Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1907-02-05
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 février 1907 05 février 1907
Description : 1907/02/05 (Numéro 2947). 1907/02/05 (Numéro 2947).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
Description : Collection numérique : BIPFPIG29 Collection numérique : BIPFPIG29
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6413359
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/11/2008
L'Onest-Eclalr
a
̃ans preuves et en imposant it l'esprit hu-
main le plus inintelligent des dogmatismes.
Et, en effet, si la science moderne renon-
ce a se préoccuper de la causalité et de la
finalité et si .d'autre part, il est bien évi-
dent qu'a moins d'avoir la naïveté des au-
truches qui se cachent derrière un arbre
croyant que l'ennemi a disparu parce qu'el-
les ne le voient plus, on ne saurait préten-
dre que refuser d'examiné.' un problème
C'est le supprimer.nt ne pas consta-
ter qn" lpe freines ••! le* destinées humai-
ne*, le Rien et le Mal, lu Jnsci'v et l'Amour
échappent évidemment aux investigation
de nos «avants, mais non pas certes aux
éternelles pr<.soccnp.i. '.)s ùe la consignée
des lionniies ?
Or, ce qu'on nous repro-ie, c'est juste-
ment le tenir compte de tcules les donnérs
du problème social, et de ne pas -accepter
de n'y voir qu'un «impie problème écono-
mique. Parce que nous ne voyons pas non?
en tenir à un point de vue étroit et ineom-
plet. parce que, fidèles la véritable mé-
thode expérimentale, nous nous méfions
des idées préconçues, parce que nous n'ac-
ceptons pas de renoncer aux forces les plus
hardies et les plus sdres tout à la tois qui
en'rainent l'esprit de l'homme vers la vé-
rité, parce qu'enfin, suivant le mot même
de Platon. II nous voulons aller au Vrai
avec toute notre Ame Il, on nous accuse de
pous payer de mots et de bâtir dans les
Buées.
La dernière circulaire Briand
Des Débat.
Los difficultés que soulève la circulaire,
heureusement ne sont pas insurmontables,
mais il serait bien plus aisé de les résou-
dre en essayant de les régler par une con-
versation entre les intéressés et non par
une sucession de monologues.
Rien de plus bizarre, on en conviendra
que la façon dont on s'y prend pour résou-
dre la question religieuse, la plus délicate
que I on puisse concevoir.
L'alternance de lois auxquelles répondent
des encycliques, et les déclarations d'évê-
ques auxquelles ripostent des circulaires,
tout cela n'a duré que trop longtemps.
On a commis deux lourdes foutes, l'une
en ne tentant pas au moins une négociation
avec Home avant de déchirer le roncordat,
l'autre en remettant aux communes le soin
de prendre des décisions sur lesquelles la
plupart d'entre elles ne sont pas capables
de prendre parti.
Mais du moins, aujourd'hui qn'il s'agit
de ces questions locales aujourd'hui qu il
e'nçit pour de donner ce sujet aux
municipalités Ses directions et des con-
seils aujourd'hui qu'il s'agit pour l'épis-
copat d'envoyer des instructions aux curés,
un échange de vues officie! on officieux en-
tre le gouvernement d'un ciMé est les délé-
gués des évoques de l'autre, ne serait-il
pas pnssible 1 Ce serait peul élre le seul
moyen, ce serait en tout cas le meilleur
moyen de donner suite aux symptômes de
bonne volonté qui viennent de se produire
de part et d'antre, et de clore enfin l'ère
déjà bien assez longue des manifestations
nnilntérnles. des malentendus et des 'Ion.
nements.
La Vie Sportive
CYCLISME
AU VELODROW D'HIVER
Pnris, i février. \'oici les résultats de
la grande réunion sportive organisée au
Vélodrome d'Hiver
Prix TUi.n. 4" demi-finale 1er Dupré,
2* Rettirh il 10 cent.. le Delage ft 1/2 roue.
5" demi-finale 1" Renvon. 2e Hourlier fi
1 V longueur. 3° Bmfcn (déclassée.
3« demi-finale 1°' Van den Born. 2"
Timon une roue. 3" Descliamps, à une
longueur.
Finale 1" D'ipré. ?' Van den Rorn une
longueur. 3* Benyon (déclassé).
Covsrti.vnoN nr rnis Bai.p. Finale 1n
Reîtirh. ?» Thunii. 3» Hourlier.
M\Trii Pni i MN-.UrorruN. Poulain s'ad-
fngr facilement les deux (]il match
la 1" par nne longueur. la 2* par trois lon-
30 kilomètres nrnnifcnF tandems. 1"
Mac Farland. 2° Vanoni A 150 m., 3e Cornet
1(10 m. Temps 3C 26".
50 KILOMÈTRES nrRMÈRE MOTOS. 1er Gui-
enard en 37' 47": 2» Contenet à GGO m., 3«
Roi il G tours '2.000 m.).
PARIS-ROUBAIX
Ln grande course classique Paris-Rou-
sera disputée le 31 mars prochnin.
treize coureurs sont engagés Passerieu,
Novo, Trousselicr, Petit-Breton, Cadonc,
et E. Georget, etc.
FOOTBALL-ASSOCIATION
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
1.r liaciiiy-CItiU bal le (•nllin-Chib par 10
buts à 0.
Le (ia'lid n'ayant pu amener sur le ter-
ruin que 5 équipiers premiers complète u-
vec dcs joueurs de et 3e. Itésullat écra-
scinenl complet.
Le Club Français et le Cade Alhlcliqttc
dc Pari* font nialch 2 buts à 2.
L'.4. S. Française hat VU. S. Parisicn::c
[arrivée une demi-heure en retard).
Informations Financières
Paris, 4 février 1907.
Les dispositions du marché sont empreintes
de faiblisse. On iitlribue celle attitude il l'hési-
tation que tunique la place de New-York. A
Londres cependant, on signale une amélioration
(le, ia .situation munétiiiiv qui serait, paruit-il
iufiisini e pour mnoïkT une diminution nouvelle
de l'escompte de la banque d'Angleterre.
Une réaetion très sonsilile s'est produite sur
Joli fond* ainsi que sur les valeurs Industrielles
russes. Il est, l'événement le démontre il chaque
instant, dangereux de croire il une reprise sé-
rieuse sur ces deux compartiments. La situa-
tion en Russie reste trop critique et trop énig-
matique pour qu'on puisse prévoir avant un
temps encore assrz long une véritable régéné-
ration du crédit de la Russie.
Le Turc unifié et rBxU'rieure Espagnole mon-
trent des tendances favorables. Le Portugais est
¡¡¡en tenu. Le Serbe 4 est ferme. Cca\ le
février que s'ouvre la souscription au nouvel
emprunt. Le crédit de la Serbie et surtout sa
situation politique sont vraiment trop fragiles
pour que les capitalistes français s'y intéres-
sent, surtout 6 )heure où vient d'être nrcmul-
guée la loi augmentait les frais de timbre sur
1.-» fonds d'Elal étruneers.
Les établissements de crédit sont en tendance
favorable, surtout l'action dn Crtdil Lyonr.aif.
Les chemine «le fer français se montrent in-
décis. Le MAropoliinin est faible il 3M. Les Che-
mins espagnols sont plus laurds. L'agio se re-
trouve A 8.70 Sarragsose 441: ford de l'Espa-
gne 2S2: Andaious 250: La Thomson-Hovston
éprouve du recul il 750. Les Tramways Sud res-
tent il lfi!): l'Omnibus il 87J.
Le Suez sai.s affaires. 4.500. Le Gaz est lourd
A 3M. Nous «viens raison. il y h deux jours,
de conseiller lit vente du Phosphate du Pur qui
recule A 322.
Las valseurs cuprifères se maintiennent en fa-
YOiable tendance; le cuivre étant toujours en
Le Rio-Tinto. la Tharsls, la Cape Çopper sont
très fermes. CVst le moment de s'intéresser il
une nouvelle valeur, la Sii-rra-Morena Copprr
qui va faire prochainement son apparition il la
cote Nous aurons l'occasion de reparler de
celle intéressante valeur que l'on doit mettre
dfs A présent en portefeuille en vue d'une haus-
se très importante et très prochaine.
L'action Zinc de Teruel s'inscrit A 172 pour
tes unités et 170 pour les coupures. Ce litre
ir1 il 800 avant peu. L'épargne se porte sur
l'obligation qui lui offre une excellente neea-
sion de faire un placement aussi avanlnceux
que birn garanti. Elle produit 25 francs d'inté-
rAl annuel, suit un revenu de 5 il 6 netpftt présent et il venir. De plus, un coupon de
12.50 il la fin de février, ce qui portera A 47.50
la marge de hausse qui sépare encore la va-
leur du pair. auquel elle est appelée il s'inscrire
dnns un temps très proche. Ce titre a fait au-
jourd'hui un hnnd en avant de MO il 4f5.
Les valseurs dinmantifere.s sont plus disputées.
La De Br.ers re.sle il RS8: la ]aricr$lontcln Il Î55.
Les mines d'or snnt calmes.
Revoit \rxiTMmr ntnrsTnm.T.E,
97. rue Taithnut. Paris
Mr. télég. Bakxii.-Pahis. Tél. 322-52, 300-83.
PETITE CORRESPONDANCE
Un eiinsfiïl rennais. Les conscrits aynnt &
faire vnloir un ras dr réforme le «jiffnnlrnl fi la
Mairie nu moment dp leur inscription sur les
listes fl" tirngp au sort. Ils passent le conseil
de rovi^'en nver Ir-ur cnnlon.
MAYENNE
I. VAL
UNE CHUTE DE CHEVAL. M. Albert
Garnier. 24 ans, soldat nu 310 d'artillerie au
Mans, détaché Lava), passait cheval
rue de la Paix, lorsqu'en face du Crédit
lyonnais, il fut projeté à terre. Il fut rele-
vé aussitôt et transporté chez une dame voi-
sine, où on lui prodgua des soins.
