Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1932-08-15
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 août 1932 15 août 1932
Description : 1932/08/15 (Numéro 20257). 1932/08/15 (Numéro 20257).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
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LE PETIT PARISIEN
15-8-32 fi
CYCLISTES ET TANDEMISTES ONT DISPUTE
LA COURSE PARIS-DIEPPE
organisée par l'U. V. F. avec te concours du «Petit Parisien
Le passage des concurrents du Critérium à Pontoige. En médaillon Corallini
et Jacquelin, en passant a Marines, se détachent et ne seront plus rejoints.
Dieppe, 14 août (dép. Petit Parisien.)
Sur les 145 kilomètres du parcours
Paris-Dieppe, l'Union Vélocipédique de
France a fait disputer oe matin, avec
le concours du Petit Parisien, quatre
intéressantes épreuves, dont les départs
furent donnés, à Sannois, aux heures
suivantes
Tandems, à 6 h. 30.
Vétérans, à 7 heures.
Débutants, à 7 h. 30.
Critérium international, à 8 h. 15.
Roger Jacquelin gagne
le Critérium international
Dans cette dernière épreuve, la plus
importante, et réservée aux membres
individuels de l'U. V. F., soixante-dix-
sept coureurs prirent le départ.
Sur les routes, en excellent état, le
peloton assura un train rapide. Coral-
Jinl et Jaoquelin, du Véloce Club de
Levalloie, s'échappèrent à la sortie de
Pontoise. A Gournay en Bray, ils
avaient cinq minutes d'avance sur le
peloton. Les deux coureurs se dispu-
tèrent la première place au aprint
Jacquelin l'emportant difficilement
d'une demi-roue.
Taaneveau finit troisième, à 2',
Classement
1. Roger Jacqueidn (Vélo-Club de Le-
vallois), en 4 h. 9' (moyenne 35 km. à
l'heure)
2. René Corallinl (V. C. L.), è une demi-
roue 3. Tanneveau (V. C. L), à 3' 4.
Halbourg (Rouen), 4 h. 15' 5. Gauthier
8. Duché 7. Deforge 8. Dessery 9. De-
benne.
Les autres épreuve*
Critérium de fandems (13 partants)
1. Chéret-Level, 3 h. 48' 2. Louveau-Delof-
fre, 3 h. 3. Lombard-Lefol, 4 h. T
Michard vainqueur à Cherbourg
Cherbourg, 14 août (dép. Petit Paris.)
Au vélodrome d'Equeurdreville, Mi-
chard, dans une forme éblouissante, a
gagné le grand prix d'Equeurdreville
devant Piani et Zauns.
LE CRITERIUM DES COLS
PYRÉNÉENS
Vietto gagne la première étape
Tarbes, 14 août (dep- Petit Parisien.)
Le Critérium des cols des Pyrénéea,
dont le départ a été donné ce matin,
à 6 h. 52, a réuni 39 coureurs.
Pour la première étape, le parcours
était le suivant Soumoulou, Pau,
Binijaus, Laruns, Eaux Bonnes, col
d'Aubisque, Argelès, Lourdes, Loucroy,
Montgaillard, Tarbes.
L'arrivée a eu lieu à Tarbes à 12 heu-
res 39, dans l'ordre suivant
1. René Vietto (Cannes) 2. Gabriel Har-
guee (Arcashon) 3. Marcel Maurel (Tou-
louse) 4. Antonin Magne (Paris) 5. Jean
Alvarez (Bordea.ux) 6. Louis Minard
(Nice) 7. Pierre Magne (Paris) 8. Paul
Bianchi (Cannes) 9, Adrien Butafocchi
(Cannes) 10. Jean Biarre (Bayonne), etc.
Aujourd'hui, deuxième étape
Demain, à 10 h. 30, départ de la
seconde étape Tarbes, Lourdes, Arge-
lès, Luz, Barèges, col du Tourmalet,
Campan, col d'Aspin, Arreau, Lanne.
meran, Capvern, Tarbes, où l'arrivée au
vélodrome est prévue vers 18 heures.
QUELQUES COURSES SUR ROUTE
Outre Paris-Dieppe et la première
étape du « Critérium des Aiglons »,
de nombreuses courses cyclistes sur
route ont eu lieu hier. Voici les résul-
tats des plus importantes
Poris-Douai. 200 kilomètres, 46 par-
tants. Classement à l'arrivée: 1. Vanden-
berghe 2. Goosens, à une longueur; 3.
Robert Robitaille, à deux longueurs; 4.
Henri Robitaille; 5. Beckaert; 6. Du-
quenne 7. Blin; 8. Christians; 9. Mes-
mann: 10. Luyters, etc.
Paris-Amiens. 110 kilomètres, une
centaine de partants. A l'arrivée: 1. Car-
rez, 8 h. 14' 35"; 2. Polonia; 3. Naisse; 4.
Trogneux, etc.
Paris-Montrickard. 235 kilomètres, 67
partants: 1. E. Bochet (A. B. C. B. B.).
7 h. 25' (moyenne 31 km. 700); 2. A. Eon
(V. C. P.), 7 h. 31' 15"; Laroulandie. à
une longueur; 4. Turin; 5. Laspoujasse;
6. Longues; 7. un peloton de treize cou-
reurs classés ex wqno.
Pria Blouin. Organisé par le C. C.
de Boulogne et la-.Pédale Boulonnaise, sur
60 kilomètres. Départ à Saint-Cloud; arri-
vée à la Minière km). Résultats: 1.
César Moretti, 1 h. 40': 2. Léquéré; 3.
Datteny; 4. Lobin; 5. Roger Jane; 6. Lœ-
dreux 7. ex tsquo quinze coureurs.
Par équipe: 1. Pédale du Kremün; 2.
Bicyclette Boulonnaise.
Feuilleton du Petit Parisien,
MADY BIJOU
|j · inédit
lj par LÉON SAZIE |
iiiimimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiniiiiiiiiii
TROISIEME PARTIE
L'IDEAL PROJET
XXV (suite)
Chez le commissaire
Le commissaire ne se contenta pas
d'envoyer une lettre de convocation, ü
dépêcha son secrétaire auprès de la
comtesse pour la mettre de vive voix
an courant de cette aventure pénible.,
En entendant le récit des événe-
ments du théâtre, car le secrétaire ne
devait parler que de ceux-là, et taire
encore l'enlèvement de Rina par To-
nico, en apprenant l'accusation qui pe-
sait sur la jeune fille, tout de suite,
Mme de Malerive, grandement émue,
dit l'envoyé du commissaire
Cette accusation est une machina-
tion infâme. C'est faux Rina ne peut
être une voleuse. Rina-Bijou, voler un
collier de perles Quelle stupidité
Mais je lui en ai offert, moi, des bi-
Copyright by Léon Sazie 1932. Traductlon
et reproduction interdites en tous pays.
4. Testart-Trouillet, 4 h. 8' 5. Fruit-De-
benne. 4 h. 10'.
Critérium «des vétérans (23 partants)
1. Henrion. 4 h. 28' 2. Delys, à une lon-
gueur 3. Landrilleux. à une demi-lon-
gueur 4. Decombout, 4 h. 29' 5. Halotel
6. Roussel 7. Pottier.
Critérium des débutants: 1. Albert Cara-
pezzi (A. C. Billancourt). 4 h. 23'; 2. Bre-
ton 3. Doucet 4. Ducasse 5. Demo-
reaux 6. Lemaire 7. Laurent 8. Wis-
niewski 9. Micoulot 10. Wargnier.
Orand Pria d'Eté de cyclotourisme: 305
concurrents arrivèrent à Dieppe. Emile
Rost, vingt-cinq, ans, ajusteur, 27, rue du
Centre, à Pantin, eut la joie de gagner
le sidecar offert par le Petit Parisien.
Dimanche prochain Pâris-Laon
Le comité de la « Pédale Laonnoise »
organise pour le 21 août 1932, avec le
patronage du Petit Parisien et sous les
règlement de l'U.V.F. le Paris-Laon
par Meaux, la Ferté-sous-Jouarre,
Charly, Château-Thierry, Fère-en-Tar-
denois, .Braine, Vailly-sur-Aisne et
Laon soit 163 kilomètres.
Remise des dossarts le matin de la
course, à partir de 7 h. 30, café Magniart,
31, route Nationale, à Pavillons-sous-Bois.
Départ à 9 h. 30 très précises, à Gargan,
au pasdage à niveau formant limite des
départements de la Seine et Seine-et-Oise.
Paria-Laon, qui est doté de prix très
importants, est ouvert aux indépendants
et aspirants d'une part, ainsi qu'aux ama-
teurs et débutants d'autre part.
Les engagements (5 francs) sont reçus
jusqu'au 18 août, dernier délai, chez
M. Berthaud, 14, rue Milon-de-Martigny, à
Laon. qui répondra à toutes demandes de
renseignements qui lui seront formulées.
AU VELODROME MUNICIPAL
La réunion cycliste organisée à la
Piste Municipale par le Gros-Caillou
Sportif a pu être donnée malgré le
mauvais temps. Quelques épreuves,
cependant, ne purent être disputées.
Résultats
Prix Julien Clsoury (poursuite indivi-
duelle à l'australienne. 4 kilomètres). Fi-
nale 1. Kratt (A. C. B. B.): 2. ex n;quo Ja-
rousse (P. C.), Candelier (G. CF.); 4. Ma-
zars (P. P.).
Prix Avanti Martinetti (vitesse). Les
sdries qualifient Ulrich, Driessen, Kaiser.
Lecoédic. Rossium. Rampelberg, Gayraud,
Gaveau, Chennevières, Avrame, Matton. Hit-
tinger. Première demi-finale: 1. Ulrich
(A. C. B. B.) 2. Matton (V. C. P. R.)
?.. Kaiser (Stade Français); 4. Gayraud (U.
S. M.). Deuxième demi-finale 1. Dries-
sen (Voltaire Sportif); 2. Hittinger (Gros-
Caillou Sportif) 3. Lecoédic (V. C. N.)
4. Rampelberg (Stade Français). Troi-
sième demi-finale 1. Chennevières (V.C.N.)
2. Gaveau; 3. Avrame (M. S.) 4. Rossium
(U. S. M.).
Finale 1. Ulrich (A. C. BJ 2. Chenne-
vières (V. C. N.), à une longueur 3. Dries-
sen (Voltaire Sportif).
Prix Alfred Letourneur (10 kilomètres" in-,
dividuelle). 1. Avrame 2. Hittinger
3. Fournis 4. Agnelle.
Atnéricaire (25 kilomètres). 1. Pied noir-
Mazars (P. C.) 2. Deleplace-Serre (P. P:), à
300 mètres 3. Valette-Rouillard (V. S.)
4. Castelain-Klein (G. C.S.) 5. Gonnel-
Clausse (V. C. S.).
Le Grand Prix du Comminges
est remporté par Zehender
Gauatorguei vainqueur en moto
Toulouse, 14 août (dép. Petit Paris.)
Jamais encore le Grand Prix 'du
Comminges n'avait obtenu un succès
pareil à celui qu'il remporta aujour-
d'hui.
Dans la catégorie « motos », la vic-
toire est revenue à Gaussorgues, à la
moyenne de 117 km. à l'heure.
Le départ du Grand Prix des autos
a été donné à 15 heures précises.
Le résultat a été longtemps indécis
et, tour à tour, William, Lehoux, Ze-
hender, Dreyfus et Wimille ont été
des vainqueurs éventuels.
Finalement, l'épreuve est revenue à
Zehender (sur pneus Dunlop), précé-
dant Lehoux.
UNE FOIS DE PLUS.
Une fois de plus, Dunlop triomphe au
circuit de Comminges. Sur le très dur
parcours, les deux premiers concurrents
classés, Zehender et Lehoux, ont triom-
phé grâce à leurs pneus Dunlop, que ni
brusques virages, ni montées à pic, ni
descentes vertigineuses ne sauraient
arrêter.
joux, des colliers Elle savait qu'ici
elle pouvait avoir de très beaux bi-
joux. Alors, pourquoi voulez vous
qu'elle vole le collier de cette dan-
seuse ? C'est stupide.
Elle chargea le secrétaire d'annoncer
sa visite au commissaire. Elle allait
immédiatement se rendre sa convo-
cation.
Peu après le depart du secrétaire,
en effet, elle partait <*n voiture. Mais
elle ne se rendait pas directement au
commissariat.
Elle eut l'idée de se faire accompa-
gner dans cette démarche par Marmin.
qui, en tant que notaire, connaissant
les lois. et étant au courant de toute
sa peine, ses projets, devait, au cours
de. cette entrevue, être pour elle du
plus grand appui.
Elle se rendit donc à l'ancienne étu-
de de M« Béjanet. M' Marmin, succes-
seur.
Grand fut l'étonnement, profonde
l'anxiété de M* Marmin en entendant
son clerc lui annoncer la comtesse de
Malerive.
Emu. s'imaginant tout de suite, dans
son affection, quelque catastrophe, il
se précipita au devant de la vraiment
inattendue visiteuse qui entrait dans
son cabinet.
Vous, ma chère Anie ? Vous ?
Qu'est-ce qu'il y a ? Une dépèche
d'Amérique ?. Jessie ?. Un message
de Douglas ?
Anie le calma.
Non. Rien d'Amérique. Pas de
message. C'est d'ici. d'ici que vien-
nent mes troubles, et je vous demande
de m'aider à sauver Mady.
Le Critérium
des "Aiglons
ALBERT BARTHELEMY
GAGNE LA_1" ETAPE
Roubaix, 14 août (dép. Petit Parisien.)
C'est à Roubaix, sur l'avenue Gus-
tave-Delory, que fut jugée l'arrivée de
la première étape du Critérium cycliste
des « Aiglons », organisé par le Jour-
nal et l'Echo des Sports.
