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844 pages
CAME - 591 - CAMF
Royale-cunéiforme ; les graines sont jaunes et pres-
a tige se divise au sommet en rameaux courts, fleu-
gt une sorte de panicule; les feuilles sont tantôt
Intôt finement dentées. Elle fleurit de juin à juillet.
IIist. des plantes, III, 205, 275.»— GREN. et GODR.,
130.) [L.]
Es. Sous-série de Crucifères, série des Lunariées,
£ par des cotylédons incombants. Elle contient les
| £ lina, IVenkea, Sphoei-ocardamuiit, Geococcus, Steno-
{OP'/,docar']Jurn, Blennodia, Mathewsia, Ammosperma,
(VOY- H. BN, Hist. des pl., III, 275.) [L.]
't (LINDL. [1846], Veg. Kingd:, 354). Syn. de
Jésuite morave, voyageur en Asie, a laissé une His-
tes de l'île de Luçon, insérée dans le tome III de
frfantarum de Ray. On a de lui des mémoires sur
jpaint-Ignace, YAmomon, etc. (Trans. Philos., XXI-
(FORSK.). Syn. de Ruellia grandiflora L.
(L., Gen., n. 848). Genre de Ternstrœmiacées, possé-
s caractères des Thea, dont il ne diffère que par son
entant ordinairement une étamine libre en face de
tte. Aussi s'accorde-t-on généralement à considérer
I? comme une sect. du genre Thea. Seemann les en
ont des arbres ou des arbrisseaux, à feuilles alternes,
K) souvent coriaces, entières ou crénelées sur les
Imellia (Thea japonica). — Fleur. Bouton.
N eurs axillaires, solitaires ou fasciculées, sessiles ou
j îllées. On en connaît environ quatorze espèces,
! et orientale, ainsi que de l'Archipel Indien.
T vers 1739, que le P. Camelli, jésuite, introduisit
C. japonica L. Mais ce ne fut que plus tard que-les
apprirent à tirer de ce bel arbuste toutes les splen-
t S qui font aujourd'hui l'ornement de nos serres
t particulièrement le C. reticulata et Sasanqua
es avec l'espèce japonaise, qui auraient fourni ces
~de nos jours on évalue à plus de quinze cents, mais
cinq cents seulement sont l'objet d'une culture
Voy. H. BN, in Payer fam. nat., 266 ; Rist. des pl.,
253. — B. H., Gen., 1,187, n. 24.) [T.]
cÉEs (CamelliaceoeBARTL., Ord. nat., 334). Syn. de
Æ;. (DuM., Comm62). Syi. de Camelliées.
(Camelliew DC., Théor. élém., 214; éd. 2, 245;
: Sous ce nom, les auteurs ont compris, les uns
bncle ayant pour type le genre Camellia, les autres
famille des Ternstrœmiacées.
M M (Diosc.). Syn. de Marrubium creticum ou
N~e mot désignait le Marrube, au moyen âge.
N~ Vieux nom de Y Andropogon Schœnanthus L.
, CAMEPIZIO. Noms espagnol et italien des Ger-
t nent du Teucrium Chamœpitys L. ,
MERARIA (DILL., Ephem. nat. Cur., Cent. V,
)). Syn. de Montia MICHELI.
y. CAMÉRIER.
Joachim). Né à Bamberg en 1500, se nommait
e qu'un de ses ancêtres avait été camérier de
M berg, prit et légua à une longue succession
de médecins-botanistes un surnom devenu célèbre. Son fils,
Joachim Il Camerarius, docteur de l'université de Bologne, né
et mort à Nuremberg [1534-1598], exerça la médecine dans
cette ville, ou il devint doyen de l'Ecole de médecine. Il y créa
un jardin botanique ; il acheta de Gasp. Wolf lariche bibliothè-
que botanique et les manuscrits de Conrad Gesner. Ayant trouvé
dans cette bibliothèque un recueil de 1500 planches gravées sur
bois, il en employa les deux tiers pour illustrer son Epitome
Matthioli de plantis (Francfort, 1586, in-4°), à la suite duquel
se trouve réimprimé le voyage de Calzolaris au mont Baldo. C'est
à cette publication que se rattache un Index spécial d'Hart-
mann : Iconum botanicarum Gesnerio-Camerarianarum No-
menclator Linneanus (1781). On trouve encore des planches de
Gesner dans un autre ouvrage de Camerarius : Plantarum tam
indigenarum quam exoticarum Icones (Anvers, 1597, in-4°).
