Titre : Journal officiel de la République française. Lois et décrets
Éditeur : Journaux officiels (Paris)
Date d'édition : 1915-03-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378481r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 640344 Nombre total de vues : 640344
Description : 06 mars 1915 06 mars 1915
Description : 1915/03/06 (A47,N64). 1915/03/06 (A47,N64).
Description : Note : GG14181. Note : GG14181.
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Ministères des Affaires... Collection numérique : Ministères des Affaires étrangères
Description : Collection numérique : Traités, accords et... Collection numérique : Traités, accords et conventions
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IIIe République (1870-1914)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : IVe République (1946-1958)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63356612
Source : DILA, 2009-100524
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
6 Mars 1915 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 1171
Navarre (R.-A.-N.), mIe 1443, maréchal des
logis au 24e rég. de dragons : très belle con-
duite au feu le 4 novembre. Pendant l'absence
de son officier en mission, exerçait le com-
mandement du peloton isolé, à la disposition
de l'infanterie. A donné le plus bel exemple de
courage et de sang-froid, maintenant le calme
et assurant les soins à ses hommes frappés par
l'explosion d'un gros projectile tombé dans
leurs rangs.
Boyer (Martial), cavalier de ire classe au
2oe reg. de dragons, mie 2373 : séparé de son
régiment, a suivi, du 22 août au b septembre,
Un régiment d'infanterie avec lequel il a com-
battu sac au dos. A chargé trois fois à la baïon-
nette, considéré par son capitaine de compa-
gnie comme son soldat le plus brave au feu.
Rentré à son corps, s'est vaillamment com-
porté aux combats des 1er et 2 novembre,
Blessé le 11 et ne pouvant plus tirer, est resté
Près de ses camarades leur passant des car-
touches.
Roy (G.-M.\ mle 4755, maréchal des logis chef
au groupe des batteries à cheval d'une division
de cavalerie (33e d'artillerie) : a donné le plus
bel exemple de calma, d'énergie et de courage
en diverses circonstances, notamment le 9 sep-
tembre en dégageant ses avant-trains pris sous
le feu de l'ennemi et le 25 septembre où mal-
gré de grosses pertes, il réussit à emmener
son matériel.
Baudry, maréchal des logis au 45e rég.. d'ar-
tillerie : a f¡\it preuve du plus grand courage
en dirigeant pendant plusieurs -jours le tir de
mortiers de 15 dans les tranchées de première
ligne, sous un feu intense. Après avoir enlevé
ses pièces est revenu faire le coup de feu avec
les fantassins.
Miermont, adjudant au 321e rég. d'infanterie :
a montré en toutes circonstances la plus grande
bravoure ; blessé, a continué à exercer son
commandement sans faiblir donnant à ses
hommes l'exemple d'un beau courage.
Fougère, adjudant-chef au 305e rég. d'infan-
terie : blessé les 6 et 13 septembre 1914, revenu
au front, s'est de nouveau distingué dans les
opérations des 12 et 13 janvier 1915.
Pinelli (J.-N.), mle 4193, adjudant au rég. de
tirailleurs marocains : excellent et ancien sous-
officier. d'un courage et d'un dévouement ab-
solus. Grièvement blessé en septembre, a re-
joint le front aussitôt guéri et s'est de nouveau
signalé par sa brillante attitude au feu.
Kaddour ben Mohamed. mle 510, soldat de
lre classe au rég. de tirailleurs marocains :
excellent soldat d'une bravoure et d'un dévoue-
ment à toute épreuve. Blessé gravement au
nebut de septembre, a rejoint le front aussitôt
guéri et n'a cessé de se signaler depuis en tou-
tes occasions.
Auvert (C.-M.), sergent au 114e rég. d'infan-
terie : chargé spécialement du maniement
d'un mortier, a su, grâce à son ingéniosité et à
une activité inlassable, tirer de cet engin le
Parti le plus efficace ; a été grièvement blessé
une balle à la tête au moment où il observait
les effets des projectiles qu'il lançait dans les
tranchées ennemies.