137 coureurs avaient pris le départ
de Saint-Denis, à 8 heures.
Quelques coureurs tentèrent de
s'échapper au début, mais ils furent
rejoints et, à Arras, la lutte devint
plus sévère. Barthélémy et Weiss
s'échappèrent, emmenant Bergerioux et
Hollay.
Weiss creva à Ascq à 10 kilomètres
de l'arrivée, et fut distancé.
Barthélémy, activant l'allure, réussit
à l'arrivée à prendre la première place,
battant au sprint Bergerioux et Hoilay.
Barthélémy franchit en vainqueur la
ligne d'arrivée avec une avance de
45 minutes sur l'horaire prévu. Classe-
ment
1. Albert Barthélémy (Fourmies), cou-
vrant les 259 km. en 7 h. 3' 55" 2. Ber-
gertoux, même temps 3. Hollay 4. Huys,
7 h. T 46" 5. Weiss 0. Vanderdonck
7. Camues 8. Driancourt 9. Louviot
10. Roux 11. Foltier 12. Mithouard 13.
Peuziat 14. Noret 15. Thlétard.
Aujourd'hui, seconde étape
Roubaix-Paris
Voici l'horaire de la deuxième et der-
nière étape
Roubaix, 7 heures Ascq, 7 h. 20 Se-
clin. 7 h. 45 Léns, S h. 25 Arras. 8 h. 55
Albert Barthélémy,
gagnant de la première étape
Bapaume, 9 h. 35 Péronne, 10 h. 10
Roye, 11 h. 5 Montdidier, 11 h. 40 Saint-
Just-en-Chaussée, 12 h. 20 Clermont,
12 h. 60 Creil, 13 h. 20 Chantilly,
13 h. 35 Boran, 13 h. 50 Pontoise,
14 h. 40 Saint-Germain, 15 h. 10 Vau-
cresson, 15 h. 30 Saint-Cloud, 15 h. 40
Paris (Parc des Princes) (282 kilomètres),
15 h. 45.
MARSEILLE-LYON
Aujourd'hui, 100 coureurs sélection-
nés disputeront la course cycliste Mar-
seille-Lyon (350 km.).
Jean Aerts, Van Rysselbergh, Sche-
pers, Decroix, Tommies, Trueba, Godi-
nat, Ghyssels, Mauclair, les frères Le
Drogo. Fayolle, Fichot, René Bernard,
Max Bulla, etc. sont parmi les par-
tants.
♦
PARIS STRASBOURG
EST HOMOLOGUE
L'Union Française de Marche a ho-
mologué la grande épreuve de marche
Paris-Strasbourg organisée avec le
concours du Petit Parisien.
Voici le classement officiel
1. Damas (C.M. Nancy), 68 h. 33' 12"
(record) 2. Dujardin (C.M. Seine), 68 h.
53' 17"; 3. Romens (C.M. Strasbourg), 70 h.
49' 54"; 4. Roger Marceau (Stade Héni-
nois). 74 h. 34' 45"; 50. Holzer (C.S. Bienne),
78 h. 5'; Steinmetz (P.C. Haumont), 80 h.
5': 7. Delaby (C.M. Montreuillois), 80 h.
35': 8. Giré (C.M. Chalonnais), 82 h, 2';
9. Blanquier (C.M. Seine). 82 h. 45'; 10. Mo-
rin (Marcheurs de la Vallée), 84 h. 8'.
11. Van Hamme (Fédération belge de mar-
che). 84 h. 15'; 12. Zami (A.M. Columé-
riens), 86 h. 10'; 13. Visier (C.M. Montreuil-
lois), 87 h. 10': 14. Hennequin (CM. Saint-
Dizier), h. 43' 17. Deruelle (CM. Mar-
sur-Seine). 87 h. 16. Moret (C.M. Saint-
Dizier), 83 h. 43'; 17. Deruelle (C.M. Mar-
pent), 90 h.; 18. Antigny (J.A. Malakoff).
90 h. 9'; 19. Berder (C.M. Vâujours), 91 h.
14'; 20. Cheminant (C.M. Montferrandals),
91 h. 32'.
21. Lemaire (CM. Chalonnals), 93 h. 23';
22. Fasan (A.M. Nice). 95 h. 45'; 23. Thibault
(C.M. Saint-Fiacre). 96 h. 5& 24. Tchaou»-
(CM. Jeumont). 96 h. 56'; 25. Guichard
(C.M. Noisy), 97 h. 22' 26. Colasse (S.C.
Romainville). 97 IL,47', 27. Youchkoff (A.M.
Columériens). 97 h. 59'; 28. CroccA! (J.S.
Don), 98 h. 2': 29. Bouchindhomme (C.M.
Bruay), 98 h. 9'; 30. Emorine (A.M. Mar-
seille), 98 h. 44'.
31. Delaporte (C.M. Seine), 99 h. 39';
32. Van Remortet (C.M. Etterbeeck). 99 h.
44'; 33. Bataillon (Comité du Nord U.F.M.),
100 h. 9'; 34. Barello (U.M. Aulnaysiens),
100 h. 39'; 35. Couture (C.M. Sanvicais),
100 h. 42'; 36. Ruch (A.M.T. Strasbourg),
101 h. 2': 37. Perroud (C.M. Beaucourtois),
101 h. 12': 38. Roidot (C.M. Parisiens),
>• 1': 39. CroisiUe (C.M. Belfort), 102 h.
4'; 40. Tocquard (C.M. Nancy). 102 h. 15'.
41. Merlo (A.M. Nice). 103 h. 45'; 42. Le-
jeune (S.C. Romainville), 106 h. 8': 43. Fri-
delance (C.M. Belfort), 107 h. 12' 44. Paye,
rC.C. Liégeois). 108 h. 15'; 45. Blot (A.M.
Columériens), 110 h. 46. Paliaditcheff
(C.M. Langlée), 112 h. 25'; 47. Le Ray (P.C.
Parisiens), 114 h. 5'; 48. Benninger (S.C.
Romainville). 116 h. 10': 49. Besnier (A.M.
Argenteuillais). 118 h. 27'.
Avec stupéfaction, M* Marmin regar-
da Anie Il ne comprenait pas.
Sauver Mady ?. répétait-il. Sau-
ver Mady ?. Comment ? Quelle Mady ?
Alors Anie lui dit
Oh Ne pensez plus à ma folle de
maman. Mon cœur a toute sa raison. Je
crois, cette fois, avoir retrouvé ma
Mady, et je suis sûre qu'il est impos-
sible qu'elle ne soit pas ma Mady.
Marmin l'écoutait. Mais, déjà. son
étonnement avait fait place à la pitié.
Il pensait avoir deviné.
Il s'apprêtait donc à écouter avec sa
plus affectueuse indulgence le récit
d'une nouvelle espérance de cette mère
inconsolable, et jamais résignée.
Il faut. tout d'abord, mon cher
ami, reprit la comtesse, que je vous
fasse un aveu et que je vous demande
pardon, parce que j'ai, jusqu'ici, agi
sans vous prévenir. J'ai, sans vous en
faire part, comme en cachette. mais
j'avais si peur qu'on se moquât de moi,
de ma persévérance, et de mon inalté-
rable confiance dans la bonté du Ciei,
j'ai fait souvent venir Rina à la mai-
son..
Rina à la maison ? Chez vous.- à
Passy ?. Rina ?
Anie fit alors au notaire, vraiment
ébahi, le récit des événements que nous
connaissons, la découverte du portrait
de Rina dans le magazine, sa visite
chez le peintre Favien, sa rencontre des
sisters, et les thés si affectueusement
joyeux dans le petit hôtel, toute la
teddresse épanouie dans son c cosy
salon, où elle avait tant souffert.
Ah mon cher ami. ajouta-t-elle,
ce n'est plus le décevant mirage de ma
folie de maman. Ce n'est plus seule-
Dans le temple de la vente l'encan
3UIIE DE LA PSEMltRE PAGE •«
Je ne doute pas que les commission-
naires soient « natifs aussi bien du
boulevard Sébasto ou de Ménilmuche
que du Massif Central ou de la Haute-
Savoie, et cependant ils semblent
appartenir à la même race. Ce n'est, je
m'empresse de le dire, qu'une appa-
rence il n'existe aucun centre d'édu-
cation de commissionnaires. Le certain
est qu'ils obéissent à leur pente et que
la nature les a depuis longtemps dési-
gnés à l'emploi qu'ils occupent. Ainsi
se vérifie en eux la conjonction du des-
tin et des dons qui assure le bonheur
et fait les brillantes réussites.
Les commissionnaires ne tirent pas
leur prestige de la coquetterie. En gé-
néral, la force leur suffit. Cependant,
ceux d'entre eux qui veulent un rien
en excès cultivent l'élégance de la mè-
che sur le front, laquelle est la pre-
mière, dans la hiérarchie des délica-
tesses, et porte avec efficacité sur les
coeurs sensibles et simples.
Je ne crains pas de le dire les
commissionnaires sont beaux, du
moins quand on les voit en action.
J'ai déjà eu l'occasion, dans les cou-
lisses de l'Opéra, d'admirer le ballet
des machinistes. Les machinistes
apportent à la manœuvre des décors
des mouvements onctueux et doux,
presque dansés, qu'ils exécutent avec
une sécurité impeccable. Ainsi les
commissionnaires. Il y a dans leurs
coudes et dans leurs jointures je ne
sais quoi de -silencieux et d'huilé qui
leur permet de transporter les objets
les plus encombrants sans un choc,
sans un bruit, sans un froissement. Ils
ont des mains énormes, aux pha-
langes grossièrement nouées, et ce-
pendant ils s'emparent des plus fra-
giles porcelaines sans la moindre
chance de catastrophe. Cela est fur-
tif et exact, précis et, pour ainsi par-
ler, définitif. Les commissionnaires
déplacent les objets sans déplacer
d'air. Je tenais à vous le dire.parce
que je trouve ça épatant.
Je n'ai vu qu'une fois, dans une
vente populaire, un commissionnaire,
que des libations rendaient instable,
vouloir à toute force s'emparer d'un
matelas qui supportait une pile de
meubles divers. Le commissionnaire
eut bien son » matelas, mais la pile
s'effondra avec un bruit effroyable.
Et cela ne donna toucjuste que ceci-
le commissaire-priseur, sans même se
retourner, déclara
Ça n'a pas d'importance, aujour-
d'hui nous ne vendons que des rossi-
gnols.
Ce qui, parmi les rires, innocenta
le coupable.
Les commissionnaires sont d'une in-
tégrale indifférence. Qu'ils présentent
une table de nuit, un tableau de maî-
tre, un plat aux armes de la Pompa-
dour, ou sur un plateau crasseux un
solitaire insolent, ils ont. le même air
ennuyé, lointain, absolument e x t é
rieur aux événements. Ils en ont tant
présenté et ils en ont tant vu Et la
chose, d'ailleurs, leur importe si peu!
Que peut leur faire la montée ou l'ar-
rêt des prix ? Ils sont en dehors du
jeu. Ce sont les seuls en dehors du
jeu. L'expert ayant fixé un prix est
dans le jeu. Le commissaire priseur
qui dirige le débat est dans le jeu.
L'aboyeur qui doit faire surenchérir
est dans le jeu. Les marchands, les
amateurs, le public sont dans le jeu.
Seul, le commissionnaire s'en moque.
Ce n'est pas de l'adjudication que dé-
pend son pourboire. Il demeure tran-
quille et sans réflexe dans une huma-
nité en fermentation. Il représente la
force étale dans la nervosité. Encore
un peu et,.sans s'en douter, il ferait
figure de symbole.
J'ai entendu, dans une salle du rez-
de-chaussée, des répliques entre un
brocanteur et un commissionnaire.
Le commissionnaire présentait une
affreuse statuette.
Qué qu'ça représente ? demanda
le brocanteur.
Et l'autre de répondre
Qué qu'ça peut te f. Ça te
couperait l'imagination.
Ce jour-là, le commissionnaire attei-
gnait même à la sagesse.
On ne voit pas de vieux commis-
sionnaires. Cela tient sans doute à ce
que la dureté du travail qu'ils accom-
plissent devient impossible au delà
d'un certain âge, mais cela s'explique
aussi par le fait qu'ils ont les moyens
de se retirer de bonne heure. Car les
commissionnaires se font de très
agréables revenus. Comme les garçons
de café et les vendeurs de program-
mes, bref comme certains métiers à
pourboires, les commissionnaires sont
souvent plus riches que les consomma-
teurs ou les acheteurs. La pièce que
leur donne l'adjudicataire est quasi
obligatoire et les menus services qu'ils
rendent ici et là sont la source d'ap-
préciables profits. On m'a cité plu-
sieurs commissionnaires qui étaient
propriétaires de maisons à Paris.
D'autres, m'a-t-on dit, bien que la
chose leur soit défendue, auraient fait
autrefois de la brocante. A force de
présenter des bibelots, on peut bien
éprouver l'envie d'en faire le Com-
merce. Il suffit d'un homme de con-
fiance. On trouve toujours un homme
de paille, surtout quand on le baptise
précisément « de confiance ».
Les commissionnaires, employés de
l'Hôtel Drouot, jouissent d'un mono-
pole. Ce sont les seuls porteurs admis
dans l'enceinte de l'Hôtel des Ventes,
ce qui donne à leur emploi une valeur
commerciale véritable. Par ailleurs.
ment moi qui constate cette ressem-
blance chez Rina. Mais c'est le peintre
Favien qui a fait de nombreux por-
traits de Rina des croquis de compa-
raison, de parallélisme entre Rina et
moi. C'est Fernand. Je vous affirme
que c'est extraordinaire, merveilleux,
que c'est peut-être providentiel
Marmin était à demi convaincu de
tout cela.
