Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1932-05-06
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 mai 1932 06 mai 1932
Description : 1932/05/06 (Numéro 20156). 1932/05/06 (Numéro 20156).
Description : Note : Dernière éd.. Note : Dernière éd..
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6273555
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/12/2010
6-5-32
LE PETIT. PARISIEN
5
LES (laAl 11 i£aâ DE L'ESCADRON
e Le» Gaités de l'escadron ̃), de Courteline, sont mises l'écran par M. Maurice Tourneur'
M. Kaimu en est la vedette, mais voici 1t. Labry, qui tourne un rôle important dans
ce film, où le metteur en scène a voulu reconstituer le temps passé
NOUS DISIONS DONC.
Le film historique connattrait-ïl un
renouveau Absolu, certes, si l'on en
juge par l'œuvre que M. André Rou-
baud met en scène. Danton, rien que
cela!
Certes, au beau temps dit muet,
Mlle Andrée Dncret
une oeuvre comme Napoléon, de
M. Abel Gance, avait marqué, non
point aeulement par sa puiasance, évo-
catrice de tant de choses, mais gar son
dynamisme, le cinéma M. Éoubetzki,
le ténor applaudi dans tous nos théâ-
tres lyriques, était Danton. Vous rap-
pelez-vous cette scène, au club des
Cordeüers, où Danton apprenait au
peuple la Marseillaise? Le cinéma
était muet q*e le
metteur en scène, ses assistants ils
étaient nombreux et tous ceux qui
disaient être de l'état-major de
Gance » chantaient tout autre chose
que les strophes de Rouget de Lisle.
Maia bien que muet, le cinéma évo-
quait, et c'était encore mieux que le
parlant. Rappelez-vous
Cette fois, Danton parlera et nous
l'entendrons peut-étre lancer son cri
légendaire à la tribune de l'Assem-
blée De l'audace, encore de l'au-
dace et toujours de l'audace. > Cri qui
devrait etre celui du cinéma, où les
audacieux ont si souver2t raison. Mais
si M. Grétillat tourne, ou joue
noua ne savons plus comment dire!
le rôle de Danton, une artiste à la
sensibilité incomparable que cache
peut-être une émotivité rare, Mlle
Andrée Ducret, incarner'a Gabrielle, la
première Jemme de Danton. Voilà qui
est bien, car Mlle Andrée Ducret pos-
sède cette fougue, cette sincérité, cette
vérité qui sont le propre des vrais
artistes. Je sais que la vedette de
Danton du moins l'ai-je entendu
dire est une débutante Mlle
Marguerite Weinterberger; elle est
dans ce. film Louise Danton rôle
pénible, rôle difficile, rôle qui soumet
son interprète d une rude épreuve.
J'attends la pro jection du film, car
Mlle Weinterberger est une débutante
et nul ne. saurait, en toute sincérité,
juger de ses possibilités. Je le dis: elle
a un beau rôle qui, d'ran coup, peut la
mettre en vateur et lui donner la
grande vedette.
On dit que lM. André Roubaud n'a
rien ménagé pour rendre « l'âme d'une
époque ». Qu'il en soit loué: le temps
de Danton, c'est tout le monele mo-
derne en gestation, c'est Napoléon qui
n'était alors que Bonaparte, c'est le
roi Louis-Philippe, le soldat de Valmy,
c'est tout le bruissement d'un peuple
qui secoue le premier! les vieilles
traditions du monde et, d'accord avec
les siens, veut vivre sa vio glorieuse.
Ah que Danton le film ne soit
pas une sorte de vie romancée
Monsieur André Roubaud, vous avez
un sujet splendide que Romain Rolland
a traité. Ne vous inspirez ni de celui-ci
ni d'un autre, allez de l'avant. Songez
à ce que fut cette époque prodigieuse.
Vos interprètes ont des noms. Quand
on lit sur une affiche ceux d'Andrée
Ducret, de Jacques Grétillat, de
Thomy Bourdelle, le public accourt.
Songex-y.
Danton, ce n'est pas seulement une
grande possibilité cinématographique,
c'est la France d'aujourd'hui!
Jean MARGUET.
Mlle Marcelle Romée et M. Jean Gabin
à Bruxelles
A l'occasion d'un gala organisé au profit
des œuvres de charité du Conservatoire
africain, l'émouvante tragédienne, Mlle
Marcelle Romée, et M. Jean Gabin se sont
rendus à Bruxelles pour y présenter per-
sonnellement Cœur de Lilas, dont Ils sont
les protagonistes. Reçus à la descente du
train par ies délégués des Artistes asso-
ciés, une première réception intime leur
a été réservée. Puis. au cours de l'après-
midi, ils furent reçus et fêtés par les
membres de la presse cinématographique
belge, qui, comme d'habitude. réservèrent
aux artistes français le plus chaleureux
accueil.