AU LYCEE. Sont promus il. la classe supi?-
rk-ure, MM. Alr.peau, Lahordo, Guyomnrd. pro-
fesseurs adjoint» au lycée.
Les vacances des j.'r.'»< sont ainsi fixées
Sortir lundi 11 février après la classe du soir.
Rentrée mercredi soir. tour des Cendres ~nur
Il' internes: jeudi matin pnur les externes. Les
classe?; du mercredi snnl ivpmSécs au jeudi
DANS LES POSTES, M. Amoureux, brien-
dicr facteur du départenv-nl de la Mayenne
passe de Laval fl Mayenne sur sa demande
LE TRAMWAY. Avnnl-hlPr. M. X. voulu!,
monter dans le dernier wneon du tramway
quand celui-ci descendait la rue de la Paix. Le
conducteur s'y opposa comme c'était son devoir.
Lui et le voyaneur roulèrent il terre. Ils eurent
fm:s deux la chan(' de s'en tirer avec der con-
tusions sans gravr'é1.
CHEVAL E.\tBALLË. Samedi soir. un
rhpval s'étant érlisnpé. d'une écurie nlnep de la
Préfecture, n parcouru quelques centaines de
mètres A une allure désordonnée. Il a ~'i être
Dimanche n en lieu, au foyer du théâtre, l'as-
seniblé'-1 générnle des membres de la Soeiélé des
viiyngeurs de commerce. Il a élé procédé a l'é-
lerlion d'un présidât en remplacement de M.
I-eiirêtre, il il y a quelques Semaines. M.
Roger, voyapeur chez lîilioreau. été élu.
!I1. Roser a prononcé un discours au cours
duquel il a rendu hommage h M. Leprê'iv le
reerctté fondateur de la Société.
NI. Tnlva n ('!•'̃ nommé vice-président en rem-
placement de NI. Patus dont les pouvoirs étaient
expirés.
INCENDIE. Dans la nuit du 31 janvier au
1" février, un incendie il relaté au village de
la Caud(.nniér<\ commune de Jublains, dans un
toumil dépendant de la forme exploitée ^ar
Malgré les prompls secours apportés, on n'a
pu que les hftlimeiVis voisins, I.e four-
nil a été cninpli°'je.uienl détruit avec tout ce qu'il
renfermait bois de travail, avoine, sarrasin,
Kiy-giviss. chanvre, pommes de terre, linge,
h.-] mais de voiture, etc.
Le fermier ayant boulangé la veille, on snn-
posa que de. étincelles s'échappant i :u- des
fissures de la cheminée auront 1e
feu au linge ndossé centre la cheminée irnvcr-
le grenier. Les perles du fermier. ~ui est
assuiv. s'élèvent a environ Oito francs. Celles |lu
ETAT-CIVIL. Xaiisanm. Marc 1 Dn-
nmge. rue du Val de Mayenne.
Mnrinitra. Etienne liezier, valet de cham-
rue de la Bàcleiie; Almire Hirault, vnlet de
chambre. rue de Paris, et Malhilde Croûton.
de de chambre; Jules Armoire, gaivon res-
tr.uiai.'iir, carrefour aux toiles, et Marie Pliilip-
pol. repasseuse; Pierre Morel. cocher, rue a^
et Clémentine Morieeau. rue d/> Fns-
s.'s Erancis Brillant, rorrecleur d'imprimerie
et Léonine au Mans, rue Dorie.
MANCHE
Tourlaville
f01. nE LAPINS. Dnns la nuit du r au 2
février. M. Lclieipault Jean. cultivateur, fut rv-
veillO pur U's réitérés de son chien.
Il se leva et ne vit rien mais ie lendemain )un-
tin il s'aperçut qu'on lui avait dérobé "iiatro
lapins. 1) a porté plainte a la gendarmerie.
Cherbourg'
Marins meurtriers
La nuit de samedi il dimanche a él<5
marquée par deux agressions qui dénotent
une sérieuse audace de la part de leurs au-
teurs. *'̃••̃».,
Vers minuit, les quartiers maures Er-
nest Paranlhoen, Afistide Lebourdiec et
Fernaud Tallio, et le maitlol Pavehie, du
Il Jules-Ferry n, se présentaient ensanglan-
tés au pns;e de police ils déclarèrent avôjr
été assaillis et frappés à coups de couteau
par quatre marins de l'Elat qui leur étaient
inconnus. ̃
Le docteur Bourgogne, appelé à leur don-
ner des soins, prescrivit leur transport im-
médiat à l'hôpital maritime.
Une demi-heure après, les matelots Mé-
layer et Abot. de la Défense mobile, pas-
saient près des Halles centrales, lorsqu'ils
furent bousculés et frappés par quatre ma-
telots.
l'ne ronde de polce et une d'artillerie
parcoururent les envierons, mais restèrent
infructueuses.
L'autorité maritime a ouvert une enquête
pour retrouver les quatre marins qui sont
vraisemblablement les auteurs des deux
agressions.
Un ruban « Epervier ayant été trouvé
par un des blessés a été déposé au poste de
police.
ENCORE UN' NOYÉ. Ce malin heu-
res et demie on a retiré de la mer, pris de
l'Onglet, le cadavre d'un homme paraissant
avoir 60 ans. Le noyé qui n'avait séjourné
que quelques heures dans l'eau, tenait en-
core la main un parapluie. Il était vêtu en
cultivateur aisé de La Hague et portait de
fortes bottes. Il avait une somme de 8 fr. 75
et une montre en marche. Le corps, exempt
de traces de violences, a été transporté A la
Morgue, aucun papier n'établissant son
Identité.
fiuel Eugène, 24 ans; et Simon Eugène. 2î une
Journaliers, sans domicile fixe, se présentent
samedi soir au dhhit Vn.slel. quai de l'entrepôt
et. se mirent en devoir de faire un copieux dîner
Le quart d'heure de Babplais arrivant, nos
ç.-i!V!\v.s refusèrent de s'exécuter. Ils furent con-
duils nu rioste Il'' ^nliee.
VOL DE CHARBON. Les agents ont anvté
Dimnnrhe A midi et demi un pauvre diable en
trn.in dr prendre un peu de charbon sur lr
quai( de l'Entrepôt.
Conduit, nu poste. il déclara se nommer H
et être fnumalier. Comme il n'nvail pas dr do-
micile, il a erroné a la mnison d'arrêt.
LA FOf.IE. Depuis quelques temps. M C"
çomplnblc rue des Ormes, donnnit de* signes
d aliéii.-iirn menlale.
Le malheureux, qui p.cl Age de 55 ans vient
d tire par arrêté du mnire de Cherbourg interné,
a 1 Hôpital-hospice où il r-' placé en ohs.-n-a-
!ion.
ACCIDENTS DU TRAVAIL. NI. OueviUon
Louis- manœuvre A l'usine A gaz. rite Hélain
se préparait a mettre rn marche la machiné
eusse-coke lorsque sa mnin fut prise entre la
courroie de transmission et la poulie.
li a été pansé et conduit A son domicile rue
Notre-Dnme, 8.
Un ouvrier ajusteur, Henri Hervé. ïn ans.
employé il l'usine. Simon, s'est fait prendre un
doipt tle )n main gauche sous le plateau d'une
machine A pereer. Pansé dnns une pharmacie
voisin*. Il a regagné le domicile de ses parents
EMPLOYÉ 7.ÉLR. -Samedi soir/ un vova-
peur de commercr, M. C. causait avoc un'de
ses parents avant le départ du train de 7 h. 15.
.Ni. C. était mon<é. sur Ir marchepied du wagon
lorsqu il fut surpris par le sifllet de départ Ne
pciA-ant pas sauter sur le quni par crainte d'un
accident. M. r.nlra dans le compartiment se
ai.sr.owmt à descendre a la proebaine station
Tout aurait bien marché si un de.«
vcyont NI. C. rentrer dan- le eompnrliin*=nf snns
billet, ne s'était jeté sur lu; le tirant nu dehors
Les deux hommes resirrent suspendus dans
le vide et un accident très grave eut pu se nro-
auire Ri M. C. ne s'était pas erfimponné déses-
Si l'rmployé étai< dan? son droit il e.sl certain
aussi son il(, tilt pli (le
AJONCS EN FE.T. M. Oosc^v"
traite des dnuanes. s'e.st plaint il la gendarme-
rie de lirnumnnl de ce que son voisin Elie Jenn-
Bnntlsle ayant fafl du feu dnns un champ côto-
ynnt son clos, les flammes poussées par le
vent. nient détruit. 80 ares d'ajoncs lui appar-
tenant. (:ne enquO'c est ouverte.
Saint-Hilaire du Harcouët
ELLE NE L'EN\-OIE PAS DIRE. );ne dame
G. pas contente qu'un nommé R. eill raconté
une prétendue querelle entre elle et snn nmri
a rejoint le ltavtnv.1 dimanrlie ,]nn< la matinée
et lui a dit snn fait en plein publie
Le pauvre Il qui ne savait quelle léle fnire
n'y sera pas repns de sil,1.
PEllE ET FILS- Ni. A. père. cuSur
à Milly, a porte plainte contre snn liN de
23 ans. nui l'aulre jour l'aurait aux trois riïi.irls
assommé.
Interrogé, voici comment A. fils raconte
J histoire Le 30 décembre dernier, ils revciifi'Mïf
tous les deux, accompagnés de Mlle rsftfrav'
(l'un enteiTcmont il Snviw lorsque, lè n'e
ivri! il ne pouvoir lenir d,-l.ut. & et se
ni:il est le reconduisirent clic/, lui.
