Titre : L'Ouest-Éclair
Éditeur : [s.n.] (Rennes)
Date d'édition : 1932-01-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41193663x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 10 janvier 1932 10 janvier 1932
Description : 1932/01/10 (Numéro 12848). 1932/01/10 (Numéro 12848).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG44 Collection numérique : BIPFPIG44
Description : Collection numérique : Fonds régional : Pays de... Collection numérique : Fonds régional : Pays de la Loire
Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne Collection numérique : Fonds régional : Bretagne
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque... Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k624686p
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/09/2008
UNE RUBRIQUE GRATUITE
D'OFFRES D'EMPLOI
POUR LES CHOMEURS
Que tout ceux qui ont besoin
de main-d'oeuvre que tous
ceax qui peuvent employer
ne fut-ce qu'un sans-travail
écrivent à « L'Ouest-Eclair »
Adresaer les offres d'emplois
ECLAIR s, «8. rue dn Pré-Botte,
Rennes (Ule-et- Vilaine).
On demande
Une bonne ouvrière pour atelier, m-
chant faire de la confection pour hom-
mea. Ecrire à Mme Thézé. 52, rue d'An-
tistn. Bennes.
Tm creuseur pour sabots faite a la
main payé (35 fr. la douzaine). On ap-
prendrait à tailler en 3 mois. Atelier
bord route nationale. Ecrire Le Jean,
à Louarçat .C.-du-N.t.
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eance parfaite du métier (place stable,
si pas sérieux s'abstenir) S'adresser à
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garage. Lacé. nourri. S'adresser M. 0.
Besnler. auto. Brecey (Manche).
Un chauffeur. célibataire de préfé-
rence. Ecrire Restaurant Moderne. 11.
place Dossen. Morlaix (Finistère
Tailleurs, fendeurs. polisseurs en gra-
nit pour usine et carrière région Fou-
gèrea. Ecrire Roussel. Salnt-Brlce-en-
Ooglés illle-et-VUalne).
Un bon ouvrier ébéniste nourri, logé.
E. de Oand. Gavray (Manche).
UN CONCOURS NATIONAL
DE MUSIQUE A BREST
Brest, 9 janvier (de notre rédaction).
On sait qu'un Concours National de
Musique organise par la Fédération
Musicale de Bretagne et l'Anjou aura
lieu à Brest les 5 et 6 juin 1932.
Voici le programme de ces deux jour,
nées
b JUIN
A 14 h, dans chaque quartier, ras-
différent.6 points de la ville avec ban-
A 14 à 30, départ des défiles des
djerents points de la ville avec ban-
nières, drapeaux et fanions.
'& 15 h- rassemblement des défilés
sur le cours d'Ajot. Les sociétés de
chaque groupe conserveront le même
ordre pour le défilé général
A 15 h. lb, depart du défilé général
Itinéraire place du Château, boute-
vard Thiers. rue de Siam, place Ana-
tole-France. arrêt devant le monu-
ment aux morts où aura lieu la re-
mise d'une gerbe de fleurs par la Fé-
dération Musicale de la Bretagne et
de l'Anjou, place de la Liberté, route
de Kerinou. arrivée au vélodrome de
Kérabecam.
A 16 h. 46. au vélodrome, grande
manifestation fédérale, morceau d'en-
̃ semble par toutes les sociétés musi-
cales (3.000 exécutants).
Présentation du fanion fédéral par
les délegues de la Musique Municipale
de Saumur et remise du fanion à
l'Harmonie Municipale de Brest.
Execution par toutes les sociétés,
son la direction de M. Morisson. pré-
sldent de la Fédération, de la Marche
Fédtrale Bretagne-Anjou, et sous la
direction de notre distingué compa-
triote, le maitre Léon Moreau, grand
prix de Rome et président du jury ues
chorals mixtes de l'Hymne Oédéral.
Festival artistique d'ensemble suivi
de la remise solennelle des récompen-
sas, des médailles et diplômes d'hon-
neur aux anciennes sociétés et aux
vieux musiciens.
A 21 h.. place Wilson. audition de
gala par la Musique des équipages de
la Botte, sous la direction de M. Boher
Illuminations générales.
LUNDI 6 JUIN
à Il h. épreuves de solfège et d'ins- j
trUment6.
Visite par les sociétés de la ville, de
l'arsenal excursions sur rade et aux
environs.
Le soir, retraite aux flambeaux et
feu d'artifice
Les sociétés chorales d'hommes de
dames. miaes, avec ou sans accompa-
gnement, harmonies, fanfares, -yni-
phonies. société scolaires, estudfantl-
ns*, trompettes, tambours et clairons,
trompes de chasse, accordéonistes,
fres. etc, fédérées ou non fédérées, de-
sireuses de prendre part a ces diverses
manifestations, sont pnees de s'adres-
.aer ti M kochemulet. secrétaire gé-
• néral du Comité des fêtes, hôtel de la
Chambre de commerce. qui se fera un
plaisir de leur faire parvenir le regle-
ment et tous les Imprimés et rensei-
gnements qui leur seront nécessaires.
Le Comité a tenu il remercier publi-
quement M. Morisson. qui a bien vculu
venir à Brest mettre au point notre
fête. Toutes les personnes qui ont eu
le plaisir de faire sa connaissance pen·
dant son court séjour parmi nous ont
été charmées de son amabilité et de
son désir de nous plaire.
THÉÂTRE MUNICIPAL
DE RENNES
SPECTACLES D6 LA SEMAINE
Aujourd'hui, matinée Mireille et
•CevoUeria Rusticana
Aujourd'hui, soieée Let Saltimban-
ques
Mardi 11 janvier (Bar->t) Israël
Jeudi 14 janvle: grand gala avec
Ometaéœ Vu de l'Opéra, dans Le Jon-
gleur de Notre-Dame.
Samedi. 16 lanvJ»' ̃ Rtp
Dimanche 17 janvi»r ymatinéev:
Oarmtn.
Dimanche 17 (soirée) La FiLe du
AU FIL DE L'EAU
Radical-socialiste– tans Pure. tout
en l'étant, un journal nouveau venu
dans la région cherche sa voie poli-
tipuc.
C'est son 'ûroiL
De temps ci autre, pour mou être
désagréable, ce journal nous méle sans
rime ni raison une polémique qu'il
entretient avec un confrère à une
potémique qu'il entretient comme un
mendiant roublard entretfent sa plaie.
d toutes fins utiles.
Ce n'est pag méc;.ant. Mais c'est bien
mai écrit. Que' charabia 1
Un important personnage est, tant
aucun doute, fauteur de cette prose,
puisque l'article passa sans que le
secrétaire de la rédaction, vigilant
gardien de la languc française, y mtt
le déméloir.
L'important personnage ne pointait-
a pas se payer un secrétaire ? T il y
a tant de pauvres diables instruits qui
manient la pioche pour vivre t
;L'ECONOMIQUE
annonce en dernière page
SON ARTICLE RECLAME
de
JANVIER
LA GRANDE PITIÉ
DES GOÉMONNIERS
DE BRETAGNE
L'Aberwrach, 9 janvier. (De notre
envoyé spécial). L'algue, cette mer-
veille de la flare marine, qui tantôt
s'étire en filaments souples et soyeux
comme une chevelure de femme, tantôt
s'étale en larges rubans, fait bien par-
ler d'elle depuis quelques mois sur
notre côte bretonne
Source de richesse incomparable,
après avoir fait vivre des milliers de
familles (on m'a cité le cas d'une mai-
sonnée de cinq personnes qui se sont
fait un gain annuel de 40.000 francs).
elle semble près de se tarir.
