Titre : Le Progrès : organe hebdomadaire, républicain-socialiste indépendant, paraissant le jeudi
Éditeur : [s.n.] (Mostaganem)
Date d'édition : 1937-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32843773q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 776 Nombre total de vues : 776
Description : 04 février 1937 04 février 1937
Description : 1937/02/04 (A2,N69). 1937/02/04 (A2,N69).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6352624d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-JO-2215
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
-"- -."-
Deuxième Année, n" 69
Jeudi 4 Février 1937
Rédaction et Administration
Avenue Gustave Jobert - Mostaganem
LE PROGRES
0.25 Centimes .,
Annonces légales. 1.80 la ligne
diverses. 2.00
réclames. 2.00
ABONNEMENTS
Un an. ; il * rra
Six mois - * fr*
1 Journal hebdomadaire, Républicain, d'Action Economique, paraissant le Jeudi
1 Conformément aux Décrets des 17 Février 185. 28 et 3j Décembre 1 1 87: 0. Le Progrès de JK osfaganem reçoit - les annonces légales et judiciaires
1 -- --- - 1- - -
1- Hitler a parlé.
- Hitler n'a pas voulu être en
reste.avec Eden et Léon Blum.
Il a pondu son discours lors d'une
assemblée du Reichtag.
Que fut ce discours tant at-
tendu ! On peut le résumer en
quelques mots : beaucoup de
bruit pour rien. Comme à l'or-
dinaire, le chancelier a parlé sur-
tout pour son peuple. Il a tenu à le
rassurer sur ce que lui réserve
l'avenir. Après le plan de quatre
ans, a-t-il dit, c'est la richesse
et la prospérité.
En attendant, pauvres al-
lemands, vous continuerez à
faire ceinture. Cela ne vous em-
pêchera pas de crier quand même,
à tue-tête : « Heil Hitler ». Si cela
peut vous suffire, allez-y, cela ne
dérange personne.
Hiler continuant la tradition du
coup de poing s'est encore élevé
contre le traité de Versailles qui,
d'après lui, a été la cause de l'état
de trouble dans lequel vit l'Eu-
rope. Pour lui, il le considère
comme inexistant. Il retire solen-
nellement la signature apposée
au bas de la déclaration par l'Al-
lemagne d'après laquelle elle en-
tendait porter la responsabilité
de la guerre.
Ainsi, d'un coup de plume, il
entend effacer même le souvenir
de cette épouvantable tuerie.
L'Allemagne n'a plus de comptes
à rendre à personne. D'ailleurs, il
l'a prouvé en instituant le service
militaire obligatoire, en occupant
la Rhénanie, en créant une nou-
velle aviation et en rétablissant la
marine de guerre allemande.
Et pour aller jusqu'au bout, il
annonce que dans le cadre du
rétablissement de l'égalité al-
lemande des droits, il a dépouillé
les chemins de fer et la Banque de
l'Empire de leur caractère et qu'il
les placera exclusivement sous la
souveraineté du Reich. Et voilà 11
Hitler s'adresse ensuite à l'Eu-
rope. Son ton est aussi arrogant.
« Aujourd'hui, dit-il, je voudrais,
après le rétablissement de la
pleine souveraineté et de la pleine
égalité des droits de l'Allemagne,
déclarer que l'Allemagne ne si-
gnera jamais plus un traité in-
compatible en quelque manière
avec son honneur, avec l'honneur
de la nation ou celui du gouver-
nement qui représente l'Allema-
gne, ou un traité incompatible
avec les intérêts vitaux de l'Al-
lemagne et ne pouvant, par con-
séquent, être tenu pour
gue durée ». A bon entendeur,
salut !
C'est ensuite une violente dia-
tribe contre le communisme.
cc Pour nous, déclare-t-il, le
bolchevisme est un danger mon-
dial et nous essayons, par tous les
moyens de l'écarter de notre
peuple. C'est une peste dont il a
fallu nous défendre à domicile ».
