Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1904-01-27
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 27 janvier 1904 27 janvier 1904
Description : 1904/01/27 (Numéro 1621). 1904/01/27 (Numéro 1621).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k640230t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/10/2008
« H» 'Ouest-Ecïaii*. »
venaient s installer dans les environs du
Mail aussitôt, la police les pria de dé-
6uerpir, mais les nomades s en allèrent
camper dans la cour d'une auberge, où ils
étaient a l'abri des visites des agents. Et,
dès hier, on commençait travailler ».
C'est une femme, une bohémienne de
18 ans, qui opérait; le truc qu'elle em-
ployait est celai des pièces Léopold, qui est
bien connu. Mais contons les faits, l'on
comprendra tout de suite.
Hier matin, vers dix heures, la jeune
fille se présentait chez M. R. bijoutier,
rue Chalais. Elle demandait à acheter une
petite bague d'une minime valeur Mme
K venait d'ouvrir son tiroir pour rendre
la monnaie.
Oh madame, s'écria tout à coup la
bohémienne. vous possédez un louis d'or à
l'effigie de Léopold. cela a beaucoup de
valeur, et chez nous ou les paie très cher.
tenez, voulez vous me changer celui-ci ?.
Et elle plongeait la main dans la boite
où ne trouvait une somme d'environ 650 fr.
puis, après avoir change le Léopold et
acheté une autre petite bague, elle s'en al-
lait.
Mme R. n'avait rien remarqué de sns-
pect, la bohémienne avait tout payé.
pourtant elle compta l'argent et fut absolu-
ment stupéfiée en coustatant qu'il lui man-
quait 160 fraucs 1
Son mari cournt au bureau de police et
conta à M. Jacquinot, commissaire du
2' arrondissement, ce qui seuiit passé.
Aussitôt M. Jacquinot se mit avec un agent
à la recherche de la bohémienne.
Ce ue fut pas long, elle était montée en
tramway et s apprêtait à regagner le cam-
pement. L'agent Courtail la fila aussitôt et
iorsqu elle arriva au miliea de ses amis, il
voulut arrêter. Mais il se trouva en pré-
sence de gens bien décidés qui ne sem
blaient pas devoir laisser facilement ar-
.rétpr leur nompagne. Le brave agent allait
-peut-être passer, comme on dit, un mau-
vais quart d heure.
Mais M. Jacquinot arriva bientôt. Il fit
emmener la bohémienne dans l'auberge et
l'iule c logea. Elle déclara se nommer Ma
éeieine Mathuriu et être âgée de 18 ans.
En réalité, elle porte bien vingt-cinq
ans.
On 'a fouilla, mais tout l'argent avait
disparu et l'on conçoit qu'il est malaisé
de retrouver 160 francs chez des saltim-
banques
Pendant l'interrogatoire, M. Jacquinot
aperçut un individu de la bande qui rodait
prés de l'auberge, la main dans sa poche
il Je fit aussitôt arrêter et fouiller. Il était
pj-teui d'un immense couteau catalan et
« inblait ;«er. disposé à s'en servir; cet
jiidividu, âgé de 17 ans, a été arrête en
îuAme temps que sa compagne.
Voici le fait mais aos lecteurs, de
même que Mme R. se demandent sans
doute comment cette bohémienne a pu
soustraire ainsi 160 francs, sans qu'on s'en
pût apercevoir.
Uh 1 le truc est bien simple. Elle avait
la main enduite de glu, de résine ou d'une
matière collante quelconque et, en prenant
le fameux « Léopold u, elle réussit tans
peine à soustraire du tiroir sept ou huit
louis de vingt francs. La dextérité de cette
femme doit être extraordinaire pour que
MmeR. assise à son comptoir, n'ait
rien \u de la manoeuvre.
Naturellement elle n'est pas à son coup
d'essai l'enquête a établi eu effet que la
fille M.ithurin s'était présentée dans
plusieurs maisons, dans des épiceries et
après avoir acheté du chocolat, du raspail.
elle avait essayé d'employer son truc.
Mais dans la caisse, il n'y avait pas de
louis à l'effigie de Léopold 14
Peut-être apprendrons-nous d'antres ex-
ploits de la bohémienne en tous les cas,
l'affaire est intéressante et nous y revien-
dons. Pour le moment, nos félicitations à
M. Jacquinot et à l'agent Courtail pour
l'habileté dont ils ont fait preuve; l'agent
Courtail. en particulier, courait réellemeut
du danger au milieu du campement des
bohémiens. Tous nos compliments. F.
LA JOURNÉE SPORTIVE
Lc Stade Rcniuit
champion de Bretagne
Nous avons annoncé la victoire de notre
équipe rennaise ce qui reste à faire maint-f-
n.t, ,('Et un compte-rendu un peu détaillé
fie l'épreuve auquel j'ajouterai une très courte
Le n, atch de dnuiuciuc a été divisé eu deux
pluat» bien dis'.inctps, d'autant plus nette*
qi-c!!e< concordaient avec les deux mi-t-mps.
Prudant la première, le jeu fut presque ton-
jours dans le but des Servannais et nos équi-
piers rnarquèreut deux points. Daoa la se-
conde, ce fat le coutraire, les Rennais joué-
ra ni la détecte et les aeunts de l'U. S. S. ne
surpassèrent, sans pouvoir cependant rien
changer au ri-mUat.
Ceci naturellement est un conp d'œîl géné-
ral il y ent bim des échappées des denx cô-
té», mais ü est indiscutable que le* Rennais
attaquèrent au début et se défendirent à ta
tir: avec le «snrcès que l'on sait.
Dès le début. U ligue à'acants du Stade
•'e*t iitoinréi supérieure. Doeheinc, n l'aile
droite, centra avec use c admirable sûreté et
cV«t a la suite d'uue de ses passes qu'Haillon
dis -(]•» le premier point. Quant au second
but. ̃ f.it unique après une grave faute du
c. iJlJiim: anpliis. M. Dtbbey est on foolbal-
Jei «mi r. te, mais il oublia un instant qu'il
était arrière, dribbla, le ballou lui fut enlevé
et p-.HKA entr^ iea p ileaux.
Et voilà le match 6ui. Ma'ntenaDt l'on
sttrj. brau iaire des deux cotés, le résultat ne
changea point. Au bout d'une demi-heure
le championnat était joué
Un mot des équipe. Pouiqcoi les Rennais
out-ils gagrë ? Pourquoi les Anglais oct-iîs
été battus ?.
Lorsque je pronostiquais la victoire du
tri. m rennais, je me basa:s sur nn point capi-
tal, la ligue d'acants. La défense, avec un
arriére comme Peters et un garde-but comme
Con houreu re pouvait inquiéter perhjnue,
mais le« atants tout était Il, car pour gagner
il ne suffi t p-s de résister, il faut marquer
des point-, Aus«i les Rennais en ont marqué
parce qu'ils av;ueut des acants supérieurs,
mais l'équipe de l'U. S. S. elle.
Autant sa défense était bonne, autant sa
Igi" d'avant" t'est montrée faible. OU, il
faut Tvronniii;ie q;elle eut des échappée
«plendidss et qui. si elle ne marqua point un
ou deux buts, c'est grlcp an sang-froid de
Couibonren et à l'infatigab e activité de Pe-
ter» main en général Je* avants de ru. S.
S. ccdjuk ttaifn' des fautes auprès du but.
Certains dribblaient ayiüt devant eux deux
et deux ai-rières. et puis le shoot
firal eliit mal dirigé.
!%laie à côté de clt, quelle précision dans
le. pa««p«, lorsqu'ils en voulaient faire 1
Quelle vitesse pour se dégager Et surtout
quelle endurance jusqu'à la dernière minute
Car il faut reconnaître que l'U. S. S. possède
«ne très bonne équipe et, pour dire vrai, elle
a eu un peu de guigne. Rapperons-noas à la
pr> nrére mi-temps,- cette série de passes,
mêlée de diibbiing. les cinq avants groupés
devant je but reunais et le balloo allant frap-
per la barre horiioniale. Ab il s'en fallait
de quelques centimètre» et certes j j'ai eu un
moment de crainte pour le Stade. Et, à de
très nombreuses reprises, pendant la seconde
mi-temps, les acanis de 1 U. S. S. out ainsi
menacé le but rennais, mais a'ors c'est ici
qu'il faut dire on mot de la défense du Stade
Keo liais.
Eue fut tout simplement admirable. A la
seconde mi-temps, elle eat fort à faire; Peler,
arrêtait, poussait, renversait, avait des coups
d'une longueur étonnant? et engageait de vé-
ritables duels avec Debbey dont le jeu est
excellent et la vitesse remarquable car M.
Debbey n'est poiut un jeune bomme, un de
tes fil@ jouait dans l'équipe. I
D'autre part, Couchouren a arrêté bien des
shoots et Jamain eût de très heureux coups de
pied. Brcf, la défense rennaise fut excel-
lente.
Et voilà Mon opinion est que l'équipe ren-
Daiee est supérieure à celle de l'U. S. S.
supérieure par son ensemble, tout y est bon,
attaque comme défunte. Les Anglais, au cou-
traire, étaient trop inégaux leur ligne d'a-'
vtnta était insuffi»an!e joignez à cela le
petit coefficient de malchance, inévitable
daus chaque match, et voici expliquée >a dé
faite de l'Union eportive eervaunaist.
Evidemment, ceci n'enlève >ien a la vic-
toire de nos fuoiba 1ers. Le Stade rennais est
champion de Bretagne, il s'est montré la
hauteur de la répntation et nons aorioiw été
bien surpris qu'il ne confirmât point ntn pro-
nostic*.
Noue lui adresons des félicitations sincères
pour avoir si digaernent représenté le* cou-
leurs lennaises. H. F.
Reprises des sépultures. La
dernière inhumation de la 9' section du ci-
metière de l'Est date du 3 avril 1893 par
mite, le délai de huit aar:écs prévu par l'art.
1739 du Code de police oit depuis longtemps
expiré.
Les familles dont les concevions sont ex-
pirées sont invitées à les renouveler et celles
qui n'oit pas de couecsiona a acquérir le
terrain occupé. A défaut, les famillea dev:ont
faire enlever les monuments et a'tributs fu-
néraires déposés «or leurs tombes avant le
1° février 190-1. Dans le cis contraire, l'Ad-
ministration fera en lever d'odi.'e ces objets et
les tiendra i la dispnsitio-i c.cs famiiKs inté-
rewres jusqu'au 1' février 1905.
Ce délai passé sans léclam.-i lions, ils de-
Tiendront la propriété de la commun.
Arrestation. Le nomnte Jean Mé-
tayer, agé de 51 ans, cocber, demeuiant bou-
lavard de 'a Liberté, 1. a été arrêté hier en
vertd d'an roundrU d'ameuer de M. lejaco
d'instruction de Rennes et écroué ia Maison
d'arrêt. 11 est inculpé d'outrage? publics iL la
pudeur.
Uu mois de eorrcolion. En vertu
d'une ordonnance de M. le Président du Tri-
banal civil, le! jeu. Ilippolyte ltullon, 12
au. a été conduit hier à la Maison d'arrêt
l-our y être dé'énn pendant un mo s à titre de
correction piternelle.
Ii. l^annier. Chirurgien dentiste, di-
plôme de la Facnlté de Médecine de Paris.
4. quai de l'Université, Reunes, reçoit de
9 heutes à 5 heures. 1-n
LA SOIREE RENNAISE
Le concert Jules Boncherit
Le concert donné lundi soir dans la
aalle des fêtes de l'Hôtel de-Ville par notre
compatriote breton Jules Boucherit, a eu
un succès encore plus grand que celui des
années précédentes. A 8 h. 112, la salle est
absolument comble. Et cependant bien des
personnes cherchent encore à y pénétrer.
Malgré la bonne ordonnance et les louables
efforts de MM. les commissaires, les der
niers arrivés ont de la difficulté à trouver
une place.
Il est près de 9 h. lorsque Mlle Magde-
leine Boucherit attaque sur un beau Stein-
way à queue, l'émouvant trio de Brahms,
qu'elle interprète magistralement en com-
pagnie de Mme Cécile Boucherit, au vio-
loncelle, et de son frère Jules Boucherit,
dont le talent fut revoté aux Rennais, il y
a dix ans et plus. En l'acclamant, les di-
lettanti de notre ville ont prouvé au jeune
maitre combien son talent leur était sym-
pathique.
