Titre : Le Petit journal
Auteur : Parti social français. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Clermont-Ferrand)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Pau)
Date d'édition : 1932-01-04
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 janvier 1932 04 janvier 1932
Description : 1932/01/04 (Numéro 25190). 1932/01/04 (Numéro 25190).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k632750c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2008
N» 25.190 - St RIGQBERT - Le 11° 0,25
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_— . r»
LA TEMPERAT URE
'Hier, à Paris. : +14° Temps couvert.
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nuageux ou couvert, bruimes lntermlt.
■ Température : A Paris, mçtx. -I- 12°.
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m
l. 1
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H uTm Cr\
Lundi 4 Janvier 1932
HEURES DU. MATIN
Édition de Paris
UNE GRANDE FONDATION
LA CITÉ
Universitaire
de Paris
Pourquoi et comment naquit
ce Foyer d'Etudes international
qui.sert le prestige de la France
Je me rappelle le temps t - pas tel
lement lointain — où j'étais-étu
diant. L'œuvre du bon Murger, dé j à,
n'était plus qu'un souvenir, poétique
peut-être, délicieusement et naïve
ment sentimental, mais qui ne cor
respondait en rien à la prosaïque
réalité. La guerre, avait passé .et à
la vie facile des premières années, de
ce siècle, célébrée fciar nos pères,
s'était substituée l'âpreté d'une épo
que plus rude parce qu'elle avait été
plus monotone. La plupart de mes
camarades habitaient, des chambres
modestes, se nourrissaient de repas
« standardisés », où, dans le menai à
4 fn 75; le vin -—et-quel vin, mon
Dieu ! —était compris. :
Les jeunes gens-et les jeunes fil
les de condition modeste, attirés à
Paris par les études supérieures, se
trouvèrent alors placés, du fait, de la
situation économique, devant le di
lemme suivant: ou renoncer à pour
suivre leurs travaux, ou se : rési
gner à vivre mal, dans des condi
tions déplorables. En se prolon
geant, cette situation risquait
d'aboutir à une crise pour le recru
tement des élèves de l'enseignement
supérieur, à l'affaiblissement . de
l'élite intellectuelle de notre pays, en
quantité et en valeur, et, par contre
coup, à l'amoindrissement du rayon
nement de la pensée française.
Pourtant, la passion de s'instruire,
l'effort intellectuel,poussé jusqu'à ses
extrêmes' limites continua - à- régner
en dépit de tout.
Vertu de notre race ! Que des gé
nérations aient pu ne pas se miner à
ce régilne, et produire ■ par delà - les
difficultés matérielles, les mêmes éli
tes de .'l'esprit, c'est miracle,! N'est-il
pas étonnant. que nos. amphithéâ
tres de Paris, nos laboratoires, nos
maîtres aient réussi, au regard des
■ M. André Honnorat
nations, à - conserver et à augmenter
leur énergie de pénétration ? Car,
même sans ce qu'on appelle le con
fort moderne, .l'Université de Paris
est restée la plus puissante du monde
par le nombre de ses élèves. Pôle at
tractif, elle fait venir,à elle tout ce
qu'il y a de supérieur à l'étranger.
. Le miracle, dont je viens de parler,
est plus grand, que vous ne l'imagi
nez.-Ecoutez ceci. Onze »mille étu
diants, dont onze cents étrangers
étaient inscrits en 1900 à l'Univer
sité de Paris. Leur nombre atteint
aujourd'hui le chiffre de vingt-huit
mille environ, dont quatre mille ve
nus des nations voisines-ou lointai
nes., . -
Mais j'ai dit aussi, que ces étu
diants vivent mal : exception ; faite
pour quelques-uns, issus'de "la gran
de bourgeoisie, la majeure partie
d'entre eux vient de familles pauvres
ou de fanjilles d'« anciens riches »>
ce qui revient tout à fait au même
Et l'on sait que beaucoup de ces jeu
nes gens studieux, pour boucler leur
misérable budget, ne cessent/ de
chercher dans des travaux merce
naires les quelques "centaines de
francs que des parents, aux prises
avec le malheur des temps, ne peu
vent leur envoyer chaque mois. Et
qui sait-cependant si, dans l'espace
d'un demi-siècle, de cette masse dis-
ACCIDENT AU FUNICULAIRE DE FOURVIERE
...i , . y
Par suite d'un brusque freinage de ia voiture, descendante
la cage montante s'arrête brutalement
Une dizaine de personnes sont légèrement blessées
■ Vue du coteau et de la basilique de Fourrière
Lyon, 3 Janv.—Cet après-midi, vers
16 heures, une voiture descendante du
funiculaire, de Saint-Jean-Fourvière per
dit brusquement ses freins. Les griffes
de secours jouant, automatiquement, la
voiture s'immobilisa- aussitôt, mais la
voiture montante parcourut encore quel
ques mètres, par suite de la.: vitesse ac
quise. De ce fait, le câble sauta de la
poulie et la .voiture se mit à redescen
dre suf un parcours de quelques mètres,
avant que les freins, et les griffes eussent
pu agir. ■
Pris de panique, les . voyageurs, . au
nombre d'une cinquantaine, essayèrent
de sauter par les portières. Au cours de
cette bousculade, ■ une dizaine de per
sonnes furent blessées sans gravité et
une vingtaine légèrement contusionnées.
Aucun des, blessés -n'a cependant
été hospitalisé ; tous ont pu re
gagner leurs domiciles. Voici la liste des
personnes plus ou moins - grièvement
contusionnées : Mme Eugène Portma-
ricih, 51 "ans, 6, place de la Baleine ;
Yvonne. Canal,. 6 ans, . 5, rue -Villeroy ;
Pierre Pallandre, tourneur à OulIins, son
père, Claude Pallandre, 51 ans, chef
conducteur au' P.-L.-M.; Mme Canal,
45 ans, 5, rue Villeroy ; Mlle Suzanne
Néraud, - lO ans, 5, rue Villeroy ; Mme
Madeleine Collin, 32 ans, 5, rue Villeroy.-
L'enquête se poursuivra cette nuit. La
voiture n'a pas été remise en service et
sera consignée. Le trafic sera inter-
rompu jusqu'à demain matin.,,
ciplinée, laborieuse et pauvre, il ne
sortira pas le nom d'un nouveau
Pasteur ou d'un nouveau Victor
Hugo.
Un homme, en France, se pencha
vers ce problème, un homme qui ne
s'en laisse pas imposer par la vertu
des statistiques, et qui prévoyait qu'à
la prospérité étonnante de notre
Université, maintenue surtout grâce
à la vitesse acquise, succéderait, un
jour, une misère réelle et sans issue.
Cet homme, ce fut M. André Hon
norat.
Du temps où il était ministre, M.
Honnorat fit Tin grand rêve : celui
de construire sur les confins du parc
Montsourls Tine grande cite destinée
à loger non seulement les étudiants
français, mais aussi leurs camarade^
itrangets.™--.^--,,.-^ „ , ..