La présentation du film Coeur de LUas,
qu'à juste titre on a qualifié de « chef-
d'œuvre du film réaliste ». a donné
lieu à une ovation enthousiaste et spon-
tanée en l'honneur des deux populaires
interprètes. A plusieurs reprises, le public
acclamait les artistes et lorsque, à la On
du film, la lumière revint dans la ealle,
l'assistance, debout, applaudissait trénéti-
quement Mlle Marcelle Romée et M. Jean
Gabin, qui quittèrent la salle entre une
double haie d'admirateurs.
§HANQHAI=EXPRESS
Miss Anna May Wong qui, dans « Shanghaî-
Express », dont le succès magnifique se
poursuit au cinéma des Champs-Elysées,
Incarne avee talent le rôle d'une énigma-
tique Chinoise
-= LA CRITIQUE =-
Jadis, l'incjulet Robert-Louis Stevenson
écrivit un roman singulier intitulé le Cas
de D' Jekyll et de Mr Hyde, fiction auda-
cieuse, où il concrétisait l'un de ces trou-
bles de la personnalité qui peuvent aller,
déclare Th. Ribot, jusqu'à la transforma-
tion radicale, le dédoublement, l'abolition.
Sorte d'apôtre de la science, son docteur
Jekyll devenait, au sortir du laboratoire,
un certain Mr Hyde, personnage diabo-
lique, incarnation du mal sous toutes ses
formes. Un auteur en fit une pièce, qui
fut jouée en 1887 à Boston. Beaucoup
plus tard, le cinéma en fit un film muet
avec John Barrymore. Rouben Mamou-
lian, auteur du remarquable City Streets,
vient de reprendre le thème, en lui confé-
rant, cette fois-ci, une parole américaine,
adroitement doublée à notre intention.
Dans cette réplique parlée, la technique
cinématographique ayant accompli d'im-
portants progrès, nous assistons à de
curieuses choses. Non content de changer
d'âme, le docteur Jekyll de Mamoulian
change aussi de visage. Et, dans le miroir
où se reflète l'épouvantable combat, pré-
lude du fameux dédoublement, nous
voyons peu à peu apparaître le faciès
du monstre, incarnation de son deuxième
état d'âme. Le tour est joué avec une
telle maîtrise que, loin de sourire, cha-
cun redouble d'attention passionnée. Le
compliment n'est pas mince venant t
d'un public peu enclin à se laisser
abuser 1. Je passe sur la naïveté du prê-
che subsidiaire heureusement condensé
en de brefs sous-titres ayant pour but
de nous démontrer que l'âme humaine est
un mélange de bien et de mal, de laideurs
et de beautés Il n'empêche que, monté
à la perfection, joué à ravir par l'acteur
Marsh et sa partenaire, la séduisante
Myriam Hopkins, ce film constitue une
manière de modèle, fertile en enseigne-
ments cinématographiques.
La charmante Miche de M. Etienne
Rey, connaît actuellement la gloire de
l'écran après celle du théâtre. On se rap-
pelle cette touchante histoire de la jeune
fille qui, pour mieux retenir celui qu'elle
aime, joue la comédie du mariage imagi-
naire. avec un autre Tout cela, truffé
de fantaisie et de cocasserie, grâce à la
présence de Dranem, désopilant notaire
de province, condamné par sa jeune et
Mme» Marguerite Moreno et Suiy Vernon
sont les aimables interprètes de « Miche a,
apocryphe épouse aux acrobaties du pati-
nage. du ski et de l'équitation Grâce
également à celles conjuguées de Margue-
rite Moreno, fiancée dudit notaire et
tante de Miche, et de Magdelaine Béru-
bet, vieille fille acidulée! Miche est Suzy
Vernon, et réciproquement, c'est tout dire !a
Edith Méra, provocante aventurière, atteste
A l'Alhambra
Après le spectacle remarquable qui
pris fin hier soir, l'Alhambra a préparé
pour la semaine qui commence aujourd'hui
une série d'attractions exceptionnelles
Fred Scarlett présentera quatre chim
panzés capturés dans la jungle. Les Plat
tier Bros, célèbres clowns du mus'c-hali
leur succéderont, suivis eux-mêmes par- h
trio de danse élégant et harm0nleux: Peggy
Moro et Shan. Dans leurs exercices maro
calns, les 10 Ben Behee étourdiront pa
la virtuosité de leurs pirouettes et de leur
rétabllssementa vertigineux.
Sur l'écran, Mme Madeleine Renaud
sociétaire de la Comédie-Française, triom
phera dans le film la Couturière de Lùne
ville.
un abatage allural, et Robert Bumier a
tout pour plaire aux dames et aux jeunes
filles romanesques. Cette adroite réalisa-
tion est due à M. Jean de Maguenat.
