Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-04-04
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 avril 1935 04 avril 1935
Description : 1935/04/04 (A36,N40). 1935/04/04 (A36,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6379680r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
1 ,1 J (II.' ",
LÉS ANNALES CÔLONCALES
A la Conférence
.! Impériale !
SEAN ci PkENIERE
La Conférence s'est réunie avant-hier en séan-
ce pléniôre sous la présidence deM. Albert Sar-
rau\. , i" <
En ouvrant la séance, le président a rappelé
que cette réunion était la première de celles
pendant lesquelles la Conférence allait avoir à
statuer sur le long labeur de ses Commissions
auquel il a lenu des main tenant à rendre hom-
mage..
M. le médecin inspecteur général Lasnet, pré-
sident de lu' Commission de Prévoyance Sociale
d présenté les conclusions de cette Commission.
4 Ces conclus ons ont été établies par la syn-
thèse d'une soixantaine de rapports émanant
du technicien le plus compétent.
Partant du principe que le premier devoir de
Prévoyance sociale qui s'impose à la puissance
protectrice est d'assurer l'existence et l'aven r
des races, la Commission a établi un plan com-
plet de politique sanitaire, destiné a compléter
les importants résultats déjà obtenus dans nos
divers territoires par la MMec:ne coloniale. Ce
plan sera appliqué en liaison avec le program-
plan sera élaboré par la Coinmis-
me général d'Outillage élaboré par la Comnus-
sion que préside M. le génral Messimy.
Des observations fort intressanles ont été pré-
sentées sur le rapport de M. Lasnet par M. liui
Quang Ch:eu, délégué de la Cochinchine et par
M. Le Moignic, sénateur de l'Inde.
Les conclusions de la Commission ont été en-
suite adoptées à l'unanimité.
La prochaine séancepléniére de la Conférence
a lieu aujourd'hui à 15 heures à la Salle de la
Société de Géographie, 1M, boui. n.nt-Oer.
main, pour l'examen des conclusions de !a Com-
mission de l'Outillage.
:
Les redevances
minières en Indochine
Afi de permettre aux exploitants de pour-
suivre leurs travaux malgré la crise écono-
mique, les redevances superficiaires afférentes
aux concessions minières d'institution récente
avaient été, en Indochine, sensiblement ré-
duites pour les années 1932, 1933 et 1934.
Le ministre des Colonies a estimé qa il y
avait lieu de revenir graduellement au ré.
gime normal, et, sur la proposition du Gou-
verneur général, a signé un décret réduisant
de moitié, pour 1935, les dégrèvements con-
sentis en faveur des concessions instituées
depuis moins de dix ans.
En conséquence, les redevances superfi-
ciaires pourront être réduites à quarante cen-
tièmes de piastre, si l'année considérée est
l'un des quatre premiers exercices soumis à
redevance et à cinquante centièmes de piastre
si cette année est 1 un des cinq exercices sui-
vants. -
- ) .Ie t
Les contingentements
italiens
L'Italie vient d'adopter un nouveau régime
commercial.
Depuis le 1er avril, le régime de contingen-
tements généraux et draconiens du 16 février
ne fonctionne plus. Les divers pays étrangers
sont soumis à des réglementations différentes :
l'Angleterre, dans l'attente d'un accord défi-
nitif peut exporter en Italie 80 de ce
qu'elle exportait l'innée dernière, et la France
85
Cependant, ces contingentements nationaux
ne touchent pas un certàin nombre de produits,
qui ne peuvent entrer en Italie qu'avec des
permis d'Importation spéciaux. Parmi ces der-
niers figurent les viandes fraîches et réfrigérées,
les vins, la soie et les tissus de soie, les cui-
vres, etc.
) (
-
Conférences
L'ECONOMIB DIRIGEE ET L'AGRICULTURE
EN ALLEMAGNE
Hier, mercrodi 3 avril, M. Max Hermant
agrégé de l'Université, ancien secrétaire géiŒrnl
du Haut-Commissariat de Franco en Rhénunie,
a fait, sur ce sujet, une conférence à l'Institut
National Agronomique.
Si les doctrines économiques du notional-so-
ctalisme ont été appliquées à l'industrie d une
manière quelque peu hésitante, a dit notnminent
l'orateur, elles ont au contraire été mises en
prutique très rapidement et très complètement
dans le domaine de l'économie agricole. Délibé-
rément sucrillée, malgré ses efforts de défense,
dans la politique économique du 111° Reich,
l'agriculture-allemande se voit attribuer dans le
IIIe Reich, une place considérable : c'est elle,
on môme temps, qui sert de ctump d expérience,
de la manière la plus complète, aux principes
fondamenl ux de fa philosophie hitlérienne.
Depuis deux ans, l'agriculture allemande a
été totalement embrigadée dans une organisa-
tion dite corporative, qui n'est, en réalité,
qu'une orgunisatlon d'Etat. La loi du 13 sep-
tembre 19;W ayant établi les fondements de lu
« corporation agricole JI, les événements se sont
enchaînés assez vite et aujourd'hui ce sont des
Offices publics qui fixent à chaque agriculteur
les produits qu il doit livrer à date fixe, et les
quantités de ces produits. Ce sont ces mêmes
Offices publics qui imposent les prix d'après
leur seule volonté, qui règlent tous les détails
de la transformation et de la distribution. Ce
sont encore des Offices d'Etnt qui gouvernent
seuls les importations. Ce sont enfin des Offices
d'Etat qui décident des migrations intérieures
et partagent d'autorité les ouvriers, nolanmienl
d'après leur fige, entre la ville et la campa-
gne.
Cette Immense entreprise, dénommée en Alle-
magne la bataille du rondement, et le combat
de Vorganisation, tend à l'nulqrchle. c'est-à-dire
à l'élimin tion systématique des produits agri-
coles originaires de 1 étranger. Elle peut être
observée dans les détails, qu'il s'agisse des cé-
réales, de l'élevnge et des fourrages, des mn-
tières grasses, ou des bois qui sont ia matière
première des textiles de remptacement.
Elle aboutit à un enrôlement à vie de la popu-
lation, agri roi e et à une mobilisation permanente
du ravitullement n"lional. Elle s'accentue cha-
que jour, dans l'atmosphère mystique de
1' « esprit national-socialiste Il, dans la discipline
mUitaire de la jeunesse, et dans la dictature
des bureaux.
SUR TROIS AFRICAINS
Après-demain samedi, à 16 h. 30. à la JIhrai-
rie Gilbert Jeune, 15 bis, l'oulevnrd Saint-Denis
(go), conférence de M. Rioul Stephen sur : Trois
grands A fricains : Isabelle Eoer hardi, LOuis
Lecoq, Robert Raftdau.
SUR LES TUNISIENS EN RUSSIE
Le général Mustapha srar, chef de la section
d'Etat du Gouvernement Tunisien, ancien di-
recteur du Protocole de la cour beylicale de
Tunis, donne ù la Soroonnc. sous les nus ices
do PInslitul des Etudes Islamiques, une série de
dé. lilnstittit des Etud(,
- conférences sur l'organisalion -- de l'année -- tuni-
sienne sous les Beys.
Sn dernière conférence qui aura lieu demain
5 avril, à l'amphitbèfttre Michelet, à la Sorbon-
ne. portera sur un projet originalet iné,( Un rorps expéditionnaire tunisien en Russie
1954.1w). »
SUR UN CENTIUi COLORtAL EN HAÏTI
Demain A 21 heures, à la Snrhonne (rniphi-
IhéAtre Richelteu), M. Clovis ffernisan ; La
crôatUm d'tm twntro cotnrvial en riiVi
-, , d" ,.
Les Académies
DES INSCRIPTIONS - ,.r
ET BELLES-LÇTTRES -
Les fouilles de Carthage -
Le R, - P. Lapeyre, directeur du rinisée La-
vigerie^ expose ([jes résultats des fouilles qu'il
a faites, près dit sanctuaire de Tanit.
- Près,de deux roi|le stèleç puniques ont été
exhumées. Les inscriptions qu'elles ont fouir
nies, déchyfeéeè. w" lé R. P. Lapeyre, sont
intéressantes à divers titres.
- DES BEAUX-ARTS
Election
Pour succéder à Ferdinand Humbert dans la
section de peinture, la Société a élu hier, au
deuxième tour de boulin, et par 18 voix sur
32, M. Emile Aubry.
Né à Sétif (Algérie) en 1880, le nouvel
immortel est président du jury d'admiuion au
Salon des Artites Français. Quelques tableaux
de lui sont au Musée du Luxembourg
DE MEDECINE
L'eau contre le venin des serpents
M. Etienne Sergent (d'Alger) relate les ré-
sultats de ses expériences de laboratoire démon-
trant que la simple injection sous-cutanée d'eau
physiologique protège la souris blanche contre
les conséquences de l'inoculation antécédente,
en un autre point du corps, de plusieurs doses
mortelles de venin de vipère. Sur 151 souris
traitées de la sorte, 25 survivent à l'inoculation
de venin (16 p. 100), tandis que toutes les sou-
ris « témoins » (au nombre de 174) succom-
bent et que le sérum spécifique n'en sauve que
59 sur 151 (39 p. 100), II semble donc que
l'eau physiologique exerce une action empê-
chante marquée sur les effets toxiques du venin
de vipère, peut-être en diluant le venin dans
l'organisme avant qu'il ait eu le temps d'y pro-
duire les désordres habituels. Des résultats du
même ordre ont été obtenus par l'injection
d'eau physiologique à des souris ayant reçu
plusieurs doses mortelles de venin de scorpion.
Il serait intéressant de rechercher, dans les
cas où l'on serait dépourvu de sérum antiveni-
meux, si des injections sous-cutanées massives
d'eau physiologique ne pourraient pas être em-
ployées utilement pour traiter l'enveninement
chez l'homme et chez les animaux domestiques.
Il y aurait intérêt à injecter la plus grande
quantité possible d'eau. De même, il paraît in-
diqué d'utiliser, pour l'hyperimmunisation des
animaux destinés à produire des sérums théra-
peutiques. des solutions étendues de venin en
eau physiologique.
