Titre : Le Petit Parisien : journal quotidien du soir
Éditeur : Le Petit Parisien (Paris)
Date d'édition : 1930-04-20
Contributeur : Roujon, Jacques (1884-1971). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34419111x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 avril 1930 20 avril 1930
Description : 1930/04/20 (Numéro 19409). 1930/04/20 (Numéro 19409).
Description : Note : Dernière éd. de Paris. Note : Dernière éd. de Paris.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol-Lc2-3850
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/11/2008
4
LE PETIT PARISIEN
20-4-30
LES CONTES DU « PETIT PARISIEN
FRANÇOISE DE LAVARDAC
par Jacques CESANNE
Le futur Henri IV n'était encore ,ue
le prince de Béarn et vivait au château de
Nérae, sous fi tutelle de sa mère, Jeanne
d'Albret, l'austère reine de Navarre. Mais,
bien qu'il n'eût que seize ans, un irrésis-
tible penchant l'entraînait déjà vers le
beau sexe. Et le beau sexe se résumait
scur hi, à ce moment, en l'une des filles
d'honneur de la reine, l'exquise orpheline
que Jeanne avait recueillie auprès d'elle,
et qui s'appelait François. de Lavardac.
Ce n'était pas sans le plus vif déplaisir
qut- la reine de Navarre voyait l'intrigue
qui s'était nouée entre les jeunes gens.
Sévère pour les autres comme elle l'était
tour elle même, elle n'admettait point
qu'un amour s'ébauchât qui n'eût le
mariage pour sanction let sur le chapitre
du mariage, elle avait pour son fils d'autres
visées, où la politique, d'ailleurs, l'empor-
tait sur le sentiment. Aussi la reine avait-
elle appelé la jeune fille dans son oratoire:
̃*• M'est avis que tu es douce et hon-
nête, ma mie, et que tu as en partage
bonne grâce et beauté, avait-elle com-
mencé.
Cependant Mlle de Lavardac ne s'était
point méprise sur les paroles de sa sou-
veraine, et elle s'écria vivement
Oh 1 votre Majesté me veut faire
remontrance, je le sçay bien rien qu'à la
façon dont 'elle me regarde en ce moment.
Et qui te ferait remontrance, ma mie,
si ce n'était ta reine?
Elle se recueillit un instant, comme pour
évoquer un passé déjà lointain, et déclara:
J'ai fait promesse et jurement à ta
mère expirante de veiller sur toi, et à
ton père aussi, comme il partait pour la
guerre dont ne devait point revenir. Ce
sont saintes promesses que n'aurais garde
d'oublier. Or çà, Françoise, tu ne te fies
plus à moy comme faisais naguère ? Et si
je ne sçavais point que tu me caches
quelque chose, le trouble où te vois pré-
sentement me le viendrait apprendre.
Voyons, Françoise, le prince mon fils-.
Madame I supplia Mlle de Lavardac,
les mains jointes.
Mon fils, continua la reine, impertur-
bable, n'est-il point venu sous ton balcon,
ce matin-cy, comme le fit hier et avant-
hier ?
Il n'y est point venu, madame, mur-
mura Françoise.
C'est donc qu'il avait méfiance.. Et
quand, d'aventure, il y vient, et que ta
fenêtre est ouverte, que te dit-il, Fran-
çoise ?
Le ton de la reine n'était plus empreint,
maintenant, de cette douceur à laquelle
elle s'était efforcée tout à l'heure.
Madame, pardonnez-moi. Je ne
craindrais rien tant en ce monde que
m'être mise en la male grâce de ma sou-
veraine.
Pour que je te puisse pardonner,
me faut connaitre et mesurer ta faute,
et que tu m'en exprimes le regret et
repentir. Que t'a dit le prince, hier, quand
est venu devers toi et que t'a baisé la
main ?
Que lui avait dit le prince ? Le mot
d'amour qu'il est si doux d'apprendre
lorsqu'on a seize ans et que le coeur
s'éveille 1 Et c'était tout son crime à elle,
la pauvre enfant, d'avoir entendu le divin
serment. Mais elle n'osait répondre à la
reine, et c'était bien un crime qu'elle avait
commis, à en juger par le regard irrité
que lui lançait à présent Jeanne d'Albret.
Alors Françoise éleva vers sa souveraine
une prière muette qui montait de ses
grands yeux bleus tout embués de larmes,
car ses lèvres s'étaient agitées sans qu'elle
eut pu proférer un son son front devint
livide son sein se souleva avec effort,
puis elle ferma les paupières et tomba
évanouie aux pieds de Jeanne.
Quand elle revint à elle, elle vit la
reine qui la caressait doucement, et elle
l'entendit lui dire
Ce n'est point ta reine qui est devers
toi, ma mie, mais bien cette-cy qui te tient
lieu de mère. Ecoute, j'ay suspicion que
l'autre jour, se promenant avec toy et te
prenant par-dessous le bras, le prince
Henry t'a dit choses que ne devais point
entendre, et que tu t'y es accordée. C'est
vilain cas, ma mie, et de ceux où filles
les mieux nés et vertueuses risquent
perdre honneur et chasteté. Ne sçaurait
me plaire que tu t'accointasses ainsi avec
mon fils, Pour quoi ay-je décidé que tu
partirais incessamment pour ton beau châ-
teau de L.avardac et te fera grand bien
LES AMELIORATIONS
DANS LES P.T.T.
Le bureau de la Fédération des com-
merçante détailiauts a été reçu hier
matin par le ministre des P. T. T.
Ni. Georges Maii3, au nom de la déld-
gation, a remis au ministre le texte des
vœux émis par le contrée du commerce
de détail d'Algérie auquel it vient d'assis-
ter.
Il remercia NI. Mallarmé d'avoir si
rapidement fait adopter par les Chambres
un tarif qui réduit et simplifie l'affran-
chissement des cirtes postales Illustrées
et qui, en développant l'emploi de celles-
ci, va favoriser notamment toutes tes
branches rlu commerce qui touchent au
tourisme et aux voyages.
Le ministre des P. t. T. a rappelé que
le programme d'aménagement de la
région parisienne en téléphone automa-
tique se poursuivait par la création à
Paris de nouveaux centraux automati-
dont celui de Vaiiffirard, qui venait
d'être inaugure par lui, et par le rat-
tachement au bureau régional de toutes
les localitéa des environs soumises à la
taxe de un franc.
Ces opérations auront pour rosuitat
d'assurer de jour et de nuit drs com-
munlcatiors pius et rapides.
(Jiiant aux réclamations provoquées
parfois par le fonctionnement du télé-
phone, M. Mallarmé a annoncé qu'il fat-
sait étudier l'organisation d'un service
central de renseignements qui cnmpren-
46. Feuilleton du Petit Parisien, iiO-4 30
LE MYSTÉffiÛÊ
LA FLÈOfflE V
D'ARGENT
̃ Qrantt roman tnëtttt
par René PUJOL
TROISIEME PARTIE
QUATORZE
Il (suite)
Hercule et Omphale
Minuit: dit Mme Meaottl. Ça, par
exemple
Il est tard, dit M. Orfilo.
Ou!. très tard.-
Et Il pleut!
Pas possible?
Ecoutez. Ça dégringole à pleins
seaux
Mme Menottl écouta le crépitement
des eoottelettes sur les toits, mais elle
n'entendit que son cœur.
.Te n'ai pas de parapluie, reprit
M. Orfilo.
Je vais vous en prêter un.
Oh 1 c'est Inutile. Je passeral
entre les gouttes.
Copyright by tlene Pujol Traduction
et reproduction interdit»» On tout ptys.
pour ce que l'air de la ville t'est trop
contraire, ma mie.
C'était l'exil, loin de celui qu'elle aimait
et qu'elle ne devait plus aimer. De
grosses larmes, maintenant, coulaient sur
les joues de la jeune fille.
Pleure, ma mie. Cest la plus sûre
voie et moyen 'e prend chagrin pour
nous quitter. Ecoute chaque jour que
Dieu fera, tu me devras écr're, ce à quoi
te répondray incontinent. Tu ne verras
en ton manoir personne du monde que ta
vieille nourrice. et Bernardine, la cham-
brière, que je commets au soin de bien
veiller sur toi. Au cas qu'il advint quelque
événement, si minime et futile te sem-
blc-t-il, ne faille point à m'en adviser
sur l'heure. Cecy est ordre de ta reine.
Moyennant quoy, ma mie, je te pardonne.
Françoise dut d >nc partir pour son châ-
teau de Lavardac, vrai nid d'aigle, bâti
sur des rochers escarpés qui dominaient
le gave. Sa vieille nourrice l'y attendait,
heureuse de revoir l'enfant qu'elle avait
allaitée seize ans plus tôt. et aussi la
chambrière Bernardine, qui était à la
dévotion de Jeanne d'Albret.
La jeune fille, brisée par les émotions
et la fatigue, se mit au lit de bonne heure,
dans la petite chambre que lui avait pré-
parée sa nourrice, et dont les fenêtres
donnaient sur le chemin de ronde qui, dans
leur partie supérieure, faisait le tour des
murs du château.
Le matin, quand elle s'éveilla, elle aper-
çut un coffret de nacre posé à portée de
sa main, sur un pupitre d'ébène. Le cof-
fret ne se trouvait point là quand elle
s'était dévêtue, la veille au soir elle en
était sûre. Son coeur battit bien fort.
Les paroles de la reine lui revinrent à la
mémoire Au cas qu'il advint quelque
événement, si minime et futile te sem-
ble-t-il, ne faille point à m'en adviser sur
l'heure. »
Elle regarda le coffret. Elle se souvint
encore « Cecy est ordre de ta reine. Il
Son coeur battit plus fort si possible
elle ouvrit le coffret. Il contenait une
miniature du prince et un laconique billet:
« Cecy pour vous dire que je vous aime,
Françoise, et que la nuit prochaine,
nonobstant tous ordres et défenses, je
seray près de mon cher amour. a
La reine avait dit aussi a Moyennant
quoy, ma mie, je te pardonne. » La jeune
fille passa la main sur son front. D'un
côté, l'amour, mais la rébellion. De l'au-
tre, la soumission, mais le désespoir. Elle
avait seize ans elle ne choisit point le
désespoir.
C'était le brave Méryl, le hardi compa-
gnon du prince, lequel se hissant au som-
met d'un peuplier qui avait poussé entre
les rochers, sur les bords du gave, et tout
contre le mur du château, avait fait ployer
l'extrémité de l'arbre au-dessus du chemin
de ronde, au risque de se rompre les os,
et s'était introduit durant la nuit dans la
chambre de la jeune fille pour y déposer
le doux message du prince Henri.
