Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1937-11-24
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 novembre 1937 24 novembre 1937
Description : 1937/11/24 (Numéro 14990). 1937/11/24 (Numéro 14990).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de... Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k630882x
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/10/2008
"Novembre 19S7 J
= 7 =
Le cadet des enfants tira sur la
blouse de sa mère et demanda
c Mon problème est-il bon ? »
J'avais lu par dessus son épaule
Je vais chez l:épicier avec un billet
de mille francs. J'achète 5 kilos de
sucre à 3 fr. 75 le kilo (le livre datait
de quelques années déjà) 3 kilos de
café à 15 francs le kilo 12 tablettes
de chocolat. etc.
Et. pour finir, cette e question
C Quand l'aurai payé tous mes achats,
combien me restera-t-il ? »
La maman eut un rire qui me parut
un peu contrain. Elle attira l'enfant et
l'embrassa nerveusement
Mais oui, mon petit, il est bon ton
problème.
Nos regards se croisèrent. Nous com-
primes l'ironie de ce rapprochement.
Le problème que je lui avais infligé
et contre lequel elle devait se débattre
tous les jours était, avec les mêmes
données, beaucoup plus ardu
Je partis avec l'impression d'avoir
pourtant trouvé une belle famille, par-
faitement heureuse.
Les enfants, cause de tourments,
mais aussi source de joie
Pourtant, quand, au cours de cette
enquête, j'examinais le menu d'une
famille de quatre personnes d'égale
situation et ayant à peu près les mê-
mes revenus, je dois dire que je trou-
vais déjà une amélioration. Oh, évi-
demment, on ne mets pas chaque
jour les petits plats dans les grands,
mais enfin c'était plus substantiel.
Voici d'ailleurs le déjeuner du mardi
Raie et merluchons, 10 francs faux-
filet de cheval, 14 frs dessert, pommes,
3 frs vin, 3 frs pain, 2 fr. 50.
Je n'entreprendrais point de vous
présenter ainsi divers menus pour
toutes les catégories de la classe ou-
vrière nazairienne compte tenu des
différentes charges familiales, trop de
contingences interviennent en cette
matière. Signalons simplement en pas-
sant qu'il y aurait peut être intérêt
à développer dans les écoles l'ensei-
gnement pratique ménager.
Pour le reste, il nous suffira de dire
qu'un ouvrier nazairien spécialisé, le
catégorie, gagne une moyenne de 1.236
francs par mois; un manœuvre qua-
lifié, le catégorie. 1.092 fr. 50: un ma-
nœuvre 929 fr. 60. Un cantonnier ru-
ral ne gagne guère plus de 600 francs
et, avant de manger, il faut retirer de
cette somme le prix du loyer, les frais
de transport, de vêtements, de petit
outillage professionnel, etc.
Les augmentations acquises il y a
quelques mois ont eu un effet nul puis-
que, par contre-coup, le prix de la vie
a monté comme une poussée de fièvre.
Un commerçant nous confiiait
Pour que le salaire de mes em-
ployés aille de pair avec la hausse du
prix de la vie, je leur donne un fixe
moyen, mais je leur consens un pour-
centage sur la vente. Si les prix des
articles augmentent, la commission
augmente par là même et vient en ra-
justement du salaire.
Il y a peut-être là, pour une catégo-
rie d'employés, une suggestion à re-
tenir.
On disait autrefois « Vivre d'a-
bord, philosopher ensuite ». On en est
arrivé à dire aujourd'hui « D'abord
travailler pour vivre ».
Nous vous avons conté l'embarras
du salarié moyen. Celui-ci est encore
heureux comparé à celui qui cherche
en vain du travail et que l'hiver va
trouver sans ressources.
Dans un prochain article, nous
vous dirons les tribulations à travers
les bureaux d'embauche d'un men-
diant du travail Il.
Jean-Pierre Dominique.
LE CINÉMA
« Mazurka »
Il n'est évidemment pas mauvais du
point de vue de la production natio-
naLe de constater que le cinéma amé-
ricain ne produit pas exclusivement
des chefs-d'oeuvre et oue même les
King Vidor, Rouben Mammoulian et
autres sont susceptibles de produire
des navets. Le cinéma allemand dont
on n'a pas eu l'occasion depuis très
longtemps de voir les productions, mais
qui par des films tels que « Le cabinet
du docteur Caligari », c Nosferatù »,
pour citer des oeuvres d'avant-garde,
^Variétés e, « L'Opéra de quat'sous »,
etc. s'était signalé à l'attention, nous
offre soudain une « Mazurka », de
Willy Forst, qui ne fait grand honneur
ni à l'un ni ô l'autre. On trouve dans
ce film la plupart des défauts de l'es-
prit germaninue Ienteur, pesanteur,
insistance, abus des procédés photogra-
phiques (surimpressions, mise au point
volontairement déplacée, etc..) sans
y trouver les qualités habituelles de
rythme, de relief des caractères, de
sens de l'universel.
« Mazurka » n'est qu'une banale ré-
pétition de ces procès criminels qui ont
un moment envahi les écrans du monde
entier. Elle doit d'ailleurs être con-
temporaine des CI: Aecuaée, levez-vous! »
« Le procès de Marie Tartempion »,
etc., etc. Elle n'est probablement pas
inférieure et certainement pas supé-
rieure à eux. L'idée générale du scéna-
rio est d'une aimable simylicité un
soir, dans un beuglant, une chanteuse
abat d'un coup de revolver un musi-
cien célèbre. Parce qu'elle avait com-
promis sa carrière en interprétant une
de ses oeuvres ? Non pas. car ici
l'affaire se corse, et le but du film est
de nous faire. admettre que dans des
circonstances déterminées le crime se
justifie parfaitement, qu'en présence
de l'absurdité des lois et du coeur hu-
mains il est la seule sanction possible,
l'unique défense contre les agissements
de certains vils séducteurs. Dans le cas
présent, il faut, au reste, accepter quel-
ques pétitions de principes par exem-
ple qu'une femme du monde, mère de
jamille exemplaire, en l'absence de son
mari, que la guerre retient loin de son
foyer, puisse noyer son chagrin dans
des torrents d'alcool jusqu'à perdre le
sentiment de ses devoirs.
Pour la suite, nous vous renvoyons
eu film lui-même. Il se défend comme
il peut, avec l'aide de la vaillante Pola
Negri.
R. B.
VACCINATION. Des séances de
vaccination et de revaccination gra-
tuites auront lieu le jeudi 2 décembre
et le vendredi 3. de 16 à 17 heures, à
l'annexe de la mairie, 13, rue de l'Hô-
tel-de-Ville.
LA VIE DU PORT. Le Saint-,
Maxime est entré à Saint-Nazaire,
pour y escaler, selon son habitude.
Le Guermor, chargé de divers pour
la maison Daguzan, s'est amarré, quai
de marée*.
LA DÉVIATION DE LA BOUTE NATIONALE 771
Le pont de Méan sera bientôt remplacé- par un ouvrage
plns pratique
On sait que dans le programme d'a-
méliorations des accès de Saint-Nazaire
figure entre autres travaux le rempla-
cement du Pont de Méan. Il est de fait
que cet antique ouvrage par sa dispo-
sition sinueuse, montueuse. et son
étroitesse, a provoqué de nombreux ac-
cidents. Les usagers de la route le re-
gretteront d'autant moins qu'il subsis-
tera. Il est, en effet, classé monument
historique, et du futur pont l'on pourra
mieux qu'à présent goûter le charme
pittoresque de ses arcs mirés dans le
Brivet.
Il y a un mais. La mise à la retraite
du pont de Méan est prévue depuis
1923. Nous sommes en 1937 et le cha-
meau » pour l'appeler par son sur-
nom est toujours ferme au poste.
Pourquoi soudain le projet sortirait-il ?
Quelle fièvre se serait abattue dans les
bureaux de l'administration supérieure?
Aurait-on découvert, égarée dans quel-
ques sombres recoins, une grosse som-
me endormie ?
La fameuse déviation de la nationale
771 dont il était déji question du temps
que cette voie n'était encore que le che-
min de grande communication 8 bis,
semblait cependant en mauvaise pos-
ture. le Ministère des Travaux Publics
ayant, en effet, imposé comme condi-
tion que la traversée de la ligne du
chemin de fer du Morbihan se ferait
par un pont-route dont le coût, évalué
à plus d'un million, incombait à la ville
de Saint-Nazaire. La municipalité, lors
d'une récente réunion du Conseil, dé-
cida de demander au Ministère des
Travaux publics, une nouvelle étude et,
si la construction de ce passage supé-
rieur était considérée comme inévitable,
l'octroi d'une fore subvention.
Or, le remplacement du Pont de
Méan est lié à la déviation de la natio-
nale 771 puisqu'il est, en somme, le pré-
lude des travaux.
Il faut croire que, malgré les diffi-
cultés signalées plus haut, le projet va
prochainement être réalisé, car nous
tenons de bonne source que le nouveau
pont sur le Brivet serait commencé
bientôt.