Mais, à présent, qu'il était dans le se-
cret de tous, il tenait à voir enfin cette
Rina. Et bien que prévenu, il voulait
faire aussi cette constatation, mais
avec ses yeux plus calmes de parfait
notaire.
Mais reprit Anie, ce n'est pas seu-
lement, pour vous dire cela, cher ami,
que je suis venue vous trouver ce ma-
tin. C'est pour vous demander de m'ac-
compagner chez le commissaire de po-
lice.
Oh s'écria Marmin en riant. Quel
délit avez-vous pu commettre ?
Aucun. C'est pour Rina, pour une
infamie. On accuse ma Mady d'avoir,
au théâtre, volé un collier de perles.
Oh
Naturellement, il n'y a rien de
vrai. C'est impossible. Songez donc,
Rina-Bijou, ma Mady Cependant,
quand même, il faut sauver Rina.
Sauver Rina ?
Or, comme je ne veux entrepren-
dre aucune démarche dans l'antre de
la justice, seule, sans vous, je viens
vous demander de m'accompagner à la
convocation du commissaire de police.
C'est prudent Voyez-vous, que
par ressemblance, on vous garde avec
Rina, sur la paille humide des cachots ?
Brou! Alors, je vous suis. Vite, en cam-
pagne. Allons sauver Rina.
le matin, sous la direction des clercs
des commissaires-priseurs. c'est à eux
que revient le soin de faire les lots.
A ce propos, les commissionnaires
peuvent être l'objet de certaines solli-
citations. C'est qu'ici la camaraderie
joue comme partout ailleurs. Aussi
exactement que le clerc fasse la
répartition, il est tout de même des
paniers de valeurs différentes. Or le
commissionnaire a parfois bien du
mal à ne pas se montrer obligeant.
Dans la vie, on ne peut toujours se
tenir sur son quant-â-soi. Les com-
missionnaires ne jouent pas les Alces-
tes pour la bonne raison qu'ils ne
savent pas qui c'est. Ils sont acces-
sibles aux relativités: il y a les mar-
chands plus ou moins chic, les ama-
teurs plus ou moins agréables, les
amis de la brocante à qui l'on veut
plus ou moins faire plaisir. Une indi-
cation, à l'occasion, ne peut nuire à
personne. Au contraire, le brocanteur
intéressé poussera le lot et tout le
monde en tirera profit, de l'acheteur
au vendeur, en passant par tous les
intermédiaires.
Il peut même arriver.
Mais voici ce qui peut arriver
Un jour, j'ai vu un panier monter
verticalement, si j'ose dire. Il s'agis-
sait de lingeries dépareillées. Sur
une demande de 20 francs, le lot
passa rapidement à 50, 60, 100. pour
être finalement adjugé à près de
300 francs. La chose, en réalité, ne
valait pas 50. Je demeurais d'autant
plus surpris que, dans la bande noire
même, la lutte avait été vive.
Vous n'avez pas compris ?
me dit un initié.
Absolument rien.
C'est pourtant simple. Les mar-
chands ont eu le soupçon que l'un
d'entre eux avait été tuyauté et ils
ont poussé sur le premier enchéris-
seur.
Après quoi, il ajouta
Regardez maintenant si le com-
missaire-priseur a le sourire.
En effet, le commissaire-p r i s e u r
avait le sourire.
Dame Pour une fois que les mar-
chands avaient fait son jeu.
(A suivre.)
Louis LEON-MARTIN.
On inaugure à Boulogne-sur-Mer
un monument élevé au sauveteur
Charles Dessouliers qui arracha
à la mort plus de 150 personnes
Boulogne-sur-Mer, 14 août (dép. P. P.)
« Charles Dessoullers fut un homme
qui fait honneur à l'humanité. C'est
par ces mots que M. Moreau, sous-
préfet de Boulogne, commença ce
matin, à 11 h. 30, le discours qu'il pro-
nonça au pied du monument élevé par
souscription publique au cimetière du
quartier de Capecure, à la mémoire
du sauveteur à qui le gouvernement
décerna, en 1925, la croix de chevalier
de la Légion d'honneur.
Et M. Moreau poursuivit en retra-
çant la vie héroïque de l'homme qui
mérita plus d'une fois d'être cité à
l'ordre de la nation et qui arracha à
la mort plus de cent cinquante vies
humaines
Qu'il s'agisse de maîtriser un che-
val emballé, d'arrêter par un coup de
frein habile un tramway partant à la
dérive dans une rue en déclivité, de
pénétrer dans une maison en flammes
pour sauver des femmes et des enfants,
Dessouliers était toujours présent. Et
quand la mer était démontée, lorsque
des bâtiments étaient jetés à la côte,
cet homme était là, sur la grève, prêt
à sauter dans une frêle embarcation de
sauvetage pour se porter avec quelques
hommes de sa trempe là où !e devoir
l'appelait. Ainsi s'explique le nombre
de distinctions et de médailles qui
ornaient la poitrine de celui dont le
souvenir demeurera éternel parmi les
générations futures
S'adressant ensuite aux sauveteurs
massés devant le monument qu'il ve-
nait d'inaugurer, le sous-préfet ajouta
Vous qui fûtes les compagnons de
Dessoulliers, vous avez ramassé le
flambeau que ses mains ont dû laisser
tomber. Je sais que vous serez ses j
dignes continuateurs et je vous dis
merci.
Et, en termes émouvants, M. Mo-
reau salua en passant la mémoire de
deux enfants de Boulogne, disparus
lors de la catastrophe du Prométhée
Robert Lhote et Jean Poure. Celui-ci,
on le sait, fut, à titre posthume, nommé'
chevalier de la Légion d'honneur, pour
avoir obéi au sentiment du devoir en
fermant les panneaux du submersible,
tentant ainsi de sauver ses camarades
et n'aboutissant, par son geste sublime,
qu'à s'enfermer vivant dans un cer-
cueil d'acier.
D'autres discours furent également
prononcés par MM. Camille Briez, se-
crétaire du comité Dessouliers, et Del-
pierre, président de la section des Sau-
veteurs du Nord et du Pas-de-Calais,
qui, eux aussi, magnifièrent, comme il
convenait, l'héroïsme de Charles Des-
souliers.
Parmi la foule nombreuse massée au-
tour de la tombe du sauveteur disparu,
on remarquait MM. Roger Lesage,
président de la Société humaine; Canu.
président du conseil général: Coz,
administrateur principal de la marine;
Duvilliers. adjoint au maire, etc.
UN COMMENCEMENT D'INCENDIE
A BORD D'UN SOUS-MARIN
Brest, 14 août (dépêche Radio).
Un commencement d'incendie, rapi-
dement éteint par le personnel du bord
et les pompiers de l'arsenal, s'est
déclaré dans un réservoir d'essence à
bord du sous-marin Phénix. Un quar-
tier-maitre a été légèrement brûlé à la
face en combattant l'incendie. Les
dégâts sont peu importants.
Mais si M* Marmin avait été surpris
par la visite inattendue de Mme de
Malerive, étonné par ce qu'Anie lui
avait révélé, il devait être stupéfait par
ce qu'il allait entendre chez le com-
missaire de police.
Pour mettre le notaire bien au cou-
rant de cette singulière affaire, le com-
missaire refit le récit de ce qui s'était
passé au théâtre; il lui donna, en quel-
que sorte connaissance de son rapport
le vol du collier de la belle Andalucia,
la découverte de ce collier dans le sac
à main de Micha. Il redit les déclara-
tions simples et loyales de Rina, ses
protestations indignées devant la dou-
ble accusation.
Il en arriva enfin détails ignorés
de Mme de Malerive au renvoi de
Rina, à Rina chassée par Mme Goud-
chaka, que tout le monde croyait sa
mère.
A ces mots, Anie s'écria frémissante
Comment, Rina n'est pas la fille
de Mme Goudchaka ? Pas sa fille ?
Vous dites, pas sa fille ?
Ce sont les affirmations de Mme
Goudchaka. J'ai dû les consigner sur
mon procès-verbal.
Mais alors, si Rina n'est pas sa
fille, moi je peux. je peux prendre
Rina. Je peux la garder avec moi ?
Marmin, doucement, intervint et
calma l'émotion de la comtesse.
Oui. Je comprends, chère Anie.
Mais attendez. Nous devons, au point
de vue légal, voir les choses d'un peu
plus près. Je vous en prie. Laissez-moi,
avec l'aide de M. le commissaire, éclair-
cir certains points de la plus haute
importance.
Faites, mon ami. Faites. Mais déjà,
si Rina n'est pas la fille de Mme Goud-
LES COURSES
DEAUVILLE
Les fêtes de l'Assomption avaient
attiré sur la plage fleurie la grande
foule des eportsmen et l'hippodrome
de Deauville a connu pour la réunion
du Prix Jacques-Le Marois une assis-
tance considérable. Le temps favorable,
un programme particulièrement éclec-
tique, tout a contribué au succès de
la journée. La grande épreuve, dispu-
tée sur la magnifique ligne droite de
la Touques, a réuni un lot de choix
et donné lieu à une course du plus
haut intérêt.
Réunissant les huit concurrents res-
tés au programme, la prix Jacques-Le
Marrois a été enlevé facilement par
Hénin.
Beaumontel à la corde a été de suite
en avant, mais Hénin, qui le suivait
de près, venait à la distance le régler
très aisément. Bosphore finissait troi-
sième devant Gris Perle.
Astérisk s'est adjugé dans un très joli
style le prix de la Touques, devant
Queen of Scotq. La favorite Claris bat-
tait de peu La Circé pour la troisième
place.
Le prix de Saint-Creepin est revenu
à Rareweed, dont le succès a été très
aisé et était acquis depuis l'entrée de
la ligne droite. Gandelin n'a pu finir
que quatrième dans le prix des Che-
nettes, sans jamais avoir été dange-
reux et la course est revenue à Biè-
vres battant Tsarskoié et Queen's
Secret. Biltzalia a gagné le prix de
Lonray en menant de bout en bout et
elle a passé le poteau bien détachée
devant Rock Fleet et Eponge.
Les résultat*
PRIX DES BERGERIES
A vendre aux enchères, 10.000 fr., 1.000 m.
1. L'Aigle Royal (L. Bosch).G 32 »
à M. Henri Silvera P
2. Côte d'Emeraude (G. Weston)..P 9 »
3. Pond Lily (R. Brethès) P 8 »
4. Daïa (J. Harper). Non placés
Jim Farley (W. Sibbrltt) Ludmilla (R.
Sauvai) Amasai (A. Rabbe) Queen Mary
(L. Maillet) Ma Chimère (J. Jennings)
Madame Putipltar (J Rosso). Distances
1 long" long., 2 long. i. Dix partants.
PRIX DES CHEh-ETTES
20.000 francs, 2.000 mètres
1. Bièvres'(A. Rabbe) G 25 »
à M G. Wildensteln.P 13 1.
2. Tsarskoié (M. Bonaventure).P 15 se
3. Queen's Secret (R. Brethès) 4. Gan-
delin (A. Esling). Non piacés Compère
Guilleri (F. Rochetti) Emerveillée (W.
Sibbritt). Distances 1 long. i, 2 long.,
2 long. Six partants.
PRIX JACQUES-LE MABOIS
100.000 francs. 1.600 mètres
1. Hénin (F. Hervé).G 30
à M. R. Bamberger P H »
2. Beaumontel (R, Brethès) P 14 »
3. Bosphore (C. Bouillon).P 15 50
4. Gris Perle (J. Jennings). Non pla-
cés Lands End (W. Sibbritt) Mon Cher
(G. Garner) Electron (A. Rabbe) La
Pommeraie II (C. Elliott). Distances
2 long. i, 2 long., 2 long. Huit partants.
PRIX DE SAINT-CBESPIN
20.000 francs, 2.400 mètres
1. Rareweed (W Sibbritt).G 9 50
à M. Edward Esmond P 7 50
2. Bellérophon (B. Rosen) P 13 50
3. Kirmusin (L. Seguin).P 38 50
4. Blackamoor (L. Robson). Non pla-
cés The Governor (M, Bonaventure)
Silkatar (A. Rabbe) Doublon (C. Elliott)
Tacuta (J. Jennings). Distances 2 lon-
gueurs, i, 1 long i, de long. Huit par-
tants.
PRIX DE LA TOUQUES
25.000 francs, 1.200 mètres
1. Asterisk (W. Sibbritt) G 21 50
à M. Edward Esmond.P 8 50
2. Queen of Scots (G. Weston).P 18 50
3. Claris (A. Rafcbe) P 7
4. La Circé (C. Elliott). Non placés
Reynolds (F. Hervé) Onq Cop (B. Gibbs);
Gugusse (R. Lock) Généralissime (F.
Keogh). Distances 1 long. i, 2 long.,
1 long. J. Huit partants.
PRIX DE LONBAY
Handicap. 20.000 francs, 2.600 mètres
1. Biltzalia (B. Rosen) G 33 50
lr M. Paul Werthelmer.P 11
2 Rock Fleet (M. Lynch) P 10 50
3. Eponge (C. Bouillon).P 9 »
4. Machi Mia (G. Delaurie). Non pla-
cés Alcibiade (R. Lock) Hornet's Cap
(R. Brethès) Cavalcadour (L. Robson):
Hildebrand (A. Rabbe) Ferular II (F.
Keogh). Distances 3 long., encolure.
Neuf partants.