En ce qui concerne la paix, nul
plus que lui, ne l'a souhaitée avec
autant d'ardeur. Par trois fois,
il a fait des propositions concrètes
pour la limitation des armements.
On y a répondu tantôt par un refus
pur et simple, tantôt en concluant
ces alliances qui ont jeté la force
gigantesque de la Russie Sovié-
tique sur le champ des forces de
l'Europe Centrale. Tiens, tiens,
Hitler a donc peur des petits
moujiks !
Le Fuhrer n'a pas oublié son
grand cheval de bataille : les
cofonies ! Or, de ce côté, il a été
très malin. L'Allemagne ne de-
mande pas de colonies aux pays
qui ne lui en ont pas pris. Com-
prenne qui voudra. Mais croit-il
que l'Angleterre qui lui en a pris
la plus grande partie, se décidera
à les lui rendre. Voir, comme di-
rait l'autre !
Mais dans tout cela, direz-vous,
que devient la France? Oh ! Hitler
ne l'a pas oubliée, mais vous ver-
rez qu'il a plutôt glissé : « L'AI-
lemagne, je le répète ici solen-
nellement, a toujours assuré
qu'entre elle et la France il ne peut
y avoir aucun objet de dispute
humainement possible ». Et c'est
tout.
Vous voyez chers lecteurs, qu'à
part les couplets habituels con-
cernant le traité de Versailles, et
la force de l'Aigle Allemand,
Hitler s'est refusé de dire quoique
ce soit qui puisse laisser croire
qu'enfin la paix était revenue en
Europe pour toujours. Combien
nous sommes loin des conclusions
pratiqnes et positives des discours
de M; Edenet de M. Léon Blum.
Et comment en aurait-il pu être
autrement, quand on songe avec
quelle insistance le Fuhrer a par
lé de la rétrocession des anciennes
colonies allemandes. N'est-ce pas
là un nouveau nid à chicanes, et
peut être la cause d'une nouvelle
guerre ? N'oublions pas que le
soir même de ce discours, un an-
glais candidat à la députation s'é-
criait : « Je suis opposé à la ces-
sion d'utte partie quelconque de
K, 1
empire britannique, et je suis
certain que le gouvernement ne
cédera jamais une de nos colonies
à rAucmagne ou à aucun pays. »
Qui vivra verra.
La situation reste donc la mê-
me qu'avant le discours du Reich-
tag. C'est toujours la menace
d'une prochaine guerre qui conti-
nue à planer sur le monde.
Hitler, nous l'avons déjè dit à
maintes reprises dans ces colon-
nes, ne peut adopter une attitude
définitive et sans équivoque. Il
a usurpé le pouvoir par la force, et
il ne peut s'y maintenir que par
la force. Le jour ou son peuple ne
l'entendra plus menacer le monde
de ses foudres, il n'aura plus
confiance en lui. C'est que son
étoile aura pâli. Et ça Hitler ne le
veut pas. Il n'y a pas longtemps
encore qu'il n'était qu'un simple
peintre en bâtiment.
Beaucoup de gens, qu'il a fait
disparaître de la scène politique
sont là qui guettent, la moindre dé-
faillance de sa part, pour s'en
servir contre lui aussitôt.
Il faut rire quaud on vient vous
dire qiié le Fuhrer a toute l'Alle-
magne- avec lui. Croyez-vous que
ceux qui Gouvernaient jadis ce
pays ou avaient des chances de le
gouverner, aceptent de gaité de
cœur leur effacement total et ab-
solu. Et pour être commandé par
qui ? par un ouvrier qui n'est même
pas un allemand d'origine! Aussi
il faut que M. Hitler grogneet qu'il
grogne toujours.
Mais est-ce une raison, s'il inti-
mide ses administrés, qu'il en soit
de même pour les gens des autres
pays. Allons le moment est venu
de lui faire entendre que nous en
avons assez de ses rodomontades.
