Titre : Le Voleur illustré : cabinet de lecture universel
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1882-12-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32892001q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 40082 Nombre total de vues : 40082
Description : 08 décembre 1882 08 décembre 1882
Description : 1882/12/08 (T34,A55,N1327). 1882/12/08 (T34,A55,N1327).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62494978
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-5429, JO-135 (BIS)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LE VOLEUR 781
« Je ne me contins plus ; je l'insultai,
lui rappelai qu'il dinait chez moi en
1872, lui, mon ami intime, ayant en
poche la requête qu'il déposait le len-
demain pour me faire déclarer en
faillite ! Il m'insulta de nouveau. Je
fis un geste menaçant. Il se précipita
vers la porte en criant : « Je v.ais te
dénoncer! » Je m'élançai derrière lui
épouvanté, et saisis, au passage, un
pistolet qui se trouvait sur la table. Je
le rejoignis, le saisis par ses vêtements,
le rejetai en arrière. Il me vit armé,
voulut se sauver dans le cabinet, et,
au moment où il allait entrer, le coup
partit. Il fit un soubresaut et tomba
l'épaule frappant contre le pupitre.
Tout ceci s'est passé avec une rapidité
foudroyante, car j'avoue, et que ceci,ne
soit pas dit pour me disculper, que j'ai
lâché le coup sans conscience dans un
moment de surexcitation indescriptible.
« Je ne vous dirai pas l'épouvante qui
me saisit en voyant Bernays tomber.
Je fus quelques instants comme fou, et
ce ne fut que deux ou trois minutes
après que je m'approchai de lui. Je ne
pouvais que le supposer blessé. Ce ne
fut qu'en lui soulevant la tête que je
vis le sang couler d'une blessure à la
naissance de la nuque. Je lui relevai
la tête, l'appuyant contre le pupitre,
et me précipitai pour chercher au se-
cond étage un bassin avec de l'eau. Je
le lavai, et ce fut alors que je constatai
qu'il était bien mort. Je cherchai néan-
moins, àle ranimer, mais en vain. Mon
premier mouvement fut de fuir ; mais
alors je pensai à la possibilité de pré-
senter cet affreux malheur comme un
accident. Je quittai la maison en toute
hâte et me rendis à la station du Midi.
« J'arrivai à Anvers vers une heure.
Arrivé là, et, au reste, pendant le tra-
jet, ayant réfléchi plus tranquillement
à la chose, j'eus peur d'aller en ville
et ne pus m'y décider. Je repris donc
le train pour Aix-la-Chapelle de 1 heure
20 minutes, où j'arrivai entre 5 et 6 h. »
Ce procès, qui a déjà occupé plusieurs
audiences, est encore loin d'être ter-
miné au moment où nous mettons sous
presse (mardi matin) ; il n'est pas pro-
bable qu'il soit achevé avant la fin de
la semaine. Nous en ferons connaître
le résultat dans notre prochain nu-
méro.
J'usqu'à ce jour les accusés, particu-
lièrement Armand Feltzer, ont conservé
un calme et un sang-froid impertur-
bables.
PAR-CI PAR-LA
Mercredi de l'autre semaine, en
parcourant les colonnes du Petit
Journal, je fus frappé par ce titre à
sensation : UNE HORRIBLE TRAGÉDIE,
et je lus. C'était une lettre communi-
quée par le docteur Déclat, qui venait
de la recevoir de New-York. Elle
était datée du 10 novembre 1884. Je
la lus avec une émotion qui allait
croissant de ligne en ligne, car elle
contenait le récit d'un drame atroce,
qui me touchait jusqu'au fond du
cœur, les victimes de cette épouvan-
table boucherie étaient loin de m'être
inconnues. V oici dans toute son hor-
reur le contenu de cette sinistre
missive.