Ce rêve, de l'imagination ' passa
dans la • pierre; Cette abstraction de
vint'de la vie. -
C'est" l'histoire- de la Cité 'Univer
sitaire.- •
Va dialogue
Intellectuel et-sociologue, ayant le
sens de l'universel, M. Honnorat
avait lentement mûri son magnifi
que projet. Il savait que les difficul
tés ne manqueraient pas.-Il atten
dait l'occasion, sachant bien qu'elle
était très chauve et qu'il faudrait la
saisir par un cheveu.
L'occasion se présenta en la per
sonne de M." Emile Deutsch de la
Meurthe, dont les nombreuses et in
telligentes initiatives n'allaient ja
mais sans l'appui d'une très grande
générosité.
M. Deutsch de la Meurthe avait un
ami. C'était M. Appell, recteur de
'Université de Paris, qui joua en :
cette occ.asion le rôle d'un conseiller
précieux.
M. Appell ^savait les projets de M.
Honnorat. Quand, en 1920, M.
Deutsch de la .Meurthe fit part au
recteur de son. intention d'aider les
étudiants en construisant pour eux
des maisons ■ d'habitation, M. Appell
présenta le philanthrope au minis
tre.- V",'. ..
L'entretien fut bret
Le philanthrope dit au ministre
ou à peu près (je cite d'après les té
moins, ce dialogue historique) :
— Je suis vieux. Je suis riche. Je
suis-alarmé pour nos étudiants de
la cherté grandissante de la vie. La
plupart, fils de petits bourgeois, les
plus durement atteints par l'évolu
tion économique, comment vivront-
ils si'> leurs; familles, étreintes, par le
besoin et l'angoisse, ne peuvent les
taire vivre.? Grave menace pour les
études supérieures et pour le recru
tement de l'élite. J'en suis hanté. Je
ne yeux .pas mourir, sans avoir servi,
puisque je puis "le faire, une cause
qui tient tout l'avenir de'mon pays.
ï Paul Guitard.
f (Voir la suite en deuxième page)
Rien n'est encore décidé
quant à la rencontre.
Laval-MacDonald
Le président du Conseil a répondu
• ces jours derniers
à la lettre du premier britannique
Différents journaux "anglais ont
publié- avec persistance une infor
mation d'après laquelle M. Pierre
Laval rencontrerait prochainement
M.. MacDonald.
Dans l'entourage du président du
Conseil, on déclare simplement -que
rîen n'est encore décidé. Il est' cer
tain d'ailleurs que, • si une entrevue
idoit avoir' lieu, - ce . ne. sera qu'après
lune nouvelles rencontre • prochaine
des représentants des Trésoreries
anglaise et française. Avant de se
rendre, à Lausanne,, les deux : chefs,
de gouvernement estimeront, sans
doute, qu'ils doivent se concerter.
M. MacDonald. a, il y a quelque
temps, écrit à M. Pierre Laval,, qui
lui a répondu ces jours derniers.
Deux hommes sont écrasés
• par un train
au passage à niveau de Vanves
: Deux passants, dont l'un était porteur
de papiers au nom de Saïd Tebile, 35
ans, receveur à la T.CJRP., 31, rue de
l'Abbé-Groult, à Paris, et l'autre au
nom de Maurice Le Freiguec, 18 ans,
manœuvre, demeurant même adresse,
ont été découverts au passage à niveau
numéro 3, à Vanves. Les deux hommes
ont dû être happés, alors qu'ils traver
saient le portillon du passage à,- niveau,
par le train numéro 341, qui passe à
Vanves à 19 h. 8, se dirigeant vers Char
tres. Les deux-hommes; relevés aussitôt,
ont été transportés à l'hôpital de Van
ves où on n'a pu que constater leur dé
cès.
UN EMBALLEUR ECRASE
SUR "N PASSAGE CLOUTE
Le chau ffeur du taxi'est au Dépôt .
Sur- un passage clouté, à l'angle des
avenues des Champs-Elysées et Mari-
gny, un; chauffeur de taxi Wladimir
Alexandre, 30 ans, de nationalité russe,
76, boulevard de la République,-à, la Ga
renne-Colombes, a renversé un passant
et embouti son auto sur une borne lu
mineuse. Le blesse, M, Georges Henri,
23 ans,' emballeur," 25, rue des Cinq-Ar-
ents, à Pantin, a été transporté, le crâne
fracturé, à Beaujon.Son état est déses
péré et il n'a pas pu être entendu. ......
Une enquête fut. aussitôt ouvertes par
M. Mangaud, commissaire de Saint-
Philippe-du-Roule. Après interrogatoire
de M. Léautié, secrétaire du commissa
riat, le chauffeur de taxi a été envoyé
au Dépôt.
Est=ce un nouvel
esprit frappeur
Les locataires d'un immeuble
de Pantin sont troublés
^ dans leur sommeil
par des bruits violents
et mystérieux
Là maison cesserait d'être < liantée »
• dès que les agents s'en approchent
.Depuis quelque temps déjà, les esprits
malfaisants avaient, semble-t-il, perdu
l'habitude de hanter les maisons. On pou
vait croire qu'à tout jamais l'esprit « frap
peur» avait--déposé son. marteau, pour
ne plus réveiller l'écho dés caves ; que
l'esprit -« tapageur » avait abandonné
dans quelque coin de grenier ses chaî
nes et enfin que l'esprit « crieur »
s'était tu, atteint d'une inguérissable
laryngite. "' ..
Il n'en est rien, et -si,'désormais, l'es
prit qui hanta durant de longues semai
nes le village de Ronquerolles s'est assa
gi, un nouveau collègue hante, depuis
six semaines, plusieurs immeubles de
Pantin. -
Pour une fois, cependant, il ne s'agit
plus ici d'une maison ■ hantée, isolée - à
l'orée d'un grand bois, ou -perdue au
milieu d'une plaine, mais bien de trois
grands immeubles habités par des cen
taines . de locataires et situés au cœur
d'une ville. ,
Avenue Edouard-Vaillant, à.'Pantin, à
quelques mètres de la gare, se trouvent
trois immeubles .portant respectivement
lés numéros 2, 6 et 8. Or, dans ces mai
sons.'de "plusieurs étages, chaque nuit,
depuis : ' plus ' d'un mois, : les : locataires
entendent, provenant d'on ne sait où,
de .là- cave i ou du' grenier,. des 1 coups
répétés qui jettent" l'émoi parmi, femmes
et enfants. Tout çi'abord, concierges et
locataires ne, firent aucun cas de ces
bruits. Mais; peu à peu, l'esprit,-furieux
sans doute que l'on n'y prête pas plus
d'attention, devint encore plus « • frap
peur. ». ■
Ebranler. de : ses.- coups trois maisons
à 22 heures lui parut insuffisant, et il
se mit à frapper toute .la nuit,--jusqu'à
3 heures du .matin. Les locataires déci-
dèrent 'alors de se mettre en campagne
pour dénicher l'esprit et lui- infliger' une
sévère, puhition. !
