Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1903-11-08
Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 novembre 1903 08 novembre 1903
Description : 1903/11/08 (Numéro 1541). 1903/11/08 (Numéro 1541).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6401506
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/10/2008
Il « Ouest-Eclair »
BREST
Heure* (!•̃ guitM. Aijaud'liai nisuah*
• M'tmbr* Plein* mrr 1 Urwl i i k. 47 • «tt 6 h.*
Lori.ui, *l h. lî m. M i 5 h U; au L«f aé à
7 h. U da mtlia et i » h. lld« self.
SriutmcriBnMàlH. da matin et Il h. 6 t.:
à Lonsnt Il h. 47 m. et U 6. • da safc; M !>̃
gu, k th. U et i: h. il.
l**tlt Aajonrd'hai dimweha, 8
SMffrmbr», ulaua Reliqnes Soleil lever 6 h.
«metur. à « B. Lan» J**M, 4 7 fa. S] 1. eosofctl, à
Conseil de guerre du 1 1* oorps
SJUNCS M 7 NOVEMBRE
Les Scandale^ d'Onessast
Nantes, 7 novembre. La séance du con-
seil de guerre a repris aujourd'hui sont la
présidence de M. le lieutenant-colonel Hoc
du 6V de ligne.
A 8 heures et demie, les membres do con-
oeil prennent pis>ca leur bureau.
Une trentaine de personnes sont dans la
salle. Parmi elle, le* témoins qui ont dépoté
hier. Puis sur l'ordre du (résident, las 10 la.
ctil|;é-i sont introduit* comme hier, on remar-
|ae leur visage jeune et leur attitude calme.
Le lieutenant-colonel Huc donne aussitôt
la partie à M' Linyw fils, qui est chargé de
défendre les accusés Guitlot, Allaiu et Da-
dou.
Le. plaidai ries
M' Linyer commence par mettre en garde
le conseil contre le bruit caosé autour de l'af-
faire qu'il a il juger. Si le« faite sont graves,
il ne faut pu oublier que l'émotion considé-
rable qu'ils ont causée a donne l'affaire une
importance qu'elle n'a pu eu réalité.
II •'agissait dans la soirée du 14 juillet
d'aller se battre avec des chemineaux, parmi
lesquels as trouvait un rival Le Ludoc.
Les acensés Guillo, Allain et Dadou ont
suivi leurs camarades et n'ont pas été lu pro
moteurs.
M' Linyer s'attache i démontrer qu'au
moment ou le» faits es sont passé*, la nuit
n'était pu complète, ce qui permet au Con-
oeil d'écarter le« ciroooslances aggravantes.
En accordant le bénéfice dt« jircontlances
atténuantes, le cunsiil pourra abaisser ia
peine, qui serait sans cela celle des travaux
forcés, à celle de la pri8ou. Cette peine sera
suffiaumuisnt Révère pour des jeunes gens
qui ne sont pa« des malfaiteur» profession-
nela et le conseil aura ainsi fait une bonne
action.
M Maitineau prend ensuite la parole aux
nouii de Coitcigenl, Lcmallre et Le Lodec.
Il d. montre qu'on ne peut retenir la circons-
tance *tçgiavaiite de nuit. Car plusieurs té-
nons ont dédire qu'il faisait jour. Les accu-
sé» doivent bénéficier du doute.
Bien des circonstance» militent d'ailleurs
en laveur des inculpés» Il faut retenir d'abord
qu'ils n'avaient pas l'intention de voler. Mais
nous l'empire de la boisson, dont ils avaient
abu»t en ce jour du 14 juillet, ils ont dé-
passe le but et commis des actes regretta-
ble?.
M' M art in eau continue son habile plaidoi-
rie en esquissant à grands traite quelle est
I existence Gel jeunes coloniaux aane i ne
d'Ourlant. C'est uue rivalité consUnte en-
ire eux et les chemineaux.
Le défenseur dit ensuite que Costergent,
Lecture et Le Ludec ne sont pas plus incul-
pé!- que leurs camarades dans le vol de la
maison L^znc'h.
MÉ Martineau termine son excellente plai-
doirie en demandant au conseil de lie montrer
indulgent pour de jeunes boldats qu'ils voit
devant lui humbles et repentants.
C'est eunuile le tour de M' Pegriu qui pré-
,cille la défense de Budet. Il couine s:n
r&iL' daua toute cette affaire. Il dit que celui-
ci n'a é!é qu'un humble comparse ot qu'on
ne le vit ni à la cantine ni à la maison Lo-
eac'h. On ne peut prouver qu'il a frappé
Mslgorn.
Tout au plus a t-il bu quelques gorgées de
lait dans le champ de blé D'ailleurs ce mili-
taire comme le» autres ne eavait plus ce qu'il
lui. t, car il était alors tous l'influence né-
faute de l'alcool.
M requin vent espérer que la pitié du con-
oeil descendra jusqu'à l'acquittement.
M* Durand succède à son confrère pour dé-
fendre Suaud et Thomas. Il les représente
comme du simples comparse*. Suaud n'a pas
pria part â l'assaut de la caatiue. Il n'a rien
voit et a simplement profité des aliments
enlevés au cour- de ces ron.les. On ne peut
jin'cisar que ce so!t lui qui a porté un coup
de | Unche à Le Bihao.
Le cas de Thomas est peut-être encore plus
simple. Il f'eit introduit seulement dans les
dortoirs. Bien plus il n'a pas eu sa part des
aliment» volés.
Chez Lozaub, Thomas avait d'autres préoc-
cupatious que celle de voler. La veuve Grall
l'a déclaré. Il n'a même psa assisté à l'assaut
de C'jlte maison.
M1 Durand conclut en demandant l'acquit-
tement de ses deux client-
C'st enfin le tour de M' Aliron qui est
chargé de la défense de Colas. Celui-ci D'est
accusé que de complicité de vol par aide et
assistance. M" Aiizou espère que ce jeune
lioiiiiue sortira indemne de cette affaire. En
cil • dans celui de la nuinou Lozac'h. personne ue parle
de cet inculpé on ne le voit nulle part.
Avec Tlioma», il a éts s 'ul ne pea mémé
b'.irn ni manger uue partie du alimente
▼olé«.
M° Aliion ce eert ensuite très babilement
du point de droit suivant
En ce qui concerne Colu et Thouxu, le
ra pi .or leur avait reteuu le vol par recel. Le
commissaire du gouvernement u'ayant pai
été de cet avis, le général en chef avait tran-
ché ce différend en prononçaut le non-lieu
mur le recel.
Il a retenu s ulcment la complicité par
aide et asnimaucc. Le défenseur avant plaidé
que Hon client n'était pas coupable de ce der-
me:- chef d'accusation. Jémontre que le Cou-
seil u'a pas le droit de statuer sur le recel.
M' Alizun termine bon excellente plaidoi-
rie, en d.sant que Tbomas ne peut être re-
connu coupable par ses juges, et croit à son
rc inittement.
La délilbaration du Conseil
A 10 heures un quart, les plaidoiries vont
terminées.
l.e préa;dent demande eusuite aux inculpés
successivement ce qu'ils ont à ajouter pour
leur défense. Ils déclarent rê^rstter les actes
commis sons l\mpire df l'ivresse et deman-
dent l'indulgence de Conseil.
A 10 h. '20. te Conseil ne retire dans la
chambre des délibérations atiu de statuer sur
2b questions qui lui bout soumise*.
LE VERDICT
A 1 h. moins dix, le Conseil rentre dans la
salir des «éxnce*. La délibération a duré deux
heures dt demie.
Le conseil déclare coupables sur tous les
chel» d accusation qui leur sont respective*
aïeul reproché», sauf âur la circonstance ag-
gravante de uuit qui est érarlée, les accusés
Guiilo, Allain, Dadoa, Costergeot, Lemallre,
Le Ludec et Suaud. A la majorité les cir-
constances atténuantes sont accordérs aux te-
cusé».
Le président annonce les condamnations
Henri Allain, 28 aile. ne a Angers, cor-
dier, est oondamné par 5 voix contre 2, à
Et uns de récluuoij et la dégradation mili-
laiie.
Louis Dadou, 21 us, né Paris, jour-
nalier, est condamné par 8 voix contre 1,
k ans de réclusion et 1 Ia dégradation mili-
tain.
Tous deux sont dispensée de l'interdiction
de séjour.
Mathurin Qulllo, 19 ans, né à A non
(Morbibau), cuenuitier, est condamoé, par
5 voix contre 2, i 5 ans de prison.
Jules Costergent, 20 ans, ne i Paris,
scrmrier, et Pltrra La Ludec, 23 ans, né
à Aaray y (Morbihan), employé de commerce,
sont condamnés, par 5 roix contre 2, à 3 ans
de prison.
Emlle Lemattra, 19 ans, né à Paris,
garçon boucher, est condamné, par 6 vais
contre 1, 2 ans de prison.
Al6ert Suaud, 20 ans, né Cbo!et, tisse-
rand, est condamné par 5 voix contre 2. àt
ai.» de prison.
Lu peines compteront t compter da U
Juillet 190:!
Julee Bodlt, 21 ans. né 1 Coron (Maint-
et Loire), ouvrier de fabrique, Ernaat Tho-
mas, 21 ans, né à Couloinmiers, ;harretier,
et Jean Cola», 20 ans, u« à Iminzac (Mor-
bibaa). sabotier, sont tous trois acquittés.
Badet, seul, est soldat de 1' cluse. Tons
les autres sont soldats de 2° classe.
Quelques-uns des accasés ont M maille à
partir avec la justice civite
Goillo a éti condamné par le tribunal oor-
rectionnel de Lorient, à 2ô fr. d'amende avec
sursis, pour contravention la police du
chemins de fer.
Dadou a élé condamné, à Paris, 1 mois
de prison avec sursis, pour complicité de
Cos'ergent a été oondamn6, à Bourges, i
50 fr. d'amende pour vol.
Bodet a été condamné, Saamur, à 16 fr.
d'amende avec sursis pour troubles dans
l'exercice du culte.
Colas a comparu deux fois, à Lorient, de-
vant la justice une première fois pour vol de
révoltes, il fut remis i ses parents comme
ayant agi sans discernement une seconde
fois pour vol. Il fut envoyé en maison de cor-
rection jusqu'à l'âge de 20 ans. Il devait en
sortir quand il a contracté .on engagement
volontaire.
Gravis incidents à bord du Maine
Brest, 7 novembre. Le vapeur Le
Maine, capitaine Moustier, est arrivé à
Brest hier, venant du Sénégal, avec un
chargement de fruits des colonies. Son
équipage est entièrement composé, à l'ex-
ception des deux commaudauts et des deux
officiers mécaniciens, de nègres, embar-
qués à Saint-Louis le 12 octobre.
Hier midi, comme on leur servait, comme
à l'habitude, la nourriture habituelle, les
nègres refusèrent de la prendre, prétextant
qu'elle était de mauvaise qualité. Bientôt
ce fut une véritable révolte à bord. Le ca-
pitaine averti du fait, monta aussitôt sur le
pont, revolver au poing.
Est ce avec intention ? ou est-ce par
imprudence? Toujous est il qu'une détona-
tion retentit. Le capitaine ayant pressé la
gâchette, une balle était venue frapper au
menton un nègre nommé Gai. Le matelot
a été transporté à l'hospice civil de Brest.
Sa blessure ne présente aucun caractère
de gravité.
Quant au capitaine, il a été conduit chez
le commissaire de potice. Les matelots ont
été ensuite interrogés. Ils ont déclaré que,
pendant toute !a traversée, ils avaient eu
subir les mauvais traitements des quatre
blancs. De leur côté, les officiers ont dit
avoir été obligés, pour leur sécurité, de
prendre des mesures très sévères, car les
douze nègres, sentant leur supériorité, les
auraient tués s'ils avaient pu.
Cette affaire aura son dénouement de-
vant le tribunal maritime.