Le jour ou il nous entendra crier
plus fort que lui, il comprendra
vite qu'il lui faut changer de tac-
tique.
Fécilicitons-nous, qu'au lende-
main même, de ce dernier dis-
cours, notre ministre des Affaires
étrangères M. Yvon Delbos n'a pas
craint de parler à son tour haut et
ferme. « S'il devait arriver un jour
1 a-t-il dit, que notre pays tut atta-
qué, alors le monde verrait se
produire le miracle de l'unanimité
française, de l'héroïsme français.
Je le dis avec assurance parce que
les réflexes de la race ne trompent
pas. Je le dis sans ostentations,
sans provocations. Mais je le dis
surtout pour éviter des erreurs
dangereuses pour la paix qui est
notre but suprême. »
A bon entendeur ! salut ! Hitler
LE PROGRÈS
Pumez te CijarctlesJOBERT
lies Heures gazent !
Lundi. Oran a vu Rouge !. Sous le
couvert de Grève, c'était une. avant
première de Mardi-Gras. Mais les gens
riaient. jaune ! Et on appelle ça une
Grève Générale?.. Sans blague !.. C'est-
y que les marrons et les pruneaux ont fait
grève, eusses ? je ne crois pas !. Ils
ont roulé comme un t Oran !.
v
Mardi. Meunier, tu dors !. Ton
moulin va trop vite !. Voilà que les en-
farinés se mettent de la grève, eux aus-
si !. Ils ont pourtant le. sac, mais ils
aiment mieux les. pains. Je crois que
le Gouvernement se moque d'eux
(Une de plus /), car il les a envoyés se
faire. moudre ailleurs !
v
Mercredi. Bravo Popaul !.. Il est
bien le fifils à pépère A. Et c'est en paix.
père qui palpe la bonne. galette !.. Tan-
dis que papa Barbichon, dit Jouhaux, tâ-
te 4 millions par an, au nom des Poires,
son fifils tâte aussi du pognon, en four-
nissant des bombes.glacées et des.. douches
écossaises au Frenté Popoularde. Tel père, tel
fils ! Et chacun Jou.haux na.. Paul.. Léon 1
-ar
Jeodl. Monsieur coquet, gracieux
et complet, 27 ans, connaissant tout son
code de l'amour, cherche jeune fille en rap-
port et de. rapport J.. Adresse : M. Des-
sachis, à Salonique. Il est vrai qu'à Salo-
nique. nique. nique. nique Toutes les
femmes etc. comme dit la chanson. Et,
ainsi, M. Dessachis s'est fiancé 400 fois
(pas une de moins) et a reçu 400 cadeaux.
Il a partagé son cœur en. 400 mor-
ceaux. Et il parait qu'il l'à encore tout.en-
tier.
V
Vendredi.– Encore une charretée
d'impurs que l'on va épurer, au pays des..
pU.R.S. Il est vrai qu'un pur trouve, tou-
jours, un plus pur qui l'épure. Et tous les
premiers artisans de la Révolution Rus-
se vont donc porter leur tête sur un pla-
teau et l'offrir au Tsar Rouge, pour l'a-
paiser. Ce sont des tètes d'O. U.R.S.S.
"r
Samedi. Pour la première fois,
depuis sa fondation, la Banque de Fran-
ce a. branlé 1 De par la grâce du Front
Populaire, les 200 familles étaient.. 1250
(Voilà comment on les a supprimées !). Hélas !
Dans ce V.antre sans Monnet, M. Labey-
rie ne pouvait pas dire Labeyrie.té !
TOttt va très bien ?.. Parfait !.. - Mais, - de-
vant les billets de. manque, les action-
naires ne pouvaient pas avoir un carac-
tère en. or, ni même une aur. ioL sur
le front.
-.-
Dimanche. Ça rit.. jaune au Japon.
