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écrire en coniequence à M. l'archevêque. Le pré-,
làt a répondu au roi que l'admission ne dépen-
doit pas de lui , mais du chapitre. Sur la con-
noissance que celui-ci a reçue des intentions du
roi , il s'est assemblé. Le doyen , pour faire fit
cour, a proposé d'accorder une diftinétion à ce
candidat en faveur du nom auguste qu'il porte,
& comme par acclamation on est convenu que
M. l'abbé dé Bourbon , (ans avoir fait de stage r
feroit reçu chanoine honoraire, ce qui a été fait..
Il quitte la maison de Saint-Magloire , va loger
dans le cloître , se propose d'assister régulière-
ment aux offices ; & il aura des lettres de grand-
vicaire, dès que son. âge le lui permettra; il
n'est pas encore prêtre, & n'a que vingt-deux,
ans.
2.9 Mars. Les couplets criminels dont on a
parlé font au nombre de sept : ils ne partent vrai-
semblablement pas de la même main qui a com-
posé les précédents : ils font mieux faits ; on y
respecte le roi ; on y en fait même l'éloge, 8c
la satire qu'ils contiennent porte principalement
sur la dépravation des mœurs de la cour , sur
les Polignac, les Polastron ; & Mad. la princesse
de Lamballe n'y est pas non plus épargnée, fous
la qualité de surintendante. -
On a fait aussi une chanson sur Mad. la com-
teÍfe de Châlons , née d'Andlau par Ion pere , &
Polastron par sa mere. C'est une des plus jolies
femmes de la cour, adorée autrefois par le duc
de Coigny ; ce qui faisoit dire dans la lettre da
marvuis de Caraccioli : l'idolâtrée comtesse de Châ-
lons traîne après elle son captif. Ce [eigneur s'en
est dégoûté, l'a quirtée, & il paroît qu'elle ri* £
jouit manqué .d'amants depuis, ce qui fait le
écrire en coniequence à M. l'archevêque. Le pré-,
làt a répondu au roi que l'admission ne dépen-
doit pas de lui , mais du chapitre. Sur la con-
noissance que celui-ci a reçue des intentions du
roi , il s'est assemblé. Le doyen , pour faire fit
cour, a proposé d'accorder une diftinétion à ce
candidat en faveur du nom auguste qu'il porte,
& comme par acclamation on est convenu que
M. l'abbé dé Bourbon , (ans avoir fait de stage r
feroit reçu chanoine honoraire, ce qui a été fait..
Il quitte la maison de Saint-Magloire , va loger
dans le cloître , se propose d'assister régulière-
ment aux offices ; & il aura des lettres de grand-
vicaire, dès que son. âge le lui permettra; il
n'est pas encore prêtre, & n'a que vingt-deux,
ans.
2.9 Mars. Les couplets criminels dont on a
parlé font au nombre de sept : ils ne partent vrai-
semblablement pas de la même main qui a com-
posé les précédents : ils font mieux faits ; on y
respecte le roi ; on y en fait même l'éloge, 8c
la satire qu'ils contiennent porte principalement
sur la dépravation des mœurs de la cour , sur
les Polignac, les Polastron ; & Mad. la princesse
de Lamballe n'y est pas non plus épargnée, fous
la qualité de surintendante. -
On a fait aussi une chanson sur Mad. la com-
teÍfe de Châlons , née d'Andlau par Ion pere , &
Polastron par sa mere. C'est une des plus jolies
femmes de la cour, adorée autrefois par le duc
de Coigny ; ce qui faisoit dire dans la lettre da
marvuis de Caraccioli : l'idolâtrée comtesse de Châ-
lons traîne après elle son captif. Ce [eigneur s'en
est dégoûté, l'a quirtée, & il paroît qu'elle ri* £
jouit manqué .d'amants depuis, ce qui fait le
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