Il faut encore citer parmi ses écrits : Opuscula de re rustica (Nu-
remberg, 1577); le catalogue de son jardin, Hortus medicus et
philosophions (Francfort-sur-le-Mein, 1588), auquel se trouvent
ordinairement joints les Icones accurate nunc primum deli-
neatce prœcipuarum stirpium et le Symbolorum et emblematum •
ex re herbaria desumptorum Centuria (Nuremberg,4590), ou-
vrage réédité deux fois. Il était aidé dans ses travaux par son
neveu Joachim Jungermann, de Leipzig, qui mourut en 1591
à Corinthe, pendant un voyage en Orient. [E. F.]
CAMERARIUS (Elias Rudolph). Petit-neveu du précédent, né
et mort à Tubingue (1641-1695), médecin du duc de Wurtem-
berg, a publié : De Cichorio (Tubingue, 1690); etc.
CAMERARIUS (Rudolf Jakob). Fils du précédent, né et mort à
Tubingue (1665-1721), professeur de médecine à l'université
de cette ville, est célèbre par sa lettre à Valentini : De sexu plan-
tarum (Tubingue, 1694, in-8°, 110 pages). Il y déclare que les
anthères sont la partie fondamentale de la fleur, distingue les
plantes hermaphrodites des dioïques, et affirme qu'en l'absence
des anthères : il n'y a pas de fruit produit. Plusieurs auteurs
y ont vu le germe de la théorie sexuelle ; ce qui, au point de
vue historique, n'est pas tout à fait inexact. On doit au même
auteur un certain nombre de dissertations rassemblées par
Mileau sous le titre de Opuscula botanici argumenti (Prague,
1797, in-8° de 224 pages). [E. F.]
CAMERARIUS (Elias). Fils cadet d'Elias Rudolf et frère du pré-
cédent, professeur de médecine à l'université de Tubingue (1672-
1734), a publié une dissertation De Betula (1827, in-4°) et
divers travaux de médecine. [E. F.]
CAMERARIUS (Alexander). Fils de Rudolf Jakob, succéda à son
père comme directeur du jardin botanique, et mourut à Tubingue
en 1736. On lui doit une dissertation: De Botanica (1717, in-4°),
et une autre : De motu elastico staminum (Ep/wm. naturœ Curio-
sorum, IX, n. 86). [E. F.]
CAMERI. Nom indien d'une Euphorbiacée indéterminée, peut-
être identique au Gamean.
CAMÉRIER (Cameraria PLUM., Nor. gen., 18, t. 29). Genre
d'Apocynacées, de la série des Plumériées, sous-section des
Euplumériées, distingué par l'absence de disque dans sa fleur
(qui est à peu près celle des Skytanthus) et les étamines dont
l'anthère est surmontée d'un long fil. Les deux carpelles ren-
ferment dans leur portion ovarienne des ovules nombreux et
bisériés; mûrs, ils deviennent deux samares dures, ailées au
sommet, indéhiscentes. Ce sont des arbustes glabres, des An-
tilles, à feuilles opposées, à fleurs en cymes terminales, Les
C lucida et latifolia JACQ. passent pour donner du caoutchouc.
(L., Gen., n. 300. — A. DC., Prodr., VIII, 388. — M. ARG., in
Linnœa, XXX; 401. - B. H., Gen., II, 701, n. 33). [H. BN.]
GAMERINHIERA. Orthographe vicieuse pour Camarinheira.
CAMÉRISIER DES ROIS, DES BUISSONS. Nom vulgaire du Loni-
cera Xylosteum L.
CAMESPERME. Orthographe vicieuse pour Comesperme.
CAMFE. Nom, en Auvergne, des Avra, et probablement de plu-
sieurs autres Graminées.
CAMFORATA. Nom du Polycnmum arvense, dans Tabernœ-
montanus.
