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- TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME.
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E D'ITALIE. - Compagnie de 1793. - Théâtre de la
ons des armées françaises et coalisées. - Ar
on à l'armée d'Italie. - Combat de Sospello. - Prise
e Braons. - Combat de Lantosca. - Brunet rem
Les deux armées se renforcent. - Première at
ts sur le camp de Lauthion. - Deuxième attaque. - Arrivée de Kellermann. -Conseil de guerre. - Situation critique de l'armée d'Italie. - Traité entre la Sardaigne, l'Angleterre et l'Espagne. - Arrestation, condamnation et exécution de Brunet. - Dumerbion lui succède. - Attaque générale effectuée par les Piémontais. - Opérations et projets du général Dewins sur le Var. - Combat de Gillette. - Combat d'Utelle. - Combat de Castel-Ginette. - Fin de la campagne.
- SIÉGE DE TOULON. - Insurrection de Toulon. - Tou
livre aux Anglais - Carteaux marche sur Tou
gorges d'Ollioules. - Investissement de Toulon. -
Bonaparte. - Carteaux. - Doppet. - Bona
Plan proposé par Bonaparte. - Erection
des Anglais. - Prise du général O'hara. -
tants du peupel. - Prise du Petit-G
. - Anglais à Toulon. - INcendie de la ma
port Anglais. - Occupation des for
Décret contre Toulon. - Noble conduite de
- GUERRE DE LA VENDÉE. - Attaque de Nante
de la prise de Saumur. - Dispositions l'armée
- Projets des Vendéens sur Nantes. - Cathe
néral en chef. - Discussions de Bizon et de
d'Angers. - Marche sur Nantes. - Opéra
Vendée. - Attaque de Nantes. -
D'Elbée est élu généralissime. - Attaq
de Châtillon. - Arrestation de Biro
Combat de Martigné-Briant. -
Vihiers. - Nomination et destitution de
placé par Rossignol. - Première
- Propositions du cabinet anglais. - Des
- Deuxième défaite des Vendéens Lu
- GUERRE DE LA VENDÉE. - Armée de
conseil de Saumur. - plan de Canclaux.
- Mouvements des Vendéens. - Arme
sage du Tenu. - Evénements dans la
de Coron et de Beaulieu. - Retraite ordo
- Combat de Torfon. - Héroïsme de Ch
Montaigu. - Prise de Saint-
de Clisson. - Nouveau pla
blicains. - Combat d
trigues des comités republicain
blicaines en une seule. - L'Ec
Combats de Moulin-aux-Chèyres et
Saint-Christophe et la Tremblate. -
faire de Beaupréau.
- GUERRE DE LA VENDÉE. - Campagne d'
Attaque de Granville. - Humanite e
- Haudaudine, - Passage de la Loire par
rochejacquelein généralissime. -
sitions contre la Basse-Vendée. - Po
les Républicains. - Combat de la
d'Entrames. - Combat de Craon. -
en chef. - Renvoi et mort de l'Echelle. -
sation de l'année vendéenne. - Marche sur Gr
infructueuse sur Granville. - Mouvement dans
déenne. On décide de revenir sur la Loire.
- GUERRE DE LA VENDÉE. - Bataille du Mans. -
de Savenay. - Combat de Pontorson. -
Surprise de Dol. - Marche sur Dol. - Bataill
train. - Marche des Vendéens sur Ange
tueuse d'Angers. - Marceau remplace Flèche par les Vendéens. - Prise d
- Bataille du Mans. - Défaite des
Charette dans la Basse-Vendée. -
sur la Loire. - Combat et déroute d'Ancenis. -
Blain et Savenay. - Misère et dénument des Vendée
pitalité des Bretons. - Combat de Savenay. -
tale des Vendéens.