Avec un talent remarquable, M. Fritz
Lang, auteur de Metropolis, vient, en un
film intitulé le Maudif, de ressusciter le
fameux vampire de Dûsseldorf. Nous pen-
sons que M. Fritz Lang n'a vu là qu'un
Le veilleur de nuit assomme par les ban-
dits a la force cependant de déclencher la
sonnerie d'appel. C'est une scène du
« Maudit » qui paaae aux Ursulines
prétexte à faire éclater sa maîtrise et les
possibilités immenses de l'art cinématogra-
phique. En effet, la rhétorique de ce vir-
tuose est aussi souple que diverse. Nulle
lourdeur. Il suggère, n'appuie jamais,
laisse parler les images et, par la grâce
de raccourcis saisissants, d'oppositions
imprévues, d'euphémismes pleins de suc,
il atteint à cette puissance que d'autres
réclament à la brutalité. M. Fritz Lang
nous prouve, une fois de plus, qu'il n'est
qu'une façon d'écrire, tant avec la plume
qu'avec l'objectif. Et quelle démonstra-
tion des richesses de l'art cinématogra-
phique 1 Voyez le large emploi qu'il fait
de cette ubiquité, privilège de l'écran,
reléguant le texte au plan second d'une
quelconque orchestration, afin de laisser le
premier au thème imagé, doué, lui, d'une
vie supérieure parce que direct et non
affaibli d'incidences. Mais de telles consi-
dérations nous mèneraient trop loin.
La façon dont M. Fritz Lang nous pré-
sente son vampire est étonnante une
petite fille, une ombre profilée sur un mur
et un ballon d'enfant qui s'échappe d'un
buisson. C'est tout et cela nous suffit,
Mettant ensuite le procédé au seryice de
la police, il nous montre son vampire
obsédé par un air, sifflé par lui incons-
ciemment, lequel air, surpris par un vieux
marchand de ballons, permet un tas dé
recoupements qui aboutissent finalement à
l'arrestation du monstre. Le piquant de
l'histoire est que cette police est composée
d'escarpes de l' Unterwelt », lesquels
ont juré de découvrir eux-mêmes le ban-
dit qui les déshonore. si l'on peut dire
De son côté, la vraie police ne perd pas
son temps. Usant des méthodes chères à
feu M. Bertillon, eHe identifie, de son côté,
le personnage. Puis, après nombre de péri-
péties, elle finit par mettre la main sur
l'affreux individu au moment où, jugé par
Il UNE VEDETTE
Mlle Renée Veller, après de nombreux
films, a manifesté son talent d'une manière
éclatante dans « l'Affaire Blaireau et elle
sera bientôt la vedette d'une oeuvre
émouvante digne d'elle
Petites nouvelles
Les prises de vues d'Une petite
bonne -sérieuse sont terminées. Cette co-
médie, tirée de la pièce de Gabriel Tlm-
mory et Jean Marouasi, est mise en scène
par Mme Marguerite Viel et M. Richard
Weisbach. Interprétation Mmea Margue-
rite Moreno, Colette Darfeuil MM. Pi-
n zani, Kerly et Pierre Moreno. Opérateur
M. Toporkoff. Musique de M. Destrey.
ses pairs, il va être exécuté Tous les
protagonistes de ce drame s'avèrent
incomparables. Applaudissons à l'audace
du réalisateur. qui n'a pas craint de faire
tourner l'homme de la rue.
Avec le roman de notre spirituel
confrère Clément Vautel Mon cure chez
fes riches, M. Donatien avait tout ce
qu'il fallait pour faire un film heureux de
beaux décors, d'excellents opérateurs, des
artistes renommés, sans oublier l'essen-
tiel un scénario en or Dès lors, pour-
quoi l'action languit-elle ?. Serait-ce parce
que défunt Vilbert, curé-poilu par excel-
lence, a eu le tort de « claboter > avant
l'apparition du film parlé ? Ne serait-ce pas
plutôt parce que l'excellent Jim Gérald,
son remplaçant, se trouve moins à son
aise en une soutane qui, visiblement, n'a a
pas été taillée pour lui?. Il n'empêche
que nombre de morceaux attestent de la
fantaisie et du mouvement, et que Mme
Alice Roberte, assistée de Lysette Lanvin
et de Pauline Carton, de MM. Pierre Ju-
venet, André Roanne, Camille Bert. y
démontre ses qualités d'animatrice et de
comédienne.
Mme Solange Bussi. qui naguère fit ses
débuts de metteur en scène avec la Vaga-
bonde de Mme Colette, nous convie à son
nouveau film: Mort amant l'assassin! Em-
pressons-nous de dire que ce titre est
trompeur et qu'il n'existe aucun meurtrier
parmi les joyeux protagonistes de cette
bande spirituelle. En effet, la satire est à
sa base, une satire aimable, ayant pour
but de fustiger par le ridicule les films
de gangsters, vraiment trop à la mode.