La question du passage niveau
supérieur du Chemin de Fer
du Morbihan
Aurait-on enfin trouvé le moyen d'é-
viter la lourde dépense du passage su-
périeur ? Deux solutions ont, en effet,
été proposées par M. Capoulain, le dis-
tingué directeur de la ligne à Saint-Na-
zaire. L'une consisterait à faire accom- |
plir aux trains une boucle à l'endroit
où se croisent les lignes du Croisic et
de Saint-Joachim à La Roche-Bernard,
de façon que celle-ci, abandonnant son
ancien parcours, suive parfaitement la
voie du Croisic à partir de la Croix-
omisse jusqu'à Saint-Nazaire. L'autre
prévoit la déviation de la ligne de St-
Joachim de telle sorte que cette der-
nière longerait sur quelques centaines
de mètres la future route avant de la
couper en biais.
Ce deuxième projet est, paraît-il, peu
coûteux et la traversée de la route par
le chemin de fer, dans ces conditions.
serait acceptée par les Ponts-et-Chaus-
sées.
Nous ne connaissons pas le projet
dans ses détails. Il nous parait tout
de même étrange que l'on retombe dans
ce qui parait de prime abord une aber-
ration. On connaît suffisamment les
dangers que sont les passages à niveau
non gardés pour :a circulation routière,
car c'est bien de cela qu'il s'agit si nous
ne nous trompons. Nous ne supposons
pas que l'on construise une nouvelle
route pour la faire couper par une de
ces barrières qu'il s'agissait précisé-
ment de supprimer.
On dira que la visibilité sera parfaite,
etc., etc. Nous répondons en rappelant
les accidents qui ont été provoqués par
les passages à niveau non gardés des
routes de Guérande, de la Turballe, de
Pontchàteau, de La ROche-Bernard. De
l'autre côté de l'estuaire, les exemp:es
abondent également.
Ce projet n'est pas recommandable,
en dépit des officiels. Quant à la boucle
c'est ingénieux, mais très probablement
aussi onéreux, ou peu s'en faut, que la
construction d'un passage à niveau su-
périeur.
En réalité, on défend l'existence d'un
moribond dont les jours sont comptés
et qu'il faudra bien se résigner à laisser
mourir. On complique à plaisir un pro-
blème fort simple.
Que l'on ne vienne pas nous dire que
cela créera du chômage. Le personnel
des compagnies de chemin de fer n'a
pas été augmenté bien que la loi des
40 heures soit appliquée. On commence
déjà à sentir le besoin de main-d'œu-
vre. II serait certes facile de caser les
employés du chemin de fer du Morbi-
han.
La seule logique n'admettait pas,
semble-t-il, d'autre solution.
LE RAJUSTEMENT
DES SALAIRES
DANS LE BATIMENT
Les arbitres sont désignés
Hier soir, le Syndicat du Bâtiment
nous communiquait ce compte rendu
précis de la commission de conciliation
qui s'était tenue dans la journée
La Chambre syndicale des entrepre-
neurs de Saint-Nazaire, d'une part, et
le syndicat des ouvriers du bâtiment
de Saint-Nazaire et de la région, d'au-
tre part, ont été convoqués devant la
commission départementale instituée
par la loi du 31 décembre 1936 et par
le décret du 16 janvier 1937.
La procédure s'est engagée à la de-
mande du groupement ouvrier en vue
de mettre un terme au conflit existant
entre les parties au sujet d'une deman-
de de rajustement des salaires.
La chambre syndicale des entrepre-
neurs n'ayant pas répondu à la con-
vocation, la commission, après avoir
examiné là question et sur proposition
du président, a été unanime à conseil-
ler aux parties de recourir à l'arbi-
trage.
M. Barthère, sous-préfet de Sainte
Nazaire. ayant été chargé d'intervenir
auprès de la Chambre patronale pour
faire admettre cette procédure, celle-ci
a été agréée le 22 novembre à la suite
d'un entretien avec M. Fleury, entre-
preneur à Saint-Nazaire.
La commission ayant en outre char-
gé M. Fleury, inspecteur du travail,
de prêter son concours pour la rédac-
tion du protocole d'arbitrage, les re-
présentants patronaux et ouvriers se
sont réunis à cet effet hier 23 novem-
bre, à 14 h. 30, à. la sous-préfecture de
Saint-Nazaire.
Le syndicat patronal a choisi pour
arbitre M. Le Guillou, entrepreneur
de travaux publics, 2, rue Vivienne, à
Nantes.
Le syndicat ouvrier a désigné M.
Montaigne, secrétaire fédéral du bâti-
ment et des travaux publics.
Les arbitres auront mission de fixer
le montant du rajustement des salai-
res qu'il y a lieu d'accorder aux tra-
vailleurs du bâtiment de Saint-Nazaire
en vertu des deux paragraphes sui-
vants de l'article 13 du contrat du 31
décembre 1936 « Toutefois. les salai-
res feront révisables en fonction du
coût de la vie par les renseignements
publiés par la Fédération du Livre de
Nantes. Cette revision jouera si le
coût de la vie, ainsi reconnu, varie
d'au moins 10 pour cent. Elle aura
lieu. à la demande de la partie inté-
ressée et sera appliquée à partir du 15
du mois suivant cette demande. »
Dans le cas où ils ne pourraient se
mettre d'accord sur les termes de la-
sentence. ils désigneront un surarbitre,
et. à défaut d'entente sur cette dési-
gnation le surarbitre sera choisi nar
M le Président du Conseil en applica-
tion de la loi du 31 décembre 1936 et
de l'article 11 du 16 janvier 1937.
Les parties s'engagent à se soumet-
tre aux décisions de l'arbitrage ainsi
convenu.
REPÊCHAGE D'UNE ANCRE Il
y a quelque temps, remontant la Loire
pour Nantes. YOtinge. alors qu'il atten-
dait la marée, perdait l'une de ses an-
cres de bossoir en rade de Saint-
Nazaire. Le capitaine pria la maison
Paris, de Nantes de la récupérer, ainsi
aue les quatre maillons de chaîne per-
dus dans la circonstance.
Un petit remorqueur fut envoyé sur
les lieux. Hier l'Otinge passait à Saint-
Nazaire mais l'ancre n'était pas en-
cc-re accrochée. Elle ne le fut que lors-
que le vapeur prenait le larg*.
UN ACCIDENT
AU PONT DE MÉAN
Hier, vers 16 heures, un camion
transportant un CI mouton » de 5 ton-
nes 5, pièce de bois servant à enfoncer
des pieux, prenait le virage pour en-
trer sur le pont de Méan, en direc-
tion de Nantes.
Le « mouton » était-il mal arrimé ?
Ce qui est certain c'est qu'il glissa du
camion et alla tomber sur le parapet
du pont.
Le mur ne résista pas à cette pous-
sée insolite et fut endommagé sur
une longueur d'un mètre. Fort heu-
reusement aucun piéton ni cycliste ne
se trouvait sur le trajet du terrible
« mouton ». Tout se borna donc à dès
dégâts matériels et à une certaine
gêne de la circulation pendant que les
ouvriers déplacèrent la lourde pièce
di bois pour la ranger sur le côté du
pont.
Voilà un nouvel accident qui vient
montrer fort opportunément l'incom-
modité du vieux pont de Méan.
TRIBUAAL CORRECTIONNEL
AUDIENCE MARITIME
A l'audience maritime qui s'est te-
nue hier matin, Eugène Thomas, 27
ans, 18, rue des Sables, à Saint-Nazai-
re, matelot à bord du Mexique, et An-.
dré Rastel, 32 ans, 35, rue des Cabo-
teurs, ont été condamnés chacun à
16 francs d'amende pour absence ir-
régulière du bord.
D'autre part, Albert Cadio, 44 ans,
5, rue Jean Jaurès, boulanger à bord
du Mexique, et Etienne Crusson, 34
ans, cuisinier à bord du Mexique, ont
été condamnés également à 16 francs
d'amende pour avoir manqué le départ
du bateau à Casablanca.
MATINEES & SOIRE'ES
AU COMITÉ
DE LA ROUTE DE GUÉRANDE
Le comité des fêtes de la Route de
Guérande est heureux d'annoncer qu'il
organisera, au profit de son arbre de
Noël, un grand bal en matinée le di-
manche 5 décembre prochain. D'ore et
déjà le comité compte sur la réussite
complète de ce bal.
A cet effet, les membres du bureau
sont convoqués en réunion le mercredi
24 novembre au café Berthebaud, au
Moulin-du-Pé, afin de prendre toutes
les dispositions utiles pour l'organisa-
tion de ce bal.
A L'AVENIR DES DROLES
Nous avons annoncé que l'Avenir
des Drôles organise samedi 27 no-
vembre, sa première soirée dansante
avec le concours de l'orchestre Pari-
siana-Jazz, salle des écoles de Trignac,
à 20 h. 30.