Hatterer(J.-c.), deuxième sapeur mineur, com-
pagnie 9/1 du 6e rég. du génie : sapeur d'une
fUdace à toute épreuve. A été blessé en première
ligne le 19 novembre. Revenu sur le front le
5 janvier, a été de nouveau grièvement blessé le
février par une bombe allemande au moment
où Il progressait en sape en avant des tran-
chées françaises.
(Pour prendre rang du 12 février 1915.)
9^® (Célestin), mIe 3340, chasseur au
lQpbataillon de chasseurs à pied. groupe cy-
cli * le de la 4e division de cavalerie : blessé le
d septembre. Blessé le 2 février à la tranchée
b e première ligne. A fait preuve, en de nom-
reuses circonstances, de courage et de dé-
vouement en allant chercher seul des blessés
Sous un feu violent.
Magnin (François), caporal au 8e rég. de
marche ne zouaves (3e zouaves) : le 16 janvier,
les ai??naant une escouade chargée de remplir
le abris Pour l'exécution d'un bond en avant.
a été grièvement blessé par une balle qui lui a
fait sauter les deux yeux et lui a traversé le
nez conservé tout son sang-froid attendant,
vau sSee Pendre, son évacuation, qui ne pou-
vait en faire que de nuit, donnant .-a. tous un
magnifique exemple de calme et de résigna-
tion.
Neveu (G.-P.), maréchal des logis au 54e rég.
d'artillerie : a montré de réelles qualités mili-
taires au cours de la campagne. A fait preuve
de brillante valeur en allant le 5 septembre,
sous un feu très violent, établir la liaison entre
la batterie et un régiment d'infanterie. Atteint
au cours de cette mission de balles de mitrail-
leuses aux deux genoux, a tenu à revenir sur le
front avant d'être complètement guéri.
Callet (L.-J.), soldat au 299e rég. d'infanterie :
faisant partie volontairement d'une reconnais-
sance exécutée le Dl janvier, est entré le pre-
mier dans un village occupé par l'ennemi après
avoir reçu l'ordre de ne pas tirer. S'est appro-
ché à moins de 30 mètres de la sentinelle
allemande, est revenu rendre compte de ce
qu'il avait vu et a été grièvement blessé en
accomplissant une deuxième mission péril-
leuse.
Simon (Ch.-P.-A.), maréchal des logis au
2e escadron du 8e rég. de dragons, détaché au
230e rég. d'infanterie : a fait preuve en toutes
-circonstances depuis le début de la campagne,
de sang-froid, d'énergie et d'un courage à toute
épreuve, notamment le 8 février, étant attaqué
avec un autre sous-officier et 16 cavaliers, par
une troupe ennemie d'environ 60 à 80 fantas-
sins, qui cherchaient à l'envelopper, a pu, par
son sang-froid, dégager sa troupe. Est resté lui-
même le dernier sous un feu violent avec deux
cavaliers, dont un blessé, pour ramener un bri-
gadier grièvement blessé.
Fournier (M.-J.), maréchal des logis au. 2e es-
cadron du 8e rég. de dragons, détaché au
230e rég. d'infanterie : chef de patrouille, le
8 février, a fait preuve du plus audacieux cou-
rage en entraînant ses hommes pour recon-
nattre un ennemi très supérieur en nombre et
a été grièvement blessé.
Bourguignon (Ch.-J.-D.), brigadier au 2e esca-
dron du 8e rég. de dragons, détaché au 230e rég.
d'infanterie : a toujours fait preuve d'un allant
et d'un courage à toute épreuve. Le 12 septem-
bre, s'est glissé derrière des haies et a passé
une rivière en se mettant à l'eau pour tirer sur
un groupe d'officiers allemands; en a blessé
un. Le 8 février, blessé grièvement, a montré le
plus grand courage en suppliant ses camarades
de l'abandonner pour ne pas les exposer au feu
nourri de l'ennemi et au risque d'être pris par
lui.