. Un soir, les greniers furent minutieu
sement visités, mais on ne trouva rien
d'anormal. Le lendemain, les coups
s'ëtant répétés," les "caves reçurent , les
mêmes visiteurs. Là -non, plus, le mau
vais plaisant ne fut pas'saisi et" rosse
ainsi qu'il - était convenu. Alors, que
faire ? Les: enfants fêtaient malades-de
frayeur et les bruits continuaient et
continuent - d'ailleurs toujours... Enfin,
dans la soirée de samedi à dimanche, les-J
mêmes coups ayant repris vers 23 heu
res, M. Droulled, concierge du numéro. 8,
sur les instances des locataires, alla
prévenir le commissaire de police de
Pantin. Aussitôt,- deux:agents, MM. Si
monin et Bizot, suivirent, le concierge
mais, en arrivant dans la maison han
tée , jl'esprit „ ne. frappa : plus et se tint
.coi," -■
Les agents, après. une longue attente,
se retirèrent. Dès qu'ils furent partis,
les-coUpsf feprir-erït. C'est ainsi que, une-
fois ' encore ,les yeux ouverts dans la
nuit, chacun écouta. Une •'nuit' blanche,
de plus"devait ainsi se passer. Mais -cela;
devenait insupportable. Hier ' matin,
deux • locataires,, représentant ceux de
l'immeuble du numéro 8, se rendirent au
commissariat de . Pantin et-prièrent le
secrétaire du commissaire de police, M.
Debenne, de bien vouloir rechercher ce
lui qui s'amuse ainsi à jouer aux. reve
nants. ■■■.
M. Dehenne se. rendit donc dans les
trois maisons hantées. H visita succes
sivement caves et greniers et ne remar-:
La maison hantée de Pantin (Ph. P. J).
qua rien d'anormal. Au cours de sop
enquête, le policier ne releva aucune
trace de coups contre les. murs et, de
plus, il constata que les caves étaient
bien closes et que nul, de l'extérieur,
ne pouvait y pénétrer. D'autre part, il
put également constater -que les bruits
entendus ne pouvaient provenir de l'ex-
terieur, soit de travaux souterrains
s'opérant, au cours de la nuit, dans les
environs, soit de la gare de Pantin, tou
te-proche.
(Voir la-suite en troisième page) .
LE DISCOURS DU PRÉSIDENT HINDENBURQ
AUX DIPLOMATES ACCRÉDITÉS A BERLIN
Pour la première fois, un photographe a été autorisé à pénétrer à'l'intérieur
du. palais présidentiel-à Berlin et à prendre cette vue de la réception par le ma
réchal Hinderiburg des chefs de mission accrédités. On voit ici le présidentdu
Reich répondant aux vœux 'de nouvel an du nonce apostolique, Mgr Orseniga,
doyen du corps diplomatique
UN OCTOGENAIRE
succombe au volant
de son automobile
qui. fait une embardée
Une amie qui l'accompagnait, est retirée
gravement blessée
des débris de la voiture
A 200 mètres de la commune d'Ar-
thies, M. de Magnitot, 84 ans, proprié
taire du château de Saint-Gervais, près
de Magny-en-Vexin, effectuait dans
l'après-midi une promenade en automo
bile, conduisant lui-même son véhicule
dans lequel avait pris place une amie,
Mme Jourdan de Mazot. Soudain, M. de
Magnitot fut frappé d'une embolie et
succomba. Le v ehicule fit alors une ter
rible embardée et, après s'être jeté con
tre-un arbre, capota.
Mme Jourdan di> Mazot put être dé
gagée ; . mais la malheureuse femme,
gravement bief fée, a été transportée
dans un . état presque désespéré à l'hô
pital de Magny-en-Vexin. Lie corps de
M. de Magnitot a été transporté à son
domicile.
Le cadavre d'un veilleur
de nuit «st découvert,
ensanglanté, dans un. chantier
- On v croit- à un accident
bien qi4e là porte du bureau>
\ ait été trouvée fracturée
En i venant prendre son travail, hier
matin, dans le chantier d'un immeuble
en construction, rùe Viala, " l'ouyrier
Charles Tabone, demeurant rue Sainte
Marcellin, à Gagny, a découvert le • ca
davre du veilleur de nuit André Bâche,
48 ans, sans domicile fixe, étendu dans
une flaque de sang. Le corps était froid:
La porte du. bureau de l'entreprise
ayant été fracturée, on supposa aussitôt
que des malfaiteurs y avaient pénétré.
L'enquête ouverte immédiatement par
le commissaire de police du quartier, a
établi, au contraire, que des vagabonds,
constatant que le chantier n'était pas
gardé, s'y étaient réfugiés pour y pas^
ser la nuit. "D'autre part, le veilleur de
nuit serait tombé du premier étage, où
il avait l'habitude de se reposer.
En attendant la fin de l'enquête, le
corps a été envoyé à l'Institut médico-
légal, aux fins d'autopsie.
AU COURS D'UNE DISPUTE
un mari blesse grièvement
sa femme d'un coup de fusil
Au cours d'une querelle, Louis Deci-
ron, 56 ans, demeurant: 31, rue de l'Ave
nir, à .Bagnolet, a, hier soir, tiré un
coup de fusil sur son épouse, née Blan
che Lesueur, âgée de 43 ans, qui a été
atteinte à- la jambe gauche. La blessée
a été transportée à l'hôpital Saint-An-
toine, où on a dû l'amputer. Le meur
trier a été arrêté. '
M. Brunei, commissaire de police des
Lilas, enquête.
Grossière attaque contre la France
dans un théâtre de Stockholm
Stockholm, 3 Janv. — Le Théâtre
Vasa, de Stockholm, dirigé par le co-.,
médien Gosta Ekman, vient de donner
la première d'une revue composée par
Karl Gehrard et contenant une scène
où « Marianne » et M. Laval, président
du Conseil^ sont mis en cause avec une
grossièreté inouïe.
Tous les grands journaux de StockV
holm ont critiqué très vivement cette
scène comme une grave infraction aux
convenances internationales.
Cependant, malgré une < protestation
immédiate du ministre de France, la
revue, contenant toujours la scène inju
rieuse pour la France, a été jouée pour
la deuxième fois, hier.
Un groupe d'usines ravagé
par le feu à Mo ntrouge
Les dégâts dépasseraient
deux millions et demi
Le - capitaine des pompiers ■-
de Montrouge est blessé
Un violent incendie, qui a causé des
dégâts considérables, a éclaté/hier soir,
à 21 heures, dans un -groupe d'usines,
49 et 51, rue de la Vanne, à Montrouge.
Deux, agents cyclistes de cette localité,
faisant leur ronde, apercevaient. des
lueurs rougeâtre's,. éclairant les fenêtres
d'un corps de bâtiments,, où se trouvent
les établisseriients Iris, fabrique de bour
res de chasse. M. Meunier, le propriétaire
de ce corps d'immeuble, qui habite un
des bâtiments fut aussitôt réveillé et
l'alarme donnée.