Si j'en juge par ce quil m'a été
donné de voir vendredi et samedi dans
la région de Landéda, où la crise sévit
(̃•tis toute sa force, la situation est des
plus sérieuses et doit attirer sans tar-
der l'attention vigilante du gouverne-
ment.
Je prenais donc à Brest l'autobus.
Le panorama de la rade offrait un
aspect presque tragique. Vestiges de la
dernière tempête, des nuées basses
traînaient. Un soleil pâle éclairait par
intervalles de vastes plaques d'eau cou-
leur de plomb, et dans le fond s'e3tom-
paient en grisaille les masses confuses
des vieux cuirassés.
Sl, par contre, à Landéda, un soleil
prLntanier m'accueillait. Dieu, que les
gens semblaient soucieux Ils ne s'oo-
cupaient guère, je vous en réponds, du
riant tableau que présentait à ce mo-
ment la nature.
SITUATION TRAGIQUE
A LANDÉDA. A SAINT-PABU
ET A PLOUGUEHNEAU
Dans cette contrée, en effet, les goë-
monniers ont été doublement éprouvés
par la baisse du prix de la soude et
surtout par la liquidation judiciaire de
la plus importante usine du littoral.
Ici, une explication est nécessaire.
Jusqu'en 1928. la production de l'iode
était assurée par 15 ou 16 usines grou-
pées en véritable syndicat sous le voca-
ble de Compagnie Bretonne. tout en
conservant chacune sa propre autono-
mie. En 1928. une nouvelle usine, la
Compagnie Française de l'Iode et de
l'Algine s'installe à l'Aberwrach, qui en
possède déjà une de la Compagnie Bre-
La nouvelle venue prend tout de
suite des airs de grande damfe; elle
monte des bâtiments imposants dotés
des derniers perfectionnements de la
machinerie Telle qu'elle est. elle peut
absorber la totalité de la production de
l'iode du Nord-Finistère, soit 400 ton-
nes. et non 300 comme nous l'avons
dit. La Bretagne entre pour un tiers
dans la production mondiale de l'iode. i
Il y eut alors la ruée des goemon-
niers vers cette usine, qui achetait
aux prix forts. Or le 4 décembre 1930,
le directeur de la Compapnie Fran-
çaise de l'Iode et de l'Algine avisait le
président de l'Association profession-
nelle des goémonniers, M. Jean Le Hier
que l'usine serait arrêtée une partie du
mois de décembre pour réparations et
pour l'installe tion du courant électri-
que. et qu'elle reprendrait aussitôt sa
fabrication dès les fêtes de Noël paa-
sées.
Le paiement des goémonniers aurait
lieu moitié le 5 février 1931. moitié
le 5 mars 1931.
En fait. les réparations durent, se
prolorgent indéfiniment, car l'usine
est depuis bel et bien fermée La
liquidation judiciaire fut prononcée.
DOUBLEMENT tPROUVtS
La soude produite par les goémon-
niers en 1930 ne leur a jamais été
payée c'estpo urquoi la misère com-
plète accable les familles de St-Pabu.
de Plouguemeau et de Landéda, ainsi
que de nombreux coupeurs de goémon
qui s'en vont chaque année faire la
récolte dans les lies,
Ces pauvres gens ont perdu une an-
née entière et l'année 1931. pendant
laquelle ils se sont adressés aux usines
de la Compagnie Bretonne, a été ne-
faste aussi' pour eux, Le prix de la
soude & ce moment avait baissé de
moitié
) Et voilà pourquoi, dît une matinée
enro'Méï de :anv'er 19?2. j'ai trouvé.
nos braves g-érronriers en pmie à la
tristesse et au décourRgeînfnt I
LE RAIL SANGLANT
UN CHEF DE GARE ÉCRASÉ
par un train de marchandises
Morlatx, 9 janvier. (De notre cor-
respondant). La gendarmerie de
Plouigneau était avertie, vendredi soir.
vers 19 h. 30, que M. François Fournis,
chef de gare à Plouigneau. venait
d'être écrasé par un train de marchan-
dises.
Le maréchal des logis chef Broustal
et le gendarme Queinnec se rendirent
immédiatement sur les lieux.
L'enquête et l'interrogatoire du seul
témoin, M. Abgrall, facteur mixte, ont
permis de reconstituer les faits
MM. Fournis et Abgrall s'apprêtaient
vendredi soir, vers 19 h. 30, à effectuer
leur service de nuit. Un train de mar-
chandises était signalé et devait passer
à Plouigneau à 19 h. 37.
M. Abgrall étant a'.i faire actionner
les signaux qui se trouvent à l'autre
bout du quai, dans la direction de Mor-
laix. tournait le dos à M. Fournis au
moment où passa le train de marchan-
dises. En se retournant, M. Abgrall vit
son collègue étendu sur la vole; la
boite crânienne était complètement fra-
cassée et la matière cérébrale s'échap-
pait par plusieurs endroits, tout le
corps était affreusement mutilé.
Le docteur Camus a procédé à l'exa-
men médico-légal
Il semble, d'après les constatations
que, trompé par l'obscurité, M. Four-
nis devait se croire plus éloigné de la
voie qu'il ne l'était en réalité lorsque
le train était entré en gare La position
du cadavre après l'accident indique en
outre que le chef de gare a été happé
par la locomotive et traîné sur une
quinzaine de mètres.
Notons que la gare de Plouigneau
est mal éclairée; une seule lampe à
pétrole donne une lumière très faible
et il est certain que la défectuosité de
cet éclairage entre pour une bonne
p. dans les causes de l'accident dont
fut victime le malheureux chef de gare.
M. Fournis, âgé de 49 ans, était marié
et père de deux enfants Il était origi-
naire de Plougonven. C'était un em-
ployé très estimé de ses chefs et qui
partageait avec son collègue, M Abgrall,
x sympathie des habitants de Ploui-
gneau.
Les obsèques seront célébrées diman-
che à Roscoff. Nous adressons à sa
veuve et à ses enfants nos sincères
condoléances.
LA GAZETTE DU CAPITAINE GULLIYER
Dans une gazette illustrée da temps
de ma jeunesse avait été publiée une
caricature (art dont les gens de chez
moi ont le sens aigu) représentant,
au retour des courses d'Epsom, un ca-
briolet emporté par un cheval emballé,
qu'occupaient deux gentlemen nette-
ment saturés de wiskey. L'un disait
Fais donc attention. Tu va.! nous
faire nous casser la figure.
Et l'autre comme étonné, répondait
Maù ce n'est donc pas toi qui
conduis ?
Et la voiture roulait tout de !ne-
me, ru milieu des dangers, jusqu'alors
sans accident.
Cette histoire me revient Il Vesprit
çuand je pense au char de notre mu-
nicipalité. Au fait, qui le conduit ?
Je n'en sais trop rien. le conducteur
réel non plus. Les radicaux tiennent-ils
les rênes et les socialistes les ficelles ?
L'allure de la guimbarde fera croire
dans l'ensemble, Que les pilotes sont
modérés. Mais que peut-on croire
quand on voit ces condvc"*urs deman-
der Ieur « brevet de conduite ». et,
quand ils sont élus, donner leur démia-
sion et retourner Il la Préfecture leur
carte grise. ou roupe.
La seule efcos<. à redouter est en
aaant de la culbute, le fossé.
En ces temps de désarmement, tout
ce qui y tombe, est-il toujours pour
le soldat
Une dictature Municipale, M6s-
sieu ?
On n'y peut croire. Une dislocation
générale ? Mais, les démantibuleurs
pourraient bien n'y pas trouver leur
compte, au moment de la reconstruc-
tion.