DES SCIENCES
Météorites sahariennes
M. Lacroix a étudié des météorites trou-
vées dans le Sahara par M. Loubet, adminis-
trateur colooial. L'une d'elles pèse 20 lcilos.
Les lieux de leur chute sont distants de 95 ki.
lomètres. Comme leur nature est identique, on
peut supposer qu'elles proviennent d'un même
essaim qui aurait la plus grande aire de dis-
persion connue.
DE MARINE
Election
Par décret, eo date du 13 mars 1935, a été
approuvée l'élection à l'Académie de marine
de M. René Fould au titre de Membre titu.
laire (Section Economique)
- > ( ._---
A l'Académie
des Sciences Coloniales
Réception de M. Henri Gourdon
M. Henri Froidévaux adresse ou nouvel élu
la bienvenue de la Compagnie. Après avoir rup-
pelé les marques de son féjour en Argoiuie
pendant la grande guerre les services rendus
par lui en Indochine à- renseignement public
qu'il créa pour ainsi dire de toutes pièces, et
a la propagande colonlu',e pur se& ouvrages et
ses conférences, ou encore cnrrtne commissaire
ses conférences, l'Indoclilne aux Expositions ne
général pour
Marseille et de Vmceiuics, M. Froidevaux fait
connaître que ses confrères attendent avec inté-
rêt et curiosité l'ouvrage que prépare M. Uour-
don sur l'Enseignement en Indochine depuis le
douzième siècle.
Dans sa réponse, M. Henri Gourdon dit sim-
plement sa fierté d'appartenir désormais à un
groupement d'hontes illustres - ou distingues
qui ont servi la cause coloniale avec passion et
avec éclat. Cette cause a besoin, plus que ja-
mais, du concours de tous les hommes de bonne-
volonté, de tous ceux qui ont eu la claire vision
de l'avenir de notre pays. Enfin, il s'honore
d'avoir été appelé à succéder au Gouverneur
général Klobukowsld, dont il tut le collaborateur
immédiat en Indochine. Et là, il put apprécier
la haute intégrité de son caractère, son absolu
désintéressement, la netteté de ses vues et la
bonté de son cœur.
La défense sanitaire contre le choléra
tn Indochine et en Extrême-Orient
Le Dr Noël Bernard présente une communiai"
tion sur la défense sanitaire contre le choléra
en E,xtri|ne-Orient. Il décrit les voies suivies
par l'expansion, vers l'Orient et vers l'Occident,
des épidémies venues du foyer permanent uu
Bengale, et montre que l'application rigoureuse
des moyens de dérense qui ont protégé l'Europe
depuis le début du dix-neuvième siècle ont
donné'au Japon depuis quelques années des te.
sultats aussi heureux. Les deux colonies fran-
çaises de l'Inde et de l'Indoehine qui poient un
lourd tribut au choléra sont particulièrement
atteintes et réunissent les conditions les plus
favorables à son extension. Des progrès consi.
dérables ont été réalisés dans la défense inté-
rieure de chacun de ces territoires, notnmment
par la distribution d'eau de boisson stérilisée et
par la vaccination anticholérique. En ce qui con-
cerne la protection des frontières terrestres et
innritimes contre la pénétration des épidémies
venues du dehors. les pertentlona des serviras
d'hvglène et de médecine préventive pourront
vaincre les difficultés jusqu'à ce jour insurmon-
tables. Il est définitivement acquis que le choléra
est, un fléau êvilable,
Election de S. M. Bao Dal
L'Acadétnie élit S. M. Bao Dnt, empereur
d'Annnm, au titre de membre associé en rem-
placement de S. M. Khai rflnh. son père.
M. le colonel Bunau-Varilla rappelle les bons
pffets de la verdunlsnlion des eaux dp boisson
et ml\me des eaux dest'nêes à rarrosnpn des
villes et donne les chiffres suivants. Ln dimi-
nution fortement marquée des d/\C"l's rar ty-
phoïde (Te 1925 ù. 1029, ainsi que celle des J
rens de 1 à 10 ans, sont nues a reximMion
dp nombreux fovers de pialndies par l'emploi
de ce nTOcédé également vnlnblp dans les C'no.
T\'m. Dans re mfrTie Inns de tpmps. 1!!)'. In
mortalité nnnuolle moyenne rnr l.nnn hnbltants
a été à Berlin de 17.24. à Txmdivs de 12.28 et à
Paris de 14.28. f»rn.>p A ln vrrrtuni9nlînn des
PHUT hrntpq. cpttG fnortalttê s'est abaissée lm
1934 à Paris à itl.
,J~7 ri 'ôtfL t'f &
LES NOUVELLES PIÈCES
", DEJAZET _.-
- J'VOUS àU A L'TEIÈ
Trois actes de MM. Alfred, Vercourt et Jean
Bevf u
Le chef d'escadron Victor Vnugrcnurd, époux
vertueux, a eu une aventure dans su vie. Etant
on manœuvres, il passa une nuit d'amour avec
une femme de feu, la terrible Engadine, actrice
de mus.c-hall, pu.s pur ia Suite, stur de cinénia.
A la môme époque, la femme du commandant
était en traitement dans une clinique, pour
amnésie consécutive à la réception brutale de
cent kilos de ooniiture sur le crâne.
Engadine n'a pas oublié sa trop courte aven-
lure, et, devenue actrice de cinéma, elle a obte-
ture, du ministre de la Guerre, l'autorisation de
tourner un film sur Napoléon justement dans la
caserne où se trouve l'escadron de Vaugre-
nard.
Le commandant veut rester fidèle ù sa femme,
mais la terrible Engudinc arrive à se iaire engu-
ger comme bonne il tout faire, au grand déses-
poir de l'ofiicier.
La fantasque Camille Bouffarigues, sœur de
Vaugi,etiai,d, a décidé de donner sa fortune a
son irère,
son frère, à la condition qu'il soit resté le mo-
dèle des époux; Cossigoul, tilleul de Camille, et
plan Ion du commundant, est chargé de surveil-
ler ce dernier.
La fil e du commandant est fiancé au méde-
cin-lieutenant Vaulaudré dont le ilare est géné-
ral.
A la suite d'un quiproquo, le planton croit
que la véritable épouse est Engadine, l'autre
n'étant qu'une domestique. Il en résulte toute
une série d'aventures et d'erreurs qui, par mo-
ment, atteignent !e plus haut comique.
C'est un vaudeville fort divertissant, et, sou-
vent un gros rire secoue la sal-e il Celte pièce
continuera la série des succès qui illustrèrent la
scène -- de Déjuzct.
Mme Clara-Bizou est une Engadine de Can-
cule, débordunte de désirs inassouvis, Marcelle
Yrven, s'impose dans son rôle de Camille Bouf-
farigues, Richel est une délicieuse Ioselte Vau-
grenard. Emma Noël personnifie l'épouse aus-
Lère, et Guhrielle Rosny est impayable dans son
rôle d'Anne-Mnrie.
Pierre Darlouil, étincelant de brio, incarne le
marseillais Casstgoul. Charles Leriche est un
chef d'escadron rigide, André Saint-Luc. Vildor,
Fred Marche, René Lacourt, Géo Sorges et Jeun
Borde jouent avec beaucoup d'entrain et de
talent.
J.-L. d'Aignot.
CRAN D-CUICNOL
Deux comédies en un acte : « La Petite Tour
de Kesles, de M. AndTé Mycho. « U1 Femme
au Masque » de M. Alfred Gehri.
Deux drames en 2 actes chacun : Il L'idiot
Consangulnens Il de M. Bamel. « Un Cri dans
la nuit » de M. José de Bérys.
Un mari âgé; une jeune femme assoiffée de
brutalité dans ses moments les plus intimes.
mais suffisamment lucido pour faire en sorte
que l'intelligence reprenne, sitôt les sens assou-
vis, le pas sur la bête, et c'est un stratagème :
le concierge, honoré choquo fin de mois comme
le concierge, à l'heure 11, vient bousculer la por-
il convient, ù. l'heure 1-1, vient bousculer ln por-
to : « Ouvre, Clotilde, c'est moi Casimir 1 » Et
les boxeurs - car Clotilde donne dans les
boxeurs - n'ont plus que la fenêtre pour
sf échapper.
Ce qu'il advient lorsque Casimir, ayant raté
son train, revient inopinément nu domicile con-
jugal après qu'à. l'abri de celui-ci certaines pé-
ripéties violentes se sont déroulées, et entend
hurler it la porte : « Ouvre, Clotilde, c'est moi
Casimir » vous le relèverez ou Gl'und-Guignol:
ipur la grâce de M. André Mycho. agréablamont
servi par ses interprètes, Liha lloxa, Henri de
Névry Tony Laurent, Jean Arbuleau.
Il
Névry n'entre pas dans nos intentions de résu-
mer les deux drames « V Idiot ConsangUinéUs »
de M. Bamel pas plus que « Un Cri dans la
nuit u de M. José de - Bérys. Le premier met en
aCt-Ion la inose aepius quelques années en dis-
cussion : le droit que la famille et plus spé-
cialement une mère, a de supprimer les anor-
maux, les inguérissables, les condamnés. Mme
Lina Roxa, qui venait de jouer le rôle de ln
rolle amoureuse a parfaitement joué le rôle de
la mère douloureuse. Et M. Yann Kergoff, hor-
rible il souhait, baveux, crispé et sadique, nous
éloignerait à jamais des mariages consanguins,
si notre destinée n'était immuablement iixée.
Le second drame permet a M. René Chimier
de jouer pleinement un rôle pittoresque. Il est
humain, et n'a pas sombré dans l'exagération
ooutumière. L'inquiélude, le mystère, rangois-
se, l'attente sont dosés à souhait. M. Raymond
Fabre et Mme Maxa, bien que sacrifiés, aux
deux sens du terme, jouent de la meilleure
manière le second acte. Un reproche en pab-
sant : le premier tableau représente un caba-
ret, a Nogent-sur-Marne. Mais la toile de fond
nous montre des grands navires a quai : Cette
Marne s'est faite uussi grosse que la mer.
Lu dernière comédie est alèrte, et d'humour
agréable. Le quiproquo est savamment nuancé.