Les pompiers de Montrouge alertés ar
rivèrent sur les lieux, bientôt, suivis de
ceux d'Arcueil et de Gentilly. Maiâ»,
poussé par un vent, violent, dans cette
partie de la zone, à.'moitié désertique, le
feu se propagea à un second bâtiment,
puis à. un troisième, dépendait de la
même maison. ,
l lie danger ■ devenait grand, d'autres
bâtiments se trouvant réunis dans ce
centre industriel, et, malgré tous les
efforts, le fléau se propageait aux dé
pôts de papiers de luxe pour édition de
la -înaisoa-Martin-.— '-»•* - ^ -
Cinq bâtiments sè trouvaient être
bientôt la proie -des flariimes, couvrant
une superficieide ; 8.000 mètres carrés. Les
■pompiers de Paris,'alertés, envoyaient
aussitôt des,secours, et ceux des'caser
nes Vuillemin et de Port-Royal, sous les
ordres du colonel Pouderoux, venaient
joindre leurs efforts à ceux de banlieue,
auxquels venaient de se joindre ceux
d'Ivry.
L'effort des courageux sauveteurs fut
admirable, car ils eurent à protéger d'au
tres- usines avoisinantes, notamment une
fabrique de pianos.
; Trente-lances furent dirigées contre ce
formidable» brasier qui, en raison du
vent, m«ia%ait'de prendre des propor
tions encore plus vastes. Une foule
énorme: suivait les progrès de l'incendie
et les efforts des pompiers. Grâce à
ceux-ci, une formidable quantité d'es
sence put être protégée des flammes et
deux camions chargés du dangereux
liquide purent être dégagés et mis en
sûreté, éloignant tout danger plus grave.
En coopérant au secours, le capitaine
Sagot, des sapeurs-pompiers de Mont
rouge,. est tombé d'un" hangar, ' d'une
hauteur de deux mètres et s'est blesse
à la jambe droite. L'officier dont l'état
n'est- pas grave - a reçu des soins dans
une usine voisine;
(Voir la suite en troisième page)
Tragique partie de boules
Un joueur ndntais grièvement blesté
■' et un autre tué net
- Nantes, 3 Janv. — Ce soir, au cours
d'une partie de boules dans un café.de
la rue de la Ville-en-Bois, une .querelle
a éclaté entre plusieurs consommateurs,
parmi lesquels urr Grec -nommé Manola,
âgé de 33 ans, ouvrier cordonnier, et M.
Maurice Tou-guet.
■ Après la partie, furieux d'avoir perdu,
Manola a vainement provoqué Touguet.
Puis il est sorti et a guetté ce dernier et,
malgré l'intervention , du cafetier, M.
Joumoùille, il l'a frappé et grièvement
blessé: M. Touguet a du être soigné à
l'Hôtel-Dieu. . -
■ Le.Grec a ensuite; tenté, de porter un
coup 1 de -couteau à M. Joumouille. Mais
un autre joueur, M. Piton, s'étant préci
pité pour maîtriser- le Grec, il a été
frappé d'un coup de tranchet en plein
cœur et tué net.
Le.,meurtrier a pris la fuite.
GANDHI
ainsi que M. V. Patel
président du Congrès
Dans sa réponse au vice-roi
le mahatma a pourtant souligné
qu'il fera son possible pour, éviter
- des actes de violence
Bombay, 3 Janv. — Gandhi et le pré»
sident du Congrès, M: V. Patel, ont été
arrêtés. ■ ,
Gandhi devait partir ce soir pour .Ahn
medabad, mais il avait. ajourne ; son. dé
part afin de rester prêt à répondrè %
toute demande de consultation-de la
part du vice-roi.
Cette décision soudaine a déconcerté,
les autorités qui avaient pris leurs-dis
positions pour l'arrêter ce soir, à ---mts
nuit, sur une partie déserte de la ligne
de chemin de fer, à environ 110 kilor
mètres au nord de Bombay.
La décision de Gandhi, qui n'a été
prise qu'une heure avant le départ du
train, a obligé les chefs de la police à
modifier leur plan..
Comme il se préparait à partir^ Gan
dhi a fait acheter deux - montres desti
nées aux deux inspecteurs de police an
glais qui étaient ses gardes de corps en
Europe et sur lesquelles il avait faiï
graver l'inscription : « Affectueuse
ment. De la part de Gandhi;..» ;
Les adieux de Gandhi à la foule dé
ses partisans ont été particulièrement ;
émouvants, telle une cérémonie funèbre.
Des cortèges interminables- d'admira
teurs où dominaient les femmes ont dé
filé devant le mahatma.
Les Anglais qui, jusqu'ici, rendaient
Gandhi responsable de l'agitation, sem
blent- maintenant indécis sur-la part'qui
revient à chacun dans le conflit actuel.
Le mahatma adresse aux paysans
un appel, les exhortant
à être prêts à la lutte
Le Nawjiwan (journal.-hebdomadaire-
de. M. Gandhi) publie un article dan3
lequel le mahatma, s'adressant aux ;
classes paysannes de la région de Kai-
ra Bardoli, les exhorte à endurer sans
défaillance toutes les souffrances, con
fiscations de biens, emprisonnement,
coups et, même, blessures, qu'ils-pour
raient avoir à supporter au cours de la
lutte ( Suite en troisième pagç.)- ■
GLISSEZ, MORTELLES ~
Bataille de dames
par Hervé Latiwick.
Avez-vous jamais eu l'occasion de
voir des j eunes "filles jouer au hoçkey
sur un miroir de glace ?, C'est .un.
Les capitaines de deux équipes féminines
de hockey se serrent la main avant
le match (
sport ravissant,- comme tous ceux
qui participent du- patinage, comme
quelques-uns de ceux qui sont pratî»
qués par des femmes. Je n'hésiterais
presque pas à dire que c'est, un des
plus jolis sports féminins, car le
tennis est parfois raide et crispé
toutes les photos. de tennis, tous, les
bouts de film pris sur un court, mon
trent des efforts rudes et contrariés
et je ne sais plus où j'ai lu que le
hockey sur glace était avec l'escrime
et peut-être la fooxe de combat, "la
sport au monde qui exigeait les ré
flexes les plus rapides.
Les « Droit au But », la meilleure
équipe féminine française, viennent
de battre l'Angleterre au Pala;s des
Sports, et ç'a .été un enchantement
pour les Parisiens. Mais savez-voua
ce que c'est que le hockey sur glace-2
Venez avec moi assister a une partie
en plein air... ■ r
Les rudes Chamoniards, en jersey
jaune à ornements bleu de France,
viennent de se retirer de la piste. Le
terrain est libre pour les jeunës fil
les. Jîous allons assister à la' finale
de. la Coupe Guérard. En présence,
trois équipes, dont les photograghes
A LA CITE UNIVERSITAIRE t . > , (Photos Petit Journal.)