Avr?nches
D'INCICNDII- -Sa.
medi soir, vers 7 heures un (11;,Il Mme
Laize 2;» mis, boulanitcre a Avranrlies. rue
des l.hp.;nps, se trouvant dans su cuisine
a\'t;o sa belle-sœur, enlondil un fort bruit,
̃firovonunt de la chambre à coucher située
Le feu avait pris enlrc les deux fenêtres
dans un fable avcc élagùre où se trouvait
une grand quantité de livres. Aidée de sa
belle-,soeur, Mme Laize put avec quelques
seaux d'eau se rendre maître, de ce commen-
cement d'incendie, elle lit -ensuite amicluv
les panneaux qui mentiraient de prendre
feu et tout fut fini. Mme Laize qui éprouve
un préjudice de 200 francs esl assurée.
jugement pour délit de messe
Voici à tilié,«3e docilmcjit le jugement qui
a été rendu, lè 31 tauvicr, par le juge due
paix de Saint-Lo, et qui acquitte l'arclii-
prôtre de N-.D. dé Su:nt-Lô, prévenu d'a-
voir, le 14 décembre, dit la messe suns a-
voir fait une déclaration à à M.
Louis Dutuur, commissaire de police de la
ville de Saint-LÔ. remplissant les fono tiens
tle«minj«lere public.
Altriidu qu'il f-sl de princii.e que îieisoiine
ne peut élre puni eu raison d un fait qui n'est
liqà expièsséinént prévu comme infraction, LI la
loi 'nulle peine sant ici'; que, par conséquent,
dans tout procès pénal, la première recherche
qui s'impose consiste à Uêterm.ner si le faK le-
proejn1; .Il l'inculpé, en le supposant établi. ainsi
qu'il parait constant dans l'espèce aclnelk,
constitue une contravention dont les conditions
Intrinsèques et la onction ont été précisées par
un texte législatif spécial;
Attendu que, depuis la promu lu* t ion de Ja loi
du 18 germinal an X, les diverses lois qui ont
organisé et réglementé le droit de réunion ont
laissé en dehors de leur application les réu-
nions publiques du culte.
Attendu notamment que, dans l'exposé des
motifs de la loi du 1" juin 1SC8. il est déclaré
formellement que « la loi proposée ne touche
en rien Il la législalon coneivnaiw
du culte
Que la loi du 30 juin 1861 ne s'est pas davan-
tage occupée de réglementer les réunions orga.
nisées pour l'exercice du culle puhlir, dont \1
n'est ias fait mention dans l'arliele 4 qui pré.
cise rémunération des objets des réunions ->ii-
hliqucs susceptibles d'être indiquées dans la
déclaration; qu'ainsi que l'a affirmé M. le minis-
tre de l'instruction publique r des cul'es da;is.
dans son discours devant la Clmmhre des dé-
puits, le 9 novembre 1906, quand In loi de
1881 sur les réunions publiques fut volée, elle
ne visait pas le çuljte public, elle ne l'assimi-
lait pas a dès feimionS publiques »
Attendu qu'il est constant que l'exercice r.u-
blic du culte catholique était alors régi par les
dispositions de la loi du 18 gcrminal an X, dont
l'article premier est ainsi conçu
« La religion catholique et romaine sera Il.
brement exercée en France, son rulte sera nu.
blic, en ae conformant aux règlements de po-
Ure que le gouvernement jaugera nécessaires
pour la tranquillité publique ».
Attendu que !n loi titi 18 germinal an X ayant
été nbrogée par l'art. 44 de la !ni du 9 décembre
1905. celle dernière loi forme le droit commun
du culte cnlholique; que son article 1" s'ex-
Ln République assure la liberté de cons-
cience. Elle garantit le libre exercice, des nulles
scus les seules restrictions édictées ci-npris
dons l'inlOrêt de l'ordre publie
Attendu que la loi du 9 décembre 1965, dnns
ses article suivants n'a prévu que le seul mode
d'exercice du rnlte publie organisé par l'éta-
blissement d'associations eultiHles, lesquelles
cllr Il pris le soin de réglementer
que c'est bien aux associations cul-
de l'art. 25 qui- ne réglemente, que les réu-
nions pnur la célébration d'un mile tenu dans
les Iccnux appartenant A une nssncintion cul-
tuelle ou mis h rn rtfsTosfHon » que cela est
si vrni ouc l'art. 49 fin rrfjîeinent du conseil
d'Etat du 6 rr.nrs 190A subordonne la validité
de la déclaration préalable ledit
arl. 25 .=r,us la sanction pénale iMielée par l'nrt.
29 il ?a sisnaturc par deux clé;.vi;i's au moins.
de l'association cultuelle
•\ll.-inlu nue. par suite, les outre. réunions du
culte publie, notamment celle- résultant d'initia-
tives individuelles, licites, en verlu de la rèale
aux termes de laiiuiîlc tout ce qui n'est "as
défendu est permis, demeurent absolument li-
bres comme elles relaient par le pa^é puis-
qu'elles so tiYiuv.nl maintenant réaies nnr la
seule disposition de l'art, premier de la loi du
9 qui garantit le libre exercice
du culle. )\ moins qu'elles il- tomlieiil --mis les
•i Attendu 011'il reste n 'i ln loi
du 9 décembre 1905 Il soumis le- réunions du
culle public un réeime et obliga-
toirement auv dispositions de la loi rlu 30 n
1SS1, qui nie leur étaient pas applicables avant
attendu qu'il est de principe nue des obli-
g.'ilinns nouvelles dont l'in^lwerva-îmi consti-
iurrait unp contravention siiscnlilile d'entraî-
ner une pénalité ne peuvent êliv nue
par un texte. législatif .spécial
« (Arliclrs 1 et 4 du Code m'naP.
Attendu qu'en matière ciiminplle, tout est
de droit étroit: nue Irc loi, doivent (»lre cintres.
pré.rt«fs et non éqiiivnqjies; qu'elles ne «ont nns
susceplible» d'extension et qu'aucune Induction,
aucune raison d'mmlocie n'en iiislifleralent l'ap-
plii'iiliuii des eus nulre.s que ceux omu'i^m!-
« Attendu que le texte formel nécessaire pour
soumettre les réunion1! publ'V|nes du culte or-
genis.'es en rtehi-:1- des assoei:ilions cultuelles
aux prescriptions ,1<> la loi du .10 juin 1SR1
n'o pas été inséré dans ln toi du 9 décembre
1905. que. spécialement. Il ne se trouve pas
dans le.s termes de. l'article 25 qui. visant les
associations cultuelles, n'a pas une portée gé-
Attendu qu'il résuMe même de l'examen des
eu a tUS relriini-hé. ot que (vile suppression,
quels qu'en soient les motifs-, enli.iine forcément
cette coii.séqiieiico que les réunions du culte pu-
blic organisées on dehors des associations cul-
tuelles ne son tpns plus si"uni"5CP quo par le
passé a l'application de la Ini dit 30 juin
laquelle d'ailleurs, nu.x ternies de. la circulaire
do M. le ministre de l'instruction publique ot
6*e, (]il « nécessite pur
la même des choses certains; accom:n."oe-
mpnls pour s'adapter aux cé;éin..iiie.s r- lit'iiii-
relevé contre M. l'abbé Elienne ne tombe pus
sous l'application iliw arliclis II) .lo lu !i du
30 juin IjWI et VA du code pénal.
fins de la poursuite dé-
Il est liii-n pr.iliiiblo que le
de police va se pourvoir en «nss.'ilion.
ILLE=ETM'ILA1NE
VITHE
MOI tT D'UN Il Après
avoir pusse la nuit et une p;u lie de lu jour-
née de samedi au village de la (irtiixle-lluie
en Vitré, un nommé Auguste Lefeuvre. ter-
ras.sier. sans domicile lise, G5 ans, originai-
re de Sainl-Sermain-en-Cogles, en parlait
vers deux heures de l'après-miili, se diri-
geant vevs Uival.
Apre. avoir parcouru quelques kiloinù-
Ires Ix^fouvre fit demi-tour et revint il la
ferme qu'il venait de quitter. Après ezpli-
cations, il fut admis, à nouveau, a y passer
la nuit de, samedi à dimanche il paraissait
indisposé, mais ne se plaignit pas et alla
tout droit à j'étabte qu'on avait mise A sa
d.isn.Siiiun.
Le iëndemeaiii vers 5 heures et demie du
matin, ]a domestique de M. Bénard. occu-
pant la dite ferme, l'entendit rnler. Elle pré-
vint ses maîtres qui assistèrent le malheu-
reux dans ses derniers moments.
M. Bénard a fait procéder aux formalités
nécessaires pour l'enlèvement et l'inhuma-
tion du défunt.
DEUX JEUNES GENS TOMBÉS A L'EAU
Deux jeunes conscrits, MM. Auguste Sali'
drais et Guillet, revenaient dimanche soir
vers !) heures d'une réunion tenue à la fer-
me de la Santé en Pocé, lorsque passant
sur le pont de Malypasse, trompés sans
doute par l'obscurité, Ils firent un faux pas
et tombèrent tous deux dans la rivière. A
leurs cris, on accourut il leur secours. Guil-
let fut retiré sain et sauf, mais son cama-
rade avait déjà succombé ù une congestion.
Ses parents habitant a Chalet près Vitré,
furent prévenus immédiatement et emme-
nèrent leur malheureux fils.
Cet accident qui a produit une pénible
impression jette dans la douleur une famille
honorablement connue. L'inhumation aura
lieu mercredi à la heures en l'église Notre-
Dame de Vitré.
FOUGERES
La Grève
des Chaussonniers
Une demande des coupeurs
Fougères, 4 février. Samedi soir, a 8
heures et demie, les coupeurs en chaussu-
res ont tenu dans la salle de la rue de l'Hor-
loge la réunion annoncée. Commencée à 8
heures un quart, celle-ci s'est terminée à
9 heures un quart sans incident.
M. Feuvrier. seertMaire. du syndicat, a an-
noncé Il l'assemblée on'il nUait demander au
présidentmoyenne dr snhrres anciens coupeurs mais que par contre il
n'existerait plus rle moyenne pour les je'i-
nes coupeurs ni pour ceux qui coupent les
draps, les feutres, les dessus, la serge et
les ii bains de mer Il a fait remarquer
que malgré cela les pitrons ne supporle-
rai'.l!i! pas d'augmentation en généra!.
