Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-11-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 novembre 1922 29 novembre 1922
Description : 1922/11/29 (T22,N2216). 1922/11/29 (T22,N2216).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252514f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
e
"STÈRE
^Alb DEs
PPAIIIES hRANGÈRES
No 2216
Mercredi 29 novembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
%SE AIUNDE- - La France et l'Alle-
(Zeil y Germania Tag). — Le
I!}¡istè:re CUno devant le Reichstag
(\1 Of' I.V
parts, Germania);
PRESSE K lAISE* - Réparations et dettes in-
Wl^eS — La Russie et les
les (Daily Telegraph, Times). —
S concessions Krupp au Kouban
News), - Le voyage de M- Cle-
- aux Etats-Unis (Daily News).
La situation ministérielle et parle-
aire en France (Observer).
POLITIQUE GENERALE
lES RÉPARATIONS
MA
4t SlJJtr ,'-II¡:, ET L ALLEMAGNE. -
1 ARTICLE DU « JOURNAL ». -
Zeit ePOnd, Ú Un article de M. Geor-
'II¡ te/ien' dans le Journal, consacré aux
entretiens e JI M. Barthou. et Strese-
Bartîtou. et Strese-
l'article du Journal, il faut distin-
S0S ,<ïu une lecture rapide fe.
a<"Sément- Il y est parlé da.
Ul1 entretIen qui a eu lieu entre le
Ss M de , 9 comniissiiOtn des répara-
\h Barth et le député Dr Strese-
et Ie député Dr Strese-
el (j. Il est question d'une con-
d es industriels allemands
\th de Jet éventuel de mobiliser une
e
Sirh^ /A ^1^^91^8 dont 20 milliards
lit Sîtranfl-s par l'industrie allemande
r Paiement. D'après nos rn-
r S eserrjan
r'èn savoie de l'entretien entre le
firi" ilYQrlt p. et M. Barthou, cet entre-
JJfw Eo tout 1111 caractère strictement'
QUP cas noi?s croyons pouvoir
Lly, l'entretien avec le
îH ?0]et ^na,n Il na pas été question du
conprv Urs éventuel des industriels
ds.
Lorsqu'au surplus le représentant du
Journal parle d'une « modération mani-
feste » exprimée dans les paroles de
M. Stresemann, il a peut-être absolument
raison. Le Dr Stresemann s'est déjà adressé
à ces milieux français qui ont assez le sens
de la solidarité économique pour compren-
dre la nécessité d'une collaboration avec
l'Allemagne. On peut faire remarquer en-
core à ce sujet que dimanche dernier le dé-
puté Vôgter s'est exprimé en ce sens à
Dusseldorf au Congrès des maîtres de for-
ges, en parlant de iai collaboration souhai-
table entre la grande industrie allemande
et les fabriques françaises, Il nous faut
attendre de savoir si le courant similaire
en France est assez fort pour déterminer en
ce sens la politique du gouvernement.
ZEIT, 28.11.
— A propos du même article du Journal,
la Germania déclare : Nous croyons né-
cessaire de faire la lumière sur le contenu
des communications faites par le Journal.
Déjà pendant la présence de la Commis-
sion des réparations à Berlin, présence
peut-être calculée au moment des négocia-
tions sur la formation du nouveau minis-
tère, on a pu constater l'intérêt souvent
regrettable témoigné par l'opinion fran
çaise pour les oppositions! politiques en
Allemagne ; l'article du Journal suit cette
voie sans se soucier du démenti de l'indus-
trie allemande. Ce n'est pas la première
fois qu'en France on utilise des pourpar-
lers inofficiels et des « offres » qui vont
trop loin n'émanant pas d'autorités com-
- - -1 -
pétentes, pour gêner les négociations avec
les autorités officielles. Nous crojons que
le nouveau cabinet Cuno qui se tient sur
ie terrain de la note du 13 novembre a inté-
rêt. à faire le jour sur cette offre prétendue.
Nous sommes toujours partis de ce point
de vue qu'une 'entente directe entre l'Alle-
magne et la France, telle qu'elle est préco-
nisée par un article de Caillauix paru dans
le Sunday Express de Londres, constitue
une route praticable ; mais cette route
sera. impossible si la partie adverse
s'appuie sur les « offres » non officielles qu.
vont peut-être beaucoup, plus loin que ne
peut le faire la représentation officielle du
Reich.
GERMANIA, 27.11.
