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- TABLE DES MATIÈRES.
- TOME DEUXIÈME
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216 HISTOIRE DE L'ARMÉE
d'une ruine certaine, et lui servirent à déployer ses talents militaires. Alar- q
mé de l'arrivée sur la Saale des princes de Soubise et d'Hilburghausen, il
quitta son camp de Bernstadsel pour combattre l'armée des Français et des
Cercles, ou mourir dans ses rangs les armes à la main.
Le 19 septembre, il arma Erfurth avec trente-deux bataillons et quarante-
trois escadrons des troupes les plus disciplinées et les mieux commandées
qu'on eût vues en Europe. A son approche, le prince de Soubise se retira à
Eisnach. Soubise, qui commandait l'armée française, était doué d'un courage
tranquille et ferme, mais il était d'une faiblesse d'esprit qui le rendait incapable
d'exercer un grand commandement, et surtout de résister à un adversaire
comme Frédéric. L'armée française et impériale avait été renforcée d'une
partie de celle du maréchal de Richelieu ; elle s'élevait à 50,000 hommes.
Frédéric, voulant se rapprocher de l'Elbe pour secourir Berlin, laissa à
Gotha le célèbre Seydlitz avec quinze escadrons en corps d'observation. Le
prince de Soubise se porta dès lors de sa personne sur Gotha avec tout son
quartier général, 8,000 grenadiers et une division de cavalerie. Mais à peine
y était-il installé, que Seydlitz, plaçant ses quinze escadrons sur un seul
rang, marcha hardiment sur le quartier général, qui se sauva en toute hâte
sur Eisnach. Les 8,000 grenadiers firent leur retraite, après quelques coups
de fusil, abandonnant les bagages et laissant plusieurs des leurs au pouvoir
des Prussiens. « Cet événement honteux, dit Napoléon, était le prélude de
Rosbach. Il justifie ce dire du général athénien : Quune armée de cerfs com-
mandée par un lion vaut mieux quune armée de lions commandée par un
cerf. » 8
Frédéric, en apprenant ce succès, et voyant que le général français refu-
sait tout combat, porta son quartier général à Bulstaedt. Pendant ce temps,
un corps de partisans autrichiens était entré dans la ville de Berlin, et l'avait
mise à contribution. Le prince de Soubise, excité par ce succès, passa ia,
Saale et porta son quartier général à Weissenfels. Frédéric l'y suivit; le
général français repassa alors le fleuve et prit une position avantageuse. Le
5 novembre, le roi se mit en marche pour l'attaquer; mais, arrivé à portée du
camp français, il rétrograda sur sa gauche et campa, la droite à Bedra, le i
centre à Schorlau, la gauche à Rosbach. En voyant ce mouvement de re-
traite, les princes de Soubise et d'Hilburghausen résolurent à leur tour'
d'attaquer et conçurent le projet de tourner la gauche du roi, sa droite eU
son centre leur paraissant trop fortement postés. Le 5 novembre ils exécu-i
tèrent ce mouvement sur trois colonnes et sans avant-garde, et, coupant laj
route de Weissenfels, ils gagnèrent celle de Mersbourg. Le prince de Soubise.
et les généraux alliés croyaient l'armée prussienne sous ses tentes. Le roi,
qui depuis deux heures observait leurs mouvements, prit ses dispositions pour*
tomber sur leurs flancs et leur tête, profitant des collines qui masquaient j
son mouvement. Le général Seydlitz, avec toute la cavalerie et plusieurs <
batteries d'artillerie légère, se porta sur l'extrême gauche, à la droite de «
Lunstedt. Le prince Henri, avec une brigade de six bataillons, se mit en ba- «
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d'une ruine certaine, et lui servirent à déployer ses talents militaires. Alar- q
mé de l'arrivée sur la Saale des princes de Soubise et d'Hilburghausen, il
quitta son camp de Bernstadsel pour combattre l'armée des Français et des
Cercles, ou mourir dans ses rangs les armes à la main.
Le 19 septembre, il arma Erfurth avec trente-deux bataillons et quarante-
trois escadrons des troupes les plus disciplinées et les mieux commandées
qu'on eût vues en Europe. A son approche, le prince de Soubise se retira à
Eisnach. Soubise, qui commandait l'armée française, était doué d'un courage
tranquille et ferme, mais il était d'une faiblesse d'esprit qui le rendait incapable
d'exercer un grand commandement, et surtout de résister à un adversaire
comme Frédéric. L'armée française et impériale avait été renforcée d'une
partie de celle du maréchal de Richelieu ; elle s'élevait à 50,000 hommes.
Frédéric, voulant se rapprocher de l'Elbe pour secourir Berlin, laissa à
Gotha le célèbre Seydlitz avec quinze escadrons en corps d'observation. Le
prince de Soubise se porta dès lors de sa personne sur Gotha avec tout son
quartier général, 8,000 grenadiers et une division de cavalerie. Mais à peine
y était-il installé, que Seydlitz, plaçant ses quinze escadrons sur un seul
rang, marcha hardiment sur le quartier général, qui se sauva en toute hâte
sur Eisnach. Les 8,000 grenadiers firent leur retraite, après quelques coups
de fusil, abandonnant les bagages et laissant plusieurs des leurs au pouvoir
des Prussiens. « Cet événement honteux, dit Napoléon, était le prélude de
Rosbach. Il justifie ce dire du général athénien : Quune armée de cerfs com-
mandée par un lion vaut mieux quune armée de lions commandée par un
cerf. » 8
Frédéric, en apprenant ce succès, et voyant que le général français refu-
sait tout combat, porta son quartier général à Bulstaedt. Pendant ce temps,
un corps de partisans autrichiens était entré dans la ville de Berlin, et l'avait
mise à contribution. Le prince de Soubise, excité par ce succès, passa ia,
Saale et porta son quartier général à Weissenfels. Frédéric l'y suivit; le
général français repassa alors le fleuve et prit une position avantageuse. Le
5 novembre, le roi se mit en marche pour l'attaquer; mais, arrivé à portée du
camp français, il rétrograda sur sa gauche et campa, la droite à Bedra, le i
centre à Schorlau, la gauche à Rosbach. En voyant ce mouvement de re-
traite, les princes de Soubise et d'Hilburghausen résolurent à leur tour'
d'attaquer et conçurent le projet de tourner la gauche du roi, sa droite eU
son centre leur paraissant trop fortement postés. Le 5 novembre ils exécu-i
tèrent ce mouvement sur trois colonnes et sans avant-garde, et, coupant laj
route de Weissenfels, ils gagnèrent celle de Mersbourg. Le prince de Soubise.
et les généraux alliés croyaient l'armée prussienne sous ses tentes. Le roi,
qui depuis deux heures observait leurs mouvements, prit ses dispositions pour*
tomber sur leurs flancs et leur tête, profitant des collines qui masquaient j
son mouvement. Le général Seydlitz, avec toute la cavalerie et plusieurs <
batteries d'artillerie légère, se porta sur l'extrême gauche, à la droite de «
Lunstedt. Le prince Henri, avec une brigade de six bataillons, se mit en ba- «
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