Le bureau prévient tous les mem-
bres actifs que la réunion mensuelle
aura lieu jeudi 25, à 20 heures, au
siège, café Bony.
UNE CONFÉRENCE
SUR LE MEXIQUE
L'Université Populaire de St-Nazaire
et l'Union Locale des Syndicats orga-
nisent une soirée éducative quai aura
lieu le vendredi 26 novembre. à 20 h. 30,
salle de l'Eden. M. René Marchand,
chargé de mission à Mexico, pronon-
cera une conférence qui sera suivie de
chansons et de danses populaires mexi-
caines avec le concours de Mmes Espé-
ranza Rivas. et Tania Zovetzka.
SYNDICATS & SOCIETES
UNE REUNION DES J.S.
On nous communique
Une réunion des Jeunesses Socialis-
tes de Saint-Nazaire, section fémi-
inine, se tiendra demain jeudi 25 no-
vembre, à la Bourse du Travail, à
19 heures.
UN SYNDICAT DE TECHNICIENS
DU BATIMENT
Une réunion se tiendra à la Bourse
du Travail le samedi 27 novembre, à
9 heures, a l'effet de constituer un
syndicat de techniciens et agents de
maitrise du bâtiment a Saint-Nazaire.
M. Cails, secrétaire du syndicat des
techniciens de Nantes, exposera la
position de son syndicat tant auprès
de la Fédération du bâtiment qu'au-
près du syndicat ouvrier.
M. Forget parlera au nom de la
Fédération et au nom de la région
pour la formation du syndicat.
UN CAMION DANS LE FOSSE.
Aux premieres heures de la matinée
d nier un gros camion de livraison, se
dirigeant vers Nantes, alla donner
dans un mur bordant la route natio-
nale 7'rl, au pont de Sem.
Le camion a subi des dégâts maté-
riels très importants Quant au mur,
il a été complètement démoli sur une
longueur de 15 mètres environ.
ETAT CIVIL
Natssances. Yvette Treyssac, 11, rue
Girard-de-la-Canterie; Lucas Monique,
boulevard Gamoetta.
lleces. Geneviève Jull1ot, 22 jours,
4, rue Jean-Mace; Félix Boutin, 44 ans,
docteur-médecin, 33, rue Henri-Gautier.
Convois mortuaires
9 heures Docteur Boutin, 33, rue
Henri-Gautier. église Seint-Gohard
cimetiére La Briandais.
13 h. 30 M. Michel Leclerc, à l'Hô-
pital chapelle Hôpital; cimetière trans-
port à Le Genest iMayennei.
DONGES
ETRANGE DÉCOUVERTE. La
gendarmer.e de Montoir enquête à
l'heure actuelle au sujet de la décou-
verte, dans un fossé bordant la route
de Sem â Maca, d'un fœtus de cinq
mois environ enveloppé dans un jour-
nal du 19 novembre.
MONTOIR
LA FOIRE EST SUPPRIMÉE. En
raison de la fièvre aphteuse, la foire de
Montoir du 1er mardit de décembre est
interdite par arrêté préfectoral.
AU C. S. M. Réunion de tous les
membres actifs du C. S. M. le mer-
credi 24 novembre à 19 h. 30 au Café
des Sportifs à la Ramée.
Toutes les personnes possédant des
souches de billets de tombola sont
priées de les remettre au cours de
cette réunion.
Le secrétaire se tiendra à la dispo-
sition des jeunes qui voudraient se
faire inscrire. La formation d'une
troisième équipe est en cours.
N'oublions pas que le bal du C.SM.
aura lieu le 27 novembre. Une tom-
bola sera tirée.
LE POULIGUEN
MOUVEMENT DU PORT. Arri-
vés au port Le Louvetot, venant de
Calais avec 300 tonnes de chaux et ci-
ment, et L'Edith venant de Paimbœui
avec 60 tonnes de blé destiné à la mi-
noterie.
LA BAULE
SOIRÉE THÉATRALE A L'U.S.B.
Nous apprenons avec un vif plaisir
que notre grand club de football, l'U.S.
de La Baule, organise à la salle des
fêtes une soirée de gaieté pour le sa-
medi 27 novembre prochain, avec le
concours de la troupe Montanari, dont
l'éloge n'est plus à faire.
L'U. S. B. a songé pour donner plus
d'attrait à la soirée à combler les en-
tr'actes par des intermèdes de music-
hall. D'excellents artistes veulent bien
prêter leur concours.
Retenez donc votre samedi 27 no-
vembre pour l'U. S. B.
PORNICHET
L'incendie de Sainte-Marguerite
fut-il l'œuvre d'un voleur
ou d'un fou ?
Les gendarmes de La Baule pour-
suivent activement leur enquête en
vue de retrouver l'incendiaire qui, par
deux fois en moins d'un mois, renou-
vela à Sainte-Marguerite sa tentative
criminelle. Le signalement vague d'un
jeune homme étranger au pays, qui fut
vu rôdant dans les parages, n'a pas
encore permis aux enquêteurs d'aboutir
à un résultat tangible.
La gendarmerie, ces jours derniers,
s'est particulièrement préoccupée de
sa" si en mettant le feu au chalet de
Mme Tribout, le malfaiteur n'avait pas
pour but de masquer un cambriolage-
Or, il semble que rien n'ait été enlevé
de la villa momentanément inhabitée.
Il reste donc possible que cette ten-
tative criminelle ait été l'œuvre d'un
maniaque ou d'un fou. Et cette hypo-
thèse, en définitive, n'est pas moins
inquiétante pour la contrée.
L'EMBELLISSEMENT DE LA STA-
TION. Les travaux de construction
du centre d'attractions, récemment ad-
jugés, ne vont pas tarder à commencer.
Ainsi que nous l'avons dit, ils seront
d'importance et dépasseront le chiffre
de 600.000 francs. Nos villégiateurs goû-
teront particulièrement cette innova-
tion qui donnera un cachet particulier
à la station.
Les autres projets jardin pour en-
fants, marché aux poissons, camp-
modèle, etc. sont connus de nos lec-
teurs. Cependant, nous sera-t-il permis
de souhaiter que le trottoir du boule-
vard Maritime soit mis en état sur
toute sa longueur. La marche y était
pénible au cours de la dernière saison.
sauf sur la courte partie bitumée, et
nos villégiateurs s'en plaignaient sou-
vent.
A L'UNION DES COMMERÇANTS.
L'Union des Commerçants, dont le
président est le sympathique M. Er-
nauld, a décidé d'organiser un banquet
et un bal au cours de l'hiver 1937-1938.
La date en sera axée prochainement.
AU SYNDICAT D'INITIATIVE.
r'ous avions souligné les efforts de
propagande effectués cette année par
le Syndicat d'Initiative, notamment à
l'Exposition internationale, où la do-
cumentation sur notre station a pu
être distribuée dans plusieurs stands.
Le S. I. va bientôt commencer à pré-
parer la saison 1938, travail long et
minutieux. Il adresse un appel à ceux
des commerçants et propriétaires qui
n'ont pas encore adhéré, pour qu'ils
rejoignent le groupement.
Les adhésions seront reçues l'après-
midi au bureau de renseignements du
Syndicat d'Initiative.
ASSÉRAC
Une délicate affaire
A Assérac, une jeune femme de 17
ans mettait au monde, le 17 novem-
bre, un enfant naturel qui mourait
aussitôt. Des bruits coururent, qui ten-
daient à. faire croire à un infanticide.
Les gendarmes d'Assérac ont fait
une enquête. La jeune femme proteste
de sa bonne foi.
M. le docteur Cousin doit procéder
aujourd'hui à l'autopsie du petit ca
davre, pour se rendre compte de la t
cause du décès. 1
THÉATRE. Ce soir, à 20 h. 30, au
théâtre municipal Les Dragons de
Villars, par la troupe Montanari-Ca-
valier.
EPAVES. Réclamer au commissa-
riat de police, une fourrure et un pa-
rapluie.
CLIENTS RÉCALCITRANTS.
Chez M. Marcel Rouesné, âgé de
35 ans, débitant à la Ville-en-Bois,
une femme et deux hommes se présen-
tèrent et prirent pour 4 francs de
consommation- Au moment de régler,
ils ne voulurent pas payer plus de
deux francs. M. Rouesné n'accepta pas
et tenta d'empêcher ses clients de par-
tir en retenant la voiturette à bras
que l'un d'eux se préparait à emme-
ner. Le débitant se vit alors menacer
d'un couteau de poche. Finalement
les clients se retirèrent. L'un d'eux est
identifié. Il s'agit de Léon Jolier, âgé
de 55 ans, marchand ambulant à
Moisdon-la-Rivière, qui sera interrogé
par la gendarmerie de La Meilleraye-
de-Bretagne. La brigade de Château-
briant recherche l'homme et la femme
qui l'accompagnaient.