('•\s nouveaux tarifs cnmmoiieornienf il
être mis en vigueur le I" moi prochain et
ainsi que les les coupeurs si-
gneraient le contrai pour trois ans
Cette décision acceptée par l'assrmhV'C- Il
été portée a la cnniinissance du syndicat
des fabricant*. On ne commit pas encore
la repense de la cîifirfbre syndicale, mr.is
tout port»» a croire qu'elle sera favorable.
Celle apiY-iimli on a repris la discussion
des tarifs de ln fabrique Vannier. A 3 heu-
res et demie, ouvriers et patrons tomhnient
d'accord.
Les pourparlers conlinnrnl ce soir par la
fabrique Pautrel.
Tribunal correctionnel de Fougères
L'allaire Margalé. A une précédente au-
dience, le Lnbunal prononçait par défaut une
condamnation à trois mon do prison contre
Victor Margalé chati-?yonnier rue de Vitré, pré-
venu d'avoir le 19 décembre lors de l'échauTfou-
ré,e qui se produisit rlevnn!. l'usine fichant l'
par! au ficndurine D.ilio an coup de poing dans
la poitrine, un coup de pied au hns de l'aine et
un coup de clef prls dr la tempe gauche 2*
le gendarme Duval qui prétait main-
forte 1\ son collègue: 3' oulra.^é les agents de
la foive pu|i]ii|tic et fait rébellion.
Aujourd'hui Murpilé. a.iant fnil oppnsitoin.
l'affaire- est évoquée il nouveau.
Le tribunal coiionnme Marf;ulé Il lieux mois de
pris.'ii.
Lu Il,.1/11'11.811;11/(11/'('1, Le 28 juillet. Eu-
gène l.uca«. domestique chez M. Louvigné. en-
voyé njn'rclier de l'eau-de-vie en profita pnur
s'eniuvr. \'oynnl qu'il ne revenait pas. I.nuvi-
k'né alla au-devant de lui et le trouva qui lm-
vai'. il in.Miio le goulot de la bouteille. \1 lui fil
des reproches. Lucas lui jcla la bouteille, il la
tête, puis liront son couteau de sa poche, lui
dit « Je vois te faire une boutonnière au ven-
tre Peu après, il vint foire du bruit A ta porte
de s. n patron, le menaça et. mis à la porte,
l>n»a la devanture do ta maison. Il quitta La
tlhiil' ne emportant dos véteinenis que son pu-
tron !ni avait prèles.
f^'iilnuuié |r défaut. Lucas :i fait op|i.i-.i,ioii.
Le tribunal lui inllige deux mois de prison.
I.iVorsM. Nous avions relaté dernièrement
le tamponnement' par le tram do trois viiclu-.s
prè.s 1;. Hivière. Une des vaches fut écorné,' et
le.s deux autres eurent une patte ca-sée. Pour
C3 firiii-iix hiV'i'-iiI. la compagnie fi fait div^cr
cui-lr;, vent ion au père Ceiniain, le conducteur
du ti.iii|uau, et M. Jean Leliossé, le propriétaire
est il,, coniin-' civilement responsalile. Le tri-
p..nr à la police des tramways.
Le 10 décem'hre. nu
cours dune rixe entre carriers, les dinx l'ali-
(tol, .leiiuMarie et Alfntl, se collelèien!. m\.c
Il, ,la, i pic et liîs ot I.emoine. Le père Rome eut
un l'r.is cassé et Jean-»\fr.' ie Falijtol est pour-
suivi pour violences. l(j francs d'ainen.le.
MONTFORT
CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil
municipal s'e.sl réuni dimanche. Voici le
compte-rendu de la séance.
Le naire donni lecture d'une pétition des
commerçants de la placo de la Cohue, rues
du Tribunal el de Gaél. demandant que le
marché aux veaux ait lieu sur ta place de
la Cohue. Le Conseil fait droit a celle de-
mande, mais seulement une fois par mois,
le jour de la foire, et en conservant le mar-
ché aux vaches place du Tribunal.
Toutefois du (or juin au i!7 septembre, le
marché, aux veaux se fera son:; Il' nrbivs
du Tribunal à cause de la chaleur.
Le Conseil approuve ensuite le paiement
d'une somme «Je 75 farnes effectué pour
l'étude d une rue nouvelle partant du dou-
levard Carnet an boutevaru du Colombier.
t.e maire fait part d'une tlemande nou-
velle de M. le curé de Montfort sollicilunt
la location du presbytère pour 3, G ou 9 an-
nées.
Différentes observations ont été échan-
Rées par i^s conseillers relativement aux
conditions du bail telle que la durée, le prix
de location, les impôls, les réparations et
t'assurance.
Après ces diverses observations, le Con-
seil a été d'avis, a l'unanimité, de renvoyer
la question à une séance ultérieure.
Le Conseil approuve une délibération du
bureau de bienfaisance, concernant l»gi
fait par \f. Bellamy à cet établissement.
(A mitre.)-
ETAT-CIVIL. Dilef». Bmignard. M,.rt».
Louise Hnse. 5fi an3. épouse de Entier An'IéoLi
rue Gaël Julien .I"an-Mnrie. 76 ans, veuf rijn-'
pon. Hôpital-hospice. Blanchard Mathurin. iki-
serand, 3fi ans, veuf Gas<-oùt Cnupu
renlu'r, 76 ans. veuf Lebeau, rne dn Bêlai-
f.i-rhaux Mnria-Am.'lie-Ju'ienne, fi ans et (kmi,'
Hôpitnl-hovspiee.
Pleumeleuc
ENFANT RRULE VIF. Dimanche
après-midi, Mme Lechaux était partie aux,
vêpres laissant sa filFe Maria Agé de 6 an?
et demi à la garde de son mari. L'enfant
avant froid s'étant approchée du feu, le feu
prit a ses vêtements et en un instant elle
fut entourée de flammes. Elle appela au se-
eoiifs. Son père qui était sorti.un infant
arriva aussitôt et jeta sur la pauvre enfant
un palelot et réussit, après sêtr»1 hrtlé gra-
vement les mains à éteindre les flammes
qui entouraient son enfant, qui fut trans-
portée l'hôpital do Montfort où des soins
lui furent prodigués ainsi qu'au père, mais
la pauvre petite expira il. tu heures du soir
au milieu d'horribles souffrances.
Le père et la mère sont inconsolable'.
REDON
ACCIDKNT ET NON Sl'ICIDE. N./i.V
avons annoncé, dimanche, quo l'exsudé
champêtre de la commune de Sixf, M Jo-
seph Burhan, s'est noyé dans !a rivière i\ei
l'Aff. D'après l'enquête il laquelle s'esf li-'
vréf» la gendarmerie de Pipnac. il résulte)'
que la mort est purement accidentelle.
Le père Burhan Il, qui était très e.stjinfl:
dans !e puys. n'avait jamais manifesté lin-'
tentinn de se suicider.
Il était Arré de 7;i nns, marié et nère de
six enfants.
Pipriac
SKUVICK D'nnTAVK. l'n r-erwe
d'Oi lave, en mémoire de M. le chanoine
sera c.Méhvc tiens l'église de celle nnroisse,
LA FETE A SOfllAITER. Aujourd'hui 3,
EPIIEMEIUPKS. 1!66, trailé ,faUi,in, , d'aiiiHW sinni} Stockholm t'ntre la Grniuit' l:rt'<
tnfine el la Sw\lc. (;i»i. rnue par Fr.'dt'rk de
Hollande.
LE TEMPS QVIL FAIT. Oli^rmlioim du
i fi'yrier. maison Rindn. nie \at'uwat< Itn-
mètre à neuf heures du mav'ma 3
minima J.
M. Mascuraud cherche des adhérent?
Depuis <|iiolt|iies jours, le rédacteur parle-
a Hennés, où il est vnm, délémio par \f.
Mascurauil (Alfred1. << de la Seine,
président honoruire de la Chambre syndi-
cale de la bijoiiterie-funtaisie eu tous' gen-
res, ancien président du conseil des jinnl'-
bre de la commission supérieure des ex|>tj.(
silions, membre du comité consultatif i!-sî'
extérieur n. et par dessuc luiit président .ht
fameux eomiie républicain du commene,
de lintliislrie cl île l'agriculture, qui lit Luit-
s'en souvient.
ledit M. Masi'iiiaud de recruter des aliid-
rents pour la fuiiuatiun dans n'jlre \ilia
d'un comité lo, al.
Muni d'une lettre otlicielle du ::rand ni,.
peiisaleur des laveurs ininisl.crieiles, il s'est
présenté, chez plusieurs importants iiriiiô-
tricls et coiiimerçuins dc nutre villo, ijui
n'ont voulu prendre envers lui aucun eu-
également eontéré a\ei: KJes persoiin;iL:0S(.
polili([iies. ou suseepliblcs de devenir des
lue tes seconds ont demandé rélléeiiir.
l.is présidents des coinilés
voient plulol il un niainais u-il celle 10-1;
tivc.
!.̃̃• délégué de M. Ma.-i-ni aud, sans se :ts-
ser, coutume ses déniatelics, multiplie les
entrevues el il espère arriver par finir à
li'imver les qu.iianie menibrcs qui son! l'.é-
(Jimiul ceux-ci auront été découveri-
ce qui peut demander du temps le lies
plus supérieure îles expositions vie!li"i
procéder à l'inauguration Ile la section ren-
nai;e. Pour donner plus de pompe, celte
Ma: cii-
rand se fera assister [wr le ministre du
commerce d'ulors, inii poiiiiuit b:en ueli'û
plus M. OniinierjUie.
(or). Est
industriel et au 438 Portugais il,
;,7
Crédit 3 ".nouveau. diverses
95 nouveau. de ACTIONS
Crédit foncier hongrois 564 »»
Pays Autrichiens. 1
Villes Français Eaux pour 1 étranger. Il')) Forces motrices du Rh6ne
ACTIONS Etrangers »1) Télégraphes du Nord. Il,20
de du » la Gironde
Electricité de Paris
Hartmann
Rentes Platine
maritimes Tabacs
Argentine un
Aulnche 4% (or). Omnibus (jouissance. un 119 ni 01)
Banque 1.000 Canal de Sueà
(or\ la
lote et bu sud 3
a
̃ans preuves et en imposant it l'esprit hu-
main le plus inintelligent des dogmatismes.