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- GUERRE D'ESPAGNE. - Armée des Pyrénées-Occidentales.- Etat des armées française et espagnole au commencement de 1794. - Attaque et combat du camp des Sans-Culottes. - Affaires de la Rhune, d'Orbaïcete et d'Irati. - Prise des col
Maya, d'Ispeguy et de Berderitz. - Prise des montagnes de
Mandate, du Diamant et du Mont-Vert. Combat de
des-Bouquets. - Disgrâce de Caro. - Il est remplacé p
lomera. - Prise du poste d'Arquinzun. - Entrée en Es
- Combat de la vallée de Bastan. - Prise du roc Co
- Combat de Saint-Martial. - Prise de Fontarabie. -
de Saint-Sébastien. - Occupation d'Ernani. - Occupation
Tolosa. - Moncey remplace Muller. - Plan de
Moncey. - Position des deux armées. - Opération su
ennemie. -. Invasion de la-vallée de Roncevaux. - O
Inaction de l'armée. - Evacuation de la
sur la Biscaye. - Quartiers d'Hiver.
- FIN DE LA GUERRE D'ESPAGNE. - Campagne de
Pyrénées-Orientales. - Siège et prise
remplace Las Amarillas. - Combat sur la
deux armées. - Attaque des postes en avant de la S
- Combats de Bascara et de Baniolas. - Inaction d
armées. - Travaux de défense des Espagnols. - P
prise de Llorona. - Soumatens. - Combat du camp
- Scherer remplace Pérignon. - Premier combat
- Deuxième combat de Bascara. - Grand combat sur
- Fin de la campagne.
- Pyrénées-Occidentales. - Situation des armé
rénées-Occidentales. - Ouverture de la cam
diverses. - Combat d'Ascarate. - Prise du camp
chu. - Bruits de paix démentis. - Destitutions
Attaque de la gauche espagnole. - Passage de la D
traite de Crespo. - Occupation de Lecumberry. -
Filangieri. - Combat d'Irurzun. - Opération contre
des Espagnols. - Entrée à Vittoria. - Con
Biscaye. - Combat du col d'Ollareguy. - Fin d
- Signature de la paix.
- 1795. - TRAITÉS DE PAIX. - Paix avec la Toscane.
festation pacifique de la Convention. - Paix avec la
Réflexions. - Paix avec la Hollande. - Paix avec l'
Émotion européenne.
FRANCE MILITAIRE. ,§07
l à faire plier les jeunes réquisitionnaires dont elle se
composait. Le général Élie, qui les commandait, fut
'1 contraint de se retirer en désordre jusque sous Phi-
lippeville, et d'abandonner toute son artillerie.
Telle fut la victoire de Wattignies, qui sans être
aussi brillante qu'on pourrait le croire d'après quelques
relations contemporaines, n'en fut pas moins décisive;
r le grand but qu'on s'était proposé se trouvait rempli
complètement, et il aurait été bien dépassé si les
troupes du camp de Maubeuge eussent de leur côté
j pris les armes.
Inaction du camp de Maubeuge. — L'ancienne
ardeur des soldats renfermés dans ce camp s'était
réveillée au canon de Wattignies. Aucun d'eux ne dou-
tait que ce bruit n'annonçât la présence d'une armée
de délivrance, et dans le vif enthousiasme qu'avait fait
naître cette pensée que la France songeait à eux et
qu'on marchait à leur secours, tous demandèrent à
grands cris qu'on les conduisit au combat; mais ce
furent les chefs qui refusèrent cette fois de partager
leur noble confiance, et l'armée, frémissant de rage,
dut rester inactive.