A gauche, les.pavillona frai^çais Pierre iBt. Marie Curie,,Pasteur [; au centre, Îa-Salle'des Fêtes et.la-Tour de'l'Université-de-Paris j;.à_ droite les pavillons ^irançais Appell et Poincar^ „
m
_— . r»
LA TEMPERAT URE
'Hier, à Paris. : +14° Temps couvert.
Probabilités pour aujourd'hui : Très
nuageux ou couvert, bruimes lntermlt.
■ Température : A Paris, mçtx. -I- 12°.
; Soleil i lev. 7 11. 46; ooucli. 16 h. 4.-
Lune :-D. Q. le l ,r ; Nouvelle le 7.-
m
l. 1
Ua
n
H uTm Cr\
Lundi 4 Janvier 1932
HEURES DU. MATIN
Édition de Paris
UNE GRANDE FONDATION
LA CITÉ
Universitaire
de Paris
Pourquoi et comment naquit
ce Foyer d'Etudes international
qui.sert le prestige de la France
Je me rappelle le temps t - pas tel
lement lointain — où j'étais-étu
diant. L'œuvre du bon Murger, dé j à,
n'était plus qu'un souvenir, poétique
peut-être, délicieusement et naïve
ment sentimental, mais qui ne cor
respondait en rien à la prosaïque
réalité. La guerre, avait passé .et à
la vie facile des premières années, de
ce siècle, célébrée fciar nos pères,
s'était substituée l'âpreté d'une épo
que plus rude parce qu'elle avait été
plus monotone. La plupart de mes
camarades habitaient, des chambres
modestes, se nourrissaient de repas
« standardisés », où, dans le menai à
4 fn 75; le vin -—et-quel vin, mon
Dieu ! —était compris. :
Les jeunes gens-et les jeunes fil
les de condition modeste, attirés à
Paris par les études supérieures, se
trouvèrent alors placés, du fait, de la
situation économique, devant le di
lemme suivant: ou renoncer à pour
suivre leurs travaux, ou se : rési
gner à vivre mal, dans des condi
tions déplorables. En se prolon
geant, cette situation risquait
d'aboutir à une crise pour le recru
tement des élèves de l'enseignement
supérieur, à l'affaiblissement . de
l'élite intellectuelle de notre pays, en
quantité et en valeur, et, par contre
coup, à l'amoindrissement du rayon
nement de la pensée française.
Pourtant, la passion de s'instruire,
l'effort intellectuel,poussé jusqu'à ses
extrêmes' limites continua - à- régner
en dépit de tout.
Vertu de notre race ! Que des gé
nérations aient pu ne pas se miner à
ce régilne, et produire ■ par delà - les
difficultés matérielles, les mêmes éli
tes de .'l'esprit, c'est miracle,! N'est-il
pas étonnant. que nos. amphithéâ
tres de Paris, nos laboratoires, nos
maîtres aient réussi, au regard des
■ M. André Honnorat
nations, à - conserver et à augmenter
leur énergie de pénétration ? Car,
même sans ce qu'on appelle le con
fort moderne, .l'Université de Paris
est restée la plus puissante du monde
par le nombre de ses élèves. Pôle at
tractif, elle fait venir,à elle tout ce
qu'il y a de supérieur à l'étranger.
. Le miracle, dont je viens de parler,
est plus grand, que vous ne l'imagi
nez.-Ecoutez ceci. Onze »mille étu
diants, dont onze cents étrangers
étaient inscrits en 1900 à l'Univer
sité de Paris. Leur nombre atteint
aujourd'hui le chiffre de vingt-huit
mille environ, dont quatre mille ve
nus des nations voisines-ou lointai
nes., . -
Mais j'ai dit aussi, que ces étu
diants vivent mal : exception ; faite
pour quelques-uns, issus'de "la gran
de bourgeoisie, la majeure partie
d'entre eux vient de familles pauvres
ou de fanjilles d'« anciens riches »>
ce qui revient tout à fait au même
Et l'on sait que beaucoup de ces jeu
nes gens studieux, pour boucler leur
misérable budget, ne cessent/ de
chercher dans des travaux merce
naires les quelques "centaines de
francs que des parents, aux prises
avec le malheur des temps, ne peu
vent leur envoyer chaque mois. Et
qui sait-cependant si, dans l'espace
d'un demi-siècle, de cette masse dis-
ACCIDENT AU FUNICULAIRE DE FOURVIERE
...i , . y
Par suite d'un brusque freinage de ia voiture, descendante
la cage montante s'arrête brutalement
Une dizaine de personnes sont légèrement blessées
■ Vue du coteau et de la basilique de Fourrière
Lyon, 3 Janv.—Cet après-midi, vers
16 heures, une voiture descendante du
funiculaire, de Saint-Jean-Fourvière per
dit brusquement ses freins. Les griffes
de secours jouant, automatiquement, la
voiture s'immobilisa- aussitôt, mais la
voiture montante parcourut encore quel
ques mètres, par suite de la.: vitesse ac
quise. De ce fait, le câble sauta de la
poulie et la .voiture se mit à redescen
dre suf un parcours de quelques mètres,
avant que les freins, et les griffes eussent
pu agir. ■
Pris de panique, les . voyageurs, . au
nombre d'une cinquantaine, essayèrent
de sauter par les portières. Au cours de
cette bousculade, ■ une dizaine de per
sonnes furent blessées sans gravité et
une vingtaine légèrement contusionnées.
Aucun des, blessés -n'a cependant
été hospitalisé ; tous ont pu re
gagner leurs domiciles. Voici la liste des
personnes plus ou moins - grièvement
contusionnées : Mme Eugène Portma-
ricih, 51 "ans, 6, place de la Baleine ;
Yvonne. Canal,. 6 ans, . 5, rue -Villeroy ;
Pierre Pallandre, tourneur à OulIins, son
père, Claude Pallandre, 51 ans, chef
conducteur au' P.-L.-M.; Mme Canal,
45 ans, 5, rue Villeroy ; Mlle Suzanne
Néraud, - lO ans, 5, rue Villeroy ; Mme
Madeleine Collin, 32 ans, 5, rue Villeroy.-
L'enquête se poursuivra cette nuit. La
voiture n'a pas été remise en service et
sera consignée. Le trafic sera inter-
rompu jusqu'à demain matin.,,
ciplinée, laborieuse et pauvre, il ne
sortira pas le nom d'un nouveau
Pasteur ou d'un nouveau Victor
Hugo.
Un homme, en France, se pencha
vers ce problème, un homme qui ne
s'en laisse pas imposer par la vertu
des statistiques, et qui prévoyait qu'à
la prospérité étonnante de notre
Université, maintenue surtout grâce
à la vitesse acquise, succéderait, un
jour, une misère réelle et sans issue.
Cet homme, ce fut M. André Hon
norat.
Du temps où il était ministre, M.
Honnorat fit Tin grand rêve : celui
de construire sur les confins du parc
Montsourls Tine grande cite destinée
à loger non seulement les étudiants
français, mais aussi leurs camarade^
itrangets.™--.^--,,.-^ „ , ..
