Titre : La Calotte
Éditeur : [s.n.] (Marseille)
Date d'édition : 1900-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32736601x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1935 Nombre total de vues : 1935
Description : 11 novembre 1900 11 novembre 1900
Description : 1900/11/11 (A4,N170). 1900/11/11 (A4,N170).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6363612s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-7636
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2013
Les Deux Catéchismes 1
« Daux jeunesses grandissent sans
se connaître jusqu'au jour où elles se
rencontreront si dissemblables qu'elles
risqueront de ne plus se comprendre »
a dit justement M. le Président du con-
seil, et il estime que la dispersion des
moines, la protection des évêques, la
défense du concordat suffiront pour
résoudre cette aride question !
Ne faisons pas à M. Waldeck-Rous-
seau l'injure de penser qu'il est abso
lument certain de l fficacité des remè-
des qu'il propose,.il sait mieux que
nous que cette question si grave de
l'unité de la conscience exige des me-
sures plus radicales que 16 francs d'a-
mende aux pères Assomptionnistes,
ma;s M. le Président du conseil a tenu
surtout à la troupe du Figaro; et c'est
ce manque de précision voulu, qui at-
triste les vrais républicains.
Deux jeunesses, c'est parfaitement
exact, sont élevées eh France, avec
deux esprits différents : L'une subor-
donne toute sa rai on, toute sa criti-
que, à des dogmes immuables, à des
révélations plus ou moins mystiques,
elle ne vit que pour un but, celui de
gagner le paradis internationnal, elle
ne connaît qu'une morale, la morale
divine, et si le patriotisme de nom-
breux de ses membresestindiscutable,
c'est que l'instinct estplus fortque leur
raison atro phiée par l'a utorité, à ce point
qu'elle accepte sans contrôle tous les
miracles et les faveurs de Saint-Antoi-
ne de Padoue. Ce patriotisme porte lui-
même le cachet de son caractère im-
pulsif, sa conclusion réside entière
dans les cris : Mort aux Juifs, aux pro-
testants, aux hérétiques. Cette premiè-
re jeunesse, c'est la jeunesse formée
par l'Eglise, par son esprit dogmatique
quand à l'autre, c'est la jeunesse de nos
universités et de nos écoles, qui, reje-
tant toute contrainte de l'esprit, assied
de jour en jour plus profondément son
grand idéal moderne de la solidarité
humaine.
Le problème n'accepte d'autre solu-
tion que la victoire de la science sur
l'esprit de l'Eglise, la disparition ont-
cielle des religions qui prétendept être
les gardiennes de la morale et qui ne
sont, en réalité, que les parasites de la
morale.
Pour être logique il faut appliquer
nettement le corollaire de cette vérité
proclamée si hautement par Jules Fer-
ry lors de la discussion de l'article 7 et
que répétait encore M. Rambaud dont
personne ne soupçonne l'esprit sec-
taire ! Savoir : « L'état a une morale ».
Oui, l'Etat a une morale, ses lois ne
sont que les résultantes écrites de
cette morale, l'état punit l'assassin,
alors que l'Eglise par un billet de con-
fession l'envoie siéger à côté des séra-
phins. Le corollairé inappliqué, cause
des deux jeunesses dont M. le Prési-
dent du conseil constate les deux es-
prits, c'est que l'Etat n'enseigne pas
officiellement sa morale à là jeunesse
française, c'est que l'Etat républicain
n'a pas son catéchisme républicain 1 Y
penseiÉ-vous ? un catéchisme républi-
cain ! ce serait la fin de toute liberté 1
Et le passage des deux jeunesses du
discours de M. Waldeck-Rousseau, me
laisse rêveur, je songe à la grande lo-
gique et à la grande franchise avec la
quelle un arebiprêtre traita cette ques-
tion avec moi ! « Mon ami termina-t il,
est possible que vos idées républica -
nes soient exactes, qu'èlles représen-
tent la vérité humaine dégagée le plus
possible des erreurs des sens, mais
vous n'avez pas de catéchisme, et le
nôtre répond à tout, il indique à l'hom-
me d'où il vient, d'où il va ! là est un
des grands secrets de notre force, essa-
yer de porter vos efforts sur ce ter-
rain ». Et ce bon curé riait sous cape.
Il savait bien que l'époque est encore
lointaine et que de nombreux radicaux
useront encore délicieusement les ban-
quettes du Palais-Bourbon, avant que
M, le ministre de l'Instruction publique
n'ait approuvé et ordonné un petit caté-
chisme républicain, à l'usage de nos
écoles affirmant que la terre n'a pas
été créée en six jours, que les papes
jusqu'à Urbain VIII lui défendaient de
tourner et qu'enfin Saint-Atoine de
Padoue n'est qu'un escroc.
Henri Arnould.
