Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 janvier 1920 13 janvier 1920
Description : 1920/01/13 (T14,N1350). 1920/01/13 (T14,N1350).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549168
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
t MINISTÈRES ,.
DES
\FFAIRES ETRANGERES
ET dE LA GUERRE
à
N° 1350
Mardi 13 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
•
NOTA. -- A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE allemande. — L'Allemagne et les
clauses a inexplicables » (par A. Wac-
kler, Hamburger Fremdenblatt). —
L'Angleterre et les Arabes (par. A.
oencke, Deutsche Politik). 1
PnESSE AMÉRICAINE. — La non-ratification
des Etats-Unis. (Washington Post). —
« L'appel de l'Autriche » (New York Ti-
mes).
PUESSE ANGLAISE. — Le problème turc et le
*I de Constantinople (Western Daily
Press). — Les déclarations de M. Hoo-
Ver (Times).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Prague (Neue Freie
Presse).
PIH-:SSE HOLLANDAISE. — L'Allemagne et les
pauses « inexécutables » (Algemeen
lIundelsblad).
PnESSE ITALIENNE. — M. Nitti à Paris et à
I rin (Tempo). — La correspondance
Prmetti-Burrère (par Rastignac, Tri-
bllna). - T\'I. Clemenceau et l'Italie
■WessaggerotM,).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
; LE TRAITÉ DE VERSAILLES
*TRATIFICA,noN DES ETATS-
imis. - Les sénateurs démocrates qui sou-
trierit-je Président se trouvent placés dans
11 ne î 2n embarrassante par son refus
sounipm6 de nouveau le traité de paix
au Sénat ou de proposer un compromis
•lUsqu'au hr, , ont suivi ses instructions
eux u au bout bien que beaucoup d'entre
e?x fusant ^,Partisans des réserves qu'ils
n'ont Pas votees, par fidélité à leur parti.
„ ^ancoum! Ho~e sénateurs démocrates croient
effet fnié traité devrait être ratifié avec
^es réserv le traité devrait être ratifié avec
des je, se' es ; s'Us pouvaient agir librement.
Js aideraisJ*'ormuter » un compromis basé
Par le .pr0<^18 £ e Lodge et ils voteraient
le traité au aieu de dénoncer les ré-
®r|Ves !qui d r)aPres te président Wilson, l'an-
leH)t.;
A la Maison Blan-ahe on essaie de faire
tiïer tcfe esjpons-ajbi 1 ité de l'échec du
; sur 'lels Œeaders républicains du Sé-
S? UVeHe'^ reî?u'blicams offraient, une
Sû séri
série de réserves, les démocrates
se verraient obligés à abandonner le prési-
dent tout à tnpr le traité. Les républicains
ont tout intérêt à tenter l'expérience, s'ils
fi* vaut la peine d'être
s gagnerain L miC011P de suffrages dé-
rno îr?tes par rnri'°n d'un compromis.
Mais Întèr; sont là des questions de partis
qui intéressent peu le public et aucun Amé-
ricain ne croira à un désastre mondial si
les leaders républicains du Sénat n'arrivent
pas à s'entendre avec le président Wilson.
L'Europe est très déçue par l'échec de la
Conférence de Paris, mais elle a encore la
force d'imposer une paix juste à l'Allema-
gne et de prendre toutes les mesures de
sécurité nécessaires à la France et aux au-
tres nations. Il y a des points du traité,
autres que la Ligue des Nations, qui de-
vraient être mis en vigueur ; les Alliés peu-
vent y procéder.
Quant à l'état de paix entre les Etats-
Unis et l'Allemagne on peut y arriver sans
accepter toutes les conditions de la Ligue.
Si le traité est appliqué par trois puissances
l'état de paix est rétabli en Europe et si la
paix existe en Europe il ne sera pas diffi-
cile de déclarer qu'elle existe aussi entre
les Etats-Unis et l'Allemagne car ce ne sera
que la vérité.
On dit trop de choses ridicules au sujet
de « l'obligation morale » des Etats-Unis de
ratifier le traité et la Ligue. Cette obliga-
tion n'existe pas et les Etats-Unis ren-
draient un piètre service à leurs associés
dans la guerre s'ils s'employaient à in-
fliger au monde le plan impraticable formulé
à Paris. L'Europe demande autre chose que
la Ligue des Nations. Ses souffrances ont
des causes que la mise en vigueur de la Li-
gue ne saurait détruire ; en fait le retard
actuel est meilleur pour les pays malades
qu'un mauvais remède. (Ed.).
