Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 février 1922 09 février 1922
Description : 1922/02/09 (T20,N1975). 1922/02/09 (T20,N1975).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62533446
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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DES
L'^NC^S
tF A 11\ E S DICS R A N G £ L\E S
N° 1975
Jeudi 9 lévrier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
0
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S0 M M A IRE
^Esse
EMUDE* - Une letlre de Hugo
Stinaies il :la Frankfurter Zoitung
; tfranl-f r Zeilun9)- - L'élection de
PIE Xt /vu/^Mï1er Zeitung). — La
crise m- mistérielie italienne (Frankfur-
P ter !7p' it
liESSE".
* les Lrl Jns ^ailj iHerald) ; la Con-
rf-t~~s (Daily IIerald) ; la Con-
férence de Gênes (Westminster Ga-
~e) - Les relations aivec la France
r (Sisdev tt ïrdlesten dans Westminster
~~e
l Gazette). La question des Détroits
1 p (AtancheSler Guardian).
V* r G"a"«
RESSE ITALIENNE. - L'élection de Pie. XI
®sse SLlfSE' - La France et la Confé-
rence de Gènes (National Zeitung). e-
POLITIQUE GENERALE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE
C nISCOURS DU TRONE. - LES RÉPA-
es oW Y a évidemment certains pro-
obs's qu'on ne peut résoudre d'un
GeOr e PIUllle. Mais pour ceux-là, M. Lloyd
Pas 1ge a n ?.roc®dé 5 q fait semblant de ne
-
les V OLr, - il les ignore. C'est un bluff qui
Plus SI. Plusieurs fois mais qui ne réussira
MvUs- AinSi 1 e,st dit dans le discours du
J : « Le prOblème relatif aux paiements
]' r®Panti
l'aluttenti0n i retient à tout moment
hés IOn 'de f mes ministres et de nos al-
t'e formule pouvait avoir une ai-
Sivè Cfttion j, ans. Un an après,
l elle anpvi de sa valeur. L'an der-
puê-é im Pertinente, aujour-
d'K ï1 eHe est st np,de- Cest un nouvel ex-
exploit caradéristique de ce Pre-
acte hon lstre dont, on n'attend plus aucun
« rw ~o~nêt. r.
holllnête Ou sensé. Ce problème que
et qUi nlsLres» et nos « Alliés » ont créé
est un ru Sastre pour nous autres.
ton, res humain a ffetenu leur attention,
*1% à tnm binent, mais à certains
ents, en moment, mais à certains
: ils 6rs cc sites » de la Grande-
6
e tl gne et du Continent. Après des années
nne encore résolu, parce qu'il
®8t tobu^uble ihet lparce îu'i,s le sont pas ca-
S «e le « rresoudre. (Ed.)
OAZLY HERALD, 8.2.
Q1J.lA CO}¡FÉREN
i du L V^°Nï>ÉRENrr DE GtNES. - Les passages
discours du Trône, qui concernent la
%fé e de Gênes, semblent indiquer
que le gouvernement a l'intention de conti-
nuer ses préparatifs ; malheureusement,
l'affaire a mal débuté, elle devait faire par-
tie d'un marché misérable qui a provoqué
la chute avant terme d'un des partenaires ;
bref, il semble bien qu'elle n'ait soulevé de
l'enthousiasme qu'on Russie. En Angle-
terre, le projet a été combattu par Lord
Grey, en France, par presque tous les hom-
mes politiques et presque toute la presse, et
le gouvernement français, après avoir tenté
d'imposer un certain nombre de conditions
qui auraient empêché toute discussion, de-
mande maintenant, croyons-nous, que la
Conférence soit retardée de trois mois.
Devant l'opposition de la France et les
hésitations des Etats-Unis, la Conférence ne
pourra obtenir aucun résultat concret en ce
qui concerne la reconstruction économique
de l'Europe ; mais faut-il pour cela aban-
donner le projet ? Evidemment non. On
pourrait par exemple rejeter les « restric-
tions » que propose le gouvernement fran-
çais, favoriser au contraire la discussion
franche libre et se servir de la Conférence
comme d'un instrument pour formuler un
programme de reconstruction fondé sur les
besoins et les aspirations de la majorité des
peuples d'Europe ; ce serait un moyen et
on obtiendrait ainsi un résultat, même si
la France n'envoyait aucun délégué. (Ed.)
WESTMINSTER GAZETTE, 8.2.