Jugez-en
Pour mieux séduire Edith Lormond, qui
ne rêve qu'aventures et bandits. Pierre
Landry n'hésite pas à se faire passer pour
l'assassin de son ami André, assassinat
truqué, bien entendu A la fin, tout se
découvre mais Edith, attendrie, découvre
également que Pierre est fort susceptible
de devenir un excellent mari Outre sa
bonne humeur et son agréable mouve-
ment, ce film contient en puissance de
nombreuses promesses. L'objectif de Mme
Solange Bussl possède de la clarté, de la
vivacité, le sens de la vie et de l'humour.
Elle affectionne des paysages qui nous
sont chers à ce titre notre sollicitude lui
M. Pitouto et Mlle Edith Méra
dans une scène de « Mon amant l'assassin >
est acquise. Félicitons ses interprètes;
i Mme Edith Méra et Jean Weber, amou-
i reux sympathiques Suzanne Dehelly,
Pierre Etchepare et Jacques Dumesnil,
lesquels, en des rôles épisodiques, déploient
une piquante fantaisie.
Maurice Huet.
Rouletabille va réapparaître
Les nombreux spectateurs qui se sont
passionnés pour les aventures de Roule-
ta'bille, roi des journalistes qui furent
portées à l'écran parlant dans le Mystère
de la chambre jaune et le Parfum de !a
dame en noir, se réjouiront d'apprendre
que le sympathique héros va réapparaitre
dans une des prochaines productions Osso:
Rouletabille avtateur. Mme Jeanne Gaston-
Leroux a donné. en effet, son assentiment
complet au scénario que M. Pierre-Gilles
Veber vient de terminer et qui permettra
du fameux personnage imaginé par Gas-
ton Leroux de dénouer une nouvelle in-
trigue. C'est M. Roland Toutain qui sera
Rouletabille aviateur.
IIIIIItlIllllllllIlllMIIIIIIIIIIIlIlllllllllMIIItlIlllllIllIIIIIIHIIIIItlIllllllllllllllllllilMMIItlfllllllllMllllllllllllllllllllirlIflItllIlllllHIIIMIIII
LE VERNISSAGE DU SALON DES ARTISTES COMBATTANTS
UNE NUUT AU PARADIS
MM. Carl r.amac net Pterre Billon ont réalisé ce film € Une nuit au paradis », qui passe
cette semaine au cinéma dn Colisée. Le» bons acteurs en sont, outre VL'U Anny Oadra,
vedette des vedettes, M. Robert Piiani, Mme Nadine Picard, etc.
La réception au de ligne
Afin de donner à MM. Natan, Roland
Dorgelès et Raymond Bernard, un gage
d'honneur et de reconnaissance, le colonel i
commandant le régiment de ligne avait
bien voulu convier l'auteur, l'organisateur
et le producteur du film à visiter le 8* ré-
giment de ligne.
A l'issue de la visite, le colonel de Krahe
convia autour d'un porto d'honneur. M. Na-
tan et ses collaborateurs. Il leur demanda
de vouloir bien apposer leur paraphe sur
le Livre d'or du régiment, dont le pre-
mier signataire avait été le roi Albert.
M. Roland Dorgelès signa en faisant sui-
vre son paraphe de la mention caporal de
réserve. M. Natan apposa ensuite sa griffe
suivie de ces simples mots maréchal des
logis.
Enfin, le colonel porta un toast en
remerciant le grand industriel français de
sa visite. Il le remercia aussi d'avoir bien
voulu offrir à la Fraternelle des combat-
tants du 8- de ligne, la primeur des Croix
de bois, chef-d'œuvre de la production
française.
Cet après-midi, à 18 h. 30, au studio de
l'Etolle. présentation du nouveau ftlm Emile
et les détectives, film allemand.
GABY MORLAY
ARIANE
sur scène DE ROCROY illusionniste
VhiD t- L. J. MAT. Il 14 h. 30
Le concours des Titans du ciel »
Rappelons que la date du t&cher de bal-
lons qui clôturera le concours organisé par
le cinéma Madeleine à l'occasion de Titan»
du ciet est fixée au jeudi 12 mal. Ce lâcher
aura lieu sur la terrasse d'un des grands
magasins de la rive droite. Il commencera
& 10 heures et se terminera à midi.
NOUVELLE STAR
NOUVELLE STAR
Mlle Gisèle Morhange, nouvelle venue au
cinéma, a prouvé dans « la Bonne Aven-
ture » des possibilités qui permettent de la
considérer comme une star de demain
« Miche >
SI. Dranem a-t-il vraiment besoin d'être
musicien, officier de cavalerie ou virtuose
du patinage pour faire rire ? Chacune de
ses apparitions dans Miche, l'actnel suc-
cès du théAtre Paramount, suffit pour
déchainer l'hilarité générale.