ERBRAY
UN MALHEUREUX COUP DE
FUSIL. Dans l'après-midi de lundi,
M. Jean Ménard, cultivateur è. la
Touche-d'Erbray, mécontent que les
poules d'un voisin se nourrissent à bon
compte dans son champ de blé récem-
ment ensemencé, tira sur ces poules
un coup de fusil, voulant faire un
exemple. Par malheur, la décharge
atteignit au visage Mme Pichon, qui
passait à proximité. M. le docteur
Vach, médecin à Chàtaubriant, cons-
tata que la blessée n'était pas grave-
ment atteinte.
La gendarmerie de Saint-Julien-de-
Vouvantes a ouvert une enquête pour
établir les circonstances exactes de
cet accident.
HERIC
VOL DE LAIT. A la porte de
son écurie, M. Auguste Joutard, âgé
do 34 ans, cultivateur à la Poudrière,
avait laissé le bidon de lait contenant
la traite du soir, soit 12 ou 15 litres.
Au matin, le bidon était vide. La gen-
darmerie enquête.
MOISDON-LA-RIVIÈRE
UN GARÇONNET TOMBE
DE BICYCLETTE
ET MEURT PEU APRES
Lundi dans la soirée, Pierre Hamon,
10 ans, fils cadet de M. Hamon, forge-
ron-maréchal au bourg, revenant de
faire une course pour ses parents, est
tombé de bicyclette à 200 mètres du
domicile paternel.
A première vue, la chute semblait
bénigne, mais dans la nuit son état
empira et il est décédé ce matin des
suites d'une hémorragie interne.
Nous prions ses parents d'agréer
l'expression de nos vives condoléances.
AUJOURD'HUI
Place du Champ de Mars Fête fo-
raine.
Université Catholique, à 14 heures
c Qui doit être éducateur ? », cours
d'enseignement religieux, par M. l'abbé
Gourdon, supérieur du Seminaire Uni-
versitaire.
Salle du Palais Académique, a 17 heu-
res c Les trois amours de Beethoven »,
conférence de M. Pierre Goëmaëre.
Siège social. à 20 heures Réunion
du c Cercle Saint-Laud ».
Cours municipaux, à 20 h. 30 c Les
grands problèmes économiques de l'heu-
re à. par M. Muscat.
Cinéma des Variétés, à 20 h. 30 La
brigade en jupons.
Cinéma-Palace.à a 20 h. 30 Chow-
Boat.
Cinéma Vauban, à 20 h. 45 Ramona.
Etolle-Cinéma, à 20 h. 45 Port-Ar-
thur.
Impérator, a 20 h. 30 N'aimer que
toi.
Cirque-Théâtre, à 20 h. 30 La fille
de Madame Angot.
Pour le service médical et pharmaceu-
tique de nuit, s'adresser aux commissa-
riats de quartier.
COTES DE LA LOIRE
Saumur 123 122 121
Ponte-de-Cé 115 112 110 105
Mont Jean 152 155 152 150
Côte de la Maine 1 m. 35.
LES GRANDES CONFERENCES
DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE
Aujourd'hui 24 novembre, M. Pierre
Goëmaëre au Palais Académique de
l'Université, à 17 heures, se propose
d'expliquer l'oeuvre de Beethoven par
sa vie sentimentale. Le conférencier
est très connu des Angevins qui ont
beaucoup apprécie ses causeries si in-
téressantes sur le roi Albert et la reine
Astrid.
Abonnements & lft libraire Alleton,
place Sainte-Croix. II est tenu compta
de la première conférence déjà donnée.
La carte d'entrée de cette première
causerie est reprise pour ce qu'elle a
coûté. Vingt abonnements sont encorl
à souscrire.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal se réunira ven-
dredi prochain. A l'ordre du jour oc-
troi convention avec une catégorie de
commerçants aérium. subvention dé-
partementale acquisition d'immeu-
bles a1 rue Saint-Nicolas, n° 60, b)
immeuble des Ursules. conditions, mo-
dification, o rue Baudrière, et ter-
rain hospices, emprunt de 2.500.000
francs, avis.
AUTOUR DU GALA
DE L'ŒUVRE DE L'ADOPTION
Afin de donner satisfaction aux per-
sonnes charitables qui désirent appor-
ter leur obole à il « Œuvre de l'Adop-
tion », tout en assistant à une matinée
théâtrale fort agréable, le comité vient
de mettre en vente des tickets d'en-
trée. Ils serviront pour la fête qui aura
lieu dimanche prochain au Petit Théâ-
tre du Grand Cercle. On trouvera ces
tickets au siège de l'Œuvre, 30, rue
de Brissac; chez les dames du comité
et aux contrôles Castel; téléph. 46-58.
Samedi prochain, la location sera
ouverte à la salle du n° 7 de la rue
St-Blaise, de 13 h. à 16 h., pour per-
mettre aux spectateurs de choisir leurs
places.
Redisons que le c Tréteau d'Anjou »
interprétera deux jolies comédies
L'Aimable Lingère, de Tristan Bernard,
et M. Lambert, marchand de tableaux,
de Max Maurey.
LA LITHUANIE
VUE PAR M. H.-L. DUBLY
La Société de Géographie a entendu
lundi soir un cours d'histoire. Il fut
fait par M. Henry-Louis Dubly, consul
de Lithuanie, industriel, homme de
lettres et lauréat de l'Académie Fran-
çaise, à qui l'on doit, entre autres ou-
vrages remarquables Lyautey le Ma-
gicien.
« M. Dubly, nous avait dit en le pré-
sentant le Dr Barot, est un industriel
qui a mal tourné, en ce sens qu'il est
devenu un homme de lettres. »
Il suffit d'entendre la conférence de
M. Dubly pour retrouver en elle toutes
les qualité! de l'industriel perfection
et clarté du style, inimitié de la docu-
mentation, souci de la méthode dans la
présentation de son intéressante cau-
serie.
Le consul connaît merveilleusement
l'histoire du pays dont il défend les in-
térêts. Il nous présente la Lithuanie
associée, au xrn siècle, au sort de la
Pologne. Puis, de changements en bou-
leversements, elle nuit par être an-
nexée, au xvnr siècle, à la Russie et à
l'Autriche. Elle subit sur son sol de
grands combats russo-allemands. Au-
jourd'hui, elle est l'amie de la France
qui ne doit pas souhaiter qu'elle dispa-
raisse parce que la Russie et l'Allema-
1 gne se trouveraient ainsi rapprochées
de bien inquiétante façon.
M. Dubly traite en littérateur délicat
du caractere des Lithuaniens qu'il
nous présente amateurs de poésie, de
musique et de chant. «Rien, dit-il.
pour ce peuple rustique et mystique,
n'est trop grand ni trop petit pour être
chanté. »
Et l'orateur fait un très joli portrait
de ces nordiques au langage «digne et
réservé comme une caresse Jiarmo»
nieuse. »
Puis c'est une exploration rapide de
ce pays aux innombrables légendes,
qui fut avant le xvnr siècle l'un des
plus grands pays européens. Nous tra-
versons, avec M. Dubly, les villages
vieillots aux croix curieusement tra-
vaillées et d'une variété de formes que
nous pourrons ensuite admirer dans
une vingtaine de photographies bien
choisies. Nous traversons les immenses
forêts activement exploitées, les villes
pittoresques Memel, Grodno, Vilna
qui malheureusement se sont appau-
vries d'une population dont une gran-
ode partie, près d'un million, a émigré
en Amérique depuis le xviir siècle.
Et nous arrivons tout naturellement
à approuver la conclusion de M. Dubly.
nous invitant à visiter ces villes et ces
campagnes si poétiquement décrites,
d'une voix peut-être un peu trop atté-
nuée dans cette salle trop grande du
Palace, mais avec toute la conviction,
que peut permettre la lecture de sou-
venirs d'histoire encadrant de leur ex-
posé un peu froid, comme pour la met-
tre mieux en valeur, l'évocation très
littéraire d'un pays plein d'originalitë
et d'une population imprégnée de
charme et de bonté.
SYNDICATS & SOCIETES
AU CERCLE SAINT-LAUD
Les membres du bureau sont convo-
qués, ce soir, mercredi, à 20 heures,
au siège social. Il s'agit de la prépa-
ration de l'assemblée générale du 5 dé-
cembre.
A L'UNION MUSICALE
Ce soir, mercredi, à 20 h. 30 très
précises, réunion des musiciens de
l'Union musicale.
CHEZ
LES COUVREURS-ZINGUEURS
Les membres et amis de l'Amicale
qui ne sont pas encore inscrits pour
le banquet de dimanche prochain sont
priés de le faire aussitôt 20, rue
Boisnet.
Rendez-vous dimanche à 12 heures,
aux salons Barré; ou à 11 heures, rue
Boisnet. 20
LE VIN NOUVEAU. Les gendar-
mes de la Doutre ont ramassé, sur 1a
chaussée de la rue Beaurepaire, Ca-
mille Goutte, né en 1898 à Malntré
(Vienne), monteur en chaussures. qui
était couché sur le dos. dans un com-
plet état d'ivresse.
