Presse et revues
16 pages
Titre : Revue contemporaine
Éditeur : [s.n.?] (Saint-Pétersbourg)
Date d'édition : 1913-01-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328566919
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10050 Nombre total de vues : 10050
Description : 19 janvier 1913 19 janvier 1913
Description : 1913/01/19 (A4,T11,N64). 1913/01/19 (A4,T11,N64).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62480505
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18251
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/06/2013
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ont été calmes sur le marché de blé et même avec tendance
à la baisse aussi bien pour les marchandises disponibles que
pour les marchandises à terme. En France, par suite du bon
état des semailles et de t'offre locale, la demande du grain
étranger est calme. En Italie, la demande du froment étranger
s'est un peu animée. En Autriche Hongrie les dispositions du
marché de blé sont calmes et lentes. En Allemagne, l'état gé-
néral du marché est calme et peu actif; une certaine anima-
tion se manifestait pour les marchandises d'exportation. Pour
les marchandises à terme il n'y avait pas d'opérations et ce
n'est que vers la fin de la semaine que la spéculation a fait
monter un peu les prix, par suite des craintes occasionnées
par les complications dans les Balkans; les prix de Juillet se
maintiennent avec un certain report contre ceux de Mai; mais
au cours de la semaine les prix se sont égalisés. Le seigle a
été demandé pour l'exportation à des prix stables. L'avoine
a été offert sur. les marchés intérieurs, mais sa demande
était lente et les prix sont descendus un peu au cours de la
semaine.
En Russie, avec l'apparition de la neige partout, on peut
s'attendre à l'ouverture de la campagne d'hiver. En effet, les
arrivages par convoi deviennent de plus en plus considéra-
bles, bien que la demande reste encore lente. L'animation est
empêchée, d'une part, par le calme dans les ports et la re-
tenue des maisons de commerce étrangères, par suite de
l'approvisionnement et des réserves suffisants en Europe et
des.prix élevés de la Russie; d'autre part, par la qualité infé-
rieure de la marchandise, ce qui fait que beaucoup de mar-
chands refusent de l'accepter. Néanmoins, abstraction faite de
la demande de l'étranger, le marché local se distingue pour
le moment par des dispositions stables et les prix restent en
général sans descendre.
Dans la région d'approvisionnement du Nord-Est, les ar-
rivages vers les débarcadères commencent à augmenter, mais
on n'observe pas d'opérations considérables des firmes étran-
gères, vu que les acheteurs de passage attendent une baisse de
prix et se retiennent d'acheter; le seigle est acheté pour les
besoins locaux des meuniers; les prix sont sans grands chan-
gements. Sur les marchés de la Sibérie Occidentale et de
l'Oural les acheteurs demeurent sur l'expectative, et, malgré
l'augmentation des arrivages, la demande des maisons locaux,
vu et d'exportation est lente. Les arrivages ont aussi angmenté
sur les marchés de la Volga centrale, mais la demande est
limitée; elle a été surtout maintenue par les meuniers locaux, vu
que celle pour l'exportation faisait presque complètement dé-
faut. Sur le marché de Rybinsk, les dispositions restent calmes
pour les blés disponibles bien que l'offre soit assez considé-
rable; une demande restreinte est maintenue par l'approvision-
nement et les meuniers locaux; pour les marchandises de
printemps on observe des opérations effectuées par les meuniers
locaux et pour l'exportation.
Sur les marchés de la région agricole du centre, les arri-
vages sont très peu considérables, malgré l'hiver et un bon
traînage; il est probable que les producteurs ayant vendu du
grain humide et de mauvaise qualité se retiennent de vendre
le reste jusqu'au printemps; la demande s'exerce pour l'expor-
tation et pour les villes du Nord particulièrement pour l'avoine,
mais elle est très lente. Sur les marchés de consommation de
la région du Centre les dispositions sont un peu plus animées;
la demande porte sur des petites portions, l'offre est aussi
peu considérable vu que les arrivages de la marchandise dis-
ponible a augmenté très peu; les prix sont stables. Sur les
marchés du Sud-Ouest, les dispositions sont calmes, mais
stables, l'offre et les arrivages sont encore peu considérables,
la demande de la part des meuniers est aussi lente.