000
LE PETIT. PARISIEN
5
LES (laAl 11 i£aâ DE L'ESCADRON
e Le» Gaités de l'escadron ̃), de Courteline, sont mises l'écran par M. Maurice Tourneur'
M. Kaimu en est la vedette, mais voici 1t. Labry, qui tourne un rôle important dans
ce film, où le metteur en scène a voulu reconstituer le temps passé
NOUS DISIONS DONC.
Le film historique connattrait-ïl un
renouveau Absolu, certes, si l'on en
juge par l'œuvre que M. André Rou-
baud met en scène. Danton, rien que
cela!
Certes, au beau temps dit muet,
Mlle Andrée Dncret
une oeuvre comme Napoléon, de
M. Abel Gance, avait marqué, non
point aeulement par sa puiasance, évo-
catrice de tant de choses, mais gar son
dynamisme, le cinéma M. Éoubetzki,
le ténor applaudi dans tous nos théâ-
tres lyriques, était Danton. Vous rap-
pelez-vous cette scène, au club des
Cordeüers, où Danton apprenait au
peuple la Marseillaise? Le cinéma
était muet q*e le
metteur en scène, ses assistants ils
étaient nombreux et tous ceux qui
disaient être de l'état-major de
Gance » chantaient tout autre chose
que les strophes de Rouget de Lisle.
Maia bien que muet, le cinéma évo-
quait, et c'était encore mieux que le
parlant. Rappelez-vous
Cette fois, Danton parlera et nous
l'entendrons peut-étre lancer son cri
légendaire à la tribune de l'Assem-
blée De l'audace, encore de l'au-
dace et toujours de l'audace. > Cri qui
devrait etre celui du cinéma, où les
audacieux ont si souver2t raison. Mais
si M. Grétillat tourne, ou joue
noua ne savons plus comment dire!
le rôle de Danton, une artiste à la
sensibilité incomparable que cache
peut-être une émotivité rare, Mlle
Andrée Ducret, incarner'a Gabrielle, la
première Jemme de Danton. Voilà qui
est bien, car Mlle Andrée Ducret pos-
sède cette fougue, cette sincérité, cette
vérité qui sont le propre des vrais
artistes. Je sais que la vedette de
Danton du moins l'ai-je entendu
dire est une débutante Mlle
Marguerite Weinterberger; elle est
dans ce. film Louise Danton rôle
pénible, rôle difficile, rôle qui soumet
son interprète d une rude épreuve.
J'attends la pro jection du film, car
Mlle Weinterberger est une débutante
et nul ne. saurait, en toute sincérité,
juger de ses possibilités. Je le dis: elle
a un beau rôle qui, d'ran coup, peut la
mettre en vateur et lui donner la
grande vedette.
On dit que lM. André Roubaud n'a
rien ménagé pour rendre « l'âme d'une
époque ». Qu'il en soit loué: le temps
de Danton, c'est tout le monele mo-
derne en gestation, c'est Napoléon qui
n'était alors que Bonaparte, c'est le
roi Louis-Philippe, le soldat de Valmy,
c'est tout le bruissement d'un peuple
qui secoue le premier! les vieilles
traditions du monde et, d'accord avec
les siens, veut vivre sa vio glorieuse.
Ah que Danton le film ne soit
pas une sorte de vie romancée
Monsieur André Roubaud, vous avez
un sujet splendide que Romain Rolland
a traité. Ne vous inspirez ni de celui-ci
ni d'un autre, allez de l'avant. Songez
à ce que fut cette époque prodigieuse.
Vos interprètes ont des noms. Quand
on lit sur une affiche ceux d'Andrée
Ducret, de Jacques Grétillat, de
Thomy Bourdelle, le public accourt.
Songex-y.
Danton, ce n'est pas seulement une
grande possibilité cinématographique,
c'est la France d'aujourd'hui!
Jean MARGUET.
Mlle Marcelle Romée et M. Jean Gabin
à Bruxelles
A l'occasion d'un gala organisé au profit
des œuvres de charité du Conservatoire
africain, l'émouvante tragédienne, Mlle
Marcelle Romée, et M. Jean Gabin se sont
rendus à Bruxelles pour y présenter per-
sonnellement Cœur de Lilas, dont Ils sont
les protagonistes. Reçus à la descente du
train par ies délégués des Artistes asso-
ciés, une première réception intime leur
a été réservée. Puis. au cours de l'après-
midi, ils furent reçus et fêtés par les
membres de la presse cinématographique
belge, qui, comme d'habitude. réservèrent
aux artistes français le plus chaleureux
accueil.