La cause de cette inconcevable inaction, qui permit
à Cobourg de repasser tranquillement la Sambre, n'a
point encore été expliquée. Les uns l'attribuèrent à
l'influence du parti montagnard, d'autres à la timidité
du général Ferrand, qui craignait que cette canonnade
lointaine ne fût un piège tendu à sa crédulité afin
de l'attirer hors du camp et de le faire tomber dans
une embuscade. Le général Chancel seul parait avoir
été d'avis de céder au mouvement d'impulsion qui en-
traînait les soldats à demander de combattre, et ce
fut lui néanmoins qui porta sa tète sur l'échafaud pour
une faute à laquelle il s'était opposé; mais il fallait une
victime aux délégués de la Convention. La bataille de
Wattignies eût sans doute coûté moins cher aux Fran-
çais, et eût été plus décisive, si Ferrand, abordant
vigoureusement les corps de Latour et de Colloredo,
qui étaient devant lui, les eût placés entre deux feux
,. et eût doublé l'embarras de leur position.
Diversion en Flandre. — Jourdan, pour appuyer
ses mouvements sur la Sambre, avait cru devoir or-
donner à Davesne, commandant des divisions de Lille,
• de Dunkerque, de Cassel et d'Arleux, d'opérer une diver-
sion en Flandre. Cette opération semblait d'autant plus
facile que pour n'être point tourné par la route de
Mons, le duc d'York s'était rapproché de Cobourg et
avait ainsi beaucoup affaibli l'extrême droite de la
ligne ennemie. Le camp de Cysoing restait seul occupé
par 9,000 Autrichiens aux ordres de Werneck, et la
division Walmoden était éparpillée dans les places
d'Orchies, Menin, Marchiennes et dans une foule de
villages.
Mais au lieu de tomber brusquement et avee une
t forte masse sur un des camps qu'il s'agissait d'en-
lever, Davesne perdit un temps inutile à correspondre
avec Jourdan; puis une discussion ridicule s'établit
entre les divers généraux qui agirent sans concert et
se précipitèrent à la fois dans plusieurs directions
1 excentriques. Gougelot, Hoche et Vandamme se por-
tèrent vers la mer, Bertin et Moreau sur Ypres, Souham
sur Menin et Lannoy, Ransonnet sur Marchiennes et Or-
chies. — Le 21 octobre, Ransonnet, à la suite d'un enga-
gement très animé qui dura dix heures, occupa Map-
chiennes; Souham, le jour suivant, s'empara de Menin
après avoir délogé les Hanovriens des postes de Willem
et de Sailly, où ils étaient retranchés. De nombreux ma-
gasins, évalués à dix millions, se trouvaient dans cette
place et tombèrent au pouvoir des Républicains. Les
Anglais se retirèrent sur Courtray. Werneck abandonna
son camp de Cysoing, dès le 25, pour se replier sur les
renforts que le duc d'York ramenait vers cette fron-
tière. Hoche et Gougelot furent arrêtés devant Niewport
qui se trouvait à l'abri d'un coup de main. Macdonald
tailla en pièces, dans Werwick, un détachement d'é-
migrés; enfin Orchies fut menacé par le général Proteau
et par la garnison de Douay. Là se bornèrent les ré-
sultats de cette expédition mal concertée. -
Retour du duc d'York. — Accompagné d'une forte
division autrichienne, le duc d'York revint en hâte sur
la ligne qu'il avait abandonnée précipitamment; ses
dispositions furent faites pour attaquer à la fois nos
postes sur tous les points. Arrivé à Tournay le 25, il
reprit le même jour Tourcoing et Lannoy, et repoussa
les Français jusque dans le camp de Lille. Les Républi-
cains furent en même temps chassés des glacis de
Courtray. Telle était l'impétuosité de ces attaques que
les Français eurent à peine le temps d'évacuer une
partie des riches magasins de Menin. Les Hanovriens
regagnèrent le camp de laMagdeleine. Celui de Cysoing
fut repris par les Autrichiens. Otto et Kray chassèrent
Proteau d'Orchies. Hoche et Gougelot, arrêtés devant
Niewport par une inondation et par le feu de frégates
anglaises, revinrent à Dunkerque.
