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- TABLE DES PIÈCES PRÉLIMINAIRES.
- NOTA. L'astérisque indique les Pièces qui ont été ajoutées à cette quatrième édition du Dictionnaire de la Bible
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769 BAT BAT 770
sur le ventre : il a les pieds élevés en haut,
et attachés à un piquet, qui est soutenu par
les soldats. On le frappe avec un bâton sur
la plante des pieds, et même sur les échi-
nes, et sur le dos, et on lui donne quelque-
fois jusqu'à cinq cents coups. L'ordinaire est
de cent coups. Ceux à qui on en donne mille
survivent rarement à ce supplice.
BATANEEouBATHANEE. C'est le pays de
Basan, au delà du Jourdain. Voyez ci-des-
sus BASAN.
BATH, ou bathus, ou Jpha, sorte de me-
sure des Hébreux, contenant la dixième par-
tie du chore, ou gomar, c'est-à-dire , vingt-
neuf pintes, chopine, demi-setier, un poisson,
et cette fraction de pouce *o»9uns ont imaginé, sans aucune raison , un
bath sacré, différent du hath ordinaire. Le
premier, disent-ils, contenait un bath et de-
mi ordinaire : ce que l'on essaye de prouver,
parce que dans les livres des Rois (a) il est
dit que la mer de Salomon contenait deux
mille baths ; et que dans les Paralipomè-
nes (b), il est dit qu'elle tenait trois mille me-
sures , ou trois mille baths. Mais on concilie
aisément cette différence, en disant que la
coupe ou cuvier de la mer d'airain, conte-
nait deux mille baths, comme le dit le troi-
sième livre des Rois, et que le pied de ce va-
se, qui était creux, en contenait encore mil-
le; en tout trois mille baths, comme portent
les Paralipomènes.
BATH-KOL, ou fille de la voix. C'est le
nom que les auteurs Juifs (Talmud Sotha
c. IX, p. kS : bip m) donnent à la révé-
lation que Dieu a faite de sa volonté au
peuple choisi, depuis que la prophétie ver-
bale a cessé dans Israël; c'est-à-dire, depuis
les prophètes Aggée, Zacharie et Malachie.
C'est sur cette fille de la voix qu'ils fondent
la plupart de leurs traditions, et des usages
de leur nation. Ils prétendent que Dieu les a
révélés à leurs anciens, non par une prophé-
tie articulée, ni par une inspiration secrète,
mais par une révélation qu'ils appellent la
fille de la voix.
Les rabbins reconnaissent dans leur na-
tion trois manières de prophéties. La pre-
mière par le moyen de l'Urim et Thummim,
qui faisait entendre sa voix du fond du sanc-
tuaire, ou du pectoral du grand-prêtre : la
seconde par l'esprit de prophétie qui inspira les
prophètes, tant avant la Loi,que depuis Moïse:
la troisième par la fille. de la voix, Bath-Kol.
La première a duré, selon eux, depuis la
construction du tabernacle jusqu'à celle du
temple. La seconde depuis le commencement
du monde, jusqu'à la mort de Malachie, le
dernier des prophètes , sous le second tem-
ple, quoique son usage le plus fréquent ait
été sous le premier temple. La troisième com-
mença après Malachie, et a subsisté jusqu'au-
jourd'hui dans leur nation.
Ils prétendent que la fille de la voix est
une voix du ciel, qui se fait entendre d'une
manière articulée, de même à peu près que
(u) III Reg. VII. 26.
(b) II Par. IV, 5.
la voix qui appela le jeune Samuel, lors-
que Dieu lui révéla ce qui devait arriver au
grand-prêtre Héli et à sa famille : Dieu l'ap-
pela par une voix articulée jusqu'à trois
fois (c). Samuel répondit comme il aurait
fait à un homme ne sachant pas encore dis-
tinguer la voix du Seigneur; ou la fille de
la voix ressemble à celle qui sortait du sanc-
tuaire, lorsque Dieu parlait à Moïse , ou
qu'il répondait au grand-prêtre qui le con-
sultait par YUritH et l'hwnmim. Ces deux
sortes de voix étaient comme la mère de
cette autre voix qui lui succéda, et qu'on
appela Bath-Kol , fille voix, ou fille de la
voix, parce qu'elle était comme la fille de
cette première voix : c'était une manière
d'inspiration bien moins parfaite, mais néan-
moins aussi certaine que la première.
