1. - Revue des revues La coopération technique a une place bien particulière dans l'aide au développement. Les structures administratives et financières en sont com- plexes mais, surtout, les coopérants se trouvent dans une situation très particulière et de nouveaux problèmes se posent de façon très aiguë. Le numéro de juillet-août d'Esprit (19, rue Jacob, Paris 6e) est entièrement consacré à cette question et apporte des renseignements précis et un éclairage nouveau.
Il est le résultat d'un très gros travail et rassemble études de fond, récits d'expériences concrètes, réflexions sur l'avenir de la coopération.
La crise que l'on constate remonte aux conditions mêmes de naissance de la coopération : « pour des raisons d'ailleurs compréhensibles, on a voulu, en lançant la coopération, boucher des trous avant d'évaluer des besoins et de s'entendre sur la meilleure manière de les satisfaire. Ornée de phrases glorieuses, emballée dans la mystique de la lutte contre le sous-développement, la coopération a fonctionné sans que ses objectifs et ses moyens aient été clairement définis. D'où les soupçons qu'elle suscite ».
D'autre part certains ont reproché à la coopération d'être la couverture d'une nouvelle forme d'impérialisme, plus sournoise, dont les coopérants ris- queraient d'être les « auxiliaires inconscients et dupes ». Propager la tech- nique, c'est, par là même, propager l'Occident. Il se produit d'ailleurs une interaction et souvent « c'est au contact d'autres civilisations que les coopé- rants prennent conscience des insuffisances de leur propre culture et com- prennent combien, sous des prétentions à la surabondance, elle est pauvre ».
Pour que la coopération soit bien conçue, il faut donc, d'abord, mettre en cause notre propre société, notre propre culture. Mais il faut aussi essayer de définir un véritable statut du coopérant car les situations juridiques des coopérants sont extrêmement variables.
Ainsi ce numéro est particulièrement riche et nous donne des bases de réflexion sur des sujets qui débordent la coopération elle-même.
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Le groupe de recherches d'hygiène mentale df l'enfance et de l'ado- lescence inadaptées (1, rue du 11-Novembre, 92-Montrouge), avec la colla- boration des services de santé scolaire de la Seine et d'une unité de recherches statistiques de l'I.N.S.E.R.M., a réalisé une enquête sur les attitudes d'une population de lycéens en face des loisirs. Les résultats en sont publiés dans le numéro 3-1970 du Bulletin de l'Institut National de la Santé et de la Recher- che Médicale (3, rue Léon-Bonnat, Paris 16e). Cette enquête a été faite sur près de 2 000 élèves de la classe de 3e de 60 lycées de la région parisienne.
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