Royale-cunéiforme ; les graines sont jaunes et pres-
a tige se divise au sommet en rameaux courts, fleu-
gt une sorte de panicule; les feuilles sont tantôt
Intôt finement dentées. Elle fleurit de juin à juillet.
IIist. des plantes, III, 205, 275.»— GREN. et GODR.,
130.) [L.]
Es. Sous-série de Crucifères, série des Lunariées,
£ par des cotylédons incombants. Elle contient les
| £ lina, IVenkea, Sphoei-ocardamuiit, Geococcus, Steno-
{OP'/,docar']Jurn, Blennodia, Mathewsia, Ammosperma,
(VOY- H. BN, Hist. des pl., III, 275.) [L.]
't (LINDL. [1846], Veg. Kingd:, 354). Syn. de
Jésuite morave, voyageur en Asie, a laissé une His-
tes de l'île de Luçon, insérée dans le tome III de
frfantarum de Ray. On a de lui des mémoires sur
jpaint-Ignace, YAmomon, etc. (Trans. Philos., XXI-
(FORSK.). Syn. de Ruellia grandiflora L.
(L., Gen., n. 848). Genre de Ternstrœmiacées, possé-
s caractères des Thea, dont il ne diffère que par son
entant ordinairement une étamine libre en face de
tte. Aussi s'accorde-t-on généralement à considérer
I? comme une sect. du genre Thea. Seemann les en
ont des arbres ou des arbrisseaux, à feuilles alternes,
K) souvent coriaces, entières ou crénelées sur les
Imellia (Thea japonica). — Fleur. Bouton.
N eurs axillaires, solitaires ou fasciculées, sessiles ou
j îllées. On en connaît environ quatorze espèces,
! et orientale, ainsi que de l'Archipel Indien.
T vers 1739, que le P. Camelli, jésuite, introduisit
C. japonica L. Mais ce ne fut que plus tard que-les
apprirent à tirer de ce bel arbuste toutes les splen-
t S qui font aujourd'hui l'ornement de nos serres
t particulièrement le C. reticulata et Sasanqua
es avec l'espèce japonaise, qui auraient fourni ces
~de nos jours on évalue à plus de quinze cents, mais
cinq cents seulement sont l'objet d'une culture
Voy. H. BN, in Payer fam. nat., 266 ; Rist. des pl.,
253. — B. H., Gen., 1,187, n. 24.) [T.]
cÉEs (CamelliaceoeBARTL., Ord. nat., 334). Syn. de
Æ;. (DuM., Comm62). Syi. de Camelliées.
(Camelliew DC., Théor. élém., 214; éd. 2, 245;
: Sous ce nom, les auteurs ont compris, les uns
bncle ayant pour type le genre Camellia, les autres
famille des Ternstrœmiacées.
M M (Diosc.). Syn. de Marrubium creticum ou
N~e mot désignait le Marrube, au moyen âge.
N~ Vieux nom de Y Andropogon Schœnanthus L.
, CAMEPIZIO. Noms espagnol et italien des Ger-
t nent du Teucrium Chamœpitys L. ,
MERARIA (DILL., Ephem. nat. Cur., Cent. V,
)). Syn. de Montia MICHELI.
y. CAMÉRIER.
Joachim). Né à Bamberg en 1500, se nommait
e qu'un de ses ancêtres avait été camérier de
M berg, prit et légua à une longue succession
de médecins-botanistes un surnom devenu célèbre. Son fils,
Joachim Il Camerarius, docteur de l'université de Bologne, né
et mort à Nuremberg [1534-1598], exerça la médecine dans
cette ville, ou il devint doyen de l'Ecole de médecine. Il y créa
un jardin botanique ; il acheta de Gasp. Wolf lariche bibliothè-
que botanique et les manuscrits de Conrad Gesner. Ayant trouvé
dans cette bibliothèque un recueil de 1500 planches gravées sur
bois, il en employa les deux tiers pour illustrer son Epitome
Matthioli de plantis (Francfort, 1586, in-4°), à la suite duquel
se trouve réimprimé le voyage de Calzolaris au mont Baldo. C'est
à cette publication que se rattache un Index spécial d'Hart-
mann : Iconum botanicarum Gesnerio-Camerarianarum No-
menclator Linneanus (1781). On trouve encore des planches de
Gesner dans un autre ouvrage de Camerarius : Plantarum tam
indigenarum quam exoticarum Icones (Anvers, 1597, in-4°).