Le lendemain, comme tout dormait au
château, ou semblait y dormir, Henri,
prenant le chemin aérien qu'avait suivi la
veille son compagnon, se laissait choir sur
le chemin de ronde et poussait la fenêtre
de Françoise, restée entr'ouverte. Au
même moment, la porte de la chambre de
la jeune fille s'ouvrait et Jeanne d'Albret
apparaissait, suivie de Bernardine, laquelle,
ainsi qu'on voit, avait bien rempli son
office. Françoise étouffa un cri. Puis
elle dit
Faudra-t-il donc que je me châtie
d'aimer tant mon gentil prince
Si rapide que nul ne put l'e-i empêcher,
elle courut au chemin de ronde. On crut
entendre, plutôt qu'on entendit
Je recommande à Dieu mon esprit 1
Puis, dans la nuit, on perçut le bruit
mou d'un corps qui s'écrase sur les
rochers.
Voici ce qu'avez faict, ma mère, dit
Henri, la gorge serrée.
Ceci n'est point mon faict, mais
bien le vostre, répondit Jeanne. A pour-
chasser le déshonneur des filles, on ne
récolte que honte, misère et malheur. Je
voi's prie y vouloir longuement méditer,
mon fils 1
La leçon ne fut pas entièrement perdue.
Si le Vert-Galant devait priser particu-
lièrement les aventures amoureuses, l'his-
toire enseigne qu'il « pourchassa a sur-
tout, désormais, les déshonneurs qui ne
demandaient pas mieux que de s'offrir
d'eux-mêmes.
Jacques CÉSANNE.
drait, d'une part, un personnel spécial
chargé de recevoir les réclamations, d'au-
tre part, des équipes de monteurs qui se
porteraient aussitôt sur les points ou des
défectuosités auraient été signalées.
Au point de vue de la poste, M. Mal-
larmé a annoncé à la délégation que,
dès son arrivée au ministère au début
de mars, il s'était occupé de l'aménage-
ment des bureaux de posle en vue de
leur donner plus de salubrité et de con-
fort. Il a déjà donné l'ordre de passer
des marchés d'essai en vue d'améliorer
le mobilier des bureaux, notamment les
objets comme les porte-plume et les bu-
vards mis à la disposition du publie,
ainsi que le matériel d'affichage.
En vue d'améliorer les relations pos-
tales entre la France et l'Algérie, le mi-
nistre des P.T.T. a décidé d'utiliser d'une
manière plue complète la vole de Port-
Vendres et des paquebots rapides par-
tant de ce port à destination d'Alger ou
d'Oran.
1,'utilisation de la voie de Port-Ven-
dres, concurrement avec celle de Mar-
seille, permet d'assurer l'acheminement
le plus favorable du courrier originaire
de la métropole à destination des trois
départements algériens. Désormais, il
existe au moins un départ quotidien par
paquebot rapide, soit de hlarseille (les
mardi, mercredi, jeudi, samedi et diman-
che, à 12 h.) soit de Port-Vendres, (les
lundi, vendredi et dimanche, à 10 h. 30).
Les examens de la deuxième session du
brevet de préparation militaire élémentaire
auront lien dans le département de la
Seine a partir du 20 Juin.
Non, non, je vais vous en prêter un.
Des mots, de* mots.' comme disait ce
fou d'Hamiet. Des mots menteurs qui
ne traduisent jamais les pensées.
Et il. Orfilo resta.
Il n'y eut aucune différence appa-
rente entre le lendemain et la veille,
Qu:md une honnête femme est décidée h
n" plus l'étre, c'est qu'elle se sait Inac-
cessible aux remords. Elle Il ses raisons,
et ces raisons sont toujours bonnes.
Trois jours npres, dans l'ombre tiède
de la chambre, Pare-Prise prit Mme Me-
aottl dans ses bras comme une petite
fllle et lui révéla la mort de Pare-Choc.
Il la sentit tressaillir d'épouvanté.
Il est mort? balbutia-t-elle. Menotti
est mort?
Oui, dit le colosse avec toute la
componction désirable. Mort en brave.
victime de sa vaillance, de SOL bon cœur
et de la tatalité!
Oh pourquoi ne me l'as-tu pas dit
plus tôt ?
Il m'a tait jurer de me taire jus-
qu'à ce que je l'ale remplacé auprès de
toi.
Raconte-moi Raconte-moi
A quoi ban ? Le passé est le passé.
Ne songeons qu'à l'avenir, ma belle ch6
rie
Une goutte tiède tomba sur la main
de l'are-Rrise. La veuve pleurait. Alors,
Il plenra lui aussi, parce que cela lui
faisait du bien de pleurer et que. en
somme, c'était correct.
Le désespoir de Mme Menottl fit
étrangement calme. Certes, alle éprou-
vait du chagrin, mals 11 lui semblait
LA VIE SPORTIVE
LES ELIMINATOIRES DE PARIS-STRASBOURG
LE CIRCUIT DE L'OUEST
organisé par l'U. F. M. avec la concours du « Petit Parisien »
Départ ce matin, à 10 heures, à Tours arrivée demain, partir
de 10 heures, au Mans
La grande épreuve de marche Paris-
Strasbourg, organisée par l'Union Fran-
çaise de Marche. avec le concoure du
Petit Parisien, les 23, 21 et 25 juillet
prochain. est réservée à une sélection de
soixante-quinze marcheurs ayant fait
leurs preuves dans des éliminatoires de
200 kilomètres.
La première de ces épreuves aura lieu
aujourd'hui et demain, sur le circuit de
['Ouest, partant de Tours, suivant le
bord de la Loire jusqu'à Angers, pour,
ensuite, aller sur le Mans.
C'est la première grande compétition
organisée dans cette région par t'U. F. NI.
qui prouve une nouvelle fois sa vitalité
et fait de l'excellente propagande en
faveur du sport populaire.
La participation des réputés marcheurs
du Havre Lesterlin et Letréguilly; de
lauréate de Paris-Strasbourg Dujardin.
Gautillot, Cheminant, Hureau, Besnier,
et d'excellents régionaux, donnent à cette
compétition un réel intérêt.
L'ltlnéralre et t 'horaire
Départ ce matin à 10 heures à Tours,
62, avenue de Grammont.
Saumur (69 km.), 17 h. 20 Angers
(116 km.), 22 h. 30 la Flèche (162 km.),
lundi a. 4 h. 30 le Mans (202 km.), arri-
vée du premier vers 10 heures. Ferme-
ture du contrôle à 2i heures.
Les engagés
1. Leatarlin, 2, Letréguilly (A. M.
flavrais) 3. Hureiu (C. NI. Niorlals)
4. Seguin, D&llier, 6. Auffr&t (G. M.
Parisiens) 7. Corbin, 8. Brouard, 9. Bou-
cher (0. du Mans) 10. Jourdan (R. S. C.
Tergnier).
il. Besnier (U. F. M.) 12. Streignart
(CM. Argenteuillais); 13. Halle (U.F.M.);
Dujardin, 15. Gautillot (C. M. Seine);
16. Cheminant, 17. Deroubaix (indépen-
dant) 18, Lantonnet (U. F. M.) 19.
Dupré, 20. Doliget (indépendant).
21. Mouriez (U. F. M.) 22. Thibault,
23. Abault, 24. Fiori. 25. Agostinl, 26. Vé-
rot, 27. Bailly (indépendant); 28. Lo-
renzi (C. S. France) 29. Armenou (indé-
pendant) 30. Lemattre (U. F, M.)
31. Guilmet (indépendant).
Les prix
Les cinq premiers arrivants seront
LA COUPE DE FRANCE
DE FOOTBALL
organisée par la F. F. F. A.
avec le concours du « Petit Parisien »
LE RACING-CLUB DE FRANCE
VAINQUEUR D'AMIENS
JOUERA LA FINALE
CONTRE LE F. C. SETE
La première rencontre entre le Racing-
Club de France et l'Amiens Athlelic Club
s'étant terminée sur un résultat nul, les
deux équipes se trouvaient à nouveau
en présence au stade de Colombes pour
la seconde demi-finale de la Coupe de
France, la grande épreuve. organisée par
la Fédération française de football-asso-
clation. avec le concours du Petit Pari-
sien.
Par 3 buts à 1 le R. C. F. s'assura
la victoire, se qualiflant pouc jouer la
finale dimanche prochain contre le F. C.
de Sète.
La première mi-temp»
Dès le début, les attaques d'Amiens
sont menées avec conviction. Le Racing
est sérieusement à l'ouvrage et Tassin
a de nomhreuses occasions de manifes-
ter sa valeur. Le jeu se poursuit, assez
décousu, car les joueurs se marquent
de très près et aucune action ne peut se
développer favorablement. Le Racing
semble maintenant plus en train et il
attaque à son tour.
Amiens repart et l'une de ses offen-
sives semble devoir se terminer heu-
reusement. Mais Villaplane qui effectue
un travail des plus profitables dans la
défense de son but, se trouve juste à
point pour éloigner le danger. Quelques
instants après. c'est au tour de Tassin
Intervenir, car les avants amiénois se
montrent des plus entreprenants et ne
laissent aucun répit à teurs adversaires.
Une belle offensive amiénolse aboutit
enfin, grâce Il Braun qui, par un shoot
habile, trompe Tassin.
Ce but est très applaudi par le public-
qui manifeste ainsi sa sympathie pour
les joueurs picards.
A la mi-temps, Amiens un but.
Raclng 0.
La seconde mi-temps
Après le repos, le Racing est le pre-
mier à attaquer puis Nicolas se trouve
seul devant les buts du Racing, mais
Tassin bloque parfaitement le shoot de
l'avant-centre picard.
Une vive réaction du Ractng est fort
dangereuse mais les Amiénois peuvent
enfin éloigner le danger. Cependant, le
Racing poursuit son bel effort et, sur
une nouvelle tentative, Galley réussit a.
marquer. Racing et Amiens sont à éga-
lité.
Une attaque de Galley se termine par
un très bon centre, que Veyssade et
Ozenne reprennent parfaitement. Ce but,
discuté par quelques joueurs amiénois,
qui soutiennent que les joueurs du
Racing se sont servis de la main, est
accordé par l'arbitre.
Aussitôt la remise en jeu, GaUey
s'échappe une fois de plus et marque le
troisième but.