Hier à Enghien. Les résultatt
PBIX DE L'ODEON
Monté. 7.500 francs, 2.000 mètres
1. GAo (F. Devreese) G 35
à M. E. Caron.P 13 50
2. Gyptis (R. Céran-Maillard) .P16 >
3. Gitane XII (L. Pottier).P 39 >
4. Grosley (Riaud). Non placés Far-
cour VIII (Chrétien) Garnement II (Ver-
zèle) Fatma III (A.-R. Guigot) Grand
Mogol (E. Carré) Golden Hope (Perl-
barg) Francheville (J. Marisse) Gre-
nadine (A. Choisselet). Durées 3'
1,/5, 3' S" 3/10, 3' 4" 4/5. 3' 6". Réduction
au kilomètre l' 31" 3/5. Onze partants
PRIX DU JARDIN DES PLANTES
Attelé. 8.500 francs, 2.300 mètres
1. Gallfax (le propriétaire).G 132 >
à M. d'Haene.P 30
2. Hulotte (A. Choisselet) P
3. Gilliath (Demulder) P 38 >
4. Gracilité (Boudeau) Non placés
Glamorgane (P. Viei) Grande Duchesse
(G. Vrommant) Gambade (Carré) Grand
Norbert (G. Windels) Gournaisienne (E.
Prévost) Granville II (A. Butti) Golden
Port (E. Doumen) G. Teddy Wilkes (A.
Deziéray) Gaule Wilkes (Capovilla)
Gourgandine (G Szabo). Durées 3' 40",
3' 40" 2/5, 3' 40" 3/5. Réduction au kilo-
mètre l' 35". Quatorze partants.
PRIX DE L'OBSERVATOIRE
Monté 10.000 francs, 2.800 mètres
1. Galllon (Riaud) G 10 60
à Mme Olry-Rcederer P
2 Gypspile (A. Forclnal).P 9
3. Galatée IV (Ph. Koch) 4. Géranium
(L. Boudet). Non placé Gavarnie III
(R.-C. Simonard). Durées 4' 30" 2/5.
4' 30" 4/5. 4' 32" 2/5. 4' 32" 3/5. Réduc-
tion au kilomètre 1' 34" 4/5. Cinq par-
tants.
PRIX DU LOUVRE
Attelé. 15.000 francs, 2.800 mètres
1. Folle Nuit (Ph. Koch).G 10
à M. F. Bertrin
2. Eclair V (H. Masson) 3. Etna II (J.
de Menthe de
stimule et rafraîch it
chaka, toutes les espérances me sont
permises.
Absolument. Mais accordez-moi
quelques minutes.
Et très posément il demanda
Voyons, monsieur le commissaire.
Il y a là quelque chose de troublant.
C'est parfaitement mon avis.
Voyons. Mme Goudchaka a ren-
voyé Rina qui, déclare-t-elle après tant
d'années, tout à coup, n'est pas sa aile. üi.
Je l'ai bien noté.
Bon. Mais elle a dû avouer com-
ment il se faisait que Rina se trouvait
en ses mains. Elle vous a dit d'où elle
la tenait ? Où elle l'avait trouvée
A-t-elle dit, enfin. si elle en connaissait Jt
les parents ?
Assurément. La maîtresse de
ballet a ramassé Rina. encore fillette,
dans la rue. Elle l'a recueilli par
charité.
C'était un enfant perdu ? demanda
Anie anxieusement. Orpheline. Peut-
être un enfant volé ?
Nullement, madame. La petite
Rina vendait des fleurs 'aux environs
de la place Clichy.
Ah Ah fit Marmin. Elle ven-
dait des fleurs aux environs de la
place Clichy. Peut-être jusqu'à la
place Blanche. Voire. la place Pigalle?
Probablement. Elle suivait sa
mère qui rôdait un peu partout avec
sa corbeille. Quant à son père, c'était
un autre genre de rôdeur. C'était,
parait-il, un dangereux repris de
justice.
Oh mon Dieu murmura Anie.
Pauvre petite Rina
Oui. Un repris de justice qui doit
même en ce moment toujours
d'après les déclarations de Mme Goud-
chaka. je n'ai pas encore eu le temps
Rajon). Durées 4' 24" 1/5, 4' 27" 4' 84"
2/5, Réduction au kilomètre l' 33" 3/5.
Trois partants,
PRIX DE L'OPERA
Monté, 20,000 francs, 2.100 mètres
1. Gigolo M (Ph. Hanse) G 17
à Mme L. Moraux P
2. Frimousse Il (F. Devreese) P 6 >
3. Gin II (A. Forcinal) p 550
4. Duc de Normandie (L. Pottier).
Non placés Fanchon (G. Leroux) A!i-
canthe III (A. Deziéray) Egine C (F.
Gougeon) Dompierre (E. Marie). Du-
rées 3' 2/5. 3' 8" 1/5, 3' 12".
Réduction au kilomètre l' 28" 3/5.
Huit partants.
PRIX DE TOKIO
Attelé, Intern., 30.000 francs, 2.000 mètres
1. Céruléan (M. Capovilla) G 86 »
à M. V. Capovilla P 20 50
2. Dompaire (Vanlandeghem).P 9 50
3. Filibert Jockey (Bégou) 4. Otzinach-
son (R. Geenens). Non placés Courcy
(R.-C. Simonard) Ex Ketty (A. d'Haene)
Clara Boscom (K Steyaert). Durées
3' 52" 4l5, 2' 53", 2' 54" 1/5. 3' 54" 3110.
Réduction au kilométre l' 23" 3/10.
Sept partants.
PRIX DES INVALIDES
Attelé. 7.500 francs. 2.800 mètres
1. Florita III (Vanlandeghem).G 14 60
à M. A. Narguet P 850
2. Dame des Giboul. (R. Simonard)P 27 »
3. Gaëtane (G Pentecôte).?
4. Divitiac (L. Boudet). Non placés
Entracte (A. Deziéray) Fox Trott (de
Keyser) Fontanès (H. Masson) Gau-
driole II (L. Leclercq) Eva Il (Lemière)
Divonne (Bégou) Gracieux (Boudeau);
Coupe File (Issakoff). Duréee 4' 16"
1110, 4' 19", 4' 19" 2/5, 4' 19" 3/5. Réduction
au kilomètre l' 31" 2/5. Douze par-
tants.
Aujourd'hui à Deauville, à 14 h, 15
MONTES ET PARTANTS PROBABLES
Prix de Dozulé, à réclamer, 10.000 fr.,
2.000 m., piste extérieure. Kouyrou 62
(G. Duforez) Péche Melba 57à (G. Du-
forez) Fortune Telier 62 (C. Elliott)
Raffet 56 (R. Sauvas) Sequin 53 (A.
Rabbe) Lanikez 53 (G. Weaton) Little
Patzy 51i (A. Caboussat) Biritrix 51à
(F. Rochetti) Sadak 5H (M. Lynch).
Prix du Quesnay, 15.000 fr., m.
ligre droite. Le Clown 56 (G. Duforez);
Hénonville 56 (P. Villecourt) Quatrain
56 (B. Rosen) Kwasind 56 (F. Hervé)
Feu Sacré 56 (A. Rabbe) Canathoe 54J
(R. Brethès) Fermoir 56 (E. Bolasay):
Gaur 56 (G. Garner) Renard Argenté 56
(G. Delaurie) Plbrock 56 (W. Johnstone);
Joséphine B. 5H (C. Bouillon) Vendange
(C. Bouillon) Souryva 54t (M.
Lynch) Hippa 541 (C. Elliott) Pin Mo-
ney 54J (L. Cordell) Sabine 54t (F.
Keogh) Myrra 54J (W. Sibbritt) Bour-
gogne 541 (M. Lemmery),
Prix Kergolaj-, 100.000 fr., 3.000 m., piste
extérieur. Amfortas 62 tW. SibbritO;
Filarète 62 (A. Esling) Feu de Joie 62
(J. Jenntngs) Taxodium 62 (C. Bouil-
Ion); Bruledur 62 (F. Hervé) Baslleus
62 (J. Laumain) Fog Horn 55 (A.
Rabbe).
Douteux Motrico 62 (G. Garner).
Prix de Meautrr, 30.000 fr., 1.200 m.
ligne droite. Cake Walk 61 (B. Rosen):
My Beauty (F. Hervé) Présent 56
(R. Brethès) Ziani 56 (A. Rabbe)
Eadhild 52b (L. Whittingham) Firouzeh
52J (G. Duforez) Princess Orby 52à (W.
.Tohnstone) Mlle de Valois (W. Sib-
britt).
Prix de la vallée d'Auge, Ir..
1.000 m. ligne droite. La Begum 531 (M.
Lynch) Htppa 53à (C. Elliott) Annon-
ciade (E. Goldin) Bipearl (C.-H.
Semblat) Pick Up 534 (A. Rabbe) Gaur
531 (R. Brethès) Oriflamme II (G.
Delaurie) Vendange 531 (C. Bouillon).
Douteux Tambour Battant II 531 (W.
Sibbritt).
Prix de Ssint-Picrre Aiif, handicap
25.000 fr.. 1.600 m. ligne droite. Palto-
quette 59 (J. Jennings) Sea Rover
(C. Eitiott) Fata Morgana 55 (R. Bre-
thès) Nuée d'Or 54 (M. Allemand) Sis-
terari 54 (F. Hervé) Zirconium 53 (C.
Bouillon) Amas d'Of 53 (W. Johnstone):
Flile Royale 53 (A. Rabbe) Cilicien
(G. Detaurte): Cora Pearl II 51 (M.
Lynch) Sembleflgue 49 (W. Sibbritt)
Delicia 47S (X.) Le Tigre (L. Rob-
son) Ajou 47 (B. Rosen) Little Petzy
46 (A. Caboussat) La Paiva 46 (W. Gra-
ham) Perle Japonaise 45 (G. Bridgland);
Dippy 45 (R. Arnal).
nos pronostics
Prix de Dozulé Pêche Melba, Fortur.e.
Teller.
Prix du Quesnay Myrra. Joséphine B.
Prix Kergnlay Ecurie de Rothschild.
Prix de Meautry Présent. Ziant.
Prix de la Vallée d'Auge- Bipearl, Hipp.
Prix de Saint-Plerre-AiU Sea Eo>Sbr.
Zirconium.
Aujourd'hui à Enghien, à 14 heures
KOS PRONOSTICS
Prix d'Auteuil (trot monté, 8.500 fr.,
mètres) Gahal, Grand Amour.
Prix de la Madeleine (trot attelé, tr.,
2.275 m.) écurie Moreau, Gnaphalium.
Prix du Palais- Bourbon (trot monté,
7.500 fr., 2.300 m.) Garnement, Erida.
Prix de l'Assomption (trot attelé, han-
dicap international. 12.000 fr., 2.000 m.)
Argences, Fleuriel.
Prix de l'F.lysée (trot monté, 25.000 fr.,
2.800 m.) Divah Il, Frère Jacques.
Prix du Luxembourg (trot attelé,
francs, 2.800 m.) Esope. Ferté Milon.
Prix de la Chapelle (trot attelé,
francs, 2.300 m.) Géo M, Gaud.
D'OU VIENT LE DANGER
André Leduoq, le populaire routier fran-
çais continue, dans le btiroir des Sports
de demain, mardi, à raconter c Com-
ment j'al gagné le Tour de France 1932.
Nous le voyons, cette fois, pédaler allé-
grement et faire, tout en roulant, de judi-
cieuses réflexions sur la forme de ses
adversaires
« Allégresse des premières pédalées,
après l'énervement du départ! Le train
est vif, soutenu, et les échappées sont
très nombreuses. Feu d'artifice très inter-
national on voit successivement, en tête.
les représentants de chacune des cinq
équipes nationales. Pourtant, les Belges
paraissent les plus ardents à la lutte, et
cela m'incite à faire à leur égard plusieurs
réflexions tout à fait favorables.
.Dis donc, Marcel, dis-je à mon fidèle
compagnon Bidot, repère un peu Jean
Aerts. Il a l'air d'en vouloir, celui-IL Et
Ronsse donc Il n'a pas envie d'être le
dernier à Caen
Moi. me répond le Troyen, c'est l'Al-
lemand Sieronski qui m'épate le plus. Je
le regarde depuis un moment. Quel aba-
tage Son Bordeaux-Paris ne semble pas
l'avoir beaucoup fatigué. Client à sur-
veiller
de vérifier qui doit être en villégia-
ture au bagne. Cet Indésirable portait
dans le monde de la pègre le nom bril-
lant sans doute, mais assez répandu.
de Bébert.
Bébert dit Marmin. Oui. Bébert.
C'est un nom illustre et fréquent. Il ne
nous apporte aucune précision. Mais
sait-on comment s'appelait Mme Bé-
bert, la mère de Rina ?
C'était une bohémienne qui, un
peu partout dans Montmartre, vendait
ses fleurs, On l'appelait Marinette.
A ce nom, le paisible notaire, au
grand étonnement d'Anie et du com-
missaire, fit un bond.
Il bouscula sa chaise et sauta devant
la table du commissaire.
Vous dites, cria-t-il. que la mar-
chande de fleurs de Montmartre, la
femme de Bébert, s'appelait Marinette?
Marinette. Oui. Mais encore, selon
les déclarations de Mme Goudchaka.
Je ne certûie rien.
Je comprends.
Cette Marinette n'exerçait pas son
métier fleuri dans mon arrondissement.
Elle n'a jamais eu affaire à moi. Je
ne dois avoir dans mes archives aucun
dossier la concernant.
Très juste. Mais qui pourrait me
donner sur elle quelques renseigne-
ments ?
Certainement mon confrère de la
rue de La Rochefoucauld. C'est !ui
qui est chargé des fleuristes de Mont-
martre.
Ah, bien. Merci. Nous allons la
voir, lui demander.