LES RELATIONS AVEC LA FRANCE. —
[La Westminster Gazette annonce une série
de ses articles, sous la signature de M. Sis-
ley Huddleston, correspondant spécial de
ce journal à Paris, sur les Relations franco-
anglaises. Le premier article porte le titre :
« LA CRISE DE L'ENTENTE. — LES CAUSES. —
LES CRAINTES DE LA FRANCE »]. — La cause
première? Elle est simple. Le Traité a été
fait par des hommes qui n'étaient pas hon-
nêtes et qui ont entraîné leurs pays vers une
politique qu'ils savaient irréalisable. M. Cle-
menceau le savait, aussi bien que M. Lloyd
George. Mais M. Clemenceau est un cy-
nique « professionnel » qui riait chaque fois
qu'il songeait aux obstacles que ses succes-
seurs auraient à franchir. « Ça va être
rigolo ! » [en français dans le texte], dit-il,
quand il apprit que M. Millerand lui suc-
cédait.
Mais la France, elle, n'est pas cynique. Elle n
foi dans le Traité et elle n'a pas oublié les pro-
messes, et comme le Français, en général, esti-
me que l'Anglais est loyal — sans doute, on
fait bien çil et là quelques allusions à la perfide
Albion — il ne pensait pas qu'un Traité signé
par l'Angleterre ne serait pas exécuté et qiir,
l'Angleterre s'efforcerait, quelques mois plus
tard, de l'anéantir par tous les moyens qui sont
en son pouvoir.
Je n'approuve pas le Traité, je n'ap-
prouve pas certains actes de la politique
française et par conséquent je suis mieux
placé que quiconque pour rappeler à ceux
qui en auraient le désir, que nous ne pou-
vons pas nous séparer de la France. Le
Traité est un fait, nous l'avons signé. Sans
doute, nous ne serions pas tenus de soute-
nir la France, si elle franchissait les limites
du Traité, mais tant qu'elle. demeure
« dans le champ » de cet instrument diplo-
matique, nous n'avons pas le choix.
Nous pouvons seulement attirer l'attention .sur
les avantages d'une révision. Mais ne l'oublions
pas, au moment de la signature. l'Angleterre
savait que le Traité ne serait pas maintenu. L'Al-
lemagne avait déjà pris la résolution de résister.
Seule, la France était persuadée que le docu-
ment qu'elle signait, était un document solide
et valide. C'est là-dessus qu'elle a basé son sys-
tème financier. Elle a sacrifié la frontière du
Rhin, que l'école dite réaliste, avec à sa
tète le maréchal Foch, réclamait.
Elle aurait pu, en s'appuyant sur le prin-
cipe du Vae Victis, obtenir une compensa-
tion immédiate en s'emparant de territoires
allemands. Elle préféra, ou on lui fit com-
prendre, qu'il valait mieux attendre, qu'elle
obtiendrait plus tard, avec l'appui des
Alliés, des paiements répartis sur plusieurs
années, et que ces paiements ne causeraient
aucune perturbation dans l'activité écono-
mique de l'Allemagne. Elle vit. l'Angl-eterre
s'emparer de garanties tangibles : la flotte,
les colonies, elle ne s'en inquiéta point et
continua à courir après. « l'ombre de l'in-
demnité ».
Il serait trop long de faire l'histoire de la
crise. Mais il est évident qu'à chaque Conseil
Suprême, la politique britannique de répudia-
tion des promesses contenues dans le Traité
s'est manifestée de plus, en plus clairement.
L'écrasement de l'Allemagne ne donnerait aucun
avantage à l'Angleterre, mais la France, encore
une fois, a compté sur la capacité surnaturelle
de l'Allemagne et sur l'aide des Alliés. J'ai tou-
jours déploré les concessions que les premiers
ministres français ont faites au gouvernement
britannique. En février 1920, à San Remo,
M. Millerand céda sur la question des crimes de
guerre. En avril, il abandonna les revendica-
tions françaises en Cilicie et accorda un délai
à l'Allemagne. En juin, à Hythe, le principe
de la réparation intégrale fut. à son tour aban-
donné, et l'on accepta, à Boulogne, un chiffre
d'indemnité qui représentait pour la France un
sacrifice de 60 ; en juillet, à Spa. la France
adhère au principe des avances à l'Allemagne,
tandis que l'Angleterre réduisait de 43 °/n les
livraisons allemandes en charbon. 'Ne soyons
donc pas surpris, si la France est inquiète !