M. Pontecorvo est un ténor dont la voix
a beaucoup de charme.
Les morceaux délicatsqu'il avait su choi-
sir Sérénade d'automne, de Fontenailles,
Nuit d'Espagne (Massenet), Fédia, jolie
page de C. Erlanger, l'auteur du Juif polo-
nais, convenaient bien à son organe et à sa
nature artistique.
Mme Boucherit nous a montré son beau
phrasé et une ampleur de son peu commune
dans Sur le Lac, de Godard, et Le Cygne,
de Saint Saéns.
La sonate de C. Franck est superbe,
tour à tour pathétique, poignante, souvent
tourmentée, mais aussi charmeuse. Cette
oeuvre, que seuls les dilettanti auront pu
apprécier sa juste valeur, a permis à
Ellle Boucherit et à son frère de mettre en
relief toutes les qualités de leur jeu et de
leur prodigieux mécanisme.
La Rapsodie, de Listz, était bien faite
pour étonner la Berctute, de Grieg, et
l'Arabesque, de Debussy, par contre,
étaient toutes de charme. Mlle Boucherit
y a développé avec succès les ressources
de son solide talent.
Le Zigueunerweisen, de Sarasate, a été
le clou de la soirée pour Jules Boucherit.
Pour M. Pontecorvo, les deux mélodies
anciennes, chantées en italien, ont eu les
faveurs de l'auditoire qui l'a contraint à
donner un morceau de plus. Alors on a
applaudi frénétiqaement une Berceuse, de
Catherine, un jeune compositeur.
Le concert se clôturait brillamment par
la Polonaise, de Chopin, plusieurs fois en-
tendue à Rennes. L'oeuvre n'en a été que;
plus appréciée. Chacun aura compris ces'
pages si délicatement mises en valeur par
Mme Cécile Boucherit et Jules Bouche-
rit.
Nous ne saurions passer sous silence le
mérite de l'accompagnateur M. Decreus,
excellent musicien et pianiste accompli.
Et maintenant, merci à l'Aasoctation
artistique et littéraire de Bretagne de nous
avoir conviés à cette soirée de gala dont
chacun conservera un long souvenir.
Commerce rennais
II est flatteur pour notre amour-propre
d'enfants de Rennes de constater que les com-
merçants rennais es font, chaque jour, une
plus hante idée du rôle qui leur revient pour
!'embel:i=seuient de notre ville.
Nous sommes loin encore de réaliser le
spectacle que nous offre l'activité commer-
ciale de certaines villes de province par les
expositions quasi hebdomadaires de leurs ma-
gasins, mais, déjà, nous assistons 4 des trans-
tormations qui sont le* préludes d'une com-
plète modernisation.
De tous les magasias qui ont marché a,
grands pas daus cette voie, signalons la mai-
son de nouveautés « Le Boni », Au Coin de
Rue et aux Graudes galeries des Tissus rdu-
ni», 7, place de.Bretagne.
Ses progrès, tant d'aménagement» maté-
riels que ses résultats aoqurs ipar le bon
marché, tiennent presque dn prodige. Si nous
possédions aujourd'hui, à Renne*, nn maga-is
qui ne nous laisse rien à envier aux insîii.a-
tions parisiennes, nous le da cette maieon. Pour en juger, ne apus con-
tentons pas de longer nonchalamment ses
étalage,y, profitons de « l'entrée libre en-
trons et nous nous initierons au confortable
d'on magasin moderne.
Ici. ce tont les articles de proposition qui
sollicitent l'achat par leur bon marché, là, ce
sont lee nouveautés de la saison qui, rayon-
nées avec or'd.-e, tapissent les rours des pins
belles draperies. Le tout, ensemble féerique,
satisfait, dans an milien de travail, aux lois
de l'esthétique, dont les eongéquences sont la
satisfaction du sentiment do beau chez
l'homme.
Nous engageons virement nos lecteurs et
aos lectrices a vieiter ces magasina.
CONSEIL DE GUERRE DU x. CORPS
AUDIENCE DU 26 JANV1KR
L'attentat de Gherbourg
On se souvient de cet attentat commit par
an soldat de l'infanterie coloniale et dirigé
coutre la personne des souverains italiens se
rendant en Angleterre, au moment de leur
passage à Cherbourg.
Une demi heure environ avant l'arrivée train royal, un colonial du 1" d'infanterie,
cliargé de la garde de la voie, avait placé
t,Uït.-o ou ciuq cjillo.iï sur les rails un che-'
min de fer ,;ni furent découverts aa cours
d'une ronde de nuit fai'.e par le chef de dis-
trict A!lard.
L* cho-e fit grand bruit, on le devine, d'an-
tant plus que l'attentat était le fait d'un des
soldats même chargés de veiller sur la eécu-
rité des majestés italiennes. On ne qualifiait
rien moins que de manjenvres anarchiste* le
g .-s te du soldat, qu'on sut être plus tard un
Dominé Désiré Diot, 2f ans, né à Rieux
(Mnrne), ne paraissant pas jouir de la pléni-
tude de ses facultés mentales.
Interrogé. Diot répondit naïvement qu'il
avait mis sur les rails Ies cailloux pour voir
si, quand le ir.un passerait, a ça ferait du
feu! n Ces mots peignent bien quel est l'état
d'esprit du malheureux soldat que ses chefs
considéraient comme un dégénéré, et dont la
place serait niiem dans une maison de santé
qu'a l'in!érieur ci'uue caserne.
Devant les juges militaires, D'ot renouvelle
ses déclarations. Il n'avait nullement l'inteu-
lion de faire dérailler la train du roi et de la
rei.ie d'iialie, car, comme il le disait Je
n'en voulais il. personne, mais pour monlier
aux aiuarades qael fourtii ça ferait. u
M. le sous-lkutcuant Birb. qui avait Diot
sous se-j ordre attribue l'acte de celui-ci à
na enfantillage. Enfantillage qui, heureuse-
ment, n'aurait pu avoir de conséquence* gra-
ves, car. à la suite d'expériences lai les, il fut
leconi'U que eeî pierres, qui étaient d'un vo-
lume peu considérable, ne pouvaieut occa-
siouuer ancun riéraftlemenr.
Ce sont les coucidératioûi qn'a laites valoir
et avec bsaucuup d'éloq;ie-ice dove.oppées M*
Bourdy. qui a obtenu 1 acquittement qu'il
Che»3ourg. Les suites de l'iorrsse.
Un jour, après avoir bu. le soldit Wittioe,
qui ebt d'origine allemande, rencontrait dans
lei rues de Cherbourg, ua matelot nnglais,
qui l'emmena à bord. Le cavire quitta le
port, emportant Wittiug qui dObruqna :'t
Londres, où il rcsta six mois. Is"o«a;it rentrer
en France, il çe rendit en A leujaçn; ou il
fut emprisonné pour insoumission. Car,
Witting, qui ae voulait pas servir oa^ia l'ar-
mée allemande, s'était engagé 4^ la lrgjon
étrangère où il resta qua;;e aus.
Un beau jour, an bout de deux an·, pri-s
d'un remords Urdif, il se constituait prison-
nier à Charleville.
M' Sonolet défend avec beaucoup de talent
le malbturenx Wiiting, à qui le conseil fait
uni' application moléiée du code en ne mi
infligeant quesoixun e-quinzo jours depiisou.
D fseriion Jusliu Planée, du 2' régiment d'artilierio co-
loniae, ayant jugé avoir été puni injuste-,
ment, déserla et de Clerbourg se renrlit en
Belgique. Son absence duia un an. Planés se
constitua prisonnier à la gendarmerie de
Maubeuge. Il paie de 6 mois de prieon sou
malencontreux coupde tête.
Granvillk. Un garçon de cercle infidèle.
Le fait reproché au préveau dans cette af-
faire est un vol d'uue mimme de o'(i fr., com-
mit; au préjudice du cercle unitaire de Gran-
ville, dont il clnit ie garçon de salle.
En celte qualité, Léon Ernoult, 23 ani, né
à Teilleuil (Manche), était au coûtant de ce
qui se passait au cercle.
A son arrivée de permission, le scui-lieute-
naut Limonzin, secrétaire du cercle, constata
que le tiroir d'une table pla.ie dans la saile
ue lecture, avait été fr.iciuié et qu'un porte-
monuaie contenant 66 fr., qui s'y trouvait,
avait disparu.
Le soldat Esnault, qui était sent à pénétrer,
en dehors de^ officiers', dans le cercle mili-
taire, fut soupçonné, d'au!ant plus t|Us le
lendemain titi vol il avait disparu de Ia ca-
serne et ai'iûte dans une c immuot- voisUa de
Cherbourg. Il nia cependant. Devant le cou-
seil. it a eu la même altitude.
M' Pallart a prononcé une habile plai-
doirie, ce qui n'a pas empéché son client
d'être condamne à 3 ans de prison.
Saint-Lo. Pour une coueenure. C'est
une histoire de couverture et do couvre-pied,
qui amèin Ie soldat Paquin, du 136' de ligne,
devant la conseil de guerre du 10' corps. Uue
couverture- que Paquin avait descendue au
corps de garde disparut. De cette disparition
il accusa le caporal Poblot. Puni pour'avoir
pu représenter l'objet égaré, il accusa le ca-
poial d'être la cau!e Oe sa punition. Le tron-
vant, il i'insuttat et alla jusqu'à le souffleter.
Paquin était défendu par M. Ltflens, qui a
discuté pied à pied les enarg^s de l'a;cusation
a été condamné à 5 ans de prison.
Viendredi prochain, vu le grand nombre
d'affaires inscrites et dout l'instruction eit
terminée, le conseil tiendra uue deuxième
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COMMENCEMENT D'INCENDIE.
Dimanche soir, veu heures, le teu s'est dé-
claré dans la capote d!une voiture d'un mar-
chand ambulant qui stationnait rue Amiral-
•de-Guichen. Plusieurs personnes du quartier
sont accourues éteindre qe feu.
Au bout d'un quart d'heure tout était ter-
miné. Lesdéget: sont insignifiants. On ignore
ies causes de ce commencement d'incendie.
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Duhamel, place Gambôtta Henri Petit, rue
Alexandre iIl, 45 Germaine Février, rae
Amiral de Guichen, 34 Marcelle Jeune, rue
des Feateries, 10.
Promesses de mariages, Jean Beanlien,
conducteur de voitures, place d'Armes, 23. et
Joséphine Bertel, domestique, rae de la Fo-
ret, 86 Alfred Boussin, maçon, rue de la
Forêt, 132, et Rosalie Pomcbeval, rue Bri-
zwii, 19 Eugtme Vacher, domesUaoe à
Beancé, et Mari»Cbttel, domestique, fcoule-
wd de la Gare, a.
Dieis. Aagwttn DamaHty, 67 ans, i
Iné Joséphine Canot, rue de Laval, 42
Georges Divy. 3 ans, Hôtel Dieu Joseph
Yelé, 45 ans, HOlel-Dieu Pierre Remet, 80
ans ei mois, rue Porle-Uôger Aune Ha-
gère, 63 œ» et 10 moi*, rue Caarobert, 23
Anne Delanoë* J7 ans, Ilôtel-Dieu Géra rd,
rue de l'Hospice, 7 } Jeau Léveque, 53 ans et
10 mois, rue Bonabry, 31.
Tribunal correctionnel de Fougères
Audience du 26 janvier
FOUGÈRES. Délit de chasse. M. Rous-
sel, ouvrier à Fougères, était allé. le 30 dé-
cembre dernier, dans un jardin yoisin de son
habitation, pour essayer de i attraper, à
l'aide d'engins prohiba, un oiseau lui appar-
tenant et qui s'était échappé de ta cage. Le
tribunal le condamne à 50 fr. d'amende avec
sursis, et ordonne la destruction Ne l'engin.
Voyageur sans billet. M. Jules Marié,
déjà condamné quatre toit, a voyagé le 27 ep-
tembre 1903 de Fougères à La Selle-en-Lui: ré,
sans billet. Marié, qui fait défaut à l'audience,
est condamné à 25 fr. d'ameude.
