Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-01-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 janvier 1920 10 janvier 1920
Description : 1920/01/10 (T14,N1348). 1920/01/10 (T14,N1348).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254914f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
AFfURES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1348
Samedi 10 janvier 1920
,
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les responsabilités
(par F.-W. Förster, Vorwärts). — Le
prestige des militaires (par le général
Freytag-Lpringhoven, Deutsches Offi-
zierblatt). — La Bulgarie et la paix de
Neuilly (par Max Rosen, Berliner Ta-
geblatt). — Le capitalisme anglo-saxon
et l'Europe orientale (Engelbert Graf,
Leipziger Volkszeitung).
Presse'ANGLAISE. — Déclarations de M. Hoo-
ver sur le ravitaillement de l'Europe
(Times, Globe).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Interview de Noske
V (Neue Freie Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le terrorisme à Bar-
celone (Tribuna).
PRESSE ITALIENNE. — L'Italie et ses alliés
(Corriere della Sera). — La mission du
prince Sixte en 1917 (Corriere della
Sera).
)JnESSE RUSSE. — Impressions de Russie
soviétiste, du professeur Iouchtchenko
(Donskaïa Riétch). — La récolte de 1919
au Kouban (Velikaïa Rossia). — La ger-
manophilie en Russie méridionale
(Jizn).
RESSE SUÉDOISE. - Une conférence à Hel-
smgfors (Aftontidningen).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
m, ———
| L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES RESPONSABILITES. — Lors des
Irliers débats à la Commission d'enquête,
: iea Présentants de l'ancien régime ont
[ rnerveilleusement su éviter le fond même
te j question et jeter à nouveau de la pou-
aux yeux du public allemand.
1 Vn1 le nœud de toute la question :
ria-t-On pas, par frivolité, dans les années
1916 et 1917, négligé de profiter de certaines
PossiK1-r' de paix indéniables ? S'est-on
for 1. d Une arme de guerre d'une portée
f°rmiH Ki sans avoir auparavant examiné
^inutip Usernent et consciencieusement tou-
tes es fOnséquences positives ou négatives
que
gran Ce a pourrait avoir ? L'avenir d'un
grand peupie n'a-t-il pas été, sans excuses
P,0,38ibles 1 mis tout entier sur une même
earte ? Il faut répondre à toutes ces ques-
> ^°InI s £ ar i la triple affirmative.
est -vrai que la résolution des peuples
de l'Ent~6 de détruire une fois pour tou-
tes le militarisme allemand et d'éviter toute
onn>ailr?1^ été qu'un simple armis-
qu'on été depuis 1915 infiniment plus forte
3uon n« rrrrava*'; i> cru possible dans de nom-
1^6 l'Eni Vx allemands. Jusqu'à la fin de
n'avait qu'un programme :
estrur4i complète de tout l'appareil de
PUissan allemand. morcellement total des
ces centrales, garantie militaire
absolue contre toute possibilité d'un réveil
de la politique des militaires allemands.
L'intervention de Wilson dans la question
des buts de guerre a fait surgir une autre
possibilité de mettre fin définitivement et
radicalement au militarisme. Cette possibi-
lité c'est l'établissement du règne du droit
et de la solidarité internationale dans le
monde, qui exclurait toute défense natio-
nale ainsi que toute politique d'alliances
avec son cortège de garanties matérielles et
les remplacerait par une garantie d'ordre
infiniment supérieur. En 1917 ce program-
me a conquis non seulement les milieux
pacifistes et socialistes des peuples qui
nous sont hostiles, mais aussi un très
grand nombre des éléments de la politique
réaliste et avant tout du commerce mon-
dial anglo-américain. En janvier et fé-
vrier 1918, avant la grande offensive
allemande, Wilson a fait une dernière
tentative pour obtenir l'adhésion loyale
de l'Allemagne à un nouvel ordre de
choses. L'adhésion absolue et loyale de
l'Allemagne à la proposition de Wilson
était la condition nécessaire à l'établisse-
ment de ce nouvel ordre de choses. Cette
adhésion de l'Allemagne eût été alors digne
de foi et l'indice qu'une transformation in-
térieure était accomplie. APRÈS la défaite
cette adhésion perdait toute force de con-
viction et c'est pourquoi la paix de Paris
ne pouvait plus être une paix wilsonienne.