Elle a vu. en janvier, M. Briand renoncer à
l'accord Leygues qui interdisait aux émigrants
allemands de voter en Haute-Silésie. Elle a ap-
pris que le principe d'une somme fixe de ré-
parations était acceptée à la Conférence de
Paris, ce qui entraînait pour elle, une nouvelle
perte de 35 à 63 Enfin elle a su qu'a Londres,
la somme était fixée à 132 milliards de marks-or,
c'est-à-dire GS milliards de marks or pour la
France, au lieu des 136 que demandait M Ley-
DES
L'^NC^S
tF A 11\ E S DICS R A N G £ L\E S
N° 1975
Jeudi 9 lévrier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
0
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S0 M M A IRE
^Esse
EMUDE* - Une letlre de Hugo
Stinaies il :la Frankfurter Zoitung
; tfranl-f r Zeilun9)- - L'élection de
PIE Xt /vu/^Mï1er Zeitung). — La
crise m- mistérielie italienne (Frankfur-
P ter !7p' it
liESSE".
* les Lrl Jns ^ailj iHerald) ; la Con-
rf-t~~s (Daily IIerald) ; la Con-
férence de Gênes (Westminster Ga-
~e) - Les relations aivec la France
r (Sisdev tt ïrdlesten dans Westminster
~~e
l Gazette). La question des Détroits
1 p (AtancheSler Guardian).
V* r G"a"«
RESSE ITALIENNE. - L'élection de Pie. XI
®sse SLlfSE' - La France et la Confé-
rence de Gènes (National Zeitung). e-
POLITIQUE GENERALE
LA POLITIQUE BRITANNIQUE
C nISCOURS DU TRONE. - LES RÉPA-
es oW Y a évidemment certains pro-
obs's qu'on ne peut résoudre d'un
GeOr e PIUllle. Mais pour ceux-là, M. Lloyd
Pas 1ge a n ?.roc®dé 5 q fait semblant de ne
-
les V OLr, - il les ignore. C'est un bluff qui
Plus SI. Plusieurs fois mais qui ne réussira
MvUs- AinSi 1 e,st dit dans le discours du
J : « Le prOblème relatif aux paiements
]' r®Panti
l'aluttenti0n i retient à tout moment
hés IOn 'de f mes ministres et de nos al-
t'e formule pouvait avoir une ai-
Sivè Cfttion j, ans. Un an après,
l elle anpvi de sa valeur. L'an der-
puê-é im Pertinente, aujour-
d'K ï1 eHe est st np,de- Cest un nouvel ex-
exploit caradéristique de ce Pre-
acte hon lstre dont, on n'attend plus aucun
« rw ~o~nêt. r.
holllnête Ou sensé. Ce problème que
et qUi nlsLres» et nos « Alliés » ont créé
est un ru Sastre pour nous autres.
ton, res humain a ffetenu leur attention,
*1% à tnm binent, mais à certains
ents, en moment, mais à certains
: ils 6rs cc sites » de la Grande-
6
e tl gne et du Continent. Après des années
nne encore résolu, parce qu'il
®8t tobu^uble ihet lparce îu'i,s le sont pas ca-
S «e le « rresoudre. (Ed.)
OAZLY HERALD, 8.2.
Q1J.lA CO}¡FÉREN
i du L V^°Nï>ÉRENrr DE GtNES. - Les passages
discours du Trône, qui concernent la
%fé e de Gênes, semblent indiquer
que le gouvernement a l'intention de conti-
nuer ses préparatifs ; malheureusement,
l'affaire a mal débuté, elle devait faire par-
tie d'un marché misérable qui a provoqué
la chute avant terme d'un des partenaires ;
bref, il semble bien qu'elle n'ait soulevé de
l'enthousiasme qu'on Russie. En Angle-
terre, le projet a été combattu par Lord
Grey, en France, par presque tous les hom-
mes politiques et presque toute la presse, et
le gouvernement français, après avoir tenté
d'imposer un certain nombre de conditions
qui auraient empêché toute discussion, de-
mande maintenant, croyons-nous, que la
Conférence soit retardée de trois mois.
Devant l'opposition de la France et les
hésitations des Etats-Unis, la Conférence ne
pourra obtenir aucun résultat concret en ce
qui concerne la reconstruction économique
de l'Europe ; mais faut-il pour cela aban-
donner le projet ? Evidemment non. On
pourrait par exemple rejeter les « restric-
tions » que propose le gouvernement fran-
çais, favoriser au contraire la discussion
franche libre et se servir de la Conférence
comme d'un instrument pour formuler un
programme de reconstruction fondé sur les
besoins et les aspirations de la majorité des
peuples d'Europe ; ce serait un moyen et
on obtiendrait ainsi un résultat, même si
la France n'envoyait aucun délégué. (Ed.)
WESTMINSTER GAZETTE, 8.2.