Dans les ports les dispositions sont aussi lentes et peu
actives, par suite de l'absence de la demande de l'étranger,
bien que sans une baisse de prix. Dans les ports de la mer
Noire les dispositions sont lentes, on observe une demande
un peu plus animée pour l'exportation des blés de fourrages;
le froment est demandé par les meuniers locaux. Dans les
ports de la mer Baltique, les dispositions sont calmes avec
une tendance à l'affaiblisscment.
Au cours de la semaine, du Ii au 12 Janvier, il a été
exporté de Russie par les principales douanes 4,887 mille pouds
de blé différents.
Les Possibilités économiques
Le problème charbonnier
Une conférence, à laquelle participent les délégués de tous
les Ministères intéressés à la question du combustible et les
directeurs des charbonnages, vient d'être convoquée par M.
Timacheff, Ministre du Commerce et de l'Industrie, afin d'ap-
porter une solution à la crise du charbon en perspective.
Cette crise s'est déjà manifestée au cours de l'année dernière,
vu la plus-value accusée par la consommation sur l'année
précédente et qui s'élève à 800 millions de ponds. L'insuffi-
sance de la production en face d'une demande aussi inten-
sive a même rendu nécessaires des achats de charbon à l'étran-
ger pour l'usage des chemins de fer de l'Etat. Suivant les
évaluations des producteurs, l'offre, cette année, se trouvera
inférieure à la demande de 70 millions de pouds. D'autre part,
selon les estimations du département minier, on se verra obligé
de suppléer à un manque de lfil) millions de pouds. Ainsi,
dans tous les cas, la crise charbonnière est appelée une fois
de plus à entraver l'essor de l'industrie. La conférence qui
siège actuellement n'est pas encore parvenue à déterminer les
moyens de l'écarter. Mais, d'ores et déjà, la responsabilité de
la crise est rejetée par les charbonnages non pas sur l'épuise-
ment des gisements, mais exclusivement sur l'absence d'une
main d'oeuvre suffisante pour faire face au travail. Pour obvier
aux menaces de la crise, il faudrait adjoindre à la main d'oeuvre
du bassin de Donetz 80,000 nouveaux ouvriers. Dans ces con-
ditions, il se trouve que les progrès de l'industrie charbonnière
russe se trouvent paralysés par un obstacle qui, semble-t-il, pour-
tant, pourrait être facilement écarté si les charbonnages con-
sentaeint à l'amélioration des salaires pour attirer la main
d'oeuvre.
CHRONIQUE DES SOCIETES ANONYMES
AUGMENTATION DE CAPITAL
- La "Banque de Commerce Privée" de St-Pétersbourg
vient de procéder à une nouvelle émission de 50.000 actions
pour la somme totale de 10 millions de roubles. Le prix
d'émission des nouvelles actions dont le prix nominal est de
IIO roubles, avec droit au dividende pour 1(.>12 depuis le
1" Janvier de l'année dernière, a été fixé à 200 roubles. Ce
dividende est communément évalué à ls 20 roubles par
action. Les détenteurs des anciens titres bénéficient d'un droit
de préférence sur les nouvelles actions au prix d'émission à
raison d'une action nouvelle pour trois titres des émissions
antérieures. La réalisation de la nouvelle émission portera le
capital social de la Banque à 40 millions de roubles. La nou-
velle émission, sur l'exemple des émission précédentes sera
partiellement réalisée sur le marché de Paris.