Et, en effet, si la science moderne renon-
ce a se préoccuper de la causalité et de la
finalité et si .d'autre part, il est bien évi-
dent qu'a moins d'avoir la naïveté des au-
truches qui se cachent derrière un arbre
croyant que l'ennemi a disparu parce qu'el-
les ne le voient plus, on ne saurait préten-
dre que refuser d'examiné.' un problème
C'est le supprimer.
ter qn" lpe freines ••! le* destinées humai-
ne*, le Rien et le Mal, lu Jnsci'v et l'Amour
échappent évidemment aux investigation
de nos «avants, mais non pas certes aux
éternelles pr<.soccnp.i. '.)s ùe la consignée
des lionniies ?
Or, ce qu'on nous repro-ie, c'est juste-
ment le tenir compte de tcules les donnérs
du problème social, et de ne pas -accepter
de n'y voir qu'un «impie problème écono-
mique. Parce que nous ne voyons pas non?
en tenir à un point de vue étroit et ineom-
plet. parce que, fidèles la véritable mé-
thode expérimentale, nous nous méfions
des idées préconçues, parce que nous n'ac-
ceptons pas de renoncer aux forces les plus
hardies et les plus sdres tout à la tois qui
en'rainent l'esprit de l'homme vers la vé-
rité, parce qu'enfin, suivant le mot même
de Platon. II nous voulons aller au Vrai
avec toute notre Ame Il, on nous accuse de
pous payer de mots et de bâtir dans les
Buées.
La dernière circulaire Briand
Des Débat.
Los difficultés que soulève la circulaire,
heureusement ne sont pas insurmontables,
mais il serait bien plus aisé de les résou-
dre en essayant de les régler par une con-
versation entre les intéressés et non par
une sucession de monologues.
Rien de plus bizarre, on en conviendra
que la façon dont on s'y prend pour résou-
dre la question religieuse, la plus délicate
que I on puisse concevoir.
L'alternance de lois auxquelles répondent
des encycliques, et les déclarations d'évê-
ques auxquelles ripostent des circulaires,
tout cela n'a duré que trop longtemps.
On a commis deux lourdes foutes, l'une
en ne tentant pas au moins une négociation
avec Home avant de déchirer le roncordat,
l'autre en remettant aux communes le soin
de prendre des décisions sur lesquelles la
plupart d'entre elles ne sont pas capables
de prendre parti.
Mais du moins, aujourd'hui qn'il s'agit
de ces questions locales aujourd'hui qu il
e'nçit pour de donner ce sujet aux
municipalités Ses directions et des con-
seils aujourd'hui qu'il s'agit pour l'épis-
copat d'envoyer des instructions aux curés,
un échange de vues officie! on officieux en-
tre le gouvernement d'un ciMé est les délé-
gués des évoques de l'autre, ne serait-il
pas pnssible 1 Ce serait peul élre le seul
moyen, ce serait en tout cas le meilleur
moyen de donner suite aux symptômes de
bonne volonté qui viennent de se produire
de part et d'antre, et de clore enfin l'ère
déjà bien assez longue des manifestations
nnilntérnles. des malentendus et des 'Ion.
nements.
La Vie Sportive
CYCLISME
AU VELODROW D'HIVER
Pnris, i février. \'oici les résultats de
la grande réunion sportive organisée au
Vélodrome d'Hiver
Prix TUi.n. 4" demi-finale 1er Dupré,
2* Rettirh il 10 cent.. le Delage ft 1/2 roue.
5" demi-finale 1" Renvon. 2e Hourlier fi
1 V longueur. 3° Bmfcn (déclassée.
3« demi-finale 1°' Van den Born. 2"
Timon une roue. 3" Descliamps, à une
longueur.
Finale 1" D'ipré. ?' Van den Rorn une
longueur. 3* Benyon (déclassé).
Covsrti.vnoN nr rnis Bai.p. Finale 1n
Reîtirh. ?» Thunii. 3» Hourlier.
M\Trii Pni i MN-.UrorruN. Poulain s'ad-
fngr facilement les deux (]il match
la 1" par nne longueur. la 2* par trois lon-
30 kilomètres nrnnifcnF tandems. 1"
Mac Farland. 2° Vanoni A 150 m., 3e Cornet
1(10 m. Temps 3C 26".
50 KILOMÈTRES nrRMÈRE MOTOS. 1er Gui-
enard en 37' 47": 2» Contenet à GGO m., 3«
Roi il G tours '2.000 m.).
PARIS-ROUBAIX
Ln grande course classique Paris-Rou-
sera disputée le 31 mars prochnin.
treize coureurs sont engagés Passerieu,
Novo, Trousselicr, Petit-Breton, Cadonc,
et E. Georget, etc.
FOOTBALL-ASSOCIATION
LE CHAMPIONNAT DE PARIS
1.r liaciiiy-CItiU bal le (•nllin-Chib par 10
buts à 0.
Le (ia'lid n'ayant pu amener sur le ter-
ruin que 5 équipiers premiers complète u-
vec dcs joueurs de et 3e. Itésullat écra-
scinenl complet.
Le Club Français et le Cade Alhlcliqttc
dc Pari* font nialch 2 buts à 2.
L'.4. S. Française hat VU. S. Parisicn::c
[arrivée une demi-heure en retard).
Informations Financières
Paris, 4 février 1907.
Les dispositions du marché sont empreintes
de faiblisse. On iitlribue celle attitude il l'hési-
tation que tunique la place de New-York. A
Londres cependant, on signale une amélioration
(le, ia .situation munétiiiiv qui serait, paruit-il
iufiisini e pour mnoïkT une diminution nouvelle
de l'escompte de la banque d'Angleterre.
Une réaetion très sonsilile s'est produite sur
Joli fond* ainsi que sur les valeurs Industrielles
russes. Il est, l'événement le démontre il chaque
instant, dangereux de croire il une reprise sé-
rieuse sur ces deux compartiments. La situa-
tion en Russie reste trop critique et trop énig-
matique pour qu'on puisse prévoir avant un
temps encore assrz long une véritable régéné-
ration du crédit de la Russie.
Le Turc unifié et rBxU'rieure Espagnole mon-
trent des tendances favorables. Le Portugais est
¡¡¡en tenu. Le Serbe 4 est ferme. Cca\ le
février que s'ouvre la souscription au nouvel
emprunt. Le crédit de la Serbie et surtout sa
situation politique sont vraiment trop fragiles
pour que les capitalistes français s'y intéres-
sent, surtout 6 )heure où vient d'être nrcmul-
guée la loi augmentait les frais de timbre sur
1.-» fonds d'Elal étruneers.
Les établissements de crédit sont en tendance
favorable, surtout l'action dn Crtdil Lyonr.aif.
Les chemine «le fer français se montrent in-
décis. Le MAropoliinin est faible il 3M. Les Che-
mins espagnols sont plus laurds. L'agio se re-
trouve A 8.70 Sarragsose 441: ford de l'Espa-
gne 2S2: Andaious 250: La Thomson-Hovston
éprouve du recul il 750. Les Tramways Sud res-
tent il lfi!): l'Omnibus il 87J.
Le Suez sai.s affaires. 4.500. Le Gaz est lourd
A 3M. Nous «viens raison. il y h deux jours,
de conseiller lit vente du Phosphate du Pur qui
recule A 322.
Las valseurs cuprifères se maintiennent en fa-
YOiable tendance; le cuivre étant toujours en
Le Rio-Tinto. la Tharsls, la Cape Çopper sont
très fermes. CVst le moment de s'intéresser il
une nouvelle valeur, la Sii-rra-Morena Copprr
qui va faire prochainement son apparition il la
cote Nous aurons l'occasion de reparler de
celle intéressante valeur que l'on doit mettre
dfs A présent en portefeuille en vue d'une haus-
se très importante et très prochaine.
L'action Zinc de Teruel s'inscrit A 172 pour
tes unités et 170 pour les coupures. Ce litre
ir1 il 800 avant peu. L'épargne se porte sur
l'obligation qui lui offre une excellente neea-
sion de faire un placement aussi avanlnceux
que birn garanti. Elle produit 25 francs d'inté-
rAl annuel, suit un revenu de 5 il 6 net
12.50 il la fin de février, ce qui portera A 47.50
la marge de hausse qui sépare encore la va-
leur du pair. auquel elle est appelée il s'inscrire
dnns un temps très proche. Ce titre a fait au-
jourd'hui un hnnd en avant de MO il 4f5.
Les valseurs dinmantifere.s sont plus disputées.
La De Br.ers re.sle il RS8: la ]aricr$lontcln Il Î55.
Les mines d'or snnt calmes.
Revoit \rxiTMmr ntnrsTnm.T.E,
97. rue Taithnut. Paris
Mr. télég. Bakxii.-Pahis. Tél. 322-52, 300-83.
PETITE CORRESPONDANCE
Un eiinsfiïl rennais. Les conscrits aynnt &
faire vnloir un ras dr réforme le «jiffnnlrnl fi la
Mairie nu moment dp leur inscription sur les
listes fl" tirngp au sort. Ils passent le conseil
de rovi^'en nver Ir-ur cnnlon.
MAYENNE
I. VAL
UNE CHUTE DE CHEVAL. M. Albert
Garnier. 24 ans, soldat nu 310 d'artillerie au
Mans, détaché Lava), passait cheval
rue de la Paix, lorsqu'en face du Crédit
lyonnais, il fut projeté à terre. Il fut rele-
vé aussitôt et transporté chez une dame voi-
sine, où on lui prodgua des soins.
AU LYCEE. Sont promus il. la classe supi?-
rk-ure, MM. Alr.peau, Lahordo, Guyomnrd. pro-
fesseurs adjoint» au lycée.
