Livres
496 pages
259 JUNOT — JUNTE 260
de littérature, fréquentant surtout les petits
théâtres. On a de lui : Deux Cœurs de Femme;
Paris, 1833, in-8° ; — Une Soirée chez Mme Grof-
frin; Paris, 1837, in-8°; — Raphael; Paris,
1839, 2 vol. in-81; - Alfred; Paris, 1842, 2 vol.
in-8°; — Aux Ministres anglais (en vers);
Paris, 1843, in-8°; — Les Boudoirs de Paris;
Paris, 1844-1845, 6 vol. in-Bo. Il a donné dans le
Livre des Cent et tin : Les Femmes de Paris;
— Un Parisien à Vienne. J. V.
Bourquelot et Maury, La Lifter. Franc. Contemp. —
Dict. de la Conversation.
'JtrpfOT (Adolphe-Alfred-Michel), d-ucn'A-
BRAJJTÈS, officier français, frère du précédent, né
à Ciudad-Rodrigo, le 25 novembre 1810. Entré
dans l'armée, il devint capitaine d'état-major.
Attaché comme aide de camp en 1848 au gé-
néral Mac-Mahon, il a fait plusieurs campagnes
en Afrique, et, devenu chef d'escadron, il a été
nommé, le 10 janvier 1854, aide de camp du
prince Jérôme Napoléon. J. Y.
Journal des Débals du 4 mars 1851.
*JU?ÎOT D'AIÎRANTÈS (Joséphine), femme
,de lettres française, sœur des précédents, née
-en 1801. Admise en 1825 dans la congrégation
çles SoeLii-s de La Charité, elle rentra dans le monde
-en 1827, et s'occupa comme sa mère de littéra-
ture. On a d'elle: Histoires morales et édi-
fiantes; Paris, 1837, 2 vol. in-12; - Une Vie
de Jeune Fille; Paris, 1837, in-8°: dédiée à
Mme Adélaïde d'Orléans; - La Fête du Village,
vu l'orgueilleux puni ; Limoges, 1858, in-12;
— Les deux Frères; Limoges, 1858, in-12 -1 -
Le Voyage de Paris; Limoges, 1858, in-12 :
ces trois derniers ouvrages font partie de la Bi-
bliothèque chrétienne et morale. J. V.
Bourquelot et Maury, La Littèr. Franç. Contemp.
:JUNOT D'ABHANTÈS (Constance), plus
connue sous le nom de Mme Constance Aubert,
femme de lettres française, sœur de la précé-
dente, née à Paris en 1805. Elle a épousé M. Au-
bert, ancien garde du corps, plus tard rédacteur
du National et préfet de la Corse en 1848. Elle
a participé à la rédaction de divers recueils litté-
raires, L'Opale, Le Selam, et Le Salmigondis,
où elle a donné une nouvelle intitulée : Dévoue-
ment. Enfin Mme Aubert a publié dans différents
journaux des articles de modes et de variétés, et
,a fondé les Abeilles parisiennes en 1843. J. V.
Bourquelot et Maury, La Littér. Franc. Contemp.
* JUNQTTEIRA FRKIRE (Luiz-Jozé), poëtebré-
silien, né à Bahia, le 31 décembre 1832, mort le
24 juin 1855. Il prit l'habit de bénédictin le 9 fé-
vrier 1851 : il est très-probable que les ressources
intellectuelles qu'il espérait trouver dans cet
ordre savant, le plus riche du Brésil, lui firent
prendre ce parti. Mais il ne persévéra pas long-
temps dans cette vocation, et se fit séculariser en
1854. Comme bénédictin il était connu sous le nom
de Frei Luiz de Santa-Escolatica. Il mourut
moins d'un an après son départ du couvent, et
-expira près de sa mère. On l'enterra dans le mo-
nastère qu'il avait quitté. Junqueira Freire avait
un sentiment poétique très-élevé; on l'a parfois
appelé le Chatterton du BrésiL Le recueil de ses
poésies est intitulé : Inspiraçoes do Claustro;
Bahia, 1855, in-8°. F. D.
Documents particuliers.
JUNQUIÈRES (Jean-Baptiste DE), poëtefran-
çais, né à Paris, le 6 avril 1713, mort à Senlis, le
23 août 1786. Il était lieutenant de la capitai-
nerie royale des chasses de Senlis. On a de lui :
Epîtrc du père Grts Bourdon à M. de V***
(Voltaire) sur le poëme de la Pucelle, sans
date (1756), in-18; — L'Elève de Minerve, ou
Télémaque travesti, en vers; Senlis, 1752,
1759, 1765, 1784, 3 vol. in-12; — Caquet bon
bec, ou la poule à ma tante, poëme badin;
Amsterdam et Paris, 1763, in-12; Paris, 180a,
in-8°; 1823, in-32. On a aussi de Junquières
beaucoup de pièces devers dans les journaux.