La « Femme au masque n, sur un tableau, en-
chante un vieux mari, ipar surcroit fort riche.
Il poursuit ce tableau chez le peintre, brandit
son carnet de chèques, voit le modèle, qui le
déçoit, et s'emballe de plus en plus sur le ta-
bleuu, qu'il finit par emporter. Cet abomina-
ble murl n'a pas reconnu sa femme, qui est jus-
L.iLiierit la maîtresse du peintre. Il se paiera sur
l'imagination, pendant que le peintre continuera
à se payer sur la bête, dotée désormais du man-
teau de vison qu el e convoitait et que le conju-
gal refusait obstinément. MM. Tony Laurent et
Henri de Névry, Mme Suzy Charly ont preste"
ment enlevé cette très aimable pochade.
Le Grand-Guignol sous la direction de M.
Jack Jouvin. continue avec bonheur la tradi-
tion. Il n'est pas un colonial qui, aux longues
méd tations de brousse, Ilt; préaérera un soir ce
spectacle coupé, où le sourire l'emporte sur le
frisson.
R. M.
LES PROGRAMMES
Opéra, relâolie.
l'rançais, Ruy Blas.
Odéon, Henri III et sa cour.
Opéra-Comique, Lakmé.
Ambassadeurs, 11 y avait un prisonnier.
Atelier, Les oiseaux.
Athénée, Tessa.
Bouuea-Parisiens, Toi, c'est moi.
Capucines, La mystérieuse lady.
Châtelet, Temps des Merveilleuses.
Com. des Ch.-Elysées, Une jeune fille avait rêvé.
Daunou, Pourquoi pas ?
Déjazet, T:re-uu-t)unc.
Deux-Masques, L'heure des mufles,
Folies-Wagram, Cœurs en rodage
Gaité-Lyrique, Malvina.
Gobelins, La Tosca.
Grand-Guignol, Un cri dans la nuit.
- Gymnase, Espoir.
Madeleine, Les Joies du Capitole.
Marigny, La Créole.
Michel, Les Amants terribles.
Mogador. Rose-Marie.
Montparnasse. Prosper.
Nouveautés, Tonton.
Nouveitu Comédie, Sérénade à trois.
Œuvre, Le procès d'Oscar Wilde.
Palais-Royal. La Dame de Vittel.
Porte-Saint-Martin. La fille du Tambour-major.
Renaissance, Le Nouveau testament.
Sarah-Bernhardt, M0 Bolbec et son mari.
St-Georges : Rouge.
Théâtre de Paris, Aliette.
Trianon-Lyrique, La Comtesse Maritza.
Variétés, Girouette.
MUSïC HALLS ET SPECTACLES
A. B. C., Victor Bouchér, 12 vedettes.
Alçazar, La Revue nue.
Bobino, Mireille, Gardoni, Cyrano,
Européen, Charninl et Brancato.
Empire, Marie Dubas.
Folles-Bergères. Femmes en folie.
Italiens. Perm. Chansons.
Mayol, Les mille et un nus.
Moulin-Bleu, Revue du nu intégral.
Paris-Folies. Revue.
Casino de Paris, Parade de France.
CIRQUES
Médrano Rigoletto.
Médrano. d'Hiver, Enos FTnzère.
Cirque
OHANSONNIERS
Chat noir. Chansonniers, ombres.
Coucou, Vous c'est nous.
Deux-Anes, dmnSOnilierS, rev. de P. Colline.
Dix-Francs. Ça s'tnss'ra.
Fontaine, Relâche.
Lurto-Rousle, Dorin, Ln. revue de Gringoire.
Noctambules, Et. raflons.
ThéAtre de uut-Heures. Martini. Rieux.
CABARETS
Chez les Nudistes, 2 rep.
Le Lido, dancing, attractions.
BALS
Coliséum, R. Beach, U16. soirée. Taxi-girls,
Luna-Park, attract. dancing, sports d'hiv.
Magic-City. Jeudi, sam. soir. dim. fêtes, m. s.
Moulin-Rouge, Bal, Mat. 14.30. Soir. 21 h.
Tabarin, 2U.30. Visions, French Cancan.
Le Cinéma
BLOC-NOTES
M. Pierre Benoit partirait prochainement
pour VEthiopie, en vue etc la réalisation d'une
œuvre cinématographique.
LES PROGRAMMES
Actualités Cinéac Le Journal, 5, bd des Italiens.
Actualités Cinéac Le Journal, 15, fg Montmartre
Actualités (Lnéac Le Journal, gare St-Lazare.
Actualités Cinéac Le Journal, g. Montparnasse.
Agriculteurs, Les Golovleff.
ApoUo, La Une équipe. L'Ombre du passé.
Aubert-P., L'Emprise.
Aubert-P.L, ittle minister.
Avenue, LiWe rninister.
Bonaparte, Les Golovleff.
Caméo-Pal., Ferdinand le Noceur.
Ciné-Auto, Actualités, al. bd des Italiens.
Ciné Jeunes, Alice au pays des merveilles.
Cinéma Marbeuf, Nell Gwyn,
Ciné-Opéra, The iron duke.
Colisée, Itlo.
Edouard-\I1, Une nuit d'amour.
CEodloisuéaer, d-VIBI, ibi la purée.
Eldorado, Bibi la purée,
Elysée-Gaumont, Transatlantic.
Empire Pathé-N., Charlie Chan à Londres.
Ermitage (C. Ursul.), Miss Carrot.
Gaumont-Palace, La caserne en folie.
Impérial, Mnscarade,
La Pagode, Shirley, aviatrice.
Les Miracles-Lord Byron, Aller et retour.
Madeleine, Séquoia.
Marignan, lian-arolle.
Marivaux, Le Bonheur.
Max-Linder, Le lieutenant Nants.
Moulin-Rouge, M. Sans Gêne.
Olympia, L'Homme à l'oreille cassée.
Omnia-Pat., Sciences et police.
Paramount, Le vrai visage du Vatican.
Rex. Le mystérieux M. 'X.
Studio Bertrand, Pension Mimosas.
Studio Caumartin, Little Friend.
Studio de l'Etoile, Sept dans un lycée.
Studio Parnasse. La signora di tutti.
Studio Universel, L'Ile au Trésor.
Studio 28, Une riche affaire.
Tivoli, Les sacrifiés.
Ursulines, Le Dictateur.
Vivienne, Pension Mimosas.
A L'OFFICIEL
MINISTERE DES COLONIES
Décret conférant l'honorariat (gouverneurs des
colonies).
Arrêté fixant le nombre d'élèves à admettre
dans les sections administratives de l'école
nationale de France d'outrewier.
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Décret portant application à l'Algérie des dis-
positions de la loi du 3 juillet 1934 tendant à
la répression des fraudes en ce qui concerne
la fabrication des pâtes alimentaires.
Décret instituant une carte d'identité obliga-
toire pour les opérateurs cinématographiques
en Algérie.
MINISTERE DE LA GUERRE
Décret désignant un officier supérieur pour faire
partie de la commission interministérielle des
affaires musulmanes.
Décrets et décisions portant promotions, nomi-
nations, mutations, affectations et conférant
l'honorariat : Troupes coloniales.
Contrats d'engagements, rengagements, com-
missions pouvant être acceptés mensuelle-
ment, au cours du deuxième" trimestre 193
par les corps des troupes coloniales stationnés
en France et dans le bassin méditerranéen.
Circulaire relative à louverture d'un conco^r"?
pour l'obtention du titre de mêdecn. chirur-
gien des hôpitaux coloniaux et de pharmacien
chimiste du service de Anté colonial.
MINISTERE DE L'AIA
Arrêté fixant les conditions de contrôle qénérai
et de surveillance de l'exoloitaiion en ré rite
des 1p, aériennes Casablanca -Alger-Tunis
et Alger-Congo.
Arrêté relatif à l'octroi de subronlfons pour
rnMenVon du brevet de pilote d'avions ou
dTiydravions de tourisme. 3 avril.
La Musique
AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE
Samedi 13 avril, à 16 heures.
« Sonorites industrielles », avec le concours
de l'artiste javanais Haden Suyana. Commen-
taires par le Professeur Curt Sachs et Claudie
Marcel-Dubois. Ce concert- conférence est donné
en concordance avec l'exposition « Visions d'In-
dochine » et aura lieu dans la salle de cette
exposition (Salle d'Océanie).
) -.- (
PHILATÉLIE
Avant-hier 2 avril, la Compagnie Air-France
a inauguré la liaison aérienne directe, dans la
journée : Paris-Ajaccio-Tunis et Paris-Alger.
A l'occasion de ce premier service, l'adminis-
tration postale a apposé, ce jour seulement, un
cachet spécial d'inauguration.
Des dispositions semblables ont été prises pour
le premier courrier retour qui aura lieu le même
jour à Alger Ajaccio et Tunis.
Les philatélistes désireux d'obtenir une enve-
loppe de ce premier courrier, pourront adresser
leurs loltres il :
Air France, 4, Rd Carnot, Alger ;
Air Frunre, Hydroslalion. Ajnccio ;
Air Frnnre, 4fi, av. Jules-Ferry, Tunis, en loi-
ITnnnl une enveloppe pour le retour et la somme
de 2 Trancs en timbres-poste frnftçais.
nn de sntislnire aux demandes des philaté-
listes nui ne pourraient ndressnr Piix-memi-.% leur
onvolon^o. ln Comnngnle prendra la prérnuHon
d'en envoyer ellp.mflme un certain nombre
noVll" rMern au prix de trois tranes pièce, frais
de port en sus.
La Mer
LES PORTS
Mogtaganem
Le paragraphe 4 de l'urlicle premier du règle-
ment local de la station de pilotage de Mosta-
ganem annexé uu décret du 7 août 1929 sur le
pilotage en Algérie est modifié comme suit :
« Le nombre des pilotes de la station est itxd
à trois, dont un chef pilote ; ce dernier. »
(Le reste sans changement.)
Kaolack
En 1934, le commerce spécial s'est élevé à
254.253 tonnes, pour IW millions 120.000 fr., con-
tre 202.651 tonnes et 200 millions 379.000 fr. en
1933.
Les importations ont été de 42,824 t. pour 43
millions 401.000 fr.