Bairet (C.-A.), sergent au 171e rég. d'infante-
rie : commandant le détachement de tête d'une
d'une colonne d'attaque, ayant perdu une par-
tie de son effectif dans l'entonnoir où il s'était
introduit, n'a pas hésité à se jeter avec sept hom-
mes dans une tranchée allemande et s'y est
maintenu jusqu'à l'arrivée des renforts; s'est
dépensé sans compter dans la tranchée con-
quise, rejetant aux Allemands avant éclatement
les grenades qu'ils envoyaient et n'a évacué la
tranchée qu'avec les derniers hommes. A été
grièvement blessé. S'est déjà distingué lors
d'une précédente attaque qu'il commandait, en
rapportant dans nos lignes, sous un feu vio-
lent, un de ses hommes blessés.
Michel {A.-CJ, sergent, compagnie 26/5 du
10e rég. du génie, mle 73 : blessé grièvement le
11 décembre, a subi l'amputation de la jambe
gauche. Excellent sous-officier.
Marcel, mle 3509, soldat de -1re classe au
95e, d'infanterie : a continué à servir une
95e rég.
mitrailleuse sous le feu de l'ennemi jusqu'au
dernier moment. A été atteint à la jambe d'une
blessure qui nécessitera probablement l'ampu-
tation du membre.
Leduc (Alphonse), deuxième canonnier servant
réserviste au 5e rég. d'artillerie à pied : a montré
depuis le début de la campagne un courage et
un zèle à toute épreuve, remplissant ses fonc-
tions de servant avec le plus grand calme,
même sous le feu de l'ennemi et donnant ainsi
constamment à ses camarades l'exemple du
devoir. A été blessé très grièvement au bras
droit le 16 janvier 1915.
Laulhé (Léon), mIe 5132, caporal tambour
au 18e rég. d'infanterie : s'est bravement battu
dans un combat sous bois. A été blessé et am-
puté du bras droit.
Laborde Médevielle (Augustin), mIe 2035,
soldat de 2e classe au 18e régiment d'infante-
rie : s'est bravement battu au cours des com-
bats du 25 et du 26. Blessé, a été amputé du bras
t dreit.
Mogaburu (J.-P.), soldat de 1" classe au
18e rég. d'infanterie, mie 02973 : s'est brave-
ment battu dans un combat sous bois. A été
blessé et amputé du bras droit.
Guieysse (Paul), mie 5863, soldat de 2e classe
au 18e rég. d'infanterie : engagé volontaire. Très
belle conduite au feu. A été blesse et amputé
de la jambe gauche.
Gelibert(J.-B.-J.), mlc 5932, soldat de 2e classe
au 18e rég. d'infanterie : très belle conduite au
feu au cours d'une attaque. A été blessé et am-
puté du bras droit.
Dudé (Georges), soldat de 2e classe au 2e rég.
mixte de zouaves et tirailleurs, 2e bataillon du
4e zouaves : soldat particulièrement méritant.
A été grièvement blessé en entraînant ses ca-
marades à l'attaque le 2 novembre 1914 et a été
pour tous le plus bel exemple d'énergie et de
dévouement. A subi l'amputation de la cuisse
gauche.
Bourdon (Edgard), mie 016835, adjudant au
254" rég. d'infanterie : le 29 janvier, a fait preuve
de sang-froid et d'abnégation pn s'élançant
pour éteindre la mèche d'une mine lancée sur
le secteur qu'il occupait; a été blessé à ce mo-
ment à la tête et aux reins par l'explosion d'une
autre mine.
(Pour prendre rang du 13 février 1915.)
Confolens (Aimé), caporal fourrier au 68e rég.
d'infanterie : venu du service auxiliaire a, en de
nombreuses circonstances donné des preuves
de bravoure et d'intelligente initiative dans
l'exécution de reconnaissances sur les tran-
chées ennemies. S'est particulièrement distin-
gué aux combats des 16 et 17 décembre où il
s'est oHert pour porter à l'artillerie un rensei-
gnement important qui a permis un tir très
efficace, et cela sous un feu très vif d'infanterie
et d'artillerie, en suivant un cheminement où
deux de ses camarades avaient trouvé la mort.
(Pour prendre rang du 14 février 1915.)
Morot (M.-L.), maréchal des logis au 60e rég.
d'artillerie : a eu les deux bras brisés au com-
bat du 2 octobre. A été amputé à la suite de
cette blessure du bras droit au-dessus du
coude. Excellent sous-officier.
