Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-01-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 janvier 1922 13 janvier 1922
Description : 1922/01/13 (T20,N1952). 1922/01/13 (T20,N1952).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62533216
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRE
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1952
Vendredi 13 janvier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimes en petits caractères. Les articles
traduits intégralement, sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le projet de pacte
franco-britannique (Berliner Tageblatt).
—Les réparations(Deutsches Volksblatt,
Vorwærts). — La reconstruction géné-
rale : le discours de M. Lloyd George
du 6 janvier (Otto Hœtzsch dans Kreuz-
Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les sous-marins et les
réparations (World).
PRESSE ANGLAISE. — La situation du cabinet
Briand et la Conférence de Cannes
(Daily Chronicle, Daily News). — LP
projet de pacte franco - britannique
(Times, Daily Express, Westminster
Gazette, Morning Post) ; un discours de
Lord Grey (Morning Post).
Pl{ESSE AUTRICHIENNE. — Les réparations
(Deutsches Volksblatt).
PRESSE BELGE. — Le projet de pacte franco-
britannique (L. de Brouckère dans Le
Peuple ; Saint-Marc dans XXe Siècle). —
La priorité belge (Indépendance Belge,
F. Passalecq dans Libre Belgique).
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE CANNES
LA SITUATION DU CABINET BRIAND
:eT LA CONFERENCE, — PRESSE ANGLAISE
Depuis quelque temps, la Chambre a ma-
nifesté, par des gestes connus, son intention
de changer le gouvernement ; il y a trois
semaines, les orateurs de couloirs disaient
~e M. Briand serait renversé la veille de
Noël.; l'evènement ne s'est pas produit,
et on a dit qu'on l'avait épargné, parce
quon , préférait le voir crouler sous le far-
deau de la responsabilité, à Cannes, au cas
t échec, sous les reproches. De telles tac-
tiques ont un aspect à la fois national et
international ; elles sont peut-être malhon-
rêtes, quand elles visent M. Briand; elles
ée. sont certainement, puisqu'elles visent
Semant M. Lloyd George.
d' La Chambre ne sera probablement pas
dissoute ; le président Millerand ne pourrait
se prononcer pour la. dissolution sans le
consentement du Sénat ; il faudra donc que
M. Briand obtienne la majorité à la Cham-
bre, ou qu'il démissionne. Cette Chambre
représente, en effet, assez bien le sentiment
natianal, tel qu'il existait en 1920, au mo-
ment de l'élection, alors que le pays était
plus chauvin qu'il m'CI l'est aujourd'hui. ;
mais pendant quelques années encore, ce-
pendant, l'Europe devra voir en elle comme
le symbole constitutionnel du sentiment
populaire : si, par exemple, elle se pronon-
çait contre les négociations avec les Soviets,
aucun premier ministre français ne pour-
rait prendre part aux pourparlers, et puis-
que l'Angleterre, l'Italie et les autres na-
tions de l'Europe ne sont pas disposées à
attendre des années et encore des armées
pour faire la piaiix avec la Russie, elles de-
vraient dans ce cas négocier sans la France.
Ce serait une, nécessité regrettable ; mais
sur laquelle il est nécessaire d'attirer fran-
chement l'attention. (Ed.).
DAILY CHRONlCLE, 12.1.
— Nous ne sommes pas des admirateurs
à l'extrême de M. Briand et nous compre-
nons jusqu'à un certain point les défiances
de ses adversaires; néanmoins, nous espé-
rons qu'il réussira à les surmonter. Pour
qu'un accord intervienne avec la France, il
faut qu'elle soit représentée par une per-
sonne compétente avec laquelle nous puis-
sions nous entendre : M. Briand parait
être, en ce moment, le plus apte à remplir
cette condition. M. Painlevé est un homme
politique sincère et capable ; le mouvement
libéral qu'il dirige s'impose à la sympathie
des libéraux britanniques; quoiqu'il ait réa-
lisé des progrès, il n'a pas encore
attteint cependant un développement
suffisant. Au cas où M. Briand se-
rait renversé, il aurait probablement
comme successeur un patriote irré-
ductible qui refuserait de céder d'un pouce
sur la question des réparations et peut-être
aussi sur celle des sous-marins. Il est peu
probable d'ailleurs que les choses en vien-
nent jusque-là, mais un simple retard à
l'heure actuelle présente un sérieux dan-
ger. (Ed.).
DAILY NEWS, 121
LE PROJET DE PACTE FRANCO-BRI-
TANNIQUE. — De nombreux Français
croient que M. Briand a capitulé ou qu'il a
l'intention de céder sur les droits de la
France pour obtenir un accord qui, de leur
point de vue, diminuerait les avantages
que le traité de Versailles accorde à leur
nation ; certains déclarent que les revendi-
cations, en ce qui concerne les réparations,
auront moins de force ; d'autres que, dans
certains cas, la France acceptera de sacri-
fier son droit en ce qui concerne l'exécution
du traité ; un grand nombre d'entre eux,
enfin, songent avec inquiétude à la Confé-
rence de Gênes, à la Compagnie internatio-
nale, à l'invitation qui vient d'être envoyée
aux Bolcheviks. Ils veulent que la Russie
soit reconstruite ; mais, avec Lord Grey,
ils ne croient pas que cette tâche puisse
être confiée à la « finance politique ».