Pauvre NI, Tournler On sait que
M. Touruier a été avant-b'.cr condamné a 3
mois de prison avec aureis. Cette condamna-
tion a pour lui un cerlain caractère de gra-
vité. En effet, la loi sur les syndicats profes-
sionnels, du 22 mars 1881, article 4, dit
« Les membres d'une société professionnelle
chargé» de l'administration et de la direction
de ce syndicat, devront être Fiançais et jouir
de leur* droits civils u.
Or par suite du jugement, M. Tournier ne
jouira plus de ses droits civils pendant 5 an-
nées, il devra donc abandonner le conseil des
prud'hommes où il était juge et ne pourra pu
ce pie enter aux prochaines élections. Vrai-
ment ia condamnation a été sévère, n'est-ce
pas, pauvre M. Tournier ?
Nouvelles maritimes. Le Masséna
et la Dévastation doivent rentrer au bassin
du Salou, pour nettoyage de la carène. La
République entrera ensuite daus le même
bassin.
Le naufrage du a Veapar n. Les
officiers et l'équipage du Vesp*r ont quitté
notre ville hier et avant-hier.
Il. ont tous été interrogés par l'administra-
tejr de l'Inscription maritime M. Marin, et
par M. le lieutenant de vaisseau Cussec.
Tombée dans la rue. Vendredi soir,
vers 5 heures, Mme Bienboir*. Igéu de 73
ans, glissa sur le trottoir rue de Siam, près
du Pont et s'abattit sur la chaussée. Dans sa
chute, la pauvre vieille s'est demis la rotule
de la jambe gancne.
Elle a été transportée à sou domicile où
elle a été toigoée pu le docteur Brûdiam.
Vol d'un chAle. Nous avons raconté
hier qu'une dame Cann avait volé un chlle à
une de ses voisines. Elle a été condamnée à
un mofa Ae prison par le tribunal correction-
nel de Brest.
Agent de police attaqué. Quillé-
véré, qui frappa sur la route du Bouguen
l'agent de polie; Riou, a été coudamué à. un
mois de prison.
Nécrologie. Nous apprenons la mort
de l'agent de police Balai, âgé de 35 ans, du
2' arrondis'cmeot, décédé bier matin à son
domicile,
Ce modeste travailleur, père d'une nom-
breuse Umille. apporta dans l'exercice de ses
(onction, pendant les 10 uns qu'il fut agent
de poliea un tact et une dùciéiiou vraiment
admirables.
Nous adressons toutes nos condoléances à
sa veuve et a Fies enfants.
Nouvelles maritimes. A 8 b., la
Vienne s'est amarrée au coffre de régulation
8 b. 15 les 2 outre-torpilleur* russes ont
apparcillé daus le port de c >mmerco i
11 h. 25 le Lancier s'est amarré aa coffre de
régulation à midi l'Amiral Tréhouart et le
Cassini ont appareillé; E b., la Vienne est
entrée au port de guerre. A la même heure,
le Lancier a appareillé.
toute cQucuiiL-nce. Anrienne Maison CUOEN-
NtfC, Léuu JALOUX, neveu, successeur,
37 bis, tïiand'Kue Un:11 (Grand dipKme d'Uoo-
n sur. Eïpcsilbn de Paris 1950).
Alcoolique dangereux. Avant hier
soir, le sieur Deschamps, 29 ans, marchand
ae journaux, en étal l'ivresse, se piotueuait
rue de Pari, ayant aperçu de ses ancienues
voiiiues, il les poursuivit oo couteau à la
main. II fut arrété heureusement par dos
agent* qui l'emmenèrent au poste malgré ses
cil-1, «es coups et se- menaces. Deschamps
est un alcoolique très dangereux. Sa femme a
été obligée de le quitter à cause dot mauvais
traitements dont elle était l'objet.
Le grand pont. Le grand pont sera
ouvei lundi, de 2 heure* à 3 huurej, pour li-
vrer passage aa et au
Ecole N.-D. de Bon Secours. Nous
somme* heureux de conxtater que, cette se-
née, l'Ecole N. D da Bon Secours a remporté
de brillants sucoti aut examens du bico*-
lauréats, aussi btto ea juillet qu'en no-
vembre.
Oui été admissibles et définitivement reçw
pour la première partie MM. de Dlois, Com-
mangai, Le Goasguen, Gauiichc, Laporta, Le
Gorrec, Puugier, Le Bras, Tafpomba. Ba-
meule, Levot, Le Hideux, Denis La^aMe, du
Ha'gouët pour la 2' partie, MM. Reilly,
Dujardin, Duval, de RosquM frères, Le
Coniac.
Citons en passant le succès d'un des pro-
fesseurs. M. Saladen, qui vient de passer son
premier certificat d'études supérieures de
sciences conduisant i la licence, et cela avec
la mention bien.
D'ailleurs,- ce collège sous la brillante di-
rection de M. Ropars, est en état de préparer
à tom le examens et donne les divers ensei-
gnements des différents cycles du nouveau
progranme.
Les convola quotidiens. Dimanche
8 octobre Vincent Louise Bellec, 1 au 3 mois,
rue Saint-Mato, 19, à 2 h. 112, église parois-
siale de Saint-Sauveur Marie-Fernande
Blavec,1 1 mois, Grand'Rue, 52, 3 b.. église
paroissiale de Saint Louis Squarfel, ouvrier
aux constructions navales, à 10 b. 112, cha-
pelle de la marine.
Etat civil de Krsel
Du I novembre
Nainanees. Henri-Marie-Joseph Radensc,
Odette-Yvonne Le Gad.
Publications de mariagt*. Néant.
Mariages. Joseph Marie Etienne, garçon
d'hôtel, domicilié a Brest, et Joséphine Juin,
cuisinière, rue de la Rampe Edmond-Emile Le
Campion, tourneur au port, rue de Porstrein-
Nevez, et Jeanne-Eugénie Le Campion, coutu-
rière, rue de Pcrstrein-Néves.
Dieèê. Marie Kalchun, pensionnée de la
marine, veuve de Frauçou-Laurent Bodremon,
44 ans 5 mois, rue Kérarel Marie-Thèrôse Mé-
vel, couturière, épouse de Jean-François Le
Cann, tailleur de pierres, 55 ans î m is, rue de
Saint-Maro Einiiienne-Léonie Fischlin, 1 an 1
mois, rue Klé»er Jean-Louis Sparlol, ouvrier
au port, veut de Jeannette Brainellcc, Apoux de
Marie-Anne Le Meur, 43 ans 7 moia, hôpital
maritime Amodie-Albert Oantec, quurtier-
maitre torpilleur, époux de Augustine-Marie-
Clémentine Goàoc, 38 ans 2 mois, hôpital mari-
time Alain-Marie Morvxn, journalier retiaité,
veuf de 1' Marie-Perrine Conseil, 2' Marie-
Jeanne Le Branquec, i~ Anne Nicolas, 69 ans 10
mois, rue Bruat Jean-Marie André, veuf de
Marle-Frauçnise Postes, sans pro ession, 81 ans,
rue Ernest Henau.
Etat civil de Hccoiivrance
Aaitsancet. Néant.
Publication» de mariages. Néant.
Trébous, ouvrier au
port, veuf de Ma ie Abiven, et Marie Abivcn,
sans profession.
Dects. Armand Mao, contremaître retra té,
époux de Marie Gourmelon, 73 ans 1 mnis, rue
1 rave tse-rlc-laTonr Marcel Mord, i! mois, rue
de la Fontaine Maria Luard, sans profession,
célibataire, 58 ans 9 mois, rue Vaubau.
BOX IIOIIÎOI EÎSAI5LE
DR
L'Ouest -Eclair
A 50 0[0 de son prix d'achat
8 novembre 1903.
Ce bon n'«it utilisable qas par nos lecteurs ot Abonnés
du Kmhtore.
Tribunal coircrtiMincl de «rosi
AUDIENCE Du 7 NOVEMBRE 1903
M. Leroux préside assisté de M. Leray et
Guicheteau. M. Honamy ocoupe le siège du
ministère public.
Coups et blessures. Une brillante plai-
doirie de M' Dubois, ne convainc pas le tri-
bunal qui condamno à 30 francs d'amende
avoc «ur«is, M. Aufïray, poursuivi pour coupe
et biesjures.
Pigeons payes citer. Jean Roui, pour-
suivi pour avoir tué 2 pigoona voyageurs à
coupa de tuail, est condamné à 10 francs d'a-
mende avec sursis après une plaidoirie spiri-
tuelle de M' Feillard.
Entre beaux-frères. Les sieurs Gonavee
et Soun, deux beaux-frères, mais psa amis
pour autant, sont poursuivis pour l'Aire bat-
im réciproquement. Mais si Gouavec ne s'est
servi que do ses poings, Soun, lui, a joue du
couteau. C'eut puur ces faite qu'ils comparais-
sent devaut le tribunal eorreotionnet, assistés
de M" Duboit et Maurer. Gouavec est ao-
quitté, pendant que Soun se voit octroyer an
mois de prison.
Déealtseurs de caoes. Les jeunes Cho
pin et Bergot, âgés de 17 ans, avaient, ainsi
que VOuesi-Eclair l'a annoncé, volé 2 bou-
teilles de vin dam une cave de la rue Victor-
Hugo. Chopin, que ses antécédente ne recom-
mandant guère, récolte 15 jours de prison
son a copain » Bergot est condamné a 15
jours avec aurais, grâce à ses bons antécé-
dents.
Chronique du Finistère
on
ETAT-CIVIL du 30 octobre au G novem-
bre. Naissances. Henri Bresaon, Louis
Le Borgne, Ilervé, Gabriel et François Lui-
lien (jumeaux), Paul Devaux, Bernadette
Pérou, Jeanne Lescop. E6the.' Pt-zant, Augua-
tinc Le Lay (recunnaitsance).
Nainancas depnts le 1" janvier 223.
J'uotications de mariages. François Cam,
cultivateur, et Julienne Cran. cultivatrice;
François Lecourt, quartier-maître chauffeur,
veuf de Jeanne Porzter, avenue du Polygone,
en St-Pierre, et Maria Chriitlon, sans pro-
fession, demeurant à Brest, 58. rue do la
Rampe.
Mariage. Charles Sabatbé, sergent d'in-
tanterie colontale, et Marfe Le Bot, «acs pro-
feseioo,
Mariages depuIs le 1" janvier 89.
Divorce. Yves Sléphan, ex-quartier-
mat're armurier, et Marie Ropare, coutu-
riére.
Décès. Anonyme Qniniou. Jean Vau-
train, soldat au 2' étranger, 31 ans. Marie
Qu4ré, 8 ans 1 mois. Alain Jacolot, cultiva-
teur, époux dA Marie Renault, 47 ans, 2 mois.
Anonyme Ouarné. Léontine Leduff, sans
profession, épouse de Auguste Magloira, 40
ans 3 mois. Prosper Le Gall, retraité, veut
de Marie Menach et de Marie Galéroo, 65
ans 7 mois. Gabriel Lullieo, 13 heures. Her-
vé Lnllicn, un jour, François Lullien un
jour. Jacques Malcavat, 2' mittre vétéran en
retraite, épjux de Marie Le Maout, 51 ans.
Albart Piclet, sans profession 25 ans 11 mois.
Yves Le Ga!l, adjudant d'infanterie de li-
gne en retraite, 59 ans. Marie Jc*tin, 6 ans.
Décès depuis le 1" janvier 240.
Saint Marc
ETAT-CIVIL du 1" au 6 novemDre.
Naissance. Jean Bideau.
Pitbticatifins de mariayet. Jean Bee-
conj, poudrier, demeurant a Saint-Marc, et
Caroline Matd, cultivatrice, du RelecqKer-
huon. Victor Roban, mécanicien de la ftotta,
de Lambêzellec' et Marie Bonniou, sans pro-
fession, de Saint-Marc.
Mariage,. Néant.
Décès. Joséphine Rozec, 3 ans.
Lannllio
LA FOIRE. Mercredi a eu lieu la foire
de novembre de Laanilis. Les coun se sont
maintenus très fermes quo-que avec une pe-
tite btisse.