Ce rêve, de l'imagination ' passa
dans la • pierre; Cette abstraction de
vint'de la vie. -
C'est" l'histoire- de la Cité 'Univer
sitaire.- •
Va dialogue
Intellectuel et-sociologue, ayant le
sens de l'universel, M. Honnorat
avait lentement mûri son magnifi
que projet. Il savait que les difficul
tés ne manqueraient pas.-Il atten
dait l'occasion, sachant bien qu'elle
était très chauve et qu'il faudrait la
saisir par un cheveu.
L'occasion se présenta en la per
sonne de M." Emile Deutsch de la
Meurthe, dont les nombreuses et in
telligentes initiatives n'allaient ja
mais sans l'appui d'une très grande
générosité.
M. Deutsch de la Meurthe avait un
ami. C'était M. Appell, recteur de
'Université de Paris, qui joua en :
cette occ.asion le rôle d'un conseiller
précieux.
M. Appell ^savait les projets de M.
Honnorat. Quand, en 1920, M.
Deutsch de la .Meurthe fit part au
recteur de son. intention d'aider les
étudiants en construisant pour eux
des maisons ■ d'habitation, M. Appell
présenta le philanthrope au minis
tre.- V",'. ..
L'entretien fut bret
Le philanthrope dit au ministre
ou à peu près (je cite d'après les té
moins, ce dialogue historique) :
— Je suis vieux. Je suis riche. Je
suis-alarmé pour nos étudiants de
la cherté grandissante de la vie. La
plupart, fils de petits bourgeois, les
plus durement atteints par l'évolu
tion économique, comment vivront-
ils si'> leurs; familles, étreintes, par le
besoin et l'angoisse, ne peuvent les
taire vivre.? Grave menace pour les
études supérieures et pour le recru
tement de l'élite. J'en suis hanté. Je
ne yeux .pas mourir, sans avoir servi,
puisque je puis "le faire, une cause
qui tient tout l'avenir de'mon pays.
ï Paul Guitard.
f (Voir la suite en deuxième page)
Rien n'est encore décidé
quant à la rencontre.
Laval-MacDonald
Le président du Conseil a répondu
• ces jours derniers
à la lettre du premier britannique
Différents journaux "anglais ont
publié- avec persistance une infor
mation d'après laquelle M. Pierre
Laval rencontrerait prochainement
M.. MacDonald.
Dans l'entourage du président du
Conseil, on déclare simplement -que
rîen n'est encore décidé. Il est' cer
tain d'ailleurs que, • si une entrevue
idoit avoir' lieu, - ce . ne. sera qu'après
lune nouvelles rencontre • prochaine
des représentants des Trésoreries
anglaise et française. Avant de se
rendre, à Lausanne,, les deux : chefs,
de gouvernement estimeront, sans
doute, qu'ils doivent se concerter.
M. MacDonald. a, il y a quelque
temps, écrit à M. Pierre Laval,, qui
lui a répondu ces jours derniers.
Deux hommes sont écrasés
• par un train
au passage à niveau de Vanves
: Deux passants, dont l'un était porteur
de papiers au nom de Saïd Tebile, 35
ans, receveur à la T.CJRP., 31, rue de
l'Abbé-Groult, à Paris, et l'autre au
nom de Maurice Le Freiguec, 18 ans,
manœuvre, demeurant même adresse,
ont été découverts au passage à niveau
numéro 3, à Vanves. Les deux hommes
ont dû être happés, alors qu'ils traver
saient le portillon du passage à,- niveau,
par le train numéro 341, qui passe à
Vanves à 19 h. 8, se dirigeant vers Char
tres. Les deux-hommes; relevés aussitôt,
ont été transportés à l'hôpital de Van
ves où on n'a pu que constater leur dé
cès.
UN EMBALLEUR ECRASE
SUR "N PASSAGE CLOUTE
Le chau ffeur du taxi'est au Dépôt .
Sur- un passage clouté, à l'angle des
avenues des Champs-Elysées et Mari-
gny, un; chauffeur de taxi Wladimir
Alexandre, 30 ans, de nationalité russe,
76, boulevard de la République,-à, la Ga
renne-Colombes, a renversé un passant
et embouti son auto sur une borne lu
mineuse. Le blesse, M, Georges Henri,
23 ans,' emballeur," 25, rue des Cinq-Ar-
ents, à Pantin, a été transporté, le crâne
fracturé, à Beaujon.Son état est déses
péré et il n'a pas pu être entendu. ......
Une enquête fut. aussitôt ouvertes par
M. Mangaud, commissaire de Saint-
Philippe-du-Roule. Après interrogatoire
de M. Léautié, secrétaire du commissa
riat, le chauffeur de taxi a été envoyé
au Dépôt.
Est=ce un nouvel
esprit frappeur
Les locataires d'un immeuble
de Pantin sont troublés
^ dans leur sommeil
par des bruits violents
et mystérieux
Là maison cesserait d'être < liantée »
• dès que les agents s'en approchent
.Depuis quelque temps déjà, les esprits
malfaisants avaient, semble-t-il, perdu
l'habitude de hanter les maisons. On pou
vait croire qu'à tout jamais l'esprit « frap
peur» avait--déposé son. marteau, pour
ne plus réveiller l'écho dés caves ; que
l'esprit -« tapageur » avait abandonné
dans quelque coin de grenier ses chaî
nes et enfin que l'esprit « crieur »
s'était tu, atteint d'une inguérissable
laryngite. "' ..
Il n'en est rien, et -si,'désormais, l'es
prit qui hanta durant de longues semai
nes le village de Ronquerolles s'est assa
gi, un nouveau collègue hante, depuis
six semaines, plusieurs immeubles de
Pantin. -
Pour une fois, cependant, il ne s'agit
plus ici d'une maison ■ hantée, isolée - à
l'orée d'un grand bois, ou -perdue au
milieu d'une plaine, mais bien de trois
grands immeubles habités par des cen
taines . de locataires et situés au cœur
d'une ville. ,
Avenue Edouard-Vaillant, à.'Pantin, à
quelques mètres de la gare, se trouvent
trois immeubles .portant respectivement
lés numéros 2, 6 et 8. Or, dans ces mai
sons.'de "plusieurs étages, chaque nuit,
depuis : ' plus ' d'un mois, : les : locataires
entendent, provenant d'on ne sait où,
de .là- cave i ou du' grenier,. des 1 coups
répétés qui jettent" l'émoi parmi, femmes
et enfants. Tout çi'abord, concierges et
locataires ne, firent aucun cas de ces
bruits. Mais; peu à peu, l'esprit,-furieux
sans doute que l'on n'y prête pas plus
d'attention, devint encore plus « • frap
peur. ». ■
Ebranler. de : ses.- coups trois maisons
à 22 heures lui parut insuffisant, et il
se mit à frapper toute .la nuit,--jusqu'à
3 heures du .matin. Les locataires déci-
dèrent 'alors de se mettre en campagne
pour dénicher l'esprit et lui- infliger' une
sévère, puhition. !