- cie Clergé reton,
Un écrivain catholique, M. Augustin de
Croze vient de dresser dans la Revue le
plus formidable et le plus documenté
réquisitoire contre leclergé breton.
Il le montre ignorant et paresseux,
attaché aux superstitions, et surtout âpre
au gain : ,
Il va de soi que là bas, comme dans
tout le reste de la France, le clergé fait
commerce de la publication des bans, des
messes de mariage. Ça rentre dans le ca-
suel. Et, comme partout, il fait payer le
plus cher possible pour les enterrements.
Mais il y a parfois des récalcitrants.
Exemple. Il y a quelque temps, au village
de Mahalon, près Pont-Croix, un tailleur
perd sa femme et va demander au curé un
enterrement convenable. Huit jours après,
le tailleur s'enquiert de ce qu'il doit. Stu-
peur : Cinquante francs, a répondu l'abbé !
Craignant un scandale et respectueux de
autrou pt;rson (monsieur le curé), le tail -
leur s'exécute. Mais, un mois plus tard, le
prêtre appelle le tailleur et lui commande
un ouvrage pressé ; notre homme se met
aussitôt à la beiogne et toute la journée, à
l'ahurissement du recteur et de la servante,
chante et siffle à perdre hàlaine. Le soir
venu, l'ouvrage est terminé, le curé, satis-
fait, demande ce qu'il doit.
Cinquante francs, fait l'autre, douce-
ment.
Hein ! vous plaisantez ?
Mon Dieu ! monsieur le curé, pour
avoir chanté pendant une heure à l'enterre- •
ment de ma pauvre femme, vous m'avez
demandé cinquante francs. Moi, j'ai tra-
vaillé toute la journée et je n'ai pas arrêta *
de chanter, alors, ça vaut bien cinquante
francs, et vous ne voudriez pas aller au
juge de paix pour ça !. »
Le prêtre comprit et paya.
Le clergé de Cornouaille ne dédaigne
nullement de tenir des hôtels.
Les religieuses tiennent depuis vingt-
huit ans, à Saint-Quay-Portrieux, un hôtel
très fréquenté, qu'elles ont fait bAtir sur
l'emplacement d'un ancien cimetière. A
Sai,nt-André-en-Pléneuf, près de Saint-
Brieuc, à Saint Gildas-du-Rhuys, à Trègas-
tel, il en est de même : hôtels tenus par des
sœurs.
Au pied du Calvaire
Comme au bon vieux temps (au « bon
vieux temps » pour les seigneurs et les
moins), le clergé de Cornouaille prélève la
dime sur les récoltes et les produits des ;
fermes. !
• « Les curé ou les vicaires procèdent en
personne à cet impôt extraordinaire et von
de porte en porte, suivis de porteurs de
sacs ou de paniers, en lesquels s'empilent,
soit le beurre et les œufs, soit des grai n" s
du blé, de la volaille, du lard, des pommes
de terre et même des crins de cheval ou des
queues de vache, faciles à vendre auxi
bourreliers. »
A Plougouven, très riche commune de
Gouvin, le clergé fait tous les ans deux j
quêtes, étonnamment productives et ven-
dues au pied du Calvatre, la première, en
mai, pouç le beurre, la seconde, pour le
blé, tout aussitôt la moisson terminée.
Un voiturier de ChiUeaulin, qui eût à
travailler pour le curé, certifia à M. Croze
que, l'an dernier, à Quimerc'h, le presby-
tère envoya à la minoterie, 5,000 livres
de blé.
A Lopèrec, les piysans paient de 10 à 13
francs l'honneur de porter, au Pardon, la
croix processionnelle. Au Kergoat, cet hon-
neur (!) n'est pas tarifé, mais les privilé-
giés font des cadeaux au curé.
Nous parlerons à peine des cierges tenus
aux processions, et qui constituent pour le
clergé une source de revenus considérables.
Sachez seulement qu'un cierge de quarante
sous rapporte douze ou quinze fraucs à la
cure. Le Pardon de Saint-Herbot est d'un
beau revenu pour le recteur de Plonèvez-
du-Faou. Les fidèles offrent des crins de
vache ou de cheval et du beurre ; ces of-
frandes sont si nombreuses que leur vente,
au profit de l'église, atteint parfois 4,000
francs.
A Karnac, on offre à Saint Cornély, invo-
qué contre les maladies des troupeaux, un
grand nombre d'animaux que le curé vend
ensuite aux enchères.
Les paysans de Saint-Corentin-en-Ploéven
ofirent des poulets et des crins qui, vendus
au pied de la croix (toujours !) rapportent
de 500 à 1,000 francs au curé. Il y a tout
lieu de penser que le casuel de ce bon pas-
teur ne s'arrête pas à ce chiffre, assez en >
viable déjà.