LES SCOLAIRES FRANÇAIS
GAGNENT LEUR MATCH DE RUGBY
CONTRE LES GALLOIS
Hier a été joué à Clermont-Ferrand le
match de rugby entre les équipes sco-
laires de France et du Pays de Galtes.
Par 17 points (3 essais 2 par Bes
et 1 par Casolino 2 buts par Bes et
un drop goal par Sautier) à 6 points
(1 essai et un but sur coup franc) les
Français furent vainqueurs.
que c'était une autre femme qui avait
eté jadis, très, très longtemps aupara-
vlnt, l'épouse de Menotti, réponse fidèle
et malheureuse, celle qui était obligée
de donner tous les jours de l'argent. La
félicité dont elle jouissait maintenant la
rendait égoïste. Elle avait déjà un gros
livret il la Caisse d'Epargne et son
p**ule augmentait régulièrement.
Elle embrassa le colosse avec empor-
tement
Je n'ai plus que toi an monde
Ce qui ne signifiait pas qu'elle eût
('retire deux hommes.
Elle ajouta pen après
Il est inutile de raconter ça dans
le quartier.
Quoi donc
Que le pauvre Menotti est.» est.
Tott ù fait inutile, approuva Pare-
Brise. Les gens n'ont pas besoin de sa-
voir nos petites affaires.
Le lendemain, toutefois, elle tint à
amener II. Orlllo a réélise. Cette Ame
simple se réfugiait d'instinct dans la
prière, car elle n'avait pas d'autre
moyen d'approcher Dieu, en qui elle
croyait, le Dieu de miséricorde qui con-
na:t toutes les fautes et les pardonne
tontes.
Elle alluma un cierge et se recueillit.
Pare-Brise essayait de retrouver dans sa
mémoire des phrases apprises jadis,
quand 11 était petit enfant.
Le souvenir de son crime ne l'avait
jamais hanté. Il ne se croyait pas un
assassin. mais un justicier. Fn se vouant
au bonheur de Mme Menotti,. avalt la
conviction d'accomplir tout son devoir,
qualifiés (pour Paris-Strasbourg. Le
juge arbitre se réserve le droit de sélec-
tionner un marcheur régional selon sa
performance, s'il n'y en avait aucun
dans les cinq premiers.
Los dix premicrs recevront un prix.
Tous les arrivant» dans les délais, un
diplôme. Entln les vingt-cinq premiers
marcheurs classés recevront une somme
de 200 francs à titre d'indemnité de
route.
Les prochaines éliminatoires
Samedi et dimanche (2G et 27 avril)
se disputera pour la cinquième fois le
Circuit du Nord sur 200 kilomètres, éli-
minatcire de Paris-Strasbourg.
Le départ sera donné le samedi 26 avril
de Cambrai à 10 heures du matin. Le
parcours passe par Cambrai, le Cateau,
Fourmies. Avesnes, Hautmont, Mau-
beuge, le Quesnoy, Landrecies, le Cateau,
Cambrai (200 km. à couvrir en moins
de trente-cinq heures).
Les dix premiers recevront un prix de
valeur et seront qualifiés pour Paris-
Strasbourg. Les vingt-cinq premiers arri-
vant6 recevront une indemnité de route
de 200 francs.
Les 10 et Il mal, la troisième élimina-
toire sera organisée sur le circuit des
Vosges-Alsace avec point de départ et
arrivée Belfort, en passant par Lure,
Saint-Loup, Plombières, Remiremont, le,
col de Bussang, Thann, Dannemarie,
Petit-Croix, Belfort, soit 215 kilomètres.
Le départ sera donné samedi 10 mai à
8 heures du matin.
Délai accordé: 38 heures.
Lee dix premiers recevront un prix de
valeur et seront qualifiés pour Parie-
Strasbourg. Les vingt-cinq premiers arri-
vant dans les délais recevront une indem-
nité de route de 200 francs.
Le Circuit du Centre (24 et 25 mal),
le Circuit de Paris (21 et 22 juin). Mar-
seille-Nice et Strasbourg -Mullhouse-
Strasbourg (8 et 9 juin), sont aussi des
éliminatoires en vue de Paris-Strasbourg.
Les engagements 5 fr. licenciés'
U.F.M., 10 fr. indépendants, sont reçus
à l'Union Française de Marche, 9, fau-
bourg Montmartre, Paris.
Les grandes courses cyclistes
Le 31e Paris- Roubaix
se dispute aujourd'hui
La classique course cycliste Paris-Rou.
baix, organisée chaque année par l'Auto,
a lieu aujourd'hui, sur le parcours tradi-
tionnel.
C'eet la course qui, le jour de Pâques,
ouvre la saison sportive française.
Cette fois encore, les engagés sont de
marque. Il se trouve parmi eux de re-
marquables champions Georges Ronsse,
Charles Meunier, le vainqueur de 1929;
Hamerlinek, Demuysere, Joseph Wauters,
champion de Belgique Bonduel, vain-
queur du Tour des Flandres; Henri Suter,
champion de Suisse; Mario Bianchi,
Charles Péliesier, André Leducq, Marcel
Bidot, Victor Fontan, Antonin Magne,
Francis Pélissler.
Parmi les concurrents d'aujourd'hui,
quatre ont été déjà victorieux dans la
grande épreuve Henri Suter, en 1923;
Georges Ronsse, en André Leducq,
en 1928, et Charles Meunier, en 1929.
Le parcours a subi une modification
sensible au départ. Pour éviter un par-
cours trop plat, les organisateurs ont
décidé de faire escalader aux coureurs
ta côte de Cormeilles-en-Parisis, longue
de 1.800 mètres.
Le départ réel sera donné à 7 h. 30
d Argenteuil, à l'extrémité de l'avenue
de Verdun.
D'Argenteuil, les a Paris-Roubalx »
gagneront Pontoise, où ils retrouveront
l'itinéraire classique, par Montigny-lès-
CopmeMles, la Patte d'Oie d'Herblay,
Pierrelaye et Saint-Ouen-rAumÔne.
Ensuite, Ils prendront la direction de
Roubai.x par Méru, Beauvais, Breteuil,
Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard.
Seolin et Rouhaix, au total 255 km. 700.
L'arrivée à Roubaix a lieu à t'endroit
habituel, sur t'avenue des Villas.
Le parcours
et l'horaire probable
Voici le parcours et l'horaire pro-
bable
Pontotse (17 km. 700) 8 5
km. 8 Il. 45
Beau vals (66 km.
Brcteull km. 200) h. 35
km. son) 1f h.
Doutions
km.
Secün (230 km. f5 b.
km. 7(0) 15 h.
LES « SUPPORTERS » GALLOIS
SERONT NOMBREUX A COLOMBES
Fotkestone, 19 avril (dép. Havas.)
CiKtf cents Gallois et Galloises, la plu-
part portant à la boutonnière des rosettes
rougea et blanches et allant assister au
match de rugby France-Pays de Galles
de Colombes, sont partis hier a minuit
par bateau spécial pour Folkestone.
LE DIMANCHE SPORTIF
Cyclisme. Parls-Roubalx opérations de
départ, de 5 h. 45 à 6 h. 45, a la porte Maillot.
Départ définitif à 7 b. 30, Argenteuil.
A 9 heures, Sèvres, départ de Paris-
Auxerre. A 9 h. 15, a Sèvres, départ de
Paris-Dreux. A 13 h. 30, au Vélodrome
DulTalo, Grand Prix de Pâques de demi-
fond. A 13 h. 30, a la Piste municipal.
réunion organisée par le Voltaire Sportif.
Football. Au Stade de Paris, à Saint
Ouon: à 14 heures, Red Star Olympique-
Leyton F. C, et à 15 h. 45, C. A. Paris-Olym
pla Ptlsen. Au Stade Jean-Bouln, 14 heu-
res, Havre A. C.-C. A. S. Généraux.
Rugby. A 15 heures, au Parc des Prin-
ces, Stade Françals-A. S. Carcassonnalse.
A 15 h. 3o, au Stade Jean-BoUin, Stade
Toulousaln-C. A. S. G.
un devoir qui n'avait rien de désa-
gréable.
Et, debout dans l'église silencieuse où
brillait la luciole rouge du Saint-Sacre-
ment, il pensait, sans comprendre ce que
sa pensée avait de monstrueux
Tout s'arrange merveille. Je
pourrai bientôt lui dire que c'est mol
qui l'ai tué 1.
Promesse*
Des enfants jouaient dnns les allées
du parc Monceau. Des nurses poussaient
lentement des voitures où dormaient de
beaux bébés. Sur les bancs, quelques
vieillards se chauffaient au soleil en
devisant entre eux. C'était le spectacle
ordinaire des squares de Paris qui
donne l'Impression d'une vie heureuse et
sans surprise.
Jean lie Vassal se morfondait près du
miroir d'eau. Il paraissait complètement
remis de sa blessure, car son visage
avait repris ses couleuers normales,
"^ourtant. une sorte d'abattement le
tenait courhé, presque prostré. sur sa
chaise de fer.
Il se leva acec vivacité en apercevant
nne fine silhnnette qui s'avançait vers
lui. D'un seul coup, sa tristesse se dis-
sipa et sese yeux exprimèrent la joie
tout h fait spéciale des amoureux qui
ont eu peur d'attendre pour rien.
Suzy Nelson lui sonrit sentiment et
lui tendit une main cordiale.
Je vous demande pardon d'être en
retard, dit-elle. On circule si difficile-
ment dans Paris.
Vous n'êtes pas en retard, répon-
dit Jean..C'est moi Qui étais en avance.
LES COURSES
Hier à Saint-Cloud. L.es résultats s
Mysarch, au marquis de Llano,
gagne le Prix Boïard
Malgré le temps gris et froid, Il y avait
helle assistance à La Foull1euse pour :a
réunion classique du prix Boïard.
Le sport a été mouvement et intéressant,
mais, une fois de plus, le manque de tram
aura nui à la régularité d'une grande
épreuve. Le prix Boïard a été couru A une
allure d'enterrement, ce qui a permis &
Mystirch, irvjuel est surtout un bon sprinter,
de battre des concurrents qu'on tut estimaI!
généralement supérieurs, tels que Motrico,
Barrabas et Vatout. Quand les jockeys se
persuaderont-ils que la seule vraie tactique
e?t de laisser le bon cheval aller dans son
tram
-Notons des autres résultats la victoire
difficile d'Argon suit Diamant Roae, ce der-
nier étant un des concurrents mal partis du
Prix Julgné. Bonne note pour la lot de
débutants de dimanche dernier.