Les exportations ont été de 211.238 t. pour
102.718.000 fr.
Suez
Le Conseil d'administration de la Compagnie
dû canal a nommé administrateur le général
Weyigand, en remplacement de M. Louis Bar-
thou.
A LA GLOIRE DE LA MARINE A VOILES
Demain 5 avril, à 15 heures, le ministre de la
Marine et le ministre de l'Education Nationale
inaugureront, au Musée de 1 Orangerie des Tui-
leries. une exposition « A la gloire de la marine
A voiles ».
Cette exposition, organisée par les Musées
nutionaux et le Service historique de la M1-
rine. réunira des documents, des peintures, des
dessins, des gravures, des modèles de navire ft
autres objets relatifs à l'histoire et aux faits
héroïques de la vieille nvirinc il voiles. A efité
tics très importantes contributions (rançnises,
les grandes puissances maritimes seront digne-
ment représentées. En plus des souvenirs des
grands marins, la ilibuste, la guerre de cour-
ses, la traite et même la piraterie y seront évo-
quées.
Cette intéressunte exposition, qui est sans pré-
cédent. sera ouverte au public, le dimnnche et
le lundi compris, de 11 heures à 18 heures, jus-
qu'au mois de juin.
LA VIE QUOTIDIENNE
¡;m; dépêche de Auckland, en Nouvelle-Zélan-
de. nous apprend la disparition du yacht fran-
çais Korrlann. Un canot de son bord a été re-
trouvé, vide, en pleine mer.
Ce yacht appartient au comte Etienne de
Ctanay qui était ù bord avec sa femme et des
amis.
Marine militaire
LANCEMENT DU SOUS-MARIN « VENUS »
Le sous-marin Vénus dont le lancement a été
retardé par suite de lu crue de la Seine, sera
lancé uif Trait (Seine-Inférieure), le samedi 6
avril.
LA CROISIERE DU K. 18
Le correspondant particulier du Times au Cap
annonce à son journal que le sous-marin hol-
landais K. 18 est arrivé au Cap le 2 avril, con-
tinuant son voyage vers l'Australie et les Indes
Néerlandaises.
Sa dernière escale a été Mar del Plata, en
Argentine. Aussi, a-t-il fuit la plus longue tra-
versée de port a port, jamais réalisée par un
sous-marin : 4.400 milles.
Il s'arrêta quelques heures à Tristan du
Cunha. d'où il a amené du courrier.
Lo K. 18 restera trois semaines au Cap avant
de continuer son voyage.
De longs séjours dans les ports sont faits spé-
cialement-pour remédier aux effets épuisunts
de « l'emprisonnement Il de l'équipage dans son
navire, pendant qu'il est à la mer.
DEUX NOUVEAUX SOUSJMAMNS ITALIENS
Deux nouveaux sous-marins j'.itt,t,-nc de
grande croisière, le Pietro.Micca et le Pietro-
Calvi, ont été lancés le 2 nvrll, l'un à Tarente,
l'autre à la Spezin,
) -.- (
Pour les fruits français
Un récent décret vient d'instituer au mi-
nistère de l'Agriculture un Comité supérieur
de la p-roduction fruitière.
Ce comité est chargé de l'étude de toutes
les questions relatives. à la production des
fruits en France, à leur écoulement sur le
marché intérieur ou extérieur, aux modes de
présentation des produits obtenus et, en gé-
néral, des problèmes techniques ou économi.
ques - se rattachant à cette branche de l'acti-
vité agricole.
Espérons que ce comité fera, en faveur de
la production métropolitaine, d'aussi bonne
besogne que les trois organismes analogues
créés à cet effet en Afrique du Nord, princi-
palement l'Office Chèrijicn de Contrôle et
d'Exportation.
On peut également penser que cette insti-
tution permettra d'établir entre la France
et ses possessions nord-africaines une com-
munauté d'action dans la recherche des dé-
bouchés comme dans la fixation des contin-
gents en matière d'accords commerciaux.
) - -+- (
A TABLE !
CHEZ LES PRESIDENTS D'ASSOCIATIONS
D'ORIGINAIRES DE PROVINCE
ET DES COLONIES
Sous la présidence d'honneur de M. Albert
Lebrun, président de la République, et la prési.
dence effective de M. Louis Marin, ministre
d'Etat, président des originaires de Meurthe-et-
Moselle, un grand dîner des présidents aura
lieu aujourd'hui jeudi 4 avril, a 20 heures, 22,
avenue de l'Opéra, en l'honneur de la Lor-
raine.
) -.- (
Le tribunal militaire vient de condamner, à 4
ans de prison, le bataillonnaire Jean Morin,
pour désertion.
Jean Ntorin, engagé à 16 ans comme mousse
dans la Hotte a déjà derrière lui une carrière m;-
litaire mouvementée et en est actuellement à sa
troisième désertion.
* Les assises d'Aix-en-Provence viennent
d'acquitter le matelot Philip, qui avait tué son
camarude Taddei lors d'une escale à Madagas-
car.
* On a découvert au fond d'un puits, à Tu-
nis, les cadavres d'une femme musulmune et de
ses deux fillettes de 11 et 12 ans. Une enquête
est ouverte.
* Une auto a capoté dans un ravin très pro-
fond, au col du Tichka, dans le Grand Atlas.
L'adjudant Vatron a été tué sur le coup ; le
sergent llondeliez et le soldat Hosvlen, qui l'ac-
compagnaient ont été blessés.
* Au col du Tichlca dans le Grand Atlas, ré-
gion de Marrakech, une voiture appartenant au
capitaine llostien, commandunt l'aviation de
Ouarzazat, a capoté dans un ravin profond de
120 mètres.
L'nojndnnt Vatron a été tué sur le coup ; le
sergent Hondeliez, grièvement blesse et le sol-
dat aviateur llostien, fils du capitaine n'a été
que très légèrement rtintus onnê.
♦ A Alger, le 25, un aulomohiliste M. Emma-
nuel Salice a renversé deux femmes avec sa
voilure.
L'une des femmes n été tuée sur le coup et
l'autre arihvemprit blessée.
Le chnnffnrd qui s'élnif enfui a été arrêté
pnr un témoin de l'nrrtdont.
* Nffhn. sprr^lalnM'nirrprète du trihunal de
ntfTnn. n été nrWMé. n esi nrrusé d'avoir pnr-
IfrlpÊ fi l'enl^vomonl d'un pnfnnl d'un de RPS
compatriotes et d'avoir lonrhé dp l'nrffpnl pour
la remise du bébé. L'Amérique fait école.
k Musées
UN DON AU MUSEE DES COLONIES
Mme Raymond Poincaré a offert uu musée
des colonies un .bronze de Rodin, le général
Marguerttle chargeant en 1870.
Ce bronze n'a été tiré qu'à trois èpreuvep. Les
deux premières furent offertes ù Paui et ù Vic-
tor Margueritte et la troisième à Raymond Poin-
caré. -
La maquette originale est conservée uu Musée
Rodin.
MADAGASCGAR AU MUSEE DES COLONIES
Le Musée de la France d'Outre-Mer orgunise,
mi-avril, une importante expoéiliun de Mada-
gascar. On sera agréablement surpris par 1 am-
ple place qui y sera faite à l'u:'l à côté de la
représentation historique et économique. Une
vingtaine d'artistes de France y figureront en
erfet : Barberis, Bergerot, Cheriane. Dumou-
lin, Urbain, Faurec, Suzanne Frémont, Léone
Georges-Lapidus, du Gardier, Le Scourzec. Lio-
tnrd, Mouillot, Suldo, Raymond Su\ignac,
Worms, etc. Le gouverneur général Cayla,
complétera ce bel ensemble par 1 envoi des
pcintures. aquarelles, gravures, sculptures, œu-
vres d'artistes indigènes, 1 rimées à Ja de.nière
Exposition artistique de Tananarive. Et il y
aura une riche rétrospective de ce qui a été
écrit sur Madagascar de Flaccourt (XVIIo siè-
cle) à nos jours.
UN MUSEE PERMANENT DE LA MARINE
La Commission de la marine militaire s'est
réunie le 30 mars à la Chambre. A la suite d'un
échange de vues elle a renouvelé le vu 11 de voir
à l'occasion de l'Exposition de 1937, édifier sur
les bords de la Seine un musée permanent de
la marine.
De son côté, la commission sénatoriale de la
marine réunie sons la présidence de M. Rio, a
décidé de soumettre au Sénat une proposition
de résolution invitant le gouvernement à :nstal-
ler le mus('c permanent de la mnrine au Troca-
déro à l'occasion de la transformation de en
monument prévue pour l'exposition de 1937.
) - -+- (
Les discours
ACCUSES DE RECEPTION
Exposés de M. Marcel PeUToutOn. Hésidcnt gé-
néral de France en Tunisie, devant la Confé-
rence Impériale, février 1935.
) -+- (
Les Sports
BOXE
A Paris
Aux points en dix reprises, à la salle Wa.
gram, le jeune espoir Dogniaux a battu l'ex.
champion du monde Young Perez.
Le champion tunisien a été régulièrement bat-
tu par meilleur que lui.
) e.- (
Les Courses
AUJOURD'HUI A AUTEUIL
Prix des Bois Brûlés: Grisolles-Pjainisme.
Prix Jason : My Lord-Mas tu vu.
Prix de Conflans : Bourbonnais-Somgar.
Prix Du Barry : Fleuret-Espoir V7~ ..-
Prix Volmajour : GuernanvilLe-Somgar.
Prix Du Guesclin : Unic-Manieline.
Prix Banville : Bilbao IV-Lénin.
DEMAIN A SAINT-CLOUD
Prix des Azalées : Bon Plaisir-Zacarie.
Prix Clamart : El Boy Lily-Bel et Bon
Prix de Pont-l'Evéque : Martilly-THcot.
Prix de la Fouillcuse : Lagopède-Douchka.
Prix Champagne-Saint-Hillaire : Pénichf-Irish-
T'W. Jardy : Margeville-Fruitier.
Prix de Jttrdy : Margeville-Fruitier.
Prix de Nonant le Pin : néaumur-Mons Victor.