Il faut encore citer parmi ses écrits : Opuscula de re rustica (Nu-
remberg, 1577); le catalogue de son jardin, Hortus medicus et
philosophions (Francfort-sur-le-Mein, 1588), auquel se trouvent
ordinairement joints les Icones accurate nunc primum deli-
neatce prœcipuarum stirpium et le Symbolorum et emblematum •
ex re herbaria desumptorum Centuria (Nuremberg,4590), ou-
vrage réédité deux fois. Il était aidé dans ses travaux par son
neveu Joachim Jungermann, de Leipzig, qui mourut en 1591
à Corinthe, pendant un voyage en Orient. [E. F.]
CAMERARIUS (Elias Rudolph). Petit-neveu du précédent, né
et mort à Tubingue (1641-1695), médecin du duc de Wurtem-
berg, a publié : De Cichorio (Tubingue, 1690); etc.
CAMERARIUS (Rudolf Jakob). Fils du précédent, né et mort à
Tubingue (1665-1721), professeur de médecine à l'université
de cette ville, est célèbre par sa lettre à Valentini : De sexu plan-
tarum (Tubingue, 1694, in-8°, 110 pages). Il y déclare que les
anthères sont la partie fondamentale de la fleur, distingue les
plantes hermaphrodites des dioïques, et affirme qu'en l'absence
des anthères : il n'y a pas de fruit produit. Plusieurs auteurs
y ont vu le germe de la théorie sexuelle ; ce qui, au point de
vue historique, n'est pas tout à fait inexact. On doit au même
auteur un certain nombre de dissertations rassemblées par
Mileau sous le titre de Opuscula botanici argumenti (Prague,
1797, in-8° de 224 pages). [E. F.]
CAMERARIUS (Elias). Fils cadet d'Elias Rudolf et frère du pré-
cédent, professeur de médecine à l'université de Tubingue (1672-
1734), a publié une dissertation De Betula (1827, in-4°) et
divers travaux de médecine. [E. F.]
CAMERARIUS (Alexander). Fils de Rudolf Jakob, succéda à son
père comme directeur du jardin botanique, et mourut à Tubingue
en 1736. On lui doit une dissertation: De Botanica (1717, in-4°),
et une autre : De motu elastico staminum (Ep/wm. naturœ Curio-
sorum, IX, n. 86). [E. F.]
CAMERI. Nom indien d'une Euphorbiacée indéterminée, peut-
être identique au Gamean.
CAMÉRIER (Cameraria PLUM., Nor. gen., 18, t. 29). Genre
d'Apocynacées, de la série des Plumériées, sous-section des
Euplumériées, distingué par l'absence de disque dans sa fleur
(qui est à peu près celle des Skytanthus) et les étamines dont
l'anthère est surmontée d'un long fil. Les deux carpelles ren-
ferment dans leur portion ovarienne des ovules nombreux et
bisériés; mûrs, ils deviennent deux samares dures, ailées au
sommet, indéhiscentes. Ce sont des arbustes glabres, des An-
tilles, à feuilles opposées, à fleurs en cymes terminales, Les
C lucida et latifolia JACQ. passent pour donner du caoutchouc.
(L., Gen., n. 300. — A. DC., Prodr., VIII, 388. — M. ARG., in
Linnœa, XXX; 401. - B. H., Gen., II, 701, n. 33). [H. BN.]
GAMERINHIERA. Orthographe vicieuse pour Camarinheira.
CAMÉRISIER DES ROIS, DES BUISSONS. Nom vulgaire du Loni-
cera Xylosteum L.
CAMESPERME. Orthographe vicieuse pour Comesperme.
CAMFE. Nom, en Auvergne, des Avra, et probablement de plu-
sieurs autres Graminées.
CAMFORATA. Nom du Polycnmum arvense, dans Tabernœ-
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