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A vendre aux enchères, 10.000 rr., l.wo m.
1. kennebel (W. Slbbritt/ G 44 50
à M. J.-E. Anchorena ™P 50
2. Jolly Girl (R. Brethès)
3. imalda (M. Rasselet). j> 21 50
4. Famine (G. Duforez). Non placés
Vieille Cure (C.-H. Semblât) SaInt Raphaelo
(T. Turner) Weep!n& Willow (H. Vincent):
Galante (R. Slade) ipsa (H. Brentnall).
Distances 3 long- de long- 1 long.
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".0.000 francs, 2.100 mètres
1. Flono (T. Turner) 9 50
à M. G. Matosslan _p 7
2. Sans Bonté (W. Scanlan)- P 96
3. Sir Nigel (A. Esling) 4. Coquerelle (E.
SImmons). Non placés: Abrlès (C.-H. Sem-
blât) Starry (J. Rosso) Ka Ou Tcha (A.
Rabbe). l 1. yx 1., 1
PRIX DE LA FOUILLEUSE
25.000 francs, 2.000 mètres
t. Argon (G. Garner) 75
a M. Edward Esmond 25 50
2. Diamant Rose (F. Hervé) P 17 50
3. Nélusko III (E. Chancelier).» P 14 50
4. Saint Gilles (G. Durorez). Non placés:
Graal (J. Clay) Tartarin (R. Montalant)
Jacques de Savoie (R. Luquet) Cluny Il
(W. Seanlan) Mauqnenchy (W. Slbhrltt)
Le Diable (R. Brethès) j Dlomède (A. Rabbe)
Deauvllle Il (J. Rosso) Tbe Ahysstnlan lE.
Goldin) Mirador (C.-fI. Semblât). Distan-
ces tête, 2 long- 2 long.
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100.000 francs, 2.000 mètres
1. Mysarch (A. Rabbe) 32 50
au marquis de Llano J»
2. Motrico (Fruhinsholtz) g 50
3. Barrabas (W. Sibbrltt)
4. Vatout (A. Esling). Non placés Guy
Fswkes (L. Tocbe) Argonaute (C.-H. Sem-
blât) Aima Savola (F. Hervé) Rollybuchy
(G. Durorez). 1., 1 1.
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Handicap. 25.ODO francs, 3.6ffl mètres
1. Fils du Ciel (A. Esltng) G
à M. René Lecomte .P
2. Dtnardaia (W. Sibbrltt) 22
3. Hérodla? (H. Stg-noret) P 26 50
4. Domitlus (R. Dèche). Non placés
Adrar (A. Rabbe) Golden Meadow (V.
Flora) Britannicus (G. Vatard) Saint
Didier (W. Scanlan) Eollen (A. Palmer)
Moche (G. Duforez) Galo (J. Rosso) Gol-
den Fleet (M. Brethês) Bright Morn (T.
Brooks) Oronte (R. Vtncent) Rablrolle
(A. Chéret) Etalunder (L. Robson). Dis-
tances 1 long. 1 long., tête.
PRIX FLAMANT
francs, t.500 mètres
1. Hlgûbrea (A. Reinette) O 32
à M. Maurice Gaillard 7 50
2. Dard (J. Rosso) _.P 7
3. Cachet Royal (V. Flora) 13 50
4. Rouspéteur (L. Robson). Non placés
El Pajo (L. Grantham) Young Cnum (J.
Peckett) Juligny (C. Diez) Campagnard
(A. Coron) Neufchatel (Saint-Léger) Cy-
près des Baux (J. L&e) Le Riff (R. Bêche)
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66 (J. Luc); Auguste Il 6d (X.); N'Zao 62 (P.
Kerloëgan): Tricoche 62 (C. Joiner); La Brio-
cùe 60 (G. Warren); Civette (R. Sansson).
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Prix Le Gourzy, haies, 50.000 fr., 4.100 m.
Rhodium 70 (R. Tondu) Cistercien 67 (A.
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Dubus); Allobroge 67% (P. Sentier) Lau-
taret 65 (P. Rloiro); hilrbat 65 (A. Chap-
man) Double Dutch 64% (!\f. Théry); Cls-
rlmus 64 (sI. Plaine); Kilkenny 63% (6.
Cervo); Clavecin 62 (H. Howes); Rustic 62
(J. Luc); Dèce 63% (J. Costadoat); Fons-
pertüls 61 (M. Fruhlnsholtz),
Prix du Président de la République, etee-
ple-chase handicap, fr., 4.500 m.
Telejrram 7i% (R. Bagniard); Le Beau 74 (P.
Hamcl); Le Fils de la Louve (J. Bel-
tnondo); Llght Ship 72 (L. Duffourc); Amil-
car 71 (G. Cervo); Aryan 60% (R. Haes);
Suroit 68% (S. Bush); Strélttz 68 (M. Fru-
hinsholtz); Néarque 67% (J. Luc); Javelot Il
66 (P. Rlolfo); Mercure II 65% (H. Howes);
Le Boudeur 65 (E. Dumé); Rex Ronald
(F. Romain); Very Wcll 63 (H. Haes); Rou-
blard 62 (M. Théry); Bellone Il 61% (J. Cos-
tadoat); Touareg 6t (R. Tondu); Dambach
(R. Dubus); Emoi 60 (J. Pecketl).
Douteux Hableuso 62 (J. Léger).
Prix Turenne, steeple-chase militaire hors
Série, 15.000 rr., 4.500 m. Irak Arabi 76
(M. Chevalier); Blue Prince 76 (M. Gin);
Philibert 74 (M. Glraud); Lama 74 (NI Grand-
clément) Porto Ferrajo 74 (M. Courret);
Chat Botté 72 (M. B. Sainte-Marie); Almanzor
72 (M. de la Tour); Brandelvs 72 (M. de Bel-
legarde); Y Blason 72 (M. de Vulpian).
Prix du Pont d'Iéna, haies, handicap, 15.000
fr., 3.100 m. Hernani III 68% (R. Bagniard);
Abrek 66% (R. Gesson.) Montsoreau (H.
Glelzes); Martinet 64% (M. Fruhlnsholtz);
Stafford 64 (A. Kalleyi; Sunny Il 63 (R. Fé-
ger); Monocle 63 (S. Bush); Dilngly 62 (M.
Théry); Mont Rosé 61 (J. Luc); Baker 61
(E. Dumé); Sapnr 60 (A. Diez).
Douteux: Iftikar (X.).
Prix Calabrais, steeple-chase, 15.000 fr.,
3.800 m. Cardinal Richelieu 76 (M. Tous-
saint); Saint Loup de Naud 71 (J. Luc);
Frère Yves 70 (E. Simmons); Prémery 69
(G. Cervo): La Frégate 68 (V. Diez); Le
Horla 64 (R. Haes); William Kennet 67 (R.
G«sson); Winner Fleet 64 (E. Juge); Sesell 64
(11. Howes).
Douteux Grlmouchou 71 (E. Dumé).
NOS PtlONOSTlCf
Prix Roman Oak Dollar Klng, Lowendahl.
Prix Le Gourzy Rustic, Fonspertuls.
Prix du Président de la République Ec.
Max de Rivaud, Le Beau.
Prix Turenne Blue Prince, Chat Botté.
Prix du Pont 4'Iéna Martinet, SWffotU
Prix Calabrais William Kennett, Wtnner
Fleet.
Les revendications
des mécaniciens et chauffeurs
Une délégation de la Fédération géné-
rale des mécaniciens, chauffeurs, conduc-
teurs, électriciens et faisant fonctions,
présentée par MM. Massimi, Lévy-
Alphandéry et Appourchaux, députés, a
été reçue par le ministre des Travaux
publics.
La «délégation a exposé k M. Georges
Pernot les questions suivantes: reclasse-
ment des mécaniciens, chauffeurs, con-
ducteurs électriciens, visites médicales
et décret des huit heures. Il a promis
d'étudier ces questions aveo la plus
bienveillante attention.
Je m'excuse de vous avoir demandé ce
rendez-vous et je vous remercie d'y être
venue.
Et 11 ajouta au bout de quelques
secondes
C'est d'ailleurs le dernier..
Comment, le dernier ? s'exclama la
jeune fille d'un ton qui le fit tressaillir.
Oui, mademoiselle. Du moins pour
un temps assez long Je vous al déjà
parlé d'un voyage. Je vais quitter
Paris pour plusieurs mois.
Ah murmura seulement Suzy.
Ils marchaient côte à côte, sans se re-
garder, sans même savoir qu'il y avait
du monde autour d'eux.
Jean de Vassal reprit
Je n'ai pu résister au désir de
vous voir. de vous faire mes adieux.
Votre départ est donc imminent ?
Je compte prendre l'Orient-Express
demain.
Il s'agit d'un voyage d'affaires ?
Oui et non, hésita Jean.
Elle tourna vers lui ses yeux profonds
Je ne comprends pas. Vous vous
absentez de Paris sans y être obligé ?
J'y suis obligé, mais pas par les
affaires.
Par qui donc ?
A quoi bon vous répondre
Pourquoi suis-je ici, sinon pour
vous écouter ?
Eh bien 1 fit Jean, j'abandonne
cette ville pour essayer de recouvrer ma
sérénité. Je suis sur une, mauvaise
voie. J'ai besoin de réagir.
Comme vous êtes mystérieux
répliqua Suzy avec un enjouement
factice,
Torture des dents
Vous ne savez pas comment calmer
cette douleur de dents qui vous torture.
C'est pourtant bien simple et un peu de
Dentobrol y arrivera en quelques Ins-
tants, car Dentobrol, le plus puissant
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Oh je ne le suis nullement, dit
Jean avec mélancolie. Vous êtes par-
faitement au courant de mon état d'âme.
Moi ? Pas du tout.
SI, mademoiselle. Vous savez que
depuis notre première rencontre, en des
circonstances terribles dont nous repar-
lerons un jour, je n'al guère cessé 'de
penser il vous. Je me permets de faire
cette confession parce qu'elle ne peut
avoir rien d'offensant pour vous, que e
respecte infiniment. Je constate que
mon sentiment m'obsède de plus en plus
et risque de vous importuner. Alors,
je préfère m'en aller.
La jeune fille répondit avec franchise;
En effet, je ne m'estime pas offen-
sée par ce que vous venez de me dire.
Peut-étre vous trompez-vous, d'ailleurs,
sur vous-même.