De ces volailles, de ces grains, de ces
crins de cheval, de ces queues de vache, de
ces cierges, le clergé garde le nécessaire
pour les besoins du presbytère. Le surplus
est vendu soit aux enchères pythliques, coit
directement aux marchands en gros.
« Daux jeunesses grandissent sans
se connaître jusqu'au jour où elles se
rencontreront si dissemblables qu'elles
risqueront de ne plus se comprendre »
a dit justement M. le Président du con-
seil, et il estime que la dispersion des
moines, la protection des évêques, la
défense du concordat suffiront pour
résoudre cette aride question !
Ne faisons pas à M. Waldeck-Rous-
seau l'injure de penser qu'il est abso
lument certain de l fficacité des remè-
des qu'il propose,.il sait mieux que
nous que cette question si grave de
l'unité de la conscience exige des me-
sures plus radicales que 16 francs d'a-
mende aux pères Assomptionnistes,
ma;s M. le Président du conseil a tenu
surtout à la troupe du Figaro; et c'est
ce manque de précision voulu, qui at-
triste les vrais républicains.
Deux jeunesses, c'est parfaitement
exact, sont élevées eh France, avec
deux esprits différents : L'une subor-
donne toute sa rai on, toute sa criti-
que, à des dogmes immuables, à des
révélations plus ou moins mystiques,
elle ne vit que pour un but, celui de
gagner le paradis internationnal, elle
ne connaît qu'une morale, la morale
divine, et si le patriotisme de nom-
breux de ses membresestindiscutable,
c'est que l'instinct estplus fortque leur
raison atro phiée par l'a utorité, à ce point
qu'elle accepte sans contrôle tous les
miracles et les faveurs de Saint-Antoi-
ne de Padoue. Ce patriotisme porte lui-
même le cachet de son caractère im-
pulsif, sa conclusion réside entière
dans les cris : Mort aux Juifs, aux pro-
testants, aux hérétiques. Cette premiè-
re jeunesse, c'est la jeunesse formée
par l'Eglise, par son esprit dogmatique
quand à l'autre, c'est la jeunesse de nos
universités et de nos écoles, qui, reje-
tant toute contrainte de l'esprit, assied
de jour en jour plus profondément son
grand idéal moderne de la solidarité
humaine.
Le problème n'accepte d'autre solu-
tion que la victoire de la science sur
l'esprit de l'Eglise, la disparition ont-
cielle des religions qui prétendept être
les gardiennes de la morale et qui ne
sont, en réalité, que les parasites de la
morale.
Pour être logique il faut appliquer
nettement le corollaire de cette vérité
proclamée si hautement par Jules Fer-
ry lors de la discussion de l'article 7 et
que répétait encore M. Rambaud dont
personne ne soupçonne l'esprit sec-
taire ! Savoir : « L'état a une morale ».
Oui, l'Etat a une morale, ses lois ne
sont que les résultantes écrites de
cette morale, l'état punit l'assassin,
alors que l'Eglise par un billet de con-
fession l'envoie siéger à côté des séra-
phins. Le corollairé inappliqué, cause
des deux jeunesses dont M. le Prési-
dent du conseil constate les deux es-
prits, c'est que l'Etat n'enseigne pas
officiellement sa morale à là jeunesse
française, c'est que l'Etat républicain
n'a pas son catéchisme républicain 1 Y
penseiÉ-vous ? un catéchisme républi-
cain ! ce serait la fin de toute liberté 1
Et le passage des deux jeunesses du
discours de M. Waldeck-Rousseau, me
laisse rêveur, je songe à la grande lo-
gique et à la grande franchise avec la
quelle un arebiprêtre traita cette ques-
tion avec moi ! « Mon ami termina-t il,
est possible que vos idées républica -
nes soient exactes, qu'èlles représen-
tent la vérité humaine dégagée le plus
possible des erreurs des sens, mais
vous n'avez pas de catéchisme, et le
nôtre répond à tout, il indique à l'hom-
me d'où il vient, d'où il va ! là est un
des grands secrets de notre force, essa-
yer de porter vos efforts sur ce ter-
rain ». Et ce bon curé riait sous cape.
Il savait bien que l'époque est encore
lointaine et que de nombreux radicaux
useront encore délicieusement les ban-
quettes du Palais-Bourbon, avant que
M, le ministre de l'Instruction publique
n'ait approuvé et ordonné un petit caté-
chisme républicain, à l'usage de nos
écoles affirmant que la terre n'a pas
été créée en six jours, que les papes
jusqu'à Urbain VIII lui défendaient de
tourner et qu'enfin Saint-Atoine de
Padoue n'est qu'un escroc.
Henri Arnould.
- cie Clergé reton,
Un écrivain catholique, M. Augustin de
Croze vient de dresser dans la Revue le
plus formidable et le plus documenté
réquisitoire contre leclergé breton.