Goutte a été conduit au violon du 3*
arrondissement et gratifié d'un on*
= 7 =
Le cadet des enfants tira sur la
blouse de sa mère et demanda
c Mon problème est-il bon ? »
J'avais lu par dessus son épaule
Je vais chez l:épicier avec un billet
de mille francs. J'achète 5 kilos de
sucre à 3 fr. 75 le kilo (le livre datait
de quelques années déjà) 3 kilos de
café à 15 francs le kilo 12 tablettes
de chocolat. etc.
Et. pour finir, cette e question
C Quand l'aurai payé tous mes achats,
combien me restera-t-il ? »
La maman eut un rire qui me parut
un peu contrain. Elle attira l'enfant et
l'embrassa nerveusement
Mais oui, mon petit, il est bon ton
problème.
Nos regards se croisèrent. Nous com-
primes l'ironie de ce rapprochement.
Le problème que je lui avais infligé
et contre lequel elle devait se débattre
tous les jours était, avec les mêmes
données, beaucoup plus ardu
Je partis avec l'impression d'avoir
pourtant trouvé une belle famille, par-
faitement heureuse.
Les enfants, cause de tourments,
mais aussi source de joie
Pourtant, quand, au cours de cette
enquête, j'examinais le menu d'une
famille de quatre personnes d'égale
situation et ayant à peu près les mê-
mes revenus, je dois dire que je trou-
vais déjà une amélioration. Oh, évi-
demment, on ne mets pas chaque
jour les petits plats dans les grands,
mais enfin c'était plus substantiel.
Voici d'ailleurs le déjeuner du mardi
Raie et merluchons, 10 francs faux-
filet de cheval, 14 frs dessert, pommes,
3 frs vin, 3 frs pain, 2 fr. 50.
Je n'entreprendrais point de vous
présenter ainsi divers menus pour
toutes les catégories de la classe ou-
vrière nazairienne compte tenu des
différentes charges familiales, trop de
contingences interviennent en cette
matière. Signalons simplement en pas-
sant qu'il y aurait peut être intérêt
à développer dans les écoles l'ensei-
gnement pratique ménager.
Pour le reste, il nous suffira de dire
qu'un ouvrier nazairien spécialisé, le
catégorie, gagne une moyenne de 1.236
francs par mois; un manœuvre qua-
lifié, le catégorie. 1.092 fr. 50: un ma-
nœuvre 929 fr. 60. Un cantonnier ru-
ral ne gagne guère plus de 600 francs
et, avant de manger, il faut retirer de
cette somme le prix du loyer, les frais
de transport, de vêtements, de petit
outillage professionnel, etc.
Les augmentations acquises il y a
quelques mois ont eu un effet nul puis-
que, par contre-coup, le prix de la vie
a monté comme une poussée de fièvre.
Un commerçant nous confiiait
Pour que le salaire de mes em-
ployés aille de pair avec la hausse du
prix de la vie, je leur donne un fixe
moyen, mais je leur consens un pour-
centage sur la vente. Si les prix des
articles augmentent, la commission
augmente par là même et vient en ra-
justement du salaire.
Il y a peut-être là, pour une catégo-
rie d'employés, une suggestion à re-
tenir.
On disait autrefois « Vivre d'a-
bord, philosopher ensuite ». On en est
arrivé à dire aujourd'hui « D'abord
travailler pour vivre ».
Nous vous avons conté l'embarras
du salarié moyen. Celui-ci est encore
heureux comparé à celui qui cherche
en vain du travail et que l'hiver va
trouver sans ressources.
Dans un prochain article, nous
vous dirons les tribulations à travers
les bureaux d'embauche d'un men-
diant du travail Il.
Jean-Pierre Dominique.
LE CINÉMA
« Mazurka »
Il n'est évidemment pas mauvais du
point de vue de la production natio-
naLe de constater que le cinéma amé-
ricain ne produit pas exclusivement
des chefs-d'oeuvre et oue même les
King Vidor, Rouben Mammoulian et
autres sont susceptibles de produire
des navets. Le cinéma allemand dont
on n'a pas eu l'occasion depuis très
longtemps de voir les productions, mais
qui par des films tels que « Le cabinet
du docteur Caligari », c Nosferatù »,
pour citer des oeuvres d'avant-garde,
^Variétés e, « L'Opéra de quat'sous »,
etc. s'était signalé à l'attention, nous
offre soudain une « Mazurka », de
Willy Forst, qui ne fait grand honneur
ni à l'un ni ô l'autre. On trouve dans
ce film la plupart des défauts de l'es-
prit germaninue Ienteur, pesanteur,
insistance, abus des procédés photogra-
phiques (surimpressions, mise au point
volontairement déplacée, etc..) sans
y trouver les qualités habituelles de
rythme, de relief des caractères, de
sens de l'universel.
« Mazurka » n'est qu'une banale ré-
pétition de ces procès criminels qui ont
un moment envahi les écrans du monde
entier. Elle doit d'ailleurs être con-
temporaine des CI: Aecuaée, levez-vous! »
« Le procès de Marie Tartempion »,
etc., etc. Elle n'est probablement pas
inférieure et certainement pas supé-
rieure à eux. L'idée générale du scéna-
rio est d'une aimable simylicité un
soir, dans un beuglant, une chanteuse
abat d'un coup de revolver un musi-
cien célèbre. Parce qu'elle avait com-
promis sa carrière en interprétant une
de ses oeuvres ? Non pas. car ici
l'affaire se corse, et le but du film est
de nous faire. admettre que dans des
circonstances déterminées le crime se
justifie parfaitement, qu'en présence
de l'absurdité des lois et du coeur hu-
mains il est la seule sanction possible,
l'unique défense contre les agissements
de certains vils séducteurs. Dans le cas
présent, il faut, au reste, accepter quel-
ques pétitions de principes par exem-
ple qu'une femme du monde, mère de
jamille exemplaire, en l'absence de son
mari, que la guerre retient loin de son
foyer, puisse noyer son chagrin dans
des torrents d'alcool jusqu'à perdre le
sentiment de ses devoirs.
Pour la suite, nous vous renvoyons
eu film lui-même. Il se défend comme
il peut, avec l'aide de la vaillante Pola
Negri.
R. B.
VACCINATION. Des séances de
vaccination et de revaccination gra-
tuites auront lieu le jeudi 2 décembre
et le vendredi 3. de 16 à 17 heures, à
l'annexe de la mairie, 13, rue de l'Hô-
tel-de-Ville.
LA VIE DU PORT. Le Saint-,
Maxime est entré à Saint-Nazaire,
pour y escaler, selon son habitude.
Le Guermor, chargé de divers pour
la maison Daguzan, s'est amarré, quai
de marée*.
LA DÉVIATION DE LA BOUTE NATIONALE 771
Le pont de Méan sera bientôt remplacé- par un ouvrage
plns pratique
On sait que dans le programme d'a-
méliorations des accès de Saint-Nazaire
figure entre autres travaux le rempla-
cement du Pont de Méan. Il est de fait
que cet antique ouvrage par sa dispo-
sition sinueuse, montueuse. et son
étroitesse, a provoqué de nombreux ac-
cidents. Les usagers de la route le re-
gretteront d'autant moins qu'il subsis-
tera. Il est, en effet, classé monument
historique, et du futur pont l'on pourra
mieux qu'à présent goûter le charme
pittoresque de ses arcs mirés dans le
Brivet.
Il y a un mais. La mise à la retraite
du pont de Méan est prévue depuis
1923. Nous sommes en 1937 et le cha-
meau » pour l'appeler par son sur-
nom est toujours ferme au poste.
Pourquoi soudain le projet sortirait-il ?
Quelle fièvre se serait abattue dans les
bureaux de l'administration supérieure?
Aurait-on découvert, égarée dans quel-
ques sombres recoins, une grosse som-
me endormie ?
La fameuse déviation de la nationale
771 dont il était déji question du temps
que cette voie n'était encore que le che-
min de grande communication 8 bis,
semblait cependant en mauvaise pos-
ture. le Ministère des Travaux Publics
ayant, en effet, imposé comme condi-
tion que la traversée de la ligne du
chemin de fer du Morbihan se ferait
par un pont-route dont le coût, évalué
à plus d'un million, incombait à la ville
de Saint-Nazaire. La municipalité, lors
d'une récente réunion du Conseil, dé-
cida de demander au Ministère des
Travaux publics, une nouvelle étude et,
si la construction de ce passage supé-
rieur était considérée comme inévitable,
l'octroi d'une fore subvention.
Or, le remplacement du Pont de
Méan est lié à la déviation de la natio-
nale 771 puisqu'il est, en somme, le pré-
lude des travaux.
Il faut croire que, malgré les diffi-
cultés signalées plus haut, le projet va
prochainement être réalisé, car nous
tenons de bonne source que le nouveau
pont sur le Brivet serait commencé
bientôt.