Mais il y aurait de l'erreur à s'imaginer
que la révélation de Batll-Kol se fit toujours
par une voix articulée yenue du ciel, et en-
tendue distinctement par ceux à qui Dieu
faisait connaître ses volontés par ce canal.
On ne peut pas même assurer que les an-
ciens prophètes entendissent des voix arti-
culées, lorsque la parole de Dieu se faisait
entendre à eux. Factum est verbum Domini
ad Isaiam, etc, Il suffit de croire que c'était
une parole intérieure, une inspiration, un
mouvement, une lumière qui les pénétrait,
et leur faisait connaître d'une manière vive
et lumineuse ce que Dieu voulait qu'ils an-
nonçassent aux hommes. Ainsi à proportion
lorsque Dieu manifestait ses volontés par la
fille de la voix, ou il le faisait par une voix
articulée et entendue distinctement, ou par
une vive impression dans l'imagination ou
dans l'esprit, ou enfin par une voix entendue
au hasard, et que l'on prenait comme un
oracle venu du ciel.
En voici un exemple tiré du Talmud.
Deux rabbins ayant envie d'aller voir leur
ami, le rabbin Samuel, docteur de Babylo-
ne, dirent : Suivons ce que nous en dira
Bath-Kol; en passant près d'une école, ils
entendirent un jeune garçon qui lisait ce
passage du premier livre des Rois, ch. XXV,
1 : Et Samuel mourut. Ils en conclurent
que Samuel était mort : l'événement justifia
ce qu'ils avaient pronostiqué, car on trouva
alors que le rabbin Samuel, de Babylone,
était décédé. On pourrait en citer plusieurs
autres exemples de même espèce, répandus
dans les livres des Juifs. Ces oracles casuels
et bizarres étaient considérés comme des
voix envoyées de Dieu, de même à peu près
que pendant plusieurs siècles on s'est servi
dans l'Eglise des premières paroles qui.se li-
sent dans un livre ouvert à l'aventure, pour
en tirer des présages pour l'avenir.
BATH-SAMA; Joseph. lib. VI Antiq. c. ii.
Apparemment la même que Beth-Samès.
BATHUEL, fils de Nachor et de Melcha,
était neveu d'Abraham, et père de Lahan el
de Rébecca, femmed'Isaac. Josèphe (d) assu-
re que Bathuel était mort, lorsqu'Eliézer
(c) I Reg. m, i, S et seq.
(d) Joseph. Antiq. lit). 1, c. xxiv.
sur le ventre : il a les pieds élevés en haut,
et attachés à un piquet, qui est soutenu par
les soldats. On le frappe avec un bâton sur
la plante des pieds, et même sur les échi-
nes, et sur le dos, et on lui donne quelque-
fois jusqu'à cinq cents coups. L'ordinaire est
de cent coups. Ceux à qui on en donne mille
survivent rarement à ce supplice.
BATANEEouBATHANEE. C'est le pays de
Basan, au delà du Jourdain. Voyez ci-des-
sus BASAN.
BATH, ou bathus, ou Jpha, sorte de me-
sure des Hébreux, contenant la dixième par-
tie du chore, ou gomar, c'est-à-dire , vingt-
neuf pintes, chopine, demi-setier, un poisson,
et cette fraction de pouce *o»9
bath sacré, différent du hath ordinaire. Le
premier, disent-ils, contenait un bath et de-
mi ordinaire : ce que l'on essaye de prouver,
parce que dans les livres des Rois (a) il est
dit que la mer de Salomon contenait deux
mille baths ; et que dans les Paralipomè-
nes (b), il est dit qu'elle tenait trois mille me-
sures , ou trois mille baths. Mais on concilie
aisément cette différence, en disant que la
coupe ou cuvier de la mer d'airain, conte-
nait deux mille baths, comme le dit le troi-
sième livre des Rois, et que le pied de ce va-
se, qui était creux, en contenait encore mil-
le; en tout trois mille baths, comme portent
les Paralipomènes.
BATH-KOL, ou fille de la voix. C'est le
nom que les auteurs Juifs (Talmud Sotha
c. IX, p. kS : bip m) donnent à la révé-
lation que Dieu a faite de sa volonté au
peuple choisi, depuis que la prophétie ver-
bale a cessé dans Israël; c'est-à-dire, depuis
les prophètes Aggée, Zacharie et Malachie.
C'est sur cette fille de la voix qu'ils fondent
la plupart de leurs traditions, et des usages
de leur nation. Ils prétendent que Dieu les a
révélés à leurs anciens, non par une prophé-
tie articulée, ni par une inspiration secrète,
mais par une révélation qu'ils appellent la
fille de la voix.
