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- TABLE DES MATIERES.
- .......... Page(s) .......... V
- CHAPITRE PRÉLIMINAIRE
- CHAPITRE I
- .......... Page(s) .......... 11
- CHAPITRE II
- .......... Page(s) .......... 30
- CHAPITRE III
- CHAPITRE IV
- .......... Page(s) .......... 116
- CHAPITRE V
- CHAPITRE VI
- CHAPITRE VII
- .......... Page(s) .......... 327
- CHAPITRE VIII
- .......... Page(s) .......... 445
- Pour la table des noms propres et l'index bibliographique voir à la fin du second volume.
LA CONSOLIDATION 117
pas le maître absolu : les marguilliers étaient aussi une puis-
sance avec laquelle il fallait compter. Mais avec Froger, décidé-
ment homme de foi, de zèle, et de douceur, les heurts n'étaient
pas à craindre. Il avait le cœur trop haut et l'âme trop bonne
pour chicaner à la compagnie les droits qu'il lui avait une fois
départis. Il n'avait d'ambition que pour le bien. Il refusera avec
constance le siège archiépiscopal de Bourges, devenu vacant à la
mort d'Hébert1. Toute son
influence, il la consacrera
aux bonnes œuvres et la
Compagnie du Saint-Sa-
crement continuera à
trouver en lui un de ses
meilleurs adhérents. Nous
croirons trouver sa main
sous tous les bienfaits qui
furent, jusqu'à sa mort,
dispensés à Saint-Nicolas.
- Bourdoise, de son cô-
té, était bien fait pour le
seconder. Par ses actes et
ses antécédents nous a-
vons déjà appris à le con-
naître. Un de ses biogra-
phes, dont le témoignage,
toutefois, nous paraît
rortraits B. N.
Bourdoise. Portraits B. N.
trop empreint d'une pieuse admiration2, nous en retrace plus
de quarante ans après sa mort, un portrait physique et moral
assez complet. D'après lui, Bourdoise, alors dans toute la force
de l'âge, était parfaitement bien organisé, « d'une taille médiocre,
d'un visage majestueux, il avait le front grand, les yeux voûtés
et perçants., les joues vermeilles, le nez et tout le reste agréa-
blement proportionné », et on ajoute qu'il était « d'un tempé-
rament sanguin ». Mais les portraits qui nous restent de lui fe-
raient volontiers croire que cette description est trop flatteuse.
Il est vrai que ces portraits ne sont peut-être pas très ressem-
blants à l'original. Bourdoise, toujours d'après le même pieux
1. B. A. ms. 1021, p.. 629.
2. Courtin, auteur du ms, 2453 de la B. M.
pas le maître absolu : les marguilliers étaient aussi une puis-
sance avec laquelle il fallait compter. Mais avec Froger, décidé-
ment homme de foi, de zèle, et de douceur, les heurts n'étaient
pas à craindre. Il avait le cœur trop haut et l'âme trop bonne
pour chicaner à la compagnie les droits qu'il lui avait une fois
départis. Il n'avait d'ambition que pour le bien. Il refusera avec
constance le siège archiépiscopal de Bourges, devenu vacant à la
mort d'Hébert1. Toute son
influence, il la consacrera
aux bonnes œuvres et la
Compagnie du Saint-Sa-
crement continuera à
trouver en lui un de ses
meilleurs adhérents. Nous
croirons trouver sa main
sous tous les bienfaits qui
furent, jusqu'à sa mort,
dispensés à Saint-Nicolas.
- Bourdoise, de son cô-
té, était bien fait pour le
seconder. Par ses actes et
ses antécédents nous a-
vons déjà appris à le con-
naître. Un de ses biogra-
phes, dont le témoignage,
toutefois, nous paraît
rortraits B. N.
Bourdoise. Portraits B. N.
trop empreint d'une pieuse admiration2, nous en retrace plus
de quarante ans après sa mort, un portrait physique et moral
assez complet. D'après lui, Bourdoise, alors dans toute la force
de l'âge, était parfaitement bien organisé, « d'une taille médiocre,
d'un visage majestueux, il avait le front grand, les yeux voûtés
et perçants., les joues vermeilles, le nez et tout le reste agréa-
blement proportionné », et on ajoute qu'il était « d'un tempé-
rament sanguin ». Mais les portraits qui nous restent de lui fe-
raient volontiers croire que cette description est trop flatteuse.
Il est vrai que ces portraits ne sont peut-être pas très ressem-
blants à l'original. Bourdoise, toujours d'après le même pieux
1. B. A. ms. 1021, p.. 629.
2. Courtin, auteur du ms, 2453 de la B. M.
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