WASHINGTON POST, 15.12.
L'ALLEMAGNE ET LES CLAUSES
« INEXECUTABLES ». — Nous n'avons
pas fait un pas de plus avec l'idée de la
Ligue des Nations que nous n'en avons fait
jusqu'ici avec l'idée de Droit. Nous n'avons,
dans le Traité de Versailles, qu'un seul al-
lié, et c'est son caractère totalement irréa-
lisable. Mais cet allié ne se mettra à parler
en notre faveur que lorsque le traité sera
entré en vigueur. Jusque-là les plus belles
idées dans le domaine de là politique posi-
tive comme les meilleures propositions
dans le domaine de l'ancienne pratique ne
nous servent à rien.
Il a fallu nous soumettre : car on nous a
soumis. Tenons compte de cela, et ne fai-
sons plus de cette politique de la « main
qui se flétrit ». Par contre, dès que le traité
sera en vigueur et qu'il devra « rapporter »
à l'adversaire, nous ferons en sorte que cet
adversaire se heurte à ce mot « inexécuta-
ble ». Peut-être trouvera-t-on alors, peu à
peu, la voie qui mènera à l'accord et qui
permettra que les choses se rétablissent
réellement.
Dans les années qui vont venir nous au-
rons à penser à nos compatriotes des pays
occupés et des pays cédés auxquels on aura
fait violence, ainsi qu'à nos compatriotes
de l'Autriche allemande, avec lesquels, mal-
gré toute la jalousie de Versailles, nous
nous sentons indissolublement unis par la
même souffrance. C'est de ces pensées que
sortira le sentiment national allemand véri-
table et ce sentiment sera galvanisé de telle
sorte par la souffrance qu'il deviendra un
instrument du travail quotidien et non plus
un prétexte à fêtes et à chômage. — (Albert
Wacker.)
HAMBURGER FREMDENBLATT,
30.12, soir.
— Enfin la paix est conclue avec l'Alle-
magne !
Et maintenant va commencer l'exécution
des conditions du traité qui ravit à l'Alle-
magne de si importants territoires, qui la
livre économiquement et financièrement à
la toute puissance des Alliés, qui la laisse
sans la moindre force militaire et qui lui
enlève toute influence politique dans le
monde.
Nous avons maintes fois signalé qu'un
grand nombre des stipulations du traité
apparaîtront inexécutables, nous n'avons
cessé de démontrer que les personnages
tout-puissants à Paris en fixant les condi-
tions du traité et en le dictant aux Alle-
mands sous la menace du glaive et de la
faim avaient essayé d'atteindre deux buts
qui s'excluent mutuellement, à savoir : faire
payer l'Allemagne et la ruiner économique-
ment.
La seule conséquence à attendre — à
moins que l'on ne devienne plus sage dès
la mise en vigueur du traité et que l'on
sursoie à son exécution — c'est que le pays
s'écroulera et ne paiera pas.
Dans de telles conditions est-il bien né-
cessaire de porter un toast à cette Paix ?
Cette paix que le peuple allemand célè-
bre lui-même par de nouveaux troubles et
de nouvelles grèves qui le précipiteront plus v
profondément dans l'abîme. — (Ed.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 11.1. matin.
LA POLITIQUE ITALIENNE
M. NITTI A PARIS ET A LONDRES. —
Le voyage de M. Nitti en France et en An-
gleterre vient à l'heure la plus délicate et
la plus périlleuse pour les rapports réci-
proques entre les principaux pays de l'En-
tente. Cette coïncidence ne doit point être
négligée par ceux qui désirent se rendre un
compte exact des circonstances propices,
comme des circonstances défavorables, par-
mi lesquelles se développe l'activité rien
moins qu'aisée de nos ministres à Paris.
L'éloignement de l'Amérique des travaux
de la Conférence au moment même où on
allait affronter le formidable problème turc,
pourrait sembler un facteur de simplifica-
tion et de discussion plus rapide.
Mais il n'en est pas ainsi. L'absence
de l'Amérique des discussions imminentes
au sujet du sort des Détroits et de Cons-
tantinople va rendre peut-être plus aigu et
plus ouvert le dissentiment âpre et profond
que les problèmes d'Orient ont déjà fait naî-
tre entre la politique française et celle de
l'Angleterre.