Et pour effacer l'impression d'anxiété
que son mouvement de vivacité avait
produite chez Anie, il demanda au com-
missaire (Á. suivre.)
LE PETIT PARISIEN
15-8-32 fi
CYCLISTES ET TANDEMISTES ONT DISPUTE
LA COURSE PARIS-DIEPPE
organisée par l'U. V. F. avec te concours du «Petit Parisien
Le passage des concurrents du Critérium à Pontoige. En médaillon Corallini
et Jacquelin, en passant a Marines, se détachent et ne seront plus rejoints.
Dieppe, 14 août (dép. Petit Parisien.)
Sur les 145 kilomètres du parcours
Paris-Dieppe, l'Union Vélocipédique de
France a fait disputer oe matin, avec
le concours du Petit Parisien, quatre
intéressantes épreuves, dont les départs
furent donnés, à Sannois, aux heures
suivantes
Tandems, à 6 h. 30.
Vétérans, à 7 heures.
Débutants, à 7 h. 30.
Critérium international, à 8 h. 15.
Roger Jacquelin gagne
le Critérium international
Dans cette dernière épreuve, la plus
importante, et réservée aux membres
individuels de l'U. V. F., soixante-dix-
sept coureurs prirent le départ.
Sur les routes, en excellent état, le
peloton assura un train rapide. Coral-
Jinl et Jaoquelin, du Véloce Club de
Levalloie, s'échappèrent à la sortie de
Pontoise. A Gournay en Bray, ils
avaient cinq minutes d'avance sur le
peloton. Les deux coureurs se dispu-
tèrent la première place au aprint
Jacquelin l'emportant difficilement
d'une demi-roue.
Taaneveau finit troisième, à 2',
Classement
1. Roger Jacqueidn (Vélo-Club de Le-
vallois), en 4 h. 9' (moyenne 35 km. à
l'heure)
2. René Corallinl (V. C. L.), è une demi-
roue 3. Tanneveau (V. C. L), à 3' 4.
Halbourg (Rouen), 4 h. 15' 5. Gauthier
8. Duché 7. Deforge 8. Dessery 9. De-
benne.
Les autres épreuve*
Critérium de fandems (13 partants)
1. Chéret-Level, 3 h. 48' 2. Louveau-Delof-
fre, 3 h. 3. Lombard-Lefol, 4 h. T
Michard vainqueur à Cherbourg
Cherbourg, 14 août (dép. Petit Paris.)
Au vélodrome d'Equeurdreville, Mi-
chard, dans une forme éblouissante, a
gagné le grand prix d'Equeurdreville
devant Piani et Zauns.
LE CRITERIUM DES COLS
PYRÉNÉENS
Vietto gagne la première étape
Tarbes, 14 août (dep- Petit Parisien.)
Le Critérium des cols des Pyrénéea,
dont le départ a été donné ce matin,
à 6 h. 52, a réuni 39 coureurs.
Pour la première étape, le parcours
était le suivant Soumoulou, Pau,
Binijaus, Laruns, Eaux Bonnes, col
d'Aubisque, Argelès, Lourdes, Loucroy,
Montgaillard, Tarbes.
L'arrivée a eu lieu à Tarbes à 12 heu-
res 39, dans l'ordre suivant
1. René Vietto (Cannes) 2. Gabriel Har-
guee (Arcashon) 3. Marcel Maurel (Tou-
louse) 4. Antonin Magne (Paris) 5. Jean
Alvarez (Bordea.ux) 6. Louis Minard
(Nice) 7. Pierre Magne (Paris) 8. Paul
Bianchi (Cannes) 9, Adrien Butafocchi
(Cannes) 10. Jean Biarre (Bayonne), etc.
Aujourd'hui, deuxième étape
Demain, à 10 h. 30, départ de la
seconde étape Tarbes, Lourdes, Arge-
lès, Luz, Barèges, col du Tourmalet,
Campan, col d'Aspin, Arreau, Lanne.
meran, Capvern, Tarbes, où l'arrivée au
vélodrome est prévue vers 18 heures.
QUELQUES COURSES SUR ROUTE
Outre Paris-Dieppe et la première
étape du « Critérium des Aiglons »,
de nombreuses courses cyclistes sur
route ont eu lieu hier. Voici les résul-
tats des plus importantes
Poris-Douai. 200 kilomètres, 46 par-
tants. Classement à l'arrivée: 1. Vanden-
berghe 2. Goosens, à une longueur; 3.
Robert Robitaille, à deux longueurs; 4.
Henri Robitaille; 5. Beckaert; 6. Du-
quenne 7. Blin; 8. Christians; 9. Mes-
mann: 10. Luyters, etc.
Paris-Amiens. 110 kilomètres, une
centaine de partants. A l'arrivée: 1. Car-
rez, 8 h. 14' 35"; 2. Polonia; 3. Naisse; 4.
Trogneux, etc.
Paris-Montrickard. 235 kilomètres, 67
partants: 1. E. Bochet (A. B. C. B. B.).
7 h. 25' (moyenne 31 km. 700); 2. A. Eon
(V. C. P.), 7 h. 31' 15"; Laroulandie. à
une longueur; 4. Turin; 5. Laspoujasse;
6. Longues; 7. un peloton de treize cou-
reurs classés ex wqno.
Pria Blouin. Organisé par le C. C.
de Boulogne et la-.Pédale Boulonnaise, sur
60 kilomètres. Départ à Saint-Cloud; arri-
vée à la Minière km). Résultats: 1.
César Moretti, 1 h. 40': 2. Léquéré; 3.
Datteny; 4. Lobin; 5. Roger Jane; 6. Lœ-
dreux 7. ex tsquo quinze coureurs.
Par équipe: 1. Pédale du Kremün; 2.
Bicyclette Boulonnaise.
Feuilleton du Petit Parisien,
MADY BIJOU
|j · inédit
lj par LÉON SAZIE |
iiiimimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiniiiiiiiiii
TROISIEME PARTIE
L'IDEAL PROJET
XXV (suite)
Chez le commissaire
Le commissaire ne se contenta pas
d'envoyer une lettre de convocation, ü
dépêcha son secrétaire auprès de la
comtesse pour la mettre de vive voix
an courant de cette aventure pénible.,
En entendant le récit des événe-
ments du théâtre, car le secrétaire ne
devait parler que de ceux-là, et taire
encore l'enlèvement de Rina par To-
nico, en apprenant l'accusation qui pe-
sait sur la jeune fille, tout de suite,
Mme de Malerive, grandement émue,
dit l'envoyé du commissaire
Cette accusation est une machina-
tion infâme. C'est faux Rina ne peut
être une voleuse. Rina-Bijou, voler un
collier de perles Quelle stupidité
Mais je lui en ai offert, moi, des bi-
Copyright by Léon Sazie 1932. Traductlon
et reproduction interdites en tous pays.
4. Testart-Trouillet, 4 h. 8' 5. Fruit-De-
benne. 4 h. 10'.
Critérium «des vétérans (23 partants)
1. Henrion. 4 h. 28' 2. Delys, à une lon-
gueur 3. Landrilleux. à une demi-lon-
gueur 4. Decombout, 4 h. 29' 5. Halotel
6. Roussel 7. Pottier.
Critérium des débutants: 1. Albert Cara-
pezzi (A. C. Billancourt). 4 h. 23'; 2. Bre-
ton 3. Doucet 4. Ducasse 5. Demo-
reaux 6. Lemaire 7. Laurent 8. Wis-
niewski 9. Micoulot 10. Wargnier.
Orand Pria d'Eté de cyclotourisme: 305
concurrents arrivèrent à Dieppe. Emile
Rost, vingt-cinq, ans, ajusteur, 27, rue du
Centre, à Pantin, eut la joie de gagner
le sidecar offert par le Petit Parisien.
Dimanche prochain Pâris-Laon
Le comité de la « Pédale Laonnoise »
organise pour le 21 août 1932, avec le
patronage du Petit Parisien et sous les
règlement de l'U.V.F. le Paris-Laon
par Meaux, la Ferté-sous-Jouarre,
Charly, Château-Thierry, Fère-en-Tar-
denois, .Braine, Vailly-sur-Aisne et
Laon soit 163 kilomètres.
Remise des dossarts le matin de la
course, à partir de 7 h. 30, café Magniart,
31, route Nationale, à Pavillons-sous-Bois.
Départ à 9 h. 30 très précises, à Gargan,
au pasdage à niveau formant limite des
départements de la Seine et Seine-et-Oise.
Paria-Laon, qui est doté de prix très
importants, est ouvert aux indépendants
et aspirants d'une part, ainsi qu'aux ama-
teurs et débutants d'autre part.
Les engagements (5 francs) sont reçus
jusqu'au 18 août, dernier délai, chez
M. Berthaud, 14, rue Milon-de-Martigny, à
Laon. qui répondra à toutes demandes de
renseignements qui lui seront formulées.
AU VELODROME MUNICIPAL
La réunion cycliste organisée à la
Piste Municipale par le Gros-Caillou
Sportif a pu être donnée malgré le
mauvais temps. Quelques épreuves,
cependant, ne purent être disputées.
Résultats
Prix Julien Clsoury (poursuite indivi-
duelle à l'australienne. 4 kilomètres). Fi-
nale 1. Kratt (A. C. B. B.): 2. ex n;quo Ja-
rousse (P. C.), Candelier (G. CF.); 4. Ma-
zars (P. P.).
Prix Avanti Martinetti (vitesse). Les
sdries qualifient Ulrich, Driessen, Kaiser.
Lecoédic. Rossium. Rampelberg, Gayraud,
Gaveau, Chennevières, Avrame, Matton. Hit-
tinger. Première demi-finale: 1. Ulrich
(A. C. B. B.) 2. Matton (V. C. P. R.)
?.. Kaiser (Stade Français); 4. Gayraud (U.
S. M.). Deuxième demi-finale 1. Dries-
sen (Voltaire Sportif); 2. Hittinger (Gros-
Caillou Sportif) 3. Lecoédic (V. C. N.)
4. Rampelberg (Stade Français). Troi-
sième demi-finale 1. Chennevières (V.C.N.)
2. Gaveau; 3. Avrame (M. S.) 4. Rossium
(U. S. M.).
Finale 1. Ulrich (A. C. BJ 2. Chenne-
vières (V. C. N.), à une longueur 3. Dries-
sen (Voltaire Sportif).
Prix Alfred Letourneur (10 kilomètres" in-,
dividuelle). 1. Avrame 2. Hittinger
3. Fournis 4. Agnelle.
Atnéricaire (25 kilomètres). 1. Pied noir-
Mazars (P. C.) 2. Deleplace-Serre (P. P:), à
300 mètres 3. Valette-Rouillard (V. S.)
4. Castelain-Klein (G. C.S.) 5. Gonnel-
Clausse (V. C. S.).
Le Grand Prix du Comminges
est remporté par Zehender
Gauatorguei vainqueur en moto
Toulouse, 14 août (dép. Petit Paris.)
Jamais encore le Grand Prix 'du
Comminges n'avait obtenu un succès
pareil à celui qu'il remporta aujour-
d'hui.
Dans la catégorie « motos », la vic-
toire est revenue à Gaussorgues, à la
moyenne de 117 km. à l'heure.
Le départ du Grand Prix des autos
a été donné à 15 heures précises.
Le résultat a été longtemps indécis
et, tour à tour, William, Lehoux, Ze-
hender, Dreyfus et Wimille ont été
des vainqueurs éventuels.
Finalement, l'épreuve est revenue à
Zehender (sur pneus Dunlop), précé-
dant Lehoux.
UNE FOIS DE PLUS.
Une fois de plus, Dunlop triomphe au
circuit de Comminges. Sur le très dur
parcours, les deux premiers concurrents
classés, Zehender et Lehoux, ont triom-
phé grâce à leurs pneus Dunlop, que ni
brusques virages, ni montées à pic, ni
descentes vertigineuses ne sauraient
arrêter.
joux, des colliers Elle savait qu'ici
elle pouvait avoir de très beaux bi-
joux. Alors, pourquoi voulez vous
qu'elle vole le collier de cette dan-
seuse ? C'est stupide.
Elle chargea le secrétaire d'annoncer
sa visite au commissaire. Elle allait
immédiatement se rendre sa convo-
cation.
Peu après le depart du secrétaire,
en effet, elle partait <*n voiture. Mais
elle ne se rendait pas directement au
commissariat.
Elle eut l'idée de se faire accompa-
gner dans cette démarche par Marmin.
qui, en tant que notaire, connaissant
les lois. et étant au courant de toute
sa peine, ses projets, devait, au cours
de. cette entrevue, être pour elle du
plus grand appui.
Elle se rendit donc à l'ancienne étu-
de de M« Béjanet. M' Marmin, succes-
seur.
Grand fut l'étonnement, profonde
l'anxiété de M* Marmin en entendant
son clerc lui annoncer la comtesse de
Malerive.
Emu. s'imaginant tout de suite, dans
son affection, quelque catastrophe, il
se précipita au devant de la vraiment
inattendue visiteuse qui entrait dans
son cabinet.
Vous, ma chère Anie ? Vous ?
Qu'est-ce qu'il y a ? Une dépèche
d'Amérique ?. Jessie ?. Un message
de Douglas ?
Anie le calma.
Non. Rien d'Amérique. Pas de
message. C'est d'ici. d'ici que vien-
nent mes troubles, et je vous demande
de m'aider à sauver Mady.
Le Critérium
des "Aiglons
ALBERT BARTHELEMY
GAGNE LA_1" ETAPE
Roubaix, 14 août (dép. Petit Parisien.)
C'est à Roubaix, sur l'avenue Gus-
tave-Delory, que fut jugée l'arrivée de
la première étape du Critérium cycliste
des « Aiglons », organisé par le Jour-
nal et l'Echo des Sports.
