Titre : Vie sociale : cahiers du CEDIAS
Auteur : Centre d'études, de documentation, d'information et d'action sociales (Paris). Auteur du texte
Auteur : Office central des oeuvres de bienfaisance et services sociaux (France). Auteur du texte
Éditeur : Musée social (Paris)
Éditeur : Musée socialMusée social (Paris)
Date d'édition : 1970-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34438064d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 25126 Nombre total de vues : 25126
Description : 01 juin 1970 01 juin 1970
Description : 1970/06/01 (N6)-1970/06/30. 1970/06/01 (N6)-1970/06/30.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6283212q
Source : CEDIAS - Musée social, 2012-73767
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
Comment améliorer la loi sur le divorce (1)
- par
Bernard CONNEN
juge des enfants à Bobigny
Nos réunions précédentes nous ont informés abondamment sur les
conséquences dramatiques' pour les enfants du divorce de leurs parents,
sur les épreuves imposées aux parents assignés en divorce par les exi-
gences de la procédure.
Il faut mesurer aussi le coût de l'institution du divorce pour l'équi-
libre matériel, moral et spirituel du pays. Toute progression du divorce
marque un recul de l'institution du mariage, de ses valeurs essentielles.
L'atteinte à l'unité familiale compromet la stabilité sociale en enlevant aux
enfants la sécurité affective et souvent la sécurité matérielle si utiles à leur
épanouissement.
La multiplication des divorces est un facteur d'inadaptation sociale
considérable et on peut dire qu'une part importante des dépenses d'aide
sociale concerne la réparation plus ou moins efficace des conséquences
du divorce.
Certains penseront que ce n'est pas le divorce qui constitue le mal
mais l'échec de l'amour conjugal qui trouve dans le divorce une issue de
secours. Il est pourtant évident que le divorce, devenu institution banale,
a, par son développement même, dévalué le mariage. Dans la mesure où
le divorce paraît facile à obtenir, l'engagement dans le mariage exige
moins de confiance dans le partenaire et donc moins d'amour.
Souvent le divorce a été présenté comme le droit à l'amour, le droit
de faire sa vie ou de la refaire après une déception, une erreur. En fait, le
divorce est le signe d'un amour tronqué, égoïste, tout à l'opposé de ce
don total, sans réserve, qui caractérise le mariage indissoluble pour la vie.
Pour remettre en honneur le mariage il faut, bien sûr, un effort
d'éducation et un progrès des mœurs. Mais il faut aussi que la loi aide
à ce progrès. Si la loi ne doit pas trop s'écarter des mœurs, il est possible
parfois qu'elle les devance plutôt qu'elle ne les suive.
On l'a bien vu avec notre législation du divorce, qui a ouvert une
brèche bien plus large qu'il n'était nécessaire dans l'institution du mariage.
La première amélioration à apporter à notre loi est de rendre le
divorce moins fréquent et plus difficile.
En l'état des mœurs il ne serait pas réaliste d'espérer une abolition
pure et simple du divorce. C'est pourquoi, dans les cas où le divorce doit
(1) Conférence donnée au Cédias, le 27 avril 1970 devant la section juridique
du Cédias.
- par
Bernard CONNEN
juge des enfants à Bobigny
Nos réunions précédentes nous ont informés abondamment sur les
conséquences dramatiques' pour les enfants du divorce de leurs parents,
sur les épreuves imposées aux parents assignés en divorce par les exi-
gences de la procédure.
Il faut mesurer aussi le coût de l'institution du divorce pour l'équi-
libre matériel, moral et spirituel du pays. Toute progression du divorce
marque un recul de l'institution du mariage, de ses valeurs essentielles.
L'atteinte à l'unité familiale compromet la stabilité sociale en enlevant aux
enfants la sécurité affective et souvent la sécurité matérielle si utiles à leur
épanouissement.
La multiplication des divorces est un facteur d'inadaptation sociale
considérable et on peut dire qu'une part importante des dépenses d'aide
sociale concerne la réparation plus ou moins efficace des conséquences
du divorce.
Certains penseront que ce n'est pas le divorce qui constitue le mal
mais l'échec de l'amour conjugal qui trouve dans le divorce une issue de
secours. Il est pourtant évident que le divorce, devenu institution banale,
a, par son développement même, dévalué le mariage. Dans la mesure où
le divorce paraît facile à obtenir, l'engagement dans le mariage exige
moins de confiance dans le partenaire et donc moins d'amour.
Souvent le divorce a été présenté comme le droit à l'amour, le droit
de faire sa vie ou de la refaire après une déception, une erreur. En fait, le
divorce est le signe d'un amour tronqué, égoïste, tout à l'opposé de ce
don total, sans réserve, qui caractérise le mariage indissoluble pour la vie.
Pour remettre en honneur le mariage il faut, bien sûr, un effort
d'éducation et un progrès des mœurs. Mais il faut aussi que la loi aide
à ce progrès. Si la loi ne doit pas trop s'écarter des mœurs, il est possible
parfois qu'elle les devance plutôt qu'elle ne les suive.
On l'a bien vu avec notre législation du divorce, qui a ouvert une
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La première amélioration à apporter à notre loi est de rendre le
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En l'état des mœurs il ne serait pas réaliste d'espérer une abolition
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