Les vacances des j.'r.'»< sont ainsi fixées
Sortir lundi 11 février après la classe du soir.
Rentrée mercredi soir. tour des Cendres ~nur
Il' internes: jeudi matin pnur les externes. Les
classe?; du mercredi snnl ivpmSécs au jeudi
DANS LES POSTES, M. Amoureux, brien-
dicr facteur du départenv-nl de la Mayenne
passe de Laval fl Mayenne sur sa demande
LE TRAMWAY. Avnnl-hlPr. M. X. voulu!,
monter dans le dernier wneon du tramway
quand celui-ci descendait la rue de la Paix. Le
conducteur s'y opposa comme c'était son devoir.
Lui et le voyaneur roulèrent il terre. Ils eurent
fm:s deux la chan(' de s'en tirer avec der con-
tusions sans gravr'é1.
CHEVAL E.\tBALLË. Samedi soir. un
rhpval s'étant érlisnpé. d'une écurie nlnep de la
Préfecture, n parcouru quelques centaines de
mètres A une allure désordonnée. Il a ~'i être
Dimanche n en lieu, au foyer du théâtre, l'as-
seniblé'-1 générnle des membres de la Soeiélé des
viiyngeurs de commerce. Il a élé procédé a l'é-
lerlion d'un présidât en remplacement de M.
I-eiirêtre, il il y a quelques Semaines. M.
Roger, voyapeur chez lîilioreau. été élu.
!I1. Roser a prononcé un discours au cours
duquel il a rendu hommage h M. Leprê'iv le
reerctté fondateur de la Société.
NI. Tnlva n ('!•'̃ nommé vice-président en rem-
placement de NI. Patus dont les pouvoirs étaient
expirés.
INCENDIE. Dans la nuit du 31 janvier au
1" février, un incendie il relaté au village de
la Caud(.nniér<\ commune de Jublains, dans un
toumil dépendant de la forme exploitée ^ar
Malgré les prompls secours apportés, on n'a
pu que les hftlimeiVis voisins, I.e four-
nil a été cninpli°'je.uienl détruit avec tout ce qu'il
renfermait bois de travail, avoine, sarrasin,
Kiy-giviss. chanvre, pommes de terre, linge,
h.-] mais de voiture, etc.
Le fermier ayant boulangé la veille, on snn-
posa que de. étincelles s'échappant i :u- des
fissures de la cheminée auront 1e
feu au linge ndossé centre la cheminée irnvcr-
le grenier. Les perles du fermier. ~ui est
assuiv. s'élèvent a environ Oito francs. Celles |lu
ETAT-CIVIL. Xaiisanm. Marc 1 Dn-
nmge. rue du Val de Mayenne.
Mnrinitra. Etienne liezier, valet de cham-
rue de la Bàcleiie; Almire Hirault, vnlet de
chambre. rue de Paris, et Malhilde Croûton.
de de chambre; Jules Armoire, gaivon res-
tr.uiai.'iir, carrefour aux toiles, et Marie Pliilip-
pol. repasseuse; Pierre Morel. cocher, rue a^
et Clémentine Morieeau. rue d/> Fns-
s.'s Erancis Brillant, rorrecleur d'imprimerie
et Léonine au Mans, rue Dorie.
MANCHE
Tourlaville
f01. nE LAPINS. Dnns la nuit du r au 2
février. M. Lclieipault Jean. cultivateur, fut rv-
veillO pur U's réitérés de son chien.
Il se leva et ne vit rien mais ie lendemain )un-
tin il s'aperçut qu'on lui avait dérobé "iiatro
lapins. 1) a porté plainte a la gendarmerie.
Cherbourg'
Marins meurtriers
La nuit de samedi il dimanche a él<5
marquée par deux agressions qui dénotent
une sérieuse audace de la part de leurs au-
teurs. *'̃••̃».,
Vers minuit, les quartiers maures Er-
nest Paranlhoen, Afistide Lebourdiec et
Fernaud Tallio, et le maitlol Pavehie, du
Il Jules-Ferry n, se présentaient ensanglan-
tés au pns;e de police ils déclarèrent avôjr
été assaillis et frappés à coups de couteau
par quatre marins de l'Elat qui leur étaient
inconnus. ̃
Le docteur Bourgogne, appelé à leur don-
ner des soins, prescrivit leur transport im-
médiat à l'hôpital maritime.
Une demi-heure après, les matelots Mé-
layer et Abot. de la Défense mobile, pas-
saient près des Halles centrales, lorsqu'ils
furent bousculés et frappés par quatre ma-
telots.
l'ne ronde de polce et une d'artillerie
parcoururent les envierons, mais restèrent
infructueuses.
L'autorité maritime a ouvert une enquête
pour retrouver les quatre marins qui sont
vraisemblablement les auteurs des deux
agressions.
Un ruban « Epervier ayant été trouvé
par un des blessés a été déposé au poste de
police.
ENCORE UN' NOYÉ. Ce malin heu-
res et demie on a retiré de la mer, pris de
l'Onglet, le cadavre d'un homme paraissant
avoir 60 ans. Le noyé qui n'avait séjourné
que quelques heures dans l'eau, tenait en-
core la main un parapluie. Il était vêtu en
cultivateur aisé de La Hague et portait de
fortes bottes. Il avait une somme de 8 fr. 75
et une montre en marche. Le corps, exempt
de traces de violences, a été transporté A la
Morgue, aucun papier n'établissant son
Identité.
fiuel Eugène, 24 ans; et Simon Eugène. 2î une
Journaliers, sans domicile fixe, se présentent
samedi soir au dhhit Vn.slel. quai de l'entrepôt
et. se mirent en devoir de faire un copieux dîner
Le quart d'heure de Babplais arrivant, nos
ç.-i!V!\v.s refusèrent de s'exécuter. Ils furent con-
duils nu rioste Il'' ^nliee.
VOL DE CHARBON. Les agents ont anvté
Dimnnrhe A midi et demi un pauvre diable en
trn.in dr prendre un peu de charbon sur lr
quai( de l'Entrepôt.
Conduit, nu poste. il déclara se nommer H
et être fnumalier. Comme il n'nvail pas dr do-
micile, il a erroné a la mnison d'arrêt.
LA FOf.IE. Depuis quelques temps. M C"
çomplnblc rue des Ormes, donnnit de* signes
d aliéii.-iirn menlale.
Le malheureux, qui p.cl Age de 55 ans vient
d tire par arrêté du mnire de Cherbourg interné,
a 1 Hôpital-hospice où il r-' placé en ohs.-n-a-
!ion.
ACCIDENTS DU TRAVAIL. NI. OueviUon
Louis- manœuvre A l'usine A gaz. rite Hélain
se préparait a mettre rn marche la machiné
eusse-coke lorsque sa mnin fut prise entre la
courroie de transmission et la poulie.
li a été pansé et conduit A son domicile rue
Notre-Dnme, 8.
Un ouvrier ajusteur, Henri Hervé. ïn ans.
employé il l'usine. Simon, s'est fait prendre un
doipt tle )n main gauche sous le plateau d'une
machine A pereer. Pansé dnns une pharmacie
voisin*. Il a regagné le domicile de ses parents
EMPLOYÉ 7.ÉLR. -Samedi soir/ un vova-
peur de commercr, M. C. causait avoc un'de
ses parents avant le départ du train de 7 h. 15.
.Ni. C. était mon<é. sur Ir marchepied du wagon
lorsqu il fut surpris par le sifllet de départ Ne
pciA-ant pas sauter sur le quni par crainte d'un
accident. M. r.nlra dans le compartiment se
ai.sr.owmt à descendre a la proebaine station
Tout aurait bien marché si un de.«
vcyont NI. C. rentrer dan- le eompnrliin*=nf snns
billet, ne s'était jeté sur lu; le tirant nu dehors
Les deux hommes resirrent suspendus dans
le vide et un accident très grave eut pu se nro-
auire Ri M. C. ne s'était pas erfimponné déses-
Si l'rmployé étai< dan? son droit il e.sl certain
aussi son il(, tilt pli (le
AJONCS EN FE.T. M. Oosc^v"
traite des dnuanes. s'e.st plaint il la gendarme-
rie de lirnumnnl de ce que son voisin Elie Jenn-
Bnntlsle ayant fafl du feu dnns un champ côto-
ynnt son clos, les flammes poussées par le
vent. nient détruit. 80 ares d'ajoncs lui appar-
tenant. (:ne enquO'c est ouverte.
Saint-Hilaire du Harcouët
ELLE NE L'EN\-OIE PAS DIRE. );ne dame
G. pas contente qu'un nommé R. eill raconté
une prétendue querelle entre elle et snn nmri
a rejoint le ltavtnv.1 dimanrlie ,]nn< la matinée
et lui a dit snn fait en plein publie
Le pauvre Il qui ne savait quelle léle fnire
n'y sera pas repns de sil,1.
PEllE ET FILS- Ni. A. père. cuSur
à Milly, a porte plainte contre snn liN de
23 ans. nui l'aulre jour l'aurait aux trois riïi.irls
assommé.
Interrogé, voici comment A. fils raconte
J histoire Le 30 décembre dernier, ils revciifi'Mïf
tous les deux, accompagnés de Mlle rsftfrav'
(l'un enteiTcmont il Snviw lorsque, lè n'e
ivri! il ne pouvoir lenir d,-l.ut. & et se
ni:il est le reconduisirent clic/, lui.