Il manquait la condition principale : la foi
en une Allemagne rénovée. Ce n'est que
d'accord avec une Allemagne nouvelle que
Wilson eût pu triompher ; le monde autre-
ment ne pouvait que retomber dans les an-
ciennes méthodes et l'idée du Droit devait
se briser contre la fureur des peuples et
contre leur méfiance à l'égard du milita-
risme prussien, vaincu, il est vrai, mais
incorrigible. Deux choses, aujourd'hui,
plongent tous les peuples étrangers dans
la stupéfaction et l'embarras. C'est de voir
tout d'abord que les principaux coupables
d'une telle catastrophe que tant d'hommes
compétents avaient prédite et contre la-
quelle ils avaient mis en garde, puissent
encore oser rejeter toute la responsabilité
sur le peuple qu'ils ont si longtemps trom-
pé et qu'ils ont traîné jusqu'à la limite de
ce que peut supporter un peuple, au lieu de
sentir que tout leur système se trouvait
réfuté par les faits et de. reconnaître loyale-
ment l'impossibilité où ils étaient, avec un
peuple épuisé, d'obtenir vis-à-vis du monde
entier une paix de victoire. C'est en second
lieu de voir que de nombreux milieux alle-
mands sont assez aveuglés pour croire sé-
rieusement que le fait d'établir résolument
et publiquement toutes ces responsabilités
pourrait nuire au prestige de l'Allemagne,
alors qu'au contraire le monde éntier ne
pourra avoir de nouveau confiance en la
nouvelle Allemagne que si celle-ci renonce
à se montrer, ce qui est terrible et inexcu-
sable, solidaire des représentants de l'an-
cien régime, que si elle demande des
comptes et reconnaît enfin et rejette, sans
équivoque possible, comme mauvais et
faux, l'esprit qui l'a isolée dans le monde.
L'enquête sur les responsabilités dans la
guerre et la prolongation de la guerre est
l'Affaire Dreyfus de l'Allemagne.
Le peuple allemand, ce peuple de cher-
cheurs de vérité, fera-t-il preuve, dans ses
explications avec le despotique militarisme
allemand, de la même énergie morale qu'a
montrée le peuple français devant la dupe-
rie, le bluff et l'arrogance militaires ? —
(F. W. Foerster.)
VORWAERTS, 29.12 matin et soir.
LE PRESTIGE DES MILITAIRES. —
Dans une grande partie de la presse, les
insultes contre le kaiser, contre l'ancien
régime et contre nos chefs pendant la guer-
re se sont multipliées sans arrêt, et, ce qui
est regrettable, des officiers, parmi lesquels
des officiers de l'ancienne armée active, se
sont prêtés à fournir de nouveaux aliments
à ces organes.
Ces écrits injurieux sont en général l'œu-
vre d'officiers qui, malgré toute la bravoure
qu'ils ont pu montrer devant l'ennemi, n'ont
pas eu le coup d'œil d'ensemble nécessaire
qui seul permet de porter un jugement jus-
te sur l'état de l'ancienne armée et sur les
événements de la guerre. C'est ainsi que
partant d'observations particulières, peut-
être justes, ils en sont arrivés, en généra-
lisant, à des erreurs. Il est extrêmement dif-
ficile d'atteindre à une vision d'ensemble et
de la garder, surtout dans une guerre qui
a eu une pareille extension.
Naturellement il n'est pas question de dé-
fendre à quelqu'un de raconter ce qu'il a
vu ; au contraire, on ne peut qu'en être
heureux. Nous ne pouvons pas, étant don-
née l'issue malheureuse que la guerre a
prise pour nous, nous en tenir à ce principe
de Moltke : « C'est un devoir de piété et de
patriotisme de ne pas détruire le prestige
dont les victoires de notre armée ont re-
vêtu certaines: personnalités. » — (Général
d'infanterie, baron von Freytag-Loringho-
ven.)
DEUTSCHES OFFIZIERBLATT, 25.12
INTERVIEW DE NOSKE. — Eugen
Ixinyi, correspondant du Szoszat de Buda-
pest, ayant interviewé le ministre de la dé-
fense d'empire Noske sur la situation poli-
tique actuelle, Noske s'est exprimé en ces
termes :
Au sujet de la situation intérieure de
l'Allemagne, ce que je pense vous pouvez
vous en rendre compte en voyant que j'ai
demandé que nous levions l'état de siège à
Berlin et que nous envisagions la possibi-
lité de le lever tout prochainement à Ham-
bourg, ce qui prouve que nous sommes con-
vaincus que pour l'instant nous n'avons
à redouter ni de graves conflits intérieurs
ni des émeutes. Je suis porté à croire que
nous avons dépassé maintenant ce point
dangereux. Les communistes n'ont pour
l'instant nulle envie de descendre dans la rue
et les indépendants, lors de leur congrès,
ont juré de ne pas avoir recours à la vio-
lence. S'ils le tentaient, du reste, ce se-
rait un échec. Nous aurons à surmonter
les mêmes difficultés que tous les peuples
qui ont perdu la guerre, en ce qui touche la
question de l'alimentation et du charbon.