Les Japo niaiseries recommencent. Les
mousmées sont à la. Diéte et leurs amants
ne leur offrent plus que des de..MikadQs.
C'est tout juste si elles n'attrappent pas
[a. fièvre jaune.
A. A.
Demandez partout
L'Anisette SERRAT
- la Reine, des Anlsettes
Deuxième Année, n" 69
Jeudi 4 Février 1937
Rédaction et Administration
Avenue Gustave Jobert - Mostaganem
LE PROGRES
0.25 Centimes .,
Annonces légales. 1.80 la ligne
diverses. 2.00
réclames. 2.00
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Un an. ; il * rra
Six mois - * fr*
1 Journal hebdomadaire, Républicain, d'Action Economique, paraissant le Jeudi
1 Conformément aux Décrets des 17 Février 185. 28 et 3j Décembre 1 1 87: 0. Le Progrès de JK osfaganem reçoit - les annonces légales et judiciaires
1 -- --- - 1- - -
1- Hitler a parlé.
- Hitler n'a pas voulu être en
reste.avec Eden et Léon Blum.
Il a pondu son discours lors d'une
assemblée du Reichtag.
Que fut ce discours tant at-
tendu ! On peut le résumer en
quelques mots : beaucoup de
bruit pour rien. Comme à l'or-
dinaire, le chancelier a parlé sur-
tout pour son peuple. Il a tenu à le
rassurer sur ce que lui réserve
l'avenir. Après le plan de quatre
ans, a-t-il dit, c'est la richesse
et la prospérité.
En attendant, pauvres al-
lemands, vous continuerez à
faire ceinture. Cela ne vous em-
pêchera pas de crier quand même,
à tue-tête : « Heil Hitler ». Si cela
peut vous suffire, allez-y, cela ne
dérange personne.
Hiler continuant la tradition du
coup de poing s'est encore élevé
contre le traité de Versailles qui,
d'après lui, a été la cause de l'état
de trouble dans lequel vit l'Eu-
rope. Pour lui, il le considère
comme inexistant. Il retire solen-
nellement la signature apposée
au bas de la déclaration par l'Al-
lemagne d'après laquelle elle en-
tendait porter la responsabilité
de la guerre.
Ainsi, d'un coup de plume, il
entend effacer même le souvenir
de cette épouvantable tuerie.
L'Allemagne n'a plus de comptes
à rendre à personne. D'ailleurs, il
l'a prouvé en instituant le service
militaire obligatoire, en occupant
la Rhénanie, en créant une nou-
velle aviation et en rétablissant la
marine de guerre allemande.
Et pour aller jusqu'au bout, il
annonce que dans le cadre du
rétablissement de l'égalité al-
lemande des droits, il a dépouillé
les chemins de fer et la Banque de
l'Empire de leur caractère et qu'il
les placera exclusivement sous la
souveraineté du Reich. Et voilà 11
Hitler s'adresse ensuite à l'Eu-
rope. Son ton est aussi arrogant.
« Aujourd'hui, dit-il, je voudrais,
après le rétablissement de la
pleine souveraineté et de la pleine
égalité des droits de l'Allemagne,
déclarer que l'Allemagne ne si-
gnera jamais plus un traité in-
compatible en quelque manière
avec son honneur, avec l'honneur
de la nation ou celui du gouver-
nement qui représente l'Allema-
gne, ou un traité incompatible
avec les intérêts vitaux de l'Al-
lemagne et ne pouvant, par con-
séquent, être tenu pour
gue durée ». A bon entendeur,
salut !
C'est ensuite une violente dia-
tribe contre le communisme.
cc Pour nous, déclare-t-il, le
bolchevisme est un danger mon-
dial et nous essayons, par tous les
moyens de l'écarter de notre
peuple. C'est une peste dont il a
fallu nous défendre à domicile ».
En ce qui concerne la paix, nul
plus que lui, ne l'a souhaitée avec
autant d'ardeur. Par trois fois,
il a fait des propositions concrètes
pour la limitation des armements.