« NUAGES A L'OUEST » [sous ce titre]. —
Le but de la politique française est net. On
ne veut rien entreprendre ni rien laisser
faire qui soit de nature à enrayer la. ruine
de l'économie allemande et de l'Etat alle-
mand. Au contraire on souhaite à Paris de
hâter notre) chute. Tant que la Socialdemo-
cratie était au pouvoir on croyait devoir
renoncer aux mesures fortes en considéra-
tion de la situation de la France dans !e
monde, sans quoi la dislocation paraissait
inévitable. Mais maintenant que la bour-
geoisie allemande se livre à un premier
acte d'énergie, Poincaré doit sortir davan-
tage qu'avant de sa réserve.
Nous ne nous avançons pas trop en ex-
primant notre conviction que le chancelier
voit nettement cette situation. Dans son
discours-programme il y avait cette phrase
digne de remarque :
« Le gouvernement ne se prêtera jamais
à l'abandon des territoires allemands occu-
pés : Rhénanie, Palatmat ou Sarre ; il ne
laissera menacer ni retarder d'un jour leur
libération. »
Voilà qui nous indique toute la gravité
de la situation créée par l'attitude de la
France.
Notre dernier espoir est dans l'unité de
l'Allemagne. — W. v. H.
TAG, 28.11.
REPARATIONS ET DETTES INTER-
ALLIEES. — Sous le titre : « LA POLITIQUE
DE LA NOTE BALFOUR ». — Bien que M. Bo-
nar Law ait établi nettement que la ques-
tion des dettes interalliées et des répara-
tions n'a pas encore été examinée, il a éta-
bli avec une égale netteté que le gouver-
nement actuel ne se considère pas comme
lié par la politique de l'ancien. Cette décla-
ration est, assurément, la bienvenue et
devrait contribuer à améliorer la situation
de la Grande-Bretagne tant vis-A-vis de ses
alliés européens, que vis-à-vis des Etats-
Unis. Si courte que soit la mémoire du pu-
blic, il n'est pas possible que ce dernier
ait oublié déjà l'effet pernicieux de la note
Balfour sur la situation européenne et sur
les relations anglo-américaines. Cette note
accéléra la chute du mark allemand ; elle
fit sombrer un projet plein de promesses
que le premier ministre français s'occu-
pait. dit-on, de mettre au point ; elle déter-
mina l'échec de la conférence interalliée
de Londres du mois d'août dernier ; elle
détruisit, enfin, en Amérique, la bonne im-
pression produite par l'effort de lord Bal-
four lui-même à la conférence de Washing-
ton.
Aujourd'hui, la déclaration du premier
ministre permet d'espérer que le problème
tout entier sera examiné à nouveau. il se
peut que nous n'ayons plus la possibilité
de « faire grand » dans les mêmes propor-
tions que nous l'aurions pu l'été dernier
"STÈRE
^Alb DEs
PPAIIIES hRANGÈRES
No 2216
Mercredi 29 novembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
%SE AIUNDE- - La France et l'Alle-
(Zeil y Germania Tag). — Le
I!}¡istè:re CUno devant le Reichstag
(\1 Of' I.V
parts, Germania);
PRESSE K lAISE* - Réparations et dettes in-
Wl^eS — La Russie et les
les (Daily Telegraph, Times). —
S concessions Krupp au Kouban
News), - Le voyage de M- Cle-
- aux Etats-Unis (Daily News).
La situation ministérielle et parle-
aire en France (Observer).
POLITIQUE GENERALE
lES RÉPARATIONS
MA
4t SlJJtr ,'-II¡:, ET L ALLEMAGNE. -
1 ARTICLE DU « JOURNAL ». -
Zeit ePOnd, Ú Un article de M. Geor-
'II¡ te/ien' dans le Journal, consacré aux
entretiens e JI M. Barthou. et Strese-
Bartîtou. et Strese-
l'article du Journal, il faut distin-
S0S ,<ïu une lecture rapide fe.
a<"Sément- Il y est parlé da.
Ul1 entretIen qui a eu lieu entre le
Ss M de , 9 comniissiiOtn des répara-
\h Barth et le député Dr Strese-
et Ie député Dr Strese-
el (j. Il est question d'une con-
d es industriels allemands
\th de Jet éventuel de mobiliser une
e
Sirh^ /A ^1^^91^8 dont 20 milliards
lit Sîtranfl-s par l'industrie allemande
r Paiement. D'après nos rn-
r S eserrjan
r'èn savoie de l'entretien entre le
firi" ilYQrlt p. et M. Barthou, cet entre-
JJfw Eo tout 1111 caractère strictement'
QUP cas noi?s croyons pouvoir
Lly, l'entretien avec le
îH ?0]et ^na,n Il na pas été question du
conprv Urs éventuel des industriels
ds.
