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iSo D I R DIS
Il y a peu de çhoses à dire sur les verres
moitié convexes Se moitié concaves qu'on
appelle Ménisques. Ce que j'ai dit sur les
verres convexes & sur les verres concaves
peut s'appliquer bien aisément à ceux-ci.
J'en parle cependant à un autre article. Yoi,{
MENISQUE. Les Auteurs sur la Dioptrique
font, Kepler, Schiller Jesuite , Claude Mi-
dorge - Patrice Parisien, Snellius J Difcartes,
Molineux, Hughens, le P, Cherubin J Zahnj,
Jiuf tfQeker , lVolf,
DIR:
DIRECT. Terme d'Astronomie. Il exprime la
maniere dont une planete est portée par son
mouvement propre dans le zodiaque. On
dit qu'une planete est Directe quand le mou-
vement se fait suivant l'ordre des lignes,
c'est-à-dire, quand le mouvement de la pla-
nete paroît être à un obfçrvatepr d'Occident
en Orient.
DIRECTION. Les Astrologues appellent ainsi
, la différence qui est entre l'ascension droite &
l'ascension oblique de deux points sur le plan
du ciel , dont ils nomment l'un le Significa-
teur, & l'autre le Propioteur. Par conséquent
diriger est dans leur langage, calculer l'arc de
l'équatcur entre le significateur Se le promo-
teur,
DI S
DISCRETE. Epithete qu'on donne à une
proportion , ou le conséquent du premier
rapport n'est pas l'antécédenr du iecond ,
quoique les deux rapports soient égaux.
, Ainsi 3 : 6 : : 8 : 16 est une proportion
Discrete. 3 est bien à 6 comme 8 est à 16;
mais le rapport de 3 à 6 ou dç 8 4 16 , n'est
pas le même que celui de 6 à 8.
DISCRETE. Est encore une épithete qu'on don-
ne a une quantité qui n'est pas continue , ou
dont les parties ne fonr pas jointes ensem-
ble. Tels font les nombres dont les parties
étant des unités distinctes , ne peuvent faire
Un seul continu. Dans un continu il n'y a
point de parties actuellement déterminées
avant la division, Elles font infinies en puis-
sance.
DISDIAPASON, Mot Grec, qui signifie en
terme de Musique une double octave, ou
une oâave doublée. Voïez OCTAVE.
DISGREGATION. Quelques Opticiens appel-
lent ainsi l'action par laquelle certains objets
semblent écarter & disperser les raïons vi-
suels ; niai* çg trruw n'est pas beaucoup
usité.
DISQUE. Les Astronomes se fervent de ce
temt? pour fiéii^nef: lç corps du folpil, çle
la lune, & d'une planete quelconque ï tell
qu'il paroît à nos yeux. Comme cette appa.
retioc ne donne du mot Disque qu'une défi-
nition un peu vague, expliquons-nous avec
plus d'exactitude. Disque, c'est le cercle
qui s'engendre, en faisant passer un plan par
le centre de la planete perpendiculairement
à une ligne tirée de la terre, ou du soleil. On
divise le Disque en parties qu'on appelle doigts
YOÜ{ DOIGTS, Si l'on en croit les Auteurs du
Dictionnaire des Arts & des Sciences, on ap-
pelle Difquç le corps des planetes ; parce.
nous le volons comme un palet, forte d'ins-
trument, qui servoit aux jeux Se aux exer-
cices des Anciens. C'étoit une plaque sphé-
rique de métal, qu'on jettoit en l'air, pour
faire paroître sa force & son adrene. Les
Grçcs l'appelloient A/Vxof, du verbe aïxefp
Jetter.
DISQUE, en terme d'Optique, exprime encore
la grandeur des verres des lunettes, & la
largeur de leurs ouvertures, quelque figure
qu'ils puissent avoir.
DISQUE. En général ce terme est le nom de tous
les instrumens de Mathématique, qui font
construits de Disques entiers, comme le pan-
tométre, la boussole, &c. Quelques Géomè-
tres s'en fervent aussi pour les demi-çercles,
les quarts de cercle, &c.
DISQUE HORAIRE. Instrument en forme d'un
J}ifquf>(ur l'un des côtés duquel on distingue
la longueur du jour & de la nuit. Sur l'au-
tre côté font des cercles, qu'on imagine
dans la sphere céleste qui fervent à la con-
noissance des heures. M. Wolf dit dans son
-
Dictionnaire de Mathématique Jean de
Padoue a écrit un Livre entier sur cet inf-
trumenr. Malheureusement il n'en donne pas
le titre ; & quelques recherches que j'en ai
faites, je n'ai pu le trouver, pour faire con-
noître Disque Horaire plus particulièrement,
ainsi que je m'étois propolé. Seulement M.
Perrault, en parlant du Disque d'Aristarque, dit
que c'étojt un Cadran horisontal, dont les bords
etoient un peu relevés; afin d'empêcher les
ombres de s'étendre trop loin. ( Arçh. de ri.
truv. Liv. IX. Chap. IX. pag. 285. Note E. )
DISSONANCE. Nom qu'on donne aux inter-
valles de deux tons désagréables, quand on
les entend en même-tems ; ou à des accords
faux, qui choquent l'oreille. Tels font les
ditons , les tritons , les quartes superflûes,
les septiémes, Src. avec leurs octaves. Les
Dissonances font ou majeures ou mineures,
Les unes & les autres tirent leur origine des
tierces, dont elles fuiyent par conséquent
les propriétés. L'accord de fepriéme qe la
dominante est la bafe de tous Ips accords
digon^n^ P^ns cçt accord H trouve fpu-
iours
iSo D I R DIS
Il y a peu de çhoses à dire sur les verres
moitié convexes Se moitié concaves qu'on
appelle Ménisques. Ce que j'ai dit sur les
verres convexes & sur les verres concaves
peut s'appliquer bien aisément à ceux-ci.
