Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2012-166896
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/10/2012
306 SOCIÉTÉ DES SC., ARTS & B.-LETTRES DU TARN
Un échange d'observations entre plusieurs membres suit cette communication, dont la lecture est accompagnée de dessins et d'explications au tableau noir sur la distribution des diverses parties du château de La Roque d'Arifat.
M. Olier, au nom de M. Aug. Vidal, indisposé, donne lec- ture des notes suivantes sur les moulines d'Albi : Après les moulins, les moulines. On lit dans le compoix de 1343, au folio 212, article consacré à maître Ramon Lauthier : « A miega cartairada d'ort a la molina de l'ospital, que se te « am lo fluvi de Tarn et am lo rieu de la molina ». Cette mouline se trouvait au Port vieux, à l'embouchure du ruis- seau de Caussels. Retenons qu'elle relevait de la directe de l'hôpital de Saint-Jacques. Cet établissement charitable, des- tiné, comme tous les hôpitaux placés, sous ce vocable, à rece- voir les pèlerins allant en roumiage, n'avait pas encore quitté son emplacement primitif des Lices du Nord pour s'installer sur le parc actuel de l'hôtel de la Préfecture.
Un document du 26 janvier 1388, que nous avons littérale- ment inséré dans Y Histoire des rues du vieil Albi, nous apprend de quelle façon on accédait à cette monline de l'hôpital. A cette date Galhart Golfier, qui en était le tenancier, se rend à la maison commune ; il expose aux consuls qu'à la porte qui fut établie au chemin partant du pont-levis de Ronel et déva- lant à la mouline de l'hôpital Saint-Jacques, porte que l'on ne ferme plus, se trouve un barrage en bois faisant face au cou- - vent des Frères Prêcheurs; ce barrage est un obstacle sérieux pour les bêtes de somme qui portent les blés à cette mouline.
C'est pourquoi Golfier supplie les consuls d'autoriser l'enlè- vement de ce barrage qui ne présente aucune utilité; il se charge de le rétablir, à ses dépens, en son état actuel, si les consuls l'en requièrent ; il s'offre même à payer les frais d'en- lèvement. La demande du tenancier est agréée.
Le compoix de 1407 nous révèle que l'hôpital St-Jacques
a la directe, non seulement de la mouline sise à l'embouchure du Caussels, mais encore de celle qui se trouve en amont. La propriété utile de la mouline du Port vieux est passée" de la famille Golfier à Bernard Ricard. Celui-ci « a doas molinas
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