On y a répondu tantôt par un refus
pur et simple, tantôt en concluant
ces alliances qui ont jeté la force
gigantesque de la Russie Sovié-
tique sur le champ des forces de
l'Europe Centrale. Tiens, tiens,
Hitler a donc peur des petits
moujiks !
Le Fuhrer n'a pas oublié son
grand cheval de bataille : les
cofonies ! Or, de ce côté, il a été
très malin. L'Allemagne ne de-
mande pas de colonies aux pays
qui ne lui en ont pas pris. Com-
prenne qui voudra. Mais croit-il
que l'Angleterre qui lui en a pris
la plus grande partie, se décidera
à les lui rendre. Voir, comme di-
rait l'autre !
Mais dans tout cela, direz-vous,
que devient la France? Oh ! Hitler
ne l'a pas oubliée, mais vous ver-
rez qu'il a plutôt glissé : « L'AI-
lemagne, je le répète ici solen-
nellement, a toujours assuré
qu'entre elle et la France il ne peut
y avoir aucun objet de dispute
humainement possible ». Et c'est
tout.
Vous voyez chers lecteurs, qu'à
part les couplets habituels con-
cernant le traité de Versailles, et
la force de l'Aigle Allemand,
Hitler s'est refusé de dire quoique
ce soit qui puisse laisser croire
qu'enfin la paix était revenue en
Europe pour toujours. Combien
nous sommes loin des conclusions
pratiqnes et positives des discours
de M; Edenet de M. Léon Blum.
Et comment en aurait-il pu être
autrement, quand on songe avec
quelle insistance le Fuhrer a par
lé de la rétrocession des anciennes
colonies allemandes. N'est-ce pas
là un nouveau nid à chicanes, et
peut être la cause d'une nouvelle
guerre ? N'oublions pas que le
soir même de ce discours, un an-
glais candidat à la députation s'é-
criait : « Je suis opposé à la ces-
sion d'utte partie quelconque de
K, 1
empire britannique, et je suis
certain que le gouvernement ne
cédera jamais une de nos colonies
à rAucmagne ou à aucun pays. »
Qui vivra verra.
La situation reste donc la mê-
me qu'avant le discours du Reich-
tag. C'est toujours la menace
d'une prochaine guerre qui conti-
nue à planer sur le monde.
Hitler, nous l'avons déjè dit à
maintes reprises dans ces colon-
nes, ne peut adopter une attitude
définitive et sans équivoque. Il
a usurpé le pouvoir par la force, et
il ne peut s'y maintenir que par
la force. Le jour ou son peuple ne
l'entendra plus menacer le monde
de ses foudres, il n'aura plus
confiance en lui. C'est que son
étoile aura pâli. Et ça Hitler ne le
veut pas. Il n'y a pas longtemps
encore qu'il n'était qu'un simple
peintre en bâtiment.
Beaucoup de gens, qu'il a fait
disparaître de la scène politique
sont là qui guettent, la moindre dé-
faillance de sa part, pour s'en
servir contre lui aussitôt.
Il faut rire quaud on vient vous
dire qiié le Fuhrer a toute l'Alle-
magne- avec lui. Croyez-vous que
ceux qui Gouvernaient jadis ce
pays ou avaient des chances de le
gouverner, aceptent de gaité de
cœur leur effacement total et ab-
solu. Et pour être commandé par
qui ? par un ouvrier qui n'est même
pas un allemand d'origine! Aussi
il faut que M. Hitler grogneet qu'il
grogne toujours.
Mais est-ce une raison, s'il inti-
mide ses administrés, qu'il en soit
de même pour les gens des autres
pays. Allons le moment est venu
de lui faire entendre que nous en
avons assez de ses rodomontades.
Le jour ou il nous entendra crier
plus fort que lui, il comprendra
vite qu'il lui faut changer de tac-
tique.
