Titre : Les armées françaises dans la Grande guerre. Tome premier. 1,3,1 / Ministère de la guerre, état-major de l'armée, service historique
Auteur : France. Etat-major des armées. Service historique. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-1934
Contributeur : Lambert Daverdoing, Henry Auguste Marie (général). Rédacteur
Sujet : Bataille des Frontières (1914)
Sujet : Bataille de la Marne (1914)
Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Opérations militaires -- Front occidental
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41052951h
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34084507b
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 parties en 30 vol. ; 29 cm 4 parties en 30 vol. ; 29 cm
Format : Nombre total de vues : 715 Nombre total de vues : 715
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182 Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272525s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LH4-4071 (1,3,1)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2012
478 LES ARMÉES FRANÇAISES DANS LA GRANDE GUERRE.
arrêter l'assaillant, a deux groupes très éprouvés. A i oh 4o, la 65e brigade
reçoit l'ordre de se replier lentement dans la direction de la cote 222. L'ar-
tillerie revient aux monts Torlors.
La fin de la matinée amène une accalmie : il semble que l'infanterie
ennemie ait, elle aussi, battu en retraite, car l'artillerie allemande canonne
sans interruption la cote 20 1 l.
Ainsi, au début de l'après-midi, le 17e corps se trouve avoir plié au
centre. Le général J.-B. Dumas prescrit à ses deux divisions de « souder
leurs efforts et leurs résistances » pour tenir à tout prix la ligne des hau-
teurs la Certine, cote 222, monts Torlors qui constitue « l'axe principal»
du corps d'armée; « l'adversaire, ajoute-t-il, s'est engagé vis-à-vis de nous
dans un rentrant et la poussée du 2 1 e corps peut mettre cet adversaire dans
la position la plus critique, à condition que nous tenions coûte que coûte ».
En fait, l'offensive allemande est déjà enrayée.
A la demande du 1 7e corps et sur l'ordre de l'armée, la 23e division
emploie une partie de ses troupes à soutenir la 34e division sur la rive
droite du Puits, à l'est d'Humbauville. Le f 2e corps fait intervenir son
artillerie lourde et 3 bataillons d'infanterie 2 à l'appui de la 33e division,
entre la cote 74 et les Petites Pertes.
Vers 14 heures, le général Alby, ayant appris l'entrée en ligne du
2 ie corps3, ordonne la reprise immédiate de l'offensive sur tout le front
de la 34e division4 : il renforce la 68e brigade d'un détachement de la
- 1 Cf. supra, page 451. — 17e C. A. Communication à 12" C. A., 7 heures, Annexe 1676;
- compte rendu à IVe armée, 10h 30, 8 septembre 1914, Annexe 1680. - 33" D. I. Compte
rendu à 1 7* C. A., 7 heures, 8 septembre 1914, Annexe 1810; — ordre à 65" B. I.,
, TOb4o, 8 septembre 1914, Annexe 1811. — 18" R. A. C. Note d'archives, 51, 8h30,
8 septembre 1914, Annexe 679. - 33" D.I. et unités subordonnées. Journaux des marches
et opérations.
* Deux du 300. et un du 100e.
s Cf. supra, page 472.
-- p 1 - - - , - Il 1
Un ordre écrit du corps d armee (17 C, A. Urdre a ôô et 04 u. L., 43, 17 neures,
8 sep tembre 1914, Annexe 1682); prescrit aux 33* et 34' D. 1. de réoccuper partout, dès
qu'elles le pourront, les emplacements en avant qu'elles occupaient le 8 septembre au matin.
Cet ordre est de 17 heures; mais il est fort possible qu'il ait été précédé, vers 14 heures, d'un
ordre verbal dans le même sens. Le journal des marches et opérations de la 34e D. I. relate à
• ce sujet: a à 14 heures, l'offensive allemande paraît enrayée. le 17e corps reçoit l'ordre de
repasser à l'offensive D,
arrêter l'assaillant, a deux groupes très éprouvés. A i oh 4o, la 65e brigade
reçoit l'ordre de se replier lentement dans la direction de la cote 222. L'ar-
tillerie revient aux monts Torlors.
La fin de la matinée amène une accalmie : il semble que l'infanterie
ennemie ait, elle aussi, battu en retraite, car l'artillerie allemande canonne
sans interruption la cote 20 1 l.
Ainsi, au début de l'après-midi, le 17e corps se trouve avoir plié au
centre. Le général J.-B. Dumas prescrit à ses deux divisions de « souder
leurs efforts et leurs résistances » pour tenir à tout prix la ligne des hau-
teurs la Certine, cote 222, monts Torlors qui constitue « l'axe principal»
du corps d'armée; « l'adversaire, ajoute-t-il, s'est engagé vis-à-vis de nous
dans un rentrant et la poussée du 2 1 e corps peut mettre cet adversaire dans
la position la plus critique, à condition que nous tenions coûte que coûte ».
En fait, l'offensive allemande est déjà enrayée.
A la demande du 1 7e corps et sur l'ordre de l'armée, la 23e division
emploie une partie de ses troupes à soutenir la 34e division sur la rive
droite du Puits, à l'est d'Humbauville. Le f 2e corps fait intervenir son
artillerie lourde et 3 bataillons d'infanterie 2 à l'appui de la 33e division,
entre la cote 74 et les Petites Pertes.
Vers 14 heures, le général Alby, ayant appris l'entrée en ligne du
2 ie corps3, ordonne la reprise immédiate de l'offensive sur tout le front
de la 34e division4 : il renforce la 68e brigade d'un détachement de la
- 1 Cf. supra, page 451. — 17e C. A. Communication à 12" C. A., 7 heures, Annexe 1676;
- compte rendu à IVe armée, 10h 30, 8 septembre 1914, Annexe 1680. - 33" D. I. Compte
rendu à 1 7* C. A., 7 heures, 8 septembre 1914, Annexe 1810; — ordre à 65" B. I.,
, TOb4o, 8 septembre 1914, Annexe 1811. — 18" R. A. C. Note d'archives, 51, 8h30,
8 septembre 1914, Annexe 679. - 33" D.I. et unités subordonnées. Journaux des marches
et opérations.
* Deux du 300. et un du 100e.
s Cf. supra, page 472.
-- p 1 - - - , - Il 1
Un ordre écrit du corps d armee (17 C, A. Urdre a ôô et 04 u. L., 43, 17 neures,
8 sep tembre 1914, Annexe 1682); prescrit aux 33* et 34' D. 1. de réoccuper partout, dès
qu'elles le pourront, les emplacements en avant qu'elles occupaient le 8 septembre au matin.
Cet ordre est de 17 heures; mais il est fort possible qu'il ait été précédé, vers 14 heures, d'un
ordre verbal dans le même sens. Le journal des marches et opérations de la 34e D. I. relate à
• ce sujet: a à 14 heures, l'offensive allemande paraît enrayée. le 17e corps reçoit l'ordre de
repasser à l'offensive D,
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