisons, enlever les pellicules
et entretenir la peau dans un parfait état d'hygiène,
LVxcellence de sa préparation a valu à l'Eau brésilienne les
plus brillants succès.
Une récompense à la dernière exposition du Havre, un brevet
de fournisseur de S. M. l'empereur du Brésil, de très-nombreuses
approbaiions des personnes les plus distinguées du monde élé-
gant, une vente considérable, tels sont encore les litres qui re-
commandent cette eau merveilleuse afanenuon du publie.
Dépôt général chez M. Ferdinand, 8, rue du Faubourg-Monl-
mariro, 8, à Paris, et chez les principaux Coiffeurs et Parfumeur
de France et de l'Etranger.
Eau Fontaine de Jouvence. Les cheveux blonds dorés,
sont de plus en plus à la mode, surtout depuis la précieuse décou-
verte de M. E. II. THIELLAV, do Londres,[qui est parvenu à blon-
.qtii est parvei-iii à I) I oii-
dir les cheveux en leur donnant des reflets d'or, et cela en irès-
peu de lomps et sans aucun danger, car il n'entre dans sa compo-
sition, ni acides, ni corrosifs d'aucune sorte. Au contraire, l'usage
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