Il aurait été si gentil de la part de
cette brave dame qu'est la ville de
Nantes, de donner à ses petits enfants,
une munieipalité bien sage, bien nette,
pour ses étrennes, au lieu d'un marti-
net.
Il faut croire que c'était un cadeau
trop cher, pour une année de crises.
Ça, c'est pour les enfants riches.
Espérons que ce sera pour. trente-
deux. Ce jour-là, les citoyens se met-
tront sur leur trente et un, bien que
cette année-là, ne mérite guère d'esti-
me.
Samuel Gulliver.
ancten capitaine de navire.
AUJOURD'HUI
Théâtre Grelin. 14 h. Thaia;
20 h. 30 La Comtesse Maritza.
Cinéma-Palace. 13 tt. 30. 16 h. 30
et 20 h. 30 Hardi les Gars
Cinéma Katorza. 13 n. 30, 16 h. 30
et 20 h. 45 Serments.
Amerlcan-Cosmo. 13 h 30, 16 h. 30
et 20 h. 30 Le rapide de Sibérie.
Royal-Ciné. 13 h. 30, 16 h. 30 et
20 h. 20 Arthur.
Cinéma Olympia. 9 h 45 13 h. 30,
16 h. 30 et 20 h. 45 Rive gauche.
Cinéma National. 13 h. 30, 16 h. 30
et 20 h. 30 Jocelyn,
Majestlc Cinéma. 13 h. 30. 16 h. 30
et 20 h. 48 Razzia.
Cinéma Jeanne-d'Arc. 13 h. 30.
16 h. 30 et 20 h. 30 Le roman d'un
jeune homme pauvre.
Artlstic Cinéma. 14 h. 30 et 20 h. 30.
La proie du vent.
Eden-Clnéma 14 IL 30 et 20 h. 30
Une femme a menti.
Olvmpica Cinéma.. 14 h. 30 et
20 h. 30 La nuit d'amour.
Salle Bel-Air. 14 h. Fête enfantine
du réseau de l'Etat.
Salons de la Duchesse Anne.
14 h. 30 Matinée dansante dee can-
didats de Saint-Cyr et Institut Agrono-
mlque.
Salons Maudult. 17 h. Vin d'hon-
neur des Pollua d'Orient.
Salle Gfgant. 16 h. 30 Concert
de la Société Mozart.
Salle du Chapeau-Rouge. 16 h.
Les tribulafiona d'un témoin.
8a:ona Plou. Bal du Oomlté dae
fêtes du quartier de Parle.
Café de la Bonde. le h.. Expofd-
tion colombophile par la Société c Le*
Ailes brisées
Parc des Sports. 14 h. sa partie
de ballon ovale entre les équipes du
Ganta Sport8 et du Sportlng Club de
l'Ouest.
Vélodrome Petit-Breton. 14 h.
partie de ballon ovale entre les équipes
« Le Maître de la Mort »,
œuvre d'nne Nantaise,
est joué au Théâtre Royal
de Dublin
On n'a pas oublié le succès remporté
naguère, tant à Nantes que sur de
nombreuses scènes françaises, par
c Le Maître de la Mort » l'œuvre de
notre distinguée compatriote Mme
Allotte de la Fuye. Sa renommée a
déjà passé les mers puisque, après
avoir été joué en Angleterre, dans
l'adaptation de Louis Parker, drama-
turge fameux, outre Manche, Le Mai-
tre de la Mort va être représenté au-
jourd'hui 10 janvier, et pour la pre-
mière fois, en Mande, au Théâtre
Royal de Dublin, avec une distribution
de choix.
C'est le Daily Herald qui nous en
apporte la- nouvelle et nous sommes
heureux de la publier à notre tour en
félicitant l'auteur, du succès que sa
pièce ne cesse de connaître.
AUTO ET CYCLISTE. Hier ma-
tin, au Lion d'Or. Mlle Yvonne Guéret
du village de la Maladrerie. en Vertou,
roulant à bicyclette, route de CUsson.
a été renversée par une automobile
conduite par M. Damien Ba'aguer, de-
meurant 31 rue du Marchix. Blessée
superficiellement. la jeune fille a été
LA CREATION
O'UNE GARE ROUTIÈRE
Une lettre de M. Butin,
préaident de l'AJ.C.A.O.,
à M. le Maire de Nantes
M. le Maire a reçu la lettre sui-
vante
Monsieur le Maire,
c Le projet de création d'une gare
routière, que j'ai eu l'honneur de vous
soumettre en décembre de l'année der-
nière, a suscité un vif intérêt parmi les
commerçants nombreux qui sont ap-
pelés à utiliser de plus en plus les
services des messageries automobiles.
« Une nouvelle preuve de cet inté-
rêt m'a été donnée par la lettre que
vient de m'adresser l'un de nos adhé-
rents, président d'un important syn-
dicat de notre ville.
i Nous vous avions exposé antérieu-
rement les inconvénients qui résultent
pour la circulation générale du sta-
tionnement prolongé de véhicules en-
combrant et pour les usagers, de la
multiplicité des points de stationne-
ment.
c Notre adhérent précise, très juste-
ment à nôtre sens, le grief que motive
l'état de choses actuel.
c Le commerçant qui utilise l'un
quelconque des services de messageries
automobiles qui fonctionnent à Nantes
est obligé de laisser une marchandise
souvent fragile sur le trottoir ou même
sur la chaussée en l'absence du com-
missionnaire.
c Lorsqu'il s'agit d'une marchandise
qui doit être obligatoirement accompa-
gnée d'une pièce de régie, il est con-
traint de confier ce document à une
personne sans mandat.
c Par suite d'un retard de charge-
ment ou pour tout autre motif il n'est
pas rare que certaines marchandises
demeurent plusieurs jours sur la chaus-
sée sans que l'expéditeur en ait été
avisé.
a Enfin, les pertes d'emballages vi-
des, expédiés en retour, sont extrême-
ment fréquentes et le préjudice pour
les usagers s'aggrave du fait des recla-
mations inutiles qui mécontentent la
clientèle.
c La création d'une gare routière ap-
parait donc de plus en plus nécessaire.
c Dans la lettre que vous m'avez
adressée en janvier dernier, vous avez
bien voulu m'informer que vos servi-
ces allaient rechercher des emplace-
ments répondant au but à atteindre.
c Je vous serais reconnaissant de
me faire connaitre où en est l'étude du
projet de création de gare routière.
c Veuillez agréer M. le Maire, etc.
M. BERTIN.
LA REPONSE DU MAIRE
Monsieur le Président,
Vous avez appelé à nouveau l'at-
tention de l'administration municipale
sur la nécessité de créer des gares rou-
tières, destinées aux véhicules effec-
tuant des services réguliers de voya-
geurs ou de marchandises entre Nan-
tes et les communes extérieures.
« J'ai l'honneur de vous faire con-
naitre que cette question fait actuel-
lement l'objet d'un dernier examen
de mon administration et qu'une solu-
tion, tout au moins provisoire, ne
saurait tarder à intervenir.
< Veuillez agréer, Monsieur le Pré-
sident, l'assurance de ma considéra-
tion très distinguée
QUE DOIT-ON ENTENDRE
PAR GARE ROUTIERE
Loire- Atlantique, dans son dernier
numéro, publie à ce sujet une très in-
téressante letrre de M. Peigne-Guil-
lon, président des Syndicats des vins
et spiritueux de la Loire-Inférieure.
lettre dont nous extrayons le passage
suivant
« Il eest bien entendu, écrit M. Pei-
gne-Guillon, que dans ces mots ga-
re routière nous n'entendons nulle-
ment un endroit où viendraient sta-
tionner les automobiles privées, ceci
n'est pas de notre ressort de commer-
çants. En ce qui concerne également
le transport des voyageurs, il est évi-
demment en dehors de nos préoccu-
pations. Ce qui nous intéresse avant
tout, c'est de grouper à un endroit
approprié de la ville de Nantes tous
les multiples commissionnaires qui ap-
portent à Nantes et remportent de
Nantes, dans toutes les directions des
marchandises.