DES
AFfURES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1348
Samedi 10 janvier 1920
,
i Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Les responsabilités
(par F.-W. Förster, Vorwärts). — Le
prestige des militaires (par le général
Freytag-Lpringhoven, Deutsches Offi-
zierblatt). — La Bulgarie et la paix de
Neuilly (par Max Rosen, Berliner Ta-
geblatt). — Le capitalisme anglo-saxon
et l'Europe orientale (Engelbert Graf,
Leipziger Volkszeitung).
Presse'ANGLAISE. — Déclarations de M. Hoo-
ver sur le ravitaillement de l'Europe
(Times, Globe).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Interview de Noske
V (Neue Freie Presse).
PRESSE ESPAGNOLE. — Le terrorisme à Bar-
celone (Tribuna).
PRESSE ITALIENNE. — L'Italie et ses alliés
(Corriere della Sera). — La mission du
prince Sixte en 1917 (Corriere della
Sera).
)JnESSE RUSSE. — Impressions de Russie
soviétiste, du professeur Iouchtchenko
(Donskaïa Riétch). — La récolte de 1919
au Kouban (Velikaïa Rossia). — La ger-
manophilie en Russie méridionale
(Jizn).
RESSE SUÉDOISE. - Une conférence à Hel-
smgfors (Aftontidningen).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
m, ———
| L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES RESPONSABILITES. — Lors des
Irliers débats à la Commission d'enquête,
: iea Présentants de l'ancien régime ont
[ rnerveilleusement su éviter le fond même
te j question et jeter à nouveau de la pou-
aux yeux du public allemand.
1 Vn1 le nœud de toute la question :
ria-t-On pas, par frivolité, dans les années
1916 et 1917, négligé de profiter de certaines
PossiK1-r' de paix indéniables ? S'est-on
for 1. d Une arme de guerre d'une portée
f°rmiH Ki sans avoir auparavant examiné
^inutip Usernent et consciencieusement tou-
tes es fOnséquences positives ou négatives
que
gran Ce a pourrait avoir ? L'avenir d'un
grand peupie n'a-t-il pas été, sans excuses
P,0,38ibles 1 mis tout entier sur une même
earte ? Il faut répondre à toutes ces ques-
> ^°InI s £ ar i la triple affirmative.
est -vrai que la résolution des peuples
de l'Ent~6 de détruire une fois pour tou-
tes le militarisme allemand et d'éviter toute
onn>ailr?1^ été qu'un simple armis-
qu'on été depuis 1915 infiniment plus forte
3uon n« rrrrava*'; i> cru possible dans de nom-
1^6 l'Eni Vx allemands. Jusqu'à la fin de
n'avait qu'un programme :
estrur4i complète de tout l'appareil de
PUissan allemand. morcellement total des
ces centrales, garantie militaire
absolue contre toute possibilité d'un réveil
de la politique des militaires allemands.
L'intervention de Wilson dans la question
des buts de guerre a fait surgir une autre
possibilité de mettre fin définitivement et
radicalement au militarisme. Cette possibi-
lité c'est l'établissement du règne du droit
et de la solidarité internationale dans le
monde, qui exclurait toute défense natio-
nale ainsi que toute politique d'alliances
avec son cortège de garanties matérielles et
les remplacerait par une garantie d'ordre
infiniment supérieur. En 1917 ce program-
me a conquis non seulement les milieux
pacifistes et socialistes des peuples qui
nous sont hostiles, mais aussi un très
grand nombre des éléments de la politique
réaliste et avant tout du commerce mon-
dial anglo-américain. En janvier et fé-
vrier 1918, avant la grande offensive
allemande, Wilson a fait une dernière
tentative pour obtenir l'adhésion loyale
de l'Allemagne à un nouvel ordre de
choses. L'adhésion absolue et loyale de
l'Allemagne à la proposition de Wilson
était la condition nécessaire à l'établisse-
ment de ce nouvel ordre de choses. Cette
adhésion de l'Allemagne eût été alors digne
de foi et l'indice qu'une transformation in-
térieure était accomplie. APRÈS la défaite
cette adhésion perdait toute force de con-
viction et c'est pourquoi la paix de Paris
ne pouvait plus être une paix wilsonienne.
