Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/10/2012
334 SOCIÉTÉ DES SC., ARTS ET B.-LETTRES DU TARN
Communication est donnée d'une plaquette consacrée à la publication d'une note de M. Salomon Reinach, membre du Comité des travaux historiques sur Une sépulture de la Tène 1 à Sarry (Marne). [Extrait du Bulletin archéologique 1917 ]. Cette note rend compte d'une communication faite, à la séance du 13 novembre 1916, par M. le lieut'-colonel G. Hannezo, de dessins très soignés d'après des objets de fer et un vase décou- verts près de Châlons-sur-Marne entre la Marne et le canal de la Marne au Rhin, commune de Sarry, par un bataillon du 326e territorial; M. le lieutenant Marty, actuellement secré- taire en chef de la mairie d'Albi, a coopéré à cette découverte et à l'envoi des objets antiques de Sarry au musée de Saint- Germain. Ces objets comprennent : une grande épée de la Tène 1 de om, 88 de long (400-250 av. J.-C.) ; une armature ou garniture de fer, ornée de clous à tête argentée; un grand fragment d'une cotte de mailles, formée de petits anneaux et un vase noir, de galbe élégant, bien conservé. Ces objets por- tent les nos 63852 à 63854 du registre d'entrée du musée de Saint-Germain.
La parole est donnée à M. de Berne-Lagarde pour la lecture de sa communication sur un épisode humoristique de la Basoche albigeoise vers le dernier tiers du XIXesiècle.
Il s'agit d'une plaidoirie en vers libres et monorimés pour la plupart, prononcée par M. Cornus, clerc d'avoué, devant M. le juge de paix, Pezeu, à l'occasion d'un délit de tapage nocturne commis dans les maisons hospitalières de la ville par un groupe joyeux dont il faisait partie.
L'auteur de cette production, affligé d'une claudication qui lui avait valu le surnom de « Tortillard », était le représen- tant attitré de la cléricature basochienne de son époque ; il possédait son métier à fond et il ne manquait ni d'esprit, ni ni d'à-propos.
Dans les réunions amicales, fort suivies dans ce temps-là, il récitait son épopée avec un entrain particulier, mais il l'agré- mentait le plus souvent de propos divers, au hasard de l'ins- piration du moment, pour en souligner les nombreuses gauloiseries dont elle était copieusement parsemée.
Ces abondantes modifications dans la forme comme dans le
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