«La situation, actuellement très
mauvaise, le devient de plus en plus
au fur et à mesure que le nombre de
commissionnaires s'accroît.
« Vous n'ignorez pas que ces com-
missionnaires descendent à n'importe
quel endroit de la ville; dans les cours
des cafés, sur la place publique, sur
n'importe quel endroit des quais, Il en
résulte évidemment, des inconvénients
pour la circulation que a stationne-
ment gêne. Mais il en résulte surtout
des inconvénients Importants au point
de vue du transport des marchandi-
ses. Il nous faut laisser une marchan-
dise souvent fragile et délicate sur le
coin du trottoir ou même sur la chaus-
sée, pendant que le commissionnaire
est en courses, sans avoir aucune ga-
rantie que la marchandise ne soit pas
volée, brisée ou détériorée pendant ce
séjour.
«Il arrive en outre fréquemment
que, pour une raison ou pour une au-
tre retard d'un camion, trop gros
chargement, la marchandise reste sur
le coin de la chaussée jusqu'au voya-
ge suivant, parfois pendant 8 jours.
sans que nous en ayons été avisés.
c Ces Inconvénlents, déjà graver
lorsqu'il s'agit d'envois de marchan-
dises sont bien pis lorsqu'il s'agit de
retour d'emballages vides. Le nombre
d'emballages vides disparus est pour
nous une perte importante, d'autant
plus qu'elle s'allie presoue toujours à
des réclamations inutiles qui mécon-
tentent la clientèle.
c II nous apparaît absolument in.
dispensable de trouver le plus rapt-
dement possible l'emplacement d'une
gare routière où les commissionnaires
seront obligés de descendre.
« Cette gare routière voici comment
à nos yeux elle doit être envisagée
« Un vaste terrain situé dans on
être trop éloigné du centre de la ville,
et de préférence auprès d'une gare.
La gaze des marchandises devant être
installee définitivement à remplace-
ment actuel de la gare de l'Etat, ne
pourrait-on pas trouver du côté du
boulevard Victor Hugo, un emplace-
ment qui pourrait convenir pour 10
but visé ?
D semblerait qu'on y trouve des
avantages exposés ci-dessus facilita
d'accès, proximité de la gare, proximi-
té des quais et distance raisonnable
du centre.
« Je ne veux pas discuter ici la
question de savoir s'il y aurait Mea
d'établir deux gares routières. l'une
pour le nord, l'autre pour le sud. Mais
je crois que. s'il y a lieu de faire un
effort, celui-ci doit porter sur une ga-
re routière orientée vers le sud.
« L'emplacement comprendrait des
vastes magasins de disposition sem-
biable à un hall de gare, avec emplo.
yés prenant livraison de la marchan-
dise dans l'attente de la remise au
commissionnaire avec bureaux ou
pourront être déposés les bordereaux
d'expédition, pièces de régie, d'octrxg.
etc. munis d'un téléphone
c II semblemit que cette installation
serait à étaKir par les soins de la
municipalité qui fournirait terrain et
aménagement et qui ferait gérer la
gare par un organisme appropné ».
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M. CLAUDE J. GIGNOUX,
Socs-Secrétaire d'Etat
à l'Economie Nationale,
ARRIVE CE SOIR A NANTES
Ce soir, venant de Paris. M. Claud»
Gignoux sous-secrétaire d'Etat à l'Eco-
nomie nationale, arrivera à Nantes,
demain lundi, à 11 heures, il inaugu-
rera le nouveau siège de l'A.I.C.A.O et
de la C.R.I.PO., 1, rue Arsène-Lelouj*
et à midi. dans les salons Mauduit. il
présidera un banquet. à l'issue duquel,
il prononcera, ainsi que nous l'avons
annoncé, un grand discours.
TRIBUNE LIBRE
Par suite de circonstances Impré»
vues la Tribune libre de Nantes a*
voit dans l'obligation de remplacer sa
discussion sur Anatole France, qui
n'est que remise, par un débat d'ac-
tualité. «La crise actuelle et k So-
cialisme
M. l'ingénieur Sureau a bien voûtai
accepter d'ouvrir les débats qui ne
manqueront pas de remuer très pro-
fondément les questions économiques
dominantes de l'instant.
La Tribune libre invite tout spécia-
lement M. Hœffler à apporter con-
tradictoirement son point de vue ré-
cemment exposé dans sa conférence:
«La crie et le capitalisme».
Les débats auron. lieu à l'amphi.
théâtre de l'Ecole supérieure de Cam-
m^j, rue Voltaire, le vendredi 15
janvier, à 20 h. 30.
Places à 3 francs, location en sus.
à la conciergerie de l'Ecole du Com-
merce.
Ouverture des portes à 30 h. 1S.
OBSEQUES
SAINT-NAZAIRE- Voua êtes prM
d'assister au convoi funèbre de
Madame Veuve Henri LE CHANONT
née Emile BRAIRE
décédée le 9 janvier 1932 l'âge de
63 ans, munie des Sacrements de l'AgUsa,
Le deuil se réunira au domicile. plaos
Marceau. n* 5. le lundi 11 janvier. 4
15 heures. La cerémonie religieuse,
église Salnt-Gohara. Inhumation au et.
meuere de la Brtandaia.
De la part de Mme et M. Yves Tho-
raval. ses enfants Henri Thoravai. son
peu >i ils et des familles Braire, Hou-
8&rd. Vaillant et PouaSBOQ.
Le présent avis tiendra Ueu de (air**
part.
SAINT-MAUGAN PLEDELIACe
Vous étee prie d'assister aux convoi,
service et Inhumation qui auront lieu
le lundi Il janvier, a 10 neurea du ma-
Un, en l'église de Salnt-Mauaan. pour
le repos et le salut éternel de l'âme de
Kosçr-Marie Vicomte du PONTAVICB
Maire de Saint-Mauoan députa 32 atu
décédé au château de la Basaardalne.
Salnt-Maugaa. le 7 janvier, dans sa 06*
année, muni des sacrements de l'Egiia».
On se réunira au château à 9 h. 4A.
L'inhumation aura lieu au cimenere
de Plêdêliac (Côtes-du-Nordi. le mardi
12 janvier. après une seconde cérémonie
celebrée en cette église & 10 heuree da
matin.
De Profurdia
DINAN MORLAIX. Voua êtes
rné d'assister aux convoi et service d'La»
humatlon de
Madame René PROVOST
née Germaine B ACQUET
décidée dans sa 28" année, munie des
sacrements de l'Eglise, en son domicile,
villa d'Aguesseau, rue des Huttea. qui
auront lieu le mardi 12 janvier 1833 4
10 heures en J'église Sa'.nt-Sauveur de
Dtnan.
A l'Issue de la cérémonie le corps ter»
transporta à Morlalx. Un service T'eU-
gleux aura Iteu à 10 heures, le mercredi
13 Janvier, en l'église Saint -Mel*in«»
suivi d'inhumation au cimetière Saint-
Charles.
De la part de M. René Provoet. lieu-
tenant au 19- drapons, son époux M. MU
chel Provo«. MLe Francotae Provost,
ses enfants; Mme Victor Alexandre aa
«rand'mere- M. et Mme Blalze de MaW
sonreuTe. ses parents- M. Robert Bao>
que tteutenant au SO bataillon df
chasseurs, et Madame, ses frère et belle.
sreur M. et Mme R«ymond Provosl se*
beavx-pnrer.ts. e' de toute la famille.
