Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-02-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 février 1922 24 février 1922
Description : 1922/02/24 (T20,N1988). 1922/02/24 (T20,N1988).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6253357t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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m
N° 1988
Vendredi 24 Février 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
sommaire
(;'é' M,LEl\I\IJE. - La Conférence de
Gène : le P'roffIamme et la date
(Frankfurter Zeiturng). - La France el
OUi sovi es: les fruits de négociations
° ^cipii® (Otto Hœtzsch dans Krcuz-
PRESSE ANGLAISE. — La Conférence de Ge
nes : La ConfÚrenee d'l: Ge.
Da" .H "anime et la date (Times,
Daily Telegraph) ; l'entrevue Poincaré-
Lloyd e (Times, Ihiihf Telegraph,
J' r, ;\ews DaihJ llerald) - Ln
'}'¡lne, Daily ,' ,
rance et les sous-marins : Lord Lea
('îUV", (jp ^ndant Ca.st.ex (correspon-
dp Pans au Manchester Cdwr,
La er('ance américaine sur la
cheur rn, 100 déclarations de M. Lou-
clie;jr al 11 E.rprcss; DaHU Herald).
de L Itnlie et la Conférence
Sera; Luzzalti dans ( orrierr.
'W svt. a >' Mondo).
I( V\tISSF:. - La suppression de la
h Votcliekn (/A ,ou y Mir),
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
l~-Z
et LA DATE. -
SSE ALLEMANDE. Les sujets d'opposi-
e0l Se et Poincaré sont
^èo ;, lv«r-s. iI r> 'l eiu'ei' Ministre anglais
Si* de devni. 1 caPituler devant la poli-
? f°r,ce ri,a! a {<'¡l'illlc.e lors de la Confé-
la pai contee sa conviction, es-
restenant aprè's les dommages ter-
qlle Partout 6 insHlué à Versailles a
IcV^ 0lili(ïue rin' ^Ue le temps est venu
KVoi ^conciliation, alors que
f' \lvoir ('yue fra ^aiS vint Précisément au
P°Ur enh cette pi,éci,sément au
voir pour entraver cette tendance- L1°yd
confiance la base des
8'etlti'e i:P * Peuples d'Europe. Mais
ré, ce représentant de l'ancienne
voit dans la crainte 16 * moyen de
5'C Wr 6n r'ep0srenncmi ancien et fu-
egt dan 0ette oPPOsition de vues que
ede Ira lutte actuelle: entamée
? Ge^ge^t Poincaré notamment
au sujet J 1 Conf- 1-,i
"'t Par' Poinearé a donné à
'fil! tout ne vOIlIa.it ^as de Gènes et qu'il
il In, POUr "abott er la réunion - c'est
pourquoi certains journaux humoristiques
lui ont donné le surnom significatif de
« Monsieur-Sans-Gônes » - ; pourtant ce
reproche est injuste. La France elle aussi
est disposée à aller à Gènes, elle doit avoir
le souci du retour à la stabilité en Europe,
elle doit se rendre compte maintenant que
la Russie doit être réintégrée dans la com-
munauté des nations. Mais Poincaré veut à
Gênes une conférence de son goût ; il ne
veut, pas qu'on discute les stipulations du
traité et des réparations, il ne veut pas
qu'on invite la Russie si elle ne donne pas
les garanties qu'il exige d'elle.
Si la Conférence de Gênes doit être im-
hile de l'esprit de Poincaré, il vaudrait
mieux qu'elle n'eût pas lieu. Au lieu d'amé-
liorer les conditions européennes, on ferait
empirer la situation.
La pression exercée par les masses ou-
vrières appartenant à tous les partis pour
une réforme des relations extérieures fait
espérer que Lloyd George restera ferme
cette fois.
Le conflit anglo-français, dont aucun Euro-
péen sensé ne peut se réjouir, concerne en-
core un autre domaine. Dans la question
turque, la politique anglaise a commis de
graves fautes. Elle n'est pas en mesure de
soumettre les Turcs et de les contraindre à
accepter la paix qu'on leur a imposée. La
paix de Sèvres doit être radicalement révi-
sée. En dépit du caractère d'intrigue des
méthodes employées par la France à An-
gora, il est très possibTe qu'une entente an-
glo-française intervienne à ce sujet. De
même dans la question du pacte de garan-
tie un accord peut se réaliser.
C'est principalement au sujet des répara-
tions que le conflit s'éternise. La France
espère faire triompher plus facilement ses
%,*11,(,s par l'intermédiaire de la Commission
que par la voie des négociations diplomati-
ques et d'autre part, en cas de décision dé-
favorable, le Président du Conseil aurait
à supporter une responsabilité moins
lourde.
Ainsi ce débat dure à nOISi dépens. Nous
payons tous les 10 jours, selon la stipula-
tion de Cannes, 31 millions de marks-or.
Nous en serons bientôt au cinquième paie-
ment.
Cela constitue à la longue pour les finan-
ces allemandes une charge beaucoup plus
lourde qu'on n'avait estimé opportun à
Cannes de faire peser sur nous. En con-
séquence Je mark tombe et l'Allemagne
voit le danger d'être submergée par une
nouvelle vague de cherté qui anéantirau
tous les efforts faits par l'administration du
Reich pour mettre de l'ordre dans le bud
iret et dons le fonctionnement des services
pubics. Cet état de choses aura de terribles
conséquences pour tous, pour l'Allemagne,
pour l'Angleterre et. le reste du monde, pour
la France aussi. Il est temps d'y veiller, il
est temps d'inviter de la façon la plus pres-
sante, les hommes d'Etat qui se disputent
à réaliser une entente qui puisse faire en-
visager la fin de cette détresse.