. Un soir, les greniers furent minutieu
sement visités, mais on ne trouva rien
d'anormal. Le lendemain, les coups
s'ëtant répétés," les "caves reçurent , les
mêmes visiteurs. Là -non, plus, le mau
vais plaisant ne fut pas'saisi et" rosse
ainsi qu'il - était convenu. Alors, que
faire ? Les: enfants fêtaient malades-de
frayeur et les bruits continuaient et
continuent - d'ailleurs toujours... Enfin,
dans la soirée de samedi à dimanche, les-J
mêmes coups ayant repris vers 23 heu
res, M. Droulled, concierge du numéro. 8,
sur les instances des locataires, alla
prévenir le commissaire de police de
Pantin. Aussitôt,- deux:agents, MM. Si
monin et Bizot, suivirent, le concierge
mais, en arrivant dans la maison han
tée , jl'esprit „ ne. frappa : plus et se tint
.coi," -■
Les agents, après. une longue attente,
se retirèrent. Dès qu'ils furent partis,
les-coUpsf feprir-erït. C'est ainsi que, une-
fois ' encore ,les yeux ouverts dans la
nuit, chacun écouta. Une •'nuit' blanche,
de plus"devait ainsi se passer. Mais -cela;
devenait insupportable. Hier ' matin,
deux • locataires,, représentant ceux de
l'immeuble du numéro 8, se rendirent au
commissariat de . Pantin et-prièrent le
secrétaire du commissaire de police, M.
Debenne, de bien vouloir rechercher ce
lui qui s'amuse ainsi à jouer aux. reve
nants. ■■■.
M. Dehenne se. rendit donc dans les
trois maisons hantées. H visita succes
sivement caves et greniers et ne remar-:
La maison hantée de Pantin (Ph. P. J).
qua rien d'anormal. Au cours de sop
enquête, le policier ne releva aucune
trace de coups contre les. murs et, de
plus, il constata que les caves étaient
bien closes et que nul, de l'extérieur,
ne pouvait y pénétrer. D'autre part, il
put également constater -que les bruits
entendus ne pouvaient provenir de l'ex-
terieur, soit de travaux souterrains
s'opérant, au cours de la nuit, dans les
environs, soit de la gare de Pantin, tou
te-proche.
(Voir la-suite en troisième page) .
LE DISCOURS DU PRÉSIDENT HINDENBURQ
AUX DIPLOMATES ACCRÉDITÉS A BERLIN
Pour la première fois, un photographe a été autorisé à pénétrer à'l'intérieur
du. palais présidentiel-à Berlin et à prendre cette vue de la réception par le ma
réchal Hinderiburg des chefs de mission accrédités. On voit ici le présidentdu
Reich répondant aux vœux 'de nouvel an du nonce apostolique, Mgr Orseniga,
doyen du corps diplomatique
UN OCTOGENAIRE
succombe au volant
de son automobile
qui. fait une embardée
Une amie qui l'accompagnait, est retirée
gravement blessée
des débris de la voiture
A 200 mètres de la commune d'Ar-
thies, M. de Magnitot, 84 ans, proprié
taire du château de Saint-Gervais, près
de Magny-en-Vexin, effectuait dans
l'après-midi une promenade en automo
bile, conduisant lui-même son véhicule
dans lequel avait pris place une amie,
Mme Jourdan de Mazot. Soudain, M. de
Magnitot fut frappé d'une embolie et
succomba. Le v ehicule fit alors une ter
rible embardée et, après s'être jeté con
tre-un arbre, capota.
Mme Jourdan di> Mazot put être dé
gagée ; . mais la malheureuse femme,
gravement bief fée, a été transportée
dans un . état presque désespéré à l'hô
pital de Magny-en-Vexin. Lie corps de
M. de Magnitot a été transporté à son
domicile.
Le cadavre d'un veilleur
de nuit «st découvert,
ensanglanté, dans un. chantier
- On v croit- à un accident
bien qi4e là porte du bureau>
\ ait été trouvée fracturée
En i venant prendre son travail, hier
matin, dans le chantier d'un immeuble
en construction, rùe Viala, " l'ouyrier
Charles Tabone, demeurant rue Sainte
Marcellin, à Gagny, a découvert le • ca
davre du veilleur de nuit André Bâche,
48 ans, sans domicile fixe, étendu dans
une flaque de sang. Le corps était froid:
La porte du. bureau de l'entreprise
ayant été fracturée, on supposa aussitôt
que des malfaiteurs y avaient pénétré.
L'enquête ouverte immédiatement par
le commissaire de police du quartier, a
établi, au contraire, que des vagabonds,
constatant que le chantier n'était pas
gardé, s'y étaient réfugiés pour y pas^
ser la nuit. "D'autre part, le veilleur de
nuit serait tombé du premier étage, où
il avait l'habitude de se reposer.
En attendant la fin de l'enquête, le
corps a été envoyé à l'Institut médico-
légal, aux fins d'autopsie.
AU COURS D'UNE DISPUTE
un mari blesse grièvement
sa femme d'un coup de fusil
Au cours d'une querelle, Louis Deci-
ron, 56 ans, demeurant: 31, rue de l'Ave
nir, à .Bagnolet, a, hier soir, tiré un
coup de fusil sur son épouse, née Blan
che Lesueur, âgée de 43 ans, qui a été
atteinte à- la jambe gauche. La blessée
a été transportée à l'hôpital Saint-An-
toine, où on a dû l'amputer. Le meur
trier a été arrêté. '
M. Brunei, commissaire de police des
Lilas, enquête.
Grossière attaque contre la France
dans un théâtre de Stockholm
Stockholm, 3 Janv. — Le Théâtre
Vasa, de Stockholm, dirigé par le co-.,
médien Gosta Ekman, vient de donner
la première d'une revue composée par
Karl Gehrard et contenant une scène
où « Marianne » et M. Laval, président
du Conseil^ sont mis en cause avec une
grossièreté inouïe.
Tous les grands journaux de StockV
holm ont critiqué très vivement cette
scène comme une grave infraction aux
convenances internationales.
Cependant, malgré une < protestation
immédiate du ministre de France, la
revue, contenant toujours la scène inju
rieuse pour la France, a été jouée pour
la deuxième fois, hier.
Un groupe d'usines ravagé
par le feu à Mo ntrouge
Les dégâts dépasseraient
deux millions et demi
Le - capitaine des pompiers ■-
de Montrouge est blessé
Un violent incendie, qui a causé des
dégâts considérables, a éclaté/hier soir,
à 21 heures, dans un -groupe d'usines,
49 et 51, rue de la Vanne, à Montrouge.
Deux, agents cyclistes de cette localité,
faisant leur ronde, apercevaient. des
lueurs rougeâtre's,. éclairant les fenêtres
d'un corps de bâtiments,, où se trouvent
les établisseriients Iris, fabrique de bour
res de chasse. M. Meunier, le propriétaire
de ce corps d'immeuble, qui habite un
des bâtiments fut aussitôt réveillé et
l'alarme donnée.