Il manquait la condition principale : la foi
en une Allemagne rénovée. Ce n'est que
d'accord avec une Allemagne nouvelle que
Wilson eût pu triompher ; le monde autre-
ment ne pouvait que retomber dans les an-
ciennes méthodes et l'idée du Droit devait
se briser contre la fureur des peuples et
contre leur méfiance à l'égard du milita-
risme prussien, vaincu, il est vrai, mais
incorrigible. Deux choses, aujourd'hui,
plongent tous les peuples étrangers dans
la stupéfaction et l'embarras. C'est de voir
tout d'abord que les principaux coupables
d'une telle catastrophe que tant d'hommes
compétents avaient prédite et contre la-
quelle ils avaient mis en garde, puissent
encore oser rejeter toute la responsabilité
sur le peuple qu'ils ont si longtemps trom-
pé et qu'ils ont traîné jusqu'à la limite de
ce que peut supporter un peuple, au lieu de
sentir que tout leur système se trouvait
réfuté par les faits et de. reconnaître loyale-
ment l'impossibilité où ils étaient, avec un
peuple épuisé, d'obtenir vis-à-vis du monde
entier une paix de victoire. C'est en second
lieu de voir que de nombreux milieux alle-
mands sont assez aveuglés pour croire sé-
rieusement que le fait d'établir résolument
et publiquement toutes ces responsabilités
pourrait nuire au prestige de l'Allemagne,
alors qu'au contraire le monde éntier ne
pourra avoir de nouveau confiance en la
nouvelle Allemagne que si celle-ci renonce
à se montrer, ce qui est terrible et inexcu-
sable, solidaire des représentants de l'an-
cien régime, que si elle demande des
comptes et reconnaît enfin et rejette, sans
équivoque possible, comme mauvais et
faux, l'esprit qui l'a isolée dans le monde.
L'enquête sur les responsabilités dans la
guerre et la prolongation de la guerre est
l'Affaire Dreyfus de l'Allemagne.
Le peuple allemand, ce peuple de cher-
cheurs de vérité, fera-t-il preuve, dans ses
explications avec le despotique militarisme
allemand, de la même énergie morale qu'a
montrée le peuple français devant la dupe-
rie, le bluff et l'arrogance militaires ? —
(F. W. Foerster.)
VORWAERTS, 29.12 matin et soir.
LE PRESTIGE DES MILITAIRES. —
Dans une grande partie de la presse, les
insultes contre le kaiser, contre l'ancien
régime et contre nos chefs pendant la guer-
re se sont multipliées sans arrêt, et, ce qui
est regrettable, des officiers, parmi lesquels
des officiers de l'ancienne armée active, se
sont prêtés à fournir de nouveaux aliments
à ces organes.
Ces écrits injurieux sont en général l'œu-
vre d'officiers qui, malgré toute la bravoure
qu'ils ont pu montrer devant l'ennemi, n'ont
pas eu le coup d'œil d'ensemble nécessaire
qui seul permet de porter un jugement jus-
te sur l'état de l'ancienne armée et sur les
événements de la guerre. C'est ainsi que
partant d'observations particulières, peut-
être justes, ils en sont arrivés, en généra-
lisant, à des erreurs. Il est extrêmement dif-
ficile d'atteindre à une vision d'ensemble et
de la garder, surtout dans une guerre qui
a eu une pareille extension.
Naturellement il n'est pas question de dé-
fendre à quelqu'un de raconter ce qu'il a
vu ; au contraire, on ne peut qu'en être
heureux. Nous ne pouvons pas, étant don-
née l'issue malheureuse que la guerre a
prise pour nous, nous en tenir à ce principe
de Moltke : « C'est un devoir de piété et de
patriotisme de ne pas détruire le prestige
dont les victoires de notre armée ont re-
vêtu certaines: personnalités. » — (Général
d'infanterie, baron von Freytag-Loringho-
ven.)
DEUTSCHES OFFIZIERBLATT, 25.12
INTERVIEW DE NOSKE. — Eugen
Ixinyi, correspondant du Szoszat de Buda-
pest, ayant interviewé le ministre de la dé-
fense d'empire Noske sur la situation poli-
tique actuelle, Noske s'est exprimé en ces
termes :
Au sujet de la situation intérieure de
l'Allemagne, ce que je pense vous pouvez
vous en rendre compte en voyant que j'ai
demandé que nous levions l'état de siège à
Berlin et que nous envisagions la possibi-
lité de le lever tout prochainement à Ham-
bourg, ce qui prouve que nous sommes con-
vaincus que pour l'instant nous n'avons
à redouter ni de graves conflits intérieurs
ni des émeutes. Je suis porté à croire que
nous avons dépassé maintenant ce point
dangereux. Les communistes n'ont pour
l'instant nulle envie de descendre dans la rue
et les indépendants, lors de leur congrès,
ont juré de ne pas avoir recours à la vio-
lence. S'ils le tentaient, du reste, ce se-
rait un échec. Nous aurons à surmonter
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