Titre : Vie sociale : cahiers du CEDIAS
Auteur : Centre d'études, de documentation, d'information et d'action sociales (Paris). Auteur du texte
Auteur : Office central des oeuvres de bienfaisance et services sociaux (France). Auteur du texte
Éditeur : Musée social (Paris)
Éditeur : Musée socialMusée social (Paris)
Date d'édition : 1970-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34438064d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25126 Nombre total de vues : 25126
Description : 01 septembre 1970 01 septembre 1970
Description : 1970/09/01 (N9)-1970/10/31 (N10). 1970/09/01 (N9)-1970/10/31 (N10).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6283215z
Source : CEDIAS - Musée social, 2012-73767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
- Aller à la page de la table des matières509
- VIE SOCIALE
- PRÉFACES
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- TABLE DES PROPOSITIONS
- 519 -
foyer, chaque année il arrive que des femmes et des mères de famille
soient frappées par le veuvage.
Si, d'un côté, les progrès de la médecine assurent un allongement
de la longévité moyenne, on voit aussi survenir de nouvelles causes de
décès accidentels — notamment avec les accidents de la route.
Se placer en face de telles éventualités n'est pas de nature à en
augmenter la fréquence. Mais refuser de les considérer fait que chaque
année sont créées des' situations tragiques, sans que soit abordé, dans l'es-
prit des intéressés, le problème des moyens qui permettraient d'en atté-
nuer du moins les conséquences matérielles pour les survivants.
L'un des aspects par lesquels peut se manifester la prévoyance indi-
viduelle réside, au plan des budgets privés, dans le recours à l'assurance-
vie. Elle est en effet de nature, en cas de malheur inopiné, à fournir un
capital-décès permettant à la veuve de franchir, pour elle et ses enfants,
une période matériellement difficile.
Ce procédé est assurément à recommander ; on ne saurait cepen-
dant y voir la base d'une solution de caractère général ; et ceci pour des
raisons qui sont indépendantes du plus ou moins haut degré de pré-
voyance individuelle.
En effet, l'assurance est une opération commerciale ; même prati-
quée sous une forme mutualiste, elle doit vendre la protection qu'elle
propose ; et, son tarif étant fixé en face d'une situation donnée, c'est au
client de fixer le montant de la garantie qu'il entend obtenir, en sachant
qu'il doit y proportionner la dépense qu'il va engager.
Or, plus un foyer est nombreux, plus les enfants à élever ont à fran-
chir une longue période d'études, plus les sommes qui seraient nécessaires
à la femme en cas de malheur sont élevées ; et donc plus considérables
seraient les primes qu'il faudrait verser pour les garantir ; mais plus,
aussi, à situation professionnelle égale, la capacité du ménage de prélever
sur son budget des primes d'assurance s'amoindrit.
De telle sorte que, en dehors de situations relativement privilégiées
- qui, ayant un train de vie élevé, ont en outre une forte capacité de
verser des primes — cette capacité tend à varier en sens inverse de ce
que serait la nécessité de protection.
C'est pourquoi, quel que soit l'intérêt de cette formule, et si souhaita-
ble qu'il soit de la voir se répandre, on ne peut y voir la base d'une
solution d'un caractère général, et il apparaît indispensable de recourir à
des formules de prévoyance collective.
2° Prévoyance sociale et retraites
On peut s'efforcer de démêler ce qu'est — en l'absence du recours
personnel à l'assurance-vie — le sort de droit commun de la veuve en
France. Mais on se trouve devant une telle diversité de situations et de
systèmes, qu'en fait il est difficile de dire qu'il y a un « droit commun ».
foyer, chaque année il arrive que des femmes et des mères de famille
soient frappées par le veuvage.
Si, d'un côté, les progrès de la médecine assurent un allongement
de la longévité moyenne, on voit aussi survenir de nouvelles causes de
décès accidentels — notamment avec les accidents de la route.
Se placer en face de telles éventualités n'est pas de nature à en
augmenter la fréquence. Mais refuser de les considérer fait que chaque
année sont créées des' situations tragiques, sans que soit abordé, dans l'es-
prit des intéressés, le problème des moyens qui permettraient d'en atté-
nuer du moins les conséquences matérielles pour les survivants.
L'un des aspects par lesquels peut se manifester la prévoyance indi-
viduelle réside, au plan des budgets privés, dans le recours à l'assurance-
vie. Elle est en effet de nature, en cas de malheur inopiné, à fournir un
capital-décès permettant à la veuve de franchir, pour elle et ses enfants,
une période matériellement difficile.
Ce procédé est assurément à recommander ; on ne saurait cepen-
dant y voir la base d'une solution de caractère général ; et ceci pour des
raisons qui sont indépendantes du plus ou moins haut degré de pré-
voyance individuelle.
En effet, l'assurance est une opération commerciale ; même prati-
quée sous une forme mutualiste, elle doit vendre la protection qu'elle
propose ; et, son tarif étant fixé en face d'une situation donnée, c'est au
client de fixer le montant de la garantie qu'il entend obtenir, en sachant
qu'il doit y proportionner la dépense qu'il va engager.
Or, plus un foyer est nombreux, plus les enfants à élever ont à fran-
chir une longue période d'études, plus les sommes qui seraient nécessaires
à la femme en cas de malheur sont élevées ; et donc plus considérables
seraient les primes qu'il faudrait verser pour les garantir ; mais plus,
aussi, à situation professionnelle égale, la capacité du ménage de prélever
sur son budget des primes d'assurance s'amoindrit.
De telle sorte que, en dehors de situations relativement privilégiées
- qui, ayant un train de vie élevé, ont en outre une forte capacité de
verser des primes — cette capacité tend à varier en sens inverse de ce
que serait la nécessité de protection.
C'est pourquoi, quel que soit l'intérêt de cette formule, et si souhaita-
ble qu'il soit de la voir se répandre, on ne peut y voir la base d'une
solution d'un caractère général, et il apparaît indispensable de recourir à
des formules de prévoyance collective.
2° Prévoyance sociale et retraites
On peut s'efforcer de démêler ce qu'est — en l'absence du recours
personnel à l'assurance-vie — le sort de droit commun de la veuve en
France. Mais on se trouve devant une telle diversité de situations et de
systèmes, qu'en fait il est difficile de dire qu'il y a un « droit commun ».
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