LuiTRli. Puur avoir circulé sur la voie
ferrée. M. Jean-Marie Jourdan est prévena
d'avoir, le 12 décembre dernier, passé »ur la
voie du chemin de fer sans autorisation, en
• brisant le treillage de ciOtare. 16 fr. d'amende
avec sursis.
Saist-Etien.ne-em-Co6i.es. Rixe.
MM. Ange Leray et Jean-Marie Leray sont
prévenus d'avoir frappé Ni. Moulin, cnltiva-
teur à La Selle-en Coglès, le 1" jauvier 1903.
I' an café de Mme Fuuret, situe an villa ge
da Pont, vers 9 heures du matin, et 2', vers
I h. lt2 de l'après-midi, devant l'habitation
de M. Auge Leray. P.usieuri témoins à dé-
charge viennent atlirmer que M. Jean Marie
Leray a pji? uue part très minime à la
rixe.
Apre* une" beLe plaidoirie de M' Poulain,
avocat, le tribunal acquitte M. Jeiu-Mare
Leray et condamne M. Ange Leray a 30 fr.
d'amende et aux dépens.
Fougèhhs. Toujours Couasnault. M.
François Couasnault, déjà condamné 11 fois,
dont le 4 janvier courant à 4 mois d'emprison-
mmeut, e-t prévenu aujourd'hui d'avoir, le
31 décembre dernier, escroqué un sac de 'on
estimé 6 fr. 50 au préjudice de M. Viel, bau-
langer, rue de la Forêt et de l'avoir cédé pour
nne somme de 2 fr. à M. Ernesl Mouche,
marchand forain, actuellement en fuite.
Mouche eit acquitté et Couasnault est con-
damné à 5 mois de prison ccue po.no se
confondra avec celle prononcée contre lui le
4 courant.
Abus d s con tance. M. Delamaison,
déjà condamné 7 foi-, e t prévcna d'avoir dé-
tourné, le 3 avril 1P02, une douzaine de pai-
re» de chanfisires de femmes. 3 paires de
forme" et 0 fr. 45 de fournitures, le tout éva-
lué 66 fr.. au préjudice de M. E. Pacory, ma-
nufacturier. 2 mois de prison.
MOIM'ITORT
EST-CE LA VARIOLE
Le brnit circule avec peroist-incs qne la
variole aurait fait sou apparition dans notre
ville.
Depuis quelque temrs il courait le;! so)*t
de values rumeurs, ssjcz précisas s pourtaut
pour avoir déterminé le nouveau médecin
des ép d'mie.», le Dr Simr.nnpatix, se rendre
la sou<-p^éfecture où le. ma'.idies épidémi-
que, do'ven:. e >mme l'on sait, être déclarées
par le. médecina trsilant* snr nn registre
tenu à cet efl t. A la Sous Préfeetore pnint
de mention sur le registre cependant aiirèa
bie n des questions et avec bien des rét:èeu-
ces les employés finirent par avouer qu'il y
avait bien un cas suspect depuis trois semai-
Des.
En tos cas, le docteur a trouvé le cm açsez
suspect pour cesier d'envoyer son fils à l'école
publique qu'ii fréquentait .uparavant.
Maii qu'y a-t-il an fond de ce silence et do
cette discrétion que l'on trouve au moins exa-
gérée ? On l'ignore et on se demande quel a pu
être le but du maire. M. le docteur Landais,
eu suspendant non diagnostic.
En tous cas, prenez vos précautions, amis
lecteurs, at faites-vous vacciner.
TIRAGE AU SORT. Les opérations du
tirage au sort ont eu lieu jeudi dans le canton
de Bain-do-Brctagne, ce canton comprenait
cette 3.'Mi(a 208 conscrits dont 70 de Bain, 22
de Ercé. 20 de Teilles, 23 de Paucé, 6 de Po-
ligué. 25 de Pléchatol, 24 de Mess.ic, 8 de
Noé-BIanche, 7 cie Crévin le tirage a com-
mencé il. 10 heures et .s'est terminé à midi.
Suivant l'usage habituel les conscrit', à la
sortie de la Mairie, se sont munis do rubans
tricolures et ont parcouru le» rues rie la ville
drapeaux en lête, en chantant de joyeux re-
trains une grande partie était munie, rl'ins-
trumeuts en carlon fort orii.'nirnx, les cons-
crits ont été très gais et jusqu''i uue beur*
très avancée.
La Réglée HaisnTse et
».4IM MAIO
Les éfociiôns cantonales en 1904
Voici ceux de nos représentants qui, en
juillet prochain, c'est ¡¡-dire pest^rienre-
ment anxélpntions municipales, seront sou-
mis à réélection.
Conseillers ffïnëraux. MM. Demal-
vilain (Saint-Servau), Brune ('leine Fou
gères), Gérard (Combourg), Jlerclat (Can
cale).
Conseiller» d'arrondi*sement. MM..
Miricl (Saint-Ma!o), Bpaulieu (Dinard),
Lamotte (Dol) Mével (Chàtea-ncuf), Du-
rand iTinténiac).
A LA SOCIÉTÉ SCOLAIRE. Dimau-
che, à 2 heures. avait lieu au th:VrSaint-Malo une grande matinée concert orga-
nisée ptr l'Aeocii.tion ao.ioaie des anciens
élèves dis écoles, publiques de Saiut-M^o.
Après le concept, qui a réuni d'excellent»
artistes amateurs tcla que MM. Qnc!lin, Les-
nard, Lemaltra, Thorenx, Dcchelotte. Le
contour, Pony, Simon, etc., l'honorab:e M.
Pointel, conseiller municipal, trésorier .ic la
Société scolaire de secours mutuels et de re-
traite, a rendu compte de la situation finan-
cière de la société.
Il en i ë-uUe que. lei cotisations de l'année
ne so:it élevées à 1.230 fr. 03 A • e te s: mino
vient s'ajouter une subvention d l'Etxt de
118 francs. Au total, les recettes bc 'joi.t o'.iif-
frées en 1903 par 3.857 fr. 41, en excéde-it cie
2.695 fr. 26 sur les dépense;). Les sooiéuu'rea
sont au nombre de 221.
DIN4.RD
« Affaires -municipales
Enfin, nous allons voir le service .des
eaux s'améliorer; dans sa dernière séance,
4e Conseil municipal a voté près de 300.000
francs à cet effet. On empruntera au Crédit
Foncier, et nous pourrons boire, pat ait il,
la bouche que veux-tu, sans crainte des
microbes c'est parfait I
Mais il serait aussi bien à souhaiter que
la question des égouts soit prouiptement
résolue, Sur ce point, nos édiles n'ont émis
qu'un vote de principe. Encore a 9-il fallu
qu'ils y fussent invités par t'administration
préfectorale. Nous sommes, on le voit, loin
do compte.
En revanche, le tunnel avance. Les tra-
vaux, bien que n'étant pas poussés avec
une très grande activité, pourraient bien
'être terminés avant le 15 mars. Il semble,
par exemple, que M. Rochaïd-Dahdah
n ait pas l'intention de continuer la digue
jusqu'au boulevard des Ecluses. C'est égal,
l'amélioration sera sensible. Le touriste
qui débarquera du bac se trouvera doréna
vant à 20 ou 30 mètres de la plage en
simple palier, au lieu d'avoir à grimper, le
mot n'est pas trop fort près de 300 mètres
De son côté, M, l'agent-voyer continue à
étudier le projet de passerelle pour le sou-
mettre prochainement au Conseil muni-
cipal.
Allons, voilà qui nous promet une bril-
lante saiaon pour l'été prochain 1
ACCIDENT. Cette 'apres-niMf 4 1 h. l\ï.
âes" cantonniers étaient occupés .n ftéfaveref
casser des cîillonx dans la rue Laurent, en
face chez M. Robee. Soudain l'on d'eux gtinsa
et tomba en avant le visaga sur les pierres.
Ses camarades le relevèrent aussitôt. De
nombreuses blessures d'ou le sang s'eehxpjait
i flots convraieat ev lixme.
Malgré tout le courageux ouvrier ne vonlut
pas e'.re conduit chez un pharmacien et-on
lui prodigua dei soins dans une maison voi-
sine.
COMMENCEM€NT D'INCKNDIb:.
Avant-hier une chapelle mortuaire était dres-
eéc à la porte de la villa Ker Amieie habitée
par Madame Tnndonx. Un courant d'air s'é-
tant produit lea draps agités pu le vent s'en-
flammèrent aux bougiee. Heureusement on
s'en aperçat à temps et le commencement
d'incendie fut vite arrêtée. Les dommages
pru importants sont couverts par la compa-
gnie VAiqle.
NECROLOGIE. M. Pierre Délia, horti-
culteur à Paramé, •'ient d'avoir la douleur de
perdra sa fille aînée, âgée de 18 ans. lllle Dé-
ria est morte hier soir, à la suite d'une courte
et cruelle maladie.
Nous primi» M. Déria de bien vouloir
agréer nos sincères condoléances.
Canenlo
SERVICE FUNÈBRE. Un service fu-
nèbre a été célébré, neuf heures, eu l'égl;se
paioissia!e de Cancale, à la mémoire de M.
Félix Esnault, capitaine an lo:>g-cnur?, cet
infortuné jeune homme qui a péri dans le
naufrage du quatre-màtn Alexandre, du port
de D'inkerquc.
Une fi'Uie nombreuse assistait à la cérémo-
nie, rendant ainsi à M. Einault un dernier
lioinmage auquel le défunt avait droit., à bien
des égards. Nous offrons à sa famille nés bien
vives condoléances.
Dol
L'INCEXCIE DE LA RUE WAGRAM.
Ou se rend compte actuellement de l'impor-
tauce du ssiniitre de la rno Wag.Mui. Outre
l'iiu-end:e de la maison de M. Cosse s'tst
(iéf'ari: le feu et do:it nous avons déjà entre-
tenu nos lecteurs, des dommages assez lmpor.
tants ont été éprouvés par l'immeuble voisin
rie M. Lognoniié-Houelieux. Ceux-ci consis-
tent surtout en dégâts utiuiés par l'eau. Le,
chcv:on« 'le la .toituie saut en | ai-;ie brâii->,
des viiia"!i bri.ses, et presque louai len pla'res
to:iib s, Jétrempés ou fendus.
Lo». pertes qui so^it considérables sont cou-
verte, par une a^inanee à la compagnie
l'Aigle.
Dinan
FEU DE CHEV1INÉE. Un i d>. v)u-
niinée -u;:c c.rtaine intensité s'e>t déclaré
dimanche ma'in au l'ont, dans la maison à
usage d'octroi, occupé par M. l.ainort. Il ne
fallut pas moins d'une heure de travail pour
se rendre maître du feu, dont les jeu d étin-
celles snr les toiturea des vieilles maisons de
la rue du Petit Fort n'étaient pas sans causer
de vives inquiétudes aux habitants. Les
dégât!) sont purement matériels.
•!iiKon
OUTRAGES A LA GENDARML1ÛE.
Dimanche dernier un iudivinu on état d'i-
vre,se te présenta il. la gendarmerie et déclara
c|>ic n'ayant iai de papiers permettant d'éta-
blir son identité, il etait en état de vagibon-
dage et devait être arrêté. I1'. ai lé, cet iudi-
vida fut trouvé porteur d'un passeport à sou
nom délivré à Paris le 8 janvier et d'un
secours de route qui lui avait été payi ven-
dredi dernier à Dinan. N'étant pas en état de
vagabondage cet individu nommé Le Lay,
fut invité à continuer si route an même
moment il s'élauça sur les gendarmes, cher-
chant à les terraster et les injuriant de I:t
façon la plus glissière.
Inutile d'ajouter qu'il fut aussitôt arrête et
ti austère 4 U maison d'arrêt de Dinau.
PRIS DANS LE CI\IKTIÈKE. –Trois
jennes gens traversaient dimanche soir :e
bo'inr de Lande. lia en chantant à? tue tôte.
Lus geiidnrme^ attirés par leur cris, se di i-
gèiviit de lenr côté, mais à lenr vue, tes u-ois
inùivi lus prirent la fuite. L'u:i d'em, sm-
tant daus le cimetière, s'y trouva cerné et ne
lms en s ..rtii qu'après s'iï.re vu ri resscr pro-
cès verbal. C'est un nomne H ebarpentiei'
à Lamlébia.