Avr?nches
D'INCICNDII- -Sa.
medi soir, vers 7 heures un (11;,Il Mme
Laize 2;» mis, boulanitcre a Avranrlies. rue
des l.hp.;nps, se trouvant dans su cuisine
a\'t;o sa belle-sœur, enlondil un fort bruit,
̃firovonunt de la chambre à coucher située
Le feu avait pris enlrc les deux fenêtres
dans un fable avcc élagùre où se trouvait
une grand quantité de livres. Aidée de sa
belle-,soeur, Mme Laize put avec quelques
seaux d'eau se rendre maître, de ce commen-
cement d'incendie, elle lit -ensuite amicluv
les panneaux qui mentiraient de prendre
feu et tout fut fini. Mme Laize qui éprouve
un préjudice de 200 francs esl assurée.
jugement pour délit de messe
Voici à tilié,«3e docilmcjit le jugement qui
a été rendu, lè 31 tauvicr, par le juge due
paix de Saint-Lo, et qui acquitte l'arclii-
prôtre de N-.D. dé Su:nt-Lô, prévenu d'a-
voir, le 14 décembre, dit la messe suns a-
voir fait une déclaration à à M.
Louis Dutuur, commissaire de police de la
ville de Saint-LÔ. remplissant les fono tiens
tle«minj«lere public.
Altriidu qu'il f-sl de princii.e que îieisoiine
ne peut élre puni eu raison d un fait qui n'est
liqà expièsséinént prévu comme infraction, LI la
loi 'nulle peine sant ici'; que, par conséquent,
dans tout procès pénal, la première recherche
qui s'impose consiste à Uêterm.ner si le faK le-
proejn1; .Il l'inculpé, en le supposant établi. ainsi
qu'il parait constant dans l'espèce aclnelk,
constitue une contravention dont les conditions
Intrinsèques et la onction ont été précisées par
un texte législatif spécial;
Attendu que, depuis la promu lu* t ion de Ja loi
du 18 germinal an X, les diverses lois qui ont
organisé et réglementé le droit de réunion ont
laissé en dehors de leur application les réu-
nions publiques du culte.
Attendu notamment que, dans l'exposé des
motifs de la loi du 1" juin 1SC8. il est déclaré
formellement que « la loi proposée ne touche
en rien Il la législalon coneivnaiw
du culte
Que la loi du 30 juin 1861 ne s'est pas davan-
tage occupée de réglementer les réunions orga.
nisées pour l'exercice du culle puhlir, dont \1
n'est ias fait mention dans l'arliele 4 qui pré.
cise rémunération des objets des réunions ->ii-
hliqucs susceptibles d'être indiquées dans la
déclaration; qu'ainsi que l'a affirmé M. le minis-
tre de l'instruction publique r des cul'es da;is.
dans son discours devant la Clmmhre des dé-
puits, le 9 novembre 1906, quand In loi de
1881 sur les réunions publiques fut volée, elle
ne visait pas le çuljte public, elle ne l'assimi-
lait pas a dès feimionS publiques »
Attendu qu'il est constant que l'exercice r.u-
blic du culte catholique était alors régi par les
dispositions de la loi du 18 gcrminal an X, dont
l'article premier est ainsi conçu
« La religion catholique et romaine sera Il.
brement exercée en France, son rulte sera nu.
blic, en ae conformant aux règlements de po-
Ure que le gouvernement jaugera nécessaires
pour la tranquillité publique ».
Attendu que !n loi titi 18 germinal an X ayant
été nbrogée par l'art. 44 de la !ni du 9 décembre
1905. celle dernière loi forme le droit commun
du culte cnlholique; que son article 1" s'ex-
Ln République assure la liberté de cons-
cience. Elle garantit le libre exercice, des nulles
scus les seules restrictions édictées ci-npris
dons l'inlOrêt de l'ordre publie
Attendu que la loi du 9 décembre 1965, dnns
ses article suivants n'a prévu que le seul mode
d'exercice du rnlte publie organisé par l'éta-
blissement d'associations eultiHles, lesquelles
cllr Il pris le soin de réglementer
que c'est bien aux associations cul-
de l'art. 25 qui- ne réglemente, que les réu-
nions pnur la célébration d'un mile tenu dans
les Iccnux appartenant A une nssncintion cul-
tuelle ou mis h rn rtfsTosfHon » que cela est
si vrni ouc l'art. 49 fin rrfjîeinent du conseil
d'Etat du 6 rr.nrs 190A subordonne la validité
de la déclaration préalable ledit
arl. 25 .=r,us la sanction pénale iMielée par l'nrt.
29 il ?a sisnaturc par deux clé;.vi;i's au moins.
de l'association cultuelle
•\ll.-inlu nue. par suite, les outre. réunions du
culte publie, notamment celle- résultant d'initia-
tives individuelles, licites, en verlu de la rèale
aux termes de laiiuiîlc tout ce qui n'est "as
défendu est permis, demeurent absolument li-
bres comme elles relaient par le pa^é puis-
qu'elles so tiYiuv.nl maintenant réaies nnr la
seule disposition de l'art, premier de la loi du
9 qui garantit le libre exercice
du culle. )\ moins qu'elles il- tomlieiil --mis les
•i Attendu 011'il reste n 'i ln loi
du 9 décembre 1905 Il soumis le- réunions du
culle public un réeime et obliga-
toirement auv dispositions de la loi rlu 30 n
1SS1, qui nie leur étaient pas applicables avant
attendu qu'il est de principe nue des obli-
g.'ilinns nouvelles dont l'in^lwerva-îmi consti-
iurrait unp contravention siiscnlilile d'entraî-
ner une pénalité ne peuvent êliv nue
par un texte. législatif .spécial
« (Arliclrs 1 et 4 du Code m'naP.
Attendu qu'en matière ciiminplle, tout est
de droit étroit: nue Irc loi, doivent (»lre cintres.
pré.rt«fs et non éqiiivnqjies; qu'elles ne «ont nns
susceplible» d'extension et qu'aucune Induction,
aucune raison d'mmlocie n'en iiislifleralent l'ap-
plii'iiliuii des eus nulre.s que ceux omu'i^m!-
« Attendu que le texte formel nécessaire pour
soumettre les réunion1! publ'V|nes du culte or-
genis.'es en rtehi-:1- des assoei:ilions cultuelles
aux prescriptions ,1<> la loi du .10 juin 1SR1
n'o pas été inséré dans ln toi du 9 décembre
1905. que. spécialement. Il ne se trouve pas
dans le.s termes de. l'article 25 qui. visant les
associations cultuelles, n'a pas une portée gé-
Attendu qu'il résuMe même de l'examen des
eu a tUS relriini-hé. ot que (vile suppression,
quels qu'en soient les motifs-, enli.iine forcément
cette coii.séqiieiico que les réunions du culte pu-
blic organisées on dehors des associations cul-
tuelles ne son tpns plus si"uni"5CP quo par le
passé a l'application de la Ini dit 30 juin
laquelle d'ailleurs, nu.x ternies de. la circulaire
do M. le ministre de l'instruction publique ot
6*e, (]il « nécessite pur
la même des choses certains; accom:n."oe-
mpnls pour s'adapter aux cé;éin..iiie.s r- lit'iiii-
relevé contre M. l'abbé Elienne ne tombe pus
sous l'application iliw arliclis II) .lo lu !i du
30 juin IjWI et VA du code pénal.
fins de la poursuite dé-
Il est liii-n pr.iliiiblo que le
de police va se pourvoir en «nss.'ilion.
ILLE=ETM'ILA1NE
VITHE
MOI tT D'UN Il Après
avoir pusse la nuit et une p;u lie de lu jour-
née de samedi au village de la (irtiixle-lluie
en Vitré, un nommé Auguste Lefeuvre. ter-
ras.sier. sans domicile lise, G5 ans, originai-
re de Sainl-Sermain-en-Cogles, en parlait
vers deux heures de l'après-miili, se diri-
geant vevs Uival.
Apre. avoir parcouru quelques kiloinù-
Ires Ix^fouvre fit demi-tour et revint il la
ferme qu'il venait de quitter. Après ezpli-
cations, il fut admis, à nouveau, a y passer
la nuit de, samedi à dimanche il paraissait
indisposé, mais ne se plaignit pas et alla
tout droit à j'étabte qu'on avait mise A sa
d.isn.Siiiun.
Le iëndemeaiii vers 5 heures et demie du
matin, ]a domestique de M. Bénard. occu-
pant la dite ferme, l'entendit rnler. Elle pré-
vint ses maîtres qui assistèrent le malheu-
reux dans ses derniers moments.
M. Bénard a fait procéder aux formalités
nécessaires pour l'enlèvement et l'inhuma-
tion du défunt.
DEUX JEUNES GENS TOMBÉS A L'EAU
Deux jeunes conscrits, MM. Auguste Sali'
drais et Guillet, revenaient dimanche soir
vers !) heures d'une réunion tenue à la fer-
me de la Santé en Pocé, lorsque passant
sur le pont de Malypasse, trompés sans
doute par l'obscurité, Ils firent un faux pas
et tombèrent tous deux dans la rivière. A
leurs cris, on accourut il leur secours. Guil-
let fut retiré sain et sauf, mais son cama-
rade avait déjà succombé ù une congestion.
Ses parents habitant a Chalet près Vitré,
furent prévenus immédiatement et emme-
nèrent leur malheureux fils.
Cet accident qui a produit une pénible
impression jette dans la douleur une famille
honorablement connue. L'inhumation aura
lieu mercredi à la heures en l'église Notre-
Dame de Vitré.
FOUGERES
La Grève
des Chaussonniers
Une demande des coupeurs
Fougères, 4 février. Samedi soir, a 8
heures et demie, les coupeurs en chaussu-
res ont tenu dans la salle de la rue de l'Hor-
loge la réunion annoncée. Commencée à 8
heures un quart, celle-ci s'est terminée à
9 heures un quart sans incident.
M. Feuvrier. seertMaire. du syndicat, a an-
noncé Il l'assemblée on'il nUait demander au
président
n'existerait plus rle moyenne pour les je'i-
nes coupeurs ni pour ceux qui coupent les
draps, les feutres, les dessus, la serge et
les ii bains de mer Il a fait remarquer
que malgré cela les pitrons ne supporle-
rai'.l!i! pas d'augmentation en généra!.