Fécilicitons-nous, qu'au lende-
main même, de ce dernier dis-
cours, notre ministre des Affaires
étrangères M. Yvon Delbos n'a pas
craint de parler à son tour haut et
ferme. « S'il devait arriver un jour
1 a-t-il dit, que notre pays tut atta-
qué, alors le monde verrait se
produire le miracle de l'unanimité
française, de l'héroïsme français.
Je le dis avec assurance parce que
les réflexes de la race ne trompent
pas. Je le dis sans ostentations,
sans provocations. Mais je le dis
surtout pour éviter des erreurs
dangereuses pour la paix qui est
notre but suprême. »
A bon entendeur ! salut ! Hitler
LE PROGRÈS
Pumez te CijarctlesJOBERT
lies Heures gazent !
Lundi. Oran a vu Rouge !. Sous le
couvert de Grève, c'était une. avant
première de Mardi-Gras. Mais les gens
riaient. jaune ! Et on appelle ça une
Grève Générale?.. Sans blague !.. C'est-
y que les marrons et les pruneaux ont fait
grève, eusses ? je ne crois pas !. Ils
ont roulé comme un t Oran !.
v
Mardi. Meunier, tu dors !. Ton
moulin va trop vite !. Voilà que les en-
farinés se mettent de la grève, eux aus-
si !. Ils ont pourtant le. sac, mais ils
aiment mieux les. pains. Je crois que
le Gouvernement se moque d'eux
(Une de plus /), car il les a envoyés se
faire. moudre ailleurs !
v
Mercredi. Bravo Popaul !.. Il est
bien le fifils à pépère A. Et c'est en paix.
père qui palpe la bonne. galette !.. Tan-
dis que papa Barbichon, dit Jouhaux, tâ-
te 4 millions par an, au nom des Poires,
son fifils tâte aussi du pognon, en four-
nissant des bombes.glacées et des.. douches
écossaises au Frenté Popoularde. Tel père, tel
fils ! Et chacun Jou.haux na.. Paul.. Léon 1
-ar
Jeodl. Monsieur coquet, gracieux
et complet, 27 ans, connaissant tout son
code de l'amour, cherche jeune fille en rap-
port et de. rapport J.. Adresse : M. Des-
sachis, à Salonique. Il est vrai qu'à Salo-
nique. nique. nique. nique Toutes les
femmes etc. comme dit la chanson. Et,
ainsi, M. Dessachis s'est fiancé 400 fois
(pas une de moins) et a reçu 400 cadeaux.
Il a partagé son cœur en. 400 mor-
ceaux. Et il parait qu'il l'à encore tout.en-
tier.
V
Vendredi.– Encore une charretée
d'impurs que l'on va épurer, au pays des..
pU.R.S. Il est vrai qu'un pur trouve, tou-
jours, un plus pur qui l'épure. Et tous les
premiers artisans de la Révolution Rus-
se vont donc porter leur tête sur un pla-
teau et l'offrir au Tsar Rouge, pour l'a-
paiser. Ce sont des tètes d'O. U.R.S.S.
"r
Samedi. Pour la première fois,
depuis sa fondation, la Banque de Fran-
ce a. branlé 1 De par la grâce du Front
Populaire, les 200 familles étaient.. 1250
(Voilà comment on les a supprimées !). Hélas !
Dans ce V.antre sans Monnet, M. Labey-
rie ne pouvait pas dire Labeyrie.té !
TOttt va très bien ?.. Parfait !.. - Mais, - de-
vant les billets de. manque, les action-
naires ne pouvaient pas avoir un carac-
tère en. or, ni même une aur. ioL sur
le front.
-.-
Dimanche. Ça rit.. jaune au Japon.
Les Japo niaiseries recommencent. Les
mousmées sont à la. Diéte et leurs amants
ne leur offrent plus que des de..MikadQs.
C'est tout juste si elles n'attrappent pas
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A. A.
Demandez partout
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