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- NOVEMBRE.
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282 ANNALES FORESTIÈRES.
Temple, 75; Bianchi, opticien, re du Coq-Saint-Honoré, n° 11; et dans
les départements, chez les opticiens.
- Une mesure administrative qui intéressera une grande partie -de
nos lecteurs, est celle que vient de prendre le Ministre des finances sur
la proposition du directeur général des forêts en faveur des agents fo-
restiers. Cette décision, faisant exception aux dispositions de l'arrêté du
21 mai 1833, dispose que les agents du service actif des forêts, jusqu'au
grade de garde à cheval inclusivement, qui se feront transporter dans un
hôpital ou qui se rendront aux eaux pour cause de maladie ou par suite
de blessures reçues dans l'exercice de leurs fonctions, ne subiront point de
retenue sur leur traitement pendant la durée de leur séjour à l'hôpital ou
aux établissements thermaux, ni pendant le temps jugé nécessaire pour
s'y rendre ou en revenir, En outre, le Ministre des finances a écrit à son
collègue au département de la guerre pour obtenir l'admission, à prix
réduit, des agents de cette catégorie dans les établissements militaires.
Ceci nous ramène naturellement à la suite des faits que nous avons
rapportés il y a un mois.
Nos lecteurs se rappellent les circonstances de la tentative d'assassinat
commise sur le brigadier Robin et dont nous avons rendu compte dans
notre dernier numéro.
Le nommé Peyras, auteur de ce crime, a été condamné par la cour
d'assises de Montpellier à dix-huit mois d'emprisonnement. La modéra-'
tion de la peine a eu deux motifs : le premier, que Robin avait été l'ag-
gresseur par un coup de canne qu'il avait porté à Peyras, sur le crâne,
blessure dont celui-ci avait conservé les traces ; le second, que Peyras
avait frappé Robin sans intention de lui donner la mort.
Il résulte de détails nouveaux qui nous sont parvenus, que lorsque
Peyras frappa Robin, ils étaient seuls, et que Robin s'étant relevé après
la fuite de Peyras, rencontra encore d'autres délinquants, mais qui s'en-
fuirent à son approche. Robin trouva asile chez nu habitant de Brassac.
Il est rétabli de ses blessures, mais ressent encore une assez forte pa-
ralysie de la langue ; le cervelet paraît avoir éprouvé une lésion.
JATDOVIO BBAUSSIBE.
—I ■■■
FAITS DIVERS.
CHASSE. Nous devons à l'obligeance de M. Marrier de Bois-d'Hyver
inspecteur des forêts de la Couronne à Fontainebleau, la communica-
tion suivante :
Si un chasseur venait annonper qu'il existe des chevrettes avec des
bois sur la tête, une telle assertion serait accueillie, sans nul doute, avec
la défiance trop générale qu'inspirent les récits des enfants de Nemrod^
Cependant l'incrédulil la plus prononcée devra fléchir devant le témoi-
gnage d'au moins soixante veneurs, forestiers ou bûcherons ayant vu de
leurs yeujç jcette bizarrerie de la nature, dans le panneautage qui a eu
Temple, 75; Bianchi, opticien, re du Coq-Saint-Honoré, n° 11; et dans
les départements, chez les opticiens.
- Une mesure administrative qui intéressera une grande partie -de
nos lecteurs, est celle que vient de prendre le Ministre des finances sur
la proposition du directeur général des forêts en faveur des agents fo-
restiers. Cette décision, faisant exception aux dispositions de l'arrêté du
21 mai 1833, dispose que les agents du service actif des forêts, jusqu'au
grade de garde à cheval inclusivement, qui se feront transporter dans un
hôpital ou qui se rendront aux eaux pour cause de maladie ou par suite
de blessures reçues dans l'exercice de leurs fonctions, ne subiront point de
retenue sur leur traitement pendant la durée de leur séjour à l'hôpital ou
aux établissements thermaux, ni pendant le temps jugé nécessaire pour
s'y rendre ou en revenir, En outre, le Ministre des finances a écrit à son
collègue au département de la guerre pour obtenir l'admission, à prix
réduit, des agents de cette catégorie dans les établissements militaires.
Ceci nous ramène naturellement à la suite des faits que nous avons
rapportés il y a un mois.
Nos lecteurs se rappellent les circonstances de la tentative d'assassinat
commise sur le brigadier Robin et dont nous avons rendu compte dans
notre dernier numéro.
Le nommé Peyras, auteur de ce crime, a été condamné par la cour
d'assises de Montpellier à dix-huit mois d'emprisonnement. La modéra-'
tion de la peine a eu deux motifs : le premier, que Robin avait été l'ag-
gresseur par un coup de canne qu'il avait porté à Peyras, sur le crâne,
blessure dont celui-ci avait conservé les traces ; le second, que Peyras
avait frappé Robin sans intention de lui donner la mort.
Il résulte de détails nouveaux qui nous sont parvenus, que lorsque
Peyras frappa Robin, ils étaient seuls, et que Robin s'étant relevé après
la fuite de Peyras, rencontra encore d'autres délinquants, mais qui s'en-
fuirent à son approche. Robin trouva asile chez nu habitant de Brassac.
Il est rétabli de ses blessures, mais ressent encore une assez forte pa-
ralysie de la langue ; le cervelet paraît avoir éprouvé une lésion.
JATDOVIO BBAUSSIBE.
—I ■■■
FAITS DIVERS.
CHASSE. Nous devons à l'obligeance de M. Marrier de Bois-d'Hyver
inspecteur des forêts de la Couronne à Fontainebleau, la communica-
tion suivante :
Si un chasseur venait annonper qu'il existe des chevrettes avec des
bois sur la tête, une telle assertion serait accueillie, sans nul doute, avec
la défiance trop générale qu'inspirent les récits des enfants de Nemrod^
Cependant l'incrédulil la plus prononcée devra fléchir devant le témoi-
gnage d'au moins soixante veneurs, forestiers ou bûcherons ayant vu de
leurs yeujç jcette bizarrerie de la nature, dans le panneautage qui a eu
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