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- TABLE DES PROPOSITIONS CONTENUES AUX QUATRE LIVRES DE LA PERSPECTIVE CURIEUSE.
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- TABLE DES PROPOSITIONS COTENUES AUX DEUX LIVRES SUIVANS.
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de l'Optique. f 3
paroilTenc aufli la nuit,& mefme le iôur,à l'entour des chandelles &
des trous illuminez du Soleil, quand on a les yeux moites par quel-
quenuxion.
Ces interru ptions de lumière qui font les couleurs d'autant plus
éloignée du blanc qu elles font en plus grand nombre, reuiennent
à la plus grande multitude de petits vuides, qu'on fupofe dans la
Philofophie de Democrite, & à l'opinion qui les compofe de tene-
bres ou d'ombres & de hllnleres: de façon que l'on peut dire que
toutes les idées que nous auons, ou que nous pouuons auoir, ont
toufiours quelque verité pour leur fondement.
Les atomes ronds qui viennent immédiatement des corps lumi-
neux,ou qui font réfléchis par les petites faces polies d'vne gran-
multitude de petits atollles, font le blanc : & le noir prend fa naik
fance des parties raboteufes qui ne reflechiffent que peu de rayons
à l' œil.
Il fera difficile de defcrire&denommer toutes les couleurs; d'au-
tant que chaque couleur à vne autre grande multitude de couleurs:
par exem plej il y a le blanc de neige, de l'ail, d'y uoire 5 d'argent & dé
mille autres chofes, dont les blancheurs font toutes difterentest
entre le blanc & le iaune , il y a vne grande multitude de chofes paf-
les, comme eft la paille, le vin blanc qui tire fur le iaune, c' eft le gil..
nus des Latins : & en montant par degrez,la couleur de citron,de fa..
fran, de rouille de fer, de poil de Lion, qui femble eltre le iaune
de toute forte de couleur FOU (&,peut eftre raportée au iaune,iuC-
quesàce qu'il paruienne au rouge : de forte que le dernier ou le
lus fiublime degré du iaune (oit le moindre degrë durouge, quia
le pourpre ou lecarlate, les Bourse les pépins de grenade, & le feu
du ru bi, pour l' vne de fes plus riches efpeces.
le laiffe le bleu du ciel, & celuy de l'oeil, de delà mer 3 & que les
Latins nomment glauclU, venetUJ, & cœJtM, & qui a femblablertient
vne grande multitude d'efpeces: comme l' on experimete aux fleurs
de labuglofe, & de plufieurs autres plantes, & qui femble auoir les
plus nobles efpeces dans l'azur, la turquoife,&: le (àphyr; ( comtïie
le vert à lafienne dans l'emeraude, & dans le vert des herbesprin-
tanieres) &: quifemble terminer fon dernier degré par lacouleur li-
tiide, & plombée, qui paroift aux lieux ducorps qui ontefté meur-
tris.
Sanétorius compofe toutes les couleurs de l'opaque du diapl&à*
he t & au lieu de fe contenter de dire que le noir fe fait par la réfra-
ction d'vne infinité de petites furfaces, & le blanc par la reflexiaà
d'vne feule,ou de peu furfaces;il produit vne experience par laquel-
le ilcroid prouuer que le noir fe fait par d^s petkes fpheres diapha>-
hes pleines ,& illuminées-, & le blanc par desfpheres vuides: parce
que les premiers font ombre,& les fécondés qui ne font pleines que
delair, n'en font point : pource que l'air, ou les autres corps plus
G iij
paroilTenc aufli la nuit,& mefme le iôur,à l'entour des chandelles &
des trous illuminez du Soleil, quand on a les yeux moites par quel-
quenuxion.
Ces interru ptions de lumière qui font les couleurs d'autant plus
éloignée du blanc qu elles font en plus grand nombre, reuiennent
à la plus grande multitude de petits vuides, qu'on fupofe dans la
Philofophie de Democrite, & à l'opinion qui les compofe de tene-
bres ou d'ombres & de hllnleres: de façon que l'on peut dire que
toutes les idées que nous auons, ou que nous pouuons auoir, ont
toufiours quelque verité pour leur fondement.
Les atomes ronds qui viennent immédiatement des corps lumi-
neux,ou qui font réfléchis par les petites faces polies d'vne gran-
multitude de petits atollles, font le blanc : & le noir prend fa naik
fance des parties raboteufes qui ne reflechiffent que peu de rayons
à l' œil.
Il fera difficile de defcrire&denommer toutes les couleurs; d'au-
tant que chaque couleur à vne autre grande multitude de couleurs:
par exem plej il y a le blanc de neige, de l'ail, d'y uoire 5 d'argent & dé
mille autres chofes, dont les blancheurs font toutes difterentest
entre le blanc & le iaune , il y a vne grande multitude de chofes paf-
les, comme eft la paille, le vin blanc qui tire fur le iaune, c' eft le gil..
nus des Latins : & en montant par degrez,la couleur de citron,de fa..
fran, de rouille de fer, de poil de Lion, qui femble eltre le iaune
de toute forte de couleur FOU (&,peut eftre raportée au iaune,iuC-
quesàce qu'il paruienne au rouge : de forte que le dernier ou le
lus fiublime degré du iaune (oit le moindre degrë durouge, quia
le pourpre ou lecarlate, les Bourse les pépins de grenade, & le feu
du ru bi, pour l' vne de fes plus riches efpeces.
le laiffe le bleu du ciel, & celuy de l'oeil, de delà mer 3 & que les
Latins nomment glauclU, venetUJ, & cœJtM, & qui a femblablertient
vne grande multitude d'efpeces: comme l' on experimete aux fleurs
de labuglofe, & de plufieurs autres plantes, & qui femble auoir les
plus nobles efpeces dans l'azur, la turquoife,&: le (àphyr; ( comtïie
le vert à lafienne dans l'emeraude, & dans le vert des herbesprin-
tanieres) &: quifemble terminer fon dernier degré par lacouleur li-
tiide, & plombée, qui paroift aux lieux ducorps qui ontefté meur-
tris.
Sanétorius compofe toutes les couleurs de l'opaque du diapl&à*
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ction d'vne infinité de petites furfaces, & le blanc par la reflexiaà
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le ilcroid prouuer que le noir fe fait par d^s petkes fpheres diapha>-
hes pleines ,& illuminées-, & le blanc par desfpheres vuides: parce
que les premiers font ombre,& les fécondés qui ne font pleines que
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