« Mon cher confrère docteur Déclat,
« Vous avez connu le docteur Séguin,
dont le père était Français, vous avez
vu chez lui sa charmante femme et ses
trois enfants : Edward, John Van-Duyn
avec la belle petite blonde Jeannette
Séguin. Eh bien ! Mme Margarett Sé-
guin et ses trois enfants ne sont plus.
« Croiriez-vous que cette Margarett
Séguin, à l'air si calme, a tué ses trois
enfants et s'est tuée elle-même, sans
raison connue ? Leur mort ne serait
rien, sans les détails extraordinaires
de ce drame.
« Margarett Séguin a eu la. je ne
sais pas comment nommer cela.
mettons la folie calculée, de bander
les yeux de ses deux garçons, de leur
attacher les mains derrière le dos, de
les faire jouer à cache-cache, puis
d'attacher de même la pauvre petite
Jeanne, de la mettre dansun cabinet, et
de les tuer ainsi sans défense tous les
trois l'un après l'autre.
« Et jugez si elle y a mis de la ré-
flexion; elle avait trois pistolets : un
de gros calibre avec lequel a elle tué son
fils aîné, dont la tête a été trouée de
part en part; avec un plus faible elle a
tué son second fils et sa fille ; enfin elle
s'est tuée elle-même avec un autre pis-
tolet ; tout le monde a été frappé à la
tête et sans qu'il paraisse y avoir eu
agonie d'aucun.
« Ce qu'il y a de plus étrange, c'est
que ce drame horrible s'est passé en
plein jour dans une maison habitée par
toute une famille avec les domestiques,
et personne ne s'en est aperçu ; c'est
le frère de Mme Séguin, le docteur
Amadou, qui, venant voir sa mère, a
trouvé tout le monde la face contre
terre, les mains des pauvres enfants re-
levées derrière le dos et les yeux ban-
dés avec des mouchoirs bien blancs,
mais fortement serrés.
« Vous étiez venu chez nous pour y
étudier nos habitudes médicales et vous
eclairer sur la fièvre jaune, vous y avez
appris bien des choses, mais je suis
bien sûr que vous n'auriez jamais soup-
çonné une pareille tragédie, à laquelle
vous avez failli assister.
« Votre tout dévoué confrère et re-
connaissant ami,
« Dr EDWARD STEWAN. »
Si je dus être ému, on le croira sans
peine, quand j'aurai dit que le doc-
teur Séguin, frappé par cette effroya-
ble catastrophe, est le propre fils de
mon cher et regretté cousin le docteur
Ed juard Séguin, descendu au tombeau
il n'y a pas plus de deux ans. Son frère
junior, Jules Séguin, foudroyé en
pleine rue à Paris par un mal inconnu,
l'avait précédé dans la tombe de quel-
ques mois seulement, et aujourd'hui.. 1
Quel sombre drame se cache au
fond de ce torrent de sang? Séparé
d'elle par l'immensité des mers, je ne
connaissais Mme Margarett Séguin
que par son portrait. Je l'ai là sous
les yeux et j'atteste que rien dans ses
traits sympathiques, animés l'ar un
clair regard, dans ce front gracieuse-
ment modelé qu'abritent deux ban-
deaux soigneusement lissés, rien n'eût
fait deviner une nouvelle Médée ca-
pable de verser le sang de ses en-
fants.
Mme Séguin avait trente ans à
peine. Son mari, qui avait fait, en
l'épousant, un mariage d'amour, est
un des médecins les plus considérés
et les plus riches de New-York. Quel
coup pour cet infortuné, qui adorait
sa femme et ses enfants, et qui reste
seul sur la terre en face du souvenir
déchirant de ceux qu'il a perdus !
*
* »
Il n'a pas dépendu de moi que cette
chronique débute comme un obi-
,uaire. Il faut bien enregistrer au pas-
sage le nouveau décès qui vient de
rapper la Société des gens de lettres.