Les rabbins reconnaissent dans leur na-
tion trois manières de prophéties. La pre-
mière par le moyen de l'Urim et Thummim,
qui faisait entendre sa voix du fond du sanc-
tuaire, ou du pectoral du grand-prêtre : la
seconde par l'esprit de prophétie qui inspira les
prophètes, tant avant la Loi,que depuis Moïse:
la troisième par la fille. de la voix, Bath-Kol.
La première a duré, selon eux, depuis la
construction du tabernacle jusqu'à celle du
temple. La seconde depuis le commencement
du monde, jusqu'à la mort de Malachie, le
dernier des prophètes , sous le second tem-
ple, quoique son usage le plus fréquent ait
été sous le premier temple. La troisième com-
mença après Malachie, et a subsisté jusqu'au-
jourd'hui dans leur nation.
Ils prétendent que la fille de la voix est
une voix du ciel, qui se fait entendre d'une
manière articulée, de même à peu près que
(u) III Reg. VII. 26.
(b) II Par. IV, 5.
la voix qui appela le jeune Samuel, lors-
que Dieu lui révéla ce qui devait arriver au
grand-prêtre Héli et à sa famille : Dieu l'ap-
pela par une voix articulée jusqu'à trois
fois (c). Samuel répondit comme il aurait
fait à un homme ne sachant pas encore dis-
tinguer la voix du Seigneur; ou la fille de
la voix ressemble à celle qui sortait du sanc-
tuaire, lorsque Dieu parlait à Moïse , ou
qu'il répondait au grand-prêtre qui le con-
sultait par YUritH et l'hwnmim. Ces deux
sortes de voix étaient comme la mère de
cette autre voix qui lui succéda, et qu'on
appela Bath-Kol , fille voix, ou fille de la
voix, parce qu'elle était comme la fille de
cette première voix : c'était une manière
d'inspiration bien moins parfaite, mais néan-
moins aussi certaine que la première.
Mais il y aurait de l'erreur à s'imaginer
que la révélation de Batll-Kol se fit toujours
par une voix articulée yenue du ciel, et en-
tendue distinctement par ceux à qui Dieu
faisait connaître ses volontés par ce canal.
On ne peut pas même assurer que les an-
ciens prophètes entendissent des voix arti-
culées, lorsque la parole de Dieu se faisait
entendre à eux. Factum est verbum Domini
ad Isaiam, etc, Il suffit de croire que c'était
une parole intérieure, une inspiration, un
mouvement, une lumière qui les pénétrait,
et leur faisait connaître d'une manière vive
et lumineuse ce que Dieu voulait qu'ils an-
nonçassent aux hommes. Ainsi à proportion
lorsque Dieu manifestait ses volontés par la
fille de la voix, ou il le faisait par une voix
articulée et entendue distinctement, ou par
une vive impression dans l'imagination ou
dans l'esprit, ou enfin par une voix entendue
au hasard, et que l'on prenait comme un
oracle venu du ciel.
En voici un exemple tiré du Talmud.
Deux rabbins ayant envie d'aller voir leur
ami, le rabbin Samuel, docteur de Babylo-
ne, dirent : Suivons ce que nous en dira
Bath-Kol; en passant près d'une école, ils
entendirent un jeune garçon qui lisait ce
passage du premier livre des Rois, ch. XXV,
1 : Et Samuel mourut. Ils en conclurent
que Samuel était mort : l'événement justifia
ce qu'ils avaient pronostiqué, car on trouva
alors que le rabbin Samuel, de Babylone,
était décédé. On pourrait en citer plusieurs
autres exemples de même espèce, répandus
dans les livres des Juifs. Ces oracles casuels
et bizarres étaient considérés comme des
voix envoyées de Dieu, de même à peu près
que pendant plusieurs siècles on s'est servi
dans l'Eglise des premières paroles qui.se li-
sent dans un livre ouvert à l'aventure, pour
en tirer des présages pour l'avenir.
BATH-SAMA; Joseph. lib. VI Antiq. c. ii.
Apparemment la même que Beth-Samès.
BATHUEL, fils de Nachor et de Melcha,
était neveu d'Abraham, et père de Lahan el
de Rébecca, femmed'Isaac. Josèphe (d) assu-
re que Bathuel était mort, lorsqu'Eliézer
(c) I Reg. m, i, S et seq.
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