Nous avons déjà assisté aux premières
escarmouches de la lutte diplomatique, qui
s'annonce serrée et décisive. Le premier mi-
nistre britannique avait déployé aupara-
vant tout l'art de son éloquence mobile et
DES
\FFAIRES ETRANGERES
ET dE LA GUERRE
à
N° 1350
Mardi 13 janvier 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
•
NOTA. -- A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE allemande. — L'Allemagne et les
clauses a inexplicables » (par A. Wac-
kler, Hamburger Fremdenblatt). —
L'Angleterre et les Arabes (par. A.
oencke, Deutsche Politik). 1
PnESSE AMÉRICAINE. — La non-ratification
des Etats-Unis. (Washington Post). —
« L'appel de l'Autriche » (New York Ti-
mes).
PUESSE ANGLAISE. — Le problème turc et le
*I
Press). — Les déclarations de M. Hoo-
Ver (Times).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Le voyage du chan-
celier Renner à Prague (Neue Freie
Presse).
PIH-:SSE HOLLANDAISE. — L'Allemagne et les
pauses « inexécutables » (Algemeen
lIundelsblad).
PnESSE ITALIENNE. — M. Nitti à Paris et à
I rin (Tempo). — La correspondance
Prmetti-Burrère (par Rastignac, Tri-
bllna). - T\'I. Clemenceau et l'Italie
■WessaggerotM,).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
; LE TRAITÉ DE VERSAILLES
*TRATIFICA,noN DES ETATS-
imis. - Les sénateurs démocrates qui sou-
trierit-je Président se trouvent placés dans
11 ne î 2n embarrassante par son refus
sounipm6 de nouveau le traité de paix
au Sénat ou de proposer un compromis
•lUsqu'au hr, , ont suivi ses instructions
eux u au bout bien que beaucoup d'entre
e?x fusant ^,Partisans des réserves qu'ils
n'ont Pas votees, par fidélité à leur parti.
„ ^ancoum! Ho~e sénateurs démocrates croient
effet fnié traité devrait être ratifié avec
^es réserv le traité devrait être ratifié avec
des je, se' es ; s'Us pouvaient agir librement.
Js aideraisJ*'ormuter » un compromis basé
Par le .pr0<^18 £ e Lodge et ils voteraient
le traité au aieu de dénoncer les ré-
®r|Ves !qui d r)aPres te président Wilson, l'an-
leH)t.;
A la Maison Blan-ahe on essaie de faire
tiïer tcfe esjpons-ajbi 1 ité de l'échec du
; sur 'lels Œeaders républicains du Sé-
S? UVeHe'^ reî?u'blicams offraient, une
Sû séri
série de réserves, les démocrates
se verraient obligés à abandonner le prési-
dent tout à tnpr le traité. Les républicains
ont tout intérêt à tenter l'expérience, s'ils
fi* vaut la peine d'être
rno îr?tes par rnri'°n d'un compromis.
Mais Întèr; sont là des questions de partis
qui intéressent peu le public et aucun Amé-
ricain ne croira à un désastre mondial si
les leaders républicains du Sénat n'arrivent
pas à s'entendre avec le président Wilson.
L'Europe est très déçue par l'échec de la
Conférence de Paris, mais elle a encore la
force d'imposer une paix juste à l'Allema-
gne et de prendre toutes les mesures de
sécurité nécessaires à la France et aux au-
tres nations. Il y a des points du traité,
autres que la Ligue des Nations, qui de-
vraient être mis en vigueur ; les Alliés peu-
vent y procéder.
Quant à l'état de paix entre les Etats-
Unis et l'Allemagne on peut y arriver sans
accepter toutes les conditions de la Ligue.
Si le traité est appliqué par trois puissances
l'état de paix est rétabli en Europe et si la
paix existe en Europe il ne sera pas diffi-
cile de déclarer qu'elle existe aussi entre
les Etats-Unis et l'Allemagne car ce ne sera
que la vérité.
On dit trop de choses ridicules au sujet
de « l'obligation morale » des Etats-Unis de
ratifier le traité et la Ligue. Cette obliga-
tion n'existe pas et les Etats-Unis ren-
draient un piètre service à leurs associés
dans la guerre s'ils s'employaient à in-
fliger au monde le plan impraticable formulé
à Paris. L'Europe demande autre chose que
la Ligue des Nations. Ses souffrances ont
des causes que la mise en vigueur de la Li-
gue ne saurait détruire ; en fait le retard
actuel est meilleur pour les pays malades
qu'un mauvais remède. (Ed.).