LES RELATIONS AVEC LA FRANCE. —
[La Westminster Gazette annonce une série
de ses articles, sous la signature de M. Sis-
ley Huddleston, correspondant spécial de
ce journal à Paris, sur les Relations franco-
anglaises. Le premier article porte le titre :
« LA CRISE DE L'ENTENTE. — LES CAUSES. —
LES CRAINTES DE LA FRANCE »]. — La cause
première? Elle est simple. Le Traité a été
fait par des hommes qui n'étaient pas hon-
nêtes et qui ont entraîné leurs pays vers une
politique qu'ils savaient irréalisable. M. Cle-
menceau le savait, aussi bien que M. Lloyd
George. Mais M. Clemenceau est un cy-
nique « professionnel » qui riait chaque fois
qu'il songeait aux obstacles que ses succes-
seurs auraient à franchir. « Ça va être
rigolo ! » [en français dans le texte], dit-il,
quand il apprit que M. Millerand lui suc-
cédait.
Mais la France, elle, n'est pas cynique. Elle n
foi dans le Traité et elle n'a pas oublié les pro-
messes, et comme le Français, en général, esti-
me que l'Anglais est loyal — sans doute, on
fait bien çil et là quelques allusions à la perfide
Albion — il ne pensait pas qu'un Traité signé
par l'Angleterre ne serait pas exécuté et qiir,
l'Angleterre s'efforcerait, quelques mois plus
tard, de l'anéantir par tous les moyens qui sont
en son pouvoir.
Je n'approuve pas le Traité, je n'ap-
prouve pas certains actes de la politique
française et par conséquent je suis mieux
placé que quiconque pour rappeler à ceux
qui en auraient le désir, que nous ne pou-
vons pas nous séparer de la France. Le
Traité est un fait, nous l'avons signé. Sans
doute, nous ne serions pas tenus de soute-
nir la France, si elle franchissait les limites
du Traité, mais tant qu'elle. demeure
« dans le champ » de cet instrument diplo-
matique, nous n'avons pas le choix.
Nous pouvons seulement attirer l'attention .sur
les avantages d'une révision. Mais ne l'oublions
pas, au moment de la signature. l'Angleterre
savait que le Traité ne serait pas maintenu. L'Al-
lemagne avait déjà pris la résolution de résister.
Seule, la France était persuadée que le docu-
ment qu'elle signait, était un document solide
et valide. C'est là-dessus qu'elle a basé son sys-
tème financier. Elle a sacrifié la frontière du
Rhin, que l'école dite réaliste, avec à sa
tète le maréchal Foch, réclamait.
Elle aurait pu, en s'appuyant sur le prin-
cipe du Vae Victis, obtenir une compensa-
tion immédiate en s'emparant de territoires
allemands. Elle préféra, ou on lui fit com-
prendre, qu'il valait mieux attendre, qu'elle
obtiendrait plus tard, avec l'appui des
Alliés, des paiements répartis sur plusieurs
années, et que ces paiements ne causeraient
aucune perturbation dans l'activité écono-
mique de l'Allemagne. Elle vit. l'Angl-eterre
s'emparer de garanties tangibles : la flotte,
les colonies, elle ne s'en inquiéta point et
continua à courir après. « l'ombre de l'in-
demnité ».
Il serait trop long de faire l'histoire de la
crise. Mais il est évident qu'à chaque Conseil
Suprême, la politique britannique de répudia-
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s'est manifestée de plus, en plus clairement.
L'écrasement de l'Allemagne ne donnerait aucun
avantage à l'Angleterre, mais la France, encore
une fois, a compté sur la capacité surnaturelle
de l'Allemagne et sur l'aide des Alliés. J'ai tou-
jours déploré les concessions que les premiers
ministres français ont faites au gouvernement
britannique. En février 1920, à San Remo,
M. Millerand céda sur la question des crimes de
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à l'Allemagne. En juin, à Hythe, le principe
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sacrifice de 60 ; en juillet, à Spa. la France
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tandis que l'Angleterre réduisait de 43 °/n les
livraisons allemandes en charbon. 'Ne soyons
donc pas surpris, si la France est inquiète !
Elle a vu. en janvier, M. Briand renoncer à
l'accord Leygues qui interdisait aux émigrants
allemands de voter en Haute-Silésie. Elle a ap-
pris que le principe d'une somme fixe de ré-
parations était acceptée à la Conférence de
Paris, ce qui entraînait pour elle, une nouvelle
perte de 35 à 63 Enfin elle a su qu'a Londres,
la somme était fixée à 132 milliards de marks-or,
c'est-à-dire GS milliards de marks or pour la
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