NI fleur», ni couronnes.
Le pressât avis tient lieu de faim pu%
D'OFFRES D'EMPLOI
POUR LES CHOMEURS
Que tout ceux qui ont besoin
de main-d'oeuvre que tous
ceax qui peuvent employer
ne fut-ce qu'un sans-travail
écrivent à « L'Ouest-Eclair »
Adresaer les offres d'emplois
ECLAIR s, «8. rue dn Pré-Botte,
Rennes (Ule-et- Vilaine).
On demande
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chant faire de la confection pour hom-
mea. Ecrire à Mme Thézé. 52, rue d'An-
tistn. Bennes.
Tm creuseur pour sabots faite a la
main payé (35 fr. la douzaine). On ap-
prendrait à tailler en 3 mois. Atelier
bord route nationale. Ecrire Le Jean,
à Louarçat .C.-du-N.t.
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eance parfaite du métier (place stable,
si pas sérieux s'abstenir) S'adresser à
M. Desloges, peintre, à Sainte-Gauburge
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garage. Lacé. nourri. S'adresser M. 0.
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Un chauffeur. célibataire de préfé-
rence. Ecrire Restaurant Moderne. 11.
place Dossen. Morlaix (Finistère
Tailleurs, fendeurs. polisseurs en gra-
nit pour usine et carrière région Fou-
gèrea. Ecrire Roussel. Salnt-Brlce-en-
Ooglés illle-et-VUalne).
Un bon ouvrier ébéniste nourri, logé.
E. de Oand. Gavray (Manche).
UN CONCOURS NATIONAL
DE MUSIQUE A BREST
Brest, 9 janvier (de notre rédaction).
On sait qu'un Concours National de
Musique organise par la Fédération
Musicale de Bretagne et l'Anjou aura
lieu à Brest les 5 et 6 juin 1932.
Voici le programme de ces deux jour,
nées
b JUIN
A 14 h, dans chaque quartier, ras-
différent.6 points de la ville avec ban-
A 14 à 30, départ des défiles des
djerents points de la ville avec ban-
nières, drapeaux et fanions.
'& 15 h- rassemblement des défilés
sur le cours d'Ajot. Les sociétés de
chaque groupe conserveront le même
ordre pour le défilé général
A 15 h. lb, depart du défilé général
Itinéraire place du Château, boute-
vard Thiers. rue de Siam, place Ana-
tole-France. arrêt devant le monu-
ment aux morts où aura lieu la re-
mise d'une gerbe de fleurs par la Fé-
dération Musicale de la Bretagne et
de l'Anjou, place de la Liberté, route
de Kerinou. arrivée au vélodrome de
Kérabecam.
A 16 h. 46. au vélodrome, grande
manifestation fédérale, morceau d'en-
̃ semble par toutes les sociétés musi-
cales (3.000 exécutants).
Présentation du fanion fédéral par
les délegues de la Musique Municipale
de Saumur et remise du fanion à
l'Harmonie Municipale de Brest.
Execution par toutes les sociétés,
son la direction de M. Morisson. pré-
sldent de la Fédération, de la Marche
Fédtrale Bretagne-Anjou, et sous la
direction de notre distingué compa-
triote, le maitre Léon Moreau, grand
prix de Rome et président du jury ues
chorals mixtes de l'Hymne Oédéral.
Festival artistique d'ensemble suivi
de la remise solennelle des récompen-
sas, des médailles et diplômes d'hon-
neur aux anciennes sociétés et aux
vieux musiciens.
A 21 h.. place Wilson. audition de
gala par la Musique des équipages de
la Botte, sous la direction de M. Boher
Illuminations générales.
LUNDI 6 JUIN
à Il h. épreuves de solfège et d'ins- j
trUment6.
Visite par les sociétés de la ville, de
l'arsenal excursions sur rade et aux
environs.
Le soir, retraite aux flambeaux et
feu d'artifice
Les sociétés chorales d'hommes de
dames. miaes, avec ou sans accompa-
gnement, harmonies, fanfares, -yni-
phonies. société scolaires, estudfantl-
ns*, trompettes, tambours et clairons,
trompes de chasse, accordéonistes,
fres. etc, fédérées ou non fédérées, de-
sireuses de prendre part a ces diverses
manifestations, sont pnees de s'adres-
.aer ti M kochemulet. secrétaire gé-
• néral du Comité des fêtes, hôtel de la
Chambre de commerce. qui se fera un
plaisir de leur faire parvenir le regle-
ment et tous les Imprimés et rensei-
gnements qui leur seront nécessaires.
Le Comité a tenu il remercier publi-
quement M. Morisson. qui a bien vculu
venir à Brest mettre au point notre
fête. Toutes les personnes qui ont eu
le plaisir de faire sa connaissance pen·
dant son court séjour parmi nous ont
été charmées de son amabilité et de
son désir de nous plaire.
THÉÂTRE MUNICIPAL
DE RENNES
SPECTACLES D6 LA SEMAINE
Aujourd'hui, matinée Mireille et
•CevoUeria Rusticana
Aujourd'hui, soieée Let Saltimban-
ques
Mardi 11 janvier (Bar->t) Israël
Jeudi 14 janvle: grand gala avec
Ometaéœ Vu de l'Opéra, dans Le Jon-
gleur de Notre-Dame.
Samedi. 16 lanvJ»' ̃ Rtp
Dimanche 17 janvi»r ymatinéev:
Oarmtn.
Dimanche 17 (soirée) La FiLe du
AU FIL DE L'EAU
Radical-socialiste– tans Pure. tout
en l'étant, un journal nouveau venu
dans la région cherche sa voie poli-
tipuc.
C'est son 'ûroiL
De temps ci autre, pour mou être
désagréable, ce journal nous méle sans
rime ni raison une polémique qu'il
entretient avec un confrère à une
potémique qu'il entretient comme un
mendiant roublard entretfent sa plaie.
d toutes fins utiles.
Ce n'est pag méc;.ant. Mais c'est bien
mai écrit. Que' charabia 1
Un important personnage est, tant
aucun doute, fauteur de cette prose,
puisque l'article passa sans que le
secrétaire de la rédaction, vigilant
gardien de la languc française, y mtt
le déméloir.
L'important personnage ne pointait-
a pas se payer un secrétaire ? T il y
a tant de pauvres diables instruits qui
manient la pioche pour vivre t
;L'ECONOMIQUE
annonce en dernière page
SON ARTICLE RECLAME
de
JANVIER
LA GRANDE PITIÉ
DES GOÉMONNIERS
DE BRETAGNE
L'Aberwrach, 9 janvier. (De notre
envoyé spécial). L'algue, cette mer-
veille de la flare marine, qui tantôt
s'étire en filaments souples et soyeux
comme une chevelure de femme, tantôt
s'étale en larges rubans, fait bien par-
ler d'elle depuis quelques mois sur
notre côte bretonne
Source de richesse incomparable,
après avoir fait vivre des milliers de
familles (on m'a cité le cas d'une mai-
sonnée de cinq personnes qui se sont
fait un gain annuel de 40.000 francs).
elle semble près de se tarir.
Si j'en juge par ce quil m'a été
donné de voir vendredi et samedi dans
la région de Landéda, où la crise sévit
(̃•tis toute sa force, la situation est des
plus sérieuses et doit attirer sans tar-
der l'attention vigilante du gouverne-
ment.
Je prenais donc à Brest l'autobus.