137 coureurs avaient pris le départ
de Saint-Denis, à 8 heures.
Quelques coureurs tentèrent de
s'échapper au début, mais ils furent
rejoints et, à Arras, la lutte devint
plus sévère. Barthélémy et Weiss
s'échappèrent, emmenant Bergerioux et
Hollay.
Weiss creva à Ascq à 10 kilomètres
de l'arrivée, et fut distancé.
Barthélémy, activant l'allure, réussit
à l'arrivée à prendre la première place,
battant au sprint Bergerioux et Hoilay.
Barthélémy franchit en vainqueur la
ligne d'arrivée avec une avance de
45 minutes sur l'horaire prévu. Classe-
ment
1. Albert Barthélémy (Fourmies), cou-
vrant les 259 km. en 7 h. 3' 55" 2. Ber-
gertoux, même temps 3. Hollay 4. Huys,
7 h. T 46" 5. Weiss 0. Vanderdonck
7. Camues 8. Driancourt 9. Louviot
10. Roux 11. Foltier 12. Mithouard 13.
Peuziat 14. Noret 15. Thlétard.
Aujourd'hui, seconde étape
Roubaix-Paris
Voici l'horaire de la deuxième et der-
nière étape
Roubaix, 7 heures Ascq, 7 h. 20 Se-
clin. 7 h. 45 Léns, S h. 25 Arras. 8 h. 55
Albert Barthélémy,
gagnant de la première étape
Bapaume, 9 h. 35 Péronne, 10 h. 10
Roye, 11 h. 5 Montdidier, 11 h. 40 Saint-
Just-en-Chaussée, 12 h. 20 Clermont,
12 h. 60 Creil, 13 h. 20 Chantilly,
13 h. 35 Boran, 13 h. 50 Pontoise,
14 h. 40 Saint-Germain, 15 h. 10 Vau-
cresson, 15 h. 30 Saint-Cloud, 15 h. 40
Paris (Parc des Princes) (282 kilomètres),
15 h. 45.
MARSEILLE-LYON
Aujourd'hui, 100 coureurs sélection-
nés disputeront la course cycliste Mar-
seille-Lyon (350 km.).
Jean Aerts, Van Rysselbergh, Sche-
pers, Decroix, Tommies, Trueba, Godi-
nat, Ghyssels, Mauclair, les frères Le
Drogo. Fayolle, Fichot, René Bernard,
Max Bulla, etc. sont parmi les par-
tants.
♦
PARIS STRASBOURG
EST HOMOLOGUE
L'Union Française de Marche a ho-
mologué la grande épreuve de marche
Paris-Strasbourg organisée avec le
concours du Petit Parisien.
Voici le classement officiel
1. Damas (C.M. Nancy), 68 h. 33' 12"
(record) 2. Dujardin (C.M. Seine), 68 h.
53' 17"; 3. Romens (C.M. Strasbourg), 70 h.
49' 54"; 4. Roger Marceau (Stade Héni-
nois). 74 h. 34' 45"; 50. Holzer (C.S. Bienne),
78 h. 5'; Steinmetz (P.C. Haumont), 80 h.
5': 7. Delaby (C.M. Montreuillois), 80 h.
35': 8. Giré (C.M. Chalonnais), 82 h, 2';
9. Blanquier (C.M. Seine). 82 h. 45'; 10. Mo-
rin (Marcheurs de la Vallée), 84 h. 8'.
11. Van Hamme (Fédération belge de mar-
che). 84 h. 15'; 12. Zami (A.M. Columé-
riens), 86 h. 10'; 13. Visier (C.M. Montreuil-
lois), 87 h. 10': 14. Hennequin (CM. Saint-
Dizier), h. 43' 17. Deruelle (CM. Mar-
sur-Seine). 87 h. 16. Moret (C.M. Saint-
Dizier), 83 h. 43'; 17. Deruelle (C.M. Mar-
pent), 90 h.; 18. Antigny (J.A. Malakoff).
90 h. 9'; 19. Berder (C.M. Vâujours), 91 h.
14'; 20. Cheminant (C.M. Montferrandals),
91 h. 32'.
21. Lemaire (CM. Chalonnals), 93 h. 23';
22. Fasan (A.M. Nice). 95 h. 45'; 23. Thibault
(C.M. Saint-Fiacre). 96 h. 5& 24. Tchaou»-
(CM. Jeumont). 96 h. 56'; 25. Guichard
(C.M. Noisy), 97 h. 22' 26. Colasse (S.C.
Romainville). 97 IL,47', 27. Youchkoff (A.M.
Columériens). 97 h. 59'; 28. CroccA! (J.S.
Don), 98 h. 2': 29. Bouchindhomme (C.M.
Bruay), 98 h. 9'; 30. Emorine (A.M. Mar-
seille), 98 h. 44'.
31. Delaporte (C.M. Seine), 99 h. 39';
32. Van Remortet (C.M. Etterbeeck). 99 h.
44'; 33. Bataillon (Comité du Nord U.F.M.),
100 h. 9'; 34. Barello (U.M. Aulnaysiens),
100 h. 39'; 35. Couture (C.M. Sanvicais),
100 h. 42'; 36. Ruch (A.M.T. Strasbourg),
101 h. 2': 37. Perroud (C.M. Beaucourtois),
101 h. 12': 38. Roidot (C.M. Parisiens),
>• 1': 39. CroisiUe (C.M. Belfort), 102 h.
4'; 40. Tocquard (C.M. Nancy). 102 h. 15'.
41. Merlo (A.M. Nice). 103 h. 45'; 42. Le-
jeune (S.C. Romainville), 106 h. 8': 43. Fri-
delance (C.M. Belfort), 107 h. 12' 44. Paye,
rC.C. Liégeois). 108 h. 15'; 45. Blot (A.M.
Columériens), 110 h. 46. Paliaditcheff
(C.M. Langlée), 112 h. 25'; 47. Le Ray (P.C.
Parisiens), 114 h. 5'; 48. Benninger (S.C.
Romainville). 116 h. 10': 49. Besnier (A.M.
Argenteuillais). 118 h. 27'.
Avec stupéfaction, M* Marmin regar-
da Anie Il ne comprenait pas.
Sauver Mady ?. répétait-il. Sau-
ver Mady ?. Comment ? Quelle Mady ?
Alors Anie lui dit
Oh Ne pensez plus à ma folle de
maman. Mon cœur a toute sa raison. Je
crois, cette fois, avoir retrouvé ma
Mady, et je suis sûre qu'il est impos-
sible qu'elle ne soit pas ma Mady.
Marmin l'écoutait. Mais, déjà. son
étonnement avait fait place à la pitié.
Il pensait avoir deviné.
Il s'apprêtait donc à écouter avec sa
plus affectueuse indulgence le récit
d'une nouvelle espérance de cette mère
inconsolable, et jamais résignée.
Il faut. tout d'abord, mon cher
ami, reprit la comtesse, que je vous
fasse un aveu et que je vous demande
pardon, parce que j'ai, jusqu'ici, agi
sans vous prévenir. J'ai, sans vous en
faire part, comme en cachette. mais
j'avais si peur qu'on se moquât de moi,
de ma persévérance, et de mon inalté-
rable confiance dans la bonté du Ciei,
j'ai fait souvent venir Rina à la mai-
son..
Rina à la maison ? Chez vous.- à
Passy ?. Rina ?
Anie fit alors au notaire, vraiment
ébahi, le récit des événements que nous
connaissons, la découverte du portrait
de Rina dans le magazine, sa visite
chez le peintre Favien, sa rencontre des
sisters, et les thés si affectueusement
joyeux dans le petit hôtel, toute la
teddresse épanouie dans son c cosy
salon, où elle avait tant souffert.
Ah mon cher ami. ajouta-t-elle,
ce n'est plus le décevant mirage de ma
folie de maman. Ce n'est plus seule-
Dans le temple de la vente l'encan
3UIIE DE LA PSEMltRE PAGE •«
Je ne doute pas que les commission-
naires soient « natifs aussi bien du
boulevard Sébasto ou de Ménilmuche
que du Massif Central ou de la Haute-
Savoie, et cependant ils semblent
appartenir à la même race. Ce n'est, je
m'empresse de le dire, qu'une appa-
rence il n'existe aucun centre d'édu-
cation de commissionnaires. Le certain
est qu'ils obéissent à leur pente et que
la nature les a depuis longtemps dési-
gnés à l'emploi qu'ils occupent. Ainsi
se vérifie en eux la conjonction du des-
tin et des dons qui assure le bonheur
et fait les brillantes réussites.
Les commissionnaires ne tirent pas
leur prestige de la coquetterie. En gé-
néral, la force leur suffit. Cependant,
ceux d'entre eux qui veulent un rien
en excès cultivent l'élégance de la mè-
che sur le front, laquelle est la pre-
mière, dans la hiérarchie des délica-
tesses, et porte avec efficacité sur les
coeurs sensibles et simples.
Je ne crains pas de le dire les
commissionnaires sont beaux, du
moins quand on les voit en action.
J'ai déjà eu l'occasion, dans les cou-
lisses de l'Opéra, d'admirer le ballet
des machinistes. Les machinistes
apportent à la manœuvre des décors
des mouvements onctueux et doux,
presque dansés, qu'ils exécutent avec
une sécurité impeccable. Ainsi les
commissionnaires. Il y a dans leurs
coudes et dans leurs jointures je ne
sais quoi de -silencieux et d'huilé qui
leur permet de transporter les objets
les plus encombrants sans un choc,
sans un bruit, sans un froissement. Ils
ont des mains énormes, aux pha-
langes grossièrement nouées, et ce-
pendant ils s'emparent des plus fra-
giles porcelaines sans la moindre
chance de catastrophe. Cela est fur-
tif et exact, précis et, pour ainsi par-
ler, définitif. Les commissionnaires
déplacent les objets sans déplacer
d'air. Je tenais à vous le dire.parce
que je trouve ça épatant.
Je n'ai vu qu'une fois, dans une
vente populaire, un commissionnaire,
que des libations rendaient instable,
vouloir à toute force s'emparer d'un
matelas qui supportait une pile de
meubles divers. Le commissionnaire
eut bien son » matelas, mais la pile
s'effondra avec un bruit effroyable.
Et cela ne donna toucjuste que ceci-
le commissaire-priseur, sans même se
retourner, déclara
Ça n'a pas d'importance, aujour-
d'hui nous ne vendons que des rossi-
gnols.
Ce qui, parmi les rires, innocenta
le coupable.
Les commissionnaires sont d'une in-
tégrale indifférence. Qu'ils présentent
une table de nuit, un tableau de maî-
tre, un plat aux armes de la Pompa-
dour, ou sur un plateau crasseux un
solitaire insolent, ils ont. le même air
ennuyé, lointain, absolument e x t é
rieur aux événements. Ils en ont tant
présenté et ils en ont tant vu Et la
chose, d'ailleurs, leur importe si peu!
Que peut leur faire la montée ou l'ar-
rêt des prix ? Ils sont en dehors du
jeu. Ce sont les seuls en dehors du
jeu. L'expert ayant fixé un prix est
dans le jeu. Le commissaire priseur
qui dirige le débat est dans le jeu.
L'aboyeur qui doit faire surenchérir
est dans le jeu. Les marchands, les
amateurs, le public sont dans le jeu.
Seul, le commissionnaire s'en moque.
Ce n'est pas de l'adjudication que dé-
pend son pourboire. Il demeure tran-
quille et sans réflexe dans une huma-
nité en fermentation. Il représente la
force étale dans la nervosité. Encore
un peu et,.sans s'en douter, il ferait
figure de symbole.
J'ai entendu, dans une salle du rez-
de-chaussée, des répliques entre un
brocanteur et un commissionnaire.
Le commissionnaire présentait une
affreuse statuette.
Qué qu'ça représente ? demanda
le brocanteur.
Et l'autre de répondre
Qué qu'ça peut te f. Ça te
couperait l'imagination.
Ce jour-là, le commissionnaire attei-
gnait même à la sagesse.
On ne voit pas de vieux commis-
sionnaires. Cela tient sans doute à ce
que la dureté du travail qu'ils accom-
plissent devient impossible au delà
d'un certain âge, mais cela s'explique
aussi par le fait qu'ils ont les moyens
de se retirer de bonne heure. Car les
commissionnaires se font de très
agréables revenus. Comme les garçons
de café et les vendeurs de program-
mes, bref comme certains métiers à
pourboires, les commissionnaires sont
souvent plus riches que les consomma-
teurs ou les acheteurs. La pièce que
leur donne l'adjudicataire est quasi
obligatoire et les menus services qu'ils
rendent ici et là sont la source d'ap-
préciables profits. On m'a cité plu-
sieurs commissionnaires qui étaient
propriétaires de maisons à Paris.
D'autres, m'a-t-on dit, bien que la
chose leur soit défendue, auraient fait
autrefois de la brocante. A force de
présenter des bibelots, on peut bien
éprouver l'envie d'en faire le Com-
merce. Il suffit d'un homme de con-
fiance. On trouve toujours un homme
de paille, surtout quand on le baptise
précisément « de confiance ».
Les commissionnaires, employés de
l'Hôtel Drouot, jouissent d'un mono-
pole. Ce sont les seuls porteurs admis
dans l'enceinte de l'Hôtel des Ventes,
ce qui donne à leur emploi une valeur
commerciale véritable. Par ailleurs.
ment moi qui constate cette ressem-
blance chez Rina. Mais c'est le peintre
Favien qui a fait de nombreux por-
traits de Rina des croquis de compa-
raison, de parallélisme entre Rina et
moi. C'est Fernand. Je vous affirme
que c'est extraordinaire, merveilleux,
que c'est peut-être providentiel
Marmin était à demi convaincu de
tout cela.