Cette foire eet le jour de rendez-vous des
jeunes gens de la contrée qui vont bientôt
partir au régiment. On lie connaissance avec
Ioeux que le hasard a donnés comme compa-
gnons de garnison.
Là aussi vient la douct dont l'itnagi suivra
te tu Jusqu'au régiment. loi Il est une taoon
originale de faire son choix. Le jeune homme
saisit les deux mnin» de la jeune fille qu'il
veut épouser et s'aftorro. de la tirer il. lui. Si
la jeune fille counalt sou rôle, elle résiste.
Enfln après force tiraillemente Les mains s s'u-
nissent en une étreinte commune et l'on va
ensemble causer le gâteau.
On chantait aussi. Mais qu'il nous soit per-
mis d'exprimer un regret. Quand pourra-t-on
mettre dans la tête des jeunes gens de nos
campagnes que les chantons qui nous vien-
nent dos cafés-concerts de Paris ne leur con-
viennent pas On éprouve un véritable dé-
plaisir artistique il. entendre des lèvre* bre-
tonnes, avec cette teinte de mélancolie que
nous savons mettre en tout, chanter l'air
sautillant de quelque élucobratton do boule-
Yard parisien.
Pourquoi les Jeunes gens ne puiseot-ils pae
leurs chansons dau le répertoire si riche de
la poésie bretffnne. Dounrnenez
CONCERS DE LA SAINTE-CECILE.
A l'occasion de la Sainte Cécile, M. Rolland,
chef de la musique municipale, organise un
grand concert qui aura lieu salle Lemoigoe
et dont voici le programme
1°,partie. 1' Marche, par la musique
municipale 2'chansonnette comique; 3' duo
de violon et clarinette; 4' romance; 5' solo de
vio'on; 6' Dans la Forét, musique de Gillet,
par la musique.
2' partie. 1' MarcAe, par la musique
municipale; 2' chansonnette; 3' duo de vio-
lons 4' romance 5' solo de piano 6' Au
Moulin, musique de Gillet, par la musique
municipale.
D'après le programme, la soirée obtiendra
sûrement un grand succès et nous oflrons au
chef de musique nos sincères félicitations.
ETAT-CIVIL du 16 au 31 octobre.-Nais-
sances. Julei Biaise, Marthe Le Bescond,
René Le Beicoûd. Louis Orvan, Auguste
Mauguen, Henri Jaffry, François Guyader,
Paal Abram, Jean Horvéon. Mélanie Doué,
François Quillivic, Henri Marot, François
Larvor, Emile Rochedraux, François Le
Nouy, Eugène Siépbau, Joseph Féchant,
Fraucuis Le Gac, Jacques Peurianéich, Jean
Côtoie. Henri Le Roux, Perrioe Le Rouga,
Louis Magaiur, Antoine Tymen, Madeleine
Gonidec.
Mariages. Jacques Gloaguen, marin,
27 ans, et Anna Thspbany, Il. p., 20 ans
Eueéne Le Nouy, marin, 29 ans, et Adèle
Bizien, Il, p., 25 ans Bernard Lamotto, ma-
rin, 25 ans, et Emilie Quinquis, Il, p., 21 ans;
Armand Quentrio. marin, 26 ans, et Anna
Quinquis, a, p.. 23 ans Joseph Qninquis,
marin, 26 ans, et Clémentiue Thomas, ména-
gère, 24 aus Jean Péron, marin, 27 ans, et
tt Marguerite Le Golf, ménagère, 23 ana
Yves Q'jentric, marin, 28 ans, et Marie Si-
mon, Il, p., 19 aus; François Bertinet, marin,
28 ans, et Italie Piron, ménagère, 23 ans
Frauçoia Kerivel, marin, 27 ans, et M.irie
Le Gall, ménagère, 21 ani François Glé-
véai. marin, 26 ans, et Catherine Calvez,
ménagère, 22 ans Auguste L9 Bcuxs, marin,
24 ans. et Le Signe, ménagère, 21 aus Ar-
thur Biaise, matin, 29 aus, et Françoise Go-
nidec s. p., 23 ana Jules Le Signe, marin,
31 ans. et Marie Audro, ménagera, 23 ans
Jean Quéré, mario, 27 ans, et Marguerite
Quéré, s. p., 22 ans,
Ddcès. Marie Anne I.iJon, 50 ans, veuve
de St '-phany Fraoçoi»; Bernard Olive, vingt-
cinq jours Emmanuel Lafage, 31 ans, prê-
tre Jean Stiphan, 6 mois Marie Istin,
41 ans, épouse de René Feunteua Louise
Evrttd, 1 an Le Gall, enfant tans vie
Amédée Jacq, marin, 67 ans, veuve de Hor-
tcase Dagorn René Gourlaouen, 2* m. mé-
caoiien. 30 ans, époux de Marie GriSon;
Guichiona, enfant sms vie; M^rie-Jeanne
Marot, 68 ans, célibataire Anna Stéphany,
1 an Rend Ancel, 5 an» Pierre Cornoc,
2 mois Jeun Tabou, sabjtier, C8 an«, époux
de Mario-Anne P.irennès Louise Jncq,
3 ana.
Quinipcp
UN ENFANT BRULE. Jeudi matin, à
neuf ho-iies, Mme Lemeur, habitant 39 rue
de Brest, se rendait à la rivière pour y laver
du linge, laiisaut^à la maisnu ses deux en-
fant3, agëi de 5 ans et 3 ans.
L'atné s'étant mis à jouer près du foyer, le
fou se communiquai aux rideaux du lit dans
lequel se trouva son frère.
En un instant, le pauvre petit lnt entouré
de Dammes ot quaud les voisins accoururent
pour lui poitor secoure il était si grièvement
biû'.é au:: main. à la léte et anx reins qu'il
a succombé le lendemain, ni aigri les meil-
leur» soins de M. le docteur Colin.
Concarnenn
UN MARIN CONDAMNÉ,. Pierre-
Marie Flatrès, inscrit à Concarneau, vient
d'être condamné il. uu mois de prison, pour
avoir déserte à Poitland (Orégon), le 25 mai
1903, du troiï-màtj Duquesne.
Saint-Pabu
DES MARIAGES. Lundi prochain on
réunira sept nouveaux couples d'époux, dans
la petite église de Saint Pabu.
Cette affichée do mariages, le même jour,
constitue un cat à signaler, si l'on considère
que la commune de Saint-Pabu, n'a quo
1.2i0 habitants.
KoscofT
UN MARIN CONDAMNÉ. Jean-Nico-
las Le Guen, inscrit à Roscoif, vient d'être
condamné à 15 jours de prison par le tribu-
nal de Sa:nt-Nazaire, pour avoir décria, le
5 décembre 1902, du trois-iuats Edmond-
Rostand.
Mo plais
LA VARIOLE. La variote pévinsant a
RoscofJ (où il y aurait 41 cas) et IL Henvic, et
ayant, dit-on, fait son apparitiou a St-Pol-
de-Léon. nous ne saurions trop r-comminder
à nos concitoyens de la villa et des oav "ons
de se faire vacciner ou revacciner. On sait,
en effet, que le vaccin n'a d'efficacité que
pour une dizaine d'années.
Snint-PoI-de-Léun
LES BACCALAUREATS, La collège
de Saint-Pol-de-Léon a remoorté cette année
ses succès habituais aux examens du bicca-
lauréat classique.
Philosophie. 17 élèves présentés, 15 de-
fluitivemeiit reçus
MM. Léon Lu Meur, de Morlaix Maurice
LeIIoucrf, di Brest; Claude Cocaign, de
Saint-l'ol-de-Léon Gabriel Corre, de Laudi-
viaiiu Yvos Coi:girJ, de Plouguer; Louis
Bideau, de Comana Jean-Louis Emily, de
CiôJer; Auguste Fournis, do Garlan Joseph
Guillou, de Landivisiau Léon Jamauit. de
Lanvéoc L'idée Jacub. de Saint-Pot-cle-
Léoa Louii Go;u^l\», de Pii'uvorn Ro-.in
Lancien, de Plou.:zoou Jean-Marie Le Guen,
de Plouvora Gibriel Poj.iîueu, de Landi-
visian.
Rhétorique, 19 élevai présentés, 15 ad-
missibles, 14 définitivement reçus
MM. René BaUnaant, de Qu;inper Victor
de Cadenet, de Saint-Pol-de-Léon Louis
Dizerbo, de PJouetcat Paul Grall, de Lan-
dlYisiau; Louis Gu<ter Jaouen, de Morlaii Emile Henry, de
Ploulgneau Louis Kerbiriou, de Saint Pol-
de-Lcon Etienne Le Jeune, de Saint-Pol-
de-Léon Paul Lo^soaarn, dp Brest Fran-
çois Madec.de Samt-Marc Yves Mazà;is, de
Plouescat Vincent Mériadec, de Moi lai ï
Jean Trévian, de Saint-Marc.
Le collège de Saint-Pol-Je-Léon prépara
désormais aux série* latin-grec est latin-
scieoess da nouveau baçcmi lauréat.
tWORBIHftN
Un liquidateur liquidé
M. Beltfeer cette aux feaea
Un de noir confrères de la Libre Parole
demandait l'autre jour si l'Emile Beltzer
qui opérait en Bretagne pour M. Lecouiu-
rier, liquidateur, réquisitionnai» magis-
trats et esc ici rons de cavalerie, oommau-
dait le pays en potonlat contre d'inoffantita
religieux ou religieuse. n'avait pas été
condamné, en 189-1, à deux ans de prison
par le trioudat de Besançon.
Notre confrère. comme réponse, a reçu
la lettre suivante
ada>Diiti»UucjB>Iiai'lt»
sa
tri out) oivil da >* S«l
Tél.lîS.16
Monsisti» Albert Monnlot, rédacteur
le viens de prendre connaissance de l'arti-
cle que vous avez («il paraître ta sujet de M.
Beltaer, dans le numéro du 1" novembre de
La Libre Parole.
Je voui remercie de in'avoir sigualé cette
situation que j'ignoraU.
Cet employé é'.iit rentré chez moi sur la re-
eoiumandation de. (ici le nom d'un t ers
qu'il est inutile de mettre en cause). Inutile
de vou. dire qu'il lie fait plus, maintenant,
partie de mon personnel.
Veuilles agréer, monsieur, mes salutations
Pauvre M. Beltzer. Mais aussi, quand
on a un accroc à son pantalon, quel besoin
de monter au mat de coca-ne
LORIENT
rois rois maman sans le savoir
Lorient, ? novembre. Le parquet dO
Lorient vient, parait-il, d'être saisi d'une
aftairo assez étrange.
La femme d'un journalier de Ploermeur,
voulant ily a quelques jours introduire une
instance en divorça contre son mari dont
elle vit séparée depuis plusieurs années,
fut on ne peut plus surprise d'apprendre
que, depuis le jour de sa séparation, trois
enfants avaient été déclaré· à son nom par
.1ari.
Ce dernier avait, en effet, t'ouvô com-
mode de déclarer comme issus de son légi-
time mariage les enfants qu'il avait eus
avec une uouvelle compagne.
Ce procédé n'a pas été du goût de l'é-
pouse légitime qui a saisi le Parquet de
l'affaire.
L'Exposition de Lorient
Sous le patro::age officiel de la municipalité
et de la Chambre de commerce de Lorient,
l'Exposition générale internationale qui a l'eu
eu ce moment à Lorient obtient un tris grand
succès.
L'allluence des vi-itaurs et dei touristes est
continue, La population, curieuse des progrès
reali-é', admire los belles installations des
expoiauU et suit les attractions diverses qui
sont installées dans lYxpo-itiou.
Nous croyons aavoir que des démarche, vont
être faites pour que la distribution des récora-
pensei suit présidée par un ou plusieurs mi-
nistres.
La direction de l'Exposition orgauhe une
exposition Hôtel et d'Alimentation, suivie de
concours culinaire, concours ostréicole, mar-
chés. foire de vins et cidrea mousseux, aïoli
que de% vins de l'année 1902, une expositioc
de chrysaûthèmes, fleurs coupées et plans,
enfin, tous les produits quels qu'ils éoient se
rattachant i l'IIotel et a l'Alimentation sa-
ront almis.