L'accord est, en réalité, la question la plus
importante ; une fois qu'il sera conclu, lo
règlement des autres problèmes, pourra être
étudié dans une atmosphère plus favorable;
aucune des deux nations n'est capable, en
effet d'effectuer la reconstruction ; mais, si
elles s'unissaient, elles deviendraient tout
aussitôt un pôle autour duquel tous lelsl élé-
ments qui travaillent à la grande tâche de
paix se réuniraient et se cristalliseraient.
L'aide-mémoire britannique contient un
certain nombre de points que les Français
feraient bien d'étudier avant de conclure
hâtivement que nous voulons les entraîner
vers une politique qui sert nos desseins et
qui est contraire aux intérêts de leur na-
tion. Contre le danger d'invasion, nous
sommes prêts à donner toutes les garanties
à la France ; mais notre gouvernement ne
peut engager la nation dans des aventures
militaires en Europe centrale et orientale,
parce qu'il sait que l'Angleterre n'accepte-
rait pas cet engagement. Les Français in-
telligents qui connaissent le peuple anglais
et ses institutions comprendront la valeur
de cet argument. D'autre part, nos hommes
d'Etat sont disposés, aujourd'hui comme
hier, à protéger la France, à travailler avec
elle pour le bonheur de l'Europe. Ils sou-
haitent qu'un accord puisse apaiser ses
justes craintes et donne à l'amitié entre Les
deux nations sa force première. Que les
hommes d'Etat, que les publicistes français,
songent à la valeur d'une telle alliance, à
ses conséquences pour la France et pour
l'Europe. Ce sont eux qui décideront ; puis-
sent-ils donc songer aussi qu'une occasion
semblable ne se présentera pas de si tôt et
que le rejet d'une telle proposition aurait
un effet déplorable sur les relations entre les
deux peuples, sur l'application du Traité de
Versailles. — (Ed.)
TIMES, 12.1.
— On ne saurait affirmer quel accueil les
propositions britanniques recevront en
France. Certains éléments de l'opinion
française semblent s'indigner au même titre
lorsqu'on leur présente une offre de protec-
tion que lorsqu'on leur refuse. Visiblement,
il sera impossible de les satisfaire,, mais
nous avons quelque confiance que ces pro-
positions rallieront à elles l'ensemble de
l'opinion modérée. Une occasion exception-
nelle s'offre à la France ; si elle la laisse
échapper, elle ne la retrouvera jamais.
DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 N° 1952
Vendredi 13 janvier 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimes en petits caractères. Les articles
traduits intégralement, sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le projet de pacte
franco-britannique (Berliner Tageblatt).
—Les réparations(Deutsches Volksblatt,
Vorwærts). — La reconstruction géné-
rale : le discours de M. Lloyd George
du 6 janvier (Otto Hœtzsch dans Kreuz-
Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Les sous-marins et les
réparations (World).
PRESSE ANGLAISE. — La situation du cabinet
Briand et la Conférence de Cannes
(Daily Chronicle, Daily News). — LP
projet de pacte franco - britannique
(Times, Daily Express, Westminster
Gazette, Morning Post) ; un discours de
Lord Grey (Morning Post).
Pl{ESSE AUTRICHIENNE. — Les réparations
(Deutsches Volksblatt).
PRESSE BELGE. — Le projet de pacte franco-
britannique (L. de Brouckère dans Le
Peuple ; Saint-Marc dans XXe Siècle). —
La priorité belge (Indépendance Belge,
F. Passalecq dans Libre Belgique).
POLITIQUE GENERALE
LA CONFÉRENCE DE CANNES
LA SITUATION DU CABINET BRIAND
:eT LA CONFERENCE, — PRESSE ANGLAISE
Depuis quelque temps, la Chambre a ma-
nifesté, par des gestes connus, son intention
de changer le gouvernement ; il y a trois
semaines, les orateurs de couloirs disaient
~e M. Briand serait renversé la veille de
Noël.; l'evènement ne s'est pas produit,
et on a dit qu'on l'avait épargné, parce
quon , préférait le voir crouler sous le far-
deau de la responsabilité, à Cannes, au cas
t échec, sous les reproches. De telles tac-
tiques ont un aspect à la fois national et
international ; elles sont peut-être malhon-
rêtes, quand elles visent M. Briand; elles
ée. sont certainement, puisqu'elles visent
Semant M. Lloyd George.
d' La Chambre ne sera probablement pas
dissoute ; le président Millerand ne pourrait
se prononcer pour la. dissolution sans le
consentement du Sénat ; il faudra donc que
M. Briand obtienne la majorité à la Cham-
bre, ou qu'il démissionne. Cette Chambre
représente, en effet, assez bien le sentiment
natianal, tel qu'il existait en 1920, au mo-
ment de l'élection, alors que le pays était
plus chauvin qu'il m'CI l'est aujourd'hui. ;
mais pendant quelques années encore, ce-
pendant, l'Europe devra voir en elle comme
le symbole constitutionnel du sentiment
populaire : si, par exemple, elle se pronon-
çait contre les négociations avec les Soviets,
aucun premier ministre français ne pour-
rait prendre part aux pourparlers, et puis-
que l'Angleterre, l'Italie et les autres na-
tions de l'Europe ne sont pas disposées à
attendre des années et encore des armées
pour faire la piaiix avec la Russie, elles de-
vraient dans ce cas négocier sans la France.