La question du passage niveau
supérieur du Chemin de Fer
du Morbihan
Aurait-on enfin trouvé le moyen d'é-
viter la lourde dépense du passage su-
périeur ? Deux solutions ont, en effet,
été proposées par M. Capoulain, le dis-
tingué directeur de la ligne à Saint-Na-
zaire. L'une consisterait à faire accom- |
plir aux trains une boucle à l'endroit
où se croisent les lignes du Croisic et
de Saint-Joachim à La Roche-Bernard,
de façon que celle-ci, abandonnant son
ancien parcours, suive parfaitement la
voie du Croisic à partir de la Croix-
omisse jusqu'à Saint-Nazaire. L'autre
prévoit la déviation de la ligne de St-
Joachim de telle sorte que cette der-
nière longerait sur quelques centaines
de mètres la future route avant de la
couper en biais.
Ce deuxième projet est, paraît-il, peu
coûteux et la traversée de la route par
le chemin de fer, dans ces conditions.
serait acceptée par les Ponts-et-Chaus-
sées.
Nous ne connaissons pas le projet
dans ses détails. Il nous parait tout
de même étrange que l'on retombe dans
ce qui parait de prime abord une aber-
ration. On connaît suffisamment les
dangers que sont les passages à niveau
non gardés pour :a circulation routière,
car c'est bien de cela qu'il s'agit si nous
ne nous trompons. Nous ne supposons
pas que l'on construise une nouvelle
route pour la faire couper par une de
ces barrières qu'il s'agissait précisé-
ment de supprimer.
On dira que la visibilité sera parfaite,
etc., etc. Nous répondons en rappelant
les accidents qui ont été provoqués par
les passages à niveau non gardés des
routes de Guérande, de la Turballe, de
Pontchàteau, de La ROche-Bernard. De
l'autre côté de l'estuaire, les exemp:es
abondent également.
Ce projet n'est pas recommandable,
en dépit des officiels. Quant à la boucle
c'est ingénieux, mais très probablement
aussi onéreux, ou peu s'en faut, que la
construction d'un passage à niveau su-
périeur.
En réalité, on défend l'existence d'un
moribond dont les jours sont comptés
et qu'il faudra bien se résigner à laisser
mourir. On complique à plaisir un pro-
blème fort simple.
Que l'on ne vienne pas nous dire que
cela créera du chômage. Le personnel
des compagnies de chemin de fer n'a
pas été augmenté bien que la loi des
40 heures soit appliquée. On commence
déjà à sentir le besoin de main-d'œu-
vre. II serait certes facile de caser les
employés du chemin de fer du Morbi-
han.
La seule logique n'admettait pas,
semble-t-il, d'autre solution.
LE RAJUSTEMENT
DES SALAIRES
DANS LE BATIMENT
Les arbitres sont désignés
Hier soir, le Syndicat du Bâtiment
nous communiquait ce compte rendu
précis de la commission de conciliation
qui s'était tenue dans la journée
La Chambre syndicale des entrepre-
neurs de Saint-Nazaire, d'une part, et
le syndicat des ouvriers du bâtiment
de Saint-Nazaire et de la région, d'au-
tre part, ont été convoqués devant la
commission départementale instituée
par la loi du 31 décembre 1936 et par
le décret du 16 janvier 1937.
La procédure s'est engagée à la de-
mande du groupement ouvrier en vue
de mettre un terme au conflit existant
entre les parties au sujet d'une deman-
de de rajustement des salaires.
La chambre syndicale des entrepre-
neurs n'ayant pas répondu à la con-
vocation, la commission, après avoir
examiné là question et sur proposition
du président, a été unanime à conseil-
ler aux parties de recourir à l'arbi-
trage.
M. Barthère, sous-préfet de Sainte
Nazaire. ayant été chargé d'intervenir
auprès de la Chambre patronale pour
faire admettre cette procédure, celle-ci
a été agréée le 22 novembre à la suite
d'un entretien avec M. Fleury, entre-
preneur à Saint-Nazaire.
La commission ayant en outre char-
gé M. Fleury, inspecteur du travail,
de prêter son concours pour la rédac-
tion du protocole d'arbitrage, les re-
présentants patronaux et ouvriers se
sont réunis à cet effet hier 23 novem-
bre, à 14 h. 30, à. la sous-préfecture de
Saint-Nazaire.
Le syndicat patronal a choisi pour
arbitre M. Le Guillou, entrepreneur
de travaux publics, 2, rue Vivienne, à
Nantes.
Le syndicat ouvrier a désigné M.
Montaigne, secrétaire fédéral du bâti-
ment et des travaux publics.
Les arbitres auront mission de fixer
le montant du rajustement des salai-
res qu'il y a lieu d'accorder aux tra-
vailleurs du bâtiment de Saint-Nazaire
en vertu des deux paragraphes sui-
vants de l'article 13 du contrat du 31
décembre 1936 « Toutefois. les salai-
res feront révisables en fonction du
coût de la vie par les renseignements
publiés par la Fédération du Livre de
Nantes. Cette revision jouera si le
coût de la vie, ainsi reconnu, varie
d'au moins 10 pour cent. Elle aura
lieu. à la demande de la partie inté-
ressée et sera appliquée à partir du 15
du mois suivant cette demande. »
Dans le cas où ils ne pourraient se
mettre d'accord sur les termes de la-
sentence. ils désigneront un surarbitre,
et. à défaut d'entente sur cette dési-
gnation le surarbitre sera choisi nar
M le Président du Conseil en applica-
tion de la loi du 31 décembre 1936 et
de l'article 11 du 16 janvier 1937.
Les parties s'engagent à se soumet-
tre aux décisions de l'arbitrage ainsi
convenu.
REPÊCHAGE D'UNE ANCRE Il
y a quelque temps, remontant la Loire
pour Nantes. YOtinge. alors qu'il atten-
dait la marée, perdait l'une de ses an-
cres de bossoir en rade de Saint-
Nazaire. Le capitaine pria la maison
Paris, de Nantes de la récupérer, ainsi
aue les quatre maillons de chaîne per-
dus dans la circonstance.
Un petit remorqueur fut envoyé sur
les lieux. Hier l'Otinge passait à Saint-
Nazaire mais l'ancre n'était pas en-
cc-re accrochée. Elle ne le fut que lors-
que le vapeur prenait le larg*.
UN ACCIDENT
AU PONT DE MÉAN
Hier, vers 16 heures, un camion
transportant un CI mouton » de 5 ton-
nes 5, pièce de bois servant à enfoncer
des pieux, prenait le virage pour en-
trer sur le pont de Méan, en direc-
tion de Nantes.
Le « mouton » était-il mal arrimé ?
Ce qui est certain c'est qu'il glissa du
camion et alla tomber sur le parapet
du pont.
Le mur ne résista pas à cette pous-
sée insolite et fut endommagé sur
une longueur d'un mètre. Fort heu-
reusement aucun piéton ni cycliste ne
se trouvait sur le trajet du terrible
« mouton ». Tout se borna donc à dès
dégâts matériels et à une certaine
gêne de la circulation pendant que les
ouvriers déplacèrent la lourde pièce
di bois pour la ranger sur le côté du
pont.
Voilà un nouvel accident qui vient
montrer fort opportunément l'incom-
modité du vieux pont de Méan.
TRIBUAAL CORRECTIONNEL
AUDIENCE MARITIME
A l'audience maritime qui s'est te-
nue hier matin, Eugène Thomas, 27
ans, 18, rue des Sables, à Saint-Nazai-
re, matelot à bord du Mexique, et An-.
dré Rastel, 32 ans, 35, rue des Cabo-
teurs, ont été condamnés chacun à
16 francs d'amende pour absence ir-
régulière du bord.
D'autre part, Albert Cadio, 44 ans,
5, rue Jean Jaurès, boulanger à bord
du Mexique, et Etienne Crusson, 34
ans, cuisinier à bord du Mexique, ont
été condamnés également à 16 francs
d'amende pour avoir manqué le départ
du bateau à Casablanca.
MATINEES & SOIRE'ES
AU COMITÉ
DE LA ROUTE DE GUÉRANDE
Le comité des fêtes de la Route de
Guérande est heureux d'annoncer qu'il
organisera, au profit de son arbre de
Noël, un grand bal en matinée le di-
manche 5 décembre prochain. D'ore et
déjà le comité compte sur la réussite
complète de ce bal.
A cet effet, les membres du bureau
sont convoqués en réunion le mercredi
24 novembre au café Berthebaud, au
Moulin-du-Pé, afin de prendre toutes
les dispositions utiles pour l'organisa-
tion de ce bal.
A L'AVENIR DES DROLES
Nous avons annoncé que l'Avenir
des Drôles organise samedi 27 no-
vembre, sa première soirée dansante
avec le concours de l'orchestre Pari-
siana-Jazz, salle des écoles de Trignac,
à 20 h. 30.
Le bureau prévient tous les mem-
bres actifs que la réunion mensuelle
aura lieu jeudi 25, à 20 heures, au
siège, café Bony.
