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418 HISTOIRE DE L'ARMÉE
Le mestre-de-camp lui devait une fois le salut de la pique, et quand il ne
le faisait pas le jour de sa réception, il était obligé de lui rendre cet honneur
la première fois qu'il paraissait devant lui à la tête du régiment.
Louis XIV, qui ne tolérait de pouvoirs latéraux que des pouvoirs soumis,
se garda bien de laisser subsister un colonel-général de l'infanterie ; il se sou-
venait des prétentions et de l'humeur insubordonnée dont plus d'un avait fa-
tigué ses prédécesseurs. Si le titre a reparu depuis, ce ne fut plus qu'une si-
nécure. La dénomination n'avait rien de féodal et n'était même apparue qu'à
la chute de la féodalité ; mais l'ignorance des hommes de la révolution s'y
méprit ; ils la crurent entachée de vice nobiliaire, et y substituèrent le titre
prolixe et inexact de chef de brigade, qui, à son tour, fit place à la qualification
qu'il avait remplacée. L'empire fit renaître les colonels et les colonels-géné-
raux ; mais Napoléon se garda bien d'accorder à ces derniers autre chose que
des grades inutiles, et il n'osa pas refaire un colonel-général de l'infanterie, tant
un personnage de ce titre, et même sans fonctions, eût porté ombrage, comme
cela était arrivé au temps de Louis XIV ! -
C'est au règne de Philippe- guste, ainsi que nous l'avons dit dans un
chapitre précédent, que remonte la création des officiers généraux, qu'on
vit ensuit a la tête des troupes, savoir : les grands-maîtres des arbalé-
triers (1270) et de l'artillerie (1479), les capitaines-généraux (1302), les
lieutenants-généraux (1430), les colonels-généraux (1534), les mestres-de-
camp-généraux et les maréchaux-de-camp (1542). Les fonctions et l'étendue
du commandement de ces officiers généraux n'avaient rien de fixe et de
dépendant de l'organisation des armées, qui était elle-même un chaos. Ce
ne fut qu'au moment de la révolution (1793) que l'organisation des armées
reçut cette forme régulière qu'elle a encore conservée de nos jours ; alors les
officiers généraux reçurent des dénominations correspondantes à leurs fonc-
tions et à leur commandement, qui devint fixe ; alors aussi cessa le chaos de
la composition capricieuse des états-majors. Le nombre des grades d'officier
général fut réduit à deux : général de brigade et général de division. Celui
de général en chef ne fut plus qu'une commission temporaire donnée par
le gouvernement, celui de lieutenant-général une autre commission du gé-
néral en chef, pour le commandement d'une partie de l'armée « Lorsque
l'empire vint avec ses besoins monarchiques, dit le général de Vaudoncourt,
on vit reparaître les connétables, les maréchaux, les colonels-généraux. A la
contre-révolution de 1814 revinrent les titres de maréchal-de-camp et de lieu-
tenant généra], sans qu'on en puisse assigner d'autres motifs que celui qui
portait certaines gens à se plaindre de trouver le pont des Arts à Paris en
place de l'incommode bachot qu'ils avaient laissé en partant pour l'étranger. »
L'Encyclopédie (Art militaire), ouvrage de 1745, dit que chaque arme avait
un état-major particulier.—Celui de l'infanterie, créé en 1525 par Fran-
çois 1er, était composé d'un colonel-général de l'infanterie française et étran-
gère, d'un secrétaire-général, d'un prévôt et d'un lieutenant. — Celui de la
cavalerie, créé sous Charles IX, en 1565, avait un colonel-général de la cavij-
Le mestre-de-camp lui devait une fois le salut de la pique, et quand il ne
le faisait pas le jour de sa réception, il était obligé de lui rendre cet honneur
la première fois qu'il paraissait devant lui à la tête du régiment.
Louis XIV, qui ne tolérait de pouvoirs latéraux que des pouvoirs soumis,
se garda bien de laisser subsister un colonel-général de l'infanterie ; il se sou-
venait des prétentions et de l'humeur insubordonnée dont plus d'un avait fa-
tigué ses prédécesseurs. Si le titre a reparu depuis, ce ne fut plus qu'une si-
nécure. La dénomination n'avait rien de féodal et n'était même apparue qu'à
la chute de la féodalité ; mais l'ignorance des hommes de la révolution s'y
méprit ; ils la crurent entachée de vice nobiliaire, et y substituèrent le titre
prolixe et inexact de chef de brigade, qui, à son tour, fit place à la qualification
qu'il avait remplacée. L'empire fit renaître les colonels et les colonels-géné-
raux ; mais Napoléon se garda bien d'accorder à ces derniers autre chose que
des grades inutiles, et il n'osa pas refaire un colonel-général de l'infanterie, tant
un personnage de ce titre, et même sans fonctions, eût porté ombrage, comme
cela était arrivé au temps de Louis XIV ! -
C'est au règne de Philippe- guste, ainsi que nous l'avons dit dans un
chapitre précédent, que remonte la création des officiers généraux, qu'on
vit ensuit a la tête des troupes, savoir : les grands-maîtres des arbalé-
triers (1270) et de l'artillerie (1479), les capitaines-généraux (1302), les
lieutenants-généraux (1430), les colonels-généraux (1534), les mestres-de-
camp-généraux et les maréchaux-de-camp (1542). Les fonctions et l'étendue
du commandement de ces officiers généraux n'avaient rien de fixe et de
dépendant de l'organisation des armées, qui était elle-même un chaos. Ce
ne fut qu'au moment de la révolution (1793) que l'organisation des armées
reçut cette forme régulière qu'elle a encore conservée de nos jours ; alors les
officiers généraux reçurent des dénominations correspondantes à leurs fonc-
tions et à leur commandement, qui devint fixe ; alors aussi cessa le chaos de
la composition capricieuse des états-majors. Le nombre des grades d'officier
général fut réduit à deux : général de brigade et général de division. Celui
de général en chef ne fut plus qu'une commission temporaire donnée par
le gouvernement, celui de lieutenant-général une autre commission du gé-
néral en chef, pour le commandement d'une partie de l'armée « Lorsque
l'empire vint avec ses besoins monarchiques, dit le général de Vaudoncourt,
on vit reparaître les connétables, les maréchaux, les colonels-généraux. A la
contre-révolution de 1814 revinrent les titres de maréchal-de-camp et de lieu-
tenant généra], sans qu'on en puisse assigner d'autres motifs que celui qui
portait certaines gens à se plaindre de trouver le pont des Arts à Paris en
place de l'incommode bachot qu'ils avaient laissé en partant pour l'étranger. »
L'Encyclopédie (Art militaire), ouvrage de 1745, dit que chaque arme avait
un état-major particulier.—Celui de l'infanterie, créé en 1525 par Fran-
çois 1er, était composé d'un colonel-général de l'infanterie française et étran-
gère, d'un secrétaire-général, d'un prévôt et d'un lieutenant. — Celui de la
cavalerie, créé sous Charles IX, en 1565, avait un colonel-général de la cavij-
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