La présentation du film Coeur de LUas,
qu'à juste titre on a qualifié de « chef-
d'œuvre du film réaliste ». a donné
lieu à une ovation enthousiaste et spon-
tanée en l'honneur des deux populaires
interprètes. A plusieurs reprises, le public
acclamait les artistes et lorsque, à la On
du film, la lumière revint dans la ealle,
l'assistance, debout, applaudissait trénéti-
quement Mlle Marcelle Romée et M. Jean
Gabin, qui quittèrent la salle entre une
double haie d'admirateurs.
§HANQHAI=EXPRESS
Miss Anna May Wong qui, dans « Shanghaî-
Express », dont le succès magnifique se
poursuit au cinéma des Champs-Elysées,
Incarne avee talent le rôle d'une énigma-
tique Chinoise
-= LA CRITIQUE =-
Jadis, l'incjulet Robert-Louis Stevenson
écrivit un roman singulier intitulé le Cas
de D' Jekyll et de Mr Hyde, fiction auda-
cieuse, où il concrétisait l'un de ces trou-
bles de la personnalité qui peuvent aller,
déclare Th. Ribot, jusqu'à la transforma-
tion radicale, le dédoublement, l'abolition.
Sorte d'apôtre de la science, son docteur
Jekyll devenait, au sortir du laboratoire,
un certain Mr Hyde, personnage diabo-
lique, incarnation du mal sous toutes ses
formes. Un auteur en fit une pièce, qui
fut jouée en 1887 à Boston. Beaucoup
plus tard, le cinéma en fit un film muet
avec John Barrymore. Rouben Mamou-
lian, auteur du remarquable City Streets,
vient de reprendre le thème, en lui confé-
rant, cette fois-ci, une parole américaine,
adroitement doublée à notre intention.
Dans cette réplique parlée, la technique
cinématographique ayant accompli d'im-
portants progrès, nous assistons à de
curieuses choses. Non content de changer
d'âme, le docteur Jekyll de Mamoulian
change aussi de visage. Et, dans le miroir
où se reflète l'épouvantable combat, pré-
lude du fameux dédoublement, nous
voyons peu à peu apparaître le faciès
du monstre, incarnation de son deuxième
état d'âme. Le tour est joué avec une
telle maîtrise que, loin de sourire, cha-
cun redouble d'attention passionnée. Le
compliment n'est pas mince venant t
d'un public peu enclin à se laisser
abuser 1. Je passe sur la naïveté du prê-
che subsidiaire heureusement condensé
en de brefs sous-titres ayant pour but
de nous démontrer que l'âme humaine est
un mélange de bien et de mal, de laideurs
et de beautés Il n'empêche que, monté
à la perfection, joué à ravir par l'acteur
Marsh et sa partenaire, la séduisante
Myriam Hopkins, ce film constitue une
manière de modèle, fertile en enseigne-
ments cinématographiques.
La charmante Miche de M. Etienne
Rey, connaît actuellement la gloire de
l'écran après celle du théâtre. On se rap-
pelle cette touchante histoire de la jeune
fille qui, pour mieux retenir celui qu'elle
aime, joue la comédie du mariage imagi-
naire. avec un autre Tout cela, truffé
de fantaisie et de cocasserie, grâce à la
présence de Dranem, désopilant notaire
de province, condamné par sa jeune et
Mme» Marguerite Moreno et Suiy Vernon
sont les aimables interprètes de « Miche a,
apocryphe épouse aux acrobaties du pati-
nage. du ski et de l'équitation Grâce
également à celles conjuguées de Margue-
rite Moreno, fiancée dudit notaire et
tante de Miche, et de Magdelaine Béru-
bet, vieille fille acidulée! Miche est Suzy
Vernon, et réciproquement, c'est tout dire !a
Edith Méra, provocante aventurière, atteste
A l'Alhambra
Après le spectacle remarquable qui
pris fin hier soir, l'Alhambra a préparé
pour la semaine qui commence aujourd'hui
une série d'attractions exceptionnelles
Fred Scarlett présentera quatre chim
panzés capturés dans la jungle. Les Plat
tier Bros, célèbres clowns du mus'c-hali
leur succéderont, suivis eux-mêmes par- h
trio de danse élégant et harm0nleux: Peggy
Moro et Shan. Dans leurs exercices maro
calns, les 10 Ben Behee étourdiront pa
la virtuosité de leurs pirouettes et de leur
rétabllssementa vertigineux.
Sur l'écran, Mme Madeleine Renaud
sociétaire de la Comédie-Française, triom
phera dans le film la Couturière de Lùne
ville.
un abatage allural, et Robert Bumier a
tout pour plaire aux dames et aux jeunes
filles romanesques. Cette adroite réalisa-
tion est due à M. Jean de Maguenat.