CHEVAUX A NOTER..
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surveiller si elle étnit engagée dans un h ndicap.
lue. - Sa prochaine sortie devrait être une
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A la Conférence
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SEAN ci PkENIERE
La Conférence s'est réunie avant-hier en séan-
ce pléniôre sous la présidence deM. Albert Sar-
rau\. , i" <
En ouvrant la séance, le président a rappelé
que cette réunion était la première de celles
pendant lesquelles la Conférence allait avoir à
statuer sur le long labeur de ses Commissions
auquel il a lenu des main tenant à rendre hom-
mage..
M. le médecin inspecteur général Lasnet, pré-
sident de lu' Commission de Prévoyance Sociale
d présenté les conclusions de cette Commission.
4 Ces conclus ons ont été établies par la syn-
thèse d'une soixantaine de rapports émanant
du technicien le plus compétent.
Partant du principe que le premier devoir de
Prévoyance sociale qui s'impose à la puissance
protectrice est d'assurer l'existence et l'aven r
des races, la Commission a établi un plan com-
plet de politique sanitaire, destiné a compléter
les importants résultats déjà obtenus dans nos
divers territoires par la MMec:ne coloniale. Ce
plan sera appliqué en liaison avec le program-
plan sera élaboré par la Coinmis-
me général d'Outillage élaboré par la Comnus-
sion que préside M. le génral Messimy.
Des observations fort intressanles ont été pré-
sentées sur le rapport de M. Lasnet par M. liui
Quang Ch:eu, délégué de la Cochinchine et par
M. Le Moignic, sénateur de l'Inde.
Les conclusions de la Commission ont été en-
suite adoptées à l'unanimité.
La prochaine séancepléniére de la Conférence
a lieu aujourd'hui à 15 heures à la Salle de la
Société de Géographie, 1M, boui. n.nt-Oer.
main, pour l'examen des conclusions de !a Com-
mission de l'Outillage.
:
Les redevances
minières en Indochine
Afi de permettre aux exploitants de pour-
suivre leurs travaux malgré la crise écono-
mique, les redevances superficiaires afférentes
aux concessions minières d'institution récente
avaient été, en Indochine, sensiblement ré-
duites pour les années 1932, 1933 et 1934.
Le ministre des Colonies a estimé qa il y
avait lieu de revenir graduellement au ré.
gime normal, et, sur la proposition du Gou-
verneur général, a signé un décret réduisant
de moitié, pour 1935, les dégrèvements con-
sentis en faveur des concessions instituées
depuis moins de dix ans.
En conséquence, les redevances superfi-
ciaires pourront être réduites à quarante cen-
tièmes de piastre, si l'année considérée est
l'un des quatre premiers exercices soumis à
redevance et à cinquante centièmes de piastre
si cette année est 1 un des cinq exercices sui-
vants. -
- ) .Ie t
Les contingentements
italiens
L'Italie vient d'adopter un nouveau régime
commercial.
Depuis le 1er avril, le régime de contingen-
tements généraux et draconiens du 16 février
ne fonctionne plus. Les divers pays étrangers
sont soumis à des réglementations différentes :
l'Angleterre, dans l'attente d'un accord défi-
nitif peut exporter en Italie 80 de ce
qu'elle exportait l'innée dernière, et la France
85
Cependant, ces contingentements nationaux
ne touchent pas un certàin nombre de produits,
qui ne peuvent entrer en Italie qu'avec des
permis d'Importation spéciaux. Parmi ces der-
niers figurent les viandes fraîches et réfrigérées,
les vins, la soie et les tissus de soie, les cui-
vres, etc.
) (
-
Conférences
L'ECONOMIB DIRIGEE ET L'AGRICULTURE
EN ALLEMAGNE
Hier, mercrodi 3 avril, M. Max Hermant
agrégé de l'Université, ancien secrétaire géiŒrnl
du Haut-Commissariat de Franco en Rhénunie,
a fait, sur ce sujet, une conférence à l'Institut
National Agronomique.
Si les doctrines économiques du notional-so-
ctalisme ont été appliquées à l'industrie d une
manière quelque peu hésitante, a dit notnminent
l'orateur, elles ont au contraire été mises en
prutique très rapidement et très complètement
dans le domaine de l'économie agricole. Délibé-
rément sucrillée, malgré ses efforts de défense,
dans la politique économique du 111° Reich,
l'agriculture-allemande se voit attribuer dans le
IIIe Reich, une place considérable : c'est elle,
on môme temps, qui sert de ctump d expérience,
de la manière la plus complète, aux principes
fondamenl ux de fa philosophie hitlérienne.
Depuis deux ans, l'agriculture allemande a
été totalement embrigadée dans une organisa-
tion dite corporative, qui n'est, en réalité,
qu'une orgunisatlon d'Etat. La loi du 13 sep-
tembre 19;W ayant établi les fondements de lu
« corporation agricole JI, les événements se sont
enchaînés assez vite et aujourd'hui ce sont des
Offices publics qui fixent à chaque agriculteur
les produits qu il doit livrer à date fixe, et les
quantités de ces produits. Ce sont ces mêmes
Offices publics qui imposent les prix d'après
leur seule volonté, qui règlent tous les détails
de la transformation et de la distribution. Ce
sont encore des Offices d'Etnt qui gouvernent
seuls les importations. Ce sont enfin des Offices
d'Etat qui décident des migrations intérieures
et partagent d'autorité les ouvriers, nolanmienl
d'après leur fige, entre la ville et la campa-
gne.
Cette Immense entreprise, dénommée en Alle-
magne la bataille du rondement, et le combat
de Vorganisation, tend à l'nulqrchle. c'est-à-dire
à l'élimin tion systématique des produits agri-
coles originaires de 1 étranger. Elle peut être
observée dans les détails, qu'il s'agisse des cé-
réales, de l'élevnge et des fourrages, des mn-
tières grasses, ou des bois qui sont ia matière
première des textiles de remptacement.
Elle aboutit à un enrôlement à vie de la popu-
lation, agri roi e et à une mobilisation permanente
du ravitullement n"lional. Elle s'accentue cha-
que jour, dans l'atmosphère mystique de
1' « esprit national-socialiste Il, dans la discipline
mUitaire de la jeunesse, et dans la dictature
des bureaux.
SUR TROIS AFRICAINS
Après-demain samedi, à 16 h. 30. à la JIhrai-
rie Gilbert Jeune, 15 bis, l'oulevnrd Saint-Denis
(go), conférence de M. Rioul Stephen sur : Trois
grands A fricains : Isabelle Eoer hardi, LOuis
Lecoq, Robert Raftdau.
SUR LES TUNISIENS EN RUSSIE
Le général Mustapha srar, chef de la section
d'Etat du Gouvernement Tunisien, ancien di-
recteur du Protocole de la cour beylicale de
Tunis, donne ù la Soroonnc. sous les nus ices
do PInslitul des Etudes Islamiques, une série de
dé. lilnstittit des Etud(,
- conférences sur l'organisalion -- de l'année -- tuni-
sienne sous les Beys.
Sn dernière conférence qui aura lieu demain
5 avril, à l'amphitbèfttre Michelet, à la Sorbon-
ne. portera sur un projet originalet iné,( Un rorps expéditionnaire tunisien en Russie
1954.1w). »
SUR UN CENTIUi COLORtAL EN HAÏTI
Demain A 21 heures, à la Snrhonne (rniphi-
IhéAtre Richelteu), M. Clovis ffernisan ; La
crôatUm d'tm twntro cotnrvial en riiVi
-, , d" ,.
Les Académies
DES INSCRIPTIONS - ,.r
ET BELLES-LÇTTRES -
Les fouilles de Carthage -
Le R, - P. Lapeyre, directeur du rinisée La-
vigerie^ expose ([jes résultats des fouilles qu'il
a faites, près dit sanctuaire de Tanit.
- Près,de deux roi|le stèleç puniques ont été
exhumées. Les inscriptions qu'elles ont fouir
nies, déchyfeéeè. w" lé R. P. Lapeyre, sont
intéressantes à divers titres.
- DES BEAUX-ARTS
Election
Pour succéder à Ferdinand Humbert dans la
section de peinture, la Société a élu hier, au
deuxième tour de boulin, et par 18 voix sur
32, M. Emile Aubry.
Né à Sétif (Algérie) en 1880, le nouvel
immortel est président du jury d'admiuion au
Salon des Artites Français. Quelques tableaux
de lui sont au Musée du Luxembourg
DE MEDECINE
L'eau contre le venin des serpents
M. Etienne Sergent (d'Alger) relate les ré-
sultats de ses expériences de laboratoire démon-
trant que la simple injection sous-cutanée d'eau
physiologique protège la souris blanche contre
les conséquences de l'inoculation antécédente,
en un autre point du corps, de plusieurs doses
mortelles de venin de vipère. Sur 151 souris
traitées de la sorte, 25 survivent à l'inoculation
de venin (16 p. 100), tandis que toutes les sou-
ris « témoins » (au nombre de 174) succom-
bent et que le sérum spécifique n'en sauve que
59 sur 151 (39 p. 100), II semble donc que
l'eau physiologique exerce une action empê-
chante marquée sur les effets toxiques du venin
de vipère, peut-être en diluant le venin dans
l'organisme avant qu'il ait eu le temps d'y pro-
duire les désordres habituels. Des résultats du
même ordre ont été obtenus par l'injection
d'eau physiologique à des souris ayant reçu
plusieurs doses mortelles de venin de scorpion.
Il serait intéressant de rechercher, dans les
cas où l'on serait dépourvu de sérum antiveni-
meux, si des injections sous-cutanées massives
d'eau physiologique ne pourraient pas être em-
ployées utilement pour traiter l'enveninement
chez l'homme et chez les animaux domestiques.
Il y aurait intérêt à injecter la plus grande
quantité possible d'eau. De même, il paraît in-
diqué d'utiliser, pour l'hyperimmunisation des
animaux destinés à produire des sérums théra-
peutiques. des solutions étendues de venin en
eau physiologique.
DES SCIENCES
Météorites sahariennes
M. Lacroix a étudié des météorites trou-
vées dans le Sahara par M. Loubet, adminis-
trateur colooial. L'une d'elles pèse 20 lcilos.