Merdrignac (P.-M.), caporal au 47e rég. d'in-
fanterie : ayant été blessé par un éclat d'obus
qui l'a privé de la main droite et a nécessité
l'amputation de quatre doigts de l'autre main
ainsi que d'une cuisse, a donné un exemple
tout à fait remarquable de résistance à la dou-
leur physique et de résignation enjouée,
d'abord dans sa compagnie et ensuite à l'am-
bulance où il s'est employé à affermir le moral
et la bonne humeur de ses camarades.
Roche (Alfred), soldat de 2e classe au 295e rég.
d'infanterie : pendant le combat du 25 janvier
1915, s'est porté résolument à la*tète de sa sec-
tion pour regagner pied à pied le terrain perdu
et a tué quatre Allemands dans un combat
corps à corps.
Forest (Augustin), soldat de 2e classe au
295e rég. d'infanterie : a fait preuve de beau-
coup de sang-froid dans le combat du 25 jan-
vier. S'est montré tireur d'élite en abattant dix
Allemands en douze coups de fusil. Bien que
blessé à la main, ayant deux doigts coupés,
exhortait ses camarades à la lutte, donnant
ainsi le plus bel exemple de courage et d'éner-
gie.
Moreau (L.-J.), caporal au 295e rég. d'infante-
rie : pendant le combat du 25 janvier, a fait
preuve de beaucoup de courage et de sang-froid.
Blessé d'une balle, a continué à combattre,
abattant personnellement quatre Allemands.
Glandières (A.-M.), sergent au 281e rég. d'in-
fanterie : s'est bravement porté, avec sa demi-
section, à l'assaut d'une maison occupée par
l'ennemi, a été atteint d'une blessure horrible
faite par une balle retournée; a été amputé du
bras droit à la suite de cette blessure et a fait
preuve d'un stoïcisme admirable.
Seurre (P.-M.), no mle 7954, caporal au 133e rég.
d'infanterie : a exposé courageusement et volon-
tairement sa vie en allant, à quelques mètres
des tranchées allemandes, reprendre le corps de
son colonel. Pendant deux jours consécutifs, a
renouvelé trois fois sa tentative pleine de dan-
ger, sous les balles ennemies, malgré le clair
ae lune et un froid très vif. A pleinement
réussi.
Paolini (Ange), adjudant au 46e bataillon de
Navarre (R.-A.-N.), mIe 1443, maréchal des
logis au 24e rég. de dragons : très belle con-
duite au feu le 4 novembre. Pendant l'absence
de son officier en mission, exerçait le com-
mandement du peloton isolé, à la disposition
de l'infanterie. A donné le plus bel exemple de
courage et de sang-froid, maintenant le calme
et assurant les soins à ses hommes frappés par
l'explosion d'un gros projectile tombé dans
leurs rangs.
Boyer (Martial), cavalier de ire classe au
2oe reg. de dragons, mie 2373 : séparé de son
régiment, a suivi, du 22 août au b septembre,
Un régiment d'infanterie avec lequel il a com-
battu sac au dos. A chargé trois fois à la baïon-
nette, considéré par son capitaine de compa-
gnie comme son soldat le plus brave au feu.
Rentré à son corps, s'est vaillamment com-
porté aux combats des 1er et 2 novembre,
Blessé le 11 et ne pouvant plus tirer, est resté
Près de ses camarades leur passant des car-
touches.
Roy (G.-M.\ mle 4755, maréchal des logis chef
au groupe des batteries à cheval d'une division
de cavalerie (33e d'artillerie) : a donné le plus
bel exemple de calma, d'énergie et de courage
en diverses circonstances, notamment le 9 sep-
tembre en dégageant ses avant-trains pris sous
le feu de l'ennemi et le 25 septembre où mal-
gré de grosses pertes, il réussit à emmener
son matériel.
Baudry, maréchal des logis au 45e rég.. d'ar-
tillerie : a f¡\it preuve du plus grand courage
en dirigeant pendant plusieurs -jours le tir de
mortiers de 15 dans les tranchées de première
ligne, sous un feu intense. Après avoir enlevé
ses pièces est revenu faire le coup de feu avec
les fantassins.