Mais, à présent, qu'il était dans le se-
cret de tous, il tenait à voir enfin cette
Rina. Et bien que prévenu, il voulait
faire aussi cette constatation, mais
avec ses yeux plus calmes de parfait
notaire.
Mais reprit Anie, ce n'est pas seu-
lement, pour vous dire cela, cher ami,
que je suis venue vous trouver ce ma-
tin. C'est pour vous demander de m'ac-
compagner chez le commissaire de po-
lice.
Oh s'écria Marmin en riant. Quel
délit avez-vous pu commettre ?
Aucun. C'est pour Rina, pour une
infamie. On accuse ma Mady d'avoir,
au théâtre, volé un collier de perles.
Oh
Naturellement, il n'y a rien de
vrai. C'est impossible. Songez donc,
Rina-Bijou, ma Mady Cependant,
quand même, il faut sauver Rina.
Sauver Rina ?
Or, comme je ne veux entrepren-
dre aucune démarche dans l'antre de
la justice, seule, sans vous, je viens
vous demander de m'accompagner à la
convocation du commissaire de police.
C'est prudent Voyez-vous, que
par ressemblance, on vous garde avec
Rina, sur la paille humide des cachots ?
Brou! Alors, je vous suis. Vite, en cam-
pagne. Allons sauver Rina.
le matin, sous la direction des clercs
des commissaires-priseurs. c'est à eux
que revient le soin de faire les lots.
A ce propos, les commissionnaires
peuvent être l'objet de certaines solli-
citations. C'est qu'ici la camaraderie
joue comme partout ailleurs. Aussi
exactement que le clerc fasse la
répartition, il est tout de même des
paniers de valeurs différentes. Or le
commissionnaire a parfois bien du
mal à ne pas se montrer obligeant.
Dans la vie, on ne peut toujours se
tenir sur son quant-â-soi. Les com-
missionnaires ne jouent pas les Alces-
tes pour la bonne raison qu'ils ne
savent pas qui c'est. Ils sont acces-
sibles aux relativités: il y a les mar-
chands plus ou moins chic, les ama-
teurs plus ou moins agréables, les
amis de la brocante à qui l'on veut
plus ou moins faire plaisir. Une indi-
cation, à l'occasion, ne peut nuire à
personne. Au contraire, le brocanteur
intéressé poussera le lot et tout le
monde en tirera profit, de l'acheteur
au vendeur, en passant par tous les
intermédiaires.
Il peut même arriver.
Mais voici ce qui peut arriver
Un jour, j'ai vu un panier monter
verticalement, si j'ose dire. Il s'agis-
sait de lingeries dépareillées. Sur
une demande de 20 francs, le lot
passa rapidement à 50, 60, 100. pour
être finalement adjugé à près de
300 francs. La chose, en réalité, ne
valait pas 50. Je demeurais d'autant
plus surpris que, dans la bande noire
même, la lutte avait été vive.
Vous n'avez pas compris ?
me dit un initié.
Absolument rien.
C'est pourtant simple. Les mar-
chands ont eu le soupçon que l'un
d'entre eux avait été tuyauté et ils
ont poussé sur le premier enchéris-
seur.
Après quoi, il ajouta
Regardez maintenant si le com-
missaire-priseur a le sourire.
En effet, le commissaire-p r i s e u r
avait le sourire.
Dame Pour une fois que les mar-
chands avaient fait son jeu.
(A suivre.)
Louis LEON-MARTIN.
On inaugure à Boulogne-sur-Mer
un monument élevé au sauveteur
Charles Dessouliers qui arracha
à la mort plus de 150 personnes
Boulogne-sur-Mer, 14 août (dép. P. P.)
« Charles Dessoullers fut un homme
qui fait honneur à l'humanité. C'est
par ces mots que M. Moreau, sous-
préfet de Boulogne, commença ce
matin, à 11 h. 30, le discours qu'il pro-
nonça au pied du monument élevé par
souscription publique au cimetière du
quartier de Capecure, à la mémoire
du sauveteur à qui le gouvernement
décerna, en 1925, la croix de chevalier
de la Légion d'honneur.
Et M. Moreau poursuivit en retra-
çant la vie héroïque de l'homme qui
mérita plus d'une fois d'être cité à
l'ordre de la nation et qui arracha à
la mort plus de cent cinquante vies
humaines
Qu'il s'agisse de maîtriser un che-
val emballé, d'arrêter par un coup de
frein habile un tramway partant à la
dérive dans une rue en déclivité, de
pénétrer dans une maison en flammes
pour sauver des femmes et des enfants,
Dessouliers était toujours présent. Et
quand la mer était démontée, lorsque
des bâtiments étaient jetés à la côte,
cet homme était là, sur la grève, prêt
à sauter dans une frêle embarcation de
sauvetage pour se porter avec quelques
hommes de sa trempe là où !e devoir
l'appelait. Ainsi s'explique le nombre
de distinctions et de médailles qui
ornaient la poitrine de celui dont le
souvenir demeurera éternel parmi les
générations futures
S'adressant ensuite aux sauveteurs
massés devant le monument qu'il ve-
nait d'inaugurer, le sous-préfet ajouta
Vous qui fûtes les compagnons de
Dessoulliers, vous avez ramassé le
flambeau que ses mains ont dû laisser
tomber. Je sais que vous serez ses j
dignes continuateurs et je vous dis
merci.
Et, en termes émouvants, M. Mo-
reau salua en passant la mémoire de
deux enfants de Boulogne, disparus
lors de la catastrophe du Prométhée
Robert Lhote et Jean Poure. Celui-ci,
on le sait, fut, à titre posthume, nommé'
chevalier de la Légion d'honneur, pour
avoir obéi au sentiment du devoir en
fermant les panneaux du submersible,
tentant ainsi de sauver ses camarades
et n'aboutissant, par son geste sublime,
qu'à s'enfermer vivant dans un cer-
cueil d'acier.
D'autres discours furent également
prononcés par MM. Camille Briez, se-
crétaire du comité Dessouliers, et Del-
pierre, président de la section des Sau-
veteurs du Nord et du Pas-de-Calais,
qui, eux aussi, magnifièrent, comme il
convenait, l'héroïsme de Charles Des-
souliers.
Parmi la foule nombreuse massée au-
tour de la tombe du sauveteur disparu,
on remarquait MM. Roger Lesage,
président de la Société humaine; Canu.
président du conseil général: Coz,
administrateur principal de la marine;
Duvilliers. adjoint au maire, etc.
UN COMMENCEMENT D'INCENDIE
A BORD D'UN SOUS-MARIN
Brest, 14 août (dépêche Radio).
Un commencement d'incendie, rapi-
dement éteint par le personnel du bord
et les pompiers de l'arsenal, s'est
déclaré dans un réservoir d'essence à
bord du sous-marin Phénix. Un quar-
tier-maitre a été légèrement brûlé à la
face en combattant l'incendie. Les
dégâts sont peu importants.
Mais si M* Marmin avait été surpris
par la visite inattendue de Mme de
Malerive, étonné par ce qu'Anie lui
avait révélé, il devait être stupéfait par
ce qu'il allait entendre chez le com-
missaire de police.
Pour mettre le notaire bien au cou-
rant de cette singulière affaire, le com-
missaire refit le récit de ce qui s'était
passé au théâtre; il lui donna, en quel-
que sorte connaissance de son rapport
le vol du collier de la belle Andalucia,
la découverte de ce collier dans le sac
à main de Micha. Il redit les déclara-
tions simples et loyales de Rina, ses
protestations indignées devant la dou-
ble accusation.
Il en arriva enfin détails ignorés
de Mme de Malerive au renvoi de
Rina, à Rina chassée par Mme Goud-
chaka, que tout le monde croyait sa
mère.
A ces mots, Anie s'écria frémissante
Comment, Rina n'est pas la fille
de Mme Goudchaka ? Pas sa fille ?
Vous dites, pas sa fille ?
Ce sont les affirmations de Mme
Goudchaka. J'ai dû les consigner sur
mon procès-verbal.
Mais alors, si Rina n'est pas sa
fille, moi je peux. je peux prendre
Rina. Je peux la garder avec moi ?
Marmin, doucement, intervint et
calma l'émotion de la comtesse.
Oui. Je comprends, chère Anie.
Mais attendez. Nous devons, au point
de vue légal, voir les choses d'un peu
plus près. Je vous en prie. Laissez-moi,
avec l'aide de M. le commissaire, éclair-
cir certains points de la plus haute
importance.
Faites, mon ami. Faites. Mais déjà,
si Rina n'est pas la fille de Mme Goud-
LES COURSES
DEAUVILLE
Les fêtes de l'Assomption avaient
attiré sur la plage fleurie la grande
foule des eportsmen et l'hippodrome
de Deauville a connu pour la réunion
du Prix Jacques-Le Marois une assis-
tance considérable. Le temps favorable,
un programme particulièrement éclec-
tique, tout a contribué au succès de
la journée. La grande épreuve, dispu-
tée sur la magnifique ligne droite de
la Touques, a réuni un lot de choix
et donné lieu à une course du plus
haut intérêt.
Réunissant les huit concurrents res-
tés au programme, la prix Jacques-Le
Marrois a été enlevé facilement par
Hénin.
Beaumontel à la corde a été de suite
en avant, mais Hénin, qui le suivait
de près, venait à la distance le régler
très aisément. Bosphore finissait troi-
sième devant Gris Perle.
Astérisk s'est adjugé dans un très joli
style le prix de la Touques, devant
Queen of Scotq. La favorite Claris bat-
tait de peu La Circé pour la troisième
place.
Le prix de Saint-Creepin est revenu
à Rareweed, dont le succès a été très
aisé et était acquis depuis l'entrée de
la ligne droite. Gandelin n'a pu finir
que quatrième dans le prix des Che-
nettes, sans jamais avoir été dange-
reux et la course est revenue à Biè-
vres battant Tsarskoié et Queen's
Secret. Biltzalia a gagné le prix de
Lonray en menant de bout en bout et
elle a passé le poteau bien détachée
devant Rock Fleet et Eponge.
Les résultat*
PRIX DES BERGERIES
A vendre aux enchères, 10.000 fr., 1.000 m.
1. L'Aigle Royal (L. Bosch).G 32 »
à M. Henri Silvera P
2. Côte d'Emeraude (G. Weston)..P 9 »
3. Pond Lily (R. Brethès) P 8 »
4. Daïa (J. Harper). Non placés
Jim Farley (W. Sibbrltt) Ludmilla (R.
Sauvai) Amasai (A. Rabbe) Queen Mary
(L. Maillet) Ma Chimère (J. Jennings)
Madame Putipltar (J Rosso). Distances
1 long" long., 2 long. i. Dix partants.
PRIX DES CHEh-ETTES
20.000 francs, 2.000 mètres
1. Bièvres'(A. Rabbe) G 25 »
à M G. Wildensteln.P 13 1.
2. Tsarskoié (M. Bonaventure).P 15 se
3. Queen's Secret (R. Brethès) 4. Gan-
delin (A. Esling). Non piacés Compère
Guilleri (F. Rochetti) Emerveillée (W.
Sibbritt). Distances 1 long. i, 2 long.,
2 long. Six partants.
PRIX JACQUES-LE MABOIS
100.000 francs. 1.600 mètres
1. Hénin (F. Hervé).G 30
à M. R. Bamberger P H »
2. Beaumontel (R, Brethès) P 14 »
3. Bosphore (C. Bouillon).P 15 50
4. Gris Perle (J. Jennings). Non pla-
cés Lands End (W. Sibbritt) Mon Cher
(G. Garner) Electron (A. Rabbe) La
Pommeraie II (C. Elliott). Distances
2 long. i, 2 long., 2 long. Huit partants.
PRIX DE SAINT-CBESPIN
20.000 francs, 2.400 mètres
1. Rareweed (W Sibbritt).G 9 50
à M. Edward Esmond P 7 50
2. Bellérophon (B. Rosen) P 13 50
3. Kirmusin (L. Seguin).P 38 50
4. Blackamoor (L. Robson). Non pla-
cés The Governor (M, Bonaventure)
Silkatar (A. Rabbe) Doublon (C. Elliott)
Tacuta (J. Jennings). Distances 2 lon-
gueurs, i, 1 long i, de long. Huit par-
tants.
PRIX DE LA TOUQUES
25.000 francs, 1.200 mètres
1. Asterisk (W. Sibbritt) G 21 50
à M. Edward Esmond.P 8 50
2. Queen of Scots (G. Weston).P 18 50
3. Claris (A. Rafcbe) P 7
4. La Circé (C. Elliott). Non placés
Reynolds (F. Hervé) Onq Cop (B. Gibbs);
Gugusse (R. Lock) Généralissime (F.
Keogh). Distances 1 long. i, 2 long.,
1 long. J. Huit partants.
PRIX DE LONBAY
Handicap. 20.000 francs, 2.600 mètres
1. Biltzalia (B. Rosen) G 33 50
lr M. Paul Werthelmer.P 11
2 Rock Fleet (M. Lynch) P 10 50
3. Eponge (C. Bouillon).P 9 »
4. Machi Mia (G. Delaurie). Non pla-
cés Alcibiade (R. Lock) Hornet's Cap
(R. Brethès) Cavalcadour (L. Robson):
Hildebrand (A. Rabbe) Ferular II (F.
Keogh). Distances 3 long., encolure.
Neuf partants.
