Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 janvier 1920 19 janvier 1920
Description : 1920/01/19 (T14,N1355). 1920/01/19 (T14,N1355).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254921k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ministères
DES
;Ipp&,IRES ÉTRANGERES
Et De LA GUERRE
N° 1355
Lundi 19 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
»
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
1
pESSE ALLEMANDE. — La politique étrangère
de l'Allemagne (Neue Badische Landes-
i. seitung).
p SE AMÉRICAINE. — La paix directe entre
p "'- les Etats-Unis et l'Allemagne (Une pro-
Position du sénateur Knox. Springfield
l{ep-ublican). — M. Bryan et M. Hitch-
cock (Kansas City Times). — Les Etats-
Unis et l'Europe Centrale (Chicago Tri-
bune). — Les fabricants de conserves
P des Etats-Unis (Kansas City Star).
PHESSF- ANGLAISE. — La levée du blocus de
r la Russie (Times). — Les salaires du
Personnel des chemins de fer en Gran-
de-Bretagne (Dailu Chronicle). — L'Eu-
- ,rtope et l'Autriche (Westminster Ga-
zette).
p RESSE BELGE. — La Wallonie et le pape
p (Journal de Liége)..
HESSE ESPAGNOLE. — « L'incident de Tan-
p ger » (Sol). -
RESSE HOLLANDAISE. — L'adhésion de la
Bollande à la Société des Nations (Ex-
rOsé des motifs du Gouvernement néer-
laridais. Alqemeen Handelsblad).
ITALIENNE. — La question de Fiume
(Gazzetta del Popolo). — La grève des
Pn POstes en Italie (Gazzetta del Popolo).
RussE. — En Russie soviétiste :
Di Stt ributions de vivres en décembre. -
r p Plan de travail des industries tex-
es en 1920. (Izvestia de Petrograd).
; POLITIQUE GENERALE
: ET DIPLOMATIE
—
♦
WntlOC,ÉTÉ DES NATIONS
DE LA HOLLANDE. -
VPse des motifs accompagnant le
* ri„
ciété de en VUe de l'adhésion à la So-
weie des Nt-°nsi le Gouvernement néerlan-
les p: d'arvris que le moment est venu pour
les 0 YS-Bas de prendre une décision :
Ciété on ne Peut nier, dit-il, que cette So-
ques des. Nations présente un autre aspect
ÏLceliii T„1 esPérait et on attendait au
que ee]u' qu'on espérait et on attendait au
e porte le cachet de son ori-
e- Il rirm naissance à une Ligue ayant
ti rtii 11 011 b le caractère : d'une part l'alliance
ws .Pays vldofleux destinée à favoriser la
\V ^a lutte de certains buts politiques issus
de la lutte et de la victoire ; d'autre part
tlOns Is-at"OR politique universelle des na-
^s pour assurer une société internatio-
m tinie PSOUP fPnn^e sur le Droit. Une telle
u SfJv <ÏU'on peut demander à une véritable
des Natio.,* Les conséquences de
étérosénéit6 mani• ^tent clairement
^e^V ^olusion tnl!Î .au moins temporaire,
des Etats vaincus dans la première cons-
titution de orfane directeur de la Ligue et
ga, IOn au second plan des prin-
cipes et fonctions importants propres à une
vraie Ligue des Nations. »
Mais ces imperfections ont eu pour effet
de transporter la Ligue dans le domaine
des faits.
« S'isoler à dessein de cette tentative de
réalisation pourrait avoir pour la position
internationale de la Hollande des conséquen-
ces qu'on regretterait peut-être amèrement
plus tard. Cependant cette considération
seule ne peut être décisive. L'adhésion des
Pays-Bas doit être basée, sinon sur la con-
viction profonde, du moins sur une cer-
taine confiance que la Société des Nations
sera à même de réaliser, bien qu'imparfai-
tement au début, les buts qu'elle poursuit. »
Le Gouvernement fait ensuite ressortir
que les Pays-Bas, par leur adhésion, re-
noncent librement à leur position privilé-
giée de neutre qui leur a souvent épargné
les calamités de la guerre.
« Certes ils feraient volontiers ce sacri-
fice dans l'intérêt d'une organisation meil-
leure du monde, s'il existait une garantie
que les décisions auxquelles ils auront à
obtempérer seront véritablement des sen-
tences impartiales, basées sur le droit et
sur une politique internationale équitable.