UNE CONFÉRENCE
SUR LE MEXIQUE
L'Université Populaire de St-Nazaire
et l'Union Locale des Syndicats orga-
nisent une soirée éducative quai aura
lieu le vendredi 26 novembre. à 20 h. 30,
salle de l'Eden. M. René Marchand,
chargé de mission à Mexico, pronon-
cera une conférence qui sera suivie de
chansons et de danses populaires mexi-
caines avec le concours de Mmes Espé-
ranza Rivas. et Tania Zovetzka.
SYNDICATS & SOCIETES
UNE REUNION DES J.S.
On nous communique
Une réunion des Jeunesses Socialis-
tes de Saint-Nazaire, section fémi-
inine, se tiendra demain jeudi 25 no-
vembre, à la Bourse du Travail, à
19 heures.
UN SYNDICAT DE TECHNICIENS
DU BATIMENT
Une réunion se tiendra à la Bourse
du Travail le samedi 27 novembre, à
9 heures, a l'effet de constituer un
syndicat de techniciens et agents de
maitrise du bâtiment a Saint-Nazaire.
M. Cails, secrétaire du syndicat des
techniciens de Nantes, exposera la
position de son syndicat tant auprès
de la Fédération du bâtiment qu'au-
près du syndicat ouvrier.
M. Forget parlera au nom de la
Fédération et au nom de la région
pour la formation du syndicat.
UN CAMION DANS LE FOSSE.
Aux premieres heures de la matinée
d nier un gros camion de livraison, se
dirigeant vers Nantes, alla donner
dans un mur bordant la route natio-
nale 7'rl, au pont de Sem.
Le camion a subi des dégâts maté-
riels très importants Quant au mur,
il a été complètement démoli sur une
longueur de 15 mètres environ.
ETAT CIVIL
Natssances. Yvette Treyssac, 11, rue
Girard-de-la-Canterie; Lucas Monique,
boulevard Gamoetta.
lleces. Geneviève Jull1ot, 22 jours,
4, rue Jean-Mace; Félix Boutin, 44 ans,
docteur-médecin, 33, rue Henri-Gautier.
Convois mortuaires
9 heures Docteur Boutin, 33, rue
Henri-Gautier. église Seint-Gohard
cimetiére La Briandais.
13 h. 30 M. Michel Leclerc, à l'Hô-
pital chapelle Hôpital; cimetière trans-
port à Le Genest iMayennei.
DONGES
ETRANGE DÉCOUVERTE. La
gendarmer.e de Montoir enquête à
l'heure actuelle au sujet de la décou-
verte, dans un fossé bordant la route
de Sem â Maca, d'un fœtus de cinq
mois environ enveloppé dans un jour-
nal du 19 novembre.
MONTOIR
LA FOIRE EST SUPPRIMÉE. En
raison de la fièvre aphteuse, la foire de
Montoir du 1er mardit de décembre est
interdite par arrêté préfectoral.
AU C. S. M. Réunion de tous les
membres actifs du C. S. M. le mer-
credi 24 novembre à 19 h. 30 au Café
des Sportifs à la Ramée.
Toutes les personnes possédant des
souches de billets de tombola sont
priées de les remettre au cours de
cette réunion.
Le secrétaire se tiendra à la dispo-
sition des jeunes qui voudraient se
faire inscrire. La formation d'une
troisième équipe est en cours.
N'oublions pas que le bal du C.SM.
aura lieu le 27 novembre. Une tom-
bola sera tirée.
LE POULIGUEN
MOUVEMENT DU PORT. Arri-
vés au port Le Louvetot, venant de
Calais avec 300 tonnes de chaux et ci-
ment, et L'Edith venant de Paimbœui
avec 60 tonnes de blé destiné à la mi-
noterie.
LA BAULE
SOIRÉE THÉATRALE A L'U.S.B.
Nous apprenons avec un vif plaisir
que notre grand club de football, l'U.S.
de La Baule, organise à la salle des
fêtes une soirée de gaieté pour le sa-
medi 27 novembre prochain, avec le
concours de la troupe Montanari, dont
l'éloge n'est plus à faire.
L'U. S. B. a songé pour donner plus
d'attrait à la soirée à combler les en-
tr'actes par des intermèdes de music-
hall. D'excellents artistes veulent bien
prêter leur concours.
Retenez donc votre samedi 27 no-
vembre pour l'U. S. B.
PORNICHET
L'incendie de Sainte-Marguerite
fut-il l'œuvre d'un voleur
ou d'un fou ?
Les gendarmes de La Baule pour-
suivent activement leur enquête en
vue de retrouver l'incendiaire qui, par
deux fois en moins d'un mois, renou-
vela à Sainte-Marguerite sa tentative
criminelle. Le signalement vague d'un
jeune homme étranger au pays, qui fut
vu rôdant dans les parages, n'a pas
encore permis aux enquêteurs d'aboutir
à un résultat tangible.
La gendarmerie, ces jours derniers,
s'est particulièrement préoccupée de
sa" si en mettant le feu au chalet de
Mme Tribout, le malfaiteur n'avait pas
pour but de masquer un cambriolage-
Or, il semble que rien n'ait été enlevé
de la villa momentanément inhabitée.
Il reste donc possible que cette ten-
tative criminelle ait été l'œuvre d'un
maniaque ou d'un fou. Et cette hypo-
thèse, en définitive, n'est pas moins
inquiétante pour la contrée.
L'EMBELLISSEMENT DE LA STA-
TION. Les travaux de construction
du centre d'attractions, récemment ad-
jugés, ne vont pas tarder à commencer.
Ainsi que nous l'avons dit, ils seront
d'importance et dépasseront le chiffre
de 600.000 francs. Nos villégiateurs goû-
teront particulièrement cette innova-
tion qui donnera un cachet particulier
à la station.
Les autres projets jardin pour en-
fants, marché aux poissons, camp-
modèle, etc. sont connus de nos lec-
teurs. Cependant, nous sera-t-il permis
de souhaiter que le trottoir du boule-
vard Maritime soit mis en état sur
toute sa longueur. La marche y était
pénible au cours de la dernière saison.
sauf sur la courte partie bitumée, et
nos villégiateurs s'en plaignaient sou-
vent.
A L'UNION DES COMMERÇANTS.
L'Union des Commerçants, dont le
président est le sympathique M. Er-
nauld, a décidé d'organiser un banquet
et un bal au cours de l'hiver 1937-1938.
La date en sera axée prochainement.
AU SYNDICAT D'INITIATIVE.
r'ous avions souligné les efforts de
propagande effectués cette année par
le Syndicat d'Initiative, notamment à
l'Exposition internationale, où la do-
cumentation sur notre station a pu
être distribuée dans plusieurs stands.
Le S. I. va bientôt commencer à pré-
parer la saison 1938, travail long et
minutieux. Il adresse un appel à ceux
des commerçants et propriétaires qui
n'ont pas encore adhéré, pour qu'ils
rejoignent le groupement.
Les adhésions seront reçues l'après-
midi au bureau de renseignements du
Syndicat d'Initiative.
ASSÉRAC
Une délicate affaire
A Assérac, une jeune femme de 17
ans mettait au monde, le 17 novem-
bre, un enfant naturel qui mourait
aussitôt. Des bruits coururent, qui ten-
daient à. faire croire à un infanticide.
Les gendarmes d'Assérac ont fait
une enquête. La jeune femme proteste
de sa bonne foi.
M. le docteur Cousin doit procéder
aujourd'hui à l'autopsie du petit ca
davre, pour se rendre compte de la t
cause du décès. 1
THÉATRE. Ce soir, à 20 h. 30, au
théâtre municipal Les Dragons de
Villars, par la troupe Montanari-Ca-
valier.
EPAVES. Réclamer au commissa-
riat de police, une fourrure et un pa-
rapluie.
CLIENTS RÉCALCITRANTS.
Chez M. Marcel Rouesné, âgé de
35 ans, débitant à la Ville-en-Bois,
une femme et deux hommes se présen-
tèrent et prirent pour 4 francs de
consommation- Au moment de régler,
ils ne voulurent pas payer plus de
deux francs. M. Rouesné n'accepta pas
et tenta d'empêcher ses clients de par-
tir en retenant la voiturette à bras
que l'un d'eux se préparait à emme-
ner. Le débitant se vit alors menacer
d'un couteau de poche. Finalement
les clients se retirèrent. L'un d'eux est
identifié. Il s'agit de Léon Jolier, âgé
de 55 ans, marchand ambulant à
Moisdon-la-Rivière, qui sera interrogé
par la gendarmerie de La Meilleraye-
de-Bretagne. La brigade de Château-
briant recherche l'homme et la femme
qui l'accompagnaient.
