Titre : Les armées françaises dans la Grande guerre. Tome premier. 1,3,1 / Ministère de la guerre, état-major de l'armée, service historique
Auteur : France. Etat-major des armées. Service historique. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-1934
Contributeur : Lambert Daverdoing, Henry Auguste Marie (général). Rédacteur
Sujet : Bataille des Frontières (1914)
Sujet : Bataille de la Marne (1914)
Sujet : Guerre mondiale (1914-1918) -- Opérations militaires -- Front occidental
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41052951h
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34084507b
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 parties en 30 vol. ; 29 cm 4 parties en 30 vol. ; 29 cm
Format : Nombre total de vues : 715 Nombre total de vues : 715
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182 Appartient à l’ensemble documentaire : GG14182
Description : Avec mode texte Avec mode texte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272525s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LH4-4071 (1,3,1)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/08/2012
TOME I, 3e VOL. — PREMIÈRE PARTIE. 79
s'établit sur les plateaux d'entre Marne et Morin et s'y arrête malgré les
exhortations du général Joffre qui lui demande de franchir la Marne avant
la nuit.
Le 9 septembre est la journée décisive de la bataille. Devant la Ve armée,
dans la nuit du 8 au 9, les forces qui ont arrêté la veille les 3e et 1er corps,
se sont dérobées sous la protection d'arrière-gardes.
Le général Franchet d'Esperey a reçu une triple mission : avec sa
gauche, couvrir le flanc droit de l'armée anglaise; avec sa droite, appuyer
l'action de la IXe armée; avec son centre, marcher droit au nord et refouler
l'ennemi au delà de la Marne.
A gauche, le corps Conneau et le 1 8e corps ne rencontrent pas
d'ennemis. Ils prennent pied dans l'après-midi sur la rive droite au
nord et à l'ouest de Château-Thierry et s'y arrêtent en liaison avec la
droite anglaise et sensiblement à sa hauteur.
Au centre, le groupe Valabrègue (4e G.D.R.) et le 3e corps, ralentis
par des résistances d'arrière-gardes, parviennent à une distance moyenne
de 8 kilomètres de la rivière.
Le 1 oe corps ayant été cédé au général Foch, le ier corps est devenu le
corps de droite de la Ve armée. A son tour, il est employé à aider la IXe armée
violemment attaquée. Par trois fois dans la journée, il reçoit l'ordre, de
plus en plus pressant, de s'engager face à l'est avec le maximum de forces.
Il consacre à cette mission la moitié de son effectif, l'autre moitié le couvrant
face au nord.
En constatant la retraite de l'ennemi devant sa gauche et son centre, le
général Franchet d'Esperey considère la victoire comme acquise.
Il n'en est pas de même à la VIe armée. Il n'est plus question pour elle
de déborder la droite allemande. Le général Joffre lui a seulement donné
pour mission de maintenir devant elle les troupes qui lui sont opposées
sur la rive droite de l'Ourcq; il lui prescrit même d'éviter toute action
décisive, en repliant au besoin sa gauche dans la direction du camp
retranché de Paris, jusqu'à l'arrivée des renforts qui lui permettront de
reprendre l'offensive.
La totalité de la 1re armée allemande a été ramenée sur l'Ourcq et tente
à son tour d'envelopper l'armée Maunoury. Débordés par l'attaque décisive
s'établit sur les plateaux d'entre Marne et Morin et s'y arrête malgré les
exhortations du général Joffre qui lui demande de franchir la Marne avant
la nuit.
Le 9 septembre est la journée décisive de la bataille. Devant la Ve armée,
dans la nuit du 8 au 9, les forces qui ont arrêté la veille les 3e et 1er corps,
se sont dérobées sous la protection d'arrière-gardes.
Le général Franchet d'Esperey a reçu une triple mission : avec sa
gauche, couvrir le flanc droit de l'armée anglaise; avec sa droite, appuyer
l'action de la IXe armée; avec son centre, marcher droit au nord et refouler
l'ennemi au delà de la Marne.
A gauche, le corps Conneau et le 1 8e corps ne rencontrent pas
d'ennemis. Ils prennent pied dans l'après-midi sur la rive droite au
nord et à l'ouest de Château-Thierry et s'y arrêtent en liaison avec la
droite anglaise et sensiblement à sa hauteur.
Au centre, le groupe Valabrègue (4e G.D.R.) et le 3e corps, ralentis
par des résistances d'arrière-gardes, parviennent à une distance moyenne
de 8 kilomètres de la rivière.
Le 1 oe corps ayant été cédé au général Foch, le ier corps est devenu le
corps de droite de la Ve armée. A son tour, il est employé à aider la IXe armée
violemment attaquée. Par trois fois dans la journée, il reçoit l'ordre, de
plus en plus pressant, de s'engager face à l'est avec le maximum de forces.
Il consacre à cette mission la moitié de son effectif, l'autre moitié le couvrant
face au nord.
En constatant la retraite de l'ennemi devant sa gauche et son centre, le
général Franchet d'Esperey considère la victoire comme acquise.
Il n'en est pas de même à la VIe armée. Il n'est plus question pour elle
de déborder la droite allemande. Le général Joffre lui a seulement donné
pour mission de maintenir devant elle les troupes qui lui sont opposées
sur la rive droite de l'Ourcq; il lui prescrit même d'éviter toute action
décisive, en repliant au besoin sa gauche dans la direction du camp
retranché de Paris, jusqu'à l'arrivée des renforts qui lui permettront de
reprendre l'offensive.
La totalité de la 1re armée allemande a été ramenée sur l'Ourcq et tente
à son tour d'envelopper l'armée Maunoury. Débordés par l'attaque décisive
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