Le panorama de la rade offrait un
aspect presque tragique. Vestiges de la
dernière tempête, des nuées basses
traînaient. Un soleil pâle éclairait par
intervalles de vastes plaques d'eau cou-
leur de plomb, et dans le fond s'e3tom-
paient en grisaille les masses confuses
des vieux cuirassés.
Sl, par contre, à Landéda, un soleil
prLntanier m'accueillait. Dieu, que les
gens semblaient soucieux Ils ne s'oo-
cupaient guère, je vous en réponds, du
riant tableau que présentait à ce mo-
ment la nature.
SITUATION TRAGIQUE
A LANDÉDA. A SAINT-PABU
ET A PLOUGUEHNEAU
Dans cette contrée, en effet, les goë-
monniers ont été doublement éprouvés
par la baisse du prix de la soude et
surtout par la liquidation judiciaire de
la plus importante usine du littoral.
Ici, une explication est nécessaire.
Jusqu'en 1928. la production de l'iode
était assurée par 15 ou 16 usines grou-
pées en véritable syndicat sous le voca-
ble de Compagnie Bretonne. tout en
conservant chacune sa propre autono-
mie. En 1928. une nouvelle usine, la
Compagnie Française de l'Iode et de
l'Algine s'installe à l'Aberwrach, qui en
possède déjà une de la Compagnie Bre-
La nouvelle venue prend tout de
suite des airs de grande damfe; elle
monte des bâtiments imposants dotés
des derniers perfectionnements de la
machinerie Telle qu'elle est. elle peut
absorber la totalité de la production de
l'iode du Nord-Finistère, soit 400 ton-
nes. et non 300 comme nous l'avons
dit. La Bretagne entre pour un tiers
dans la production mondiale de l'iode. i
Il y eut alors la ruée des goemon-
niers vers cette usine, qui achetait
aux prix forts. Or le 4 décembre 1930,
le directeur de la Compapnie Fran-
çaise de l'Iode et de l'Algine avisait le
président de l'Association profession-
nelle des goémonniers, M. Jean Le Hier
que l'usine serait arrêtée une partie du
mois de décembre pour réparations et
pour l'installe tion du courant électri-
que. et qu'elle reprendrait aussitôt sa
fabrication dès les fêtes de Noël paa-
sées.
Le paiement des goémonniers aurait
lieu moitié le 5 février 1931. moitié
le 5 mars 1931.
En fait. les réparations durent, se
prolorgent indéfiniment, car l'usine
est depuis bel et bien fermée La
liquidation judiciaire fut prononcée.
DOUBLEMENT tPROUVtS
La soude produite par les goémon-
niers en 1930 ne leur a jamais été
payée c'estpo urquoi la misère com-
plète accable les familles de St-Pabu.
de Plouguemeau et de Landéda, ainsi
que de nombreux coupeurs de goémon
qui s'en vont chaque année faire la
récolte dans les lies,
Ces pauvres gens ont perdu une an-
née entière et l'année 1931. pendant
laquelle ils se sont adressés aux usines
de la Compagnie Bretonne, a été ne-
faste aussi' pour eux, Le prix de la
soude & ce moment avait baissé de
moitié
) Et voilà pourquoi, dît une matinée
enro'Méï de :anv'er 19?2. j'ai trouvé.
nos braves g-érronriers en pmie à la
tristesse et au décourRgeînfnt I
LE RAIL SANGLANT
UN CHEF DE GARE ÉCRASÉ
par un train de marchandises
Morlatx, 9 janvier. (De notre cor-
respondant). La gendarmerie de
Plouigneau était avertie, vendredi soir.
vers 19 h. 30, que M. François Fournis,
chef de gare à Plouigneau. venait
d'être écrasé par un train de marchan-
dises.
Le maréchal des logis chef Broustal
et le gendarme Queinnec se rendirent
immédiatement sur les lieux.
L'enquête et l'interrogatoire du seul
témoin, M. Abgrall, facteur mixte, ont
permis de reconstituer les faits
MM. Fournis et Abgrall s'apprêtaient
vendredi soir, vers 19 h. 30, à effectuer
leur service de nuit. Un train de mar-
chandises était signalé et devait passer
à Plouigneau à 19 h. 37.
M. Abgrall étant a'.i faire actionner
les signaux qui se trouvent à l'autre
bout du quai, dans la direction de Mor-
laix. tournait le dos à M. Fournis au
moment où passa le train de marchan-
dises. En se retournant, M. Abgrall vit
son collègue étendu sur la vole; la
boite crânienne était complètement fra-
cassée et la matière cérébrale s'échap-
pait par plusieurs endroits, tout le
corps était affreusement mutilé.
Le docteur Camus a procédé à l'exa-
men médico-légal
Il semble, d'après les constatations
que, trompé par l'obscurité, M. Four-
nis devait se croire plus éloigné de la
voie qu'il ne l'était en réalité lorsque
le train était entré en gare La position
du cadavre après l'accident indique en
outre que le chef de gare a été happé
par la locomotive et traîné sur une
quinzaine de mètres.
Notons que la gare de Plouigneau
est mal éclairée; une seule lampe à
pétrole donne une lumière très faible
et il est certain que la défectuosité de
cet éclairage entre pour une bonne
p. dans les causes de l'accident dont
fut victime le malheureux chef de gare.
M. Fournis, âgé de 49 ans, était marié
et père de deux enfants Il était origi-
naire de Plougonven. C'était un em-
ployé très estimé de ses chefs et qui
partageait avec son collègue, M Abgrall,
x sympathie des habitants de Ploui-
gneau.
Les obsèques seront célébrées diman-
che à Roscoff. Nous adressons à sa
veuve et à ses enfants nos sincères
condoléances.
LA GAZETTE DU CAPITAINE GULLIYER
Dans une gazette illustrée da temps
de ma jeunesse avait été publiée une
caricature (art dont les gens de chez
moi ont le sens aigu) représentant,
au retour des courses d'Epsom, un ca-
briolet emporté par un cheval emballé,
qu'occupaient deux gentlemen nette-
ment saturés de wiskey. L'un disait
Fais donc attention. Tu va.! nous
faire nous casser la figure.
Et l'autre comme étonné, répondait
Maù ce n'est donc pas toi qui
conduis ?
Et la voiture roulait tout de !ne-
me, ru milieu des dangers, jusqu'alors
sans accident.
Cette histoire me revient Il Vesprit
çuand je pense au char de notre mu-
nicipalité. Au fait, qui le conduit ?
Je n'en sais trop rien. le conducteur
réel non plus. Les radicaux tiennent-ils
les rênes et les socialistes les ficelles ?
L'allure de la guimbarde fera croire
dans l'ensemble, Que les pilotes sont
modérés. Mais que peut-on croire
quand on voit ces condvc"*urs deman-
der Ieur « brevet de conduite ». et,
quand ils sont élus, donner leur démia-
sion et retourner Il la Préfecture leur
carte grise. ou roupe.
La seule efcos<. à redouter est en
aaant de la culbute, le fossé.
En ces temps de désarmement, tout
ce qui y tombe, est-il toujours pour
le soldat
Une dictature Municipale, M6s-
sieu ?
On n'y peut croire. Une dislocation
générale ? Mais, les démantibuleurs
pourraient bien n'y pas trouver leur
compte, au moment de la reconstruc-
tion.
Il aurait été si gentil de la part de
cette brave dame qu'est la ville de
Nantes, de donner à ses petits enfants,
une munieipalité bien sage, bien nette,
pour ses étrennes, au lieu d'un marti-
net.
Il faut croire que c'était un cadeau
trop cher, pour une année de crises.
Ça, c'est pour les enfants riches.
Espérons que ce sera pour. trente-
deux. Ce jour-là, les citoyens se met-
tront sur leur trente et un, bien que
cette année-là, ne mérite guère d'esti-
me.