Combat de Marchiennes. — Ainsi cette expédi-
tion décousue, entreprise sur des points différents
et par des généraux trop indépendants les uns des
autres, finissait en quelque sorte par des revers. Il eût
été heureux que tout se fût borné à ces mouvements
rétrogrades, mais la division Ransonnet n'avait point
suivi la retraite du reste de la ligne, et se trouvait en-
core dans Marchiennes. Surprise par le prince d'Orange,
pendant que le général Otto cherchait à lui couper la
retraite sur Varling et sur Hornage, les 4,000 Français
dont elle se composait résolurent de se défendre jusqu'à
la dernière extrémité.
Le combat commença de part et d'autre avec fureur
les uns se battant pour vaincre à tout prix, les autres
n'ayant d'autre perspective qu'une mort qu'ils vou-
laient faire expier le plus cher possible à l'ennemi. —
Les glacis, les remparts, les places, les rues, les mai-
sons furent le théâtre des luttes les plus acharnées.
Quelques-uns, en petit nombre, parvinrent à s'échap-
per; d'autres se réfugièrent dans un couvent où ils se
défendirent avec la rage du désespoir; mais mitraillés
de tous côtés ils furent enfin forcés de se rendre.
Cette mêlée, de quatre heures, coùta la vit à 3,000
Français. „ -
l à faire plier les jeunes réquisitionnaires dont elle se
composait. Le général Élie, qui les commandait, fut
'1 contraint de se retirer en désordre jusque sous Phi-
lippeville, et d'abandonner toute son artillerie.
Telle fut la victoire de Wattignies, qui sans être
aussi brillante qu'on pourrait le croire d'après quelques
relations contemporaines, n'en fut pas moins décisive;
r le grand but qu'on s'était proposé se trouvait rempli
complètement, et il aurait été bien dépassé si les
troupes du camp de Maubeuge eussent de leur côté
j pris les armes.
Inaction du camp de Maubeuge. — L'ancienne
ardeur des soldats renfermés dans ce camp s'était
réveillée au canon de Wattignies. Aucun d'eux ne dou-
tait que ce bruit n'annonçât la présence d'une armée
de délivrance, et dans le vif enthousiasme qu'avait fait
naître cette pensée que la France songeait à eux et
qu'on marchait à leur secours, tous demandèrent à
grands cris qu'on les conduisit au combat; mais ce
furent les chefs qui refusèrent cette fois de partager
leur noble confiance, et l'armée, frémissant de rage,
dut rester inactive.
La cause de cette inconcevable inaction, qui permit
à Cobourg de repasser tranquillement la Sambre, n'a
point encore été expliquée. Les uns l'attribuèrent à
l'influence du parti montagnard, d'autres à la timidité
du général Ferrand, qui craignait que cette canonnade
lointaine ne fût un piège tendu à sa crédulité afin
de l'attirer hors du camp et de le faire tomber dans
une embuscade. Le général Chancel seul parait avoir
été d'avis de céder au mouvement d'impulsion qui en-
traînait les soldats à demander de combattre, et ce
fut lui néanmoins qui porta sa tète sur l'échafaud pour
une faute à laquelle il s'était opposé; mais il fallait une
victime aux délégués de la Convention. La bataille de
Wattignies eût sans doute coûté moins cher aux Fran-
çais, et eût été plus décisive, si Ferrand, abordant
vigoureusement les corps de Latour et de Colloredo,
qui étaient devant lui, les eût placés entre deux feux
,. et eût doublé l'embarras de leur position.
Diversion en Flandre. — Jourdan, pour appuyer
ses mouvements sur la Sambre, avait cru devoir or-
donner à Davesne, commandant des divisions de Lille,
• de Dunkerque, de Cassel et d'Arleux, d'opérer une diver-
sion en Flandre. Cette opération semblait d'autant plus
facile que pour n'être point tourné par la route de
Mons, le duc d'York s'était rapproché de Cobourg et
avait ainsi beaucoup affaibli l'extrême droite de la
ligne ennemie. Le camp de Cysoing restait seul occupé
par 9,000 Autrichiens aux ordres de Werneck, et la
division Walmoden était éparpillée dans les places
d'Orchies, Menin, Marchiennes et dans une foule de
villages.