BULLETIN _COMMERCIAL
Halles centrales à Paris, 26janvier 1904
BEl'RHES. Beurres en mottes ten-
dai.co faible. Petits heures: baisse de 0.10 par
ki!o.
Pour les bennes en mot»»», on cote le kilo:
en fermiers la çais Isigny, 0.00 à O.GO
en marchands fiançais Bretagne 2.06 à 2.80
Vire, 2.10 à 2.90; en laitiers français Norman-
die, li.30 à 3.4!; BielagiH?, 2.30 à 3.-10; Charente,
Ï.7H il 3.80.
Peur les beurres en livres, on cote les crdinai-
rer du Mans 2.?0 et cens de choix 2.3U.
l:i;iU' les pelits beniiv.s, un ci: 1 s crdi-
n?.in-s de Brftapue, 8.36 e: cîhx de choix iAG,
Arrivages beurres en mettes. SI iJ?7 liilos;
beurres en livres, 3.8j0 kil.; pelili beurres, l.bbi
kilo».
ŒUFS. Daisse de 4 fr. par colis de 1.000
œ.ify, sur l'^s 'ouïs de Tcuiame et de 2 à 3 il'.
sur linéiques moques ord:nau
On cote, en cutis de 1.000 iruls, les (jvos gle
Bretagne 102 à i10, les oi îai.nes M .i 10 ies
ex ira .-le "•̃̃im»Miio 115 à 120 "es gr.-s 10Î à 113,
les orilin kiies 80 ;» 9S u-g œuf;: de Sa Mayeiiuc
KM 118; ceux de la satohe 104 a J2J
francs.
Arrivages du lour 480 cotis de 1.370 osuls.
Ressene dn joar préccJ<:ul, 9:3. Total, 1.393
coiis.
Qnanlit'^ \cnioes liier. I53.KJS
B.tnff AAAi^'n. Afostou' S6.r>2-)k.
Vcini 5*:09 P..r.5, 2L' :-31
Ce jeur
UiciiI 1|1 .1«rrl»r> 1 0 -a a 70 I 01 i l Cl,
1)4 JevaoL. U t) i I il) 0 £0 1 1 il)
Cni»<» I 10 » 1 W I II) i I 5U
Aloyau 1 2> 2 ÏO I ÎO i 2 !3
1- (jnnlil». I (ii 1 i 7K TO a
8* qualité I 31 » 1 36 I 30 1 :«i
Mouton. qualité. 1 80 il 2 GO I8i.ïi)il
Carrés 1 41) i 3 BJ 140x3110
Porc. l" qn.-i!it* :<0 1 I 34 1 30 à 34
2' qnalita 1 LO 1 1 £S j l <0 i i 28
Fi.'eU 1 LO i 1 6S 1 20 a t 70
.Ur.ihnna, 1 30 1 36 I M i 1 ït
Ceux% ttatiouuaiies.
MARCHB AUX SUIFS
Paria; P6 janvinr.
Demanda assez régulière, mais ofl-e» toujours
sans importante; tendance soottaue cours sans
chaugemeni.
Ou cote les 103 kilcs les su ils de la bouche-
rie Je Paris, en pains, 63 fr. 00 les suifs de la
province, enfaWs, 63 fr. 00; les suifs eu bran-
ches pnur !a province, au rendement de :>> 0(0,
44 fr. 10 les suifs pressés, à bouche, n à 74 I.
les «ui(» fabriqué, à 7-1 Ir.
Bourste de Commerce du 28 janvier-
100 kilos Sb. ¡..¡OU s h.
1 n» Dliponlble.. un u»
Proeliain. il ». 2J îa Proetiain f4 Si 4 50
4 de mars. 21 25 21 25 4 de mars.. U 15 00
4 de mai. 21 » «1 JS 4 de mai. 15 25 la »
faible. calme.
13: UL l b. i 3 h.
Courant £9 nn 28 7i Courant 15 nuls»
Prochain. 29 au S8 7'1, Prochain. 15 a» 15 ne
lourde l-«* calme la
Farines cons. 31. St.
sucres blancs,les look. Spiritueux, Tlwctolitre.
Hliponlble.. nn 1". ,>n u» 3 b. mi Disponlbla.. ,)» i^. «d'h» ̃ 3 b. .)b
Prochain. 24 K2lï4 75 Prochnin. « 7545 »»
4 de mars \tj lt'S;, Sî> Mars-ivril.. 43 &U3 5#
4 de ruai. M$ IC! 5 751 de mat. 42 75! f3 ,,D
toute. Cire. 1.6OJ e»lmf. Stock 7.780.
56.0 a 57.OO. Surchoix, tasaés, rangésTûj- 1
S«s. canons de 5 kil. I9.n,> » U9.50. Caisse
de 50 a «0 «il. 59.00 «W.OO. Roux, Il.3:)..
I– |– I -L^li^.
Disponible.. M9 Î5|-I9 Ru' Disponible.. 43 »)!43 n
Conrani 1.19
4 de mai. ;49 50 19 M) 4 de mai. -tl 50!^ »a
4 derniers.[49 7i',5O 25 1 derniers.. ,41 10,4» £3
soutenue Cire. 50 calme. Cire. 100
llmle de colza brut 1 »».»., les 100 kilos
Huile de colza épurés en tonnes 59.50 i »».•»»
les 100 kilos.
̃fARCHft AUX FOURR4OCS ET PAILI-VI
Vincennes, 28 janvier.
Pour les pailles, vente avec !es«re teiidaaco i
la baisse sur les fourrages, tendance faible
Pallie de blé iZ ï 21 M 1 22 16.19
de teiplo Ï9 .1 ,).> ::o i» A6 2»i n
davoiue 2.' à 23 19 A Kl 16 4 18
Foin. 50 a « 40 ;i 44 16 .1 îO
Luzerne :2 44 u -JG 3b a 40
Kegain 4i a r,» 38 a 42 32 a C-8
Sainfoin
Le tout rendu dans Paris, au domicile de l'a-
cheteur, frais de camionnage et droits d'entrée
compris par 104 bottes de 5 kilos, savoir- • 6 fr
pour fourrages secs, 2 fr. 10 pour !a paille. Pour-
boue eu mis 1 fr. iar 100 botte*.
DEPECHES COMWEaCiaLES
1-le li.AVBK. M JgnTitr.
COTONS ̃ LAINES C'AI-ÊS
I très ordinaire Es: osAtrn1 San!»
Maïa. 7S 1 iO « «7 Dp! !(!0 OU ;fil 00141 Wil 00
^.v"1 bU •• "tu -W 'X) ..1 170 :.il :fil iO:47 i»i 17 5»
'V x> vi '• "5 s? l>> '61 00 lu- ItiUi 01) 47 ;S
•»»'» *̃ «i «î") a: 75 .'iff !fil \«i wUi :~u M t.
^°*,1 •».; j* v « »• -i-1 wï »> ua eo,4* o^'is 75
î?*P'; Si W fl: !)i- 30,lf;^ *> *« -̃ t» o
Octobre Si 7j jU Ati 21 0|l«ï 50 t63 j»c «vomi^ie. 8ï h2 \i> 81 D') 0|i- Isa O) I64 001 18 7r> 49 50
l)«ceinb/e.. Sj îi OlO i 7Î Ui i^O » ;63 lO I :m uO 1 49 U) I 49 75
Tmdanc* rontr.itie pour ,*$ cotons et les café», calna
pour es iaiucs.1
Vente 71 3 hullea d>: laiuei et TI.OOJ sacs je caf««.
Ll: CIDRC
Les transactions en cidre "ont encore as«ez
pen iir.pii tan'ej et il at ditliuile d'eiab.ir ou
coms moyen.
On oûrt
Dans la ldanche, 40 à 45 fr. la barrirjne da
228 litres. Dan4 l'AviMacbin, environ 2'A) a
260 Ir. le tonneau de 15 il. 16 hectolitie', soit
36 37 fer. la bnrric|ne. Dans l'Orne, dans le*
auberge», de *U à 26 fr. Tliectolitr» pour le
pur jus, on demande de 34 à 38 fr. l'hectoli-
tre, logé snr wagon.
Da:,s le Finibtore (région de Fouesnant), 50
fr. la batrique de 228 litre-i. Tend.in.-e il l'.iug-
meutatioo. Dans le Morb.UaD, uu uffru 45 fr.
la b Irriqne de '225 iiues.
Dans la région du NurJ, la consommation
du cidre sera très faible la rareté deg fruits
et la bau'.se exag'rtfe der cours eu -eront
cause. La bière, ce'.te ann.>e. reniplicera le
cidre chez beaucoup de feruiien.
MARCHÉS DE LA RÉGION
Voir en 5' paye
L'éclairage de nos wagons
S'jmn crins ton que presq'.re partout sur
ces chemins de fer, en France, !es wagons
sont encore éclairés au aioyeii de fuioeux
quinquets à huile I Cependant, les Com-
p.n:es Ion¡ ae^ es-
s;ns et on nous pri>
niêt que nous serons
enim peut-être l.'ien-
tût éclairée à l'électri-
nos maladie?, rinf'5nios;t«; des chimistes va
plus vite que la routine des grandes Compa-
gnies. Voy ez, p.ir exemple, avec quel bonheui
d'invention le chimiste Scott métunorphcse
la répugnante huile de foie de morue en
agréable Err.uîsion qui pf,rte son nom. C'est
bien toujours de l'huile de foie de monte na-
turelle, dans toute son intégrité, mais de
l'huile de feie de n-ome de Norvège de pre-
mière qualité, débarnssée de tous ses incon-
vt-niems, agré.-blmac, et avec son efficacité triplée par l'asso-
ciation de !a glycérine et des liypophosphi'.es
les plus reconstituants. La lettre suivante
entre mille noirs dit les services que peut
rendre l'Emuîsion Scctt, alors que l'huile de
feie de rr.cri'.e n'est pas tolérte.
M. Deri-.eppe, coiffeur, 3, place Victor-
Hugo il tptînay, nous écrivait récemment:
a Ajunt tt'j à 1 âge de 1; iat, atteint dhim
bronchite spécifique c&rcnirjuc je souffrais tout
le» hivers «lYtouffements, fièvre, tor.x; j'étais
l'bliyr «l'avoir ?.^n« cesse à des vtsicatoires; mon état général étaiC »t*s man
va;?. Au début de ma rruUrtif, j'avais pris 'de
l'hiiile de foie .le morue, mais mon estomac s"et
i-t.iit vite f.-itip'é »t ne p< uv.iit plnç lolOrer ce mé
dic.in-jçol répulsif. J'essayai aîors votre Em.iIaioD
S-«. Q-'cl changt-mrr.t Mca fUomnc la digèu
très faeilçmeni; p!m de tueurs n..rtarne5, ri'us
de taux, j'ai pris un embonpoint de rx>r> aloi. Fn.
lm, je suis radicalement guéii. mon Dortear m'a-
vjjt bien Jit que I Fn-.>i!s,oiv Scoit était le le.
in»»!e liai eaccilT.tr »!
En un mot, toutes les fois que l'huile de
foie de morue est indiquée, i'Emuhioi Scott
réussit mieux, plus vite et agréablement.
C'est le remède spécifique des maladies res-
piiatoires: toux, rhume, bronchite, fluxion de
poitrine, et même de la pîv.lsie; des ma'.a-
dies de faiblesse ou de misère physiologi-
que, anémie, «iiîcrose, neurasthénie, surme-
nage, rachitisme, scrofule; des maladies de
l'estonwc et de l'intestin gastrite, dyspep-
sie. entérite, diarrhée, etc.
Réclamez Jonc toujours l'Enitlsion Scott
véritable et de la marque le pécheur tenant
à l'épaule une grosse morue, et refusez toute
autre émulsion offerte à sa place, presque
toujours très inférieure, préparée avec de
l'huile de.. foie de morue de basse qualité,
inefficace, sinon nuisible.
Echantillon franco contre 5o centimes en ·
timbres-poste, adressés ;t \'E>ntihic (Delaucile et Cie), 3"6, rue Saint-Honoré, j^H
Paris.