Or c'est précisément sous ce rapport que
la convention laisse à désirer. L'importante
organisation projetée pour la juridiction in-
ternationale d'une cour permanente de jus-
tice internationale n'est pas encore complè-
tement établie. L'arbitrage obligatoire pour
les différends dans les questions de droit
n'est pas institué. On cherche même vaine-
ment dans la convention une procédure ap-
propriée pour le développement ultérieur du
droit international. En outre les petites
puissances, ont à peine une influence sur
la constitution et le travail du conseil de la
Société des Nations. Les graves dangers
qui pourraient résulter de cette organisa-
tion pour les petits Etats sont cependant
considérablement atténués par la stipula-
tion de l'article 5, disant que l'unanimité
est nécessaire pour prendre des décisions.
Cependant cette disposition menace de pa-
ralyser l'action de la Société des Nations,
bien qu'elle offre en même temps des ga-
ranties contre la prépondérance d'un seul
groupe d'Etats. Le droit de veto est égale-
ment d'une grande importance pour les pe-
tites puissances, mais il ne faut pas oublier
qu'en cas de différend entre deux membres
de la Société soumis au Conseil en vertu
de l'article 15, les deux pays intéressés ne
peuvent pas prendre part au vote. Dès lors
leur droit de veto devient illusoire. »
Après avoir exposé que des guerres sont
encore possibles sous le régime de la So-
ciété des Nations, qu'il ne se dissimule pas
notamment le danger qu'implique pour les
Pays-Bas l'obligation d'accorder le libre
passage aux forces militaires de tout mem-
bre de la Ligue prenant part à une action
commune pour faire respecter les engage-
ments pris envers la Société des Nations, le
Gouvernement néerlandais conclut :
« L'adhésion est motivée non seulement
parce que, dans le cas contraire, les Pays-
Bas pourraient se trouver placées dans une
situation internationale intolérable mais
parce que la Société des Nations projetée,
malgré ses imperfections, ses inconvénients
et ses singularités, sera profitable à l'Hu-
manité et parce qu'il serait contraire aux
meilleures traditions des Pays-Bas de se te-
nir à l'écart de cette importante tentative
d'organisation de la Société internationale. »
ALGEMEEN HANDELSBLAD et autres
journaux hollandais du 15.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA POLITIQUE ETRANGERE DE L'AL-
LEMAGNE ne sera pas autre chose à l'ave-
nir que ce qu'elle a été dans cette année
d'écroulement, c'est-à-dire une politique de
recueillement et de réserve. Le traité de
paix en est la base. Nous avons à l'exécu-
ter, mais il faut aussi que les autres l'ob-
servent exactement. Cela vise en premier
lieu la France qui met à profit son occupa-
tion des pays rhénans pour détruire l'unité
allemande. Il va s'agir maintenant de dé-
fendre notre droit selon la lettre et selon
l'esprit, avec dignité, mais aussi avec
énergie. La France, de plus, comme Cle-
menceau tout dernièrement encore l'a dé-
claré dans son discours à la Chambre veut
faire de nos voisins de l'Est des Polonais,
des Tchécoslovaques et des Yougoslaves,
les instruments de sa politique germano-
phobe. Là encore, il faut que nous essayions
d'opposer aux intrigues françaises le droit
que nous avons d'entretenir des relations
normales avec les jeunes Etats.
La question de l'Autriche allemande de-
mande de manière plus pressante chaque
jour, une solution, pour laquelle ne peut être
écarté le désir très naturel d'une réunion de
tout le peuple allemand.
L'Italie ne semble pas vouloir intervenir
dans cette question de sentiment, non pas
par sympathie, mais à cause des intérêts
qu'elle a dans les Balkans, où la Yougosla-
vie se dispose à prendre une situation domi-
nante et menace de faire une éternelle
pomme de discorde du problème adriati-
que, auquel les Italiens donnent une impor-
tance vitale pour eux. C'est pour ces rai-
sons que l'Italie s'oppose aussi à la Fédéra-
tion danubienne défendue par la France, et
qui serait bien vue également des partisans
de l'ancien régime en Autriche comme base
d'un nouveau royaume des Habsbourgs.
La situation de l'Allemagne vis-à-vis du
monde anglo-saxon sera, pendant long-
temps encore, déterminée par les rapports
économiques. Mais il faut nous attendre en
tous cas, à ce que l'Angleterre, certes, nous
laisse vivre, mais ne veuille plus voir la
concurrence allemande reprendre l'expan-
sion qu'elle avait autrefois. Et l'Amérique
aussi qui n'a pas lieu, dans les problèmes
qui sont purement des problèmes de politi-
que européenne, de se montrer notre adver-
saire, veillera à conserver toujours l'a-
vance économique qu'elle a prise pendant
la guerre. Dans l'empire britannique, la
guerre, malgré la victoire, a engendré une
série de très graves problèmes. Les efforts
de l'Irlande, en vue de l'autonomie seront
difficilement réprimés par les larges con-
cessions que lui fait Lloyd George dans le
domaine administratif.
