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- TABLE DES MATIÈRES.
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284 HISTOIRE DE L'ARMÉE
telets et une grande dague, sans épée; les seconds ou lanciers à pied, portaient
salade à visière, gantelets et espées de passol moyennement longues, roides et bien
tranchantes. Les archers avaient la salade sans visière, arc et trousse et espées assez
longuettes, roides, tranchantes, qui s'appellent espées batardes.
Les arbalétriers portaient la salade avec visière, mais très-relevée de manière
qu'ils puissent aisément assurer à leur joue leur arbrier (arbalète.) Ils étaient armés
d'une épée fort courte.
La France fut alors divisée en quatre districts militaires, ayant chacun un
chef sous le titre de capitaine-général. Le mémoire que nous venons de citer
fait connaître qu'il y avait un capitaine-général, chef supérieur de toute cette
infanterie; que les quatre autres, les capitaines-généraux choisis ordinaire-
ment parmi les plus grands seigneurs du royaume, recevaient 800 livres de gages
ordinaires, c'est-à-dire en temps de paix. A l'armée, on leur accordait une
indemnité pour leur suite, qui était composée d'une lance fournie et de deux
archers, en bon et suffisant habillement, lesquels n'étaient point compris au
nombre des dits francs-archers.—Chaque capitaine-général commandait quatre
mille hommes. Il avait sous ses ordres huit capitaines, commandant chacun
cinq cents hommes.
Le total des forces de la France s'éleva alors à soixante-cinq mille hommes,
dont dix-huit mille de cavalerie. Leur dépense annuelle coûtait à l'État 44 mil-
lions de notre monnaie.
Cette heureuse réforme produisit en peu de temps les plus heureux fruits.
L'agriculture, cette richesse inépuisable du sol français, devint florissante. Le
commerce s'accrut prodigieusement ; la civilisation, enfin, s'éleva rapidement
du sein de l'ordre et de la prospérité.
On doit regarder le mode adopté par Charles VII, dit Mazas, auquel nous
avons emprunté une partie des faits qui précèdent, comme le changement le plus
notable qui se soit opéré dans notre système militaire. Il fut pour les armées
françaises ce que les institutions de Marius avaient été pour les légions romaines,
et de même que la république n'eut plus à déplorer de désastres semblables
à ceux de la Trébie, de Trasimène et de Cannes, de même on ne connut plus
de revers aussi cruels que ceux de Crécy, de Poitiers et d'Azincourt. Bientôt
même la France reprit une supériorité si marquée sur l'Angleterre, que celle-
ci fut obligée de demander comme une faveur le renouvellement de la trêve.
Telles furent les institutions dues à la sagesse d'un souverain dont les pre-
chasse du sanglier, de la longueur d'une hallebarde, garni par un bout d'un fer large et pointu,
tranchant et large par le milieu.
La guisarme était également une sorte d'épieu, mais d'une forme différente, et qui faisait don-
ner le nom de guisarmiers à ceux qui s'en servaient.
Et vous avez lances aigües
Et guysarmes bien rémoullues. 1
La trousse était une espèce de carquois où les arbalétriers et les archers mettaient leurs traiti;
Ils devaient avoir au moins dix-huit traits. if
telets et une grande dague, sans épée; les seconds ou lanciers à pied, portaient
salade à visière, gantelets et espées de passol moyennement longues, roides et bien
tranchantes. Les archers avaient la salade sans visière, arc et trousse et espées assez
longuettes, roides, tranchantes, qui s'appellent espées batardes.
Les arbalétriers portaient la salade avec visière, mais très-relevée de manière
qu'ils puissent aisément assurer à leur joue leur arbrier (arbalète.) Ils étaient armés
d'une épée fort courte.
La France fut alors divisée en quatre districts militaires, ayant chacun un
chef sous le titre de capitaine-général. Le mémoire que nous venons de citer
fait connaître qu'il y avait un capitaine-général, chef supérieur de toute cette
infanterie; que les quatre autres, les capitaines-généraux choisis ordinaire-
ment parmi les plus grands seigneurs du royaume, recevaient 800 livres de gages
ordinaires, c'est-à-dire en temps de paix. A l'armée, on leur accordait une
indemnité pour leur suite, qui était composée d'une lance fournie et de deux
archers, en bon et suffisant habillement, lesquels n'étaient point compris au
nombre des dits francs-archers.—Chaque capitaine-général commandait quatre
mille hommes. Il avait sous ses ordres huit capitaines, commandant chacun
cinq cents hommes.
Le total des forces de la France s'éleva alors à soixante-cinq mille hommes,
dont dix-huit mille de cavalerie. Leur dépense annuelle coûtait à l'État 44 mil-
lions de notre monnaie.
Cette heureuse réforme produisit en peu de temps les plus heureux fruits.
L'agriculture, cette richesse inépuisable du sol français, devint florissante. Le
commerce s'accrut prodigieusement ; la civilisation, enfin, s'éleva rapidement
du sein de l'ordre et de la prospérité.
On doit regarder le mode adopté par Charles VII, dit Mazas, auquel nous
avons emprunté une partie des faits qui précèdent, comme le changement le plus
notable qui se soit opéré dans notre système militaire. Il fut pour les armées
françaises ce que les institutions de Marius avaient été pour les légions romaines,
et de même que la république n'eut plus à déplorer de désastres semblables
à ceux de la Trébie, de Trasimène et de Cannes, de même on ne connut plus
de revers aussi cruels que ceux de Crécy, de Poitiers et d'Azincourt. Bientôt
même la France reprit une supériorité si marquée sur l'Angleterre, que celle-
ci fut obligée de demander comme une faveur le renouvellement de la trêve.
Telles furent les institutions dues à la sagesse d'un souverain dont les pre-
chasse du sanglier, de la longueur d'une hallebarde, garni par un bout d'un fer large et pointu,
tranchant et large par le milieu.
La guisarme était également une sorte d'épieu, mais d'une forme différente, et qui faisait don-
ner le nom de guisarmiers à ceux qui s'en servaient.
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