WASHINGTON POST, 15.12.
L'ALLEMAGNE ET LES CLAUSES
« INEXECUTABLES ». — Nous n'avons
pas fait un pas de plus avec l'idée de la
Ligue des Nations que nous n'en avons fait
jusqu'ici avec l'idée de Droit. Nous n'avons,
dans le Traité de Versailles, qu'un seul al-
lié, et c'est son caractère totalement irréa-
lisable. Mais cet allié ne se mettra à parler
en notre faveur que lorsque le traité sera
entré en vigueur. Jusque-là les plus belles
idées dans le domaine de là politique posi-
tive comme les meilleures propositions
dans le domaine de l'ancienne pratique ne
nous servent à rien.
Il a fallu nous soumettre : car on nous a
soumis. Tenons compte de cela, et ne fai-
sons plus de cette politique de la « main
qui se flétrit ». Par contre, dès que le traité
sera en vigueur et qu'il devra « rapporter »
à l'adversaire, nous ferons en sorte que cet
adversaire se heurte à ce mot « inexécuta-
ble ». Peut-être trouvera-t-on alors, peu à
peu, la voie qui mènera à l'accord et qui
permettra que les choses se rétablissent
réellement.
Dans les années qui vont venir nous au-
rons à penser à nos compatriotes des pays
occupés et des pays cédés auxquels on aura
fait violence, ainsi qu'à nos compatriotes
de l'Autriche allemande, avec lesquels, mal-
gré toute la jalousie de Versailles, nous
nous sentons indissolublement unis par la
même souffrance. C'est de ces pensées que
sortira le sentiment national allemand véri-
table et ce sentiment sera galvanisé de telle
sorte par la souffrance qu'il deviendra un
instrument du travail quotidien et non plus
un prétexte à fêtes et à chômage. — (Albert
Wacker.)
HAMBURGER FREMDENBLATT,
30.12, soir.
— Enfin la paix est conclue avec l'Alle-
magne !
Et maintenant va commencer l'exécution
des conditions du traité qui ravit à l'Alle-
magne de si importants territoires, qui la
livre économiquement et financièrement à
la toute puissance des Alliés, qui la laisse
sans la moindre force militaire et qui lui
enlève toute influence politique dans le
monde.
Nous avons maintes fois signalé qu'un
grand nombre des stipulations du traité
apparaîtront inexécutables, nous n'avons
cessé de démontrer que les personnages
tout-puissants à Paris en fixant les condi-
tions du traité et en le dictant aux Alle-
mands sous la menace du glaive et de la
faim avaient essayé d'atteindre deux buts
qui s'excluent mutuellement, à savoir : faire
payer l'Allemagne et la ruiner économique-
ment.
La seule conséquence à attendre — à
moins que l'on ne devienne plus sage dès
la mise en vigueur du traité et que l'on
sursoie à son exécution — c'est que le pays
s'écroulera et ne paiera pas.
Dans de telles conditions est-il bien né-
cessaire de porter un toast à cette Paix ?
Cette paix que le peuple allemand célè-
bre lui-même par de nouveaux troubles et
de nouvelles grèves qui le précipiteront plus v
profondément dans l'abîme. — (Ed.)
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 11.1. matin.
LA POLITIQUE ITALIENNE
M. NITTI A PARIS ET A LONDRES. —
Le voyage de M. Nitti en France et en An-
gleterre vient à l'heure la plus délicate et
la plus périlleuse pour les rapports réci-
proques entre les principaux pays de l'En-
tente. Cette coïncidence ne doit point être
négligée par ceux qui désirent se rendre un
compte exact des circonstances propices,
comme des circonstances défavorables, par-
mi lesquelles se développe l'activité rien
moins qu'aisée de nos ministres à Paris.
L'éloignement de l'Amérique des travaux
de la Conférence au moment même où on
allait affronter le formidable problème turc,
pourrait sembler un facteur de simplifica-
tion et de discussion plus rapide.
Mais il n'en est pas ainsi. L'absence
de l'Amérique des discussions imminentes
au sujet du sort des Détroits et de Cons-
tantinople va rendre peut-être plus aigu et
plus ouvert le dissentiment âpre et profond
que les problèmes d'Orient ont déjà fait naî-
tre entre la politique française et celle de
l'Angleterre.
Nous avons déjà assisté aux premières
escarmouches de la lutte diplomatique, qui
s'annonce serrée et décisive. Le premier mi-
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