Maison "MÀRIÔN, MARION ET M1L-LER 6, me Victor-Hugo, UKNIVEsH
venaient s installer dans les environs du
Mail aussitôt, la police les pria de dé-
6uerpir, mais les nomades s en allèrent
camper dans la cour d'une auberge, où ils
étaient a l'abri des visites des agents. Et,
dès hier, on commençait travailler ».
C'est une femme, une bohémienne de
18 ans, qui opérait; le truc qu'elle em-
ployait est celai des pièces Léopold, qui est
bien connu. Mais contons les faits, l'on
comprendra tout de suite.
Hier matin, vers dix heures, la jeune
fille se présentait chez M. R. bijoutier,
rue Chalais. Elle demandait à acheter une
petite bague d'une minime valeur Mme
K venait d'ouvrir son tiroir pour rendre
la monnaie.
Oh madame, s'écria tout à coup la
bohémienne. vous possédez un louis d'or à
l'effigie de Léopold. cela a beaucoup de
valeur, et chez nous ou les paie très cher.
tenez, voulez vous me changer celui-ci ?.
Et elle plongeait la main dans la boite
où ne trouvait une somme d'environ 650 fr.
puis, après avoir change le Léopold et
acheté une autre petite bague, elle s'en al-
lait.
Mme R. n'avait rien remarqué de sns-
pect, la bohémienne avait tout payé.
pourtant elle compta l'argent et fut absolu-
ment stupéfiée en coustatant qu'il lui man-
quait 160 fraucs 1
Son mari cournt au bureau de police et
conta à M. Jacquinot, commissaire du
2' arrondissement, ce qui seuiit passé.
Aussitôt M. Jacquinot se mit avec un agent
à la recherche de la bohémienne.
Ce ue fut pas long, elle était montée en
tramway et s apprêtait à regagner le cam-
pement. L'agent Courtail la fila aussitôt et
iorsqu elle arriva au miliea de ses amis, il
voulut arrêter. Mais il se trouva en pré-
sence de gens bien décidés qui ne sem
blaient pas devoir laisser facilement ar-
.rétpr leur nompagne. Le brave agent allait
-peut-être passer, comme on dit, un mau-
vais quart d heure.
Mais M. Jacquinot arriva bientôt. Il fit
emmener la bohémienne dans l'auberge et
l'iule c logea. Elle déclara se nommer Ma
éeieine Mathuriu et être âgée de 18 ans.
En réalité, elle porte bien vingt-cinq
ans.
On 'a fouilla, mais tout l'argent avait
disparu et l'on conçoit qu'il est malaisé
de retrouver 160 francs chez des saltim-
banques
Pendant l'interrogatoire, M. Jacquinot
aperçut un individu de la bande qui rodait
prés de l'auberge, la main dans sa poche
il Je fit aussitôt arrêter et fouiller. Il était
pj-teui d'un immense couteau catalan et
« inblait ;«er. disposé à s'en servir; cet
jiidividu, âgé de 17 ans, a été arrête en
îuAme temps que sa compagne.
Voici le fait mais aos lecteurs, de
même que Mme R. se demandent sans
doute comment cette bohémienne a pu
soustraire ainsi 160 francs, sans qu'on s'en
pût apercevoir.
Uh 1 le truc est bien simple. Elle avait
la main enduite de glu, de résine ou d'une
matière collante quelconque et, en prenant
le fameux « Léopold u, elle réussit tans
peine à soustraire du tiroir sept ou huit
louis de vingt francs. La dextérité de cette
femme doit être extraordinaire pour que
MmeR. assise à son comptoir, n'ait
rien \u de la manoeuvre.
Naturellement elle n'est pas à son coup
d'essai l'enquête a établi eu effet que la
fille M.ithurin s'était présentée dans
plusieurs maisons, dans des épiceries et
après avoir acheté du chocolat, du raspail.
elle avait essayé d'employer son truc.
Mais dans la caisse, il n'y avait pas de
louis à l'effigie de Léopold 14
Peut-être apprendrons-nous d'antres ex-
ploits de la bohémienne en tous les cas,
l'affaire est intéressante et nous y revien-
dons. Pour le moment, nos félicitations à
M. Jacquinot et à l'agent Courtail pour
l'habileté dont ils ont fait preuve; l'agent
Courtail. en particulier, courait réellemeut
du danger au milieu du campement des
bohémiens. Tous nos compliments. F.
LA JOURNÉE SPORTIVE
Lc Stade Rcniuit
champion de Bretagne
Nous avons annoncé la victoire de notre
équipe rennaise ce qui reste à faire maint-f-
n.t, ,('Et un compte-rendu un peu détaillé
fie l'épreuve auquel j'ajouterai une très courte
Le n, atch de dnuiuciuc a été divisé eu deux
pluat» bien dis'.inctps, d'autant plus nette*
qi-c!!e< concordaient avec les deux mi-t-mps.
Prudant la première, le jeu fut presque ton-
jours dans le but des Servannais et nos équi-
piers rnarquèreut deux points. Daoa la se-
conde, ce fat le coutraire, les Rennais joué-
ra ni la détecte et les aeunts de l'U. S. S. ne
surpassèrent, sans pouvoir cependant rien
changer au ri-mUat.
Ceci naturellement est un conp d'œîl géné-
ral il y ent bim des échappées des denx cô-
té», mais ü est indiscutable que le* Rennais
attaquèrent au début et se défendirent à ta
tir: avec le «snrcès que l'on sait.
Dès le début. U ligue à'acants du Stade
•'e*t iitoinréi supérieure. Doeheinc, n l'aile
droite, centra avec use c admirable sûreté et
cV«t a la suite d'uue de ses passes qu'Haillon
dis -(]•» le premier point. Quant au second
but. ̃ f.it unique après une grave faute du
c. iJlJiim: anpliis. M. Dtbbey est on foolbal-
Jei «mi r. te, mais il oublia un instant qu'il
était arrière, dribbla, le ballou lui fut enlevé
et p-.HKA entr^ iea p ileaux.
Et voilà le match 6ui. Ma'ntenaDt l'on
sttrj. brau iaire des deux cotés, le résultat ne
changea point. Au bout d'une demi-heure
le championnat était joué
Un mot des équipe. Pouiqcoi les Rennais
out-ils gagrë ? Pourquoi les Anglais oct-iîs
été battus ?.
Lorsque je pronostiquais la victoire du
tri. m rennais, je me basa:s sur nn point capi-
tal, la ligue d'acants. La défense, avec un
arriére comme Peters et un garde-but comme
Con houreu re pouvait inquiéter perhjnue,
mais le« atants tout était Il, car pour gagner
il ne suffi t p-s de résister, il faut marquer
des point-, Aus«i les Rennais en ont marqué
parce qu'ils av;ueut des acants supérieurs,
mais l'équipe de l'U. S. S. elle.
Autant sa défense était bonne, autant sa
Igi" d'avant" t'est montrée faible. OU, il
faut Tvronniii;ie q;elle eut des échappée
«plendidss et qui. si elle ne marqua point un
ou deux buts, c'est grlcp an sang-froid de
Couibonren et à l'infatigab e activité de Pe-
ter» main en général Je* avants de ru. S.
S. ccdjuk ttaifn' des fautes auprès du but.
Certains dribblaient ayiüt devant eux deux
et deux ai-rières. et puis le shoot
firal eliit mal dirigé.
!%laie à côté de clt, quelle précision dans
le. pa««p«, lorsqu'ils en voulaient faire 1
Quelle vitesse pour se dégager Et surtout
quelle endurance jusqu'à la dernière minute
Car il faut reconnaître que l'U. S. S. possède
«ne très bonne équipe et, pour dire vrai, elle
a eu un peu de guigne. Rapperons-noas à la
pr> nrére mi-temps,- cette série de passes,
mêlée de diibbiing. les cinq avants groupés
devant je but reunais et le balloo allant frap-
per la barre horiioniale. Ab il s'en fallait
de quelques centimètre» et certes j j'ai eu un
moment de crainte pour le Stade. Et, à de
très nombreuses reprises, pendant la seconde
mi-temps, les acanis de 1 U. S. S. out ainsi
menacé le but rennais, mais a'ors c'est ici
qu'il faut dire on mot de la défense du Stade
Keo liais.
Eue fut tout simplement admirable. A la
seconde mi-temps, elle eat fort à faire; Peler,
arrêtait, poussait, renversait, avait des coups
d'une longueur étonnant? et engageait de vé-
ritables duels avec Debbey dont le jeu est
excellent et la vitesse remarquable car M.
Debbey n'est poiut un jeune bomme, un de
tes fil@ jouait dans l'équipe. I
D'autre part, Couchouren a arrêté bien des
shoots et Jamain eût de très heureux coups de
pied. Brcf, la défense rennaise fut excel-
lente.
Et voilà Mon opinion est que l'équipe ren-
Daiee est supérieure à celle de l'U. S. S.
supérieure par son ensemble, tout y est bon,
attaque comme défunte. Les Anglais, au cou-
traire, étaient trop inégaux leur ligne d'a-'
vtnta était insuffi»an!e joignez à cela le
petit coefficient de malchance, inévitable
daus chaque match, et voici expliquée >a dé
faite de l'Union eportive eervaunaist.
Evidemment, ceci n'enlève >ien a la vic-
toire de nos fuoiba 1ers. Le Stade rennais est
champion de Bretagne, il s'est montré la
hauteur de la répntation et nons aorioiw été
bien surpris qu'il ne confirmât point ntn pro-
nostic*.
Noue lui adresons des félicitations sincères
pour avoir si digaernent représenté le* cou-
leurs lennaises. H. F.
Reprises des sépultures. La
dernière inhumation de la 9' section du ci-
metière de l'Est date du 3 avril 1893 par
mite, le délai de huit aar:écs prévu par l'art.
1739 du Code de police oit depuis longtemps
expiré.
Les familles dont les concevions sont ex-
pirées sont invitées à les renouveler et celles
qui n'oit pas de couecsiona a acquérir le
terrain occupé. A défaut, les famillea dev:ont
faire enlever les monuments et a'tributs fu-
néraires déposés «or leurs tombes avant le
1° février 190-1. Dans le cis contraire, l'Ad-
ministration fera en lever d'odi.'e ces objets et
les tiendra i la dispnsitio-i c.cs famiiKs inté-
rewres jusqu'au 1' février 1905.
Ce délai passé sans léclam.-i lions, ils de-
Tiendront la propriété de la commun.
Arrestation. Le nomnte Jean Mé-
tayer, agé de 51 ans, cocber, demeuiant bou-
lavard de 'a Liberté, 1. a été arrêté hier en
vertd d'an roundrU d'ameuer de M. lejaco
d'instruction de Rennes et écroué ia Maison
d'arrêt. 11 est inculpé d'outrage? publics iL la
pudeur.
Uu mois de eorrcolion. En vertu
d'une ordonnance de M. le Président du Tri-
banal civil, le! jeu. Ilippolyte ltullon, 12
au. a été conduit hier à la Maison d'arrêt
l-our y être dé'énn pendant un mo s à titre de
correction piternelle.
Ii. l^annier. Chirurgien dentiste, di-
plôme de la Facnlté de Médecine de Paris.
4. quai de l'Université, Reunes, reçoit de
9 heutes à 5 heures. 1-n
LA SOIREE RENNAISE
Le concert Jules Boncherit
Le concert donné lundi soir dans la
aalle des fêtes de l'Hôtel de-Ville par notre
compatriote breton Jules Boucherit, a eu
un succès encore plus grand que celui des
années précédentes. A 8 h. 112, la salle est
absolument comble. Et cependant bien des
personnes cherchent encore à y pénétrer.
Malgré la bonne ordonnance et les louables
efforts de MM. les commissaires, les der
niers arrivés ont de la difficulté à trouver
une place.
Il est près de 9 h. lorsque Mlle Magde-
leine Boucherit attaque sur un beau Stein-
way à queue, l'émouvant trio de Brahms,
qu'elle interprète magistralement en com-
pagnie de Mme Cécile Boucherit, au vio-
loncelle, et de son frère Jules Boucherit,
dont le talent fut revoté aux Rennais, il y
a dix ans et plus. En l'acclamant, les di-
lettanti de notre ville ont prouvé au jeune
maitre combien son talent leur était sym-
pathique.