('•\s nouveaux tarifs cnmmoiieornienf il
être mis en vigueur le I" moi prochain et
ainsi que les les coupeurs si-
gneraient le contrai pour trois ans
Cette décision acceptée par l'assrmhV'C- Il
été portée a la cnniinissance du syndicat
des fabricant*. On ne commit pas encore
la repense de la cîifirfbre syndicale, mr.is
tout port»» a croire qu'elle sera favorable.
Celle apiY-iimli on a repris la discussion
des tarifs de ln fabrique Vannier. A 3 heu-
res et demie, ouvriers et patrons tomhnient
d'accord.
Les pourparlers conlinnrnl ce soir par la
fabrique Pautrel.
Tribunal correctionnel de Fougères
L'allaire Margalé. A une précédente au-
dience, le Lnbunal prononçait par défaut une
condamnation à trois mon do prison contre
Victor Margalé chati-?yonnier rue de Vitré, pré-
venu d'avoir le 19 décembre lors de l'échauTfou-
ré,e qui se produisit rlevnn!. l'usine fichant l'
par! au ficndurine D.ilio an coup de poing dans
la poitrine, un coup de pied au hns de l'aine et
un coup de clef prls dr la tempe gauche 2*
le gendarme Duval qui prétait main-
forte 1\ son collègue: 3' oulra.^é les agents de
la foive pu|i]ii|tic et fait rébellion.
Aujourd'hui Murpilé. a.iant fnil oppnsitoin.
l'affaire- est évoquée il nouveau.
Le tribunal coiionnme Marf;ulé Il lieux mois de
pris.'ii.
Lu Il,.1/11'11.811;11/(11/'('1, Le 28 juillet. Eu-
gène l.uca«. domestique chez M. Louvigné. en-
voyé njn'rclier de l'eau-de-vie en profita pnur
s'eniuvr. \'oynnl qu'il ne revenait pas. I.nuvi-
k'né alla au-devant de lui et le trouva qui lm-
vai'. il in.Miio le goulot de la bouteille. \1 lui fil
des reproches. Lucas lui jcla la bouteille, il la
tête, puis liront son couteau de sa poche, lui
dit « Je vois te faire une boutonnière au ven-
tre Peu après, il vint foire du bruit A ta porte
de s. n patron, le menaça et. mis à la porte,
l>n»a la devanture do ta maison. Il quitta La
tlhiil' ne emportant dos véteinenis que son pu-
tron !ni avait prèles.
f^'iilnuuié |r défaut. Lucas :i fait op|i.i-.i,ioii.
Le tribunal lui inllige deux mois de prison.
I.iVorsM. Nous avions relaté dernièrement
le tamponnement' par le tram do trois viiclu-.s
prè.s 1;. Hivière. Une des vaches fut écorné,' et
le.s deux autres eurent une patte ca-sée. Pour
C3 firiii-iix hiV'i'-iiI. la compagnie fi fait div^cr
cui-lr;, vent ion au père Ceiniain, le conducteur
du ti.iii|uau, et M. Jean Leliossé, le propriétaire
est il,, coniin-' civilement responsalile. Le tri-
p..nr à la police des tramways.
Le 10 décem'hre. nu
cours dune rixe entre carriers, les dinx l'ali-
(tol, .leiiuMarie et Alfntl, se collelèien!. m\.c
Il, ,la, i pic et liîs ot I.emoine. Le père Rome eut
un l'r.is cassé et Jean-»\fr.' ie Falijtol est pour-
suivi pour violences. l(j francs d'ainen.le.
MONTFORT
CONSEIL MUNICIPAL. Le Conseil
municipal s'e.sl réuni dimanche. Voici le
compte-rendu de la séance.
Le naire donni lecture d'une pétition des
commerçants de la placo de la Cohue, rues
du Tribunal el de Gaél. demandant que le
marché aux veaux ait lieu sur ta place de
la Cohue. Le Conseil fait droit a celle de-
mande, mais seulement une fois par mois,
le jour de la foire, et en conservant le mar-
ché aux vaches place du Tribunal.
Toutefois du (or juin au i!7 septembre, le
marché, aux veaux se fera son:; Il' nrbivs
du Tribunal à cause de la chaleur.
Le Conseil approuve ensuite le paiement
d'une somme «Je 75 farnes effectué pour
l'étude d une rue nouvelle partant du dou-
levard Carnet an boutevaru du Colombier.
t.e maire fait part d'une tlemande nou-
velle de M. le curé de Montfort sollicilunt
la location du presbytère pour 3, G ou 9 an-
nées.
Différentes observations ont été échan-
Rées par i^s conseillers relativement aux
conditions du bail telle que la durée, le prix
de location, les impôls, les réparations et
t'assurance.
Après ces diverses observations, le Con-
seil a été d'avis, a l'unanimité, de renvoyer
la question à une séance ultérieure.
Le Conseil approuve une délibération du
bureau de bienfaisance, concernant l»gi
fait par \f. Bellamy à cet établissement.
(A mitre.)-
ETAT-CIVIL. Dilef». Bmignard. M,.rt».
Louise Hnse. 5fi an3. épouse de Entier An'IéoLi
rue Gaël Julien .I"an-Mnrie. 76 ans, veuf rijn-'
pon. Hôpital-hospice. Blanchard Mathurin. iki-
serand, 3fi ans, veuf Gas<-oùt Cnupu
renlu'r, 76 ans. veuf Lebeau, rne dn Bêlai-
f.i-rhaux Mnria-Am.'lie-Ju'ienne, fi ans et (kmi,'
Hôpitnl-hovspiee.
Pleumeleuc
ENFANT RRULE VIF. Dimanche
après-midi, Mme Lechaux était partie aux,
vêpres laissant sa filFe Maria Agé de 6 an?
et demi à la garde de son mari. L'enfant
avant froid s'étant approchée du feu, le feu
prit a ses vêtements et en un instant elle
fut entourée de flammes. Elle appela au se-
eoiifs. Son père qui était sorti.un infant
arriva aussitôt et jeta sur la pauvre enfant
un palelot et réussit, après sêtr»1 hrtlé gra-
vement les mains à éteindre les flammes
qui entouraient son enfant, qui fut trans-
portée l'hôpital do Montfort où des soins
lui furent prodigués ainsi qu'au père, mais
la pauvre petite expira il. tu heures du soir
au milieu d'horribles souffrances.
Le père et la mère sont inconsolable'.
REDON
ACCIDKNT ET NON Sl'ICIDE. N./i.V
avons annoncé, dimanche, quo l'exsudé
champêtre de la commune de Sixf, M Jo-
seph Burhan, s'est noyé dans !a rivière i\ei
l'Aff. D'après l'enquête il laquelle s'esf li-'
vréf» la gendarmerie de Pipnac. il résulte)'
que la mort est purement accidentelle.
Le père Burhan Il, qui était très e.stjinfl:
dans !e puys. n'avait jamais manifesté lin-'
tentinn de se suicider.
Il était Arré de 7;i nns, marié et nère de
six enfants.
Pipriac
SKUVICK D'nnTAVK. l'n r-erwe
d'Oi lave, en mémoire de M. le chanoine
sera c.Méhvc tiens l'église de celle nnroisse,
LA FETE A SOfllAITER. Aujourd'hui 3,
EPIIEMEIUPKS. 1!66, trailé ,faUi,in, ,
tnfine el la Sw\lc. (;i»i. rnue par Fr.'dt'rk de
Hollande.
LE TEMPS QVIL FAIT. Oli^rmlioim du
i fi'yrier. maison Rindn. nie \at'uwat< Itn-
mètre à neuf heures du mav'ma 3
minima J.
M. Mascuraud cherche des adhérent?
Depuis <|iiolt|iies jours, le rédacteur parle-
a Hennés, où il est vnm, délémio par \f.
Mascurauil (Alfred1. << de la Seine,
président honoruire de la Chambre syndi-
cale de la bijoiiterie-funtaisie eu tous' gen-
res, ancien président du conseil des jinnl'-
bre de la commission supérieure des ex|>tj.(
silions, membre du comité consultatif i!-sî'
extérieur n. et par dessuc luiit président .ht
fameux eomiie républicain du commene,
de lintliislrie cl île l'agriculture, qui lit Luit-
s'en souvient.
ledit M. Masi'iiiaud de recruter des aliid-
rents pour la fuiiuatiun dans n'jlre \ilia
d'un comité lo, al.
Muni d'une lettre otlicielle du ::rand ni,.
peiisaleur des laveurs ininisl.crieiles, il s'est
présenté, chez plusieurs importants iiriiiô-
tricls et coiiimerçuins dc nutre villo, ijui
n'ont voulu prendre envers lui aucun eu-
également eontéré a\ei: KJes persoiin;iL:0S(.
polili([iies. ou suseepliblcs de devenir des
lue tes seconds ont demandé rélléeiiir.
l.is présidents des coinilés
voient plulol il un niainais u-il celle 10-1;
tivc.
!.̃̃• délégué de M. Ma.-i-ni aud, sans se :ts-
ser, coutume ses déniatelics, multiplie les
entrevues el il espère arriver par finir à
li'imver les qu.iianie menibrcs qui son! l'.é-
(Jimiul ceux-ci auront été découveri-
ce qui peut demander du temps le lies
plus supérieure îles expositions vie!li"i
procéder à l'inauguration Ile la section ren-
nai;e. Pour donner plus de pompe, celte
Ma: cii-
rand se fera assister [wr le ministre du
commerce d'ulors, inii poiiiiuit b:en ueli'û
plus M. OniinierjUie.
(or). Est
industriel et au 438 Portugais il,
;,7
Crédit 3 ".nouveau. diverses
95 nouveau. de ACTIONS
Crédit foncier hongrois 564 »»
Pays Autrichiens. 1
Villes Français Eaux pour 1 étranger. Il')) Forces motrices du Rh6ne
ACTIONS Etrangers »1) Télégraphes du Nord. Il,20
de du » la Gironde
Electricité de Paris
Hartmann
Rentes Platine
maritimes Tabacs
Argentine un
Aulnche 4% (or). Omnibus (jouissance. un 119 ni 01)
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