Titre : Bulletin de la Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn
Auteur : Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn. Auteur du texte
Éditeur : Société des sciences, arts et belles-lettres du Tarn (Albi)
Date d'édition : 1927-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34424028c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1927 01 janvier 1927
Description : 1927/01/01 (N23)-1927/06/30 (N24). 1927/01/01 (N23)-1927/06/30 (N24).
Description : Collection numérique : Fonds régional :... Collection numérique : Fonds régional : Midi-Pyrénées
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6325747v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/10/2012
SEANCE DU 4 MARS 1921 623
gnerie haute, moyenne et basse à Gaulène. Il a particulière-
ment attiré l'attention de ses confrères sur l'abondance des
cours d'eau qui sillonnaient la région gaulénoise au XIVe siècle.
Il a pu relever l'existence de treize ruisseaux plus ou moins
importants dont cinq seulement figurent sur les cartes hydro-
graphiques actuelles. Huit cours d'eau donc auraient, à
son avis, disparu depuis 1355.
M. Portal donne lecture à la Société de la note suivante sur
l'ouvrage (Moulredon, Albi, 1926, in-8° de 409 p.) qui a valu à
M. l'abbé Bousquet, son auteur, le grade de docteur ès-lettres:
Dans une série de dix-huit chapitres des plus substantiels M.
Bousquet expose l'histoire épisodique, politique, administra-
tive, religieuse et économique de la baronnie de Montredon,
territoire d'assez faible étendue, dominé par le monticule
dont elle portait le nom. On est tenté de croire, l'hypothèse
est admissible, que le premier groupement d'habita-
tions résulta du croisement, en bas du fief de Montredon
à La Bessonnié, de trois ou quatre chemins gaulois reliant la
plaine à la montagne dans plusieurs directions. Ce point de
rencontre de voyageurs et de trahquauts dut provoquer de
bonne heure la construction de demeures (hôtelleries et
remises), puis de logis pour les indigènes qui pouvaient y
exercer un métier rémunérateur. Les uns et les autres étaient
d'ailleurs protégés par l'oppidulll qui couronnait la hauteur
et où ils pouvaient trouver un refuge en cas d'alerte. Cette
forteresse était, en même temps, le centre religieux du pays.
Sans doute tout cela n'est pas prouvé par des textes mais
paraît résulter de diverses constatations archéologiques ainsi
que de considérations empruntées à l'histoire générale de
ces lointaines époques. Oppidum et bourg furent, dans la
suite, occupés par les Romains.
Les premiers seigneurs connus de la baronnie (dès le
Xe siècle) furent les Lautrec à qui succédèrent les Arpajon en
1431, puis les Castelpers-Panat et les Cardaillac-Bioule en
1572, enfin les Brunet-Villeneuve par suite d'une alliance, en
1631, avec l'unique héritère des Castelpers.
Les faits les plus saillants des annales de Montredon au
moyen âge sont : la croisade contre les Albigeois dont quel-
gnerie haute, moyenne et basse à Gaulène. Il a particulière-
ment attiré l'attention de ses confrères sur l'abondance des
cours d'eau qui sillonnaient la région gaulénoise au XIVe siècle.
Il a pu relever l'existence de treize ruisseaux plus ou moins
importants dont cinq seulement figurent sur les cartes hydro-
graphiques actuelles. Huit cours d'eau donc auraient, à
son avis, disparu depuis 1355.
M. Portal donne lecture à la Société de la note suivante sur
l'ouvrage (Moulredon, Albi, 1926, in-8° de 409 p.) qui a valu à
M. l'abbé Bousquet, son auteur, le grade de docteur ès-lettres:
Dans une série de dix-huit chapitres des plus substantiels M.
Bousquet expose l'histoire épisodique, politique, administra-
tive, religieuse et économique de la baronnie de Montredon,
territoire d'assez faible étendue, dominé par le monticule
dont elle portait le nom. On est tenté de croire, l'hypothèse
est admissible, que le premier groupement d'habita-
tions résulta du croisement, en bas du fief de Montredon
à La Bessonnié, de trois ou quatre chemins gaulois reliant la
plaine à la montagne dans plusieurs directions. Ce point de
rencontre de voyageurs et de trahquauts dut provoquer de
bonne heure la construction de demeures (hôtelleries et
remises), puis de logis pour les indigènes qui pouvaient y
exercer un métier rémunérateur. Les uns et les autres étaient
d'ailleurs protégés par l'oppidulll qui couronnait la hauteur
et où ils pouvaient trouver un refuge en cas d'alerte. Cette
forteresse était, en même temps, le centre religieux du pays.
Sans doute tout cela n'est pas prouvé par des textes mais
paraît résulter de diverses constatations archéologiques ainsi
que de considérations empruntées à l'histoire générale de
ces lointaines époques. Oppidum et bourg furent, dans la
suite, occupés par les Romains.
Les premiers seigneurs connus de la baronnie (dès le
Xe siècle) furent les Lautrec à qui succédèrent les Arpajon en
1431, puis les Castelpers-Panat et les Cardaillac-Bioule en
1572, enfin les Brunet-Villeneuve par suite d'une alliance, en
1631, avec l'unique héritère des Castelpers.
Les faits les plus saillants des annales de Montredon au
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