Avec un talent remarquable, M. Fritz
Lang, auteur de Metropolis, vient, en un
film intitulé le Maudif, de ressusciter le
fameux vampire de Dûsseldorf. Nous pen-
sons que M. Fritz Lang n'a vu là qu'un
Le veilleur de nuit assomme par les ban-
dits a la force cependant de déclencher la
sonnerie d'appel. C'est une scène du
« Maudit » qui paaae aux Ursulines
prétexte à faire éclater sa maîtrise et les
possibilités immenses de l'art cinématogra-
phique. En effet, la rhétorique de ce vir-
tuose est aussi souple que diverse. Nulle
lourdeur. Il suggère, n'appuie jamais,
laisse parler les images et, par la grâce
de raccourcis saisissants, d'oppositions
imprévues, d'euphémismes pleins de suc,
il atteint à cette puissance que d'autres
réclament à la brutalité. M. Fritz Lang
nous prouve, une fois de plus, qu'il n'est
qu'une façon d'écrire, tant avec la plume
qu'avec l'objectif. Et quelle démonstra-
tion des richesses de l'art cinématogra-
phique 1 Voyez le large emploi qu'il fait
de cette ubiquité, privilège de l'écran,
reléguant le texte au plan second d'une
quelconque orchestration, afin de laisser le
premier au thème imagé, doué, lui, d'une
vie supérieure parce que direct et non
affaibli d'incidences. Mais de telles consi-
dérations nous mèneraient trop loin.
La façon dont M. Fritz Lang nous pré-
sente son vampire est étonnante une
petite fille, une ombre profilée sur un mur
et un ballon d'enfant qui s'échappe d'un
buisson. C'est tout et cela nous suffit,
Mettant ensuite le procédé au seryice de
la police, il nous montre son vampire
obsédé par un air, sifflé par lui incons-
ciemment, lequel air, surpris par un vieux
marchand de ballons, permet un tas dé
recoupements qui aboutissent finalement à
l'arrestation du monstre. Le piquant de
l'histoire est que cette police est composée
d'escarpes de l' Unterwelt », lesquels
ont juré de découvrir eux-mêmes le ban-
dit qui les déshonore. si l'on peut dire
De son côté, la vraie police ne perd pas
son temps. Usant des méthodes chères à
feu M. Bertillon, eHe identifie, de son côté,
le personnage. Puis, après nombre de péri-
péties, elle finit par mettre la main sur
l'affreux individu au moment où, jugé par
Il UNE VEDETTE
Mlle Renée Veller, après de nombreux
films, a manifesté son talent d'une manière
éclatante dans « l'Affaire Blaireau et elle
sera bientôt la vedette d'une oeuvre
émouvante digne d'elle
Petites nouvelles
Les prises de vues d'Une petite
bonne -sérieuse sont terminées. Cette co-
médie, tirée de la pièce de Gabriel Tlm-
mory et Jean Marouasi, est mise en scène
par Mme Marguerite Viel et M. Richard
Weisbach. Interprétation Mmea Margue-
rite Moreno, Colette Darfeuil MM. Pi-
n zani, Kerly et Pierre Moreno. Opérateur
M. Toporkoff. Musique de M. Destrey.
ses pairs, il va être exécuté Tous les
protagonistes de ce drame s'avèrent
incomparables. Applaudissons à l'audace
du réalisateur. qui n'a pas craint de faire
tourner l'homme de la rue.
Avec le roman de notre spirituel
confrère Clément Vautel Mon cure chez
fes riches, M. Donatien avait tout ce
qu'il fallait pour faire un film heureux de
beaux décors, d'excellents opérateurs, des
artistes renommés, sans oublier l'essen-
tiel un scénario en or Dès lors, pour-
quoi l'action languit-elle ?. Serait-ce parce
que défunt Vilbert, curé-poilu par excel-
lence, a eu le tort de « claboter > avant
l'apparition du film parlé ? Ne serait-ce pas
plutôt parce que l'excellent Jim Gérald,
son remplaçant, se trouve moins à son
aise en une soutane qui, visiblement, n'a a
pas été taillée pour lui?. Il n'empêche
que nombre de morceaux attestent de la
fantaisie et du mouvement, et que Mme
Alice Roberte, assistée de Lysette Lanvin
et de Pauline Carton, de MM. Pierre Ju-
venet, André Roanne, Camille Bert. y
démontre ses qualités d'animatrice et de
comédienne.
Mme Solange Bussi. qui naguère fit ses
débuts de metteur en scène avec la Vaga-
bonde de Mme Colette, nous convie à son
nouveau film: Mort amant l'assassin! Em-
pressons-nous de dire que ce titre est
trompeur et qu'il n'existe aucun meurtrier
parmi les joyeux protagonistes de cette
bande spirituelle. En effet, la satire est à
sa base, une satire aimable, ayant pour
but de fustiger par le ridicule les films
de gangsters, vraiment trop à la mode.