DES
;Ipp&,IRES ÉTRANGERES
Et De LA GUERRE
N° 1355
Lundi 19 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
»
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
- résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
- Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
1
pESSE ALLEMANDE. — La politique étrangère
de l'Allemagne (Neue Badische Landes-
i. seitung).
p SE AMÉRICAINE. — La paix directe entre
p "'- les Etats-Unis et l'Allemagne (Une pro-
Position du sénateur Knox. Springfield
l{ep-ublican). — M. Bryan et M. Hitch-
cock (Kansas City Times). — Les Etats-
Unis et l'Europe Centrale (Chicago Tri-
bune). — Les fabricants de conserves
P des Etats-Unis (Kansas City Star).
PHESSF- ANGLAISE. — La levée du blocus de
r la Russie (Times). — Les salaires du
Personnel des chemins de fer en Gran-
de-Bretagne (Dailu Chronicle). — L'Eu-
- ,rtope et l'Autriche (Westminster Ga-
zette).
p RESSE BELGE. — La Wallonie et le pape
p (Journal de Liége)..
HESSE ESPAGNOLE. — « L'incident de Tan-
p ger » (Sol). -
RESSE HOLLANDAISE. — L'adhésion de la
Bollande à la Société des Nations (Ex-
rOsé des motifs du Gouvernement néer-
laridais. Alqemeen Handelsblad).
ITALIENNE. — La question de Fiume
(Gazzetta del Popolo). — La grève des
Pn POstes en Italie (Gazzetta del Popolo).
RussE. — En Russie soviétiste :
Di Stt ributions de vivres en décembre. -
r p Plan de travail des industries tex-
es en 1920. (Izvestia de Petrograd).
; POLITIQUE GENERALE
: ET DIPLOMATIE
—
♦
WntlOC,ÉTÉ DES NATIONS
DE LA HOLLANDE. -
VPse des motifs accompagnant le
* ri„
ciété de en VUe de l'adhésion à la So-
weie des Nt-°nsi le Gouvernement néerlan-
les p: d'arvris que le moment est venu pour
les 0 YS-Bas de prendre une décision :
Ciété on ne Peut nier, dit-il, que cette So-
ques des. Nations présente un autre aspect
ÏLceliii T„1 esPérait et on attendait au
que ee]u' qu'on espérait et on attendait au
e porte le cachet de son ori-
e- Il rirm naissance à une Ligue ayant
ti rtii 11 011 b le caractère : d'une part l'alliance
ws .Pays vldofleux destinée à favoriser la
\V ^a lutte de certains buts politiques issus
de la lutte et de la victoire ; d'autre part
tlOns Is-at"OR politique universelle des na-
^s pour assurer une société internatio-
m tinie PSOUP fPnn^e sur le Droit. Une telle
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^e^V ^olusion tnl!Î .au moins temporaire,
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ga, IOn au second plan des prin-
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vraie Ligue des Nations. »
Mais ces imperfections ont eu pour effet
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des faits.
« S'isoler à dessein de cette tentative de
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internationale de la Hollande des conséquen-
ces qu'on regretterait peut-être amèrement
plus tard. Cependant cette considération
seule ne peut être décisive. L'adhésion des
Pays-Bas doit être basée, sinon sur la con-
viction profonde, du moins sur une cer-
taine confiance que la Société des Nations
sera à même de réaliser, bien qu'imparfai-
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Le Gouvernement fait ensuite ressortir
que les Pays-Bas, par leur adhésion, re-
noncent librement à leur position privilé-
giée de neutre qui leur a souvent épargné
les calamités de la guerre.
« Certes ils feraient volontiers ce sacri-
fice dans l'intérêt d'une organisation meil-
leure du monde, s'il existait une garantie
que les décisions auxquelles ils auront à
obtempérer seront véritablement des sen-
tences impartiales, basées sur le droit et
sur une politique internationale équitable.
Or c'est précisément sous ce rapport que
la convention laisse à désirer. L'importante
organisation projetée pour la juridiction in-
ternationale d'une cour permanente de jus-
tice internationale n'est pas encore complè-
tement établie. L'arbitrage obligatoire pour
les différends dans les questions de droit
n'est pas institué. On cherche même vaine-
ment dans la convention une procédure ap-
propriée pour le développement ultérieur du
droit international. En outre les petites
puissances, ont à peine une influence sur
la constitution et le travail du conseil de la
Société des Nations. Les graves dangers
qui pourraient résulter de cette organisa-
tion pour les petits Etats sont cependant
considérablement atténués par la stipula-
tion de l'article 5, disant que l'unanimité
est nécessaire pour prendre des décisions.