J. V.
Chaudon et Delanrfine, Diet. univ. Hisi., Crit. at Bi-
bliogr. — Quérard, La France LiUeraire.
JUNQUlÈRES (Jean-Baptiste-René DE), au-
teur dramatique français, fils du précédent, né
à Villemetry, faubourg de Senlis, le 18 mai 1749,
mort à Paris, le 6 janvier 1778. On a de lui une
comédie intitulée : Le Guy de Chêne, ou la fête
des druides, en un acte et en vers; 1763, in-8°;
— La Satire du whisk. J. V.
Chaudon et Delandine, Dict. univ. Histor., Crit. et
Bibliogr. — Quérard, La France LittéraiTfl.
JUNTE (Les), ou plutôt GIUNTI, appelés
Zunti en dialecte vénitien, famille célèbre d'im-
primeurs italiens, originaire de Florence, où dès
le quatorzième siècle on trouve des négociants
de ce nom. Cependant, on ne les connaît comme
imprimeurs que depuis la fin du siècle suivant.
Ils avaient adopté pour type une fleur de lys,
telle qu'on la voit encore sur le revers des se-
quins de Florence, appelés aussi florins. Quel-
quefois ils prirent l'aigle de Blade, imprimeur
à Rome.
JUNTE (Philippe), le chef de cette famille,
né en 1450, à Florence, y exerça l'imprimerie
pendant vingt ans, de 1497 à 1517. Il obtint en
1516 du pape Léon X un privilége de dix alli
nées pour la publication des auteurs grecs et
latins : tout essai de contrefaçon y est menacé de
l'excommunication par le saint-père.
JUNTE (Bernard), l'un de ses fils, mort en
1551, dirigea seul, depuis 1531, l'établissement
paternel, qui avait été jusque là exploité par les
héritiers réunis; cependant, ila mis son nom aux
Stanze di Angelo Poliziano (1518) et à l'Ono-
masticon de Jul. Pollux (1520).
JUNTE (Philippe), dit le jeune, était mort
avant 1604, année où ses enfants publièrent un
catalogue de leurs livres de fonds : Catalogus
librorum qui in Juntarum bibliotheca Phi-
lippi hseredum Florentine prostant ; Florence,
in-12 de 52 p. Un de ses fils, Modeste, passa à
Venise.
de littérature, fréquentant surtout les petits
théâtres. On a de lui : Deux Cœurs de Femme;
Paris, 1833, in-8° ; — Une Soirée chez Mme Grof-
frin; Paris, 1837, in-8°; — Raphael; Paris,
1839, 2 vol. in-81; - Alfred; Paris, 1842, 2 vol.
in-8°; — Aux Ministres anglais (en vers);
Paris, 1843, in-8°; — Les Boudoirs de Paris;
Paris, 1844-1845, 6 vol. in-Bo. Il a donné dans le
Livre des Cent et tin : Les Femmes de Paris;
— Un Parisien à Vienne. J. V.
Bourquelot et Maury, La Lifter. Franc. Contemp. —
Dict. de la Conversation.
'JtrpfOT (Adolphe-Alfred-Michel), d-ucn'A-
BRAJJTÈS, officier français, frère du précédent, né
à Ciudad-Rodrigo, le 25 novembre 1810. Entré
dans l'armée, il devint capitaine d'état-major.
Attaché comme aide de camp en 1848 au gé-
néral Mac-Mahon, il a fait plusieurs campagnes
en Afrique, et, devenu chef d'escadron, il a été
nommé, le 10 janvier 1854, aide de camp du
prince Jérôme Napoléon. J. Y.
Journal des Débals du 4 mars 1851.
*JU?ÎOT D'AIÎRANTÈS (Joséphine), femme
,de lettres française, sœur des précédents, née
-en 1801. Admise en 1825 dans la congrégation
çles SoeLii-s de La Charité, elle rentra dans le monde
-en 1827, et s'occupa comme sa mère de littéra-
ture. On a d'elle: Histoires morales et édi-
fiantes; Paris, 1837, 2 vol. in-12; - Une Vie
de Jeune Fille; Paris, 1837, in-8°: dédiée à
Mme Adélaïde d'Orléans; - La Fête du Village,
vu l'orgueilleux puni ; Limoges, 1858, in-12;
— Les deux Frères; Limoges, 1858, in-12 -1 -
Le Voyage de Paris; Limoges, 1858, in-12 :
ces trois derniers ouvrages font partie de la Bi-
bliothèque chrétienne et morale. J. V.
Bourquelot et Maury, La Littèr. Franç. Contemp.