Celte Expoaition s'ouvrir! dans un des pa-
lais do l'Exposition Internationale de Lo-
rient, aujotir hui 7 novembre 1903.
Pour tous rensoignementi, ^'adresser à la Di-
rection de l'Exposition do Lorient (Morbihan).
GRAND MEETING. Li fédération ou-
vrière lorientaise a fait afficher sur i.o? murs
un nouveau et violent appel à une réunion.
Dans ce factum, le bureau de la fëlérition
déclare que co matin dimanche, à 9 heures,
tous lui ouvriers da la région de Lorient se
réuniront sur la placo do la République pour
protester
Contro les scènes de sauvag;rio dont ont
été victimes a !a Bourse dn travail lot tra-
vailleurs parisiens de la part des bordes po-
licières au service de no; gouvernants et
aussi contre la municipalité' da Lorient qui a
fait recouvrir d'ofïici des affbhea de la fédé-
ration, qui protestaient coutre l'emploi des
militaires dans les boulangeries.
L'afficite n'indiquo pas toutefois le genre
do protestation qui iera choisi.
LE DEJEUNER EN VILLE. Le préfet
maritime a autorisé les directeurs à accorder
aux ouvriers qui en foro&t la demande de sor-
tir de l'arsenal, do midi à uue heure, pour
prendra leur repas en ville.
Dos carte) do passe leur seront délivrées.
AU THEATRE MUNICIPAL. Aujour-
d'hui, dimanche, on jouera, à 2 heures, en
mâtiné il. prix réduits Les P'tites Michu,
opérette en trois actîs, de Vanloo et Duval,
musique de Messager; il six heures et demie,
Lalmii, opéra comique en troii actes, de Gon-
diuet et Gille, musique de Bizot, et la Dame
auz Camétias, d'Alexandre Dumas fils, avec
le ccmccnir* de Mme Louis Joubort, dont nous
dirons >'n mot demain ot qui dëplo:o dans le
rôle de Marguerite Gautier le plus admirable
ETAT-CIVIL.– Naissances. –Jaan Mau-
gau, aTrussac; Marcelle Bonnaire, rua d'Au-
ray; Lia Le Ga', rue da l'Arsenal l'ierre Le
Bih.111, rue de l'Abattoir; Victor Luec, rue de
la nourborie.
Publications de mariages. Joseph Las-
quellec, garçon de maRasio 4 Doulon lès-
Nantes, et Perrlno Le Gai, sans profession,
rue Fontaine Jean Le Clair, garçon de ma-
gasi' rue Fontaine, et Jeanne Gachet, do-
mp-itiquo, rue Fontiiao Jean Madec, maçon
PluTicIcc, et Marie Pûtitpierra, cabaretière
Mariages. Chartes David. 22 ans, ma-
réchal des logis an 35' d'artillerie, et Marie
Cloarec, 21 ans,
Dtcè;. Clémentine Le Gluher, 2 ans,
rue d'Auray; Georgetto Mahé, 6 setuaitidj,
rue de la Loi; Marceline Maugau, 5 ans, à
l'bopilal mixte M.-iri» l'ilict, 61 ans, saus
profession, rue de l'IIûiol-in-Villa (2- im-
pas.e) Vincent La Paroi-, 56 ans, s?rruricr,
rue des Vierges; Louise Libaud, veuve Co^et,
73 ans. propriétaire, rue du PoS-d'Etun; Eu-.
géue Dilézir, 21 ans, peintre, plac; Cabe.lo'
Cyr Morin, 3î au.«, le coud mattra tambour
de marins à Tru-pac.
A L'ECOLE D'HYDROGRAPHIE.- Itier
k deux lieurM a eu lieu le rotéré concvruaat
IVcola d'hydrographie.
MM. Philuiuo, avoué, et Violle, se font
prêtantes pour dtle Placier, propriétaire da
l'iminsubh et M. Jausions, qui appar'.ieut
les meubles et pour les locataires.
Après avoir entendu les explications dis
partie*. M. in Président a dit qu'il rendra son
ordonnance mardi prochain i i! heures.
Eviter les Contrefaçons
CHOCOLAT
HIENIER
Exiger la véritable Nom
CONSEIL DE GUERRE DU X' COBft'
S
Dans la nait du 8 au 9 septembre, les toi-
daU Jwn-Marte Jean, 23 originaire de
Saint Serran, et Léon Roizin né en uns.
1 Par's, tous d^.ux du 2' «TiufAijteriè, en gar-
nison à Grauvilc', altaq^uitut, ile.r sortie
du débit Picqurrel, »i't:é roi du Calvaire,
deux civils. Ceux-ci ayant vouiu se défendre,
les deux homme* qui étaient que:que pea
Ivres Totilnrent iiéxotncr.
Vers 5 henrj< du ui.itin. aprèi »'ilra rend»
de nouveau ai débit I'icqaorel où on ne vou-
lut pu leur ouvr.r, itan et Riijin se retidi-
rent dans un cité voisin >A\ iU burent une
bouteille d'eau de-vio qu'ils avaient en leur
possession. Comma ils étaient attablés, la
gendarme Le Brun les aperçut. Croyant avoir
affaire i des soldats qui 6'aient recherchés,
il .es pria de les suivre à la geadarmerie. La
maréchal des logis s'apert-nt 3'OU que !e gen-
darme avait commis une erreur, mais il De
retint 1 as moin. les deux cimaradai qui
étaient ivres.
Dans la mémo nuit, en fffat, un vol de Il-
qa»ur3 avais été opéré daim un débit de la rue
Saintonge dout la p«r'e ;euiblait avoir été
forcée à l'aide d'un instrument pointu. Le
maréi-hal-des-lotjii en dëiluUit que l'eau de-
vie qu'avaient bue J-an et Roizean pouvait
provenir de ce vol et que tea soldats qu'il
avait devant lui étaient sans doute les vo-
leurs.
Il fit donc conduire les d--ux hommes au
quartier, mais à peina étaient ils dehors qua,
trompant la sur?uiijanc! dn gendume La
Brun, ils s'otnpre^èreot de luira vers la
ville.
Jean lut re;oint sai.s peli.o. Mais il refusa
de marcher et il fallut que l'aïeul de la ma-
réchaus<«e fit appel un gsrdiec de la lait
pour porter le léfr.ctaira a la gendarmerie.
Pendant le trajet, il eiaay» de mordre et
de frapper a>i ^ardiena qu'il ne coj*a d'insul-
ter uu eeul iu>t:uit.
Eu .-il'eiiiant l'arrivée de piquet qus la
mariii Uil des lof'u avait envoyé chercher,
un enfermait Jeta dans la chambre de sû-
reté.
Alun la fureur de l'homme redoubla. Il sa)
livra un chambardement en n'gle, frappa 4
coups de pioiM ataiia la porte, i«s fjnétre-i.
crianl, hurlant, et bii-aat la planche i baga-
ges et le g'sicbct.
On lui mit les monottei, quaod les gendar-
me* voulureni le taire changer :e h cil, lia
lei iiieua<;a, les injuria i;ro°s:é."emcnt Pt il$
une rési.st.ter en voitnre la caserne.
Roizin, peudant ce tomp-i là, (citait dm
siennes, aussi lui. Découve" derrière la porta
(la l'iiùtel du Nord, il tefusi de se rendra et
en vus du gendarme, niit ta main i la baioa-
ne'.te et m^naga de l'enfiler, isans perdre ion
sing-froid, M. Ch.'snay sa jota sur lui el
rougit i te maîtriser. Pendant qu'il le con-
tinuait à la gendarmerie, le gendarme dut en
entendre de toutes les couleur.
Conduit la chambre de rtVeté, il laoga ft
la tôle rla brigadier un baquet que celui-oi
put éviter. Comme Jean, il s'eu piit il. la
planche a bagu-ei qu'il réduisit en morca'ix.
Il dit an maréchal des-ln<;i3 que Plus tard il
le rencontrerait et lui taillerait una Loutoa-
nière.
Roizan est une mauvaise tête. Il a été c-sn-
damné déjà il. 13 mois de frison par le Conseil
permanent du 10' corps d'armée pour outrage
et menace» à un supérieur.
Apre* d'excellentes plaidoiries de Mn Val-
lùe et Gauda, Jean a é é C' nlauino i 5 ans de
travaux publics et Roizan à 6 ans de la môme
peine.
Le soldat Flicnne Camille Hoche, du 2'd'ia-
fanterie, est poursuivi pour faits analogues.
Il eat con-i-nnné à 1 an da prison et 50 Cr.
d'arnende.
OTelrosb"
Marris de la Région
HENNES, Marché Jr« 7 noo. Cour*
flii>i d'après nos reaseignements
l'arine, 1" qualité, les KO kilos, 18.00
X3.M); farine 2" quai.. îfl.00 à 26.50 fromenl.
19.;0A19.75; sarrasin, 11.75 h U'»> avoine,
13.Ï5 à 13.t0; orge, 13.00 à U.n»; son, 11.00 à
11.10 foin, les 500 kilos, 27.00 paitle, les 500
kilos, 23.»>) beurre, le kilo, 8,00 à 2.10
œufs (la douz.), 1 15 1.20; poulet la couple.
3.50 à 4.Î.O. Cidre, la barrique, »̃' fr.; la
pièce, a ».»j; lapins, i>.»»à perdril, «̃»*
a u » » Pommes à cidre les 500 kilos »» fr.
MONTKORT. Marché du 6 non. Farine
1- «iiialitf», les 100 kilos, 28.25 4 2474; farine 2"
(iiialiu1 26 Ï5 ik 2675 froment. 19.E5 a 19.50;
rirnmn, 11.10 tk 11.95 avoiue, 13.00 4 M t5
orge, 13. »̃» à 13.10; son, 11. Ï5 a 11.75 j jiu-
mes de terre, foin, les 500 kilos, »»̃"« k
iid.OO; palllo, les 500 kilos, i>».00 a »>».00; beurre,
le kilo 1 95 à t.»» n-iifs, la tlonz., 1.10 1 15
poulet», le couple, 0.00 a 0.00; froment nouveau;
les 100 kil., 00.00 k »».»» avoine nouvolla, «»."•
AVRANCUKS. Marché du 7 uov.
farine les q. les 100 !il., Ou 01 2' Il, fro-
U 50 orge, 12.7a son, CO.ÛO; pommes de terra
13.00 tuien, les 500 kilos, £1.50; paille. 18. ̃»
beurre, le kilo, £ Î0 ctufs, la douiaiae, l.Si;
poulets, le couple, 4.25 lapins, »̃»* oiss»
mu pigeons. 1.75 canards, 4.5'J planC-i de
choui, le csnt, 0.00; pain, 1" qu., le k. 0 CO
2' qu., O.OJ codions de lait. 17. -i» glui, 17. 50.
LE MOKA WILLIOT
Supérieur toutes les chicoKim est room-
mandé par loue les médecin-
COMMUNIQft.K l'.VR LE CRÉorr LYONNAIS
Paris," novembre 1903.
VALEURS I a'javot- dt-f-ciu»
tari t'it»
3 0/J français 53^
SRr-JfTOHsc S-W »>i 3^fi »•
lUn.» Mines ni.. 23Ï u»
Extérieur* Espagnole 4 0/U. 9l Oi ,l»0 77
ltulicu 5 0.0. KJ8J de
Uannuo dj Paris l-»» 11-7 »•
Scsnowice I.7S5 ou 1.736
Turc C •»» »» »'• »•
Suez »j u» J 93i »•
Ban<|iiP Ononiiiiie i9î h» toi «
Tilhius ottoiiiatis 379 h» »8t »•
Thoinsuii Houston CS.' .» 675
llir T.iiln 1.8*> »»il .ttS
Cliai-ter«d 67 •" *• «
MolropoUUiu 491 Il «°l »•
Do Ucers.. «Il»» 511 t»
Brochures de Propagende
'rr*i:ts«nrle«Cai*»e< rurale». lrc«nf » # 75.