Miermont, adjudant au 321e rég. d'infanterie :
a montré en toutes circonstances la plus grande
bravoure ; blessé, a continué à exercer son
commandement sans faiblir donnant à ses
hommes l'exemple d'un beau courage.
Fougère, adjudant-chef au 305e rég. d'infan-
terie : blessé les 6 et 13 septembre 1914, revenu
au front, s'est de nouveau distingué dans les
opérations des 12 et 13 janvier 1915.
Pinelli (J.-N.), mle 4193, adjudant au rég. de
tirailleurs marocains : excellent et ancien sous-
officier. d'un courage et d'un dévouement ab-
solus. Grièvement blessé en septembre, a re-
joint le front aussitôt guéri et s'est de nouveau
signalé par sa brillante attitude au feu.
Kaddour ben Mohamed. mle 510, soldat de
lre classe au rég. de tirailleurs marocains :
excellent soldat d'une bravoure et d'un dévoue-
ment à toute épreuve. Blessé gravement au
nebut de septembre, a rejoint le front aussitôt
guéri et n'a cessé de se signaler depuis en tou-
tes occasions.
Auvert (C.-M.), sergent au 114e rég. d'infan-
terie : chargé spécialement du maniement
d'un mortier, a su, grâce à son ingéniosité et à
une activité inlassable, tirer de cet engin le
Parti le plus efficace ; a été grièvement blessé
une balle à la tête au moment où il observait
les effets des projectiles qu'il lançait dans les
tranchées ennemies.
Hatterer(J.-c.), deuxième sapeur mineur, com-
pagnie 9/1 du 6e rég. du génie : sapeur d'une
fUdace à toute épreuve. A été blessé en première
ligne le 19 novembre. Revenu sur le front le
5 janvier, a été de nouveau grièvement blessé le
février par une bombe allemande au moment
où Il progressait en sape en avant des tran-
chées françaises.
(Pour prendre rang du 12 février 1915.)
9^® (Célestin), mIe 3340, chasseur au
lQpbataillon de chasseurs à pied. groupe cy-
cli * le de la 4e division de cavalerie : blessé le
d septembre. Blessé le 2 février à la tranchée
b e première ligne. A fait preuve, en de nom-
reuses circonstances, de courage et de dé-
vouement en allant chercher seul des blessés
Sous un feu violent.
Magnin (François), caporal au 8e rég. de
marche ne zouaves (3e zouaves) : le 16 janvier,
les ai??naant une escouade chargée de remplir
le abris Pour l'exécution d'un bond en avant.
a été grièvement blessé par une balle qui lui a
fait sauter les deux yeux et lui a traversé le
nez conservé tout son sang-froid attendant,
vau sSee Pendre, son évacuation, qui ne pou-
vait en faire que de nuit, donnant .-a. tous un
magnifique exemple de calme et de résigna-
tion.
Neveu (G.-P.), maréchal des logis au 54e rég.
d'artillerie : a montré de réelles qualités mili-
taires au cours de la campagne. A fait preuve
de brillante valeur en allant le 5 septembre,
sous un feu très violent, établir la liaison entre
la batterie et un régiment d'infanterie. Atteint
au cours de cette mission de balles de mitrail-
leuses aux deux genoux, a tenu à revenir sur le
front avant d'être complètement guéri.
Callet (L.-J.), soldat au 299e rég. d'infanterie :
faisant partie volontairement d'une reconnais-
sance exécutée le Dl janvier, est entré le pre-
mier dans un village occupé par l'ennemi après
avoir reçu l'ordre de ne pas tirer. S'est appro-
ché à moins de 30 mètres de la sentinelle
allemande, est revenu rendre compte de ce
qu'il avait vu et a été grièvement blessé en
accomplissant une deuxième mission péril-
leuse.