La Banque Privée de St-Pétersbourg s'est plus spéciale-
ment consacrée au cours de l'année écoulée aux réalisations
des émissions industrielles. Comme la Banque ne dispose pas
de succursales en province, elle a pu attacher une attention
toute particulière à des concours financiers aux différentes
entreprises: c'est ainsi qu'avec l'aide de la Banque Privée les
Usines Poutiloff ont augmenté leur capital de u millions de
roubles et les Usines Bekker de 5,500,000 roubles.
ont été calmes sur le marché de blé et même avec tendance
à la baisse aussi bien pour les marchandises disponibles que
pour les marchandises à terme. En France, par suite du bon
état des semailles et de t'offre locale, la demande du grain
étranger est calme. En Italie, la demande du froment étranger
s'est un peu animée. En Autriche Hongrie les dispositions du
marché de blé sont calmes et lentes. En Allemagne, l'état gé-
néral du marché est calme et peu actif; une certaine anima-
tion se manifestait pour les marchandises d'exportation. Pour
les marchandises à terme il n'y avait pas d'opérations et ce
n'est que vers la fin de la semaine que la spéculation a fait
monter un peu les prix, par suite des craintes occasionnées
par les complications dans les Balkans; les prix de Juillet se
maintiennent avec un certain report contre ceux de Mai; mais
au cours de la semaine les prix se sont égalisés. Le seigle a
été demandé pour l'exportation à des prix stables. L'avoine
a été offert sur. les marchés intérieurs, mais sa demande
était lente et les prix sont descendus un peu au cours de la
semaine.
En Russie, avec l'apparition de la neige partout, on peut
s'attendre à l'ouverture de la campagne d'hiver. En effet, les
arrivages par convoi deviennent de plus en plus considéra-
bles, bien que la demande reste encore lente. L'animation est
empêchée, d'une part, par le calme dans les ports et la re-
tenue des maisons de commerce étrangères, par suite de
l'approvisionnement et des réserves suffisants en Europe et
des.prix élevés de la Russie; d'autre part, par la qualité infé-
rieure de la marchandise, ce qui fait que beaucoup de mar-
chands refusent de l'accepter. Néanmoins, abstraction faite de
la demande de l'étranger, le marché local se distingue pour
le moment par des dispositions stables et les prix restent en
général sans descendre.
Dans la région d'approvisionnement du Nord-Est, les ar-
rivages vers les débarcadères commencent à augmenter, mais
on n'observe pas d'opérations considérables des firmes étran-
gères, vu que les acheteurs de passage attendent une baisse de
prix et se retiennent d'acheter; le seigle est acheté pour les
besoins locaux des meuniers; les prix sont sans grands chan-
gements. Sur les marchés de la Sibérie Occidentale et de
l'Oural les acheteurs demeurent sur l'expectative, et, malgré
l'augmentation des arrivages, la demande des maisons locaux,
vu et d'exportation est lente. Les arrivages ont aussi angmenté
sur les marchés de la Volga centrale, mais la demande est
limitée; elle a été surtout maintenue par les meuniers locaux, vu
que celle pour l'exportation faisait presque complètement dé-
faut. Sur le marché de Rybinsk, les dispositions restent calmes
pour les blés disponibles bien que l'offre soit assez considé-
rable; une demande restreinte est maintenue par l'approvision-
nement et les meuniers locaux; pour les marchandises de
printemps on observe des opérations effectuées par les meuniers
locaux et pour l'exportation.
Sur les marchés de la région agricole du centre, les arri-
vages sont très peu considérables, malgré l'hiver et un bon
traînage; il est probable que les producteurs ayant vendu du
grain humide et de mauvaise qualité se retiennent de vendre
le reste jusqu'au printemps; la demande s'exerce pour l'expor-
tation et pour les villes du Nord particulièrement pour l'avoine,
mais elle est très lente. Sur les marchés de consommation de
la région du Centre les dispositions sont un peu plus animées;
la demande porte sur des petites portions, l'offre est aussi
peu considérable vu que les arrivages de la marchandise dis-
ponible a augmenté très peu; les prix sont stables. Sur les
marchés du Sud-Ouest, les dispositions sont calmes, mais
stables, l'offre et les arrivages sont encore peu considérables,
la demande de la part des meuniers est aussi lente.