Samuel Gulliver.
ancten capitaine de navire.
AUJOURD'HUI
Théâtre Grelin. 14 h. Thaia;
20 h. 30 La Comtesse Maritza.
Cinéma-Palace. 13 tt. 30. 16 h. 30
et 20 h. 30 Hardi les Gars
Cinéma Katorza. 13 n. 30, 16 h. 30
et 20 h. 45 Serments.
Amerlcan-Cosmo. 13 h 30, 16 h. 30
et 20 h. 30 Le rapide de Sibérie.
Royal-Ciné. 13 h. 30, 16 h. 30 et
20 h. 20 Arthur.
Cinéma Olympia. 9 h 45 13 h. 30,
16 h. 30 et 20 h. 45 Rive gauche.
Cinéma National. 13 h. 30, 16 h. 30
et 20 h. 30 Jocelyn,
Majestlc Cinéma. 13 h. 30. 16 h. 30
et 20 h. 48 Razzia.
Cinéma Jeanne-d'Arc. 13 h. 30.
16 h. 30 et 20 h. 30 Le roman d'un
jeune homme pauvre.
Artlstic Cinéma. 14 h. 30 et 20 h. 30.
La proie du vent.
Eden-Clnéma 14 IL 30 et 20 h. 30
Une femme a menti.
Olvmpica Cinéma.. 14 h. 30 et
20 h. 30 La nuit d'amour.
Salle Bel-Air. 14 h. Fête enfantine
du réseau de l'Etat.
Salons de la Duchesse Anne.
14 h. 30 Matinée dansante dee can-
didats de Saint-Cyr et Institut Agrono-
mlque.
Salons Maudult. 17 h. Vin d'hon-
neur des Pollua d'Orient.
Salle Gfgant. 16 h. 30 Concert
de la Société Mozart.
Salle du Chapeau-Rouge. 16 h.
Les tribulafiona d'un témoin.
8a:ona Plou. Bal du Oomlté dae
fêtes du quartier de Parle.
Café de la Bonde. le h.. Expofd-
tion colombophile par la Société c Le*
Ailes brisées
Parc des Sports. 14 h. sa partie
de ballon ovale entre les équipes du
Ganta Sport8 et du Sportlng Club de
l'Ouest.
Vélodrome Petit-Breton. 14 h.
partie de ballon ovale entre les équipes
« Le Maître de la Mort »,
œuvre d'nne Nantaise,
est joué au Théâtre Royal
de Dublin
On n'a pas oublié le succès remporté
naguère, tant à Nantes que sur de
nombreuses scènes françaises, par
c Le Maître de la Mort » l'œuvre de
notre distinguée compatriote Mme
Allotte de la Fuye. Sa renommée a
déjà passé les mers puisque, après
avoir été joué en Angleterre, dans
l'adaptation de Louis Parker, drama-
turge fameux, outre Manche, Le Mai-
tre de la Mort va être représenté au-
jourd'hui 10 janvier, et pour la pre-
mière fois, en Mande, au Théâtre
Royal de Dublin, avec une distribution
de choix.
C'est le Daily Herald qui nous en
apporte la- nouvelle et nous sommes
heureux de la publier à notre tour en
félicitant l'auteur, du succès que sa
pièce ne cesse de connaître.
AUTO ET CYCLISTE. Hier ma-
tin, au Lion d'Or. Mlle Yvonne Guéret
du village de la Maladrerie. en Vertou,
roulant à bicyclette, route de CUsson.
a été renversée par une automobile
conduite par M. Damien Ba'aguer, de-
meurant 31 rue du Marchix. Blessée
superficiellement. la jeune fille a été
LA CREATION
O'UNE GARE ROUTIÈRE
Une lettre de M. Butin,
préaident de l'AJ.C.A.O.,
à M. le Maire de Nantes
M. le Maire a reçu la lettre sui-
vante
Monsieur le Maire,
c Le projet de création d'une gare
routière, que j'ai eu l'honneur de vous
soumettre en décembre de l'année der-
nière, a suscité un vif intérêt parmi les
commerçants nombreux qui sont ap-
pelés à utiliser de plus en plus les
services des messageries automobiles.
« Une nouvelle preuve de cet inté-
rêt m'a été donnée par la lettre que
vient de m'adresser l'un de nos adhé-
rents, président d'un important syn-
dicat de notre ville.
i Nous vous avions exposé antérieu-
rement les inconvénients qui résultent
pour la circulation générale du sta-
tionnement prolongé de véhicules en-
combrant et pour les usagers, de la
multiplicité des points de stationne-
ment.
c Notre adhérent précise, très juste-
ment à nôtre sens, le grief que motive
l'état de choses actuel.
c Le commerçant qui utilise l'un
quelconque des services de messageries
automobiles qui fonctionnent à Nantes
est obligé de laisser une marchandise
souvent fragile sur le trottoir ou même
sur la chaussée en l'absence du com-
missionnaire.
c Lorsqu'il s'agit d'une marchandise
qui doit être obligatoirement accompa-
gnée d'une pièce de régie, il est con-
traint de confier ce document à une
personne sans mandat.
c Par suite d'un retard de charge-
ment ou pour tout autre motif il n'est
pas rare que certaines marchandises
demeurent plusieurs jours sur la chaus-
sée sans que l'expéditeur en ait été
avisé.
a Enfin, les pertes d'emballages vi-
des, expédiés en retour, sont extrême-
ment fréquentes et le préjudice pour
les usagers s'aggrave du fait des recla-
mations inutiles qui mécontentent la
clientèle.
c La création d'une gare routière ap-
parait donc de plus en plus nécessaire.
c Dans la lettre que vous m'avez
adressée en janvier dernier, vous avez
bien voulu m'informer que vos servi-
ces allaient rechercher des emplace-
ments répondant au but à atteindre.
c Je vous serais reconnaissant de
me faire connaitre où en est l'étude du
projet de création de gare routière.
c Veuillez agréer M. le Maire, etc.
M. BERTIN.
LA REPONSE DU MAIRE
Monsieur le Président,
Vous avez appelé à nouveau l'at-
tention de l'administration municipale
sur la nécessité de créer des gares rou-
tières, destinées aux véhicules effec-
tuant des services réguliers de voya-
geurs ou de marchandises entre Nan-
tes et les communes extérieures.
« J'ai l'honneur de vous faire con-
naitre que cette question fait actuel-
lement l'objet d'un dernier examen
de mon administration et qu'une solu-
tion, tout au moins provisoire, ne
saurait tarder à intervenir.
< Veuillez agréer, Monsieur le Pré-
sident, l'assurance de ma considéra-
tion très distinguée
QUE DOIT-ON ENTENDRE
PAR GARE ROUTIERE
Loire- Atlantique, dans son dernier
numéro, publie à ce sujet une très in-
téressante letrre de M. Peigne-Guil-
lon, président des Syndicats des vins
et spiritueux de la Loire-Inférieure.
lettre dont nous extrayons le passage
suivant
« Il eest bien entendu, écrit M. Pei-
gne-Guillon, que dans ces mots ga-
re routière nous n'entendons nulle-
ment un endroit où viendraient sta-
tionner les automobiles privées, ceci
n'est pas de notre ressort de commer-
çants. En ce qui concerne également
le transport des voyageurs, il est évi-
demment en dehors de nos préoccu-
pations. Ce qui nous intéresse avant
tout, c'est de grouper à un endroit
approprié de la ville de Nantes tous
les multiples commissionnaires qui ap-
portent à Nantes et remportent de
Nantes, dans toutes les directions des
marchandises.
