Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 février 1918 27 février 1918
Description : 1918/02/27 (T8,N728). 1918/02/27 (T8,N728).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384226
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
LA
1 tr ()£s
'GÈIH\S
N° 728
Paris, 27 février 1918. ,
QlIetin Quotidien de Presse Etrangère
SÇnfidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
■ U0Xli^ITAIKES
ï OÙ J* GUERRE spt
\le ueCldental. - PH ESSE AlleMANDE : Il
q. 1. gUerre se terminera daus la
""i elie a eOlnmen" En dépit de
ricaj., 1 la si tnation sur le
O0tre s «st sensihi
va t. r ierne-nt transfor-
p "Uccès de notre
, , u nlar,loe y ont cúnlribue pour
r:ltcePt: S e serait la négation de tou-
ftiilitclre' si ce
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Ioire UL' pc,,,,. nous Dar une suite
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1e la iign ?\ous sommes
C's -\'on c ( par notre
J'^tligarantir a -intégrit.p iUxerrienf' notre
V \n°Us assurera nr u de la l a-
\?tk ével) pement 11 de la ja-
nidus nisurel-a POUr l'avenir un
(îiacun de
ir £ rf ellem?^ ltlerjdra la paix
,1 ^ecKx ,ernagne (Lieutenant-
1 Y, 20.2 nhe* i?J ^i-sch-W 'estfalische
^|['8Kl^r^ses.
eanon du nom-
s r de nlehors d« ~m-
* qu caPture
s,emuînerïlj est certainementï
wN tte lePQrer de la flotte de la Bal-
tl V '6 trouve H
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'es Dfg*r Heval el à Helsingfors
'es; l" onr aInSI dire bloquée par
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eS^vir navales. Il est à
Sft ï'Jl Se r, signer à, fo -voir tomber
'lIIrfItUl ses a.Vires 0lent condam-
de Altsigner à. les Voir tomber
S'alarn il n'y
C^en ^er outre mesure de
S ^r(Jr'îadnrera l'enip mesure de
Y
autres préts à prendre
.Ii!'I) de e antres en Gantiers ;
^cei, A,est ?r UX de guerre
;q""u' les considéra-
VjA £ 1Sse lui POrter atteinte.
I SOM «°yer« rsses est plus
,;'t\tIq, ¡.t\f¡eflt l) Plus de soix'an te, dont
X S 2Uverr^ Prernier ordre. Les Al-
quèlm, dont
i j[i) le ^in'e e s quelque difficulté à
ywpera f9ii navires; la
d'm S1®- grands rava-
iS 5 ft1 N •>»? Une autre
it i. NOite risQue flotte russe
~sq dela flotte russe
:r1I St , plus loin-
i kdlel'hlelnS égards il nous serait
4 la tonf
CE (iui con"
^fhS^'ne el ,i?arche des événements
"it ^re,. tr)ute demmem? regrettable ;
> ii,
n<>iis
i?as ? ieçP0^vons nous
(nl 'Pa: que, es pires éventua-
,) nQil encore Pires qu'elles nel
Il S>r® Pirei, ne,'
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\'llein£ gèneral Allenby ne
il 'fi\¡ qnc re Allenbv ne
■K S e voie fel"
l'(ltq t t\(j'e S fel'
i\ °Ule' les On 0rrimunications
k communications
des Turcs avec l'Arabie. Les troupes otto-
manes échelonnées le long du chemin de fer
seront à la merci des forces arabes irrégu-
lières du roi du Hedjaz qui les harcèlent
depuis longtemps. Il est donc important de
savoir ce qui suivra l'avancé vers Jéricho.
Jusqu'à présent elle a progressé avec une
rapidité très encourageante, bien qu'elle
fût handicapée par un retour prématuré de
la saison des pluies. On verra qu'il est plus
difficile d'avancer au delà de Jéricho que
d'arriver jusqu'à cette ville ; mais peut-être
nous est-il permis d'espérer que le général
Allenby, poussé par son impétueux élan,
ira de l'avant.— (Ed.) Daily Chronicle, 23.2.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Russie. — LES PORTS DE LA BALTIQUE. —
La jeune démocratie russe peut-elle renon-
cer à l'héritage des provinces baltiques
que deux siècles d'histoire lui ont léguées ?
La statistique est là pour démontrer que
l'existence même de la Russie en dépend-
Dans les cinq années qui ont précédé la
guerre actuelle, l'exportation annuelle de
la Russie fut, en moyenne, de 1.501 mil-
lions de roubles, dont 452 millions exportés
par les ports de liai Baltique ; un tiers de
notre exportation se fait donc par la Bal-
tique. Quant à l'importation, elle se chiffre,
pour la même période, à 1.140 millions de
roubles ; la frontière terrestre prussienne
y entre pour 426 millions de roubles, et les
ports de la Baltique pour 383 millions. L'im-
portance de ces ports devient encore plus
significative lorsque nous comparons l'acti-
vité entre les différents ports russes. Odes-
sa considéré comme le plus important port
de la Mer Noire, a exporté, dans la période
mentionnée, 143 misions de roubles de
marchandises, tandis que Riga, dans le mê-
me laps de temps, en a exporté pour 284
millions : viennent ensuite les ports de
Libau, Windau et Reval. Les chiffres cités
plus haut démontrent, évidemment, qu'il ne
peut exister de Russie libre et indépen-
dante sans les ports de la Baltique. L'avan-
tage de leur possession n'échappe point
aux Allemands, qui pourraient monopoliser
le commerce de tout notre Est et le déve-
lopper même, à travers la Russie empri-
sonnée, jusque dans l'Asie qu'ils convoitent
si ardemment pour leur expansion com-
merciale. Par ce fait, la question cesse
d'être en quelque sorte locale, elle devient
mondiale. La plus grande partie des mar-
chandises françaises, anglaises et améri-
caines étaient importées par les ports de
la Baltique ; et si ces ports étaient réelle-
ment annexés par l'Allemagne, cette der-
nière aurait naturellement le contrôle sur
tout le commerce étranger. (L. Kafenhaus)
Vlast Naroda, 29.12/11.1.