Les pompiers de Montrouge alertés ar
rivèrent sur les lieux, bientôt, suivis de
ceux d'Arcueil et de Gentilly. Maiâ»,
poussé par un vent, violent, dans cette
partie de la zone, à.'moitié désertique, le
feu se propagea à un second bâtiment,
puis à. un troisième, dépendait de la
même maison. ,
l lie danger ■ devenait grand, d'autres
bâtiments se trouvant réunis dans ce
centre industriel, et, malgré tous les
efforts, le fléau se propageait aux dé
pôts de papiers de luxe pour édition de
la -înaisoa-Martin-.— '-»•* - ^ -
Cinq bâtiments sè trouvaient être
bientôt la proie -des flariimes, couvrant
une superficieide ; 8.000 mètres carrés. Les
■pompiers de Paris,'alertés, envoyaient
aussitôt des,secours, et ceux des'caser
nes Vuillemin et de Port-Royal, sous les
ordres du colonel Pouderoux, venaient
joindre leurs efforts à ceux de banlieue,
auxquels venaient de se joindre ceux
d'Ivry.
L'effort des courageux sauveteurs fut
admirable, car ils eurent à protéger d'au
tres- usines avoisinantes, notamment une
fabrique de pianos.
; Trente-lances furent dirigées contre ce
formidable» brasier qui, en raison du
vent, m«ia%ait'de prendre des propor
tions encore plus vastes. Une foule
énorme: suivait les progrès de l'incendie
et les efforts des pompiers. Grâce à
ceux-ci, une formidable quantité d'es
sence put être protégée des flammes et
deux camions chargés du dangereux
liquide purent être dégagés et mis en
sûreté, éloignant tout danger plus grave.
En coopérant au secours, le capitaine
Sagot, des sapeurs-pompiers de Mont
rouge,. est tombé d'un" hangar, ' d'une
hauteur de deux mètres et s'est blesse
à la jambe droite. L'officier dont l'état
n'est- pas grave - a reçu des soins dans
une usine voisine;
(Voir la suite en troisième page)
Tragique partie de boules
Un joueur ndntais grièvement blesté
■' et un autre tué net
- Nantes, 3 Janv. — Ce soir, au cours
d'une partie de boules dans un café.de
la rue de la Ville-en-Bois, une .querelle
a éclaté entre plusieurs consommateurs,
parmi lesquels urr Grec -nommé Manola,
âgé de 33 ans, ouvrier cordonnier, et M.
Maurice Tou-guet.
■ Après la partie, furieux d'avoir perdu,
Manola a vainement provoqué Touguet.
Puis il est sorti et a guetté ce dernier et,
malgré l'intervention , du cafetier, M.
Joumoùille, il l'a frappé et grièvement
blessé: M. Touguet a du être soigné à
l'Hôtel-Dieu. . -
■ Le.Grec a ensuite; tenté, de porter un
coup 1 de -couteau à M. Joumouille. Mais
un autre joueur, M. Piton, s'étant préci
pité pour maîtriser- le Grec, il a été
frappé d'un coup de tranchet en plein
cœur et tué net.
Le.,meurtrier a pris la fuite.
GANDHI
ainsi que M. V. Patel
président du Congrès
Dans sa réponse au vice-roi
le mahatma a pourtant souligné
qu'il fera son possible pour, éviter
- des actes de violence
Bombay, 3 Janv. — Gandhi et le pré»
sident du Congrès, M: V. Patel, ont été
arrêtés. ■ ,
Gandhi devait partir ce soir pour .Ahn
medabad, mais il avait. ajourne ; son. dé
part afin de rester prêt à répondrè %
toute demande de consultation-de la
part du vice-roi.
Cette décision soudaine a déconcerté,
les autorités qui avaient pris leurs-dis
positions pour l'arrêter ce soir, à ---mts
nuit, sur une partie déserte de la ligne
de chemin de fer, à environ 110 kilor
mètres au nord de Bombay.
La décision de Gandhi, qui n'a été
prise qu'une heure avant le départ du
train, a obligé les chefs de la police à
modifier leur plan..
Comme il se préparait à partir^ Gan
dhi a fait acheter deux - montres desti
nées aux deux inspecteurs de police an
glais qui étaient ses gardes de corps en
Europe et sur lesquelles il avait faiï
graver l'inscription : « Affectueuse
ment. De la part de Gandhi;..» ;
Les adieux de Gandhi à la foule dé
ses partisans ont été particulièrement ;
émouvants, telle une cérémonie funèbre.
Des cortèges interminables- d'admira
teurs où dominaient les femmes ont dé
filé devant le mahatma.
Les Anglais qui, jusqu'ici, rendaient
Gandhi responsable de l'agitation, sem
blent- maintenant indécis sur-la part'qui
revient à chacun dans le conflit actuel.
Le mahatma adresse aux paysans
un appel, les exhortant
à être prêts à la lutte
Le Nawjiwan (journal.-hebdomadaire-
de. M. Gandhi) publie un article dan3
lequel le mahatma, s'adressant aux ;
classes paysannes de la région de Kai-
ra Bardoli, les exhorte à endurer sans
défaillance toutes les souffrances, con
fiscations de biens, emprisonnement,
coups et, même, blessures, qu'ils-pour
raient avoir à supporter au cours de la
lutte ( Suite en troisième pagç.)- ■
GLISSEZ, MORTELLES ~
Bataille de dames
par Hervé Latiwick.
Avez-vous jamais eu l'occasion de
voir des j eunes "filles jouer au hoçkey
sur un miroir de glace ?, C'est .un.
Les capitaines de deux équipes féminines
de hockey se serrent la main avant
le match (
sport ravissant,- comme tous ceux
qui participent du- patinage, comme
quelques-uns de ceux qui sont pratî»
qués par des femmes. Je n'hésiterais
presque pas à dire que c'est, un des
plus jolis sports féminins, car le
tennis est parfois raide et crispé
toutes les photos. de tennis, tous, les
bouts de film pris sur un court, mon
trent des efforts rudes et contrariés
et je ne sais plus où j'ai lu que le
hockey sur glace était avec l'escrime
et peut-être la fooxe de combat, "la
sport au monde qui exigeait les ré
flexes les plus rapides.
Les « Droit au But », la meilleure
équipe féminine française, viennent
de battre l'Angleterre au Pala;s des
Sports, et ç'a .été un enchantement
pour les Parisiens. Mais savez-voua
ce que c'est que le hockey sur glace-2
Venez avec moi assister a une partie
en plein air... ■ r
Les rudes Chamoniards, en jersey
jaune à ornements bleu de France,
viennent de se retirer de la piste. Le
terrain est libre pour les jeunës fil
les. Jîous allons assister à la' finale
de. la Coupe Guérard. En présence,
trois équipes, dont les photograghes
A LA CITE UNIVERSITAIRE t . > , (Photos Petit Journal.)
A gauche, les.pavillona frai^çais Pierre iBt. Marie Curie,,Pasteur [; au centre, Îa-Salle'des Fêtes et.la-Tour de'l'Université-de-Paris j;.à_ droite les pavillons ^irançais Appell et Poincar^ „
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