ERBRAY
UN MALHEUREUX COUP DE
FUSIL. Dans l'après-midi de lundi,
M. Jean Ménard, cultivateur è. la
Touche-d'Erbray, mécontent que les
poules d'un voisin se nourrissent à bon
compte dans son champ de blé récem-
ment ensemencé, tira sur ces poules
un coup de fusil, voulant faire un
exemple. Par malheur, la décharge
atteignit au visage Mme Pichon, qui
passait à proximité. M. le docteur
Vach, médecin à Chàtaubriant, cons-
tata que la blessée n'était pas grave-
ment atteinte.
La gendarmerie de Saint-Julien-de-
Vouvantes a ouvert une enquête pour
établir les circonstances exactes de
cet accident.
HERIC
VOL DE LAIT. A la porte de
son écurie, M. Auguste Joutard, âgé
do 34 ans, cultivateur à la Poudrière,
avait laissé le bidon de lait contenant
la traite du soir, soit 12 ou 15 litres.
Au matin, le bidon était vide. La gen-
darmerie enquête.
MOISDON-LA-RIVIÈRE
UN GARÇONNET TOMBE
DE BICYCLETTE
ET MEURT PEU APRES
Lundi dans la soirée, Pierre Hamon,
10 ans, fils cadet de M. Hamon, forge-
ron-maréchal au bourg, revenant de
faire une course pour ses parents, est
tombé de bicyclette à 200 mètres du
domicile paternel.
A première vue, la chute semblait
bénigne, mais dans la nuit son état
empira et il est décédé ce matin des
suites d'une hémorragie interne.
Nous prions ses parents d'agréer
l'expression de nos vives condoléances.
AUJOURD'HUI
Place du Champ de Mars Fête fo-
raine.
Université Catholique, à 14 heures
c Qui doit être éducateur ? », cours
d'enseignement religieux, par M. l'abbé
Gourdon, supérieur du Seminaire Uni-
versitaire.
Salle du Palais Académique, a 17 heu-
res c Les trois amours de Beethoven »,
conférence de M. Pierre Goëmaëre.
Siège social. à 20 heures Réunion
du c Cercle Saint-Laud ».
Cours municipaux, à 20 h. 30 c Les
grands problèmes économiques de l'heu-
re à. par M. Muscat.
Cinéma des Variétés, à 20 h. 30 La
brigade en jupons.
Cinéma-Palace.à a 20 h. 30 Chow-
Boat.
Cinéma Vauban, à 20 h. 45 Ramona.
Etolle-Cinéma, à 20 h. 45 Port-Ar-
thur.
Impérator, a 20 h. 30 N'aimer que
toi.
Cirque-Théâtre, à 20 h. 30 La fille
de Madame Angot.
Pour le service médical et pharmaceu-
tique de nuit, s'adresser aux commissa-
riats de quartier.
COTES DE LA LOIRE
Saumur 123 122 121
Ponte-de-Cé 115 112 110 105
Mont Jean 152 155 152 150
Côte de la Maine 1 m. 35.
LES GRANDES CONFERENCES
DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE
Aujourd'hui 24 novembre, M. Pierre
Goëmaëre au Palais Académique de
l'Université, à 17 heures, se propose
d'expliquer l'oeuvre de Beethoven par
sa vie sentimentale. Le conférencier
est très connu des Angevins qui ont
beaucoup apprécie ses causeries si in-
téressantes sur le roi Albert et la reine
Astrid.
Abonnements & lft libraire Alleton,
place Sainte-Croix. II est tenu compta
de la première conférence déjà donnée.
La carte d'entrée de cette première
causerie est reprise pour ce qu'elle a
coûté. Vingt abonnements sont encorl
à souscrire.
CONSEIL MUNICIPAL
Le Conseil municipal se réunira ven-
dredi prochain. A l'ordre du jour oc-
troi convention avec une catégorie de
commerçants aérium. subvention dé-
partementale acquisition d'immeu-
bles a1 rue Saint-Nicolas, n° 60, b)
immeuble des Ursules. conditions, mo-
dification, o rue Baudrière, et ter-
rain hospices, emprunt de 2.500.000
francs, avis.
AUTOUR DU GALA
DE L'ŒUVRE DE L'ADOPTION
Afin de donner satisfaction aux per-
sonnes charitables qui désirent appor-
ter leur obole à il « Œuvre de l'Adop-
tion », tout en assistant à une matinée
théâtrale fort agréable, le comité vient
de mettre en vente des tickets d'en-
trée. Ils serviront pour la fête qui aura
lieu dimanche prochain au Petit Théâ-
tre du Grand Cercle. On trouvera ces
tickets au siège de l'Œuvre, 30, rue
de Brissac; chez les dames du comité
et aux contrôles Castel; téléph. 46-58.
Samedi prochain, la location sera
ouverte à la salle du n° 7 de la rue
St-Blaise, de 13 h. à 16 h., pour per-
mettre aux spectateurs de choisir leurs
places.
Redisons que le c Tréteau d'Anjou »
interprétera deux jolies comédies
L'Aimable Lingère, de Tristan Bernard,
et M. Lambert, marchand de tableaux,
de Max Maurey.
LA LITHUANIE
VUE PAR M. H.-L. DUBLY
La Société de Géographie a entendu
lundi soir un cours d'histoire. Il fut
fait par M. Henry-Louis Dubly, consul
de Lithuanie, industriel, homme de
lettres et lauréat de l'Académie Fran-
çaise, à qui l'on doit, entre autres ou-
vrages remarquables Lyautey le Ma-
gicien.
« M. Dubly, nous avait dit en le pré-
sentant le Dr Barot, est un industriel
qui a mal tourné, en ce sens qu'il est
devenu un homme de lettres. »
Il suffit d'entendre la conférence de
M. Dubly pour retrouver en elle toutes
les qualité! de l'industriel perfection
et clarté du style, inimitié de la docu-
mentation, souci de la méthode dans la
présentation de son intéressante cau-
serie.
Le consul connaît merveilleusement
l'histoire du pays dont il défend les in-
térêts. Il nous présente la Lithuanie
associée, au xrn siècle, au sort de la
Pologne. Puis, de changements en bou-
leversements, elle nuit par être an-
nexée, au xvnr siècle, à la Russie et à
l'Autriche. Elle subit sur son sol de
grands combats russo-allemands. Au-
jourd'hui, elle est l'amie de la France
qui ne doit pas souhaiter qu'elle dispa-
raisse parce que la Russie et l'Allema-
1 gne se trouveraient ainsi rapprochées
de bien inquiétante façon.
M. Dubly traite en littérateur délicat
du caractere des Lithuaniens qu'il
nous présente amateurs de poésie, de
musique et de chant. «Rien, dit-il.
pour ce peuple rustique et mystique,
n'est trop grand ni trop petit pour être
chanté. »
Et l'orateur fait un très joli portrait
de ces nordiques au langage «digne et
réservé comme une caresse Jiarmo»
nieuse. »
Puis c'est une exploration rapide de
ce pays aux innombrables légendes,
qui fut avant le xvnr siècle l'un des
plus grands pays européens. Nous tra-
versons, avec M. Dubly, les villages
vieillots aux croix curieusement tra-
vaillées et d'une variété de formes que
nous pourrons ensuite admirer dans
une vingtaine de photographies bien
choisies. Nous traversons les immenses
forêts activement exploitées, les villes
pittoresques Memel, Grodno, Vilna
qui malheureusement se sont appau-
vries d'une population dont une gran-
ode partie, près d'un million, a émigré
en Amérique depuis le xviir siècle.
Et nous arrivons tout naturellement
à approuver la conclusion de M. Dubly.
nous invitant à visiter ces villes et ces
campagnes si poétiquement décrites,
d'une voix peut-être un peu trop atté-
nuée dans cette salle trop grande du
Palace, mais avec toute la conviction,
que peut permettre la lecture de sou-
venirs d'histoire encadrant de leur ex-
posé un peu froid, comme pour la met-
tre mieux en valeur, l'évocation très
littéraire d'un pays plein d'originalitë
et d'une population imprégnée de
charme et de bonté.
SYNDICATS & SOCIETES
AU CERCLE SAINT-LAUD
Les membres du bureau sont convo-
qués, ce soir, mercredi, à 20 heures,
au siège social. Il s'agit de la prépa-
ration de l'assemblée générale du 5 dé-
cembre.
A L'UNION MUSICALE
Ce soir, mercredi, à 20 h. 30 très
précises, réunion des musiciens de
l'Union musicale.
CHEZ
LES COUVREURS-ZINGUEURS
Les membres et amis de l'Amicale
qui ne sont pas encore inscrits pour
le banquet de dimanche prochain sont
priés de le faire aussitôt 20, rue
Boisnet.
Rendez-vous dimanche à 12 heures,
aux salons Barré; ou à 11 heures, rue
Boisnet. 20
LE VIN NOUVEAU. Les gendar-
mes de la Doutre ont ramassé, sur 1a
chaussée de la rue Beaurepaire, Ca-
mille Goutte, né en 1898 à Malntré
(Vienne), monteur en chaussures. qui
était couché sur le dos. dans un com-
plet état d'ivresse.
Goutte a été conduit au violon du 3*
arrondissement et gratifié d'un on*
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