Dans les ports les dispositions sont aussi lentes et peu
actives, par suite de l'absence de la demande de l'étranger,
bien que sans une baisse de prix. Dans les ports de la mer
Noire les dispositions sont lentes, on observe une demande
un peu plus animée pour l'exportation des blés de fourrages;
le froment est demandé par les meuniers locaux. Dans les
ports de la mer Baltique, les dispositions sont calmes avec
une tendance à l'affaiblisscment.
Au cours de la semaine, du Ii au 12 Janvier, il a été
exporté de Russie par les principales douanes 4,887 mille pouds
de blé différents.
Les Possibilités économiques
Le problème charbonnier
Une conférence, à laquelle participent les délégués de tous
les Ministères intéressés à la question du combustible et les
directeurs des charbonnages, vient d'être convoquée par M.
Timacheff, Ministre du Commerce et de l'Industrie, afin d'ap-
porter une solution à la crise du charbon en perspective.
Cette crise s'est déjà manifestée au cours de l'année dernière,
vu la plus-value accusée par la consommation sur l'année
précédente et qui s'élève à 800 millions de ponds. L'insuffi-
sance de la production en face d'une demande aussi inten-
sive a même rendu nécessaires des achats de charbon à l'étran-
ger pour l'usage des chemins de fer de l'Etat. Suivant les
évaluations des producteurs, l'offre, cette année, se trouvera
inférieure à la demande de 70 millions de pouds. D'autre part,
selon les estimations du département minier, on se verra obligé
de suppléer à un manque de lfil) millions de pouds. Ainsi,
dans tous les cas, la crise charbonnière est appelée une fois
de plus à entraver l'essor de l'industrie. La conférence qui
siège actuellement n'est pas encore parvenue à déterminer les
moyens de l'écarter. Mais, d'ores et déjà, la responsabilité de
la crise est rejetée par les charbonnages non pas sur l'épuise-
ment des gisements, mais exclusivement sur l'absence d'une
main d'oeuvre suffisante pour faire face au travail. Pour obvier
aux menaces de la crise, il faudrait adjoindre à la main d'oeuvre
du bassin de Donetz 80,000 nouveaux ouvriers. Dans ces con-
ditions, il se trouve que les progrès de l'industrie charbonnière
russe se trouvent paralysés par un obstacle qui, semble-t-il, pour-
tant, pourrait être facilement écarté si les charbonnages con-
sentaeint à l'amélioration des salaires pour attirer la main
d'oeuvre.
CHRONIQUE DES SOCIETES ANONYMES
AUGMENTATION DE CAPITAL
- La "Banque de Commerce Privée" de St-Pétersbourg
vient de procéder à une nouvelle émission de 50.000 actions
pour la somme totale de 10 millions de roubles. Le prix
d'émission des nouvelles actions dont le prix nominal est de
IIO roubles, avec droit au dividende pour 1(.>12 depuis le
1" Janvier de l'année dernière, a été fixé à 200 roubles. Ce
dividende est communément évalué à ls 20 roubles par
action. Les détenteurs des anciens titres bénéficient d'un droit
de préférence sur les nouvelles actions au prix d'émission à
raison d'une action nouvelle pour trois titres des émissions
antérieures. La réalisation de la nouvelle émission portera le
capital social de la Banque à 40 millions de roubles. La nou-
velle émission, sur l'exemple des émission précédentes sera
partiellement réalisée sur le marché de Paris.
La Banque Privée de St-Pétersbourg s'est plus spéciale-
ment consacrée au cours de l'année écoulée aux réalisations
des émissions industrielles. Comme la Banque ne dispose pas
de succursales en province, elle a pu attacher une attention
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