Ce serait une, nécessité regrettable ; mais
sur laquelle il est nécessaire d'attirer fran-
chement l'attention. (Ed.).
DAILY CHRONlCLE, 12.1.
— Nous ne sommes pas des admirateurs
à l'extrême de M. Briand et nous compre-
nons jusqu'à un certain point les défiances
de ses adversaires; néanmoins, nous espé-
rons qu'il réussira à les surmonter. Pour
qu'un accord intervienne avec la France, il
faut qu'elle soit représentée par une per-
sonne compétente avec laquelle nous puis-
sions nous entendre : M. Briand parait
être, en ce moment, le plus apte à remplir
cette condition. M. Painlevé est un homme
politique sincère et capable ; le mouvement
libéral qu'il dirige s'impose à la sympathie
des libéraux britanniques; quoiqu'il ait réa-
lisé des progrès, il n'a pas encore
attteint cependant un développement
suffisant. Au cas où M. Briand se-
rait renversé, il aurait probablement
comme successeur un patriote irré-
ductible qui refuserait de céder d'un pouce
sur la question des réparations et peut-être
aussi sur celle des sous-marins. Il est peu
probable d'ailleurs que les choses en vien-
nent jusque-là, mais un simple retard à
l'heure actuelle présente un sérieux dan-
ger. (Ed.).
DAILY NEWS, 121
LE PROJET DE PACTE FRANCO-BRI-
TANNIQUE. — De nombreux Français
croient que M. Briand a capitulé ou qu'il a
l'intention de céder sur les droits de la
France pour obtenir un accord qui, de leur
point de vue, diminuerait les avantages
que le traité de Versailles accorde à leur
nation ; certains déclarent que les revendi-
cations, en ce qui concerne les réparations,
auront moins de force ; d'autres que, dans
certains cas, la France acceptera de sacri-
fier son droit en ce qui concerne l'exécution
du traité ; un grand nombre d'entre eux,
enfin, songent avec inquiétude à la Confé-
rence de Gênes, à la Compagnie internatio-
nale, à l'invitation qui vient d'être envoyée
aux Bolcheviks. Ils veulent que la Russie
soit reconstruite ; mais, avec Lord Grey,
ils ne croient pas que cette tâche puisse
être confiée à la « finance politique ».
L'accord est, en réalité, la question la plus
importante ; une fois qu'il sera conclu, lo
règlement des autres problèmes, pourra être
étudié dans une atmosphère plus favorable;
aucune des deux nations n'est capable, en
effet d'effectuer la reconstruction ; mais, si
elles s'unissaient, elles deviendraient tout
aussitôt un pôle autour duquel tous lelsl élé-
ments qui travaillent à la grande tâche de
paix se réuniraient et se cristalliseraient.
L'aide-mémoire britannique contient un
certain nombre de points que les Français
feraient bien d'étudier avant de conclure
hâtivement que nous voulons les entraîner
vers une politique qui sert nos desseins et
qui est contraire aux intérêts de leur na-
tion. Contre le danger d'invasion, nous
sommes prêts à donner toutes les garanties
à la France ; mais notre gouvernement ne
peut engager la nation dans des aventures
militaires en Europe centrale et orientale,
parce qu'il sait que l'Angleterre n'accepte-
rait pas cet engagement. Les Français in-
telligents qui connaissent le peuple anglais
et ses institutions comprendront la valeur
de cet argument. D'autre part, nos hommes
d'Etat sont disposés, aujourd'hui comme
hier, à protéger la France, à travailler avec
elle pour le bonheur de l'Europe. Ils sou-
haitent qu'un accord puisse apaiser ses
justes craintes et donne à l'amitié entre Les
deux nations sa force première. Que les
hommes d'Etat, que les publicistes français,
songent à la valeur d'une telle alliance, à
ses conséquences pour la France et pour
l'Europe. Ce sont eux qui décideront ; puis-
sent-ils donc songer aussi qu'une occasion
semblable ne se présentera pas de si tôt et
que le rejet d'une telle proposition aurait
un effet déplorable sur les relations entre les
deux peuples, sur l'application du Traité de
Versailles. — (Ed.)
TIMES, 12.1.
— On ne saurait affirmer quel accueil les
propositions britanniques recevront en
France. Certains éléments de l'opinion
française semblent s'indigner au même titre
lorsqu'on leur présente une offre de protec-
tion que lorsqu'on leur refuse. Visiblement,
il sera impossible de les satisfaire,, mais
nous avons quelque confiance que ces pro-
positions rallieront à elles l'ensemble de
l'opinion modérée. Une occasion exception-
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