FINANCES
Angleterre. — UNE NOUVELLE BANQUE : On
annonce que toutes les dispositions viennent
d'être prises en vue de la formation d'une
nouvelle banque,dont le but essentiel sera de
financer et de soutenir le développement des
principales industries métallurgiques du
pays. Cette banque, s'appuyant sur de puis-
sants intérêts, sera au capital d'environ
t 1 million. On se souviendra que la Metal-
gesellschaft avait formé une banque spé-
ciale pour financer ses diverses entreprises.
et que celle-ci put donner aux compagnies
affiliées une aide très efficace. Times, 23.2
Italie. — UN « INSTITUT NATIONAL POUR LE
CHANGE » est créé en Italie. La Gazzella C[-
ficiale en publie les Statuts : « Pendant la
durée de la guerre et pendant six mois
après la conclusion de la paix, l'Institut na-
tional pour le change sera seul autorisé à
négocier les effets sur l'étranger et, d'une
façon générale, toutes valeurs pouvant ser-
vir à effectuer des paiements hors d'Italie.
C'est lui qui sera exclusivement chargé de
l'achat des titres, des traites sur l'étranger,
des billets de banque étrangers, de la réali-
sation à l'étranger des titres étrangers et
de l'encaissement des coupons. L'Institut
fera les opérations de sa compétence non
seulement à Rome, mais dans toutes les
villes du Royaume dans lesquelles les Eta-
blissements de Crédit ont des succursales,
au moyen d'un consortium composé des
Banca d'Italia, Bance di Napoli, Banco di
Sicilia, Banca Commerciale Italiana, Banca
Italiana di Sconto et Banco di Roma.
Les étrangers et les personnes qui ne pour-
ront traiter directement avec ces Etablis-
sements pourront se servir de l'intermé-
diaire d'autres banques ou d'agents de
change qui devront transmettre tous les
effets ou valeurs en question à l'Institut
national et ne pourront en aucune manière
s'en servir pour des paiements à l'étran-
ger. » — Stampa, 22.2.
——— --
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
Suède et Allemagne. — D'importants jour-
naux allemands ont récemment publié un
télégramme [Cf. Bull. n° 710 p. 1, col. 3]
annonçant que l'Angleterre visait à créer
une ligne du Nord comprenant les pays
scandinaves, la Finlande et les provinces
baltiques. Sous l'impression de cette nou-
velle, le comte Ernst Reventlow a publié
dans la Deutsche Tageszeitung un article
dont les idées nous paraissent en contra-
diction avec les idées antérieures du même
publiciste et en contradiction aussi avec les
intérêts communs des petits Etats euro-
péens. Après avoir autrefois plaidé la cause
d'une Suède libre et forte et s'être gagné par
là bien des sympathies sincères dans notre
pays, le comte Reventlow proclame aujour-
d'hui que dans tout le domaine basique il
1 tr ()£s
'GÈIH\S
N° 728
Paris, 27 février 1918. ,
QlIetin Quotidien de Presse Etrangère
SÇnfidentiel
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
■ U0Xli^ITAIKES
ï OÙ J* GUERRE spt
\le ueCldental. - PH ESSE AlleMANDE : Il
q. 1. gUerre se terminera daus la
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O0tre s «st sensihi
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QUESTIONS ÉCONOMIQUES
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La jeune démocratie russe peut-elle renon-
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que deux siècles d'histoire lui ont léguées ?
La statistique est là pour démontrer que
l'existence même de la Russie en dépend-
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guerre actuelle, l'exportation annuelle de
la Russie fut, en moyenne, de 1.501 mil-
lions de roubles, dont 452 millions exportés
par les ports de liai Baltique ; un tiers de
notre exportation se fait donc par la Bal-
tique. Quant à l'importation, elle se chiffre,
pour la même période, à 1.140 millions de
roubles ; la frontière terrestre prussienne
y entre pour 426 millions de roubles, et les
ports de la Baltique pour 383 millions. L'im-
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significative lorsque nous comparons l'acti-
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sa considéré comme le plus important port
de la Mer Noire, a exporté, dans la période
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marchandises, tandis que Riga, dans le mê-
me laps de temps, en a exporté pour 284
millions : viennent ensuite les ports de
Libau, Windau et Reval. Les chiffres cités
plus haut démontrent, évidemment, qu'il ne
peut exister de Russie libre et indépen-
dante sans les ports de la Baltique. L'avan-
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aux Allemands, qui pourraient monopoliser
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villes du Royaume dans lesquelles les Eta-
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au moyen d'un consortium composé des
Banca d'Italia, Bance di Napoli, Banco di
Sicilia, Banca Commerciale Italiana, Banca
Italiana di Sconto et Banco di Roma.
Les étrangers et les personnes qui ne pour-
ront traiter directement avec ces Etablis-
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change qui devront transmettre tous les
effets ou valeurs en question à l'Institut
national et ne pourront en aucune manière
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ger. » — Stampa, 22.2.
——— --
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
RAPPORTS ENTRE BELLIGERANTS
ET NEUTRES
Suède et Allemagne. — D'importants jour-
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une ligne du Nord comprenant les pays
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baltiques. Sous l'impression de cette nou-
velle, le comte Ernst Reventlow a publié
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là bien des sympathies sincères dans notre
pays, le comte Reventlow proclame aujour-
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