Lorsqu'au surplus le représentant du
Journal parle d'une « modération mani-
feste » exprimée dans les paroles de
M. Stresemann, il a peut-être absolument
raison. Le Dr Stresemann s'est déjà adressé
à ces milieux français qui ont assez le sens
de la solidarité économique pour compren-
dre la nécessité d'une collaboration avec
l'Allemagne. On peut faire remarquer en-
core à ce sujet que dimanche dernier le dé-
puté Vôgter s'est exprimé en ce sens à
Dusseldorf au Congrès des maîtres de for-
ges, en parlant de iai collaboration souhai-
table entre la grande industrie allemande
et les fabriques françaises, Il nous faut
attendre de savoir si le courant similaire
en France est assez fort pour déterminer en
ce sens la politique du gouvernement.
ZEIT, 28.11.
— A propos du même article du Journal,
la Germania déclare : Nous croyons né-
cessaire de faire la lumière sur le contenu
des communications faites par le Journal.
Déjà pendant la présence de la Commis-
sion des réparations à Berlin, présence
peut-être calculée au moment des négocia-
tions sur la formation du nouveau minis-
tère, on a pu constater l'intérêt souvent
regrettable témoigné par l'opinion fran
çaise pour les oppositions! politiques en
Allemagne ; l'article du Journal suit cette
voie sans se soucier du démenti de l'indus-
trie allemande. Ce n'est pas la première
fois qu'en France on utilise des pourpar-
lers inofficiels et des « offres » qui vont
trop loin n'émanant pas d'autorités com-
- - -1 -
pétentes, pour gêner les négociations avec
les autorités officielles. Nous crojons que
le nouveau cabinet Cuno qui se tient sur
ie terrain de la note du 13 novembre a inté-
rêt. à faire le jour sur cette offre prétendue.
Nous sommes toujours partis de ce point
de vue qu'une 'entente directe entre l'Alle-
magne et la France, telle qu'elle est préco-
nisée par un article de Caillauix paru dans
le Sunday Express de Londres, constitue
une route praticable ; mais cette route
sera. impossible si la partie adverse
s'appuie sur les « offres » non officielles qu.
vont peut-être beaucoup, plus loin que ne
peut le faire la représentation officielle du
Reich.
GERMANIA, 27.11.
« NUAGES A L'OUEST » [sous ce titre]. —
Le but de la politique française est net. On
ne veut rien entreprendre ni rien laisser
faire qui soit de nature à enrayer la. ruine
de l'économie allemande et de l'Etat alle-
mand. Au contraire on souhaite à Paris de
hâter notre) chute. Tant que la Socialdemo-
cratie était au pouvoir on croyait devoir
renoncer aux mesures fortes en considéra-
tion de la situation de la France dans !e
monde, sans quoi la dislocation paraissait
inévitable. Mais maintenant que la bour-
geoisie allemande se livre à un premier
acte d'énergie, Poincaré doit sortir davan-
tage qu'avant de sa réserve.
Nous ne nous avançons pas trop en ex-
primant notre conviction que le chancelier
voit nettement cette situation. Dans son
discours-programme il y avait cette phrase
digne de remarque :
« Le gouvernement ne se prêtera jamais
à l'abandon des territoires allemands occu-
pés : Rhénanie, Palatmat ou Sarre ; il ne
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libération. »
Voilà qui nous indique toute la gravité
de la situation créée par l'attitude de la
France.
Notre dernier espoir est dans l'unité de
l'Allemagne. — W. v. H.
TAG, 28.11.
REPARATIONS ET DETTES INTER-
ALLIEES. — Sous le titre : « LA POLITIQUE
DE LA NOTE BALFOUR ». — Bien que M. Bo-
nar Law ait établi nettement que la ques-
tion des dettes interalliées et des répara-
tions n'a pas encore été examinée, il a éta-
bli avec une égale netteté que le gouver-
nement actuel ne se considère pas comme
lié par la politique de l'ancien. Cette décla-
ration est, assurément, la bienvenue et
devrait contribuer à améliorer la situation
de la Grande-Bretagne tant vis-A-vis de ses
alliés européens, que vis-à-vis des Etats-
Unis. Si courte que soit la mémoire du pu-
blic, il n'est pas possible que ce dernier
ait oublié déjà l'effet pernicieux de la note
Balfour sur la situation européenne et sur
les relations anglo-américaines. Cette note
accéléra la chute du mark allemand ; elle
fit sombrer un projet plein de promesses
que le premier ministre français s'occu-
pait. dit-on, de mettre au point ; elle déter-
mina l'échec de la conférence interalliée
de Londres du mois d'août dernier ; elle
détruisit, enfin, en Amérique, la bonne im-
pression produite par l'effort de lord Bal-
four lui-même à la conférence de Washing-
ton.
Aujourd'hui, la déclaration du premier
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