Non, mademoiselle. C'est bien
simple je vous aime
Ah ne prononcez pas ces mota 1
soupira Suzy. Ne les prononcez pas
devant une femme qui ne sera jamais,
jamais heureuse.
On peut toujours atteindre le
bonheur quand on le veut réellement.
Les malheureux ne sont que des rési-
gnés sans défense.
Hélas fit la jeune fllle. A quoi
me servirait la volonté la plus ferme
N'ai-je pas accepté mon destin ?
Il fallait refuser, vous insurger
Je n'avais aucune raison de le
faire au moment où Robert a demandé
de m'épouser.
Les conditions ont-elles donc changé
depuis ?
Su3x Nelson se troubla
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Je savais que je n'aimais pas mon
cousin, mais.
Mais ?. achevez, de grâce.-
Je ne voyais personne autour de
moi pour mj protéger et pour m'inspirer
une affection véritable.
Il la pressa ardemment
Et maintenant ?. Et maintenant ?
Je ne sais pas. balbutia la jeune
fille accablée. Je ne vois plus clair en
moi-même. Il me semble que. peut-
être. j'aurais pu être heureuse. Oui,
j'aurais pu l'être si- certains nuages se
dissipaient. en même temps que cer-
tains souvenirs pénibles.
La voix de Jean devint plus grave
Prenez garde, mademoiselle Cette
conversation est d'une importance capi-
tale pour moi. elle peut changer tout
le cours de mon existence Voulez-vous
répondre sincèrement il quelques ques-
tions que je vais vous poser ?
Oui. dit Suzy Nelson.
Si, comme je vous l'ai toujours
affirmé, je suis un homme d'honneur,
un homme qu'on peut aimer sans arrière-
pensée, si je suis cet homme-là, accep-
teriez-vous de. de porter mon nom ?
A quoi bon me demander cela,
puisque je suis fiancée ?
Je me contente pour l'instant de
cette réponse, fit Jean, une flamme dans
les yeux. Me permettez-vous de défaire
ce que vous avez fait ?
C'est-à-dire ?
De contraindre Robert La Borde
il renoncer à l'union qu'il a projetée ?
C'est impossible. Il n'y renoncera
jamais de son plein gré.
suivre.)
LE PETIT PARISIEN
20-4-30
LES CONTES DU « PETIT PARISIEN
FRANÇOISE DE LAVARDAC
par Jacques CESANNE
Le futur Henri IV n'était encore ,ue
le prince de Béarn et vivait au château de
Nérae, sous fi tutelle de sa mère, Jeanne
d'Albret, l'austère reine de Navarre. Mais,
bien qu'il n'eût que seize ans, un irrésis-
tible penchant l'entraînait déjà vers le
beau sexe. Et le beau sexe se résumait
scur hi, à ce moment, en l'une des filles
d'honneur de la reine, l'exquise orpheline
que Jeanne avait recueillie auprès d'elle,
et qui s'appelait François. de Lavardac.
Ce n'était pas sans le plus vif déplaisir
qut- la reine de Navarre voyait l'intrigue
qui s'était nouée entre les jeunes gens.
Sévère pour les autres comme elle l'était
tour elle même, elle n'admettait point
qu'un amour s'ébauchât qui n'eût le
mariage pour sanction let sur le chapitre
du mariage, elle avait pour son fils d'autres
visées, où la politique, d'ailleurs, l'empor-
tait sur le sentiment. Aussi la reine avait-
elle appelé la jeune fille dans son oratoire:
̃*• M'est avis que tu es douce et hon-
nête, ma mie, et que tu as en partage
bonne grâce et beauté, avait-elle com-
mencé.
Cependant Mlle de Lavardac ne s'était
point méprise sur les paroles de sa sou-
veraine, et elle s'écria vivement
Oh 1 votre Majesté me veut faire
remontrance, je le sçay bien rien qu'à la
façon dont 'elle me regarde en ce moment.
Et qui te ferait remontrance, ma mie,
si ce n'était ta reine?
Elle se recueillit un instant, comme pour
évoquer un passé déjà lointain, et déclara:
J'ai fait promesse et jurement à ta
mère expirante de veiller sur toi, et à
ton père aussi, comme il partait pour la
guerre dont ne devait point revenir. Ce
sont saintes promesses que n'aurais garde
d'oublier. Or çà, Françoise, tu ne te fies
plus à moy comme faisais naguère ? Et si
je ne sçavais point que tu me caches
quelque chose, le trouble où te vois pré-
sentement me le viendrait apprendre.
Voyons, Françoise, le prince mon fils-.
Madame I supplia Mlle de Lavardac,
les mains jointes.
Mon fils, continua la reine, impertur-
bable, n'est-il point venu sous ton balcon,
ce matin-cy, comme le fit hier et avant-
hier ?
Il n'y est point venu, madame, mur-
mura Françoise.
C'est donc qu'il avait méfiance.. Et
quand, d'aventure, il y vient, et que ta
fenêtre est ouverte, que te dit-il, Fran-
çoise ?
Le ton de la reine n'était plus empreint,
maintenant, de cette douceur à laquelle
elle s'était efforcée tout à l'heure.
Madame, pardonnez-moi. Je ne
craindrais rien tant en ce monde que
m'être mise en la male grâce de ma sou-
veraine.
Pour que je te puisse pardonner,
me faut connaitre et mesurer ta faute,
et que tu m'en exprimes le regret et
repentir. Que t'a dit le prince, hier, quand
est venu devers toi et que t'a baisé la
main ?
Que lui avait dit le prince ? Le mot
d'amour qu'il est si doux d'apprendre
lorsqu'on a seize ans et que le coeur
s'éveille 1 Et c'était tout son crime à elle,
la pauvre enfant, d'avoir entendu le divin
serment. Mais elle n'osait répondre à la
reine, et c'était bien un crime qu'elle avait
commis, à en juger par le regard irrité
que lui lançait à présent Jeanne d'Albret.
Alors Françoise éleva vers sa souveraine
une prière muette qui montait de ses
grands yeux bleus tout embués de larmes,
car ses lèvres s'étaient agitées sans qu'elle
eut pu proférer un son son front devint
livide son sein se souleva avec effort,
puis elle ferma les paupières et tomba
évanouie aux pieds de Jeanne.
Quand elle revint à elle, elle vit la
reine qui la caressait doucement, et elle
l'entendit lui dire
Ce n'est point ta reine qui est devers
toi, ma mie, mais bien cette-cy qui te tient
lieu de mère. Ecoute, j'ay suspicion que
l'autre jour, se promenant avec toy et te
prenant par-dessous le bras, le prince
Henry t'a dit choses que ne devais point
entendre, et que tu t'y es accordée. C'est
vilain cas, ma mie, et de ceux où filles
les mieux nés et vertueuses risquent
perdre honneur et chasteté. Ne sçaurait
me plaire que tu t'accointasses ainsi avec
mon fils, Pour quoi ay-je décidé que tu
partirais incessamment pour ton beau châ-
teau de L.avardac et te fera grand bien
LES AMELIORATIONS
DANS LES P.T.T.
Le bureau de la Fédération des com-
merçante détailiauts a été reçu hier
matin par le ministre des P. T. T.
Ni. Georges Maii3, au nom de la déld-
gation, a remis au ministre le texte des
vœux émis par le contrée du commerce
de détail d'Algérie auquel it vient d'assis-
ter.
Il remercia NI. Mallarmé d'avoir si
rapidement fait adopter par les Chambres
un tarif qui réduit et simplifie l'affran-
chissement des cirtes postales Illustrées
et qui, en développant l'emploi de celles-
ci, va favoriser notamment toutes tes
branches rlu commerce qui touchent au
tourisme et aux voyages.
Le ministre des P. t. T. a rappelé que
le programme d'aménagement de la
région parisienne en téléphone automa-
tique se poursuivait par la création à
Paris de nouveaux centraux automati-
dont celui de Vaiiffirard, qui venait
d'être inaugure par lui, et par le rat-
tachement au bureau régional de toutes
les localitéa des environs soumises à la
taxe de un franc.
Ces opérations auront pour rosuitat
d'assurer de jour et de nuit drs com-
munlcatiors pius et rapides.
(Jiiant aux réclamations provoquées
parfois par le fonctionnement du télé-
phone, M. Mallarmé a annoncé qu'il fat-
sait étudier l'organisation d'un service
central de renseignements qui cnmpren-
46. Feuilleton du Petit Parisien, iiO-4 30
LE MYSTÉffiÛÊ
LA FLÈOfflE V
D'ARGENT
̃ Qrantt roman tnëtttt
par René PUJOL
TROISIEME PARTIE
QUATORZE
Il (suite)
Hercule et Omphale
Minuit: dit Mme Meaottl. Ça, par
exemple
Il est tard, dit M. Orfilo.
Ou!. très tard.-
Et Il pleut!
Pas possible?
Ecoutez. Ça dégringole à pleins
seaux
Mme Menottl écouta le crépitement
des eoottelettes sur les toits, mais elle
n'entendit que son cœur.
.Te n'ai pas de parapluie, reprit
M. Orfilo.
Je vais vous en prêter un.
Oh 1 c'est Inutile. Je passeral
entre les gouttes.
Copyright by tlene Pujol Traduction
et reproduction interdit»» On tout ptys.
pour ce que l'air de la ville t'est trop
contraire, ma mie.
C'était l'exil, loin de celui qu'elle aimait
et qu'elle ne devait plus aimer. De
grosses larmes, maintenant, coulaient sur
les joues de la jeune fille.
Pleure, ma mie. Cest la plus sûre
voie et moyen 'e prend chagrin pour
nous quitter. Ecoute chaque jour que
Dieu fera, tu me devras écr're, ce à quoi
te répondray incontinent. Tu ne verras
en ton manoir personne du monde que ta
vieille nourrice. et Bernardine, la cham-
brière, que je commets au soin de bien
veiller sur toi. Au cas qu'il advint quelque
événement, si minime et futile te sem-
blc-t-il, ne faille point à m'en adviser
sur l'heure. Cecy est ordre de ta reine.
Moyennant quoy, ma mie, je te pardonne.
Françoise dut d >nc partir pour son châ-
teau de Lavardac, vrai nid d'aigle, bâti
sur des rochers escarpés qui dominaient
le gave. Sa vieille nourrice l'y attendait,
heureuse de revoir l'enfant qu'elle avait
allaitée seize ans plus tôt. et aussi la
chambrière Bernardine, qui était à la
dévotion de Jeanne d'Albret.