Un de mes vieux camarades et de mes
plus chers amis, un de mes meilleurs
collaborateurs au temps où je dirigeais
la Petite Presse, Constant Guéroult,
a. succombé à l'âge de soixante et
onze ans. La Petite Presse lui dut
alors un de ses plus éclatants succès,
le Crime de la rue du Temple. L'in-
térêt de ce roman judiciaire était tel
que Ponson du Terrail, un romancier
émérite blasé sur toutes les ficelles du
métier, n'attendait pas l'apparition du
journal pour venir à l'imprimerie se
faire communiquer d'avance les épreu-
ves du feuilleton du lendemain.
La Peti'e Presse consacre à son
ancien collaborateur quelques lignes
de biographie.
Né à Elbeuf, le 11 février 1814, Con-
stant Guéroult fut destiné au commerce
par son père. Venu jeune à Paris, il s'y
familiarisaavec les nouveaux romans et
les pièces de théâtre. C'est à Bruxelles
qu'il publia ses premières œuvres.
Il revint à Paris, enhardi par ses pre-
miers succès. Ses commencements furent
pénibles, et ce n'est qu'à sou labeur in-
cessant que Constant Guéroult doit le
nom populaire qu'il s'est fait.
Ses œuvres sont de celles que le pu-
blic a le plus lues. Constant Guéroult
était un habile metteur en scène et un
artiste soucieux de son sujet. L'action,
toujours palpitante d'intérêt, se dérou-
lait sans fatigue sous sa plume. Il vivait
de la vie de ses personnages et sentait
réellement tout ce qu'il écrivait.
Les principaux romans qu'il écrivit
soit seul, soit en collaboration, dont
la Petite Presse a publié un grand nom-
bre sont : le Juif de Gand, la Tigresse
des Flandres, Roqueverl l'arquebusier,
la Tabatière de M. Lubin, Y Affaire de la
rue du Temple, les Vautours de Paris,
le Capitaine Zamore, les Etrangleurs de
Paris, les Exploits de Fiji Vollard. Il a.
en outre, fait représenter quelques
drames : Berthe la Flamande, Théodo-
ros, auxquels il faut ajouter les Demoi-
selles de Nesle, drame en 5 actes en
collaboration avec Molé-Gentilhomme,
joué à l'Ambigu, et un vaudeville joué
aux Variétés, Pomponnelte et Pompa-
dour.
« Je ne me contins plus ; je l'insultai,
lui rappelai qu'il dinait chez moi en
1872, lui, mon ami intime, ayant en
poche la requête qu'il déposait le len-
demain pour me faire déclarer en
faillite ! Il m'insulta de nouveau. Je
fis un geste menaçant. Il se précipita
vers la porte en criant : « Je v.ais te
dénoncer! » Je m'élançai derrière lui
épouvanté, et saisis, au passage, un
pistolet qui se trouvait sur la table. Je
le rejoignis, le saisis par ses vêtements,
le rejetai en arrière. Il me vit armé,
voulut se sauver dans le cabinet, et,
au moment où il allait entrer, le coup
partit. Il fit un soubresaut et tomba
l'épaule frappant contre le pupitre.
Tout ceci s'est passé avec une rapidité
foudroyante, car j'avoue, et que ceci,ne
soit pas dit pour me disculper, que j'ai
lâché le coup sans conscience dans un
moment de surexcitation indescriptible.
« Je ne vous dirai pas l'épouvante qui
me saisit en voyant Bernays tomber.
Je fus quelques instants comme fou, et
ce ne fut que deux ou trois minutes
après que je m'approchai de lui. Je ne
pouvais que le supposer blessé. Ce ne
fut qu'en lui soulevant la tête que je
vis le sang couler d'une blessure à la
naissance de la nuque. Je lui relevai
la tête, l'appuyant contre le pupitre,
et me précipitai pour chercher au se-
cond étage un bassin avec de l'eau. Je
le lavai, et ce fut alors que je constatai
qu'il était bien mort. Je cherchai néan-
moins, àle ranimer, mais en vain. Mon
premier mouvement fut de fuir ; mais
alors je pensai à la possibilité de pré-
senter cet affreux malheur comme un
accident. Je quittai la maison en toute
hâte et me rendis à la station du Midi.
