Titre : La Grande guerre du XXe siècle
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1917-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327836675
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : mars 1917 mars 1917
Description : 1917/03 (A3,N26). 1917/03 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Documents consacrés à la... Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6244410s
Source : L'Argonnaute (La Contemporaine), 2012-112967
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/07/2012
- Aller à la page de la table des matières259
- Les chefs.
- La seconde phase de la bataille de Verdun.
- Les assauts de Douaumont.
- Les combats du Bois des Corbeaux (8-10 mars 1916).
- La défense du Fort de Vaux. (8-18 mars 1916.)
- La reprise du "Réduit " d'Avocourt (29 mars 1916).
- Morts glorieuses.
- .......... Page(s) .......... 330
- .......... Page(s) .......... 332
- .......... Page(s) .......... 334
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 339
- .......... Page(s) .......... 342
- Le sous-lieutenant Jean-Baptiste Luais, du 4e d'infanterie, prêtre du diocèse d'Angers (6 mars 1916).......... Page(s) .......... 344
- .......... Page(s) .......... 348
- Le mortier allemand de "20".
- La guerre navale.
- .......... Page(s) .......... 354
- La Prière du soir des soldats de la Grande Guerre.
- Poèmes de la Grande Guerre.
Les combats du Bois des Corbeaux
(8-10 mars 1916.)
Récit officiel.
Le bois des Corbeaux, dans la bataille de Verdun, donnera son nom à
l'un de ces épisodes où l'histoire, plus tard, comme à Douaumont, comme
à Vaux, rècueillera à foison des traits d'héroïsme individuels ou collectifs.
Pris, repris et reperdu dans les journées des 8, 9 et 10 mars, il fut le
théâtre de sanglants combats, et nos troupes qui y prirent part se montrèrent
magnifiques sous le feu.
On sait que le bois des Corbeaux, sur la rive gauche de la Meuse, au
sud de Forges et de Regnéville, au nord-est du Mod-Homme dont il forme
les pentes, fut occupé, après. la chute de Forges, par des infiltrations alle-
mandes. Toutes les contre-attaques françaises contre la lisière Sud, annonçait
le communiqué allemand du 8, avec son habituelle audace dans le mensonge,
ont été repoussées. Mais le communiqué du 9, moins affirma tif, reconnaissait
que des fractions françaises se trouvaient encore dans le bois.
Or, le 8, d'un seul élan, nos troupes avaient reconquis tout le bois, et
même, dépassant l'objectif qui leur était fixé, s'étaient avancées jusqu'à la
frontière Nord-Est du bois de Cumièrcs. Le 9, elles s'y étaient maintenues,
et le 10 seulement, devant l'offensive d'une division tout entière, elles
s'étaient repliées en combattant pied à pied, et même en contre-attaquant
l'ennemi.
Voici Je récit de ces trois journées héroïques, tel qu'il nous a été fait par
un officier blessé qui se trouva placé auprès du colonel commandant le
92* régiment d'infanterie, jusqu'au moment où celui-ci fut tué :
« C'est du Mort-Homme que notre attaque partit le 8 mars sur le bois
des Corbeaux. Il fallait, pour y parvenir, descendre des pentes dénudées sur,
un espace de 900 mètres. L'opération fut confiée au 92e régiment d'infanterie,
commandé par le lieutenant-colonel Macker, avec un bataillon dû en
soutien.
» On devait partir à 7 heures. Le colonel Macker (I), ayant pris toutes
(1) Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, écrit dans la Croix (16 avr. 1916) :
Il Né à Colmar le 10 août 1866, l'on peut dire que, si les premières années de
Léon Macker furent heureuses, tout autant l'ont été ses années d'études pendant
lesquelles il gagnait des couronnes et se faisait d'excellents amis. Toujours est-il
qu'il fut l'un des meilleurs élèves du collège libre de La Chapelle-sous-Rougemont
(territoire de Belfort), comme aussi du collège Saint-Sigisbert, à Nancy, où il prépara
les examens de Saint-Cyr. Après sa sortie de notre grande école militaire, en 1887,
il était nommé sous-lieutenant au 97e régiment d'infanterie à Chambéry. Là, il
travailla avec ardeur en vue d'être reçu à l'Ecole de guerre. Il y fut admis et en
sortit en 1896. La même année, il faisait un mariage suivant son cœur, en épousant
Mlle Allard, fille du grand industriel bien connu à Lyon. Nommé successivement
(8-10 mars 1916.)
Récit officiel.
Le bois des Corbeaux, dans la bataille de Verdun, donnera son nom à
l'un de ces épisodes où l'histoire, plus tard, comme à Douaumont, comme
à Vaux, rècueillera à foison des traits d'héroïsme individuels ou collectifs.
Pris, repris et reperdu dans les journées des 8, 9 et 10 mars, il fut le
théâtre de sanglants combats, et nos troupes qui y prirent part se montrèrent
magnifiques sous le feu.
On sait que le bois des Corbeaux, sur la rive gauche de la Meuse, au
sud de Forges et de Regnéville, au nord-est du Mod-Homme dont il forme
les pentes, fut occupé, après. la chute de Forges, par des infiltrations alle-
mandes. Toutes les contre-attaques françaises contre la lisière Sud, annonçait
le communiqué allemand du 8, avec son habituelle audace dans le mensonge,
ont été repoussées. Mais le communiqué du 9, moins affirma tif, reconnaissait
que des fractions françaises se trouvaient encore dans le bois.
Or, le 8, d'un seul élan, nos troupes avaient reconquis tout le bois, et
même, dépassant l'objectif qui leur était fixé, s'étaient avancées jusqu'à la
frontière Nord-Est du bois de Cumièrcs. Le 9, elles s'y étaient maintenues,
et le 10 seulement, devant l'offensive d'une division tout entière, elles
s'étaient repliées en combattant pied à pied, et même en contre-attaquant
l'ennemi.
Voici Je récit de ces trois journées héroïques, tel qu'il nous a été fait par
un officier blessé qui se trouva placé auprès du colonel commandant le
92* régiment d'infanterie, jusqu'au moment où celui-ci fut tué :
« C'est du Mort-Homme que notre attaque partit le 8 mars sur le bois
des Corbeaux. Il fallait, pour y parvenir, descendre des pentes dénudées sur,
un espace de 900 mètres. L'opération fut confiée au 92e régiment d'infanterie,
commandé par le lieutenant-colonel Macker, avec un bataillon dû en
soutien.
» On devait partir à 7 heures. Le colonel Macker (I), ayant pris toutes
(1) Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, écrit dans la Croix (16 avr. 1916) :
Il Né à Colmar le 10 août 1866, l'on peut dire que, si les premières années de
Léon Macker furent heureuses, tout autant l'ont été ses années d'études pendant
lesquelles il gagnait des couronnes et se faisait d'excellents amis. Toujours est-il
qu'il fut l'un des meilleurs élèves du collège libre de La Chapelle-sous-Rougemont
(territoire de Belfort), comme aussi du collège Saint-Sigisbert, à Nancy, où il prépara
les examens de Saint-Cyr. Après sa sortie de notre grande école militaire, en 1887,
il était nommé sous-lieutenant au 97e régiment d'infanterie à Chambéry. Là, il
travailla avec ardeur en vue d'être reçu à l'Ecole de guerre. Il y fut admis et en
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