La jeune fille, brisée par les émotions
et la fatigue, se mit au lit de bonne heure,
dans la petite chambre que lui avait pré-
parée sa nourrice, et dont les fenêtres
donnaient sur le chemin de ronde qui, dans
leur partie supérieure, faisait le tour des
murs du château.
Le matin, quand elle s'éveilla, elle aper-
çut un coffret de nacre posé à portée de
sa main, sur un pupitre d'ébène. Le cof-
fret ne se trouvait point là quand elle
s'était dévêtue, la veille au soir elle en
était sûre. Son coeur battit bien fort.
Les paroles de la reine lui revinrent à la
mémoire Au cas qu'il advint quelque
événement, si minime et futile te sem-
ble-t-il, ne faille point à m'en adviser sur
l'heure. »
Elle regarda le coffret. Elle se souvint
encore « Cecy est ordre de ta reine. Il
Son coeur battit plus fort si possible
elle ouvrit le coffret. Il contenait une
miniature du prince et un laconique billet:
« Cecy pour vous dire que je vous aime,
Françoise, et que la nuit prochaine,
nonobstant tous ordres et défenses, je
seray près de mon cher amour. a
La reine avait dit aussi a Moyennant
quoy, ma mie, je te pardonne. » La jeune
fille passa la main sur son front. D'un
côté, l'amour, mais la rébellion. De l'au-
tre, la soumission, mais le désespoir. Elle
avait seize ans elle ne choisit point le
désespoir.
C'était le brave Méryl, le hardi compa-
gnon du prince, lequel se hissant au som-
met d'un peuplier qui avait poussé entre
les rochers, sur les bords du gave, et tout
contre le mur du château, avait fait ployer
l'extrémité de l'arbre au-dessus du chemin
de ronde, au risque de se rompre les os,
et s'était introduit durant la nuit dans la
chambre de la jeune fille pour y déposer
le doux message du prince Henri.
Le lendemain, comme tout dormait au
château, ou semblait y dormir, Henri,
prenant le chemin aérien qu'avait suivi la
veille son compagnon, se laissait choir sur
le chemin de ronde et poussait la fenêtre
de Françoise, restée entr'ouverte. Au
même moment, la porte de la chambre de
la jeune fille s'ouvrait et Jeanne d'Albret
apparaissait, suivie de Bernardine, laquelle,
ainsi qu'on voit, avait bien rempli son
office. Françoise étouffa un cri. Puis
elle dit
Faudra-t-il donc que je me châtie
d'aimer tant mon gentil prince
Si rapide que nul ne put l'e-i empêcher,
elle courut au chemin de ronde. On crut
entendre, plutôt qu'on entendit
Je recommande à Dieu mon esprit 1
Puis, dans la nuit, on perçut le bruit
mou d'un corps qui s'écrase sur les
rochers.
Voici ce qu'avez faict, ma mère, dit
Henri, la gorge serrée.
Ceci n'est point mon faict, mais
bien le vostre, répondit Jeanne. A pour-
chasser le déshonneur des filles, on ne
récolte que honte, misère et malheur. Je
voi's prie y vouloir longuement méditer,
mon fils 1
La leçon ne fut pas entièrement perdue.
Si le Vert-Galant devait priser particu-
lièrement les aventures amoureuses, l'his-
toire enseigne qu'il « pourchassa a sur-
tout, désormais, les déshonneurs qui ne
demandaient pas mieux que de s'offrir
d'eux-mêmes.
Jacques CÉSANNE.
drait, d'une part, un personnel spécial
chargé de recevoir les réclamations, d'au-
tre part, des équipes de monteurs qui se
porteraient aussitôt sur les points ou des
défectuosités auraient été signalées.
Au point de vue de la poste, M. Mal-
larmé a annoncé à la délégation que,
dès son arrivée au ministère au début
de mars, il s'était occupé de l'aménage-
ment des bureaux de posle en vue de
leur donner plus de salubrité et de con-
fort. Il a déjà donné l'ordre de passer
des marchés d'essai en vue d'améliorer
le mobilier des bureaux, notamment les
objets comme les porte-plume et les bu-
vards mis à la disposition du publie,
ainsi que le matériel d'affichage.
En vue d'améliorer les relations pos-
tales entre la France et l'Algérie, le mi-
nistre des P.T.T. a décidé d'utiliser d'une
manière plue complète la vole de Port-
Vendres et des paquebots rapides par-
tant de ce port à destination d'Alger ou
d'Oran.
1,'utilisation de la voie de Port-Ven-
dres, concurrement avec celle de Mar-
seille, permet d'assurer l'acheminement
le plus favorable du courrier originaire
de la métropole à destination des trois
départements algériens. Désormais, il
existe au moins un départ quotidien par
paquebot rapide, soit de hlarseille (les
mardi, mercredi, jeudi, samedi et diman-
che, à 12 h.) soit de Port-Vendres, (les
lundi, vendredi et dimanche, à 10 h. 30).
Les examens de la deuxième session du
brevet de préparation militaire élémentaire
auront lien dans le département de la
Seine a partir du 20 Juin.
Non, non, je vais vous en prêter un.
Des mots, de* mots.' comme disait ce
fou d'Hamiet. Des mots menteurs qui
ne traduisent jamais les pensées.
Et il. Orfilo resta.
Il n'y eut aucune différence appa-
rente entre le lendemain et la veille,
Qu:md une honnête femme est décidée h
n" plus l'étre, c'est qu'elle se sait Inac-
cessible aux remords. Elle Il ses raisons,
et ces raisons sont toujours bonnes.
Trois jours npres, dans l'ombre tiède
de la chambre, Pare-Prise prit Mme Me-
aottl dans ses bras comme une petite
fllle et lui révéla la mort de Pare-Choc.
Il la sentit tressaillir d'épouvanté.
Il est mort? balbutia-t-elle. Menotti
est mort?
Oui, dit le colosse avec toute la
componction désirable. Mort en brave.
victime de sa vaillance, de SOL bon cœur
et de la tatalité!
Oh pourquoi ne me l'as-tu pas dit
plus tôt ?
Il m'a tait jurer de me taire jus-
qu'à ce que je l'ale remplacé auprès de
toi.
Raconte-moi Raconte-moi
A quoi ban ? Le passé est le passé.
Ne songeons qu'à l'avenir, ma belle ch6
rie
Une goutte tiède tomba sur la main
de l'are-Rrise. La veuve pleurait. Alors,
Il plenra lui aussi, parce que cela lui
faisait du bien de pleurer et que. en
somme, c'était correct.
Le désespoir de Mme Menottl fit
étrangement calme. Certes, alle éprou-
vait du chagrin, mals 11 lui semblait
LA VIE SPORTIVE
LES ELIMINATOIRES DE PARIS-STRASBOURG
LE CIRCUIT DE L'OUEST
organisé par l'U. F. M. avec la concours du « Petit Parisien »
Départ ce matin, à 10 heures, à Tours arrivée demain, partir
de 10 heures, au Mans
La grande épreuve de marche Paris-
Strasbourg, organisée par l'Union Fran-
çaise de Marche. avec le concoure du
Petit Parisien, les 23, 21 et 25 juillet
prochain. est réservée à une sélection de
soixante-quinze marcheurs ayant fait
leurs preuves dans des éliminatoires de
200 kilomètres.
La première de ces épreuves aura lieu
aujourd'hui et demain, sur le circuit de
['Ouest, partant de Tours, suivant le
bord de la Loire jusqu'à Angers, pour,
ensuite, aller sur le Mans.
C'est la première grande compétition
organisée dans cette région par t'U. F. NI.
qui prouve une nouvelle fois sa vitalité
et fait de l'excellente propagande en
faveur du sport populaire.
La participation des réputés marcheurs
du Havre Lesterlin et Letréguilly; de
lauréate de Paris-Strasbourg Dujardin.
Gautillot, Cheminant, Hureau, Besnier,
et d'excellents régionaux, donnent à cette
compétition un réel intérêt.
L'ltlnéralre et t 'horaire
Départ ce matin à 10 heures à Tours,
62, avenue de Grammont.
Saumur (69 km.), 17 h. 20 Angers
(116 km.), 22 h. 30 la Flèche (162 km.),
lundi a. 4 h. 30 le Mans (202 km.), arri-
vée du premier vers 10 heures. Ferme-
ture du contrôle à 2i heures.
Les engagés
1. Leatarlin, 2, Letréguilly (A. M.
flavrais) 3. Hureiu (C. NI. Niorlals)
4. Seguin, D&llier, 6. Auffr&t (G. M.
Parisiens) 7. Corbin, 8. Brouard, 9. Bou-
cher (0. du Mans) 10. Jourdan (R. S. C.
Tergnier).
il. Besnier (U. F. M.) 12. Streignart
(CM. Argenteuillais); 13. Halle (U.F.M.);
Dujardin, 15. Gautillot (C. M. Seine);
16. Cheminant, 17. Deroubaix (indépen-
dant) 18, Lantonnet (U. F. M.) 19.
Dupré, 20. Doliget (indépendant).
21. Mouriez (U. F. M.) 22. Thibault,
23. Abault, 24. Fiori. 25. Agostinl, 26. Vé-
rot, 27. Bailly (indépendant); 28. Lo-
renzi (C. S. France) 29. Armenou (indé-
pendant) 30. Lemattre (U. F, M.)
31. Guilmet (indépendant).
Les prix
Les cinq premiers arrivants seront
LA COUPE DE FRANCE
DE FOOTBALL
organisée par la F. F. F. A.
avec le concours du « Petit Parisien »
LE RACING-CLUB DE FRANCE
VAINQUEUR D'AMIENS
JOUERA LA FINALE
CONTRE LE F. C. SETE
La première rencontre entre le Racing-
Club de France et l'Amiens Athlelic Club
s'étant terminée sur un résultat nul, les
deux équipes se trouvaient à nouveau
en présence au stade de Colombes pour
la seconde demi-finale de la Coupe de
France, la grande épreuve. organisée par
la Fédération française de football-asso-
clation. avec le concours du Petit Pari-
sien.
Par 3 buts à 1 le R. C. F. s'assura
la victoire, se qualiflant pouc jouer la
finale dimanche prochain contre le F. C.
de Sète.
La première mi-temp»
Dès le début, les attaques d'Amiens
sont menées avec conviction. Le Racing
est sérieusement à l'ouvrage et Tassin
a de nomhreuses occasions de manifes-
ter sa valeur. Le jeu se poursuit, assez
décousu, car les joueurs se marquent
de très près et aucune action ne peut se
développer favorablement. Le Racing
semble maintenant plus en train et il
attaque à son tour.