Cependant cette disposition menace de pa-
ralyser l'action de la Société des Nations,
bien qu'elle offre en même temps des ga-
ranties contre la prépondérance d'un seul
groupe d'Etats. Le droit de veto est égale-
ment d'une grande importance pour les pe-
tites puissances, mais il ne faut pas oublier
qu'en cas de différend entre deux membres
de la Société soumis au Conseil en vertu
de l'article 15, les deux pays intéressés ne
peuvent pas prendre part au vote. Dès lors
leur droit de veto devient illusoire. »
Après avoir exposé que des guerres sont
encore possibles sous le régime de la So-
ciété des Nations, qu'il ne se dissimule pas
notamment le danger qu'implique pour les
Pays-Bas l'obligation d'accorder le libre
passage aux forces militaires de tout mem-
bre de la Ligue prenant part à une action
commune pour faire respecter les engage-
ments pris envers la Société des Nations, le
Gouvernement néerlandais conclut :
« L'adhésion est motivée non seulement
parce que, dans le cas contraire, les Pays-
Bas pourraient se trouver placées dans une
situation internationale intolérable mais
parce que la Société des Nations projetée,
malgré ses imperfections, ses inconvénients
et ses singularités, sera profitable à l'Hu-
manité et parce qu'il serait contraire aux
meilleures traditions des Pays-Bas de se te-
nir à l'écart de cette importante tentative
d'organisation de la Société internationale. »
ALGEMEEN HANDELSBLAD et autres
journaux hollandais du 15.1.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LA POLITIQUE ETRANGERE DE L'AL-
LEMAGNE ne sera pas autre chose à l'ave-
nir que ce qu'elle a été dans cette année
d'écroulement, c'est-à-dire une politique de
recueillement et de réserve. Le traité de
paix en est la base. Nous avons à l'exécu-
ter, mais il faut aussi que les autres l'ob-
servent exactement. Cela vise en premier
lieu la France qui met à profit son occupa-
tion des pays rhénans pour détruire l'unité
allemande. Il va s'agir maintenant de dé-
fendre notre droit selon la lettre et selon
l'esprit, avec dignité, mais aussi avec
énergie. La France, de plus, comme Cle-
menceau tout dernièrement encore l'a dé-
claré dans son discours à la Chambre veut
faire de nos voisins de l'Est des Polonais,
des Tchécoslovaques et des Yougoslaves,
les instruments de sa politique germano-
phobe. Là encore, il faut que nous essayions
d'opposer aux intrigues françaises le droit
que nous avons d'entretenir des relations
normales avec les jeunes Etats.
La question de l'Autriche allemande de-
mande de manière plus pressante chaque
jour, une solution, pour laquelle ne peut être
écarté le désir très naturel d'une réunion de
tout le peuple allemand.
L'Italie ne semble pas vouloir intervenir
dans cette question de sentiment, non pas
par sympathie, mais à cause des intérêts
qu'elle a dans les Balkans, où la Yougosla-
vie se dispose à prendre une situation domi-
nante et menace de faire une éternelle
pomme de discorde du problème adriati-
que, auquel les Italiens donnent une impor-
tance vitale pour eux. C'est pour ces rai-
sons que l'Italie s'oppose aussi à la Fédéra-
tion danubienne défendue par la France, et
qui serait bien vue également des partisans
de l'ancien régime en Autriche comme base
d'un nouveau royaume des Habsbourgs.
La situation de l'Allemagne vis-à-vis du
monde anglo-saxon sera, pendant long-
temps encore, déterminée par les rapports
économiques. Mais il faut nous attendre en
tous cas, à ce que l'Angleterre, certes, nous
laisse vivre, mais ne veuille plus voir la
concurrence allemande reprendre l'expan-
sion qu'elle avait autrefois. Et l'Amérique
aussi qui n'a pas lieu, dans les problèmes
qui sont purement des problèmes de politi-
que européenne, de se montrer notre adver-
saire, veillera à conserver toujours l'a-
vance économique qu'elle a prise pendant
la guerre. Dans l'empire britannique, la
guerre, malgré la victoire, a engendré une
série de très graves problèmes. Les efforts
de l'Irlande, en vue de l'autonomie seront
difficilement réprimés par les larges con-
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