« J'arrivai à Anvers vers une heure.
Arrivé là, et, au reste, pendant le tra-
jet, ayant réfléchi plus tranquillement
à la chose, j'eus peur d'aller en ville
et ne pus m'y décider. Je repris donc
le train pour Aix-la-Chapelle de 1 heure
20 minutes, où j'arrivai entre 5 et 6 h. »
Ce procès, qui a déjà occupé plusieurs
audiences, est encore loin d'être ter-
miné au moment où nous mettons sous
presse (mardi matin) ; il n'est pas pro-
bable qu'il soit achevé avant la fin de
la semaine. Nous en ferons connaître
le résultat dans notre prochain nu-
méro.
J'usqu'à ce jour les accusés, particu-
lièrement Armand Feltzer, ont conservé
un calme et un sang-froid impertur-
bables.
PAR-CI PAR-LA
Mercredi de l'autre semaine, en
parcourant les colonnes du Petit
Journal, je fus frappé par ce titre à
sensation : UNE HORRIBLE TRAGÉDIE,
et je lus. C'était une lettre communi-
quée par le docteur Déclat, qui venait
de la recevoir de New-York. Elle
était datée du 10 novembre 1884. Je
la lus avec une émotion qui allait
croissant de ligne en ligne, car elle
contenait le récit d'un drame atroce,
qui me touchait jusqu'au fond du
cœur, les victimes de cette épouvan-
table boucherie étaient loin de m'être
inconnues. V oici dans toute son hor-
reur le contenu de cette sinistre
missive.
« Mon cher confrère docteur Déclat,
« Vous avez connu le docteur Séguin,
dont le père était Français, vous avez
vu chez lui sa charmante femme et ses
trois enfants : Edward, John Van-Duyn
avec la belle petite blonde Jeannette
Séguin. Eh bien ! Mme Margarett Sé-
guin et ses trois enfants ne sont plus.
« Croiriez-vous que cette Margarett
Séguin, à l'air si calme, a tué ses trois
enfants et s'est tuée elle-même, sans
raison connue ? Leur mort ne serait
rien, sans les détails extraordinaires
de ce drame.
« Margarett Séguin a eu la. je ne
sais pas comment nommer cela.
mettons la folie calculée, de bander
les yeux de ses deux garçons, de leur
attacher les mains derrière le dos, de
les faire jouer à cache-cache, puis
d'attacher de même la pauvre petite
Jeanne, de la mettre dansun cabinet, et
de les tuer ainsi sans défense tous les
trois l'un après l'autre.
« Et jugez si elle y a mis de la ré-
flexion; elle avait trois pistolets : un
de gros calibre avec lequel a elle tué son
fils aîné, dont la tête a été trouée de
part en part; avec un plus faible elle a
tué son second fils et sa fille ; enfin elle
s'est tuée elle-même avec un autre pis-
tolet ; tout le monde a été frappé à la
tête et sans qu'il paraisse y avoir eu
agonie d'aucun.
« Ce qu'il y a de plus étrange, c'est
que ce drame horrible s'est passé en
plein jour dans une maison habitée par
toute une famille avec les domestiques,
et personne ne s'en est aperçu ; c'est
le frère de Mme Séguin, le docteur
Amadou, qui, venant voir sa mère, a
trouvé tout le monde la face contre
terre, les mains des pauvres enfants re-
levées derrière le dos et les yeux ban-
dés avec des mouchoirs bien blancs,
mais fortement serrés.
« Vous étiez venu chez nous pour y
étudier nos habitudes médicales et vous
eclairer sur la fièvre jaune, vous y avez
appris bien des choses, mais je suis
bien sûr que vous n'auriez jamais soup-
çonné une pareille tragédie, à laquelle
vous avez failli assister.