M. Pontecorvo est un ténor dont la voix
a beaucoup de charme.
Les morceaux délicatsqu'il avait su choi-
sir Sérénade d'automne, de Fontenailles,
Nuit d'Espagne (Massenet), Fédia, jolie
page de C. Erlanger, l'auteur du Juif polo-
nais, convenaient bien à son organe et à sa
nature artistique.
Mme Boucherit nous a montré son beau
phrasé et une ampleur de son peu commune
dans Sur le Lac, de Godard, et Le Cygne,
de Saint Saéns.
La sonate de C. Franck est superbe,
tour à tour pathétique, poignante, souvent
tourmentée, mais aussi charmeuse. Cette
oeuvre, que seuls les dilettanti auront pu
apprécier sa juste valeur, a permis à
Ellle Boucherit et à son frère de mettre en
relief toutes les qualités de leur jeu et de
leur prodigieux mécanisme.
La Rapsodie, de Listz, était bien faite
pour étonner la Berctute, de Grieg, et
l'Arabesque, de Debussy, par contre,
étaient toutes de charme. Mlle Boucherit
y a développé avec succès les ressources
de son solide talent.
Le Zigueunerweisen, de Sarasate, a été
le clou de la soirée pour Jules Boucherit.
Pour M. Pontecorvo, les deux mélodies
anciennes, chantées en italien, ont eu les
faveurs de l'auditoire qui l'a contraint à
donner un morceau de plus. Alors on a
applaudi frénétiqaement une Berceuse, de
Catherine, un jeune compositeur.
Le concert se clôturait brillamment par
la Polonaise, de Chopin, plusieurs fois en-
tendue à Rennes. L'oeuvre n'en a été que;
plus appréciée. Chacun aura compris ces'
pages si délicatement mises en valeur par
Mme Cécile Boucherit et Jules Bouche-
rit.
Nous ne saurions passer sous silence le
mérite de l'accompagnateur M. Decreus,
excellent musicien et pianiste accompli.
Et maintenant, merci à l'Aasoctation
artistique et littéraire de Bretagne de nous
avoir conviés à cette soirée de gala dont
chacun conservera un long souvenir.
Commerce rennais
II est flatteur pour notre amour-propre
d'enfants de Rennes de constater que les com-
merçants rennais es font, chaque jour, une
plus hante idée du rôle qui leur revient pour
!'embel:i=seuient de notre ville.
Nous sommes loin encore de réaliser le
spectacle que nous offre l'activité commer-
ciale de certaines villes de province par les
expositions quasi hebdomadaires de leurs ma-
gasins, mais, déjà, nous assistons 4 des trans-
tormations qui sont le* préludes d'une com-
plète modernisation.
De tous les magasias qui ont marché a,
grands pas daus cette voie, signalons la mai-
son de nouveautés « Le Boni », Au Coin de
Rue et aux Graudes galeries des Tissus rdu-
ni», 7, place de.Bretagne.
Ses progrès, tant d'aménagement» maté-
riels que ses résultats aoqurs ipar le bon
marché, tiennent presque dn prodige. Si nous
possédions aujourd'hui, à Renne*, nn maga-is
qui ne nous laisse rien à envier aux insîii.a-
tions parisiennes, nous le d
tentons pas de longer nonchalamment ses
étalage,y, profitons de « l'entrée libre en-
trons et nous nous initierons au confortable
d'on magasin moderne.
Ici. ce tont les articles de proposition qui
sollicitent l'achat par leur bon marché, là, ce
sont lee nouveautés de la saison qui, rayon-
nées avec or'd.-e, tapissent les rours des pins
belles draperies. Le tout, ensemble féerique,
satisfait, dans an milien de travail, aux lois
de l'esthétique, dont les eongéquences sont la
satisfaction du sentiment do beau chez
l'homme.
Nous engageons virement nos lecteurs et
aos lectrices a vieiter ces magasina.
CONSEIL DE GUERRE DU x. CORPS
AUDIENCE DU 26 JANV1KR
L'attentat de Gherbourg
On se souvient de cet attentat commit par
an soldat de l'infanterie coloniale et dirigé
coutre la personne des souverains italiens se
rendant en Angleterre, au moment de leur
passage à Cherbourg.
Une demi heure environ avant l'arrivée
cliargé de la garde de la voie, avait placé
t,Uït.-o ou ciuq cjillo.iï sur les rails un che-'
min de fer ,;ni furent découverts aa cours
d'une ronde de nuit fai'.e par le chef de dis-
trict A!lard.
L* cho-e fit grand bruit, on le devine, d'an-
tant plus que l'attentat était le fait d'un des
soldats même chargés de veiller sur la eécu-
rité des majestés italiennes. On ne qualifiait
rien moins que de manjenvres anarchiste* le
g .-s te du soldat, qu'on sut être plus tard un
Dominé Désiré Diot, 2f ans, né à Rieux
(Mnrne), ne paraissant pas jouir de la pléni-
tude de ses facultés mentales.
Interrogé. Diot répondit naïvement qu'il
avait mis sur les rails Ies cailloux pour voir
si, quand le ir.un passerait, a ça ferait du
feu! n Ces mots peignent bien quel est l'état
d'esprit du malheureux soldat que ses chefs
considéraient comme un dégénéré, et dont la
place serait niiem dans une maison de santé
qu'a l'in!érieur ci'uue caserne.
Devant les juges militaires, D'ot renouvelle
ses déclarations. Il n'avait nullement l'inteu-
lion de faire dérailler la train du roi et de la
rei.ie d'iialie, car, comme il le disait Je
n'en voulais il. personne, mais pour monlier
aux aiuarades qael fourtii ça ferait. u
M. le sous-lkutcuant Birb. qui avait Diot
sous se-j ordre attribue l'acte de celui-ci à
na enfantillage. Enfantillage qui, heureuse-
ment, n'aurait pu avoir de conséquence* gra-
ves, car. à la suite d'expériences lai les, il fut
leconi'U que eeî pierres, qui étaient d'un vo-
lume peu considérable, ne pouvaieut occa-
siouuer ancun riéraftlemenr.
Ce sont les coucidératioûi qn'a laites valoir
et avec bsaucuup d'éloq;ie-ice dove.oppées M*
Bourdy. qui a obtenu 1 acquittement qu'il
Che»3ourg. Les suites de l'iorrsse.
Un jour, après avoir bu. le soldit Wittioe,
qui ebt d'origine allemande, rencontrait dans
lei rues de Cherbourg, ua matelot nnglais,
qui l'emmena à bord. Le cavire quitta le
port, emportant Wittiug qui dObruqna :'t
Londres, où il rcsta six mois. Is"o«a;it rentrer
en France, il çe rendit en A leujaçn; ou il
fut emprisonné pour insoumission. Car,
Witting, qui ae voulait pas servir oa^ia l'ar-
mée allemande, s'était engagé 4^ la lrgjon
étrangère où il resta qua;;e aus.
Un beau jour, an bout de deux an·, pri-s
d'un remords Urdif, il se constituait prison-
nier à Charleville.
M' Sonolet défend avec beaucoup de talent
le malbturenx Wiiting, à qui le conseil fait
uni' application moléiée du code en ne mi
infligeant quesoixun e-quinzo jours depiisou.
D fseriion Jusliu Planée, du 2' régiment d'artilierio co-
loniae, ayant jugé avoir été puni injuste-,
ment, déserla et de Clerbourg se renrlit en
Belgique. Son absence duia un an. Planés se
constitua prisonnier à la gendarmerie de
Maubeuge. Il paie de 6 mois de prieon sou
malencontreux coupde tête.
Granvillk. Un garçon de cercle infidèle.
Le fait reproché au préveau dans cette af-
faire est un vol d'uue mimme de o'(i fr., com-
mit; au préjudice du cercle unitaire de Gran-
ville, dont il clnit ie garçon de salle.
En celte qualité, Léon Ernoult, 23 ani, né
à Teilleuil (Manche), était au coûtant de ce
qui se passait au cercle.
A son arrivée de permission, le scui-lieute-
naut Limonzin, secrétaire du cercle, constata
que le tiroir d'une table pla.ie dans la saile
ue lecture, avait été fr.iciuié et qu'un porte-
monuaie contenant 66 fr., qui s'y trouvait,
avait disparu.
Le soldat Esnault, qui était sent à pénétrer,
en dehors de^ officiers', dans le cercle mili-
taire, fut soupçonné, d'au!ant plus t|Us le
lendemain titi vol il avait disparu de Ia ca-
serne et ai'iûte dans une c immuot- voisUa de
Cherbourg. Il nia cependant. Devant le cou-
seil. it a eu la même altitude.
M' Pallart a prononcé une habile plai-
doirie, ce qui n'a pas empéché son client
d'être condamne à 3 ans de prison.
Saint-Lo. Pour une coueenure. C'est
une histoire de couverture et do couvre-pied,
qui amèin Ie soldat Paquin, du 136' de ligne,
devant la conseil de guerre du 10' corps. Uue
couverture- que Paquin avait descendue au
corps de garde disparut. De cette disparition
il accusa le caporal Poblot. Puni pour'avoir
pu représenter l'objet égaré, il accusa le ca-
poial d'être la cau!e Oe sa punition. Le tron-
vant, il i'insuttat et alla jusqu'à le souffleter.
Paquin était défendu par M. Ltflens, qui a
discuté pied à pied les enarg^s de l'a;cusation
a été condamné à 5 ans de prison.
Viendredi prochain, vu le grand nombre
d'affaires inscrites et dout l'instruction eit
terminée, le conseil tiendra uue deuxième
séance.
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croitre sûrement et beaucoup leur fortune.
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FOL'CÈKES
COMMENCEMENT D'INCENDIE.
Dimanche soir, veu heures, le teu s'est dé-
claré dans la capote d!une voiture d'un mar-
chand ambulant qui stationnait rue Amiral-
•de-Guichen. Plusieurs personnes du quartier
sont accourues éteindre qe feu.
Au bout d'un quart d'heure tout était ter-
miné. Lesdéget: sont insignifiants. On ignore
ies causes de ce commencement d'incendie.
ETAT-CIVIL de Fougères. Naissances.
Eugène Cousin, rue Pinterie, 4 Armand
Duhamel, place Gambôtta Henri Petit, rue
Alexandre iIl, 45 Germaine Février, rae
Amiral de Guichen, 34 Marcelle Jeune, rue
des Feateries, 10.
Promesses de mariages, Jean Beanlien,
conducteur de voitures, place d'Armes, 23. et
Joséphine Bertel, domestique, rae de la Fo-
ret, 86 Alfred Boussin, maçon, rue de la
Forêt, 132, et Rosalie Pomcbeval, rue Bri-
zwii, 19 Eugtme Vacher, domesUaoe à
Beancé, et Mari»Cbttel, domestique, fcoule-
wd de la Gare, a.
Dieis. Aagwttn DamaHty, 67 ans, i
Iné Joséphine Canot, rue de Laval, 42
Georges Divy. 3 ans, Hôtel Dieu Joseph
Yelé, 45 ans, HOlel-Dieu Pierre Remet, 80
ans ei mois, rue Porle-Uôger Aune Ha-
gère, 63 œ» et 10 moi*, rue Caarobert, 23
Anne Delanoë* J7 ans, Ilôtel-Dieu Géra rd,
rue de l'Hospice, 7 } Jeau Léveque, 53 ans et
10 mois, rue Bonabry, 31.
Tribunal correctionnel de Fougères
Audience du 26 janvier
FOUGÈRES. Délit de chasse. M. Rous-
sel, ouvrier à Fougères, était allé. le 30 dé-
cembre dernier, dans un jardin yoisin de son
habitation, pour essayer de i attraper, à
l'aide d'engins prohiba, un oiseau lui appar-
tenant et qui s'était échappé de ta cage. Le
tribunal le condamne à 50 fr. d'amende avec
sursis, et ordonne la destruction Ne l'engin.
Voyageur sans billet. M. Jules Marié,
déjà condamné quatre toit, a voyagé le 27 ep-
tembre 1903 de Fougères à La Selle-en-Lui: ré,
sans billet. Marié, qui fait défaut à l'audience,
est condamné à 25 fr. d'ameude.