J'en parle cependant à un autre article. Yoi,{
MENISQUE. Les Auteurs sur la Dioptrique
font, Kepler, Schiller Jesuite , Claude Mi-
dorge - Patrice Parisien, Snellius J Difcartes,
Molineux, Hughens, le P, Cherubin J Zahnj,
Jiuf tfQeker , lVolf,
DIR:
DIRECT. Terme d'Astronomie. Il exprime la
maniere dont une planete est portée par son
mouvement propre dans le zodiaque. On
dit qu'une planete est Directe quand le mou-
vement se fait suivant l'ordre des lignes,
c'est-à-dire, quand le mouvement de la pla-
nete paroît être à un obfçrvatepr d'Occident
en Orient.
DIRECTION. Les Astrologues appellent ainsi
, la différence qui est entre l'ascension droite &
l'ascension oblique de deux points sur le plan
du ciel , dont ils nomment l'un le Significa-
teur, & l'autre le Propioteur. Par conséquent
diriger est dans leur langage, calculer l'arc de
l'équatcur entre le significateur Se le promo-
teur,
DI S
DISCRETE. Epithete qu'on donne à une
proportion , ou le conséquent du premier
rapport n'est pas l'antécédenr du iecond ,
quoique les deux rapports soient égaux.
, Ainsi 3 : 6 : : 8 : 16 est une proportion
Discrete. 3 est bien à 6 comme 8 est à 16;
mais le rapport de 3 à 6 ou dç 8 4 16 , n'est
pas le même que celui de 6 à 8.
DISCRETE. Est encore une épithete qu'on don-
ne a une quantité qui n'est pas continue , ou
dont les parties ne fonr pas jointes ensem-
ble. Tels font les nombres dont les parties
étant des unités distinctes , ne peuvent faire
Un seul continu. Dans un continu il n'y a
point de parties actuellement déterminées
avant la division, Elles font infinies en puis-
sance.
DISDIAPASON, Mot Grec, qui signifie en
terme de Musique une double octave, ou
une oâave doublée. Voïez OCTAVE.
DISGREGATION. Quelques Opticiens appel-
lent ainsi l'action par laquelle certains objets
semblent écarter & disperser les raïons vi-
suels ; niai* çg trruw n'est pas beaucoup
usité.
DISQUE. Les Astronomes se fervent de ce
temt? pour fiéii^nef: lç corps du folpil, çle
la lune, & d'une planete quelconque ï tell
qu'il paroît à nos yeux. Comme cette appa.
retioc ne donne du mot Disque qu'une défi-
nition un peu vague, expliquons-nous avec
plus d'exactitude. Disque, c'est le cercle
qui s'engendre, en faisant passer un plan par
le centre de la planete perpendiculairement
à une ligne tirée de la terre, ou du soleil. On
divise le Disque en parties qu'on appelle doigts
YOÜ{ DOIGTS, Si l'on en croit les Auteurs du
Dictionnaire des Arts & des Sciences, on ap-
pelle Difquç le corps des planetes ; parce.
nous le volons comme un palet, forte d'ins-
trument, qui servoit aux jeux Se aux exer-
cices des Anciens. C'étoit une plaque sphé-
rique de métal, qu'on jettoit en l'air, pour
faire paroître sa force & son adrene. Les
Grçcs l'appelloient A/Vxof, du verbe aïxefp
Jetter.
DISQUE, en terme d'Optique, exprime encore
la grandeur des verres des lunettes, & la
largeur de leurs ouvertures, quelque figure
qu'ils puissent avoir.
DISQUE. En général ce terme est le nom de tous
les instrumens de Mathématique, qui font
construits de Disques entiers, comme le pan-
tométre, la boussole, &c. Quelques Géomè-
tres s'en fervent aussi pour les demi-çercles,
les quarts de cercle, &c.
DISQUE HORAIRE. Instrument en forme d'un
J}ifquf>(ur l'un des côtés duquel on distingue
la longueur du jour & de la nuit. Sur l'au-
tre côté font des cercles, qu'on imagine
dans la sphere céleste qui fervent à la con-
noissance des heures. M. Wolf dit dans son
-
Dictionnaire de Mathématique Jean de
Padoue a écrit un Livre entier sur cet inf-
trumenr. Malheureusement il n'en donne pas
le titre ; & quelques recherches que j'en ai
faites, je n'ai pu le trouver, pour faire con-
noître Disque Horaire plus particulièrement,
ainsi que je m'étois propolé. Seulement M.
Perrault, en parlant du Disque d'Aristarque, dit
que c'étojt un Cadran horisontal, dont les bords
etoient un peu relevés; afin d'empêcher les
ombres de s'étendre trop loin. ( Arçh. de ri.
truv. Liv. IX. Chap. IX. pag. 285. Note E. )
DISSONANCE. Nom qu'on donne aux inter-
valles de deux tons désagréables, quand on
les entend en même-tems ; ou à des accords
faux, qui choquent l'oreille. Tels font les
ditons , les tritons , les quartes superflûes,
les septiémes, Src. avec leurs octaves. Les
Dissonances font ou majeures ou mineures,
Les unes & les autres tirent leur origine des
tierces, dont elles fuiyent par conséquent
les propriétés. L'accord de fepriéme qe la
dominante est la bafe de tous Ips accords
digon^n^ P^ns cçt accord H trouve fpu-
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