Hier à Enghien. Les résultatt
PBIX DE L'ODEON
Monté. 7.500 francs, 2.000 mètres
1. GAo (F. Devreese) G 35
à M. E. Caron.P 13 50
2. Gyptis (R. Céran-Maillard) .P16 >
3. Gitane XII (L. Pottier).P 39 >
4. Grosley (Riaud). Non placés Far-
cour VIII (Chrétien) Garnement II (Ver-
zèle) Fatma III (A.-R. Guigot) Grand
Mogol (E. Carré) Golden Hope (Perl-
barg) Francheville (J. Marisse) Gre-
nadine (A. Choisselet). Durées 3'
1,/5, 3' S" 3/10, 3' 4" 4/5. 3' 6". Réduction
au kilomètre l' 31" 3/5. Onze partants
PRIX DU JARDIN DES PLANTES
Attelé. 8.500 francs, 2.300 mètres
1. Gallfax (le propriétaire).G 132 >
à M. d'Haene.P 30
2. Hulotte (A. Choisselet) P
3. Gilliath (Demulder) P 38 >
4. Gracilité (Boudeau) Non placés
Glamorgane (P. Viei) Grande Duchesse
(G. Vrommant) Gambade (Carré) Grand
Norbert (G. Windels) Gournaisienne (E.
Prévost) Granville II (A. Butti) Golden
Port (E. Doumen) G. Teddy Wilkes (A.
Deziéray) Gaule Wilkes (Capovilla)
Gourgandine (G Szabo). Durées 3' 40",
3' 40" 2/5, 3' 40" 3/5. Réduction au kilo-
mètre l' 35". Quatorze partants.
PRIX DE L'OBSERVATOIRE
Monté 10.000 francs, 2.800 mètres
1. Galllon (Riaud) G 10 60
à Mme Olry-Rcederer P
2 Gypspile (A. Forclnal).P 9
3. Galatée IV (Ph. Koch) 4. Géranium
(L. Boudet). Non placé Gavarnie III
(R.-C. Simonard). Durées 4' 30" 2/5.
4' 30" 4/5. 4' 32" 2/5. 4' 32" 3/5. Réduc-
tion au kilomètre 1' 34" 4/5. Cinq par-
tants.
PRIX DU LOUVRE
Attelé. 15.000 francs, 2.800 mètres
1. Folle Nuit (Ph. Koch).G 10
à M. F. Bertrin
2. Eclair V (H. Masson) 3. Etna II (J.
de Menthe de
stimule et rafraîch it
chaka, toutes les espérances me sont
permises.
Absolument. Mais accordez-moi
quelques minutes.
Et très posément il demanda
Voyons, monsieur le commissaire.
Il y a là quelque chose de troublant.
C'est parfaitement mon avis.
Voyons. Mme Goudchaka a ren-
voyé Rina qui, déclare-t-elle après tant
d'années, tout à coup, n'est pas sa aile. üi.
Je l'ai bien noté.
Bon. Mais elle a dû avouer com-
ment il se faisait que Rina se trouvait
en ses mains. Elle vous a dit d'où elle
la tenait ? Où elle l'avait trouvée
A-t-elle dit, enfin. si elle en connaissait Jt
les parents ?
Assurément. La maîtresse de
ballet a ramassé Rina. encore fillette,
dans la rue. Elle l'a recueilli par
charité.
C'était un enfant perdu ? demanda
Anie anxieusement. Orpheline. Peut-
être un enfant volé ?
Nullement, madame. La petite
Rina vendait des fleurs 'aux environs
de la place Clichy.
Ah Ah fit Marmin. Elle ven-
dait des fleurs aux environs de la
place Clichy. Peut-être jusqu'à la
place Blanche. Voire. la place Pigalle?
Probablement. Elle suivait sa
mère qui rôdait un peu partout avec
sa corbeille. Quant à son père, c'était
un autre genre de rôdeur. C'était,
parait-il, un dangereux repris de
justice.
Oh mon Dieu murmura Anie.
Pauvre petite Rina
Oui. Un repris de justice qui doit
même en ce moment toujours
d'après les déclarations de Mme Goud-
chaka. je n'ai pas encore eu le temps
Rajon). Durées 4' 24" 1/5, 4' 27" 4' 84"
2/5, Réduction au kilomètre l' 33" 3/5.
Trois partants,
PRIX DE L'OPERA
Monté, 20,000 francs, 2.100 mètres
1. Gigolo M (Ph. Hanse) G 17
à Mme L. Moraux P
2. Frimousse Il (F. Devreese) P 6 >
3. Gin II (A. Forcinal) p 550
4. Duc de Normandie (L. Pottier).
Non placés Fanchon (G. Leroux) A!i-
canthe III (A. Deziéray) Egine C (F.
Gougeon) Dompierre (E. Marie). Du-
rées 3' 2/5. 3' 8" 1/5, 3' 12".
Réduction au kilomètre l' 28" 3/5.
Huit partants.
PRIX DE TOKIO
Attelé, Intern., 30.000 francs, 2.000 mètres
1. Céruléan (M. Capovilla) G 86 »
à M. V. Capovilla P 20 50
2. Dompaire (Vanlandeghem).P 9 50
3. Filibert Jockey (Bégou) 4. Otzinach-
son (R. Geenens). Non placés Courcy
(R.-C. Simonard) Ex Ketty (A. d'Haene)
Clara Boscom (K Steyaert). Durées
3' 52" 4l5, 2' 53", 2' 54" 1/5. 3' 54" 3110.
Réduction au kilométre l' 23" 3/10.
Sept partants.
PRIX DES INVALIDES
Attelé. 7.500 francs. 2.800 mètres
1. Florita III (Vanlandeghem).G 14 60
à M. A. Narguet P 850
2. Dame des Giboul. (R. Simonard)P 27 »
3. Gaëtane (G Pentecôte).?
4. Divitiac (L. Boudet). Non placés
Entracte (A. Deziéray) Fox Trott (de
Keyser) Fontanès (H. Masson) Gau-
driole II (L. Leclercq) Eva Il (Lemière)
Divonne (Bégou) Gracieux (Boudeau);
Coupe File (Issakoff). Duréee 4' 16"
1110, 4' 19", 4' 19" 2/5, 4' 19" 3/5. Réduction
au kilomètre l' 31" 2/5. Douze par-
tants.
Aujourd'hui à Deauville, à 14 h, 15
MONTES ET PARTANTS PROBABLES
Prix de Dozulé, à réclamer, 10.000 fr.,
2.000 m., piste extérieure. Kouyrou 62
(G. Duforez) Péche Melba 57à (G. Du-
forez) Fortune Telier 62 (C. Elliott)
Raffet 56 (R. Sauvas) Sequin 53 (A.
Rabbe) Lanikez 53 (G. Weaton) Little
Patzy 51i (A. Caboussat) Biritrix 51à
(F. Rochetti) Sadak 5H (M. Lynch).
Prix du Quesnay, 15.000 fr., m.
ligre droite. Le Clown 56 (G. Duforez);
Hénonville 56 (P. Villecourt) Quatrain
56 (B. Rosen) Kwasind 56 (F. Hervé)
Feu Sacré 56 (A. Rabbe) Canathoe 54J
(R. Brethès) Fermoir 56 (E. Bolasay):
Gaur 56 (G. Garner) Renard Argenté 56
(G. Delaurie) Plbrock 56 (W. Johnstone);
Joséphine B. 5H (C. Bouillon) Vendange
(C. Bouillon) Souryva 54t (M.
Lynch) Hippa 541 (C. Elliott) Pin Mo-
ney 54J (L. Cordell) Sabine 54t (F.
Keogh) Myrra 54J (W. Sibbritt) Bour-
gogne 541 (M. Lemmery),
Prix Kergolaj-, 100.000 fr., 3.000 m., piste
extérieur. Amfortas 62 tW. SibbritO;
Filarète 62 (A. Esling) Feu de Joie 62
(J. Jenntngs) Taxodium 62 (C. Bouil-
Ion); Bruledur 62 (F. Hervé) Baslleus
62 (J. Laumain) Fog Horn 55 (A.
Rabbe).
Douteux Motrico 62 (G. Garner).
Prix de Meautrr, 30.000 fr., 1.200 m.
ligne droite. Cake Walk 61 (B. Rosen):
My Beauty (F. Hervé) Présent 56
(R. Brethès) Ziani 56 (A. Rabbe)
Eadhild 52b (L. Whittingham) Firouzeh
52J (G. Duforez) Princess Orby 52à (W.
.Tohnstone) Mlle de Valois (W. Sib-
britt).
Prix de la vallée d'Auge, Ir..
1.000 m. ligne droite. La Begum 531 (M.
Lynch) Htppa 53à (C. Elliott) Annon-
ciade (E. Goldin) Bipearl (C.-H.
Semblat) Pick Up 534 (A. Rabbe) Gaur
531 (R. Brethès) Oriflamme II (G.
Delaurie) Vendange 531 (C. Bouillon).
Douteux Tambour Battant II 531 (W.
Sibbritt).
Prix de Ssint-Picrre Aiif, handicap
25.000 fr.. 1.600 m. ligne droite. Palto-
quette 59 (J. Jennings) Sea Rover
(C. Eitiott) Fata Morgana 55 (R. Bre-
thès) Nuée d'Or 54 (M. Allemand) Sis-
terari 54 (F. Hervé) Zirconium 53 (C.
Bouillon) Amas d'Of 53 (W. Johnstone):
Flile Royale 53 (A. Rabbe) Cilicien
(G. Detaurte): Cora Pearl II 51 (M.
Lynch) Sembleflgue 49 (W. Sibbritt)
Delicia 47S (X.) Le Tigre (L. Rob-
son) Ajou 47 (B. Rosen) Little Petzy
46 (A. Caboussat) La Paiva 46 (W. Gra-
ham) Perle Japonaise 45 (G. Bridgland);
Dippy 45 (R. Arnal).
nos pronostics
Prix de Dozulé Pêche Melba, Fortur.e.
Teller.
Prix du Quesnay Myrra. Joséphine B.
Prix Kergnlay Ecurie de Rothschild.
Prix de Meautry Présent. Ziant.
Prix de la Vallée d'Auge- Bipearl, Hipp.
Prix de Saint-Plerre-AiU Sea Eo>Sbr.
Zirconium.
Aujourd'hui à Enghien, à 14 heures
KOS PRONOSTICS
Prix d'Auteuil (trot monté, 8.500 fr.,
mètres) Gahal, Grand Amour.
Prix de la Madeleine (trot attelé, tr.,
2.275 m.) écurie Moreau, Gnaphalium.
Prix du Palais- Bourbon (trot monté,
7.500 fr., 2.300 m.) Garnement, Erida.
Prix de l'Assomption (trot attelé, han-
dicap international. 12.000 fr., 2.000 m.)
Argences, Fleuriel.
Prix de l'F.lysée (trot monté, 25.000 fr.,
2.800 m.) Divah Il, Frère Jacques.
Prix du Luxembourg (trot attelé,
francs, 2.800 m.) Esope. Ferté Milon.
Prix de la Chapelle (trot attelé,
francs, 2.300 m.) Géo M, Gaud.
D'OU VIENT LE DANGER
André Leduoq, le populaire routier fran-
çais continue, dans le btiroir des Sports
de demain, mardi, à raconter c Com-
ment j'al gagné le Tour de France 1932.
Nous le voyons, cette fois, pédaler allé-
grement et faire, tout en roulant, de judi-
cieuses réflexions sur la forme de ses
adversaires
« Allégresse des premières pédalées,
après l'énervement du départ! Le train
est vif, soutenu, et les échappées sont
très nombreuses. Feu d'artifice très inter-
national on voit successivement, en tête.
les représentants de chacune des cinq
équipes nationales. Pourtant, les Belges
paraissent les plus ardents à la lutte, et
cela m'incite à faire à leur égard plusieurs
réflexions tout à fait favorables.
.Dis donc, Marcel, dis-je à mon fidèle
compagnon Bidot, repère un peu Jean
Aerts. Il a l'air d'en vouloir, celui-IL Et
Ronsse donc Il n'a pas envie d'être le
dernier à Caen
Moi. me répond le Troyen, c'est l'Al-
lemand Sieronski qui m'épate le plus. Je
le regarde depuis un moment. Quel aba-
tage Son Bordeaux-Paris ne semble pas
l'avoir beaucoup fatigué. Client à sur-
veiller
de vérifier qui doit être en villégia-
ture au bagne. Cet Indésirable portait
dans le monde de la pègre le nom bril-
lant sans doute, mais assez répandu.
de Bébert.
Bébert dit Marmin. Oui. Bébert.
C'est un nom illustre et fréquent. Il ne
nous apporte aucune précision. Mais
sait-on comment s'appelait Mme Bé-
bert, la mère de Rina ?
C'était une bohémienne qui, un
peu partout dans Montmartre, vendait
ses fleurs, On l'appelait Marinette.
A ce nom, le paisible notaire, au
grand étonnement d'Anie et du com-
missaire, fit un bond.
Il bouscula sa chaise et sauta devant
la table du commissaire.
Vous dites, cria-t-il. que la mar-
chande de fleurs de Montmartre, la
femme de Bébert, s'appelait Marinette?
Marinette. Oui. Mais encore, selon
les déclarations de Mme Goudchaka.
Je ne certûie rien.
Je comprends.
Cette Marinette n'exerçait pas son
métier fleuri dans mon arrondissement.
Elle n'a jamais eu affaire à moi. Je
ne dois avoir dans mes archives aucun
dossier la concernant.
Très juste. Mais qui pourrait me
donner sur elle quelques renseigne-
ments ?
Certainement mon confrère de la
rue de La Rochefoucauld. C'est !ui
qui est chargé des fleuristes de Mont-
martre.
Ah, bien. Merci. Nous allons la
voir, lui demander.
Et pour effacer l'impression d'anxiété
que son mouvement de vivacité avait
produite chez Anie, il demanda au com-
missaire (Á. suivre.)
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