AvU |vi-a»ij«e» r»ur fendatiao des O»i**os
»rali'!>, I» «••'» 10 fr.
.SiMutt, l'aieiuplairu 0 (r. 06.
6'uaraj<»raut uurtius de
BREST
Heure* (!•̃ guitM. Aijaud'liai nisuah*
• M'tmbr* Plein* mrr 1 Urwl i i k. 47 • «tt 6 h.*
Lori.ui, *l h. lî m. M i 5 h U; au L«f aé à
7 h. U da mtlia et i » h. lld« self.
SriutmcriBnMàlH. da matin et Il h. 6 t.:
à Lonsnt Il h. 47 m. et U 6. • da safc; M !>̃
gu, k th. U et i: h. il.
l**tlt Aajonrd'hai dimweha, 8
SMffrmbr», ulaua Reliqnes Soleil lever 6 h.
«metur. à « B. Lan» J**M, 4 7 fa. S] 1. eosofctl, à
Conseil de guerre du 1 1* oorps
SJUNCS M 7 NOVEMBRE
Les Scandale^ d'Onessast
Nantes, 7 novembre. La séance du con-
seil de guerre a repris aujourd'hui sont la
présidence de M. le lieutenant-colonel Hoc
du 6V de ligne.
A 8 heures et demie, les membres do con-
oeil prennent pis>ca leur bureau.
Une trentaine de personnes sont dans la
salle. Parmi elle, le* témoins qui ont dépoté
hier. Puis sur l'ordre du (résident, las 10 la.
ctil|;é-i sont introduit* comme hier, on remar-
|ae leur visage jeune et leur attitude calme.
Le lieutenant-colonel Huc donne aussitôt
la partie à M' Linyw fils, qui est chargé de
défendre les accusés Guitlot, Allaiu et Da-
dou.
Le. plaidai ries
M' Linyer commence par mettre en garde
le conseil contre le bruit caosé autour de l'af-
faire qu'il a il juger. Si le« faite sont graves,
il ne faut pu oublier que l'émotion considé-
rable qu'ils ont causée a donne l'affaire une
importance qu'elle n'a pu eu réalité.
II •'agissait dans la soirée du 14 juillet
d'aller se battre avec des chemineaux, parmi
lesquels as trouvait un rival Le Ludoc.
Les acensés Guillo, Allain et Dadou ont
suivi leurs camarades et n'ont pas été lu pro
moteurs.
M' Linyer s'attache i démontrer qu'au
moment ou le» faits es sont passé*, la nuit
n'était pu complète, ce qui permet au Con-
oeil d'écarter le« ciroooslances aggravantes.
En accordant le bénéfice dt« jircontlances
atténuantes, le cunsiil pourra abaisser ia
peine, qui serait sans cela celle des travaux
forcés, à celle de la pri8ou. Cette peine sera
suffiaumuisnt Révère pour des jeunes gens
qui ne sont pa« des malfaiteur» profession-
nela et le conseil aura ainsi fait une bonne
action.
M Maitineau prend ensuite la parole aux
nouii de Coitcigenl, Lcmallre et Le Lodec.
Il d. montre qu'on ne peut retenir la circons-
tance *tçgiavaiite de nuit. Car plusieurs té-
nons ont dédire qu'il faisait jour. Les accu-
sé» doivent bénéficier du doute.
Bien des circonstance» militent d'ailleurs
en laveur des inculpés» Il faut retenir d'abord
qu'ils n'avaient pas l'intention de voler. Mais
nous l'empire de la boisson, dont ils avaient
abu»t en ce jour du 14 juillet, ils ont dé-
passe le but et commis des actes regretta-
ble?.
M' M art in eau continue son habile plaidoi-
rie en esquissant à grands traite quelle est
I existence Gel jeunes coloniaux aane i ne
d'Ourlant. C'est uue rivalité consUnte en-
ire eux et les chemineaux.
Le défenseur dit ensuite que Costergent,
Lecture et Le Ludec ne sont pas plus incul-
pé!- que leurs camarades dans le vol de la
maison L^znc'h.
MÉ Martineau termine son excellente plai-
doirie en demandant au conseil de lie montrer
indulgent pour de jeunes boldats qu'ils voit
devant lui humbles et repentants.
C'est eunuile le tour de M' Pegriu qui pré-
,cille la défense de Budet. Il couine s:n
r&iL' daua toute cette affaire. Il dit que celui-
ci n'a é!é qu'un humble comparse ot qu'on
ne le vit ni à la cantine ni à la maison Lo-
eac'h. On ne peut prouver qu'il a frappé
Mslgorn.
Tout au plus a t-il bu quelques gorgées de
lait dans le champ de blé D'ailleurs ce mili-
taire comme le» autres ne eavait plus ce qu'il
lui. t, car il était alors tous l'influence né-
faute de l'alcool.
M requin vent espérer que la pitié du con-
oeil descendra jusqu'à l'acquittement.
M* Durand succède à son confrère pour dé-
fendre Suaud et Thomas. Il les représente
comme du simples comparse*. Suaud n'a pas
pria part â l'assaut de la caatiue. Il n'a rien
voit et a simplement profité des aliments
enlevés au cour- de ces ron.les. On ne peut
jin'cisar que ce so!t lui qui a porté un coup
de | Unche à Le Bihao.
Le cas de Thomas est peut-être encore plus
simple. Il f'eit introduit seulement dans les
dortoirs. Bien plus il n'a pas eu sa part des
aliment» volés.
Chez Lozaub, Thomas avait d'autres préoc-
cupatious que celle de voler. La veuve Grall
l'a déclaré. Il n'a même psa assisté à l'assaut
de C'jlte maison.
M1 Durand conclut en demandant l'acquit-
tement de ses deux client-
C'st enfin le tour de M' Aliron qui est
chargé de la défense de Colas. Celui-ci D'est
accusé que de complicité de vol par aide et
assistance. M" Aiizou espère que ce jeune
lioiiiiue sortira indemne de cette affaire. En
cil • dans
de cet inculpé on ne le voit nulle part.
Avec Tlioma», il a éts s 'ul ne pea mémé
b'.irn ni manger uue partie du alimente
▼olé«.
M° Aliion ce eert ensuite très babilement
du point de droit suivant
En ce qui concerne Colu et Thouxu, le
ra pi .or leur avait reteuu le vol par recel. Le
commissaire du gouvernement u'ayant pai
été de cet avis, le général en chef avait tran-
ché ce différend en prononçaut le non-lieu
mur le recel.
Il a retenu s ulcment la complicité par
aide et asnimaucc. Le défenseur avant plaidé
que Hon client n'était pas coupable de ce der-
me:- chef d'accusation. Jémontre que le Cou-
seil u'a pas le droit de statuer sur le recel.
M' Alizun termine bon excellente plaidoi-
rie, en d.sant que Tbomas ne peut être re-
connu coupable par ses juges, et croit à son
rc inittement.
La délilbaration du Conseil
A 10 heures un quart, les plaidoiries vont
terminées.
l.e préa;dent demande eusuite aux inculpés
successivement ce qu'ils ont à ajouter pour
leur défense. Ils déclarent rê^rstter les actes
commis sons l\mpire df l'ivresse et deman-
dent l'indulgence de Conseil.
A 10 h. '20. te Conseil ne retire dans la
chambre des délibérations atiu de statuer sur
2b questions qui lui bout soumise*.
LE VERDICT
A 1 h. moins dix, le Conseil rentre dans la
salir des «éxnce*. La délibération a duré deux
heures dt demie.
Le conseil déclare coupables sur tous les
chel» d accusation qui leur sont respective*
aïeul reproché», sauf âur la circonstance ag-
gravante de uuit qui est érarlée, les accusés
Guiilo, Allain, Dadoa, Costergeot, Lemallre,
Le Ludec et Suaud. A la majorité les cir-
constances atténuantes sont accordérs aux te-
cusé».
Le président annonce les condamnations
Henri Allain, 28 aile. ne a Angers, cor-
dier, est oondamné par 5 voix contre 2, à
Et uns de récluuoij et la dégradation mili-
laiie.
Louis Dadou, 21 us, né Paris, jour-
nalier, est condamné par 8 voix contre 1,
k ans de réclusion et 1 Ia dégradation mili-
tain.
Tous deux sont dispensée de l'interdiction
de séjour.
Mathurin Qulllo, 19 ans, né à A non
(Morbibau), cuenuitier, est condamoé, par
5 voix contre 2, i 5 ans de prison.
Jules Costergent, 20 ans, ne i Paris,
scrmrier, et Pltrra La Ludec, 23 ans, né
à Aaray y (Morbihan), employé de commerce,
sont condamnés, par 5 roix contre 2, à 3 ans
de prison.
Emlle Lemattra, 19 ans, né à Paris,
garçon boucher, est condamné, par 6 vais
contre 1, 2 ans de prison.
Al6ert Suaud, 20 ans, né Cbo!et, tisse-
rand, est condamné par 5 voix contre 2. àt
ai.» de prison.
Lu peines compteront t compter da U
Juillet 190:!
Julee Bodlt, 21 ans. né 1 Coron (Maint-
et Loire), ouvrier de fabrique, Ernaat Tho-
mas, 21 ans, né à Couloinmiers, ;harretier,
et Jean Cola», 20 ans, u« à Iminzac (Mor-
bibaa). sabotier, sont tous trois acquittés.
Badet, seul, est soldat de 1' cluse. Tons
les autres sont soldats de 2° classe.
Quelques-uns des accasés ont M maille à
partir avec la justice civite
Goillo a éti condamné par le tribunal oor-
rectionnel de Lorient, à 2ô fr. d'amende avec
sursis, pour contravention la police du
chemins de fer.
Dadou a élé condamné, à Paris, 1 mois
de prison avec sursis, pour complicité de
Cos'ergent a été oondamn6, à Bourges, i
50 fr. d'amende pour vol.
Bodet a été condamné, Saamur, à 16 fr.
d'amende avec sursis pour troubles dans
l'exercice du culte.
Colas a comparu deux fois, à Lorient, de-
vant la justice une première fois pour vol de
révoltes, il fut remis i ses parents comme
ayant agi sans discernement une seconde
fois pour vol. Il fut envoyé en maison de cor-
rection jusqu'à l'âge de 20 ans. Il devait en
sortir quand il a contracté .on engagement
volontaire.
Gravis incidents à bord du Maine
Brest, 7 novembre. Le vapeur Le
Maine, capitaine Moustier, est arrivé à
Brest hier, venant du Sénégal, avec un
chargement de fruits des colonies. Son
équipage est entièrement composé, à l'ex-
ception des deux commaudauts et des deux
officiers mécaniciens, de nègres, embar-
qués à Saint-Louis le 12 octobre.
Hier midi, comme on leur servait, comme
à l'habitude, la nourriture habituelle, les
nègres refusèrent de la prendre, prétextant
qu'elle était de mauvaise qualité. Bientôt
ce fut une véritable révolte à bord. Le ca-
pitaine averti du fait, monta aussitôt sur le
pont, revolver au poing.
Est ce avec intention ? ou est-ce par
imprudence? Toujous est il qu'une détona-
tion retentit. Le capitaine ayant pressé la
gâchette, une balle était venue frapper au
menton un nègre nommé Gai. Le matelot
a été transporté à l'hospice civil de Brest.
Sa blessure ne présente aucun caractère
de gravité.
Quant au capitaine, il a été conduit chez
le commissaire de potice. Les matelots ont
été ensuite interrogés. Ils ont déclaré que,
pendant toute !a traversée, ils avaient eu
subir les mauvais traitements des quatre
blancs. De leur côté, les officiers ont dit
avoir été obligés, pour leur sécurité, de
prendre des mesures très sévères, car les
douze nègres, sentant leur supériorité, les
auraient tués s'ils avaient pu.
Cette affaire aura son dénouement de-
vant le tribunal maritime.