Amiens repart et l'une de ses offen-
sives semble devoir se terminer heu-
reusement. Mais Villaplane qui effectue
un travail des plus profitables dans la
défense de son but, se trouve juste à
point pour éloigner le danger. Quelques
instants après. c'est au tour de Tassin
Intervenir, car les avants amiénois se
montrent des plus entreprenants et ne
laissent aucun répit à teurs adversaires.
Une belle offensive amiénolse aboutit
enfin, grâce Il Braun qui, par un shoot
habile, trompe Tassin.
Ce but est très applaudi par le public-
qui manifeste ainsi sa sympathie pour
les joueurs picards.
A la mi-temps, Amiens un but.
Raclng 0.
La seconde mi-temps
Après le repos, le Racing est le pre-
mier à attaquer puis Nicolas se trouve
seul devant les buts du Racing, mais
Tassin bloque parfaitement le shoot de
l'avant-centre picard.
Une vive réaction du Ractng est fort
dangereuse mais les Amiénois peuvent
enfin éloigner le danger. Cependant, le
Racing poursuit son bel effort et, sur
une nouvelle tentative, Galley réussit a.
marquer. Racing et Amiens sont à éga-
lité.
Une attaque de Galley se termine par
un très bon centre, que Veyssade et
Ozenne reprennent parfaitement. Ce but,
discuté par quelques joueurs amiénois,
qui soutiennent que les joueurs du
Racing se sont servis de la main, est
accordé par l'arbitre.
Aussitôt la remise en jeu, GaUey
s'échappe une fois de plus et marque le
troisième but.
LES SCOLAIRES FRANÇAIS
GAGNENT LEUR MATCH DE RUGBY
CONTRE LES GALLOIS
Hier a été joué à Clermont-Ferrand le
match de rugby entre les équipes sco-
laires de France et du Pays de Galtes.
Par 17 points (3 essais 2 par Bes
et 1 par Casolino 2 buts par Bes et
un drop goal par Sautier) à 6 points
(1 essai et un but sur coup franc) les
Français furent vainqueurs.
que c'était une autre femme qui avait
eté jadis, très, très longtemps aupara-
vlnt, l'épouse de Menotti, réponse fidèle
et malheureuse, celle qui était obligée
de donner tous les jours de l'argent. La
félicité dont elle jouissait maintenant la
rendait égoïste. Elle avait déjà un gros
livret il la Caisse d'Epargne et son
p**ule augmentait régulièrement.
Elle embrassa le colosse avec empor-
tement
Je n'ai plus que toi an monde
Ce qui ne signifiait pas qu'elle eût
('retire deux hommes.
Elle ajouta pen après
Il est inutile de raconter ça dans
le quartier.
Quoi donc
Que le pauvre Menotti est.» est.
Tott ù fait inutile, approuva Pare-
Brise. Les gens n'ont pas besoin de sa-
voir nos petites affaires.
Le lendemain, toutefois, elle tint à
amener II. Orlllo a réélise. Cette Ame
simple se réfugiait d'instinct dans la
prière, car elle n'avait pas d'autre
moyen d'approcher Dieu, en qui elle
croyait, le Dieu de miséricorde qui con-
na:t toutes les fautes et les pardonne
tontes.
Elle alluma un cierge et se recueillit.
Pare-Brise essayait de retrouver dans sa
mémoire des phrases apprises jadis,
quand 11 était petit enfant.
Le souvenir de son crime ne l'avait
jamais hanté. Il ne se croyait pas un
assassin. mais un justicier. Fn se vouant
au bonheur de Mme Menotti,. avalt la
conviction d'accomplir tout son devoir,
qualifiés (pour Paris-Strasbourg. Le
juge arbitre se réserve le droit de sélec-
tionner un marcheur régional selon sa
performance, s'il n'y en avait aucun
dans les cinq premiers.
Los dix premicrs recevront un prix.
Tous les arrivant» dans les délais, un
diplôme. Entln les vingt-cinq premiers
marcheurs classés recevront une somme
de 200 francs à titre d'indemnité de
route.
Les prochaines éliminatoires
Samedi et dimanche (2G et 27 avril)
se disputera pour la cinquième fois le
Circuit du Nord sur 200 kilomètres, éli-
minatcire de Paris-Strasbourg.
Le départ sera donné le samedi 26 avril
de Cambrai à 10 heures du matin. Le
parcours passe par Cambrai, le Cateau,
Fourmies. Avesnes, Hautmont, Mau-
beuge, le Quesnoy, Landrecies, le Cateau,
Cambrai (200 km. à couvrir en moins
de trente-cinq heures).
Les dix premiers recevront un prix de
valeur et seront qualifiés pour Paris-
Strasbourg. Les vingt-cinq premiers arri-
vant6 recevront une indemnité de route
de 200 francs.
Les 10 et Il mal, la troisième élimina-
toire sera organisée sur le circuit des
Vosges-Alsace avec point de départ et
arrivée Belfort, en passant par Lure,
Saint-Loup, Plombières, Remiremont, le,
col de Bussang, Thann, Dannemarie,
Petit-Croix, Belfort, soit 215 kilomètres.
Le départ sera donné samedi 10 mai à
8 heures du matin.
Délai accordé: 38 heures.
Lee dix premiers recevront un prix de
valeur et seront qualifiés pour Parie-
Strasbourg. Les vingt-cinq premiers arri-
vant dans les délais recevront une indem-
nité de route de 200 francs.
Le Circuit du Centre (24 et 25 mal),
le Circuit de Paris (21 et 22 juin). Mar-
seille-Nice et Strasbourg -Mullhouse-
Strasbourg (8 et 9 juin), sont aussi des
éliminatoires en vue de Paris-Strasbourg.
Les engagements 5 fr. licenciés'
U.F.M., 10 fr. indépendants, sont reçus
à l'Union Française de Marche, 9, fau-
bourg Montmartre, Paris.
Les grandes courses cyclistes
Le 31e Paris- Roubaix
se dispute aujourd'hui
La classique course cycliste Paris-Rou.
baix, organisée chaque année par l'Auto,
a lieu aujourd'hui, sur le parcours tradi-
tionnel.
C'eet la course qui, le jour de Pâques,
ouvre la saison sportive française.
Cette fois encore, les engagés sont de
marque. Il se trouve parmi eux de re-
marquables champions Georges Ronsse,
Charles Meunier, le vainqueur de 1929;
Hamerlinek, Demuysere, Joseph Wauters,
champion de Belgique Bonduel, vain-
queur du Tour des Flandres; Henri Suter,
champion de Suisse; Mario Bianchi,
Charles Péliesier, André Leducq, Marcel
Bidot, Victor Fontan, Antonin Magne,
Francis Pélissler.
Parmi les concurrents d'aujourd'hui,
quatre ont été déjà victorieux dans la
grande épreuve Henri Suter, en 1923;
Georges Ronsse, en André Leducq,
en 1928, et Charles Meunier, en 1929.
Le parcours a subi une modification
sensible au départ. Pour éviter un par-
cours trop plat, les organisateurs ont
décidé de faire escalader aux coureurs
ta côte de Cormeilles-en-Parisis, longue
de 1.800 mètres.
Le départ réel sera donné à 7 h. 30
d Argenteuil, à l'extrémité de l'avenue
de Verdun.
D'Argenteuil, les a Paris-Roubalx »
gagneront Pontoise, où ils retrouveront
l'itinéraire classique, par Montigny-lès-
CopmeMles, la Patte d'Oie d'Herblay,
Pierrelaye et Saint-Ouen-rAumÔne.
Ensuite, Ils prendront la direction de
Roubai.x par Méru, Beauvais, Breteuil,
Amiens, Doullens, Arras, Hénin-Liétard.
Seolin et Rouhaix, au total 255 km. 700.
L'arrivée à Roubaix a lieu à t'endroit
habituel, sur t'avenue des Villas.
Le parcours
et l'horaire probable
Voici le parcours et l'horaire pro-
bable
Pontotse (17 km. 700) 8 5
km. 8 Il. 45
Beau vals (66 km.
Brcteull km. 200) h. 35
km. son) 1f h.
Doutions
km.
Secün (230 km. f5 b.
km. 7(0) 15 h.
LES « SUPPORTERS » GALLOIS
SERONT NOMBREUX A COLOMBES
Fotkestone, 19 avril (dép. Havas.)
CiKtf cents Gallois et Galloises, la plu-
part portant à la boutonnière des rosettes
rougea et blanches et allant assister au
match de rugby France-Pays de Galles
de Colombes, sont partis hier a minuit
par bateau spécial pour Folkestone.
LE DIMANCHE SPORTIF
Cyclisme. Parls-Roubalx opérations de
départ, de 5 h. 45 à 6 h. 45, a la porte Maillot.
Départ définitif à 7 b. 30, Argenteuil.
A 9 heures, Sèvres, départ de Paris-
Auxerre. A 9 h. 15, a Sèvres, départ de
Paris-Dreux. A 13 h. 30, au Vélodrome
DulTalo, Grand Prix de Pâques de demi-
fond. A 13 h. 30, a la Piste municipal.
réunion organisée par le Voltaire Sportif.
Football. Au Stade de Paris, à Saint
Ouon: à 14 heures, Red Star Olympique-
Leyton F. C, et à 15 h. 45, C. A. Paris-Olym
pla Ptlsen. Au Stade Jean-Bouln, 14 heu-
res, Havre A. C.-C. A. S. Généraux.
Rugby. A 15 heures, au Parc des Prin-
ces, Stade Françals-A. S. Carcassonnalse.
A 15 h. 3o, au Stade Jean-BoUin, Stade
Toulousaln-C. A. S. G.
un devoir qui n'avait rien de désa-
gréable.
Et, debout dans l'église silencieuse où
brillait la luciole rouge du Saint-Sacre-
ment, il pensait, sans comprendre ce que
sa pensée avait de monstrueux
Tout s'arrange merveille. Je
pourrai bientôt lui dire que c'est mol
qui l'ai tué 1.
Promesse*
Des enfants jouaient dnns les allées
du parc Monceau. Des nurses poussaient
lentement des voitures où dormaient de
beaux bébés. Sur les bancs, quelques
vieillards se chauffaient au soleil en
devisant entre eux. C'était le spectacle
ordinaire des squares de Paris qui
donne l'Impression d'une vie heureuse et
sans surprise.