«La situation, actuellement très
mauvaise, le devient de plus en plus
au fur et à mesure que le nombre de
commissionnaires s'accroît.
« Vous n'ignorez pas que ces com-
missionnaires descendent à n'importe
quel endroit de la ville; dans les cours
des cafés, sur la place publique, sur
n'importe quel endroit des quais, Il en
résulte évidemment, des inconvénients
pour la circulation que a stationne-
ment gêne. Mais il en résulte surtout
des inconvénients Importants au point
de vue du transport des marchandi-
ses. Il nous faut laisser une marchan-
dise souvent fragile et délicate sur le
coin du trottoir ou même sur la chaus-
sée, pendant que le commissionnaire
est en courses, sans avoir aucune ga-
rantie que la marchandise ne soit pas
volée, brisée ou détériorée pendant ce
séjour.
«Il arrive en outre fréquemment
que, pour une raison ou pour une au-
tre retard d'un camion, trop gros
chargement, la marchandise reste sur
le coin de la chaussée jusqu'au voya-
ge suivant, parfois pendant 8 jours.
sans que nous en ayons été avisés.
c Ces Inconvénlents, déjà graver
lorsqu'il s'agit d'envois de marchan-
dises sont bien pis lorsqu'il s'agit de
retour d'emballages vides. Le nombre
d'emballages vides disparus est pour
nous une perte importante, d'autant
plus qu'elle s'allie presoue toujours à
des réclamations inutiles qui mécon-
tentent la clientèle.
c II nous apparaît absolument in.
dispensable de trouver le plus rapt-
dement possible l'emplacement d'une
gare routière où les commissionnaires
seront obligés de descendre.
« Cette gare routière voici comment
à nos yeux elle doit être envisagée
« Un vaste terrain situé dans on
être trop éloigné du centre de la ville,
et de préférence auprès d'une gare.
La gaze des marchandises devant être
installee définitivement à remplace-
ment actuel de la gare de l'Etat, ne
pourrait-on pas trouver du côté du
boulevard Victor Hugo, un emplace-
ment qui pourrait convenir pour 10
but visé ?
D semblerait qu'on y trouve des
avantages exposés ci-dessus facilita
d'accès, proximité de la gare, proximi-
té des quais et distance raisonnable
du centre.
« Je ne veux pas discuter ici la
question de savoir s'il y aurait Mea
d'établir deux gares routières. l'une
pour le nord, l'autre pour le sud. Mais
je crois que. s'il y a lieu de faire un
effort, celui-ci doit porter sur une ga-
re routière orientée vers le sud.
« L'emplacement comprendrait des
vastes magasins de disposition sem-
biable à un hall de gare, avec emplo.
yés prenant livraison de la marchan-
dise dans l'attente de la remise au
commissionnaire avec bureaux ou
pourront être déposés les bordereaux
d'expédition, pièces de régie, d'octrxg.
etc. munis d'un téléphone
c II semblemit que cette installation
serait à étaKir par les soins de la
municipalité qui fournirait terrain et
aménagement et qui ferait gérer la
gare par un organisme appropné ».
6. rue Créblllon. NANTES
PROCURE SITUATIONS O A VENTS
KMl'uOIS am
342 emplois en 11128 Environ vm
pour chacuue des annéee 1«28 et 1930L
M. CLAUDE J. GIGNOUX,
Socs-Secrétaire d'Etat
à l'Economie Nationale,
ARRIVE CE SOIR A NANTES
Ce soir, venant de Paris. M. Claud»
Gignoux sous-secrétaire d'Etat à l'Eco-
nomie nationale, arrivera à Nantes,
demain lundi, à 11 heures, il inaugu-
rera le nouveau siège de l'A.I.C.A.O et
de la C.R.I.PO., 1, rue Arsène-Lelouj*
et à midi. dans les salons Mauduit. il
présidera un banquet. à l'issue duquel,
il prononcera, ainsi que nous l'avons
annoncé, un grand discours.
TRIBUNE LIBRE
Par suite de circonstances Impré»
vues la Tribune libre de Nantes a*
voit dans l'obligation de remplacer sa
discussion sur Anatole France, qui
n'est que remise, par un débat d'ac-
tualité. «La crise actuelle et k So-
cialisme
M. l'ingénieur Sureau a bien voûtai
accepter d'ouvrir les débats qui ne
manqueront pas de remuer très pro-
fondément les questions économiques
dominantes de l'instant.
La Tribune libre invite tout spécia-
lement M. Hœffler à apporter con-
tradictoirement son point de vue ré-
cemment exposé dans sa conférence:
«La crie et le capitalisme».
Les débats auron. lieu à l'amphi.
théâtre de l'Ecole supérieure de Cam-
m^j, rue Voltaire, le vendredi 15
janvier, à 20 h. 30.
Places à 3 francs, location en sus.
à la conciergerie de l'Ecole du Com-
merce.
Ouverture des portes à 30 h. 1S.
OBSEQUES
SAINT-NAZAIRE- Voua êtes prM
d'assister au convoi funèbre de
Madame Veuve Henri LE CHANONT
née Emile BRAIRE
décédée le 9 janvier 1932 l'âge de
63 ans, munie des Sacrements de l'AgUsa,
Le deuil se réunira au domicile. plaos
Marceau. n* 5. le lundi 11 janvier. 4
15 heures. La cerémonie religieuse,
église Salnt-Gohara. Inhumation au et.
meuere de la Brtandaia.
De la part de Mme et M. Yves Tho-
raval. ses enfants Henri Thoravai. son
peu >i ils et des familles Braire, Hou-
8&rd. Vaillant et PouaSBOQ.
Le présent avis tiendra Ueu de (air**
part.
SAINT-MAUGAN PLEDELIACe
Vous étee prie d'assister aux convoi,
service et Inhumation qui auront lieu
le lundi Il janvier, a 10 neurea du ma-
Un, en l'église de Salnt-Mauaan. pour
le repos et le salut éternel de l'âme de
Kosçr-Marie Vicomte du PONTAVICB
Maire de Saint-Mauoan députa 32 atu
décédé au château de la Basaardalne.
Salnt-Maugaa. le 7 janvier, dans sa 06*
année, muni des sacrements de l'Egiia».
On se réunira au château à 9 h. 4A.
L'inhumation aura lieu au cimenere
de Plêdêliac (Côtes-du-Nordi. le mardi
12 janvier. après une seconde cérémonie
celebrée en cette église & 10 heuree da
matin.
De Profurdia
DINAN MORLAIX. Voua êtes
rné d'assister aux convoi et service d'La»
humatlon de
Madame René PROVOST
née Germaine B ACQUET
décidée dans sa 28" année, munie des
sacrements de l'Eglise, en son domicile,
villa d'Aguesseau, rue des Huttea. qui
auront lieu le mardi 12 janvier 1833 4
10 heures en J'église Sa'.nt-Sauveur de
Dtnan.
A l'Issue de la cérémonie le corps ter»
transporta à Morlalx. Un service T'eU-
gleux aura Iteu à 10 heures, le mercredi
13 Janvier, en l'église Saint -Mel*in«»
suivi d'inhumation au cimetière Saint-
Charles.
De la part de M. René Provoet. lieu-
tenant au 19- drapons, son époux M. MU
chel Provo«. MLe Francotae Provost,
ses enfants; Mme Victor Alexandre aa
«rand'mere- M. et Mme Blalze de MaW
sonreuTe. ses parents- M. Robert Bao>
que tteutenant au SO bataillon df
chasseurs, et Madame, ses frère et belle.
sreur M. et Mme R«ymond Provosl se*
beavx-pnrer.ts. e' de toute la famille.
NI fleur», ni couronnes.
Le pressât avis tient lieu de faim pu%
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