Pauvre NI, Tournler On sait que
M. Touruier a été avant-b'.cr condamné a 3
mois de prison avec aureis. Cette condamna-
tion a pour lui un cerlain caractère de gra-
vité. En effet, la loi sur les syndicats profes-
sionnels, du 22 mars 1881, article 4, dit
« Les membres d'une société professionnelle
chargé» de l'administration et de la direction
de ce syndicat, devront être Fiançais et jouir
de leur* droits civils u.
Or par suite du jugement, M. Tournier ne
jouira plus de ses droits civils pendant 5 an-
nées, il devra donc abandonner le conseil des
prud'hommes où il était juge et ne pourra pu
ce pie enter aux prochaines élections. Vrai-
ment ia condamnation a été sévère, n'est-ce
pas, pauvre M. Tournier ?
Nouvelles maritimes. Le Masséna
et la Dévastation doivent rentrer au bassin
du Salou, pour nettoyage de la carène. La
République entrera ensuite daus le même
bassin.
Le naufrage du a Veapar n. Les
officiers et l'équipage du Vesp*r ont quitté
notre ville hier et avant-hier.
Il. ont tous été interrogés par l'administra-
tejr de l'Inscription maritime M. Marin, et
par M. le lieutenant de vaisseau Cussec.
Tombée dans la rue. Vendredi soir,
vers 5 heures, Mme Bienboir*. Igéu de 73
ans, glissa sur le trottoir rue de Siam, près
du Pont et s'abattit sur la chaussée. Dans sa
chute, la pauvre vieille s'est demis la rotule
de la jambe gancne.
Elle a été transportée à sou domicile où
elle a été toigoée pu le docteur Brûdiam.
Vol d'un chAle. Nous avons raconté
hier qu'une dame Cann avait volé un chlle à
une de ses voisines. Elle a été condamnée à
un mofa Ae prison par le tribunal correction-
nel de Brest.
Agent de police attaqué. Quillé-
véré, qui frappa sur la route du Bouguen
l'agent de polie; Riou, a été coudamué à. un
mois de prison.
Nécrologie. Nous apprenons la mort
de l'agent de police Balai, âgé de 35 ans, du
2' arrondis'cmeot, décédé bier matin à son
domicile,
Ce modeste travailleur, père d'une nom-
breuse Umille. apporta dans l'exercice de ses
(onction, pendant les 10 uns qu'il fut agent
de poliea un tact et une dùciéiiou vraiment
admirables.
Nous adressons toutes nos condoléances à
sa veuve et a Fies enfants.
Nouvelles maritimes. A 8 b., la
Vienne s'est amarrée au coffre de régulation
8 b. 15 les 2 outre-torpilleur* russes ont
apparcillé daus le port de c >mmerco i
11 h. 25 le Lancier s'est amarré aa coffre de
régulation à midi l'Amiral Tréhouart et le
Cassini ont appareillé; E b., la Vienne est
entrée au port de guerre. A la même heure,
le Lancier a appareillé.
toute cQucuiiL-nce. Anrienne Maison CUOEN-
NtfC, Léuu JALOUX, neveu, successeur,
37 bis, tïiand'Kue Un:11 (Grand dipKme d'Uoo-
n sur. Eïpcsilbn de Paris 1950).
Alcoolique dangereux. Avant hier
soir, le sieur Deschamps, 29 ans, marchand
ae journaux, en étal l'ivresse, se piotueuait
rue de Pari, ayant aperçu de ses ancienues
voiiiues, il les poursuivit oo couteau à la
main. II fut arrété heureusement par dos
agent* qui l'emmenèrent au poste malgré ses
cil-1, «es coups et se- menaces. Deschamps
est un alcoolique très dangereux. Sa femme a
été obligée de le quitter à cause dot mauvais
traitements dont elle était l'objet.
Le grand pont. Le grand pont sera
ouvei lundi, de 2 heure* à 3 huurej, pour li-
vrer passage aa et au
Ecole N.-D. de Bon Secours. Nous
somme* heureux de conxtater que, cette se-
née, l'Ecole N. D da Bon Secours a remporté
de brillants sucoti aut examens du bico*-
lauréats, aussi btto ea juillet qu'en no-
vembre.
Oui été admissibles et définitivement reçw
pour la première partie MM. de Dlois, Com-
mangai, Le Goasguen, Gauiichc, Laporta, Le
Gorrec, Puugier, Le Bras, Tafpomba. Ba-
meule, Levot, Le Hideux, Denis La^aMe, du
Ha'gouët pour la 2' partie, MM. Reilly,
Dujardin, Duval, de RosquM frères, Le
Coniac.
Citons en passant le succès d'un des pro-
fesseurs. M. Saladen, qui vient de passer son
premier certificat d'études supérieures de
sciences conduisant i la licence, et cela avec
la mention bien.
D'ailleurs,- ce collège sous la brillante di-
rection de M. Ropars, est en état de préparer
à tom le examens et donne les divers ensei-
gnements des différents cycles du nouveau
progranme.
Les convola quotidiens. Dimanche
8 octobre Vincent Louise Bellec, 1 au 3 mois,
rue Saint-Mato, 19, à 2 h. 112, église parois-
siale de Saint-Sauveur Marie-Fernande
Blavec,1 1 mois, Grand'Rue, 52, 3 b.. église
paroissiale de Saint Louis Squarfel, ouvrier
aux constructions navales, à 10 b. 112, cha-
pelle de la marine.
Etat civil de Krsel
Du I novembre
Nainanees. Henri-Marie-Joseph Radensc,
Odette-Yvonne Le Gad.
Publications de mariagt*. Néant.
Mariages. Joseph Marie Etienne, garçon
d'hôtel, domicilié a Brest, et Joséphine Juin,
cuisinière, rue de la Rampe Edmond-Emile Le
Campion, tourneur au port, rue de Porstrein-
Nevez, et Jeanne-Eugénie Le Campion, coutu-
rière, rue de Pcrstrein-Néves.
Dieèê. Marie Kalchun, pensionnée de la
marine, veuve de Frauçou-Laurent Bodremon,
44 ans 5 mois, rue Kérarel Marie-Thèrôse Mé-
vel, couturière, épouse de Jean-François Le
Cann, tailleur de pierres, 55 ans î m is, rue de
Saint-Maro Einiiienne-Léonie Fischlin, 1 an 1
mois, rue Klé»er Jean-Louis Sparlol, ouvrier
au port, veut de Jeannette Brainellcc, Apoux de
Marie-Anne Le Meur, 43 ans 7 moia, hôpital
maritime Amodie-Albert Oantec, quurtier-
maitre torpilleur, époux de Augustine-Marie-
Clémentine Goàoc, 38 ans 2 mois, hôpital mari-
time Alain-Marie Morvxn, journalier retiaité,
veuf de 1' Marie-Perrine Conseil, 2' Marie-
Jeanne Le Branquec, i~ Anne Nicolas, 69 ans 10
mois, rue Bruat Jean-Marie André, veuf de
Marle-Frauçnise Postes, sans pro ession, 81 ans,
rue Ernest Henau.
Etat civil de Hccoiivrance
Aaitsancet. Néant.
Publication» de mariages. Néant.
Trébous, ouvrier au
port, veuf de Ma ie Abiven, et Marie Abivcn,
sans profession.
Dects. Armand Mao, contremaître retra té,
époux de Marie Gourmelon, 73 ans 1 mnis, rue
1 rave tse-rlc-laTonr Marcel Mord, i! mois, rue
de la Fontaine Maria Luard, sans profession,
célibataire, 58 ans 9 mois, rue Vaubau.
BOX IIOIIÎOI EÎSAI5LE
DR
L'Ouest -Eclair
A 50 0[0 de son prix d'achat
8 novembre 1903.
Ce bon n'«it utilisable qas par nos lecteurs ot Abonnés
du Kmhtore.
Tribunal coircrtiMincl de «rosi
AUDIENCE Du 7 NOVEMBRE 1903
M. Leroux préside assisté de M. Leray et
Guicheteau. M. Honamy ocoupe le siège du
ministère public.
Coups et blessures. Une brillante plai-
doirie de M' Dubois, ne convainc pas le tri-
bunal qui condamno à 30 francs d'amende
avoc «ur«is, M. Aufïray, poursuivi pour coupe
et biesjures.
Pigeons payes citer. Jean Roui, pour-
suivi pour avoir tué 2 pigoona voyageurs à
coupa de tuail, est condamné à 10 francs d'a-
mende avec sursis après une plaidoirie spiri-
tuelle de M' Feillard.
Entre beaux-frères. Les sieurs Gonavee
et Soun, deux beaux-frères, mais psa amis
pour autant, sont poursuivis pour l'Aire bat-
im réciproquement. Mais si Gouavec ne s'est
servi que do ses poings, Soun, lui, a joue du
couteau. C'eut puur ces faite qu'ils comparais-
sent devaut le tribunal eorreotionnet, assistés
de M" Duboit et Maurer. Gouavec est ao-
quitté, pendant que Soun se voit octroyer an
mois de prison.
Déealtseurs de caoes. Les jeunes Cho
pin et Bergot, âgés de 17 ans, avaient, ainsi
que VOuesi-Eclair l'a annoncé, volé 2 bou-
teilles de vin dam une cave de la rue Victor-
Hugo. Chopin, que ses antécédente ne recom-
mandant guère, récolte 15 jours de prison
son a copain » Bergot est condamné a 15
jours avec aurais, grâce à ses bons antécé-
dents.
Chronique du Finistère
on
ETAT-CIVIL du 30 octobre au G novem-
bre. Naissances. Henri Bresaon, Louis
Le Borgne, Ilervé, Gabriel et François Lui-
lien (jumeaux), Paul Devaux, Bernadette
Pérou, Jeanne Lescop. E6the.' Pt-zant, Augua-
tinc Le Lay (recunnaitsance).
Nainancas depnts le 1" janvier 223.
J'uotications de mariages. François Cam,
cultivateur, et Julienne Cran. cultivatrice;
François Lecourt, quartier-maître chauffeur,
veuf de Jeanne Porzter, avenue du Polygone,
en St-Pierre, et Maria Chriitlon, sans pro-
fession, demeurant à Brest, 58. rue do la
Rampe.
Mariage. Charles Sabatbé, sergent d'in-
tanterie colontale, et Marfe Le Bot, «acs pro-
feseioo,
Mariages depuIs le 1" janvier 89.
Divorce. Yves Sléphan, ex-quartier-
mat're armurier, et Marie Ropare, coutu-
riére.
Décès. Anonyme Qniniou. Jean Vau-
train, soldat au 2' étranger, 31 ans. Marie
Qu4ré, 8 ans 1 mois. Alain Jacolot, cultiva-
teur, époux dA Marie Renault, 47 ans, 2 mois.
Anonyme Ouarné. Léontine Leduff, sans
profession, épouse de Auguste Magloira, 40
ans 3 mois. Prosper Le Gall, retraité, veut
de Marie Menach et de Marie Galéroo, 65
ans 7 mois. Gabriel Lullieo, 13 heures. Her-
vé Lnllicn, un jour, François Lullien un
jour. Jacques Malcavat, 2' mittre vétéran en
retraite, épjux de Marie Le Maout, 51 ans.
Albart Piclet, sans profession 25 ans 11 mois.
Yves Le Ga!l, adjudant d'infanterie de li-
gne en retraite, 59 ans. Marie Jc*tin, 6 ans.
Décès depuis le 1" janvier 240.
Saint Marc
ETAT-CIVIL du 1" au 6 novemDre.
Naissance. Jean Bideau.
Pitbticatifins de mariayet. Jean Bee-
conj, poudrier, demeurant a Saint-Marc, et
Caroline Matd, cultivatrice, du RelecqKer-
huon. Victor Roban, mécanicien de la ftotta,
de Lambêzellec' et Marie Bonniou, sans pro-
fession, de Saint-Marc.
Mariage,. Néant.
Décès. Joséphine Rozec, 3 ans.
Lannllio
LA FOIRE. Mercredi a eu lieu la foire
de novembre de Laanilis. Les coun se sont
maintenus très fermes quo-que avec une pe-
tite btisse.