:JUNOT D'ABHANTÈS (Constance), plus
connue sous le nom de Mme Constance Aubert,
femme de lettres française, sœur de la précé-
dente, née à Paris en 1805. Elle a épousé M. Au-
bert, ancien garde du corps, plus tard rédacteur
du National et préfet de la Corse en 1848. Elle
a participé à la rédaction de divers recueils litté-
raires, L'Opale, Le Selam, et Le Salmigondis,
où elle a donné une nouvelle intitulée : Dévoue-
ment. Enfin Mme Aubert a publié dans différents
journaux des articles de modes et de variétés, et
,a fondé les Abeilles parisiennes en 1843. J. V.
Bourquelot et Maury, La Littér. Franc. Contemp.
* JUNQTTEIRA FRKIRE (Luiz-Jozé), poëtebré-
silien, né à Bahia, le 31 décembre 1832, mort le
24 juin 1855. Il prit l'habit de bénédictin le 9 fé-
vrier 1851 : il est très-probable que les ressources
intellectuelles qu'il espérait trouver dans cet
ordre savant, le plus riche du Brésil, lui firent
prendre ce parti. Mais il ne persévéra pas long-
temps dans cette vocation, et se fit séculariser en
1854. Comme bénédictin il était connu sous le nom
de Frei Luiz de Santa-Escolatica. Il mourut
moins d'un an après son départ du couvent, et
-expira près de sa mère. On l'enterra dans le mo-
nastère qu'il avait quitté. Junqueira Freire avait
un sentiment poétique très-élevé; on l'a parfois
appelé le Chatterton du BrésiL Le recueil de ses
poésies est intitulé : Inspiraçoes do Claustro;
Bahia, 1855, in-8°. F. D.
Documents particuliers.
JUNQUIÈRES (Jean-Baptiste DE), poëtefran-
çais, né à Paris, le 6 avril 1713, mort à Senlis, le
23 août 1786. Il était lieutenant de la capitai-
nerie royale des chasses de Senlis. On a de lui :
Epîtrc du père Grts Bourdon à M. de V***
(Voltaire) sur le poëme de la Pucelle, sans
date (1756), in-18; — L'Elève de Minerve, ou
Télémaque travesti, en vers; Senlis, 1752,
1759, 1765, 1784, 3 vol. in-12; — Caquet bon
bec, ou la poule à ma tante, poëme badin;
Amsterdam et Paris, 1763, in-12; Paris, 180a,
in-8°; 1823, in-32. On a aussi de Junquières
beaucoup de pièces devers dans les journaux.
J. V.
Chaudon et Delanrfine, Diet. univ. Hisi., Crit. at Bi-
bliogr. — Quérard, La France LiUeraire.
JUNQUlÈRES (Jean-Baptiste-René DE), au-
teur dramatique français, fils du précédent, né
à Villemetry, faubourg de Senlis, le 18 mai 1749,
mort à Paris, le 6 janvier 1778. On a de lui une
comédie intitulée : Le Guy de Chêne, ou la fête
des druides, en un acte et en vers; 1763, in-8°;
— La Satire du whisk. J. V.
Chaudon et Delandine, Dict. univ. Histor., Crit. et
Bibliogr. — Quérard, La France LittéraiTfl.
JUNTE (Les), ou plutôt GIUNTI, appelés
Zunti en dialecte vénitien, famille célèbre d'im-
primeurs italiens, originaire de Florence, où dès
le quatorzième siècle on trouve des négociants
de ce nom. Cependant, on ne les connaît comme
imprimeurs que depuis la fin du siècle suivant.
Ils avaient adopté pour type une fleur de lys,
telle qu'on la voit encore sur le revers des se-
quins de Florence, appelés aussi florins. Quel-
quefois ils prirent l'aigle de Blade, imprimeur
à Rome.
JUNTE (Philippe), le chef de cette famille,
né en 1450, à Florence, y exerça l'imprimerie
pendant vingt ans, de 1497 à 1517. Il obtint en
1516 du pape Léon X un privilége de dix alli
nées pour la publication des auteurs grecs et
latins : tout essai de contrefaçon y est menacé de
l'excommunication par le saint-père.
JUNTE (Bernard), l'un de ses fils, mort en
1551, dirigea seul, depuis 1531, l'établissement
paternel, qui avait été jusque là exploité par les
héritiers réunis; cependant, ila mis son nom aux
Stanze di Angelo Poliziano (1518) et à l'Ono-
masticon de Jul. Pollux (1520).
JUNTE (Philippe), dit le jeune, était mort
avant 1604, année où ses enfants publièrent un
catalogue de leurs livres de fonds : Catalogus
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lippi hseredum Florentine prostant ; Florence,
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