Il le montre ignorant et paresseux,
attaché aux superstitions, et surtout âpre
au gain : ,
Il va de soi que là bas, comme dans
tout le reste de la France, le clergé fait
commerce de la publication des bans, des
messes de mariage. Ça rentre dans le ca-
suel. Et, comme partout, il fait payer le
plus cher possible pour les enterrements.
Mais il y a parfois des récalcitrants.
Exemple. Il y a quelque temps, au village
de Mahalon, près Pont-Croix, un tailleur
perd sa femme et va demander au curé un
enterrement convenable. Huit jours après,
le tailleur s'enquiert de ce qu'il doit. Stu-
peur : Cinquante francs, a répondu l'abbé !
Craignant un scandale et respectueux de
autrou pt;rson (monsieur le curé), le tail -
leur s'exécute. Mais, un mois plus tard, le
prêtre appelle le tailleur et lui commande
un ouvrage pressé ; notre homme se met
aussitôt à la beiogne et toute la journée, à
l'ahurissement du recteur et de la servante,
chante et siffle à perdre hàlaine. Le soir
venu, l'ouvrage est terminé, le curé, satis-
fait, demande ce qu'il doit.
Cinquante francs, fait l'autre, douce-
ment.
Hein ! vous plaisantez ?
Mon Dieu ! monsieur le curé, pour
avoir chanté pendant une heure à l'enterre- •
ment de ma pauvre femme, vous m'avez
demandé cinquante francs. Moi, j'ai tra-
vaillé toute la journée et je n'ai pas arrêta *
de chanter, alors, ça vaut bien cinquante
francs, et vous ne voudriez pas aller au
juge de paix pour ça !. »
Le prêtre comprit et paya.
Le clergé de Cornouaille ne dédaigne
nullement de tenir des hôtels.
Les religieuses tiennent depuis vingt-
huit ans, à Saint-Quay-Portrieux, un hôtel
très fréquenté, qu'elles ont fait bAtir sur
l'emplacement d'un ancien cimetière. A
Sai,nt-André-en-Pléneuf, près de Saint-
Brieuc, à Saint Gildas-du-Rhuys, à Trègas-
tel, il en est de même : hôtels tenus par des
sœurs.
Au pied du Calvaire
Comme au bon vieux temps (au « bon
vieux temps » pour les seigneurs et les
moins), le clergé de Cornouaille prélève la
dime sur les récoltes et les produits des ;
fermes. !
• « Les curé ou les vicaires procèdent en
personne à cet impôt extraordinaire et von
de porte en porte, suivis de porteurs de
sacs ou de paniers, en lesquels s'empilent,
soit le beurre et les œufs, soit des grai n" s
du blé, de la volaille, du lard, des pommes
de terre et même des crins de cheval ou des
queues de vache, faciles à vendre auxi
bourreliers. »
A Plougouven, très riche commune de
Gouvin, le clergé fait tous les ans deux j
quêtes, étonnamment productives et ven-
dues au pied du Calvatre, la première, en
mai, pouç le beurre, la seconde, pour le
blé, tout aussitôt la moisson terminée.
Un voiturier de ChiUeaulin, qui eût à
travailler pour le curé, certifia à M. Croze
que, l'an dernier, à Quimerc'h, le presby-
tère envoya à la minoterie, 5,000 livres
de blé.
A Lopèrec, les piysans paient de 10 à 13
francs l'honneur de porter, au Pardon, la
croix processionnelle. Au Kergoat, cet hon-
neur (!) n'est pas tarifé, mais les privilé-
giés font des cadeaux au curé.
Nous parlerons à peine des cierges tenus
aux processions, et qui constituent pour le
clergé une source de revenus considérables.
Sachez seulement qu'un cierge de quarante
sous rapporte douze ou quinze fraucs à la
cure. Le Pardon de Saint-Herbot est d'un
beau revenu pour le recteur de Plonèvez-
du-Faou. Les fidèles offrent des crins de
vache ou de cheval et du beurre ; ces of-
frandes sont si nombreuses que leur vente,
au profit de l'église, atteint parfois 4,000
francs.
A Karnac, on offre à Saint Cornély, invo-
qué contre les maladies des troupeaux, un
grand nombre d'animaux que le curé vend
ensuite aux enchères.
Les paysans de Saint-Corentin-en-Ploéven
ofirent des poulets et des crins qui, vendus
au pied de la croix (toujours !) rapportent
de 500 à 1,000 francs au curé. Il y a tout
lieu de penser que le casuel de ce bon pas-
teur ne s'arrête pas à ce chiffre, assez en >
viable déjà.
De ces volailles, de ces grains, de ces
crins de cheval, de ces queues de vache, de
ces cierges, le clergé garde le nécessaire
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