Cette foire eet le jour de rendez-vous des
jeunes gens de la contrée qui vont bientôt
partir au régiment. On lie connaissance avec
Ioeux que le hasard a donnés comme compa-
gnons de garnison.
Là aussi vient la douct dont l'itnagi suivra
te tu Jusqu'au régiment. loi Il est une taoon
originale de faire son choix. Le jeune homme
saisit les deux mnin» de la jeune fille qu'il
veut épouser et s'aftorro. de la tirer il. lui. Si
la jeune fille counalt sou rôle, elle résiste.
Enfln après force tiraillemente Les mains s s'u-
nissent en une étreinte commune et l'on va
ensemble causer le gâteau.
On chantait aussi. Mais qu'il nous soit per-
mis d'exprimer un regret. Quand pourra-t-on
mettre dans la tête des jeunes gens de nos
campagnes que les chantons qui nous vien-
nent dos cafés-concerts de Paris ne leur con-
viennent pas On éprouve un véritable dé-
plaisir artistique il. entendre des lèvre* bre-
tonnes, avec cette teinte de mélancolie que
nous savons mettre en tout, chanter l'air
sautillant de quelque élucobratton do boule-
Yard parisien.
Pourquoi les Jeunes gens ne puiseot-ils pae
leurs chansons dau le répertoire si riche de
la poésie bretffnne. Dounrnenez
CONCERS DE LA SAINTE-CECILE.
A l'occasion de la Sainte Cécile, M. Rolland,
chef de la musique municipale, organise un
grand concert qui aura lieu salle Lemoigoe
et dont voici le programme
1°,partie. 1' Marche, par la musique
municipale 2'chansonnette comique; 3' duo
de violon et clarinette; 4' romance; 5' solo de
vio'on; 6' Dans la Forét, musique de Gillet,
par la musique.
2' partie. 1' MarcAe, par la musique
municipale; 2' chansonnette; 3' duo de vio-
lons 4' romance 5' solo de piano 6' Au
Moulin, musique de Gillet, par la musique
municipale.
D'après le programme, la soirée obtiendra
sûrement un grand succès et nous oflrons au
chef de musique nos sincères félicitations.
ETAT-CIVIL du 16 au 31 octobre.-Nais-
sances. Julei Biaise, Marthe Le Bescond,
René Le Beicoûd. Louis Orvan, Auguste
Mauguen, Henri Jaffry, François Guyader,
Paal Abram, Jean Horvéon. Mélanie Doué,
François Quillivic, Henri Marot, François
Larvor, Emile Rochedraux, François Le
Nouy, Eugène Siépbau, Joseph Féchant,
Fraucuis Le Gac, Jacques Peurianéich, Jean
Côtoie. Henri Le Roux, Perrioe Le Rouga,
Louis Magaiur, Antoine Tymen, Madeleine
Gonidec.
Mariages. Jacques Gloaguen, marin,
27 ans, et Anna Thspbany, Il. p., 20 ans
Eueéne Le Nouy, marin, 29 ans, et Adèle
Bizien, Il, p., 25 ans Bernard Lamotto, ma-
rin, 25 ans, et Emilie Quinquis, Il, p., 21 ans;
Armand Quentrio. marin, 26 ans, et Anna
Quinquis, a, p.. 23 ans Joseph Qninquis,
marin, 26 ans, et Clémentiue Thomas, ména-
gère, 24 aus Jean Péron, marin, 27 ans, et
tt Marguerite Le Golf, ménagère, 23 ana
Yves Q'jentric, marin, 28 ans, et Marie Si-
mon, Il, p., 19 aus; François Bertinet, marin,
28 ans, et Italie Piron, ménagère, 23 ans
Frauçoia Kerivel, marin, 27 ans, et M.irie
Le Gall, ménagère, 21 ani François Glé-
véai. marin, 26 ans, et Catherine Calvez,
ménagère, 22 ans Auguste L9 Bcuxs, marin,
24 ans. et Le Signe, ménagère, 21 aus Ar-
thur Biaise, matin, 29 aus, et Françoise Go-
nidec s. p., 23 ana Jules Le Signe, marin,
31 ans. et Marie Audro, ménagera, 23 ans
Jean Quéré, mario, 27 ans, et Marguerite
Quéré, s. p., 22 ans,
Ddcès. Marie Anne I.iJon, 50 ans, veuve
de St '-phany Fraoçoi»; Bernard Olive, vingt-
cinq jours Emmanuel Lafage, 31 ans, prê-
tre Jean Stiphan, 6 mois Marie Istin,
41 ans, épouse de René Feunteua Louise
Evrttd, 1 an Le Gall, enfant tans vie
Amédée Jacq, marin, 67 ans, veuve de Hor-
tcase Dagorn René Gourlaouen, 2* m. mé-
caoiien. 30 ans, époux de Marie GriSon;
Guichiona, enfant sms vie; M^rie-Jeanne
Marot, 68 ans, célibataire Anna Stéphany,
1 an Rend Ancel, 5 an» Pierre Cornoc,
2 mois Jeun Tabou, sabjtier, C8 an«, époux
de Mario-Anne P.irennès Louise Jncq,
3 ana.
Quinipcp
UN ENFANT BRULE. Jeudi matin, à
neuf ho-iies, Mme Lemeur, habitant 39 rue
de Brest, se rendait à la rivière pour y laver
du linge, laiisaut^à la maisnu ses deux en-
fant3, agëi de 5 ans et 3 ans.
L'atné s'étant mis à jouer près du foyer, le
fou se communiquai aux rideaux du lit dans
lequel se trouva son frère.
En un instant, le pauvre petit lnt entouré
de Dammes ot quaud les voisins accoururent
pour lui poitor secoure il était si grièvement
biû'.é au:: main. à la léte et anx reins qu'il
a succombé le lendemain, ni aigri les meil-
leur» soins de M. le docteur Colin.
Concarnenn
UN MARIN CONDAMNÉ,. Pierre-
Marie Flatrès, inscrit à Concarneau, vient
d'être condamné il. uu mois de prison, pour
avoir déserte à Poitland (Orégon), le 25 mai
1903, du troiï-màtj Duquesne.
Saint-Pabu
DES MARIAGES. Lundi prochain on
réunira sept nouveaux couples d'époux, dans
la petite église de Saint Pabu.
Cette affichée do mariages, le même jour,
constitue un cat à signaler, si l'on considère
que la commune de Saint-Pabu, n'a quo
1.2i0 habitants.
KoscofT
UN MARIN CONDAMNÉ. Jean-Nico-
las Le Guen, inscrit à Roscoif, vient d'être
condamné à 15 jours de prison par le tribu-
nal de Sa:nt-Nazaire, pour avoir décria, le
5 décembre 1902, du trois-iuats Edmond-
Rostand.
Mo plais
LA VARIOLE. La variote pévinsant a
RoscofJ (où il y aurait 41 cas) et IL Henvic, et
ayant, dit-on, fait son apparitiou a St-Pol-
de-Léon. nous ne saurions trop r-comminder
à nos concitoyens de la villa et des oav "ons
de se faire vacciner ou revacciner. On sait,
en effet, que le vaccin n'a d'efficacité que
pour une dizaine d'années.
Snint-PoI-de-Léun
LES BACCALAUREATS, La collège
de Saint-Pol-de-Léon a remoorté cette année
ses succès habituais aux examens du bicca-
lauréat classique.
Philosophie. 17 élèves présentés, 15 de-
fluitivemeiit reçus
MM. Léon Lu Meur, de Morlaix Maurice
LeIIoucrf, di Brest; Claude Cocaign, de
Saint-l'ol-de-Léon Gabriel Corre, de Laudi-
viaiiu Yvos Coi:girJ, de Plouguer; Louis
Bideau, de Comana Jean-Louis Emily, de
CiôJer; Auguste Fournis, do Garlan Joseph
Guillou, de Landivisiau Léon Jamauit. de
Lanvéoc L'idée Jacub. de Saint-Pot-cle-
Léoa Louii Go;u^l\», de Pii'uvorn Ro-.in
Lancien, de Plou.:zoou Jean-Marie Le Guen,
de Plouvora Gibriel Poj.iîueu, de Landi-
visian.
Rhétorique, 19 élevai présentés, 15 ad-
missibles, 14 définitivement reçus
MM. René BaUnaant, de Qu;inper Victor
de Cadenet, de Saint-Pol-de-Léon Louis
Dizerbo, de PJouetcat Paul Grall, de Lan-
dlYisiau; Louis Gu<
Ploulgneau Louis Kerbiriou, de Saint Pol-
de-Lcon Etienne Le Jeune, de Saint-Pol-
de-Léon Paul Lo^soaarn, dp Brest Fran-
çois Madec.de Samt-Marc Yves Mazà;is, de
Plouescat Vincent Mériadec, de Moi lai ï
Jean Trévian, de Saint-Marc.
Le collège de Saint-Pol-Je-Léon prépara
désormais aux série* latin-grec est latin-
scieoess da nouveau baçcmi lauréat.
tWORBIHftN
Un liquidateur liquidé
M. Beltfeer cette aux feaea
Un de noir confrères de la Libre Parole
demandait l'autre jour si l'Emile Beltzer
qui opérait en Bretagne pour M. Lecouiu-
rier, liquidateur, réquisitionnai» magis-
trats et esc ici rons de cavalerie, oommau-
dait le pays en potonlat contre d'inoffantita
religieux ou religieuse. n'avait pas été
condamné, en 189-1, à deux ans de prison
par le trioudat de Besançon.
Notre confrère. comme réponse, a reçu
la lettre suivante
ada>Diiti»UucjB>Iiai'lt»
sa
tri out) oivil da >* S«l
Tél.lîS.16
Monsisti» Albert Monnlot, rédacteur
le viens de prendre connaissance de l'arti-
cle que vous avez («il paraître ta sujet de M.
Beltaer, dans le numéro du 1" novembre de
La Libre Parole.
Je voui remercie de in'avoir sigualé cette
situation que j'ignoraU.
Cet employé é'.iit rentré chez moi sur la re-
eoiumandation de. (ici le nom d'un t ers
qu'il est inutile de mettre en cause). Inutile
de vou. dire qu'il lie fait plus, maintenant,
partie de mon personnel.
Veuilles agréer, monsieur, mes salutations
Pauvre M. Beltzer. Mais aussi, quand
on a un accroc à son pantalon, quel besoin
de monter au mat de coca-ne
LORIENT
rois rois maman sans le savoir
Lorient, ? novembre. Le parquet dO
Lorient vient, parait-il, d'être saisi d'une
aftairo assez étrange.
La femme d'un journalier de Ploermeur,
voulant ily a quelques jours introduire une
instance en divorça contre son mari dont
elle vit séparée depuis plusieurs années,
fut on ne peut plus surprise d'apprendre
que, depuis le jour de sa séparation, trois
enfants avaient été déclaré· à son nom par
.1ari.
Ce dernier avait, en effet, t'ouvô com-
mode de déclarer comme issus de son légi-
time mariage les enfants qu'il avait eus
avec une uouvelle compagne.
Ce procédé n'a pas été du goût de l'é-
pouse légitime qui a saisi le Parquet de
l'affaire.
L'Exposition de Lorient
Sous le patro::age officiel de la municipalité
et de la Chambre de commerce de Lorient,
l'Exposition générale internationale qui a l'eu
eu ce moment à Lorient obtient un tris grand
succès.
L'allluence des vi-itaurs et dei touristes est
continue, La population, curieuse des progrès
reali-é', admire los belles installations des
expoiauU et suit les attractions diverses qui
sont installées dans lYxpo-itiou.
Nous croyons aavoir que des démarche, vont
être faites pour que la distribution des récora-
pensei suit présidée par un ou plusieurs mi-
nistres.
La direction de l'Exposition orgauhe une
exposition Hôtel et d'Alimentation, suivie de
concours culinaire, concours ostréicole, mar-
chés. foire de vins et cidrea mousseux, aïoli
que de% vins de l'année 1902, une expositioc
de chrysaûthèmes, fleurs coupées et plans,
enfin, tous les produits quels qu'ils éoient se
rattachant i l'IIotel et a l'Alimentation sa-
ront almis.