Jean lie Vassal se morfondait près du
miroir d'eau. Il paraissait complètement
remis de sa blessure, car son visage
avait repris ses couleuers normales,
"^ourtant. une sorte d'abattement le
tenait courhé, presque prostré. sur sa
chaise de fer.
Il se leva acec vivacité en apercevant
nne fine silhnnette qui s'avançait vers
lui. D'un seul coup, sa tristesse se dis-
sipa et sese yeux exprimèrent la joie
tout h fait spéciale des amoureux qui
ont eu peur d'attendre pour rien.
Suzy Nelson lui sonrit sentiment et
lui tendit une main cordiale.
Je vous demande pardon d'être en
retard, dit-elle. On circule si difficile-
ment dans Paris.
Vous n'êtes pas en retard, répon-
dit Jean..C'est moi Qui étais en avance.
LES COURSES
Hier à Saint-Cloud. L.es résultats s
Mysarch, au marquis de Llano,
gagne le Prix Boïard
Malgré le temps gris et froid, Il y avait
helle assistance à La Foull1euse pour :a
réunion classique du prix Boïard.
Le sport a été mouvement et intéressant,
mais, une fois de plus, le manque de tram
aura nui à la régularité d'une grande
épreuve. Le prix Boïard a été couru A une
allure d'enterrement, ce qui a permis &
Mystirch, irvjuel est surtout un bon sprinter,
de battre des concurrents qu'on tut estimaI!
généralement supérieurs, tels que Motrico,
Barrabas et Vatout. Quand les jockeys se
persuaderont-ils que la seule vraie tactique
e?t de laisser le bon cheval aller dans son
tram
-Notons des autres résultats la victoire
difficile d'Argon suit Diamant Roae, ce der-
nier étant un des concurrents mal partis du
Prix Julgné. Bonne note pour la lot de
débutants de dimanche dernier.
PRIX DE PONT-L'EVEQUE
A vendre aux enchères, 10.000 rr., l.wo m.
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à M. J.-E. Anchorena ™P 50
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3. imalda (M. Rasselet). j> 21 50
4. Famine (G. Duforez). Non placés
Vieille Cure (C.-H. Semblât) SaInt Raphaelo
(T. Turner) Weep!n& Willow (H. Vincent):
Galante (R. Slade) ipsa (H. Brentnall).
Distances 3 long- de long- 1 long.
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".0.000 francs, 2.100 mètres
1. Flono (T. Turner) 9 50
à M. G. Matosslan _p 7
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3. Sir Nigel (A. Esling) 4. Coquerelle (E.
SImmons). Non placés: Abrlès (C.-H. Sem-
blât) Starry (J. Rosso) Ka Ou Tcha (A.
Rabbe). l 1. yx 1., 1
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25.000 francs, 2.000 mètres
t. Argon (G. Garner) 75
a M. Edward Esmond 25 50
2. Diamant Rose (F. Hervé) P 17 50
3. Nélusko III (E. Chancelier).» P 14 50
4. Saint Gilles (G. Durorez). Non placés:
Graal (J. Clay) Tartarin (R. Montalant)
Jacques de Savoie (R. Luquet) Cluny Il
(W. Seanlan) Mauqnenchy (W. Slbhrltt)
Le Diable (R. Brethès) j Dlomède (A. Rabbe)
Deauvllle Il (J. Rosso) Tbe Ahysstnlan lE.
Goldin) Mirador (C.-fI. Semblât). Distan-
ces tête, 2 long- 2 long.
PRIX BOIARD
100.000 francs, 2.000 mètres
1. Mysarch (A. Rabbe) 32 50
au marquis de Llano J»
2. Motrico (Fruhinsholtz) g 50
3. Barrabas (W. Sibbrltt)
4. Vatout (A. Esling). Non placés Guy
Fswkes (L. Tocbe) Argonaute (C.-H. Sem-
blât) Aima Savola (F. Hervé) Rollybuchy
(G. Durorez). 1., 1 1.
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Handicap. 25.ODO francs, 3.6ffl mètres
1. Fils du Ciel (A. Esltng) G
à M. René Lecomte .P
2. Dtnardaia (W. Sibbrltt) 22
3. Hérodla? (H. Stg-noret) P 26 50
4. Domitlus (R. Dèche). Non placés
Adrar (A. Rabbe) Golden Meadow (V.
Flora) Britannicus (G. Vatard) Saint
Didier (W. Scanlan) Eollen (A. Palmer)
Moche (G. Duforez) Galo (J. Rosso) Gol-
den Fleet (M. Brethês) Bright Morn (T.
Brooks) Oronte (R. Vtncent) Rablrolle
(A. Chéret) Etalunder (L. Robson). Dis-
tances 1 long. 1 long., tête.
PRIX FLAMANT
francs, t.500 mètres
1. Hlgûbrea (A. Reinette) O 32
à M. Maurice Gaillard 7 50
2. Dard (J. Rosso) _.P 7
3. Cachet Royal (V. Flora) 13 50
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El Pajo (L. Grantham) Young Cnum (J.
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près des Baux (J. L&e) Le Riff (R. Bêche)
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Dubus); Allobroge 67% (P. Sentier) Lau-
taret 65 (P. Rloiro); hilrbat 65 (A. Chap-
man) Double Dutch 64% (!\f. Théry); Cls-
rlmus 64 (sI. Plaine); Kilkenny 63% (6.
Cervo); Clavecin 62 (H. Howes); Rustic 62
(J. Luc); Dèce 63% (J. Costadoat); Fons-
pertüls 61 (M. Fruhlnsholtz),
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Hamcl); Le Fils de la Louve (J. Bel-
tnondo); Llght Ship 72 (L. Duffourc); Amil-
car 71 (G. Cervo); Aryan 60% (R. Haes);
Suroit 68% (S. Bush); Strélttz 68 (M. Fru-
hinsholtz); Néarque 67% (J. Luc); Javelot Il
66 (P. Rlolfo); Mercure II 65% (H. Howes);
Le Boudeur 65 (E. Dumé); Rex Ronald
(F. Romain); Very Wcll 63 (H. Haes); Rou-
blard 62 (M. Théry); Bellone Il 61% (J. Cos-
tadoat); Touareg 6t (R. Tondu); Dambach
(R. Dubus); Emoi 60 (J. Pecketl).
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legarde); Y Blason 72 (M. de Vulpian).
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fr., 3.100 m. Hernani III 68% (R. Bagniard);
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Théry); Mont Rosé 61 (J. Luc); Baker 61
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saint); Saint Loup de Naud 71 (J. Luc);
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Horla 64 (R. Haes); William Kennet 67 (R.
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Prix Le Gourzy Rustic, Fonspertuls.
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Les revendications
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rale des mécaniciens, chauffeurs, conduc-
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présentée par MM. Massimi, Lévy-
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été reçue par le ministre des Travaux
publics.
La «délégation a exposé k M. Georges
Pernot les questions suivantes: reclasse-
ment des mécaniciens, chauffeurs, con-
ducteurs électriciens, visites médicales
et décret des huit heures. Il a promis
d'étudier ces questions aveo la plus
bienveillante attention.
Je m'excuse de vous avoir demandé ce
rendez-vous et je vous remercie d'y être
venue.
Et 11 ajouta au bout de quelques
secondes
C'est d'ailleurs le dernier..
Comment, le dernier ? s'exclama la
jeune fille d'un ton qui le fit tressaillir.
Oui, mademoiselle. Du moins pour
un temps assez long Je vous al déjà
parlé d'un voyage. Je vais quitter
Paris pour plusieurs mois.
Ah murmura seulement Suzy.
Ils marchaient côte à côte, sans se re-
garder, sans même savoir qu'il y avait
du monde autour d'eux.
Jean de Vassal reprit
Je n'ai pu résister au désir de
vous voir. de vous faire mes adieux.
Votre départ est donc imminent ?
Je compte prendre l'Orient-Express
demain.
Il s'agit d'un voyage d'affaires ?
Oui et non, hésita Jean.
Elle tourna vers lui ses yeux profonds
Je ne comprends pas. Vous vous
absentez de Paris sans y être obligé ?
J'y suis obligé, mais pas par les
affaires.
Par qui donc ?
A quoi bon vous répondre
Pourquoi suis-je ici, sinon pour
vous écouter ?
Eh bien 1 fit Jean, j'abandonne
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sérénité. Je suis sur une, mauvaise
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Oh je ne le suis nullement, dit
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faitement au courant de mon état d'âme.
Moi ? Pas du tout.
SI, mademoiselle. Vous savez que
depuis notre première rencontre, en des
circonstances terribles dont nous repar-
lerons un jour, je n'al guère cessé 'de
penser il vous. Je me permets de faire
cette confession parce qu'elle ne peut
avoir rien d'offensant pour vous, que e
respecte infiniment. Je constate que
mon sentiment m'obsède de plus en plus
et risque de vous importuner. Alors,
je préfère m'en aller.
La jeune fille répondit avec franchise;
En effet, je ne m'estime pas offen-
sée par ce que vous venez de me dire.
Peut-étre vous trompez-vous, d'ailleurs,
sur vous-même.
Non, mademoiselle. C'est bien
simple je vous aime
Ah ne prononcez pas ces mota 1
soupira Suzy. Ne les prononcez pas
devant une femme qui ne sera jamais,
jamais heureuse.
On peut toujours atteindre le
bonheur quand on le veut réellement.
Les malheureux ne sont que des rési-
gnés sans défense.
Hélas fit la jeune fllle. A quoi
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Je savais que je n'aimais pas mon
cousin, mais.
Mais ?. achevez, de grâce.-
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une affection véritable.
Il la pressa ardemment
Et maintenant ?. Et maintenant ?
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fille accablée. Je ne vois plus clair en
moi-même. Il me semble que. peut-
être. j'aurais pu être heureuse. Oui,
j'aurais pu l'être si- certains nuages se
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tains souvenirs pénibles.
La voix de Jean devint plus grave
Prenez garde, mademoiselle Cette
conversation est d'une importance capi-
tale pour moi. elle peut changer tout
le cours de mon existence Voulez-vous
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tions que je vais vous poser ?
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un homme qu'on peut aimer sans arrière-
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puisque je suis fiancée ?
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ce que vous avez fait ?
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De contraindre Robert La Borde
il renoncer à l'union qu'il a projetée ?
C'est impossible. Il n'y renoncera
jamais de son plein gré.
suivre.)
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