Les lieux de leur chute sont distants de 95 ki.
lomètres. Comme leur nature est identique, on
peut supposer qu'elles proviennent d'un même
essaim qui aurait la plus grande aire de dis-
persion connue.
DE MARINE
Election
Par décret, eo date du 13 mars 1935, a été
approuvée l'élection à l'Académie de marine
de M. René Fould au titre de Membre titu.
laire (Section Economique)
- > ( ._---
A l'Académie
des Sciences Coloniales
Réception de M. Henri Gourdon
M. Henri Froidévaux adresse ou nouvel élu
la bienvenue de la Compagnie. Après avoir rup-
pelé les marques de son féjour en Argoiuie
pendant la grande guerre les services rendus
par lui en Indochine à- renseignement public
qu'il créa pour ainsi dire de toutes pièces, et
a la propagande colonlu',e pur se& ouvrages et
ses conférences, ou encore cnrrtne commissaire
ses conférences, l'Indoclilne aux Expositions ne
général pour
Marseille et de Vmceiuics, M. Froidevaux fait
connaître que ses confrères attendent avec inté-
rêt et curiosité l'ouvrage que prépare M. Uour-
don sur l'Enseignement en Indochine depuis le
douzième siècle.
Dans sa réponse, M. Henri Gourdon dit sim-
plement sa fierté d'appartenir désormais à un
groupement d'hontes illustres - ou distingues
qui ont servi la cause coloniale avec passion et
avec éclat. Cette cause a besoin, plus que ja-
mais, du concours de tous les hommes de bonne-
volonté, de tous ceux qui ont eu la claire vision
de l'avenir de notre pays. Enfin, il s'honore
d'avoir été appelé à succéder au Gouverneur
général Klobukowsld, dont il tut le collaborateur
immédiat en Indochine. Et là, il put apprécier
la haute intégrité de son caractère, son absolu
désintéressement, la netteté de ses vues et la
bonté de son cœur.
La défense sanitaire contre le choléra
tn Indochine et en Extrême-Orient
Le Dr Noël Bernard présente une communiai"
tion sur la défense sanitaire contre le choléra
en E,xtri|ne-Orient. Il décrit les voies suivies
par l'expansion, vers l'Orient et vers l'Occident,
des épidémies venues du foyer permanent uu
Bengale, et montre que l'application rigoureuse
des moyens de dérense qui ont protégé l'Europe
depuis le début du dix-neuvième siècle ont
donné'au Japon depuis quelques années des te.
sultats aussi heureux. Les deux colonies fran-
çaises de l'Inde et de l'Indoehine qui poient un
lourd tribut au choléra sont particulièrement
atteintes et réunissent les conditions les plus
favorables à son extension. Des progrès consi.
dérables ont été réalisés dans la défense inté-
rieure de chacun de ces territoires, notnmment
par la distribution d'eau de boisson stérilisée et
par la vaccination anticholérique. En ce qui con-
cerne la protection des frontières terrestres et
innritimes contre la pénétration des épidémies
venues du dehors. les pertentlona des serviras
d'hvglène et de médecine préventive pourront
vaincre les difficultés jusqu'à ce jour insurmon-
tables. Il est définitivement acquis que le choléra
est, un fléau êvilable,
Election de S. M. Bao Dal
L'Acadétnie élit S. M. Bao Dnt, empereur
d'Annnm, au titre de membre associé en rem-
placement de S. M. Khai rflnh. son père.
M. le colonel Bunau-Varilla rappelle les bons
pffets de la verdunlsnlion des eaux dp boisson
et ml\me des eaux dest'nêes à rarrosnpn des
villes et donne les chiffres suivants. Ln dimi-
nution fortement marquée des d/\C"l's rar ty-
phoïde (Te 1925 ù. 1029, ainsi que celle des J
rens de 1 à 10 ans, sont nues a reximMion
dp nombreux fovers de pialndies par l'emploi
de ce nTOcédé également vnlnblp dans les C'no.
T\'m. Dans re mfrTie Inns de tpmps. 1!!)'. In
mortalité nnnuolle moyenne rnr l.nnn hnbltants
a été à Berlin de 17.24. à Txmdivs de 12.28 et à
Paris de 14.28. f»rn.>p A ln vrrrtuni9nlînn des
PHUT hrntpq. cpttG fnortalttê s'est abaissée lm
1934 à Paris à itl.
,J~7 ri 'ôtfL t'f &
LES NOUVELLES PIÈCES
", DEJAZET _.-
- J'VOUS àU A L'TEIÈ
Trois actes de MM. Alfred, Vercourt et Jean
Bevf u
Le chef d'escadron Victor Vnugrcnurd, époux
vertueux, a eu une aventure dans su vie. Etant
on manœuvres, il passa une nuit d'amour avec
une femme de feu, la terrible Engadine, actrice
de mus.c-hall, pu.s pur ia Suite, stur de cinénia.
A la môme époque, la femme du commandant
était en traitement dans une clinique, pour
amnésie consécutive à la réception brutale de
cent kilos de ooniiture sur le crâne.
Engadine n'a pas oublié sa trop courte aven-
lure, et, devenue actrice de cinéma, elle a obte-
ture, du ministre de la Guerre, l'autorisation de
tourner un film sur Napoléon justement dans la
caserne où se trouve l'escadron de Vaugre-
nard.
Le commandant veut rester fidèle ù sa femme,
mais la terrible Engudinc arrive à se iaire engu-
ger comme bonne il tout faire, au grand déses-
poir de l'ofiicier.
La fantasque Camille Bouffarigues, sœur de
Vaugi,etiai,d, a décidé de donner sa fortune a
son irère,
son frère, à la condition qu'il soit resté le mo-
dèle des époux; Cossigoul, tilleul de Camille, et
plan Ion du commundant, est chargé de surveil-
ler ce dernier.
La fil e du commandant est fiancé au méde-
cin-lieutenant Vaulaudré dont le ilare est géné-
ral.
A la suite d'un quiproquo, le planton croit
que la véritable épouse est Engadine, l'autre
n'étant qu'une domestique. Il en résulte toute
une série d'aventures et d'erreurs qui, par mo-
ment, atteignent !e plus haut comique.
C'est un vaudeville fort divertissant, et, sou-
vent un gros rire secoue la sal-e il Celte pièce
continuera la série des succès qui illustrèrent la
scène -- de Déjuzct.
Mme Clara-Bizou est une Engadine de Can-
cule, débordunte de désirs inassouvis, Marcelle
Yrven, s'impose dans son rôle de Camille Bouf-
farigues, Richel est une délicieuse Ioselte Vau-
grenard. Emma Noël personnifie l'épouse aus-
Lère, et Guhrielle Rosny est impayable dans son
rôle d'Anne-Mnrie.
Pierre Darlouil, étincelant de brio, incarne le
marseillais Casstgoul. Charles Leriche est un
chef d'escadron rigide, André Saint-Luc. Vildor,
Fred Marche, René Lacourt, Géo Sorges et Jeun
Borde jouent avec beaucoup d'entrain et de
talent.
J.-L. d'Aignot.
CRAN D-CUICNOL
Deux comédies en un acte : « La Petite Tour
de Kesles, de M. AndTé Mycho. « U1 Femme
au Masque » de M. Alfred Gehri.
Deux drames en 2 actes chacun : Il L'idiot
Consangulnens Il de M. Bamel. « Un Cri dans
la nuit » de M. José de Bérys.
Un mari âgé; une jeune femme assoiffée de
brutalité dans ses moments les plus intimes.
mais suffisamment lucido pour faire en sorte
que l'intelligence reprenne, sitôt les sens assou-
vis, le pas sur la bête, et c'est un stratagème :
le concierge, honoré choquo fin de mois comme
le concierge, à l'heure 11, vient bousculer la por-
il convient, ù. l'heure 1-1, vient bousculer ln por-
to : « Ouvre, Clotilde, c'est moi Casimir 1 » Et
les boxeurs - car Clotilde donne dans les
boxeurs - n'ont plus que la fenêtre pour
sf échapper.
Ce qu'il advient lorsque Casimir, ayant raté
son train, revient inopinément nu domicile con-
jugal après qu'à. l'abri de celui-ci certaines pé-
ripéties violentes se sont déroulées, et entend
hurler it la porte : « Ouvre, Clotilde, c'est moi
Casimir » vous le relèverez ou Gl'und-Guignol:
ipur la grâce de M. André Mycho. agréablamont
servi par ses interprètes, Liha lloxa, Henri de
Névry Tony Laurent, Jean Arbuleau.
Il
Névry n'entre pas dans nos intentions de résu-
mer les deux drames « V Idiot ConsangUinéUs »
de M. Bamel pas plus que « Un Cri dans la
nuit u de M. José de - Bérys. Le premier met en
aCt-Ion la inose aepius quelques années en dis-
cussion : le droit que la famille et plus spé-
cialement une mère, a de supprimer les anor-
maux, les inguérissables, les condamnés. Mme
Lina Roxa, qui venait de jouer le rôle de ln
rolle amoureuse a parfaitement joué le rôle de
la mère douloureuse. Et M. Yann Kergoff, hor-
rible il souhait, baveux, crispé et sadique, nous
éloignerait à jamais des mariages consanguins,
si notre destinée n'était immuablement iixée.
Le second drame permet a M. René Chimier
de jouer pleinement un rôle pittoresque. Il est
humain, et n'a pas sombré dans l'exagération
ooutumière. L'inquiélude, le mystère, rangois-
se, l'attente sont dosés à souhait. M. Raymond
Fabre et Mme Maxa, bien que sacrifiés, aux
deux sens du terme, jouent de la meilleure
manière le second acte. Un reproche en pab-
sant : le premier tableau représente un caba-
ret, a Nogent-sur-Marne. Mais la toile de fond
nous montre des grands navires a quai : Cette
Marne s'est faite uussi grosse que la mer.
Lu dernière comédie est alèrte, et d'humour
agréable. Le quiproquo est savamment nuancé.
La « Femme au masque n, sur un tableau, en-
chante un vieux mari, ipar surcroit fort riche.