Jugez-en
Pour mieux séduire Edith Lormond, qui
ne rêve qu'aventures et bandits. Pierre
Landry n'hésite pas à se faire passer pour
l'assassin de son ami André, assassinat
truqué, bien entendu A la fin, tout se
découvre mais Edith, attendrie, découvre
également que Pierre est fort susceptible
de devenir un excellent mari Outre sa
bonne humeur et son agréable mouve-
ment, ce film contient en puissance de
nombreuses promesses. L'objectif de Mme
Solange Bussl possède de la clarté, de la
vivacité, le sens de la vie et de l'humour.
Elle affectionne des paysages qui nous
sont chers à ce titre notre sollicitude lui
M. Pitouto et Mlle Edith Méra
dans une scène de « Mon amant l'assassin >
est acquise. Félicitons ses interprètes;
i Mme Edith Méra et Jean Weber, amou-
i reux sympathiques Suzanne Dehelly,
Pierre Etchepare et Jacques Dumesnil,
lesquels, en des rôles épisodiques, déploient
une piquante fantaisie.
Maurice Huet.
Rouletabille va réapparaître
Les nombreux spectateurs qui se sont
passionnés pour les aventures de Roule-
ta'bille, roi des journalistes qui furent
portées à l'écran parlant dans le Mystère
de la chambre jaune et le Parfum de !a
dame en noir, se réjouiront d'apprendre
que le sympathique héros va réapparaitre
dans une des prochaines productions Osso:
Rouletabille avtateur. Mme Jeanne Gaston-
Leroux a donné. en effet, son assentiment
complet au scénario que M. Pierre-Gilles
Veber vient de terminer et qui permettra
du fameux personnage imaginé par Gas-
ton Leroux de dénouer une nouvelle in-
trigue. C'est M. Roland Toutain qui sera
Rouletabille aviateur.
IIIIIItlIllllllllIlllMIIIIIIIIIIIlIlllllllllMIIItlIlllllIllIIIIIIHIIIIItlIllllllllllllllllllilMMIItlfllllllllMllllllllllllllllllllirlIflItllIlllllHIIIMIIII
LE VERNISSAGE DU SALON DES ARTISTES COMBATTANTS
UNE NUUT AU PARADIS
MM. Carl r.amac net Pterre Billon ont réalisé ce film € Une nuit au paradis », qui passe
cette semaine au cinéma dn Colisée. Le» bons acteurs en sont, outre VL'U Anny Oadra,
vedette des vedettes, M. Robert Piiani, Mme Nadine Picard, etc.
La réception au de ligne
Afin de donner à MM. Natan, Roland
Dorgelès et Raymond Bernard, un gage
d'honneur et de reconnaissance, le colonel i
commandant le régiment de ligne avait
bien voulu convier l'auteur, l'organisateur
et le producteur du film à visiter le 8* ré-
giment de ligne.
A l'issue de la visite, le colonel de Krahe
convia autour d'un porto d'honneur. M. Na-
tan et ses collaborateurs. Il leur demanda
de vouloir bien apposer leur paraphe sur
le Livre d'or du régiment, dont le pre-
mier signataire avait été le roi Albert.
M. Roland Dorgelès signa en faisant sui-
vre son paraphe de la mention caporal de
réserve. M. Natan apposa ensuite sa griffe
suivie de ces simples mots maréchal des
logis.
Enfin, le colonel porta un toast en
remerciant le grand industriel français de
sa visite. Il le remercia aussi d'avoir bien
voulu offrir à la Fraternelle des combat-
tants du 8- de ligne, la primeur des Croix
de bois, chef-d'œuvre de la production
française.
Cet après-midi, à 18 h. 30, au studio de
l'Etolle. présentation du nouveau ftlm Emile
et les détectives, film allemand.
GABY MORLAY
ARIANE
sur scène DE ROCROY illusionniste
VhiD t- L. J. MAT. Il 14 h. 30
Le concours des Titans du ciel »
Rappelons que la date du t&cher de bal-
lons qui clôturera le concours organisé par
le cinéma Madeleine à l'occasion de Titan»
du ciet est fixée au jeudi 12 mal. Ce lâcher
aura lieu sur la terrasse d'un des grands
magasins de la rive droite. Il commencera
& 10 heures et se terminera à midi.
NOUVELLE STAR
NOUVELLE STAR
Mlle Gisèle Morhange, nouvelle venue au
cinéma, a prouvé dans « la Bonne Aven-
ture » des possibilités qui permettent de la
considérer comme une star de demain
« Miche >
SI. Dranem a-t-il vraiment besoin d'être
musicien, officier de cavalerie ou virtuose
du patinage pour faire rire ? Chacune de
ses apparitions dans Miche, l'actnel suc-
cès du théAtre Paramount, suffit pour
déchainer l'hilarité générale.
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