LuiTRli. Puur avoir circulé sur la voie
ferrée. M. Jean-Marie Jourdan est prévena
d'avoir, le 12 décembre dernier, passé »ur la
voie du chemin de fer sans autorisation, en
• brisant le treillage de ciOtare. 16 fr. d'amende
avec sursis.
Saist-Etien.ne-em-Co6i.es. Rixe.
MM. Ange Leray et Jean-Marie Leray sont
prévenus d'avoir frappé Ni. Moulin, cnltiva-
teur à La Selle-en Coglès, le 1" jauvier 1903.
I' an café de Mme Fuuret, situe an villa ge
da Pont, vers 9 heures du matin, et 2', vers
I h. lt2 de l'après-midi, devant l'habitation
de M. Auge Leray. P.usieuri témoins à dé-
charge viennent atlirmer que M. Jean Marie
Leray a pji? uue part très minime à la
rixe.
Apre* une" beLe plaidoirie de M' Poulain,
avocat, le tribunal acquitte M. Jeiu-Mare
Leray et condamne M. Ange Leray a 30 fr.
d'amende et aux dépens.
Fougèhhs. Toujours Couasnault. M.
François Couasnault, déjà condamné 11 fois,
dont le 4 janvier courant à 4 mois d'emprison-
mmeut, e-t prévenu aujourd'hui d'avoir, le
31 décembre dernier, escroqué un sac de 'on
estimé 6 fr. 50 au préjudice de M. Viel, bau-
langer, rue de la Forêt et de l'avoir cédé pour
nne somme de 2 fr. à M. Ernesl Mouche,
marchand forain, actuellement en fuite.
Mouche eit acquitté et Couasnault est con-
damné à 5 mois de prison ccue po.no se
confondra avec celle prononcée contre lui le
4 courant.
Abus d s con tance. M. Delamaison,
déjà condamné 7 foi-, e t prévcna d'avoir dé-
tourné, le 3 avril 1P02, une douzaine de pai-
re» de chanfisires de femmes. 3 paires de
forme" et 0 fr. 45 de fournitures, le tout éva-
lué 66 fr.. au préjudice de M. E. Pacory, ma-
nufacturier. 2 mois de prison.
MOIM'ITORT
EST-CE LA VARIOLE
Le brnit circule avec peroist-incs qne la
variole aurait fait sou apparition dans notre
ville.
Depuis quelque temrs il courait le;! so)*t
de values rumeurs, ssjcz précisas s pourtaut
pour avoir déterminé le nouveau médecin
des ép d'mie.», le Dr Simr.nnpatix, se rendre
la sou<-p^éfecture où le. ma'.idies épidémi-
que, do'ven:. e >mme l'on sait, être déclarées
par le. médecina trsilant* snr nn registre
tenu à cet efl t. A la Sous Préfeetore pnint
de mention sur le registre cependant aiirèa
bie n des questions et avec bien des rét:èeu-
ces les employés finirent par avouer qu'il y
avait bien un cas suspect depuis trois semai-
Des.
En tos cas, le docteur a trouvé le cm açsez
suspect pour cesier d'envoyer son fils à l'école
publique qu'ii fréquentait .uparavant.
Maii qu'y a-t-il an fond de ce silence et do
cette discrétion que l'on trouve au moins exa-
gérée ? On l'ignore et on se demande quel a pu
être le but du maire. M. le docteur Landais,
eu suspendant non diagnostic.
En tous cas, prenez vos précautions, amis
lecteurs, at faites-vous vacciner.
TIRAGE AU SORT. Les opérations du
tirage au sort ont eu lieu jeudi dans le canton
de Bain-do-Brctagne, ce canton comprenait
cette 3.'Mi(a 208 conscrits dont 70 de Bain, 22
de Ercé. 20 de Teilles, 23 de Paucé, 6 de Po-
ligué. 25 de Pléchatol, 24 de Mess.ic, 8 de
Noé-BIanche, 7 cie Crévin le tirage a com-
mencé il. 10 heures et .s'est terminé à midi.
Suivant l'usage habituel les conscrit', à la
sortie de la Mairie, se sont munis do rubans
tricolures et ont parcouru le» rues rie la ville
drapeaux en lête, en chantant de joyeux re-
trains une grande partie était munie, rl'ins-
trumeuts en carlon fort orii.'nirnx, les cons-
crits ont été très gais et jusqu''i uue beur*
très avancée.
La Réglée HaisnTse et
».4IM MAIO
Les éfociiôns cantonales en 1904
Voici ceux de nos représentants qui, en
juillet prochain, c'est ¡¡-dire pest^rienre-
ment anxélpntions municipales, seront sou-
mis à réélection.
Conseillers ffïnëraux. MM. Demal-
vilain (Saint-Servau), Brune ('leine Fou
gères), Gérard (Combourg), Jlerclat (Can
cale).
Conseiller» d'arrondi*sement. MM..
Miricl (Saint-Ma!o), Bpaulieu (Dinard),
Lamotte (Dol) Mével (Chàtea-ncuf), Du-
rand iTinténiac).
A LA SOCIÉTÉ SCOLAIRE. Dimau-
che, à 2 heures. avait lieu au th:VrSaint-Malo une grande matinée concert orga-
nisée ptr l'Aeocii.tion ao.ioaie des anciens
élèves dis écoles, publiques de Saiut-M^o.
Après le concept, qui a réuni d'excellent»
artistes amateurs tcla que MM. Qnc!lin, Les-
nard, Lemaltra, Thorenx, Dcchelotte. Le
contour, Pony, Simon, etc., l'honorab:e M.
Pointel, conseiller municipal, trésorier .ic la
Société scolaire de secours mutuels et de re-
traite, a rendu compte de la situation finan-
cière de la société.
Il en i ë-uUe que. lei cotisations de l'année
ne so:it élevées à 1.230 fr. 03 A • e te s: mino
vient s'ajouter une subvention d l'Etxt de
118 francs. Au total, les recettes bc 'joi.t o'.iif-
frées en 1903 par 3.857 fr. 41, en excéde-it cie
2.695 fr. 26 sur les dépense;). Les sooiéuu'rea
sont au nombre de 221.
DIN4.RD
« Affaires -municipales
Enfin, nous allons voir le service .des
eaux s'améliorer; dans sa dernière séance,
4e Conseil municipal a voté près de 300.000
francs à cet effet. On empruntera au Crédit
Foncier, et nous pourrons boire, pat ait il,
la bouche que veux-tu, sans crainte des
microbes c'est parfait I
Mais il serait aussi bien à souhaiter que
la question des égouts soit prouiptement
résolue, Sur ce point, nos édiles n'ont émis
qu'un vote de principe. Encore a 9-il fallu
qu'ils y fussent invités par t'administration
préfectorale. Nous sommes, on le voit, loin
do compte.
En revanche, le tunnel avance. Les tra-
vaux, bien que n'étant pas poussés avec
une très grande activité, pourraient bien
'être terminés avant le 15 mars. Il semble,
par exemple, que M. Rochaïd-Dahdah
n ait pas l'intention de continuer la digue
jusqu'au boulevard des Ecluses. C'est égal,
l'amélioration sera sensible. Le touriste
qui débarquera du bac se trouvera doréna
vant à 20 ou 30 mètres de la plage en
simple palier, au lieu d'avoir à grimper, le
mot n'est pas trop fort près de 300 mètres
De son côté, M, l'agent-voyer continue à
étudier le projet de passerelle pour le sou-
mettre prochainement au Conseil muni-
cipal.
Allons, voilà qui nous promet une bril-
lante saiaon pour l'été prochain 1
ACCIDENT. Cette 'apres-niMf 4 1 h. l\ï.
âes" cantonniers étaient occupés .n ftéfaveref
casser des cîillonx dans la rue Laurent, en
face chez M. Robee. Soudain l'on d'eux gtinsa
et tomba en avant le visaga sur les pierres.
Ses camarades le relevèrent aussitôt. De
nombreuses blessures d'ou le sang s'eehxpjait
i flots convraieat ev lixme.
Malgré tout le courageux ouvrier ne vonlut
pas e'.re conduit chez un pharmacien et-on
lui prodigua dei soins dans une maison voi-
sine.
COMMENCEM€NT D'INCKNDIb:.
Avant-hier une chapelle mortuaire était dres-
eéc à la porte de la villa Ker Amieie habitée
par Madame Tnndonx. Un courant d'air s'é-
tant produit lea draps agités pu le vent s'en-
flammèrent aux bougiee. Heureusement on
s'en aperçat à temps et le commencement
d'incendie fut vite arrêtée. Les dommages
pru importants sont couverts par la compa-
gnie VAiqle.
NECROLOGIE. M. Pierre Délia, horti-
culteur à Paramé, •'ient d'avoir la douleur de
perdra sa fille aînée, âgée de 18 ans. lllle Dé-
ria est morte hier soir, à la suite d'une courte
et cruelle maladie.
Nous primi» M. Déria de bien vouloir
agréer nos sincères condoléances.
Canenlo
SERVICE FUNÈBRE. Un service fu-
nèbre a été célébré, neuf heures, eu l'égl;se
paioissia!e de Cancale, à la mémoire de M.
Félix Esnault, capitaine an lo:>g-cnur?, cet
infortuné jeune homme qui a péri dans le
naufrage du quatre-màtn Alexandre, du port
de D'inkerquc.
Une fi'Uie nombreuse assistait à la cérémo-
nie, rendant ainsi à M. Einault un dernier
lioinmage auquel le défunt avait droit., à bien
des égards. Nous offrons à sa famille nés bien
vives condoléances.
Dol
L'INCEXCIE DE LA RUE WAGRAM.
Ou se rend compte actuellement de l'impor-
tauce du ssiniitre de la rno Wag.Mui. Outre
l'iiu-end:e de la maison de M. Cosse s'tst
(iéf'ari: le feu et do:it nous avons déjà entre-
tenu nos lecteurs, des dommages assez lmpor.
tants ont été éprouvés par l'immeuble voisin
rie M. Lognoniié-Houelieux. Ceux-ci consis-
tent surtout en dégâts utiuiés par l'eau. Le,
chcv:on« 'le la .toituie saut en | ai-;ie brâii->,
des viiia"!i bri.ses, et presque louai len pla'res
to:iib s, Jétrempés ou fendus.
Lo». pertes qui so^it considérables sont cou-
verte, par une a^inanee à la compagnie
l'Aigle.
Dinan
FEU DE CHEV1INÉE. Un i d>. v)u-
niinée -u;:c c.rtaine intensité s'e>t déclaré
dimanche ma'in au l'ont, dans la maison à
usage d'octroi, occupé par M. l.ainort. Il ne
fallut pas moins d'une heure de travail pour
se rendre maître du feu, dont les jeu d étin-
celles snr les toiturea des vieilles maisons de
la rue du Petit Fort n'étaient pas sans causer
de vives inquiétudes aux habitants. Les
dégât!) sont purement matériels.
•!iiKon
OUTRAGES A LA GENDARML1ÛE.
Dimanche dernier un iudivinu on état d'i-
vre,se te présenta il. la gendarmerie et déclara
c|>ic n'ayant iai de papiers permettant d'éta-
blir son identité, il etait en état de vagibon-
dage et devait être arrêté. I1'. ai lé, cet iudi-
vida fut trouvé porteur d'un passeport à sou
nom délivré à Paris le 8 janvier et d'un
secours de route qui lui avait été payi ven-
dredi dernier à Dinan. N'étant pas en état de
vagabondage cet individu nommé Le Lay,
fut invité à continuer si route an même
moment il s'élauça sur les gendarmes, cher-
chant à les terraster et les injuriant de I:t
façon la plus glissière.
Inutile d'ajouter qu'il fut aussitôt arrête et
ti austère 4 U maison d'arrêt de Dinau.
PRIS DANS LE CI\IKTIÈKE. –Trois
jennes gens traversaient dimanche soir :e
bo'inr de Lande. lia en chantant à? tue tôte.