FRANKFUllTVll lE/TC SC, 22.2 soir.
— Les Bolcheviks qui cherchent, à s'em-
parer de tous les avantages possibles à
Gênes, tentent de prévenir l'union des
Etats européens. L'abandon des anciens
antagonismes, la réunion prochaine de
Gênes, les préparatifs en vue d'une collabo-
ration européenne leur permettent de se-
mer la discorde entre les nations en les
opposant les unes aux autres. les,, offres
qu'ils ont faites récemment au commerce
français ont créé une angoisse véritable eu
Allemagne et semblent avoir incité AlLe-
mands et Russes à renforcer les liens de
l'intérêt. On ne connaît pas encore le
compte rendu des conversations qui ont eu
lieu récemment entre le Dr Rathenau et
les délégués des Soviets, mais nous savons,
par notre correspondant de Berlin, que bien
que le gouvernement allemand n'ait pris
aucune décision en ce qui concerne la ques-
tion de la reprise des relations avec la
Russie, au moyen d'un accord séparé ou au
contraire par un accord général, on a des
raisons de supposer que la délégation russe
a pris, elle, une décision et qu'elle refusera
d'adhérer à un consortium international du
genre de celui que défend M. Stresemann.
Les roues tournent à l'intérieur d'autres
roues. L'Allemagne ef les Bolcheviks sont
d'accord pour se défendre à Gênes. Ils sont
même disposés à unir leurs forces jusqu'à
un certain point, tout en poursuivant une
politique séparée à l'égard des puissances
occidentales. Voilà bien, en vérité, le germe
de complications fantastiques!
Quelle sera donc l'attitude des puissances
occidentales? Mystère ! Le délai est inévi-
table mais, jusqu'à présent, il n'a. point été
annoncé officiellement. M. Poincaré a en-
voyé au gouvernement britannique une
note détaillée. et jusqu'à présent cette
note n'a provoqué que ce que la presse con-
tinentale appelle un « duel silencieux »
entre les deux gouvernements. Une lueur
troublante a éclairé le mystère, quand un
journal du soir, à Londres, a publié lundi
(ce qui d'ailleurs paraît être une indiscré-
tion) une information sur la politique nou-
velle du gouvernement à l'égard de la
Russie. Il est. vrai que cette information,
parue dans une première édition, a été aus-
sitôt supprimée (on ne sait pourquoi).
D'après -ce journal, les Soviets seraient mis
à l'épreuve, pour ainsi dire. On ne leur
accorderait de nouvelles concessions qu'à
l'expiration des six premiers mois, si le
résultat, des premières concessions, très
faibles d'ailleurs, était jugé satisfaisant.
tp,' Es DES
lRES *Tdfcl^ANGÈREJj
m
N° 1988
Vendredi 24 Février 1922
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
sommaire
(;'é' M,LEl\I\IJE. - La Conférence de
Gène : le P'roffIamme et la date
(Frankfurter Zeiturng). - La France el
OUi sovi es: les fruits de négociations
° ^cipii® (Otto Hœtzsch dans Krcuz-
PRESSE ANGLAISE. — La Conférence de Ge
nes : La ConfÚrenee d'l: Ge.
Da" .H "anime et la date (Times,
Daily Telegraph) ; l'entrevue Poincaré-
Lloyd e (Times, Ihiihf Telegraph,
J' r, ;\ews DaihJ llerald) - Ln
'}'¡lne, Daily ,' ,
rance et les sous-marins : Lord Lea
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La er('ance américaine sur la
cheur rn, 100 déclarations de M. Lou-
clie;jr al 11 E.rprcss; DaHU Herald).
de L Itnlie et la Conférence
Sera; Luzzalti dans ( orrierr.
'W svt. a >' Mondo).
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h Votcliekn (/A ,ou y Mir),
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
l~-Z
et LA DATE. -
SSE ALLEMANDE. Les sujets d'opposi-
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^èo ;, lv«r-s. iI r> 'l eiu'ei' Ministre anglais
Si* de devni. 1 caPituler devant la poli-
? f°r,ce ri,a! a {<'¡l'illlc.e lors de la Confé-
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qlle Partout 6 insHlué à Versailles a
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voit dans la crainte 16 * moyen de
5'C Wr 6n r'ep0srenncmi ancien et fu-
egt dan 0ette oPPOsition de vues que
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? Ge^ge^t Poincaré notamment
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'fil! tout ne vOIlIa.it ^as de Gènes et qu'il
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elle doit se rendre compte maintenant que
la Russie doit être réintégrée dans la com-
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Gênes une conférence de son goût ; il ne
veut, pas qu'on discute les stipulations du
traité et des réparations, il ne veut pas
qu'on invite la Russie si elle ne donne pas
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Si la Conférence de Gênes doit être im-
hile de l'esprit de Poincaré, il vaudrait
mieux qu'elle n'eût pas lieu. Au lieu d'amé-
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C'est principalement au sujet des répara-
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Ainsi ce débat dure à nOISi dépens. Nous
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raisons de supposer que la délégation russe
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Russie. Il est. vrai que cette information,
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