Il poursuit ce tableau chez le peintre, brandit
son carnet de chèques, voit le modèle, qui le
déçoit, et s'emballe de plus en plus sur le ta-
bleuu, qu'il finit par emporter. Cet abomina-
ble murl n'a pas reconnu sa femme, qui est jus-
L.iLiierit la maîtresse du peintre. Il se paiera sur
l'imagination, pendant que le peintre continuera
à se payer sur la bête, dotée désormais du man-
teau de vison qu el e convoitait et que le conju-
gal refusait obstinément. MM. Tony Laurent et
Henri de Névry, Mme Suzy Charly ont preste"
ment enlevé cette très aimable pochade.
Le Grand-Guignol sous la direction de M.
Jack Jouvin. continue avec bonheur la tradi-
tion. Il n'est pas un colonial qui, aux longues
méd tations de brousse, Ilt; préaérera un soir ce
spectacle coupé, où le sourire l'emporte sur le
frisson.
R. M.
LES PROGRAMMES
Opéra, relâolie.
l'rançais, Ruy Blas.
Odéon, Henri III et sa cour.
Opéra-Comique, Lakmé.
Ambassadeurs, 11 y avait un prisonnier.
Atelier, Les oiseaux.
Athénée, Tessa.
Bouuea-Parisiens, Toi, c'est moi.
Capucines, La mystérieuse lady.
Châtelet, Temps des Merveilleuses.
Com. des Ch.-Elysées, Une jeune fille avait rêvé.
Daunou, Pourquoi pas ?
Déjazet, T:re-uu-t)unc.
Deux-Masques, L'heure des mufles,
Folies-Wagram, Cœurs en rodage
Gaité-Lyrique, Malvina.
Gobelins, La Tosca.
Grand-Guignol, Un cri dans la nuit.
- Gymnase, Espoir.
Madeleine, Les Joies du Capitole.
Marigny, La Créole.
Michel, Les Amants terribles.
Mogador. Rose-Marie.
Montparnasse. Prosper.
Nouveautés, Tonton.
Nouveitu Comédie, Sérénade à trois.
Œuvre, Le procès d'Oscar Wilde.
Palais-Royal. La Dame de Vittel.
Porte-Saint-Martin. La fille du Tambour-major.
Renaissance, Le Nouveau testament.
Sarah-Bernhardt, M0 Bolbec et son mari.
St-Georges : Rouge.
Théâtre de Paris, Aliette.
Trianon-Lyrique, La Comtesse Maritza.
Variétés, Girouette.
MUSïC HALLS ET SPECTACLES
A. B. C., Victor Bouchér, 12 vedettes.
Alçazar, La Revue nue.
Bobino, Mireille, Gardoni, Cyrano,
Européen, Charninl et Brancato.
Empire, Marie Dubas.
Folles-Bergères. Femmes en folie.
Italiens. Perm. Chansons.
Mayol, Les mille et un nus.
Moulin-Bleu, Revue du nu intégral.
Paris-Folies. Revue.
Casino de Paris, Parade de France.
CIRQUES
Médrano Rigoletto.
Médrano. d'Hiver, Enos FTnzère.
Cirque
OHANSONNIERS
Chat noir. Chansonniers, ombres.
Coucou, Vous c'est nous.
Deux-Anes, dmnSOnilierS, rev. de P. Colline.
Dix-Francs. Ça s'tnss'ra.
Fontaine, Relâche.
Lurto-Rousle, Dorin, Ln. revue de Gringoire.
Noctambules, Et. raflons.
ThéAtre de uut-Heures. Martini. Rieux.
CABARETS
Chez les Nudistes, 2 rep.
Le Lido, dancing, attractions.
BALS
Coliséum, R. Beach, U16. soirée. Taxi-girls,
Luna-Park, attract. dancing, sports d'hiv.
Magic-City. Jeudi, sam. soir. dim. fêtes, m. s.
Moulin-Rouge, Bal, Mat. 14.30. Soir. 21 h.
Tabarin, 2U.30. Visions, French Cancan.
Le Cinéma
BLOC-NOTES
M. Pierre Benoit partirait prochainement
pour VEthiopie, en vue etc la réalisation d'une
œuvre cinématographique.
LES PROGRAMMES
Actualités Cinéac Le Journal, 5, bd des Italiens.
Actualités Cinéac Le Journal, 15, fg Montmartre
Actualités (Lnéac Le Journal, gare St-Lazare.
Actualités Cinéac Le Journal, g. Montparnasse.
Agriculteurs, Les Golovleff.
ApoUo, La Une équipe. L'Ombre du passé.
Aubert-P., L'Emprise.
Aubert-P.L, ittle minister.
Avenue, LiWe rninister.
Bonaparte, Les Golovleff.
Caméo-Pal., Ferdinand le Noceur.
Ciné-Auto, Actualités, al. bd des Italiens.
Ciné Jeunes, Alice au pays des merveilles.
Cinéma Marbeuf, Nell Gwyn,
Ciné-Opéra, The iron duke.
Colisée, Itlo.
Edouard-\I1, Une nuit d'amour.
CEodloisuéaer, d-VIBI, ibi la purée.
Eldorado, Bibi la purée,
Elysée-Gaumont, Transatlantic.
Empire Pathé-N., Charlie Chan à Londres.
Ermitage (C. Ursul.), Miss Carrot.
Gaumont-Palace, La caserne en folie.
Impérial, Mnscarade,
La Pagode, Shirley, aviatrice.
Les Miracles-Lord Byron, Aller et retour.
Madeleine, Séquoia.
Marignan, lian-arolle.
Marivaux, Le Bonheur.
Max-Linder, Le lieutenant Nants.
Moulin-Rouge, M. Sans Gêne.
Olympia, L'Homme à l'oreille cassée.
Omnia-Pat., Sciences et police.
Paramount, Le vrai visage du Vatican.
Rex. Le mystérieux M. 'X.
Studio Bertrand, Pension Mimosas.
Studio Caumartin, Little Friend.
Studio de l'Etoile, Sept dans un lycée.
Studio Parnasse. La signora di tutti.
Studio Universel, L'Ile au Trésor.
Studio 28, Une riche affaire.
Tivoli, Les sacrifiés.
Ursulines, Le Dictateur.
Vivienne, Pension Mimosas.
A L'OFFICIEL
MINISTERE DES COLONIES
Décret conférant l'honorariat (gouverneurs des
colonies).
Arrêté fixant le nombre d'élèves à admettre
dans les sections administratives de l'école
nationale de France d'outrewier.
MINISTERE DE L'INTERIEUR
Décret portant application à l'Algérie des dis-
positions de la loi du 3 juillet 1934 tendant à
la répression des fraudes en ce qui concerne
la fabrication des pâtes alimentaires.
Décret instituant une carte d'identité obliga-
toire pour les opérateurs cinématographiques
en Algérie.
MINISTERE DE LA GUERRE
Décret désignant un officier supérieur pour faire
partie de la commission interministérielle des
affaires musulmanes.
Décrets et décisions portant promotions, nomi-
nations, mutations, affectations et conférant
l'honorariat : Troupes coloniales.
Contrats d'engagements, rengagements, com-
missions pouvant être acceptés mensuelle-
ment, au cours du deuxième" trimestre 193
par les corps des troupes coloniales stationnés
en France et dans le bassin méditerranéen.
Circulaire relative à louverture d'un conco^r"?
pour l'obtention du titre de mêdecn. chirur-
gien des hôpitaux coloniaux et de pharmacien
chimiste du service de Anté colonial.
MINISTERE DE L'AIA
Arrêté fixant les conditions de contrôle qénérai
et de surveillance de l'exoloitaiion en ré rite
des 1p, aériennes Casablanca -Alger-Tunis
et Alger-Congo.
Arrêté relatif à l'octroi de subronlfons pour
rnMenVon du brevet de pilote d'avions ou
dTiydravions de tourisme. 3 avril.
La Musique
AU MUSEE D'ETHNOGRAPHIE
Samedi 13 avril, à 16 heures.
« Sonorites industrielles », avec le concours
de l'artiste javanais Haden Suyana. Commen-
taires par le Professeur Curt Sachs et Claudie
Marcel-Dubois. Ce concert- conférence est donné
en concordance avec l'exposition « Visions d'In-
dochine » et aura lieu dans la salle de cette
exposition (Salle d'Océanie).
) -.- (
PHILATÉLIE
Avant-hier 2 avril, la Compagnie Air-France
a inauguré la liaison aérienne directe, dans la
journée : Paris-Ajaccio-Tunis et Paris-Alger.
A l'occasion de ce premier service, l'adminis-
tration postale a apposé, ce jour seulement, un
cachet spécial d'inauguration.
Des dispositions semblables ont été prises pour
le premier courrier retour qui aura lieu le même
jour à Alger Ajaccio et Tunis.
Les philatélistes désireux d'obtenir une enve-
loppe de ce premier courrier, pourront adresser
leurs loltres il :
Air France, 4, Rd Carnot, Alger ;
Air Frunre, Hydroslalion. Ajnccio ;
Air Frnnre, 4fi, av. Jules-Ferry, Tunis, en loi-
ITnnnl une enveloppe pour le retour et la somme
de 2 Trancs en timbres-poste frnftçais.
nn de sntislnire aux demandes des philaté-
listes nui ne pourraient ndressnr Piix-memi-.% leur
onvolon^o. ln Comnngnle prendra la prérnuHon
d'en envoyer ellp.mflme un certain nombre
noVll" rMern au prix de trois tranes pièce, frais
de port en sus.
La Mer
LES PORTS
Mogtaganem
Le paragraphe 4 de l'urlicle premier du règle-
ment local de la station de pilotage de Mosta-
ganem annexé uu décret du 7 août 1929 sur le
pilotage en Algérie est modifié comme suit :
« Le nombre des pilotes de la station est itxd
à trois, dont un chef pilote ; ce dernier. »
(Le reste sans changement.)
Kaolack
En 1934, le commerce spécial s'est élevé à
254.253 tonnes, pour IW millions 120.000 fr., con-
tre 202.651 tonnes et 200 millions 379.000 fr. en
1933.
Les importations ont été de 42,824 t. pour 43
millions 401.000 fr.