Mais au lieu de tomber brusquement et avee une
t forte masse sur un des camps qu'il s'agissait d'en-
lever, Davesne perdit un temps inutile à correspondre
avec Jourdan; puis une discussion ridicule s'établit
entre les divers généraux qui agirent sans concert et
se précipitèrent à la fois dans plusieurs directions
1 excentriques. Gougelot, Hoche et Vandamme se por-
tèrent vers la mer, Bertin et Moreau sur Ypres, Souham
sur Menin et Lannoy, Ransonnet sur Marchiennes et Or-
chies. — Le 21 octobre, Ransonnet, à la suite d'un enga-
gement très animé qui dura dix heures, occupa Map-
chiennes; Souham, le jour suivant, s'empara de Menin
après avoir délogé les Hanovriens des postes de Willem
et de Sailly, où ils étaient retranchés. De nombreux ma-
gasins, évalués à dix millions, se trouvaient dans cette
place et tombèrent au pouvoir des Républicains. Les
Anglais se retirèrent sur Courtray. Werneck abandonna
son camp de Cysoing, dès le 25, pour se replier sur les
renforts que le duc d'York ramenait vers cette fron-
tière. Hoche et Gougelot furent arrêtés devant Niewport
qui se trouvait à l'abri d'un coup de main. Macdonald
tailla en pièces, dans Werwick, un détachement d'é-
migrés; enfin Orchies fut menacé par le général Proteau
et par la garnison de Douay. Là se bornèrent les ré-
sultats de cette expédition mal concertée. -
Retour du duc d'York. — Accompagné d'une forte
division autrichienne, le duc d'York revint en hâte sur
la ligne qu'il avait abandonnée précipitamment; ses
dispositions furent faites pour attaquer à la fois nos
postes sur tous les points. Arrivé à Tournay le 25, il
reprit le même jour Tourcoing et Lannoy, et repoussa
les Français jusque dans le camp de Lille. Les Républi-
cains furent en même temps chassés des glacis de
Courtray. Telle était l'impétuosité de ces attaques que
les Français eurent à peine le temps d'évacuer une
partie des riches magasins de Menin. Les Hanovriens
regagnèrent le camp de laMagdeleine. Celui de Cysoing
fut repris par les Autrichiens. Otto et Kray chassèrent
Proteau d'Orchies. Hoche et Gougelot, arrêtés devant
Niewport par une inondation et par le feu de frégates
anglaises, revinrent à Dunkerque.
Combat de Marchiennes. — Ainsi cette expédi-
tion décousue, entreprise sur des points différents
et par des généraux trop indépendants les uns des
autres, finissait en quelque sorte par des revers. Il eût
été heureux que tout se fût borné à ces mouvements
rétrogrades, mais la division Ransonnet n'avait point
suivi la retraite du reste de la ligne, et se trouvait en-
core dans Marchiennes. Surprise par le prince d'Orange,
pendant que le général Otto cherchait à lui couper la
retraite sur Varling et sur Hornage, les 4,000 Français
dont elle se composait résolurent de se défendre jusqu'à
la dernière extrémité.
Le combat commença de part et d'autre avec fureur
les uns se battant pour vaincre à tout prix, les autres
n'ayant d'autre perspective qu'une mort qu'ils vou-
laient faire expier le plus cher possible à l'ennemi. —
Les glacis, les remparts, les places, les rues, les mai-
sons furent le théâtre des luttes les plus acharnées.
Quelques-uns, en petit nombre, parvinrent à s'échap-
per; d'autres se réfugièrent dans un couvent où ils se
défendirent avec la rage du désespoir; mais mitraillés
de tous côtés ils furent enfin forcés de se rendre.
Cette mêlée, de quatre heures, coùta la vit à 3,000
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