Simon (Ch.-P.-A.), maréchal des logis au
2e escadron du 8e rég. de dragons, détaché au
230e rég. d'infanterie : a fait preuve en toutes
-circonstances depuis le début de la campagne,
de sang-froid, d'énergie et d'un courage à toute
épreuve, notamment le 8 février, étant attaqué
avec un autre sous-officier et 16 cavaliers, par
une troupe ennemie d'environ 60 à 80 fantas-
sins, qui cherchaient à l'envelopper, a pu, par
son sang-froid, dégager sa troupe. Est resté lui-
même le dernier sous un feu violent avec deux
cavaliers, dont un blessé, pour ramener un bri-
gadier grièvement blessé.
Fournier (M.-J.), maréchal des logis au. 2e es-
cadron du 8e rég. de dragons, détaché au
230e rég. d'infanterie : chef de patrouille, le
8 février, a fait preuve du plus audacieux cou-
rage en entraînant ses hommes pour recon-
nattre un ennemi très supérieur en nombre et
a été grièvement blessé.
Bourguignon (Ch.-J.-D.), brigadier au 2e esca-
dron du 8e rég. de dragons, détaché au 230e rég.
d'infanterie : a toujours fait preuve d'un allant
et d'un courage à toute épreuve. Le 12 septem-
bre, s'est glissé derrière des haies et a passé
une rivière en se mettant à l'eau pour tirer sur
un groupe d'officiers allemands; en a blessé
un. Le 8 février, blessé grièvement, a montré le
plus grand courage en suppliant ses camarades
de l'abandonner pour ne pas les exposer au feu
nourri de l'ennemi et au risque d'être pris par
lui.
Bairet (C.-A.), sergent au 171e rég. d'infante-
rie : commandant le détachement de tête d'une
d'une colonne d'attaque, ayant perdu une par-
tie de son effectif dans l'entonnoir où il s'était
introduit, n'a pas hésité à se jeter avec sept hom-
mes dans une tranchée allemande et s'y est
maintenu jusqu'à l'arrivée des renforts; s'est
dépensé sans compter dans la tranchée con-
quise, rejetant aux Allemands avant éclatement
les grenades qu'ils envoyaient et n'a évacué la
tranchée qu'avec les derniers hommes. A été
grièvement blessé. S'est déjà distingué lors
d'une précédente attaque qu'il commandait, en
rapportant dans nos lignes, sous un feu vio-
lent, un de ses hommes blessés.
Michel {A.-CJ, sergent, compagnie 26/5 du
10e rég. du génie, mle 73 : blessé grièvement le
11 décembre, a subi l'amputation de la jambe
gauche. Excellent sous-officier.
Marcel, mle 3509, soldat de -1re classe au
95e, d'infanterie : a continué à servir une
95e rég.
mitrailleuse sous le feu de l'ennemi jusqu'au
dernier moment. A été atteint à la jambe d'une
blessure qui nécessitera probablement l'ampu-
tation du membre.
Leduc (Alphonse), deuxième canonnier servant
réserviste au 5e rég. d'artillerie à pied : a montré
depuis le début de la campagne un courage et
un zèle à toute épreuve, remplissant ses fonc-
tions de servant avec le plus grand calme,
même sous le feu de l'ennemi et donnant ainsi
constamment à ses camarades l'exemple du
devoir. A été blessé très grièvement au bras
droit le 16 janvier 1915.
Laulhé (Léon), mIe 5132, caporal tambour
au 18e rég. d'infanterie : s'est bravement battu
dans un combat sous bois. A été blessé et am-
puté du bras droit.
Laborde Médevielle (Augustin), mIe 2035,
soldat de 2e classe au 18e régiment d'infante-
rie : s'est bravement battu au cours des com-
bats du 25 et du 26. Blessé, a été amputé du bras
t dreit.
Mogaburu (J.-P.), soldat de 1" classe au
18e rég. d'infanterie, mie 02973 : s'est brave-
ment battu dans un combat sous bois. A été
blessé et amputé du bras droit.
Guieysse (Paul), mie 5863, soldat de 2e classe
au 18e rég. d'infanterie : engagé volontaire. Très
belle conduite au feu. A été blesse et amputé
de la jambe gauche.
Gelibert(J.-B.-J.), mlc 5932, soldat de 2e classe
au 18e rég. d'infanterie : très belle conduite au
feu au cours d'une attaque. A été blessé et am-
puté du bras droit.