Les exportations ont été de 211.238 t. pour
102.718.000 fr.
Suez
Le Conseil d'administration de la Compagnie
dû canal a nommé administrateur le général
Weyigand, en remplacement de M. Louis Bar-
thou.
A LA GLOIRE DE LA MARINE A VOILES
Demain 5 avril, à 15 heures, le ministre de la
Marine et le ministre de l'Education Nationale
inaugureront, au Musée de 1 Orangerie des Tui-
leries. une exposition « A la gloire de la marine
A voiles ».
Cette exposition, organisée par les Musées
nutionaux et le Service historique de la M1-
rine. réunira des documents, des peintures, des
dessins, des gravures, des modèles de navire ft
autres objets relatifs à l'histoire et aux faits
héroïques de la vieille nvirinc il voiles. A efité
tics très importantes contributions (rançnises,
les grandes puissances maritimes seront digne-
ment représentées. En plus des souvenirs des
grands marins, la ilibuste, la guerre de cour-
ses, la traite et même la piraterie y seront évo-
quées.
Cette intéressunte exposition, qui est sans pré-
cédent. sera ouverte au public, le dimnnche et
le lundi compris, de 11 heures à 18 heures, jus-
qu'au mois de juin.
LA VIE QUOTIDIENNE
¡;m; dépêche de Auckland, en Nouvelle-Zélan-
de. nous apprend la disparition du yacht fran-
çais Korrlann. Un canot de son bord a été re-
trouvé, vide, en pleine mer.
Ce yacht appartient au comte Etienne de
Ctanay qui était ù bord avec sa femme et des
amis.
Marine militaire
LANCEMENT DU SOUS-MARIN « VENUS »
Le sous-marin Vénus dont le lancement a été
retardé par suite de lu crue de la Seine, sera
lancé uif Trait (Seine-Inférieure), le samedi 6
avril.
LA CROISIERE DU K. 18
Le correspondant particulier du Times au Cap
annonce à son journal que le sous-marin hol-
landais K. 18 est arrivé au Cap le 2 avril, con-
tinuant son voyage vers l'Australie et les Indes
Néerlandaises.
Sa dernière escale a été Mar del Plata, en
Argentine. Aussi, a-t-il fuit la plus longue tra-
versée de port a port, jamais réalisée par un
sous-marin : 4.400 milles.
Il s'arrêta quelques heures à Tristan du
Cunha. d'où il a amené du courrier.
Lo K. 18 restera trois semaines au Cap avant
de continuer son voyage.
De longs séjours dans les ports sont faits spé-
cialement-pour remédier aux effets épuisunts
de « l'emprisonnement Il de l'équipage dans son
navire, pendant qu'il est à la mer.
DEUX NOUVEAUX SOUSJMAMNS ITALIENS
Deux nouveaux sous-marins j'.itt,t,-nc de
grande croisière, le Pietro.Micca et le Pietro-
Calvi, ont été lancés le 2 nvrll, l'un à Tarente,
l'autre à la Spezin,
) -.- (
Pour les fruits français
Un récent décret vient d'instituer au mi-
nistère de l'Agriculture un Comité supérieur
de la p-roduction fruitière.
Ce comité est chargé de l'étude de toutes
les questions relatives. à la production des
fruits en France, à leur écoulement sur le
marché intérieur ou extérieur, aux modes de
présentation des produits obtenus et, en gé-
néral, des problèmes techniques ou économi.
ques - se rattachant à cette branche de l'acti-
vité agricole.
Espérons que ce comité fera, en faveur de
la production métropolitaine, d'aussi bonne
besogne que les trois organismes analogues
créés à cet effet en Afrique du Nord, princi-
palement l'Office Chèrijicn de Contrôle et
d'Exportation.
On peut également penser que cette insti-
tution permettra d'établir entre la France
et ses possessions nord-africaines une com-
munauté d'action dans la recherche des dé-
bouchés comme dans la fixation des contin-
gents en matière d'accords commerciaux.
) - -+- (
A TABLE !
CHEZ LES PRESIDENTS D'ASSOCIATIONS
D'ORIGINAIRES DE PROVINCE
ET DES COLONIES
Sous la présidence d'honneur de M. Albert
Lebrun, président de la République, et la prési.
dence effective de M. Louis Marin, ministre
d'Etat, président des originaires de Meurthe-et-
Moselle, un grand dîner des présidents aura
lieu aujourd'hui jeudi 4 avril, a 20 heures, 22,
avenue de l'Opéra, en l'honneur de la Lor-
raine.
) -.- (
Le tribunal militaire vient de condamner, à 4
ans de prison, le bataillonnaire Jean Morin,
pour désertion.
Jean Ntorin, engagé à 16 ans comme mousse
dans la Hotte a déjà derrière lui une carrière m;-
litaire mouvementée et en est actuellement à sa
troisième désertion.
* Les assises d'Aix-en-Provence viennent
d'acquitter le matelot Philip, qui avait tué son
camarude Taddei lors d'une escale à Madagas-
car.
* On a découvert au fond d'un puits, à Tu-
nis, les cadavres d'une femme musulmune et de
ses deux fillettes de 11 et 12 ans. Une enquête
est ouverte.
* Une auto a capoté dans un ravin très pro-
fond, au col du Tichka, dans le Grand Atlas.
L'adjudant Vatron a été tué sur le coup ; le
sergent llondeliez et le soldat Hosvlen, qui l'ac-
compagnaient ont été blessés.
* Au col du Tichlca dans le Grand Atlas, ré-
gion de Marrakech, une voiture appartenant au
capitaine llostien, commandunt l'aviation de
Ouarzazat, a capoté dans un ravin profond de
120 mètres.
L'nojndnnt Vatron a été tué sur le coup ; le
sergent Hondeliez, grièvement blesse et le sol-
dat aviateur llostien, fils du capitaine n'a été
que très légèrement rtintus onnê.
♦ A Alger, le 25, un aulomohiliste M. Emma-
nuel Salice a renversé deux femmes avec sa
voilure.
L'une des femmes n été tuée sur le coup et
l'autre arihvemprit blessée.
Le chnnffnrd qui s'élnif enfui a été arrêté
pnr un témoin de l'nrrtdont.
* Nffhn. sprr^lalnM'nirrprète du trihunal de
ntfTnn. n été nrWMé. n esi nrrusé d'avoir pnr-
IfrlpÊ fi l'enl^vomonl d'un pnfnnl d'un de RPS
compatriotes et d'avoir lonrhé dp l'nrffpnl pour
la remise du bébé. L'Amérique fait école.
k Musées
UN DON AU MUSEE DES COLONIES
Mme Raymond Poincaré a offert uu musée
des colonies un .bronze de Rodin, le général
Marguerttle chargeant en 1870.
Ce bronze n'a été tiré qu'à trois èpreuvep. Les
deux premières furent offertes ù Paui et ù Vic-
tor Margueritte et la troisième à Raymond Poin-
caré. -
La maquette originale est conservée uu Musée
Rodin.
MADAGASCGAR AU MUSEE DES COLONIES
Le Musée de la France d'Outre-Mer orgunise,
mi-avril, une importante expoéiliun de Mada-
gascar. On sera agréablement surpris par 1 am-
ple place qui y sera faite à l'u:'l à côté de la
représentation historique et économique. Une
vingtaine d'artistes de France y figureront en
erfet : Barberis, Bergerot, Cheriane. Dumou-
lin, Urbain, Faurec, Suzanne Frémont, Léone
Georges-Lapidus, du Gardier, Le Scourzec. Lio-
tnrd, Mouillot, Suldo, Raymond Su\ignac,
Worms, etc. Le gouverneur général Cayla,
complétera ce bel ensemble par 1 envoi des
pcintures. aquarelles, gravures, sculptures, œu-
vres d'artistes indigènes, 1 rimées à Ja de.nière
Exposition artistique de Tananarive. Et il y
aura une riche rétrospective de ce qui a été
écrit sur Madagascar de Flaccourt (XVIIo siè-
cle) à nos jours.
UN MUSEE PERMANENT DE LA MARINE
La Commission de la marine militaire s'est
réunie le 30 mars à la Chambre. A la suite d'un
échange de vues elle a renouvelé le vu 11 de voir
à l'occasion de l'Exposition de 1937, édifier sur
les bords de la Seine un musée permanent de
la marine.
De son côté, la commission sénatoriale de la
marine réunie sons la présidence de M. Rio, a
décidé de soumettre au Sénat une proposition
de résolution invitant le gouvernement à :nstal-
ler le mus('c permanent de la mnrine au Troca-
déro à l'occasion de la transformation de en
monument prévue pour l'exposition de 1937.
) - -+- (
Les discours
ACCUSES DE RECEPTION
Exposés de M. Marcel PeUToutOn. Hésidcnt gé-
néral de France en Tunisie, devant la Confé-
rence Impériale, février 1935.
) -+- (
Les Sports
BOXE
A Paris
Aux points en dix reprises, à la salle Wa.
gram, le jeune espoir Dogniaux a battu l'ex.
champion du monde Young Perez.
Le champion tunisien a été régulièrement bat-
tu par meilleur que lui.
) e.- (
Les Courses
AUJOURD'HUI A AUTEUIL
Prix des Bois Brûlés: Grisolles-Pjainisme.
Prix Jason : My Lord-Mas tu vu.
Prix de Conflans : Bourbonnais-Somgar.
Prix Du Barry : Fleuret-Espoir V7~ ..-
Prix Volmajour : GuernanvilLe-Somgar.
Prix Du Guesclin : Unic-Manieline.
Prix Banville : Bilbao IV-Lénin.
DEMAIN A SAINT-CLOUD
Prix des Azalées : Bon Plaisir-Zacarie.
Prix Clamart : El Boy Lily-Bel et Bon
Prix de Pont-l'Evéque : Martilly-THcot.
Prix de la Fouillcuse : Lagopède-Douchka.
Prix Champagne-Saint-Hillaire : Pénichf-Irish-
T'W. Jardy : Margeville-Fruitier.
Prix de Jttrdy : Margeville-Fruitier.
Prix de Nonant le Pin : néaumur-Mons Victor.
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