Lus geiidnrme^ attirés par leur cris, se di i-
gèiviit de lenr côté, mais à lenr vue, tes u-ois
inùivi lus prirent la fuite. L'u:i d'em, sm-
tant daus le cimetière, s'y trouva cerné et ne
lms en s ..rtii qu'après s'iï.re vu ri resscr pro-
cès verbal. C'est un nomne H ebarpentiei'
à Lamlébia.
BULLETIN _COMMERCIAL
Halles centrales à Paris, 26janvier 1904
BEl'RHES. Beurres en mottes ten-
dai.co faible. Petits heures: baisse de 0.10 par
ki!o.
Pour les bennes en mot»»», on cote le kilo:
en fermiers la çais Isigny, 0.00 à O.GO
en marchands fiançais Bretagne 2.06 à 2.80
Vire, 2.10 à 2.90; en laitiers français Norman-
die, li.30 à 3.4!; BielagiH?, 2.30 à 3.-10; Charente,
Ï.7H il 3.80.
Peur les beurres en livres, on cote les crdinai-
rer du Mans 2.?0 et cens de choix 2.3U.
l:i;iU' les pelits beniiv.s, un ci: 1 s crdi-
n?.in-s de Brftapue, 8.36 e: cîhx de choix iAG,
Arrivages beurres en mettes. SI iJ?7 liilos;
beurres en livres, 3.8j0 kil.; pelili beurres, l.bbi
kilo».
ŒUFS. Daisse de 4 fr. par colis de 1.000
œ.ify, sur l'^s 'ouïs de Tcuiame et de 2 à 3 il'.
sur linéiques moques ord:nau
On cote, en cutis de 1.000 iruls, les (jvos gle
Bretagne 102 à i10, les oi îai.nes M .i 10 ies
ex ira .-le "•̃̃im»Miio 115 à 120 "es gr.-s 10Î à 113,
les orilin kiies 80 ;» 9S u-g œuf;: de Sa Mayeiiuc
KM 118; ceux de la satohe 104 a J2J
francs.
Arrivages du lour 480 cotis de 1.370 osuls.
Ressene dn joar préccJ<:ul, 9:3. Total, 1.393
coiis.
Qnanlit'^ \cnioes liier. I53.KJS
B.tnff AAAi^'n. Afostou' S6.r>2-)k.
Vcini 5*:09 P..r.5, 2L' :-31
Ce jeur
UiciiI 1|1 .1«rrl»r> 1 0 -a a 70 I 01 i l Cl,
1)4 JevaoL. U t) i I il) 0 £0 1 1 il)
Cni»<» I 10 » 1 W I II) i I 5U
Aloyau 1 2> 2 ÏO I ÎO i 2 !3
1- (jnnlil». I (ii 1 i 7K TO a
8* qualité I 31 » 1 36 I 30 1 :«i
Mouton. qualité. 1 80 il 2 GO I8i.ïi)il
Carrés 1 41) i 3 BJ 140x3110
Porc. l" qn.-i!it* :<0 1 I 34 1 30 à 34
2' qnalita 1 LO 1 1 £S j l <0 i i 28
Fi.'eU 1 LO i 1 6S 1 20 a t 70
.Ur.ihnna, 1 30 1 36 I M i 1 ït
Ceux% ttatiouuaiies.
MARCHB AUX SUIFS
Paria; P6 janvinr.
Demanda assez régulière, mais ofl-e» toujours
sans importante; tendance soottaue cours sans
chaugemeni.
Ou cote les 103 kilcs les su ils de la bouche-
rie Je Paris, en pains, 63 fr. 00 les suifs de la
province, enfaWs, 63 fr. 00; les suifs eu bran-
ches pnur !a province, au rendement de :>> 0(0,
44 fr. 10 les suifs pressés, à bouche, n à 74 I.
les «ui(» fabriqué, à 7-1 Ir.
Bourste de Commerce du 28 janvier-
100 kilos Sb. ¡..¡OU s h.
1 n» Dliponlble.. un u»
Proeliain. il ». 2J îa Proetiain f4 Si 4 50
4 de mars. 21 25 21 25 4 de mars.. U 15 00
4 de mai. 21 » «1 JS 4 de mai. 15 25 la »
faible. calme.
13: UL l b. i 3 h.
Courant £9 nn 28 7i Courant 15 nuls»
Prochain. 29 au S8 7'1, Prochain. 15 a» 15 ne
lourde l-«* calme la
Farines cons. 31. St.
sucres blancs,les look. Spiritueux, Tlwctolitre.
Hliponlble.. nn 1". ,>n u» 3 b. mi Disponlbla.. ,)» i^. «d'h» ̃ 3 b. .)b
Prochain. 24 K2lï4 75 Prochnin. « 7545 »»
4 de mars \tj lt'S;, Sî> Mars-ivril.. 43 &U3 5#
4 de ruai. M$ IC! 5 751 de mat. 42 75! f3 ,,D
toute. Cire. 1.6OJ e»lmf. Stock 7.780.
56.0 a 57.OO. Surchoix, tasaés, rangésTûj- 1
S«s. canons de 5 kil. I9.n,> » U9.50. Caisse
de 50 a «0 «il. 59.00 «W.OO. Roux, Il.3:)..
I– |– I -L^li^.
Disponible.. M9 Î5|-I9 Ru' Disponible.. 43 »)!43 n
Conrani 1.19
4 de mai. ;49 50 19 M) 4 de mai. -tl 50!^ »a
4 derniers.[49 7i',5O 25 1 derniers.. ,41 10,4» £3
soutenue Cire. 50 calme. Cire. 100
llmle de colza brut 1 »».»., les 100 kilos
Huile de colza épurés en tonnes 59.50 i »».•»»
les 100 kilos.
̃fARCHft AUX FOURR4OCS ET PAILI-VI
Vincennes, 28 janvier.
Pour les pailles, vente avec !es«re teiidaaco i
la baisse sur les fourrages, tendance faible
Pallie de blé iZ ï 21 M 1 22 16.19
de teiplo Ï9 .1 ,).> ::o i» A6 2»i n
davoiue 2.' à 23 19 A Kl 16 4 18
Foin. 50 a « 40 ;i 44 16 .1 îO
Luzerne :2 44 u -JG 3b a 40
Kegain 4i a r,» 38 a 42 32 a C-8
Sainfoin
Le tout rendu dans Paris, au domicile de l'a-
cheteur, frais de camionnage et droits d'entrée
compris par 104 bottes de 5 kilos, savoir- • 6 fr
pour fourrages secs, 2 fr. 10 pour !a paille. Pour-
boue eu mis 1 fr. iar 100 botte*.
DEPECHES COMWEaCiaLES
1-le li.AVBK. M JgnTitr.
COTONS ̃ LAINES C'AI-ÊS
I très ordinaire Es: osAtrn1 San!»
Maïa. 7S 1 iO « «7 Dp! !(!0 OU ;fil 00141 Wil 00
^.v"1 bU •• "tu -W 'X) ..1 170 :.il :fil iO:47 i»i 17 5»
'V x> vi '• "5 s? l>> '61 00 lu- ItiUi 01) 47 ;S
•»»'» *̃ «i «î") a: 75 .'iff !fil \«i wUi :~u M t.
^°*,1 •».; j* v « »• -i-1 wï »> ua eo,4* o^'is 75
î?*P'; Si W fl: !)i- 30,lf;^ *> *« -̃ t» o
Octobre Si 7j jU Ati 21 0|l«ï 50 t63 j»c
l)«ceinb/e.. Sj îi OlO i 7Î Ui i^O » ;63 lO I :m uO 1 49 U) I 49 75
Tmdanc* rontr.itie pour ,*$ cotons et les café», calna
pour es iaiucs.1
Vente 71 3 hullea d>: laiuei et TI.OOJ sacs je caf««.
Ll: CIDRC
Les transactions en cidre "ont encore as«ez
pen iir.pii tan'ej et il at ditliuile d'eiab.ir ou
coms moyen.
On oûrt
Dans la ldanche, 40 à 45 fr. la barrirjne da
228 litres. Dan4 l'AviMacbin, environ 2'A) a
260 Ir. le tonneau de 15 il. 16 hectolitie', soit
36 37 fer. la bnrric|ne. Dans l'Orne, dans le*
auberge», de *U à 26 fr. Tliectolitr» pour le
pur jus, on demande de 34 à 38 fr. l'hectoli-
tre, logé snr wagon.
Da:,s le Finibtore (région de Fouesnant), 50
fr. la batrique de 228 litre-i. Tend.in.-e il l'.iug-
meutatioo. Dans le Morb.UaD, uu uffru 45 fr.
la b Irriqne de '225 iiues.
Dans la région du NurJ, la consommation
du cidre sera très faible la rareté deg fruits
et la bau'.se exag'rtfe der cours eu -eront
cause. La bière, ce'.te ann.>e. reniplicera le
cidre chez beaucoup de feruiien.
MARCHÉS DE LA RÉGION
Voir en 5' paye
L'éclairage de nos wagons
S'jmn crins ton que presq'.re partout sur
ces chemins de fer, en France, !es wagons
sont encore éclairés au aioyeii de fuioeux
quinquets à huile I Cependant, les Com-
p.n:es Ion¡ ae^ es-
s;ns et on nous pri>
niêt que nous serons
enim peut-être l.'ien-
tût éclairée à l'électri-
nos maladie?, rinf'5nios;t«; des chimistes va
plus vite que la routine des grandes Compa-
gnies. Voy ez, p.ir exemple, avec quel bonheui
d'invention le chimiste Scott métunorphcse
la répugnante huile de foie de morue en
agréable Err.uîsion qui pf,rte son nom. C'est
bien toujours de l'huile de foie de monte na-
turelle, dans toute son intégrité, mais de
l'huile de feie de n-ome de Norvège de pre-
mière qualité, débarnssée de tous ses incon-
vt-niems, agré.-blmac, et avec son efficacité triplée par l'asso-
ciation de !a glycérine et des liypophosphi'.es
les plus reconstituants. La lettre suivante
entre mille noirs dit les services que peut
rendre l'Emuîsion Scctt, alors que l'huile de
feie de rr.cri'.e n'est pas tolérte.
M. Deri-.eppe, coiffeur, 3, place Victor-
Hugo il tptînay, nous écrivait récemment:
a Ajunt tt'j à 1 âge de 1; iat, atteint dhim
bronchite spécifique c&rcnirjuc je souffrais tout
le» hivers «lYtouffements, fièvre, tor.x; j'étais
l'bliyr «l'avoir ?.^n« cesse à des vtsicatoires; mon état général étaiC »t*s man
va;?. Au début de ma rruUrtif, j'avais pris 'de
l'hiiile de foie .le morue, mais mon estomac s"et
i-t.iit vite f.-itip'é »t ne p< uv.iit plnç lolOrer ce mé
dic.in-jçol répulsif. J'essayai aîors votre Em.iIaioD
S-«. Q-'cl changt-mrr.t Mca fUomnc la digèu
très faeilçmeni; p!m de tueurs n..rtarne5, ri'us
de taux, j'ai pris un embonpoint de rx>r> aloi. Fn.
lm, je suis radicalement guéii. mon Dortear m'a-
vjjt bien Jit que I Fn-.>i!s,oiv Scoit était le le.
in»»!e liai eaccilT.tr »!
En un mot, toutes les fois que l'huile de
foie de morue est indiquée, i'Emuhioi Scott
réussit mieux, plus vite et agréablement.
C'est le remède spécifique des maladies res-
piiatoires: toux, rhume, bronchite, fluxion de
poitrine, et même de la pîv.lsie; des ma'.a-
dies de faiblesse ou de misère physiologi-
que, anémie, «iiîcrose, neurasthénie, surme-
nage, rachitisme, scrofule; des maladies de
l'estonwc et de l'intestin gastrite, dyspep-
sie. entérite, diarrhée, etc.
Réclamez Jonc toujours l'Enitlsion Scott
véritable et de la marque le pécheur tenant
à l'épaule une grosse morue, et refusez toute
autre émulsion offerte à sa place, presque
toujours très inférieure, préparée avec de
l'huile de.. foie de morue de basse qualité,
inefficace, sinon nuisible.
Echantillon franco contre 5o centimes en ·
timbres-poste, adressés ;t \'E>ntihic
Paris.
Maison "MÀRIÔN, MARION ET M1L-LER 6, me Victor-Hugo, UKNIVEsH
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