Dudé (Georges), soldat de 2e classe au 2e rég.
mixte de zouaves et tirailleurs, 2e bataillon du
4e zouaves : soldat particulièrement méritant.
A été grièvement blessé en entraînant ses ca-
marades à l'attaque le 2 novembre 1914 et a été
pour tous le plus bel exemple d'énergie et de
dévouement. A subi l'amputation de la cuisse
gauche.
Bourdon (Edgard), mie 016835, adjudant au
254" rég. d'infanterie : le 29 janvier, a fait preuve
de sang-froid et d'abnégation pn s'élançant
pour éteindre la mèche d'une mine lancée sur
le secteur qu'il occupait; a été blessé à ce mo-
ment à la tête et aux reins par l'explosion d'une
autre mine.
(Pour prendre rang du 13 février 1915.)
Confolens (Aimé), caporal fourrier au 68e rég.
d'infanterie : venu du service auxiliaire a, en de
nombreuses circonstances donné des preuves
de bravoure et d'intelligente initiative dans
l'exécution de reconnaissances sur les tran-
chées ennemies. S'est particulièrement distin-
gué aux combats des 16 et 17 décembre où il
s'est oHert pour porter à l'artillerie un rensei-
gnement important qui a permis un tir très
efficace, et cela sous un feu très vif d'infanterie
et d'artillerie, en suivant un cheminement où
deux de ses camarades avaient trouvé la mort.
(Pour prendre rang du 14 février 1915.)
Morot (M.-L.), maréchal des logis au 60e rég.
d'artillerie : a eu les deux bras brisés au com-
bat du 2 octobre. A été amputé à la suite de
cette blessure du bras droit au-dessus du
coude. Excellent sous-officier.
Merdrignac (P.-M.), caporal au 47e rég. d'in-
fanterie : ayant été blessé par un éclat d'obus
qui l'a privé de la main droite et a nécessité
l'amputation de quatre doigts de l'autre main
ainsi que d'une cuisse, a donné un exemple
tout à fait remarquable de résistance à la dou-
leur physique et de résignation enjouée,
d'abord dans sa compagnie et ensuite à l'am-
bulance où il s'est employé à affermir le moral
et la bonne humeur de ses camarades.
Roche (Alfred), soldat de 2e classe au 295e rég.
d'infanterie : pendant le combat du 25 janvier
1915, s'est porté résolument à la*tète de sa sec-
tion pour regagner pied à pied le terrain perdu
et a tué quatre Allemands dans un combat
corps à corps.
Forest (Augustin), soldat de 2e classe au
295e rég. d'infanterie : a fait preuve de beau-
coup de sang-froid dans le combat du 25 jan-
vier. S'est montré tireur d'élite en abattant dix
Allemands en douze coups de fusil. Bien que
blessé à la main, ayant deux doigts coupés,
exhortait ses camarades à la lutte, donnant
ainsi le plus bel exemple de courage et d'éner-
gie.
Moreau (L.-J.), caporal au 295e rég. d'infante-
rie : pendant le combat du 25 janvier, a fait
preuve de beaucoup de courage et de sang-froid.
Blessé d'une balle, a continué à combattre,
abattant personnellement quatre Allemands.
Glandières (A.-M.), sergent au 281e rég. d'in-
fanterie : s'est bravement porté, avec sa demi-
section, à l'assaut d'une maison occupée par
l'ennemi, a été atteint d'une blessure horrible
faite par une balle retournée; a été amputé du
bras droit à la suite de cette blessure et a fait
preuve d'un stoïcisme admirable.
Seurre (P.-M.), no mle 7954, caporal au 133e rég.
d'infanterie : a exposé courageusement et volon-
tairement sa vie en allant, à quelques mètres
des tranchées allemandes, reprendre le corps de
son colonel. Pendant deux jours consécutifs, a
renouvelé trois fois sa tentative pleine de dan-
ger, sous les balles ennemies, malgré le clair
ae lune et un froid très vif. A pleinement
réussi.
Paolini (Ange), adjudant au 46e bataillon de
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