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- PREMIÈRE PARTIE MAMMIFÈRES
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- DEUXIÈME PARTIE OISEAUX
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- TROISIÈME PARTIE REPTILES ET POISSONS
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- QUATRIÈME PARTIE MOLLUSQUES. - CRUSTACÉS. - INSECTES.
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262 - REPTILES ET POISSONS.
bateau serait entraîné au fond des eaux. La baleine remonte bientôt pour
respirer; le harponneur, muni de lances, lui porte de nouvelles atteintes,
jusqu'à ce qu'affaiblie par la perte de son sang, on puisse en approcher
sans danger. On dirige ensuite son cadavre flottant vers le navire ; là il
est attaché le long de son flanc : alors des matelots, munis de chaussures
garnies de crampons de fer, montent sur son dos et coupent des carrés de
graisse qu'on hisse sur le pont; puis on arrache les fanons, enfin on aban-
donne la carcasse aux flots.
Cette pêche n'est point sans périls : bien des fois la baleine blessée ren-
verse ou brise d'un coup de queue le canot qui porte ses ennemis.
C'est au Groënland, au Spitzberg, dans labaiedeBaffin, etc., que se ren-
dent, tous les ans, les baleiniers; on poursuit maintenant les baleines dans
l'hémisphère austral, comme dans l'hémisphère boréal.
La baleine ne produit qu'un seul baleineau, qu'elle nourrit de son lait;
son affection pour lui est très grande ; en voici une preuve.
Une baleine et son petit étaient entrés dans un bras de mer où, par
l'effet du reflux, ils se trouvèrent bientôt renfermés. Les gens du pays, qui
du rivage avaient remarqué cela, s'approchèrent des deux cétacés au moyen
de leurs embarcations, et leur firent plusieurs blessures, en sorte que la
mer fut bientôt teinte de leur sang. Après avoir, à plusieurs reprises, essayé
vainement d'échapper, la mère parvint enfin à franchir le bas-fonds et se
trouva en sûreté dans la pleine mer ; mais son petit n'avait pu la suivre.
Elle ne put voir tranquillement le danger auquel il était exposé, et, vou-
lant partager son sort, si elle ne pouvait le sauver, elle s'élança de nouveau
dans les bas-fonds. Heureusement l'heure de la marée arriva, et ils par-
vinrent à s'échapper, non sans avoir reçu un grand nombre de blessures.
On a calculé qu'une baleine franche peut peser cent cinquante mille
kilogrammes. Sa masse est égale à celle de cent éléphants. Le choc d'une
baleine contre un vaisseau est égal à celui de soixante boulets de quarante-
huit.
LES NARVALS ET LES CACHALOTS 1
On appelle vulgairement le narval licorne de mer ; il ressemble au mar-
souin ; mais ce qui le distingue surtout, c'est une dent droite sillonnée
en spirale, souvent longue de plus de trois mètres et placée à l'extrémité
de sa mâchoire supérieure ; elle fournit un ivoire estimé. La longueur
totale de l'animal varie de cinq à six mètres; sa peau brillante, lisse et
sans écailles, offre un mélange de couleur fauve avec des taches noirâtres.
Il vit de poissons et de mollusques ; son huile passe pour être préférable
à celle de la haleine.
Les narvals nagent avec une si grande vitesse, que le plus souvent ils
échappent à toute poursuite, et voilà pourquoi il est si rare de prendre un
bateau serait entraîné au fond des eaux. La baleine remonte bientôt pour
respirer; le harponneur, muni de lances, lui porte de nouvelles atteintes,
jusqu'à ce qu'affaiblie par la perte de son sang, on puisse en approcher
sans danger. On dirige ensuite son cadavre flottant vers le navire ; là il
est attaché le long de son flanc : alors des matelots, munis de chaussures
garnies de crampons de fer, montent sur son dos et coupent des carrés de
graisse qu'on hisse sur le pont; puis on arrache les fanons, enfin on aban-
donne la carcasse aux flots.
Cette pêche n'est point sans périls : bien des fois la baleine blessée ren-
verse ou brise d'un coup de queue le canot qui porte ses ennemis.
C'est au Groënland, au Spitzberg, dans labaiedeBaffin, etc., que se ren-
dent, tous les ans, les baleiniers; on poursuit maintenant les baleines dans
l'hémisphère austral, comme dans l'hémisphère boréal.
La baleine ne produit qu'un seul baleineau, qu'elle nourrit de son lait;
son affection pour lui est très grande ; en voici une preuve.
Une baleine et son petit étaient entrés dans un bras de mer où, par
l'effet du reflux, ils se trouvèrent bientôt renfermés. Les gens du pays, qui
du rivage avaient remarqué cela, s'approchèrent des deux cétacés au moyen
de leurs embarcations, et leur firent plusieurs blessures, en sorte que la
mer fut bientôt teinte de leur sang. Après avoir, à plusieurs reprises, essayé
vainement d'échapper, la mère parvint enfin à franchir le bas-fonds et se
trouva en sûreté dans la pleine mer ; mais son petit n'avait pu la suivre.
Elle ne put voir tranquillement le danger auquel il était exposé, et, vou-
lant partager son sort, si elle ne pouvait le sauver, elle s'élança de nouveau
dans les bas-fonds. Heureusement l'heure de la marée arriva, et ils par-
vinrent à s'échapper, non sans avoir reçu un grand nombre de blessures.
On a calculé qu'une baleine franche peut peser cent cinquante mille
kilogrammes. Sa masse est égale à celle de cent éléphants. Le choc d'une
baleine contre un vaisseau est égal à celui de soixante boulets de quarante-
huit.
LES NARVALS ET LES CACHALOTS 1
On appelle vulgairement le narval licorne de mer ; il ressemble au mar-
souin ; mais ce qui le distingue surtout, c'est une dent droite sillonnée
en spirale, souvent longue de plus de trois mètres et placée à l'extrémité
de sa mâchoire supérieure ; elle fournit un ivoire estimé. La longueur
totale de l'animal varie de cinq à six mètres; sa peau brillante, lisse et
sans écailles, offre un mélange de couleur fauve avec des taches noirâtres.
Il vit de poissons et de mollusques ; son huile passe pour être préférable
à celle de la haleine.
Les narvals nagent avec une si grande vitesse, que le plus souvent ils
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