« Votre tout dévoué confrère et re-
connaissant ami,
« Dr EDWARD STEWAN. »
Si je dus être ému, on le croira sans
peine, quand j'aurai dit que le doc-
teur Séguin, frappé par cette effroya-
ble catastrophe, est le propre fils de
mon cher et regretté cousin le docteur
Ed juard Séguin, descendu au tombeau
il n'y a pas plus de deux ans. Son frère
junior, Jules Séguin, foudroyé en
pleine rue à Paris par un mal inconnu,
l'avait précédé dans la tombe de quel-
ques mois seulement, et aujourd'hui.. 1
Quel sombre drame se cache au
fond de ce torrent de sang? Séparé
d'elle par l'immensité des mers, je ne
connaissais Mme Margarett Séguin
que par son portrait. Je l'ai là sous
les yeux et j'atteste que rien dans ses
traits sympathiques, animés l'ar un
clair regard, dans ce front gracieuse-
ment modelé qu'abritent deux ban-
deaux soigneusement lissés, rien n'eût
fait deviner une nouvelle Médée ca-
pable de verser le sang de ses en-
fants.
Mme Séguin avait trente ans à
peine. Son mari, qui avait fait, en
l'épousant, un mariage d'amour, est
un des médecins les plus considérés
et les plus riches de New-York. Quel
coup pour cet infortuné, qui adorait
sa femme et ses enfants, et qui reste
seul sur la terre en face du souvenir
déchirant de ceux qu'il a perdus !
*
* »
Il n'a pas dépendu de moi que cette
chronique débute comme un obi-
,uaire. Il faut bien enregistrer au pas-
sage le nouveau décès qui vient de
rapper la Société des gens de lettres.
Un de mes vieux camarades et de mes
plus chers amis, un de mes meilleurs
collaborateurs au temps où je dirigeais
la Petite Presse, Constant Guéroult,
a. succombé à l'âge de soixante et
onze ans. La Petite Presse lui dut
alors un de ses plus éclatants succès,
le Crime de la rue du Temple. L'in-
térêt de ce roman judiciaire était tel
que Ponson du Terrail, un romancier
émérite blasé sur toutes les ficelles du
métier, n'attendait pas l'apparition du
journal pour venir à l'imprimerie se
faire communiquer d'avance les épreu-
ves du feuilleton du lendemain.
La Peti'e Presse consacre à son
ancien collaborateur quelques lignes
de biographie.
Né à Elbeuf, le 11 février 1814, Con-
stant Guéroult fut destiné au commerce
par son père. Venu jeune à Paris, il s'y
familiarisaavec les nouveaux romans et
les pièces de théâtre. C'est à Bruxelles
qu'il publia ses premières œuvres.
Il revint à Paris, enhardi par ses pre-
miers succès. Ses commencements furent
pénibles, et ce n'est qu'à sou labeur in-
cessant que Constant Guéroult doit le
nom populaire qu'il s'est fait.
Ses œuvres sont de celles que le pu-
blic a le plus lues. Constant Guéroult
était un habile metteur en scène et un
artiste soucieux de son sujet. L'action,
toujours palpitante d'intérêt, se dérou-
lait sans fatigue sous sa plume. Il vivait
de la vie de ses personnages et sentait
réellement tout ce qu'il écrivait.
Les principaux romans qu'il écrivit
soit seul, soit en collaboration, dont
la Petite Presse a publié un grand nom-
bre sont : le Juif de Gand, la Tigresse
des Flandres, Roqueverl l'arquebusier,
la Tabatière de M. Lubin, Y Affaire de la
rue du Temple, les Vautours de Paris,
le Capitaine Zamore, les Etrangleurs de
Paris, les Exploits de Fiji Vollard. Il a.
en outre, fait représenter quelques
drames : Berthe la Flamande, Théodo-
ros, auxquels il faut ajouter les Demoi-
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