Celte Expoaition s'ouvrir! dans un des pa-
lais do l'Exposition Internationale de Lo-
rient, aujotir hui 7 novembre 1903.
Pour tous rensoignementi, ^'adresser à la Di-
rection de l'Exposition do Lorient (Morbihan).
GRAND MEETING. Li fédération ou-
vrière lorientaise a fait afficher sur i.o? murs
un nouveau et violent appel à une réunion.
Dans ce factum, le bureau de la fëlérition
déclare que co matin dimanche, à 9 heures,
tous lui ouvriers da la région de Lorient se
réuniront sur la placo do la République pour
protester
Contro les scènes de sauvag;rio dont ont
été victimes a !a Bourse dn travail lot tra-
vailleurs parisiens de la part des bordes po-
licières au service de no; gouvernants et
aussi contre la municipalité' da Lorient qui a
fait recouvrir d'ofïici des affbhea de la fédé-
ration, qui protestaient coutre l'emploi des
militaires dans les boulangeries.
L'afficite n'indiquo pas toutefois le genre
do protestation qui iera choisi.
LE DEJEUNER EN VILLE. Le préfet
maritime a autorisé les directeurs à accorder
aux ouvriers qui en foro&t la demande de sor-
tir de l'arsenal, do midi à uue heure, pour
prendra leur repas en ville.
Dos carte) do passe leur seront délivrées.
AU THEATRE MUNICIPAL. Aujour-
d'hui, dimanche, on jouera, à 2 heures, en
mâtiné il. prix réduits Les P'tites Michu,
opérette en trois actîs, de Vanloo et Duval,
musique de Messager; il six heures et demie,
Lalmii, opéra comique en troii actes, de Gon-
diuet et Gille, musique de Bizot, et la Dame
auz Camétias, d'Alexandre Dumas fils, avec
le ccmccnir* de Mme Louis Joubort, dont nous
dirons >'n mot demain ot qui dëplo:o dans le
rôle de Marguerite Gautier le plus admirable
ETAT-CIVIL.– Naissances. –Jaan Mau-
gau, aTrussac; Marcelle Bonnaire, rua d'Au-
ray; Lia Le Ga', rue da l'Arsenal l'ierre Le
Bih.111, rue de l'Abattoir; Victor Luec, rue de
la nourborie.
Publications de mariages. Joseph Las-
quellec, garçon de maRasio 4 Doulon lès-
Nantes, et Perrlno Le Gai, sans profession,
rue Fontaine Jean Le Clair, garçon de ma-
gasi' rue Fontaine, et Jeanne Gachet, do-
mp-itiquo, rue Fontiiao Jean Madec, maçon
PluTicIcc, et Marie Pûtitpierra, cabaretière
Mariages. Chartes David. 22 ans, ma-
réchal des logis an 35' d'artillerie, et Marie
Cloarec, 21 ans,
Dtcè;. Clémentine Le Gluher, 2 ans,
rue d'Auray; Georgetto Mahé, 6 setuaitidj,
rue de la Loi; Marceline Maugau, 5 ans, à
l'bopilal mixte M.-iri» l'ilict, 61 ans, saus
profession, rue de l'IIûiol-in-Villa (2- im-
pas.e) Vincent La Paroi-, 56 ans, s?rruricr,
rue des Vierges; Louise Libaud, veuve Co^et,
73 ans. propriétaire, rue du PoS-d'Etun; Eu-.
géue Dilézir, 21 ans, peintre, plac; Cabe.lo'
Cyr Morin, 3î au.«, le coud mattra tambour
de marins à Tru-pac.
A L'ECOLE D'HYDROGRAPHIE.- Itier
k deux lieurM a eu lieu le rotéré concvruaat
IVcola d'hydrographie.
MM. Philuiuo, avoué, et Violle, se font
prêtantes pour dtle Placier, propriétaire da
l'iminsubh et M. Jausions, qui appar'.ieut
les meubles et pour les locataires.
Après avoir entendu les explications dis
partie*. M. in Président a dit qu'il rendra son
ordonnance mardi prochain i i! heures.
Eviter les Contrefaçons
CHOCOLAT
HIENIER
Exiger la véritable Nom
CONSEIL DE GUERRE DU X' COBft'
S
Dans la nait du 8 au 9 septembre, les toi-
daU Jwn-Marte Jean, 23 originaire de
Saint Serran, et Léon Roizin né en uns.
1 Par's, tous d^.ux du 2' «TiufAijteriè, en gar-
nison à Grauvilc', altaq^uitut, ile.r sortie
du débit Picqurrel, »i't:é roi du Calvaire,
deux civils. Ceux-ci ayant vouiu se défendre,
les deux homme* qui étaient que:que pea
Ivres Totilnrent iiéxotncr.
Vers 5 henrj< du ui.itin. aprèi »'ilra rend»
de nouveau ai débit I'icqaorel où on ne vou-
lut pu leur ouvr.r, itan et Riijin se retidi-
rent dans un cité voisin >A\ iU burent une
bouteille d'eau de-vio qu'ils avaient en leur
possession. Comma ils étaient attablés, la
gendarme Le Brun les aperçut. Croyant avoir
affaire i des soldats qui 6'aient recherchés,
il .es pria de les suivre à la geadarmerie. La
maréchal des logis s'apert-nt 3'OU que !e gen-
darme avait commis une erreur, mais il De
retint 1 as moin. les deux cimaradai qui
étaient ivres.
Dans la mémo nuit, en fffat, un vol de Il-
qa»ur3 avais été opéré daim un débit de la rue
Saintonge dout la p«r'e ;euiblait avoir été
forcée à l'aide d'un instrument pointu. Le
maréi-hal-des-lotjii en dëiluUit que l'eau de-
vie qu'avaient bue J-an et Roizean pouvait
provenir de ce vol et que tea soldats qu'il
avait devant lui étaient sans doute les vo-
leurs.
Il fit donc conduire les d--ux hommes au
quartier, mais à peina étaient ils dehors qua,
trompant la sur?uiijanc! dn gendume La
Brun, ils s'otnpre^èreot de luira vers la
ville.
Jean lut re;oint sai.s peli.o. Mais il refusa
de marcher et il fallut que l'aïeul de la ma-
réchaus<«e fit appel un gsrdiec de la lait
pour porter le léfr.ctaira a la gendarmerie.
Pendant le trajet, il eiaay» de mordre et
de frapper a>i ^ardiena qu'il ne coj*a d'insul-
ter uu eeul iu>t:uit.
Eu .-il'eiiiant l'arrivée de piquet qus la
mariii Uil des lof'u avait envoyé chercher,
un enfermait Jeta dans la chambre de sû-
reté.
Alun la fureur de l'homme redoubla. Il sa)
livra un chambardement en n'gle, frappa 4
coups de pioiM ataiia la porte, i«s fjnétre-i.
crianl, hurlant, et bii-aat la planche i baga-
ges et le g'sicbct.
On lui mit les monottei, quaod les gendar-
me* voulureni le taire changer :e h cil, lia
lei iiieua<;a, les injuria i;ro°s:é."emcnt Pt il$
une rési.st.
Roizin, peudant ce tomp-i là, (citait dm
siennes, aussi lui. Découve" derrière la porta
(la l'iiùtel du Nord, il tefusi de se rendra et
en vus du gendarme, niit ta main i la baioa-
ne'.te et m^naga de l'enfiler, isans perdre ion
sing-froid, M. Ch.'snay sa jota sur lui el
rougit i te maîtriser. Pendant qu'il le con-
tinuait à la gendarmerie, le gendarme dut en
entendre de toutes les couleur.
Conduit la chambre de rtVeté, il laoga ft
la tôle rla brigadier un baquet que celui-oi
put éviter. Comme Jean, il s'eu piit il. la
planche a bagu-ei qu'il réduisit en morca'ix.
Il dit an maréchal des-ln<;i3 que Plus tard il
le rencontrerait et lui taillerait una Loutoa-
nière.
Roizan est une mauvaise tête. Il a été c-sn-
damné déjà il. 13 mois de frison par le Conseil
permanent du 10' corps d'armée pour outrage
et menace» à un supérieur.
Apre* d'excellentes plaidoiries de Mn Val-
lùe et Gauda, Jean a é é C' nlauino i 5 ans de
travaux publics et Roizan à 6 ans de la môme
peine.
Le soldat Flicnne Camille Hoche, du 2'd'ia-
fanterie, est poursuivi pour faits analogues.
Il eat con-i-nnné à 1 an da prison et 50 Cr.
d'arnende.
OTelrosb"
Marris de la Région
HENNES, Marché Jr« 7 noo. Cour*
flii>i d'après nos reaseignements
l'arine, 1" qualité, les KO kilos, 18.00
X3.M); farine 2" quai.. îfl.00 à 26.50 fromenl.
19.;0A19.75; sarrasin, 11.75 h U'»> avoine,
13.Ï5 à 13.t0; orge, 13.00 à U.n»; son, 11.00 à
11.10 foin, les 500 kilos, 27.00 paitle, les 500
kilos, 23.»>) beurre, le kilo, 8,00 à 2.10
œufs (la douz.), 1 15 1.20; poulet la couple.
3.50 à 4.Î.O. Cidre, la barrique, »̃' fr.; la
pièce, a ».»j; lapins, i>.»»à perdril, «̃»*
a u » » Pommes à cidre les 500 kilos »» fr.
MONTKORT. Marché du 6 non. Farine
1- «iiialitf», les 100 kilos, 28.25 4 2474; farine 2"
(iiialiu1 26 Ï5 ik 2675 froment. 19.E5 a 19.50;
rirnmn, 11.10 tk 11.95 avoiue, 13.00 4 M t5
orge, 13. »̃» à 13.10; son, 11. Ï5 a 11.75 j jiu-
mes de terre, foin, les 500 kilos, »»̃"« k
iid.OO; palllo, les 500 kilos, i>».00 a »>».00; beurre,
le kilo 1 95 à t.»» n-iifs, la tlonz., 1.10 1 15
poulet», le couple, 0.00 a 0.00; froment nouveau;
les 100 kil., 00.00 k »».»» avoine nouvolla, «»."•
AVRANCUKS. Marché du 7 uov.
farine les q. les 100 !il., Ou 01 2' Il, fro-
U 50 orge, 12.7a son, CO.ÛO; pommes de terra
13.00 tuien, les 500 kilos, £1.50; paille. 18. ̃»
beurre, le kilo, £ Î0 ctufs, la douiaiae, l.Si;
poulets, le couple, 4.25 lapins, »̃»* oiss»
mu pigeons. 1.75 canards, 4.5'J planC-i de
choui, le csnt, 0.00; pain, 1" qu., le k. 0 CO
2' qu., O.OJ codions de lait. 17. -i» glui, 17. 50.
LE MOKA WILLIOT
Supérieur toutes les chicoKim est room-
mandé par loue les médecin-
COMMUNIQft.K l'.VR LE CRÉorr LYONNAIS
Paris," novembre 1903.
VALEURS I a'javot- dt-f-ciu»
tari t'it»
3 0/J français 53^
SRr-JfTOHsc S-W »>i 3^fi »•
lUn.» Mines ni.. 23Ï u»
Extérieur* Espagnole 4 0/U. 9l Oi ,l»0 77
ltulicu 5 0.0. KJ8J de
Uannuo dj Paris l-»» 11-7 »•
Scsnowice I.7S5 ou 1.736
Turc C •»» »» »'• »•
Suez »j u» J 93i »•
Ban<|iiP Ononiiiiie i9î h» toi «
Tilhius ottoiiiatis 379 h» »8t »•
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Do Ucers.. «Il»» 511 t»
Brochures de Propagende
'rr*i:ts«nrle«Cai*»e< rurale». lrc«nf » # 75.
AvU |vi-a»ij«e» r»ur fendatiao des O»i**os
»rali'!>, I» «••'» 10 fr.
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